Ecole Nationale Polytechnique

Département d’Electrotechnique

Machines Electriques I
Compte-rendu des Travaux Pratiques sur les
Transformateurs

Réalisé par :
- NIAL Abdelhadi
- OUSSEDIK Nassila
- SELLAH Roza
- ZANOUN Meriem

Année 2018/2019
 TP N° 01  :
Essais à puissance réduite :

But du TP  :
Le but de ce TP est d’obtenir les paramètres du circuit électrique
équivalent du transformateur monophasé étudié. Ces paramètres
servent à prédéterminer les caractéristiques en charge du
transformateur en charge.

Introduction  :
Les essais à puissance réduite sont des essais qui ne nécessitent
comme énergie que l’énergie nécessaire à la compensation des pertes
au niveau du transformateur. De ce fait, ce sont des essais que nous
effectuons principalement pour prédéterminer les caractéristiques des
machines électriques dont la puissance est très importante et ce par
économie d’énergie et de matériel utilisé.
Nous avons recours aux essais à puissance réduite notamment dans
les usines de construction de machines électriques en prédéterminant
ses caractéristiques via des expérimentations à vide, en court-circuit et
via une mesure de la résistance des enroulements.
1) Mesure des résistances des enroulements :
Afin de connaître les résistances des enroulements primaire et
secondaire du transformateur monophasé étudié, nous devons
alimenter le transformateur sous une tension continue dans le but
di
d’éliminer la partie inductive (l dt =0) et d’obtenir la loi d’Ohm :

Année 2018/2019
U = R.I
Néanmoins, la résistance des enroulements étant très faible, nous ne
pouvons pas alimenter notre transformateur de manière directe, il va
donc falloir diminuer l’intensité du courant qui circulera. Pour ce
faire, nous proposons l’ajout d’une résistance en série avec le
transformateur pour ne pas griller les enroulements du transformateur.
Suite à ça, nous allons mesurer, par la méthode volt-ampéremétrique
avec un montage aval, la résistance des enroulements au primaire et au
secondaire.
2) Essai à vide :
L’essai à vide est un essai que l’on réalise après avoir mesuré la
résistance de l’enroulement primaire. Cet essai a pour but de
déterminer les paramètres de la branche de magnétisation du schéma
électrique du transformateur, c’est-à-dire la résistance équivalente aux
pertes fer (Rfer) ainsi que la réactance de magnétisation (Xm).
Nous allons donc, via cet essai, déterminer le rapport de
transformation du transformateur et les pertes ferromagnétiques de ce
dernier.
L’obtention des paramètres recherchés repose sur l’exploitation de la
plaque signalétique du transformateur et sur diverses relations, à
savoir :

Année 2018/2019
3) Essai en court-circuit :
L’essai en court-circuit vise à déterminer les paramètres du triangle
de Kapp. Nous allons donc court-circuiter le secondaire du
transformateur avec un ampèremètre en s’assurant que V2cc = 0
Cet essai est réalisé sous l’hypothèse de Kapp, c’est-à-dire que le
transformateur est supposé parfait en terme de courants (mais pas en
terme de tensions) et que l’amplitude du courant primaire est égale à
l’amplitude du courant nominal. La puissance nécessaire à l’essai
n’est donc rien d’autre que la puissance nécessaire à la compensation
des pertes Joule.
Les relations sur lesquelles nous nous reposons pour effectuer nos
calculs sont les suivantes :

Année 2018/2019
Manipulations  :
1) Résistances des enroulements  :
Pour améliorer la précision de la mesure des résistances, nous allons
effectuer deux mesurer et calculer la moyenne pour se rapprocher le
plus possible de la valeur exacte de la résistance :

Essai Grandeur Primaire Secondaire

U (V) 3.4 1.13
1er essai I (A) 6 4.5
R1 (Ω) 0.56 0.25
U (V) 4.5 1.8
2ème essai I (A) 7.6 8
R2 (Ω) 0.59 0.225

Pour calculer la résistance de l’enroulement primaire nous allons

R 1( primaire )+ R 2( primaire)
calculer : r1 = 2
 r1 = 0.576 Ω

Pour calculer la résistance de l’enroulement primaire nous allons

R 1(secondaire )+ R 2( secondaire)
calculer : r2 = 2
 r2 = 0.2345 Ω

2) Essai à vide  :
L’essai à vide est effectué
avec le montage suivant :
 

Année 2018/2019
 La plaque signalétique du transformateur nous donne :
S=2kVA V1=220V V2=110V f=50Hz I1N=9A
I2N=18A

A l’issue de l’essai effectué, on obtient les valeurs suivantes :

V10 = 220 V I10 = 0.43 A P10 = 14 W V20 = 104 V
Rfer = 3457.14 Ω Q1V = 93.55 Var Xm = 517.32 Ω
Calcul du rapport de transformation : m = 0.47
Le pourcentage du courant primaire par rapport au courant nominal
est le suivant : I1(%) = (0.43x100)/9 = 4.7%
Remarque : I1(%) < 5% donc nos mesures sont plus ou moins
conformes à la réalité malgré les erreurs dues à la manipulation.
Les pertes Joule à vide : PJ = r1.I102 = 0.1 W
Le pourcentage par rapport aux pertes à vide :
P(%) = (0.1x100)/14 = 0.7%
Remarque : Le fait que le pourcentage des pertes Joule par rapport
aux pertes à vide soit très petit explique qu’on suppose que les pertes à
vide soient presque égales aux pertes fer.

3) Essai en court-circuit  :
Le montage effectué en court-circuit est le suivant :

Année 2018/2019
 Les mesures effectuées nous donnent les résultats suivants :
V1CC = 17.5 V P1CC = 50 W I1CC = 9.3 A I2CC = 18 A

1. Calcul de m : m=0.51

Remarque : le rapport de transformation calculé à vide et celui calculé
en court-circuit sont les mêmes avec une erreur de 0.04 due aux
erreurs de manipulation (lecture, instrumentale, de consommation
ainsi que la propagation des erreurs suite aux calculs).
2. Le triangle de Kapp :
cos φ1CC 0.30
sin φ1CC 0.95
φ1CC (°) 72.4
P1 CC 0.15
R 2= 2 (Ω)
I 2 CC

R2=r 2+ m2 ×r 1 (Ω) 0.384

Q1CC (Var) 154.61
X2 (Ω) 0.47
Z2 (Ω) 0.49

Année 2018/2019
 4. Les grandeurs réduites :
V 1CC
V1CC(%)= V x100 = 7.95%
1N

R2× I 2 N
R2%= ×100 = 2.45%
V 2v

X 2 × I2 N
X 2 %= × 100= 7.69%
V2v

4) Exploitation des essais à puissance réduite  :

Le schéma équivalent du transformateur étudié est le suivant :

5) Commentaires et conclusions  :
- L’essai à vide permet de déterminer les pertes ferromagnétiques
via la détermination des paramètres de la branche de
magnétisation et le rapport de transformation défini à vide.

Année 2018/2019
 - L’essai en court-circuit permet de déterminer les paramètres du
triangle de Kapp.
- on remarque que Rfer et Xm sont très grandes. Il en découle donc
la vérification de l’hypothèse de Kapp, c’est-à-dire que nous
pour pouvons négliger le courant à vire pour l'essai en charge.
- Le transformateur est une machine électrique de rendement très
important, car il ne subit pas de pertes mécaniques.
- Le transformateur étudié est un transformateur abaisseur puisque
m<1.
- les relations I1v 5%I1N et V1cc 10%V1N sont vérifiées ce qui nous
permet de conclure que notre transformateur est convenablement
dimensionné et construit.

TP N° 02  :
Essais à puissance réelle (en charge) :

Introduction  :
Apres avoir effectué l’essai à vide et l’essai en court-circuit à
puissance réduite lors du TP 01, on s’intéresse maintenant à l’essai
sur un transformateur monophasé à puissance réelle et ceci en
introduisant une charge au secondaire et en relevant les différents
paramètres.

Année 2018/2019
Objectif  :
L’objectif principal de ce TP est de :
1. vérifier le degré de validité de l’hypothèse de KAPP
2. Déterminer le rendement du transformateur pour les différentes
charges sous tension primaire donnée :
p2

{ direcetement η=
p1
indirectement ( en tenant compte des pertes )

Manipulation  :
1. schéma du montage  :

Année 2018/2019
 2. Résultat obtenus  :
Durant cet essai la charge utilisée est purement résistive
cos ⁡(ф 2)=1 Et V1n=V1=240 v

I1(A) 9.8 8.5 7.6 7.2 6.45 5

P1 (W) 2850 2125 1875 1750 1500 1200
V2 (V) 120 122 121 122 122 124
I2(A) 18.8 16.4 15 13.8 12.2 9.5
P2(W) 2100 1975 1750 1700 1500 1150

3. Le tracer des graphes  :

1. V2=f(I2)  :
V2 (V) 120 122 121 122 122 124

Année 2018/2019
 I2(A) 18.8 16.4 15 13.8 12.2 9.5

2. ηd=f(I2)  :
On effectue le calcul du rendement directement pour chaque mesure
p2
de I2 à partir de l’expression : ηd= p 1

I2(A) 18.8 16.4 15 13.8 12.2 9.5

ηd(%) 73.68 92.94 93.33 97.14 100 95.83

Année 2018/2019
 3. ηi=f(I2)  :
En tenant compte des pertes Joule et fer mesurés lors des essais en
court-circuit et à vide, on détermine le rendement indirect par la
P2
relation suivante ηi= P 2+ Pj + Pf

Et nous avons :
P1cc=R2*I2cc2  R2=P1cc/I22  R2 = 50/182= 0.154 Ω
P10=V1n2/Rfer  Rfer=V1n2/P10  Rfer =2402/14= 4114.28 Ω
 Et donc pour chaque valeur du courant I2 on détermine les pertes
Joule correspondantes Avec :
P f =P 10=14( w)
{ P Joule=R 2∗I 2
2

Année 2018/2019
I2(A) 18.8 16.4 15 13.8 12.2 9.5
ηi(%) 96.84 97.27 97.29 97.51 97.59 97.63

Année 2018/2019
 4. Comparaison des caractéristiques η=f ( I ) suivant que le
2

rendement soit déterminé par la méthode directe ou par

la méthode des pertes séparées (indirecte)  :

I2(A) 18.8 16.4 15 13.8 12.2 9.5

ηi(%) 96.84 97.27 97.29 97.51 97.59 97.63
ηd(%) 73.68 92.94 93.33 97.14 100 95.83

 Comme nous n’avons pas travaillé avec une charge inductive, il

nous est impossible de comparer entre les résultats obtenus pour
les deux charges.

Année 2018/2019
  On remarque d’abord que l’allure des deux courbes est assez
rapprochée mais pas identique, ensuite le rendement est
légèrement plus élevé quand il est calculé avec la méthode
P2
indirecte (ηi = P + R 2
I + Pfer
) que lorsqu’il est calculé avec la
2 2 2

P2
méthode directe (ηd = P )
1

 Explications des écarts entre les deux méthodes :

Bien qu’on s’attende à avoir un rendement plus précis par la méthode

directe, ce n’est pas le cas. Comme on peut le voir, lorsqu’on calcule
le rendement par la méthode des pertes séparées, on fait intervenir
plus de paramètres ( Pfer , R2 , I 2 ¿ ainsi on prend en compte la vraie valeur
des pertes lors de la mesure, ce qui fait qu’elle est plus précise que la
méthode directe.

5. Rendement maximal  :

1. Théoriquement :
V 1n
PJoule=Pfer  R2*I2max2=V1n2/Rfer  I2th = √ R 2. Rfer = 9.53 (A)

2. Pratiquement :
Du graphe le rendement est maximal pour un courant I2pr=9.5 A avec
un rendement : 97.63%

Année 2018/2019
  Nous remarquons à partir des tracer des courbes qu’il y’a des
valeurs complètement erroné (Comme le point ou le rendement
est 100%) donc il ne faut pas en tenir compte, on tient compte
de l’évolution de m’ensemble.
 I2pr = I2th la mesure pratique est assez proche de la valeur
théorique, malgré le fait qu’il y est quelques valeurs éloignées.
Donc on peut dire que la mesure est en concordance avec la
théorie.

Conclusion :
Pour conclure il est nécessaire de noté que les mesures effectués sont
plutôt proche des valeurs théorique sans pour autant être identiques et
ceci est justifié par le fait d’avoir utilisé du matériel assez anciens
mais aussi à notre manque d’expérience en manipulation (erreur de
lecture… etc.) qui s’est d’ailleurs améliorer au fil des TPs.
En ce qui concerne le transformateur, on voit bien que c’est l’une des
machines électrique ayant un rendement très élevé presque 1 et ceci
est dû au fait qu’il est très peu de pertes.
Nous avons également déduit les choses suivantes :

 Les essais en charge sont effectués pour déterminer le

rendement du transformateur.
 Pour calculer le rendement du transformateur, il convient
d’utiliser la méthode des pertes séparées car elle est plus
précise.
 Pour un fonctionnement en charge, il convient d’adopter
l’hypothèse de KAPP car la valeur du courant à vide est
négligeable devant celle du courant en charge.
 L’essai à vide est fait pour déterminer les pertes magnétiques
(pertes fer et fuites magnétiques), il faut alors que les pertes
par effet joule soient très faibles, pour cela il faut un faible
courant et une tension élevée, sans récepteur relié au secondaire.

Année 2018/2019
 TP N° 03  :
Couplage en parallèle de deux transformateurs
monophasés

Introduction  :
Dans certains cas, il nous est nécessaire de coupler des
transformateurs en parallèle, comme lorsque nous avons une charge
qui dépasse la charge nominale d’un seul transformateur.
Ce couplage s’est avéré très utile dans l’industrie étant donné qu’il
permettait non seulement d’obtenir des puissances importantes mais
aussi de construire des transformateurs moins encombrants ce qui
permettrait de réduire le coût de leur construction. C’est ce que nous
allons mettre en pratique lors de cet essai.

Conditions de mise en parallèle de 02 transformateurs  :

Pour mettre en parallèle deux transformateurs monophasés (T) et (T’),
il est indispensable de respecter les conditions suivantes :

 (T) et (T’) doivent avoir pratiquement le même rapport de

transformation (mm’).

 Ils doivent avoir la même tension de court-circuit.

 Ils doivent avoir la même impédance.

Donc il est nécessaire de joindre les mêmes bornes de même polarité
comme il est indiqué sur la figure suivante :

Année 2018/2019
Fig. : schéma théorique du montage en parallèle de 02 transformateurs.

Remarque : si ces conditions sont satisfaites, on pourra alors négliger

le courant de circulation I2c.

Manipulation  :
 Matériel utilisé  :
- 02 voltmètres.

- 02 Ampèremètres.

- 02 Wattmètres.

- 02 transformateurs monophasés identiques.

- 02 transformateurs d’intensité (TI).

- Câbles de différentes sections.

Année 2018/2019
On réalise le montage suivant

Remarque: Avant de placer une charge, on vérifie, d’abord, la

concordance des phases au secondaire entre le 1er transformateur et le
2ème.
On a trouvé ΔV2c = 0V et I2c = 23mA qui est une valeur
négligeable.
- On place une charge résistive (cos (ϕ2) = 1) et on la fait varier de
sorte que l’on diminue la charge (le courant) qui la traverse,
c'est-à-dire qu’on l’augmente au fur et à mesure. On prélèvera
alors les différentes valeurs de V1, I1t, P1t et V2, I2t, P2t qui sont
reportées sur le tableau suivant :

V1(V) 220 220 220 220 220 220 220 220

I1t(A) 3 5.2 6.6 8.8 10 14 15.6 17.2
P1t(W) 640 966 1280 1760 2080 2880 3200 3520
V2(V) 126 124 122 121 120 120 125 125
I2t(A) 10.5 12.5 17.5 20.5 26.5 32.5 36
P2t(W) 300 500 700 900 1000 1200 1500 1600
D’après la manipulation 2 on a les résultats suivants
I2(A) 9.5 12.2 13.8 15 16.4 18.8
V2(V) 124 123 122.5 122 121 120

Le tracer des courbes V 2=f ( I2 t ) et V 2=f ( I 2 )

Les courbes sont tracées à l’aide de logiciel Matlab

Année 2018/2019
Remarque  :
On remarque que la courbe V2=f(It2) du couplage est
pratiquement une droite de pente := -0.2323;donc V2 est
proportionnelle à I2t.
On constate que la courbe V2=f(I2) du transformateur seul est aussi
pratiquement une droite de pente : = -0.3655; donc presque
identique à la première courbe sauf que cette dernière a une chute de
tension plus grande.

Détermination du rendement  :
On a : sous V 1=V 1 N et cos (φ2)=1

Année 2018/2019
 P2 t
❑d =
P1 t

P2 t
❑i=
P 2t +2 P fer +2 P J

Tel que :
et PJ sont déterminées à partir des essais à vide et en court-circuit
Pfer
dans le cas d'un seul transformateur
Avec PJ =R2 I 22

On a R2=0.154 Ω et I2 =18A donc P1 cc =50 W

Et on a Pfer =14 W

On obtient après calcul le tableau suivant :

𝜂d(%) 46.8 51.5 54.6 51.1 48.0 41.6 46.8 45.4
7 5 5 7 6 7 5
𝜂i(%) 82.4 88.6 91.6 93.3 93.9 94.9 95.9 96.1
1 5 2 6 8 4 1 5

- le tracé des courbes ❑i=f ( I 2 t ) et ❑d =f ( I 2t )

Année 2018/2019
D’après la courbe on déduit que le rendement calculé indirectement ❑i
est plus précis cependant ❑dest moins précis et ceci est du aux erreurs
de lecture et l’imprécision des appareils utilisés
Le rendement indirect est plus élevé que le rendement direct car la
méthode indirecte tient en compte les pertes au niveau des
transformateurs (pertes Joules)

Conclusion :
Dans le cas idéal (transformateurs identiques) les deux
transformateurs seront soumis à la même puissance apparente mais
dans la pratique il y a toujours un élément de différence, aussi léger
soit-il, entre les différent paramètres des deux transformateurs.
Le branchement des transformateurs en parallèle nous permet d’avoir
une grande puissance tout en gardant les mêmes caractéristiques d’un
transformateur utilisé seul, donc le couplage nous donne la possibilité

Année 2018/2019
d’augmenter la puissance et d’éviter l’utilisation des transformateurs
encombrants ; que ce ci en poids et en volume.

TP N° 04  :
Essaie à puissance réduite sur un
transformateur triphasés

Introduction  :

Il est nécessaire de connaitre les caractéristiques des transformateurs à

utiliser afin de réaliser une adaptation source-récepteur (triphasé dans
ce cas-là) correcte, c’est pour ça qu’on va aborder dans cet essai les

Année 2018/2019
 différentes techniques qui permettent de prédéterminer le
fonctionnement du transformateur triphasé.

But:
-Mesure du rapport de transformation apparent et de l’indice horaire.
-Déterminer les pertes ferromagnétiques pour ainsi déterminer la
résistance équivalente aux pertes fer R fer et la réactance de
magnétisation X m.
-Déterminer les pertes Joules pour déterminer l’impédance de Kapp Z2
(R2 et X2).

 Détermination des pertes fer et le rapport de

transformation.
Plaque signalétique :
Primaire : 380 V étoile, 220 V triangle.
Secondaire : 220 V étoile, 127 V triangle.
La puissance : S = 3 kVa,
On effectue un couplage: triangle-étoile (Dy) 220/220.

1/Essai à vide:

Année 2018/2019
Résultats des mesures:
I 10=0.36 A r 1=0.576 Ω

V 1=220 r 2=0.2375 Ω

U 2=249V V 2=143.7

P110=8 W
P120=5 W
P10=P110 + P120 =¿ 13 W
Les pertes fer sous tension nominale:
Pfer =P1 v −3 r 1 I 210¿ 13−3× 0.34 ×0.36 2 Pfer =31,84 W

Rapport de transformation apparent k, m et l’indice horaire θ :

U 2 249 N2 k
k= = =1.131et on a m= = =0.653
U 1 220 N 1 √3

π
L’indice horaire couplage Dy : θ=11
6

2-Essai en court-circuit  :
Résultats des mesures:
V 1 cc =49V I 1 cc =4.4 A I 2 cc =8.5 A P1 cc=100+30=130 W

Rfer et Xm ainsi que l’impédance de Kapp :

R fer:

3V 21 3 . 220²
R fer= = =11169.23 Ω
Pfer 13

X m:

Année 2018/2019
On calcule le cosφ 10:
P10 13
cosφ 10= = =0.0947
√ 3 U 10 I 10 √ 3 . 220 .0.36

Q10=√ 3 .U 1 . I 10 sinφ 10=√ 3 .220 .0.36 . 0.995=136.49VAr

3V 1 ² 3 .220²
X m= = =1063.81 Ω
Q 1 v 136.49

Impédance de Kapp (X2 et R2) :

P 1 cc 130
R 2= 2
= =0.599 Ω
3I 2 cc 3 .8.5 2

N 2 V 1 cc N 2 U 1 cc 49
Z2 = = =0.653 . =2.173 Ω
N 1 I 2 cc N 1 √ 3 I 2 cc √3 . 8.5
X 2 =√ Z 22−R22= √2.173²−0.599²=2.089 Ω

Schéma équivalent par phase :

Année 2018/2019
Remarque  :
- Ces essais sur le transformateur triphasé sont pratiquement les
mêmes que ceux effectués dans le cas du transformateur monophasé.
- Les essais à puissance réduite ont pour but la détermination des
caractéristiques du transformateur et ainsi d’obtenir les schémas
équivalents du transformateur.

Conclusion  :
-En ayant les caractéristiques du transformateur, on pourra prévoir
sous quelles conditions de tensions et de courants va fonctionner une
installation alimentée par l’intermédiaire d’un transformateur.

Année 2018/2019