{I.l)Dnef aux étudiants un liwe qui les mît au courant des résultats
,rccluis dans ce domaine par plus d'un demi-siècle de recherches. Sans
rlrute les faits n'ont pas changé, mais le nombre en a augmenté, et
l'interprétation de I'ensemble s'en est trouvée modifiée. Une étur1e
plus approfondie et plus minutieuse des textes a permis, notamment,
rle restituer à la latinité classique des constructions gu'une concep-
tion trop étroite d.e la correction en avait éliminées ; les notions r1e
llrngue < littéraire ), tt familière rr, < vulgaire > ont été précisées; l'ori-
gine, l'évolution et le développement de certains tours syntaxiques,
tléterminés avec exactitude, laissent suivre sans erreur les progrès de
la langue dans d.es directions définies. Aujourd'hui, il ne suffrt plus
de dire, par exemple, que le type de phrase d'ixi quod (ot dixi quia)
cst incorrect .- ce qui n'est wai, dtl reste, qu'en partie - mais il
faut et on 1ç peut montrer sur quels modèles voisins de sens la
- -
construction a pu naître, comment et pourquoi elle a gagné peu à peu,
éliminant tra forme dite < proposition infinitive ), dont la lourdeur et
la fréquente ambiguîté déconseillaient l'emploi. cette généralisation
de qwod. ne se constate pas seulement dans l'exemple précédemrnent
cité : on voit cette conjonction se substituel aux autres conjonctions
complétives, en particulier à ut, dont il ne reste plus trace dans les
langues romanes ; mais, si la chose â pu se faire, c'est qu'il y avait des
cas où1 ie latin pouvait indifiéremment user de I'une ou de l'autre, et
clire aussi bien acc,idit quod. et acc,idit wt. La disparition du génitif et
du datif au profit de constructions avec de et ad', que l'on constate
dans les langues romanes, n'est Pas due seulement à l'amuissement
PRÉFACD IX
\IIII PR]iFACE
des syllabes finales qui masquait ie rôle des désinences casuelles, mais :rrr rrtoins d"ans leurpartie pertinente : nous espérons que ce qu'il peut
au fait que souvent le sujet pariant avait le choix, par exemple, entre 1' ;rv<rir d'abstrait dans Ia réclaction
du précepte s'en trouvera éclairê
unws tnultorwrn et unus d,e tnu,l,tis, dare morti et dare ad mortem. Les ll précisé. Nous avons multiplié les renvois d''un paragraphe à l'autre'
phénomènes de génération spontanée sont rares en syntaxe cor[me rlrlltluefoisquelacomparaisonlaissaitvoirladiversitédesconstruc-
appel à la
ailleurs; et le grammairien ne doit pas se contenter de décrire les ti,,ns possibles. Mais nous n'avons que très Ïarement fait
faits ; il doit les classer d'abord, pour ensuite en expliquer la naissance , rrrrparaison avec les dialectes italiques et avec le grec; pour cette
les helté-
et l'évolution, marquer les formes neuves dont l'usage ira se dévelop- ,lt'rnière iangue, toutefois, il nous a paru bon de signaler
pant, comme les survivances d'un état ancien rrismes de syntaxe non douteux qu'on trouve' les uns
d'abord chez
tels certains emplois
du génitif qui ne se maintiennent qu'en vertrr - d'une tradition pré- lls poètes, et surtout à partir de Virgile, les autres' dans la langue
des
caire et destinée à s'oublier. Icchnique, et plus encore dans celie de l'Église' sous f influence
Ces brèves considérations indiquent sulfisamrnent ie caractère de lcrtes sacrés que trad.uisent ou dont s'inspirent les auteurs chré-
ce livre. Ce n'est pas que les auteurs méconnaissent ou diminuent licns. Nous n'avons jamais perdu de vue que la syntaxe
latine est
autonome'
f importance de l'époque classique dans I'histoire du latin; et l'abon- rrne construction originale, résultat d'un développement
rlu'elie doit s'exposeret s'expliquer en elie-même et pour
dance des exemples empruntés à César et à Cicéron en fait foi. Nous elle-même'
n'avons pas oubiié que le livre s'adresse surtout à des jeunes gens qui Nous devons beaucoup aux grammairiens qui nous ont précédés'
mentionnera les noms
liront principalement des textes de I'aetas aulea ou argentea, qui ont ct. la bibliographie sommaire que nous d'onnons
notre dette est la
besoin de connaître l'usage des bons auteurs, pour leur édification rlcs savants, philologues ou linguistes, envers qui
propre et pour celle des élèves qu'ils auront à instruire. Mais l'aspect 1.,1us grande. Mais
nous tenons à citer spécialement le nom d'Othon
édition en 1886'
pris par la langue à l'époque de Cicéron ou d'Auguste est le résultat Itiemann, dont ia Syntaxe latine, patue en première
d'tlne élaboration que l'on peut suivre à partir de Plaute ; aussi l fourni aux étudiants un excellent instrument de travaii' Qu'elle
avons-nous puisé dans l'æuvre du comique nombre de phrases, des- ait pu se maintenir pendant pius cle soixante ans est ia meilleure preuve
tinées soit à montrer les différences qui la séparent de la langue clas- r1e son mérite. Pourtant, on s'accorde aujourd'hui à dépasser les
sique, soit à signaler les amorces d'innovations qui se développeront lirnitesassezétroitesqueRiemanns'étaittracées;etlesremanie-
après lui. De même, il nous a semblé'nécessaire de poursuilre l'ex- ments auxquels, depuis la mort de l'auteur'
l'ouvrage a été soumis
posé assez loin dans la latinité impériale. On y observe deux tendances : en ont parfois rompu l'unité et compliqué la lecture' sans remédier
que notre livre
dans ia langue littéraire, la multiplication des < tourrrures poétiques l, entièrement à son délaut initiai. Nous souhaitons
que le livre de
due à i'influence de Virgile; dans la langue ( populaire r, le dévelop- rende aux nouvelles générations ies mêmes services
pement des constructions qui préparent les langues romanes. Nous Riemannarendusdanslepasséetqu,ilrencontreauprèsd'ellesun
avons indiqué, avec discrétion, ces deux sortes d'actions qui s'exercent accueil aussi favorable.
ôoncurremment. A. E. et F. T.
La syntaxe latine apparaîtra donc ici plus complexe qu'on ne l'en- .lanvier r95 r.
seigne dans les classes ou pollr la conïection du < thème latin >. pour
faciliter la iecture de ce livre, nous avons appuyé chaque r< règle r
cl'un bon nombre d'exemples, que nolls avons presqlle tous traduits,
*.--.Æ
RIBLIOGRAPHIE XI
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L,iteratwr ,*, nerno. iï*iii; II. Brasn, Tempora, Mod'i und -Genera
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À'1
Mùnchen' rez6-
plète en 5e éd' de I'";;;;;;;;;age de sto1z.-Schmalz' qui est 1'æuvre <le
Études rszl. È ra z" ;;;i;;, ;v;t;; unrl' stil'i'sti'h' de cet auteur'
-
i]Ë. rr""t"r'ru, il est renvoyé par le seul nom
Seuls sont mentionnés ici des ouvrages généraux ou quelques tra- 'eà.,
t"iùr," tr:" paris, r886; ouvrage revu errsuite
r r. RrEunNN, syntaxe
vaux significatifs. Divers renvois à des études particulières sont faits, par P' Ln;-rv Gs";,"";";t;' 'g'oj tt pota' EnNour (rsz5' 7e ë'd')'
(). RTnMANN et H. Gont'zu*, Gno**o'ire con't'porée tlu grec et d'u latin'
en outre, au cours de l'ouvrage. Mais, pour des indications détaillées,
on renverra, d'une part, à la Lateinische Cranotnatik de Leumann- T. II : SYntaxe, Paris, 1897'
,^. C. i""".,'Systètne la syntaxe latine' =e.éc1 ' Paris' 1933'
t\'e
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E. Lôpstopr , Syntacti|î'"i- t*u''t"' einige Gesichtspunhte
B. Delbrùck seul ; iis sont en partie remplacés par la ze édition du Syntax, z" ed'., runâ, in+" t"il t Syniaht'isch-siitiitisckc
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DES CLASSES
I',r )tIVELLE COLLECTION A L'USAGE
XXXVIII
SYT{TAXE, LATINE,
PARIS
LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK
II' RUE DI'] LILLE' 1I
r95 r
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f;ach._uncl Auu. Ammien Marcellin Agr. de Agri,cttltura.
V olhss l.t arlr, U ppsa la . r o35.
-
D' Nonnr'nc' sy'tarttische .\ur,. Ampelius
Fragm. Fragments -]ordan,
aoiirirrg* aut' crem, Gebi.ete des s.pcittatei.ns..., Placentinus
i 86o)
lrppsala. r943. '\Nr. Pr-acpNr. Antoninus C,trurr"e
D. Nonernc. Beiiya.o zttr S,pallaleinisch, Itin. Iti.neravi'um (C. S- E. V.' 39)
n Svtttax. Uppsala. r91.1 \nic. CÉs. César (et Corpus Caesarianurn)
E. Bouncrrz, Ëtlntenrq ae linguistiqu) ;";;;;;,,1e paris,
. Apicius
étJ., i947. (A. L. L- B. C. Bellurn Ci'uile
,4.pp. Pr. Append'itt Prob'i '8. G. Belluw Ga,llicum
G. XI, .9oo, P. 3or-33r) B. Alr. Bellum Alricunt
Recrreils ile textes, périotliques, etc. ,\r,ul. Àpr;lée B. HisP. Bellum H isPaniense
.1 p. A pologie
'To; r,atinae, r_eipzig, rsoo sqq. M ét. MétamoYPhoses ; etc.
Crc. Cicéron
L. r. T!":^::y,r',ti,nruo1
L aylnnta Laltn& t b,igyafhi.ca,conlagit
At. Acadtmito
l;r. Iluccieter, Leipzig, AnN. Arnobe.
l, rg95;
Àtlu. Nat. D'isputationes aduersus
A val. A rntca
Arch. Pro Arcltia
Nationes (C. S. E' V.' a)
1.,,,-:.(oyl.us inscyif,ti,,ntrtrt l.atirtat,unt. At. ad Atticutn ePi,stulae
" '-rr!]; ,'niawmatici I'q'tini cx t'cccnsionc H. Iteitii, I-vIIl, r,cipzig,
r\uc. saint Augustin BaIb. Pro Balbo
Coni. Confessio'tzs Br. Brwtus
acclesia sti coy'tun I,/,ind,ct bomezsr:, llna,rr. Ps. Enarvat'iomes in Psaltnos' Caec. Pro Caeci'na
Grom. Lat. Cràmatici l.atiui cx yecens.ictne C. Laclnncmni, Vienne. Loc. Locutiomes ôn Heptateuchunt Cael. Pro Cael'io
r 848- r 85 z.
I_II , Beriin, l:f . Ep'istwlae; etc. Cat. in Calilinarn
P el,er, H C,q.DL. ANrrp. Caelius AntiPater
Cl. pro Cluenti'o
i or,,i corum Rontanoyunt reliqwiae... yecemsuit C. M. Cato Mai'or (de Seneatute)
s t
ni1m9s ont un point a,appui c'helié- i,rr, r.rrr', lcls les historiens Grégoire de Tours ou
existé en ruri" JÀ-. et qui res
d."; ;;r;;. Jord,anès. Des indi.
(ts+,' p'
p.ép";;i.;;'(i;i;;_:ï:i:ir;:;{îi ' ,r,,,n,; ,[ivcrses peuvent être aussi recueillies dans d,es textes qui ad_
iirr rr.rl rurc certaine liberté d'expression : Res rusticae de varron;
iiti"îî*"
r-^2' note)' La synr.J.
blances avec celie de i,osque
d;i;;;; ". tout cas crcs ressem- ,r ri .,li,)il(liùnce de Cicéron
; Satires d'Horace; écrits de Vitruve,
"t A G;;;;',T:i i 'l rrr, L\ rrr:icn ; lettres de saint
CAS ET PRÉPOSITIONS
CHAPITRE PREMIER
la
ri ?. La flexion et ses insuflisances' - Le latin exprime
au moyeû d'e cas' et chacun d'eux
l,'rr(lion du nom dans la phrase
asso-
r (isonte un ensemble cle notions ou de relations sémantiques'
' I'r se trouvant en
, r,l,:; i'r cles caractéristiques morphologiques' Celles-ci'
< cesser' finir
lrrr rl. rflot, ont reçu leïom ae àesinences (lat' desineza
,1, ). l-es changements de forme que le nom subit ainsi' constituent
r llcxitrtr (lat. fl'ectere < changer 'r)'
| ,. nr()t cas (lat. casus, de caclo) - adaptation du
gr' ntôorr' cf' nintorv
,'rll'r' ,- f icléod'une nchute Il sembie q":'P?"t 1::11:"it'
'| éioque '' objet' un:lyt*'p1-l
,t r ,ril .,,r compaiaison implicite avec un "i:ap-t"'
,lrrr rr. lixcr en tombant â""ii" so1' A la posiiion verticale correspondait
1, 1,)1ri11til '. c6sus rectus, nrùrore ôp0{ I-es autres cas étaient des posi-
ti,,rr ; lrlrts rru moins éloignées de 1a rlerticale " casus obliqui"nrtloetçn)a1w'
avait
L r,,r rrlil c1e même Ë":"" "ppA reste en clehors de la phrase - ensuite
-
, 1, t,,rl tt'abrrrcl la'issé nËrs ae tà serie des cas' Mais il fut rattaché
rrr rrrrrrrirrtLtil; et tous deux formèrent le groupe des casws
recti opposê à
maintenue : les caszrs
'.l,rr ,1,'s t;osis obl,i'E'ti. Cette clistinction peut être
.. ,i ,,, t,,,,i 1.r,'niË om." a" complémeni, alors cue c'est le propre des
. ! , ,,t,1 irlt.ti. Rarwich, Gnom. IY',59o sqq'; Niè'dermann ' Ewer'
XI'Y
r' ,1r,. 1,17 1,y8.
gram-
rLvait en latin six cas pourvus chacun d'une {onction
s. ll .1r'qxLrticulière
nominàtif, cas du sujet; le vocatif'.cas de
,r,Irr ,rl,' : le
1 ,1,q,r'l , I;lccusatif, cas du complément direct cl'objet; le
génitif' cas
,i,r ,,,rrrlrli'ttrent déterminatif d; nom; le datif, cas du complément
!!,,1,,,, I ; l'rLblatif, cas des compléments circonstanciels'
Mais * sauf
1,,'L1r l, l'otriltif dont le rôle était
strictement délimité -- des empié-
, qas Br pnÉposrrroNs
tements se produisaient d'un
cÉNÉneurÉs g
cas sur par exempre, r,ablatif
exprimait ra distance et Ia durée 'autre. ,m' r( nrc s'est peu à peu substituée la construction plus rigide de la
concurremment avec
Le génitif de quarité (wir magni I'lrr.r:;rr tl:rns les langues romanes, oir la place du mot joue le rôle que
i*g;;;;:"*ptoyait à côté 'accusatif.
de'abratif
de même nom (wir rr rr.rrl lc cas en latin : celui-ci pouvait dire Petrws Pawlwrn ferit, Paw-
Ti.c::
altern-ait avec re génitii
iigrnioi. i"â"tit dans esl patri meo donrws It,trr I'rlrws ferit, Pawlwm lerit Petrus, etc.; le français moderne, pour
a" po".."rrior, a""r cramor caero
satif de mouvement, d,ans-eripere avecl,accu- r.1,r irrrcr Ia même idée, n'a plus qu'une seule construction: Pierre
Même entre le nominatif
"
ntirr.; )r",l,ablatif de séparation.
rj"l"".",ii iiexrstait des points de con- 1,,r:; srrjct) frappePauI (cas régime). La tendance vers cette fixation
tact: fabwlae! et nugas!, ", magn@nx pn i* et
',.r,l,strlVc déjà dans les textes de langue vulgaire ou tardive: itent
ruagna pars.
locurn wbi f,,lii Israhel habueyunt concwpiscentiam escarum
,",t( tul.rlu,nt
g 9. Tous les cas,",:yit"il
pas non plus de désinences \l'r't tKr'. Aeth. 5, 7).
Au plurier, re datif et .abratif é'taient distinctes.
naisons. Il en était de même dans toutes ,es décri- Nale. Cette réduction du nombre (oa syncréti,sma) des cas est rin fait
"olÀrdu,
a f,ep"q". frlstorique pour le génitif et -
général du déveioppement des langues i.-e, Outre ceux qui viennent
le datif au singulier cle la rre
lrorri,
datif et t'ablatif au singulier à"
à"*)r) et de la 5e Qtiei),pour le d'être mentionnés, la flexion primitive avait encore I'instrumental et
lr: locatif, qui subsistent en sanscrit, en lituanien et dans les langues
U'""- (io*rnb). Ala
gulier des thèmes en,_z_ 3e, l,abiatif sin_ slaves, mais qui en latin sont fondus avec l'ablatif proprement dit,
n,est di.ti"grË";;e partiellement avant l'époque historique; seules quelques formes de locatiL (bellt,
aure et aurt.ntajs cwbilr, du datif : dor'ci, etc.) ont conservé un emploi distinct, du reste restreint. Le grec
t'orti aux,Jàux à.;po,r. Jes participes pré_
sents iI y a flottement, étant est allé encore plus loin dans cette voie, puisqu'il a perdu également
donné que t,"ntatit a lui_même les l'ablatif, de sortc que les fonctions de l'ablatif proprement dit, de
désinences -e et -t_ (ar.tlente deux
.t orarni,,." ,+Jx thèmes consonantigues, l'instmmental et du locatif y sont réparties entre le génitif et le datiÏ.
Ia désjnence _i_ s'étendair a f ,"frf"iit- j.s
aâ]e.fits du type inops. par-
fois aussi chez Ies noètes à .s L.[. Frépositions et cas. Anciennement, des particules ou
d"r.;l;;;liis,
.,,lrrrrrbes awtomomes précisaient -la relation exprimée par la forme
(infra, $ g0). Un substantif neutre r.iurr., au ,ieu d,e sitice
.o-_u
suite de primitive du nominatif .templum ou cuhile, par ,,rsrrclle : Hom., Il. t,43g: èz ôà Xpuoltc,vr,èe p:r1 < dehors, Chryséis, du
'indistinction
même plus que trois formes distinctes
et de r,,rvire s'en alla >, c'est-à-dire < Chryséis scirtit du navire r. Peu à peu,
:^1ït,
nom.-acc. ; gén.; dat._ablatif. à chaque'accusatif,
nombre : ,r ( ir.rlse de leur caractère accessoire, ces petits mots se placèrent devant
l(' vcrbe comme préverbes : ad-lero , ex-eo , ,in-pono , swb-noitto, ou devant
$ 10. Dans la langue pariée, l,amuïsseme ll rtcxr.r comme prépositions : ad eum, ex twbe, ,in wrbe et im nrbem,
rant sur les inscriptions de pompél
nt d.e -rn tnal __ cléjà cou-
(r* .ie.i" ap. J._C.) * rapprochait ',rrlt noontetn et swb tnonte. Ces dernières, par suite de leur emploi
l'accusatif arboreQn) de i,a.blatii
,riorr. îu"p'ace de l,accent tonique rrl1rété avec tel ou tel cas, parurent le < gouverner ), en même temps
sur Ia pénurtième ou i,'antépénultième lluo la forme casuelle devenait un complément < régi r par elles. La
padicurière de ra svllabc ànare.
a ;;;"". résurtat une déb'ité
a u^ru" jpoqrre, Ies confusions de l,lrrpart des prépositions latines se sont fixées avec un seul cas : l'accu-
timbre entre voyelles ne. permettaient ;:riif ou l'attratif. Quelques-unes cependant, par un reste de l'auto-
plus de distinguer les clési_
nences -I et -e, _as et _À à
la 3" déclinaison, ni non plus l,accusatif
rr,rrnie première, se construisent encore suivant Ie sens avec ces deux
dorninw(m) et re datif.abr t ai*;"o-i;;;.'u"" rente crégr.a.ation _- t':rs : iM, sub, swper, etc.; en grec, èrri, æt"pd., nept, Tpéc, bré en ad-
jointe à l'usage croissant ^t
des prépositionJ^_.oraoisait
la déclinaison rrr:ttent même trois :l'accusatif, le génitif et le datif. La construction
latine vers Ia déclinaiso, a A"o*^.". rlt: cattsd, gratiâ, etc., avec le génitif a un caractère difiérent et s'ex-
d'abord Ç.oi"t et cas régime), qui fut
.es langues romanes.et qu,elies perclir:ent
.ceile p,lique par l'origine nominale de ces formes.
appauwissement s,est accompagné ensuite. Cet
de lâ tendance à marquer
tion syntaxique cles rnots par leur la fonc_ $ 12. Les prépositions étaient appelées à recueillir le rôle qui échap-
ordre d.ans la phrase ; et à la liberté
1,;r.it à la flexion du fait de ses insufûsances. Au terme de l'évolution,
l
IO CAS ET PREPOSITIONS
I LE NOMINATIF
elles l'ont même supplantée, en francais par exempler
l1
comme en an_
glais. Le latin est à un stade intermèd.iaire. Seurs
l
|accusatif et l,ablatif,
c'est-à-dire deux cas exprimant des rerations concrètes (spatiares
Le nominatif
,1
ou
temporelles), qu'il convenait de préciser, sont accompagnés
de pré- \ 14. Le nominatif ou nonoinatiwus casws (! àvoy'aortz.')1 ricôcrç)'
positions. Au contraire, le génitif et le datif, lr,rlrituellement cléfini comme le cas du sujet, a, en réaiité, unefonc-
àbs-
traits "., "r."rr?i"Ilement
ainsi, du reste, que |abratif et |accusatif ri,)n plus large : c'est le eas tlu nom (nonten,'évopa) considéré en lui-
- qui ont ce caractère
fonctions
d,ans celes de reurs
échappent à l,emploi prépositionnel. ,,,i'rnË, lorsqu,'on veut l'énoncer sans le ilécliner. Par exemple, dans
On dit avec préposition: eo in - wrbem,r jevais al. rrit"l l, :; titres : le Cato Maior, I' Orator de Cicéron, I' Hannibal de Cornélius
; uenio ex
wrbe < je viens de la ville > ; per Nirlrcrs, oîr, du reste, le nominatiÏ est concurrencé par de I
abl' (de
f,nes coniend.it< il se d,irigeaà travers
le territoire ,; atnburare cum amico ( se promener avec un ami )) ( )rûtore, d,e Re'l>wbtica) ; _- dans les énumérations : Cic', de Or' t, r].4:
mais sans préposition : l.iber petri u Ie liwe de pierre ,; -
do librwrn ,1rrid. d,e ittis d,iiam quee... cuno'ipso homine nascwntwr : l/inguae solwtio,
atnico < je donne un livre à un ami >; lerire gladio <frapper dans les phrases nominales : Cic', Sesl'
avec une tt,,t,is sonlts, latera, uires;
épée > ; epistulam scribo < j'écris une iettre , ?neerole
; ,ortrcior< je suis
-
', 1 : clarmor senatus, querelae, preces, sacer ad' pedes abiectus tr cris. du
accablé de chagrin r. i.,rrrat, plaintes, prièies, son beau-père jeté à ses pieds n, cf' $ 171'
t',rrfois]le nom éiait employé en exclamation (nominatif exclamatif) :
$ 13. Néanmoins, i'évoluticn commencée se poursuivait. Il n,y
avait pas toujours de reration sémantique entre Ie cas l,rlntlae!, nugae!; o lestus d'iesl (.Tét', Eu. 56o); o frwstra"' swscepti
tions utilisées. Beaucoup se construisent avec 1,accusatif
et res prép.si- l,rltores! (Cic., Mi. 94).
et n,ex-
priment pas nécessairement une idée de mouvement .s 15. Le nominatrf était ainsi une sorte de cas-zéro,
auquel se met-
: assd ad. portas,
stare ante urbem. Même ap.ud et penes s,emploient t;ril tout substantif échappant à la construction grammatica.le de la
d,ordinaire aop.è.
de verbes de repos. parmi ies piépositions signifiant < La prose littéraire, soucieuse cle régularité grammaticale, ofire
avant ,, Lme rrirrase.
veut l'accusatif, prae et pro appellent l,abiatif, sans que d'exempies genre ; mais iis ne sont pas rares en dehors d'elle'
d.e ce
cette diffé_ 1,r'rr
rence s'expiique d'une manière satisfaisante. celles, trouve, par anacoluthe, en suspens an début
d,autre part, '{) Un nominati{ se
qui sont munies clu suffrxe -tero- (inter, praeter, propter,
swbter, contra, ,lt' la phrase (nont'inatouus pend'ens), tout en indiquant, à la manière
intra, ultra) < régissent r; l,accusatif .*1, ."n, dàute parce ,l'iln sujet effectif, de qui ou de quoi il va être question par la suite.
qu,une
liaison tout extérieure s'était établie entre ce cas et
re type m.rpho- .\ rr vierix latin appartiennent des passages comme : PI., Poe' 659: tu, si
logique en question ; il en résult e qae praeter se ccnstr'it
autrement It' tli an'tant, agere tuam retn occasiost < toi, si les clieux t'aiment' c'est
que prae dont il est formé.
ll tnoment de taire ton affaire rr;Caton, Or. ft. t8 (Jordan, p'17):
La préposition finissait ainsi par marquer plus que .,,'rtr,i, ancillae, si E.t'is eovunc sub centone crepuit' quod ego non sensi,
Ie cas lui_même
la fonction du nom dans ra phiase. L'éjément frexionnel subsistait; ttrllunt, n'ùhi uit'ium fac'it < esclaves, servantes, si quelqu'un d'eux a pété
mais il tcnc'lait à devenir un signe superflu, clont
il serait facile dese ,.()r1s son vêtement sans que jem'en aperçoive, il ne me fait aticun tort rr ;
passcr, l,fsÇue rcs dési'cnccs. sous |eflet d'actions
anarogiques-et , l. Caton, Agr.S4,2 : eger rwbricosws..., ibi hlpinwn bonwm f'et'
phonétiqrrcs, sc seraient confonclues ou efiacées.
Enfin, la prép.siti'n gagnait les cas abstraits eux_mêmes Cet emploi expressif, bien que rare, ne s'est jamais perdu :,Lucr' r,
tours corrrnc d,arc ad, aliquem. rr clon'er à qneiqu,un ,
: des
t5-5 sqq. I seruiJlutn contt'a, pawpertas cti'u'it'iaeque, ll li'bertas, bellum, con-
praed,a < Ia moitié du butin ,r
oa dimidium Ae ,,,rrlia"..-. tl ... ll haec soli'ti sun'tus..' euemta uoc&le ( la servitude, au con-
-- bien qrr'éuités en général par la langue lra,ire, 1a pau"'ieté, les richesses, 1a liberté..' Ilous avons coutume d'appe-
littéraire apparaissent cepenclant ije bonne heure. l, r cela dËs accidents > ; Pétr. 37 , g : farni,l'ict' uet'o babae babae ! mon
- -
tit(heycwles puto tlecwnatn partem esse qu&e tlotni.num suutn nowerit
(-quant
,r ses gens, oh tà 1à !-- je crois par Hercule qu'il n'y en a pas le
-
VOCATIF T3
12 CAS ET PRÉPOSITIONS
,,rrn lcs cités de leur région r; car Ie nominatif (q,uisque)'
malgré fen-
<lixième tlui
conna,isse son maître ,. Cf. Cbrist. Ifohrmann, Gi. XXI gramrnaticalement au verbe (discesserwnt); cl' Llv'
(rq3:), ?o sqq. r:l:tvc, sc rapporte
Ces tournures préparaienf Ie nominalif absolu, c'est-à-dire un nomi- .\1t, 49, 3; 41, Io, 13.
natif errrplové comme l'ablatif de même nom avec la valeur d,une
proposition autonome. Cet emploi est annoncé en vieux latin : Caip.
Pis. z7 (Peter I, p. 3r2) '. hi, contetnnemtes eum, assurgere ei memo Le vocatif
uolwit < dans leur mépris, aucun ne voulut se lever au-devant de lui r.
Mais le nominatif absolu ne prend une certaine extension qu'à basse l'l, Lc vocatif *uocûtiuus ca.sus, "rt x\'tçtx:ri (n?"oolo?u"'''i) ncoiot<
époque: Peregr. Aeth. 16,7: benedi,cems nos epi,scopus, profeot'i swmus r':,1 lr: <:iIS de la personne interpellée'
c l'évêque nous clonnant sa bénécliction, nous partîmes >; également C.
E. zro3,8 (vre siècle) ; Grég. T., H. F. z, zr; lrr. rrrôrne qu'un appel échappe au contexte de la phrase' de même
eLc.
l, 1,,rr:rli[ se trouvait en d'ehoii d'e la flexion' Sa forme était celle du
rt,, rrrf ' rtr (gr. xoJpe, Iat. d.owine) comme t'impératif' ou de
la racine
S 16. B, IJn nom propre, eité pour lui-même, est parfois laissé au
nominatif, alors que la construction g::ammaticale stricte exigerait ,u (l.tir(': ràâuit (gr. nûreo)- Isolé d'ans la d'éclinaison' ii devait dispa-
par le nominatif . En latin, seuls les thèmes en -o- l-e-
un autre cas : Cl. Quadrig. r2 (Peter I, p. zrz) : cognolnalo kabuit r r rl r r', r'olr1placé
Coruinws < il avait porlr surnom Corvinus D (: Coruinwnx) ; Prop. r, ,lr 1,r'rr'o.irimé ont au singulier un vocatif distinct' Et encore faut-il
rB, 3r : resonent tnihi Cynthid silwae < que les {orêts résonnent (du nom , ',,,:1,1,:r parmi eux les noms du type el'ger, où, à part quelques
de) Cynthie >; Ov., M. t, t68-g i est uia...; ll Lactea nolnen habet ((11, ,,,',,'1,1,,sàe la forme puere (P1., Lucil'), le vocatif est devenu sem-
;
est une voie, elle a le nom de lactée ù (: lacteam) ; cf. ibid,. l 5, 96 t l,l,,l,lri ;Lunominatif'Deplus, d.eotsetpopw/usn'avaientpasdevocatif
Ytslg., Marc a, fi> : im.posuit Simoni nonlen Petrws < à Simon il donna le ,, lrri rlr: meus étail rui (voit Ernout, Morph', $ r5z)'
nom cle Pierre > (: Petru,m). De même, pour un qualificatif dans
'1 lB. l-es formes d'ee et mee étaient phonétiquement impossibles' Dee
Peregr. Aetlt. t, z : hdnc natte(m) qwam dixi ingcns (Lôfstcdt, Iiomm., 0ie' qui était lui-même
gr'
,,1,i,.,,r,.îL clans le lati'n chrétien d'aprèi le
p. 5o). I-e mot intéressé est en quelquc sorte mis entre < guillemets >. ,r,,, r ri'rLtior tardive faite <1'après-l'hébreu' A côté de 'mô' le nomi-
rr.rtrl rrrr?rs en fonction de vocaiif n'est pas inconnu de la vieille
Dans cet emploi, le nominatil était la construction ancienne ; mais il langue'
,,'' ,'nrl)loi entraînant également au nominatif le substantif auquel il se
fut habituellement remplacé par l'accusatif ou ie datif d'attraction
P1., As. 66"4 : d,a, meus ocellus,. 'nea ïosa' m'i aninte"';
de
qui paraissaient plus réguliers. ,
'1,1,,,r'l:;iit
:
,,,,',',',, , ocu]ws tneus g1., Mo- 3:at), meus pull'us passer (PL" C.a'-r3B)'
Dans la langue vuigaire, l'apposition, par suite du faible ]ien <le dépen- | ,,nrln( populus, )'crjç en gt"" tt'u'"t"iI pas de'vocatif ; l'ancienneté du fait
clancc où elle se trouvait, restait assez souvent au nominatif par man- ,.r ,,,,,tir-rnéeparlaformiilequerapp;rteTite-Liveir'24'7:audi'i'nquit'
qnoment z\ l'accord en cas : C. L L. VI, roo5z '. r,tici.t Scorpus equi.s hi,s : t,t r, aud'i. pater
I l,tt( pàpuU ÀiUani, audi ttt', popul'us Albantts' Yoit
P&tr(l,te
Pegasws, Elates, Andraemo, Cotymtts r Scorpus a été vainclucur avec les I irl,,lt"rlt., Synt. 12, P" 92 sqq.
possé-
chcv;rux suivants: Pégase, Élates, etc. >; Tab. Defix. z7o, tt-rz (Auclol- i ',,'r1,loi abusif àu nominatif pour des noms de ze déclinaisonpoésie
lent) :...
cutitmaetcoyut/atuySexti,li.,Dionysiae/itius... <que brfilentl,âme 'l
,r l u rt vocatif n'est pas d'ailieuÀ sans exemples, notamment C.oras',en
lati's
:
it,l
14 cAS E'f PRÉPOSITIONS
ril