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Mer salv atrice de ce b aiser boudé sur ces lèvres Mais ja m ais je

ne p o u rrai p ren d re ces lèvres II m ’a p p a rtie n d ra it de m e te n ir


bien tra n q u ille de faire le m o rt e t de m e n o u rrir d ’une toile que
l’araignée diffuserait sur ces lèvres q u ’elle coifferait Mais c’est
devenu m é c h a n t C’est la p ieu v re qu i referm e les p o rtes sur
nous av en ir derrière nous av en ir Le jeu est im m ense a u to m a ­
tisé o u v ertu res ferm etu res ô lie u d it to u s les m a u x so n t venus
l’u n contre l’a u tre je deviens dans les lim ites d u p ré se n t ce qui
m ’est donné au p ré se n t je cherche une vie d an s le m o u v em en t
de cette n a tu re Je suis tels m es frères et m es frères se m e u re n t
F ra p p e Le gong frap p e l’hom m e q u ’a jo u te la litté ra tu re

1963

il

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