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Programme d’enseignement
2eme ANNEE
SOMMAIRE COURS N° 1
d’aménagement du territoire.
DEFINITIONS :
I- aménagement
II- Aménagement du territoire
III- prospection des territoires
IV- planification
V- URBANISME
VI- Planification urbaine
VII- urbanisation
VIII- périurbanisation
IX- équipements
X- infrastructures
XI- tissu urbain
XII- zone
XIII- Servitudes
XIV- définitions liées à la ville
o INTRODUCTION
o DEFINITION
COURS N°1
DEFINITIONS :
I- Aménagement
En milieu rural autant qu’en milieu urbain, le travail de prospection doit porter sur
l’anticipation de l’évolution des tendances. Il s’agira d’appréhender les corrélations de
chacune des problématiques de l’aménagement des territoires et de comprendre le
fonctionnement des ensembles urbains et/ou ruraux. Ce travail permet d’appréhender les
systèmes et leurs évolutions afin d’en dégager des scénarios de développement.
« L’aménagement du territoire est l’instrument d’une démocratie moderne [...]. Il lui offre le
champ d’action et la possibilité de son épanouissement. C’est l’œuvre de la nation, une
œuvre permanente qui déborde les soucis immédiats. C’est la croisade de tous les Français
pour la conquête et la construction de leur avenir ».
Iv –planification
On peut également optimiser des éléments et des ressources sans utiliser la notion de
"temps" ou de "durée.
UN EXEMPLE DE PLANIFICATION
V- Urbanisme
Définition 2 :
L’urbanisme est « l’ensemble des techniques matérielles et esthétiques
concernant l’aménagement des villes. »
Définition 3
« Urbaniser = transformer un espace rural en un espace à caractère
urbain par la création :
de routes,
d’équipements,
de logements,
d’activités commerciales. »
CONCLUSION :
Nous dirons, en conclusion, que le terme « URBANISME » est une création récente
désignant une pratique déterminée par les exigences de la révolution industrielle et du
monde moderne notamment les problèmes quantitatifs et qualitatifs que pose l’espace urbain
moderne.
C’est donc :
une discipline scientifique autonome depuis le milieu du 19° siècle
comme l’architecture, un art de synthèse qui s’appuie sur d’autres champs
disciplinaires et qui laisse une part à l’intuition, à la créativité , à des choix
idéologiques et culturels , à des conceptions diversifiées du monde et donc des
sociétés et de leurs établissements .
VII- URBANISATION
L’urbanisation est la progression des villes sur la campagne. C’est aussi la part
de la population totale vivant en milieu urbain.
C’est un terme renvoyant aux phénomènes et au processus de développement
urbain, indépendamment de l’action dont ils peuvent faire l’objet.
L’urbanisation a existé de tout temps et a pris des formes diverses ; elle doit être
nettement distinguée de l’urbanisme qui est la discipline.
En Afrique :
le Burkina Faso moins de 15% de la population vit en ville.
EXEMPLES D’URBANISATION
NB : ces chiffres sont sujets à controverse, les définitions de la ville, en fonction d’un
nombre minimal d’habitants étant très différentes d’un pays à un autre.
MODULE : AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 10
ENSEIGNANTE : Mme GUERS KARIMA
ANNEE UNIVERSITAIRE: 2016 /2017
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS
DEPARTEMENT DES INFRASTRUCTURES DE BASE
VIII- PERIURBANISATION
IX- EQUIPEMENTS
Les équipements sont des ensembles de structures servant aux activités urbaines
hors logement.
L’équipement d’une ville se compose :
des commerces et services,
des équipements collectifs d’intérêt général,
des lieux de production et de stockage,
et des espaces verts et de loisirs.
X- INFRASTRUCTURES
Les interrelations entre ces éléments caractérisent le tissu urbain, lequel connaît des
mutations, à des degrés divers, à travers l’histoire.
XII - ZONE
D’autres termes existent pour désigner des réalités proches mais différentes de la
zone :
le quartier, qui renvoie à une image historique de la ville et accorde une
place à la notion d’identité
le secteur, qui désigne une portion de la ville dans le jargon règlementaire
l’entité, qui est une notion neutre, comparée aux trois autres (zone, quartier
et secteur).
XIII- SERVITUDES
Il existe :
des servitudes définies par le règlement d’urbanisme (limitation des droits
de construire dans certains secteurs)
et des servitudes légales nécessaires au bon fonctionnement
d’infrastructures d’intérêt général ou de zones au caractère particulier et
définies par des législations et des règlementations sectorielles (énergie,
transport, défense, protection des richesses naturelles et culturelles…).
UN EXEMPLE DE « FONCIER »
INTRODUCTION
La ville est ce qui se distingue de la campagne ; elle se définit donc par ses fonctions
spécifiques. Cette première définition est une définition fonctionnelle.
Ainsi, avant d’être ville, elle est campagne ; elle en porte d’ailleurs les traces dans :
son tracé et ses lignes particulières,
l’origine de ses habitants.
Actuellement, dans bon nombre de pays dans le monde, on assiste à une grande
urbanisation des campagnes au point où il n’existe plus de limites nettement identifiables
entre un domaine urbain et un domaine rural.
A l’inverse, beaucoup de pays Africains ont une faible urbanisation telle que
l’Ouganda où l’on enregistre un taux d’urbanisation égal à 4,85% en 2012 ; Les villes ne
regroupent que 10% de la population.
SOMMAIRE COURS N° 2
Introduction
1. Objectifs
Les Objectifs économiques
Les Objectifs sociaux
Les Objectifs politiques
Les Objectifs environnementaux et écologiques
COURS N°2
Introduction
Notre pays, plus que d’autres peut-être, a besoin d’organiser son territoire pour
assurer sa cohésion et sa compétitivité.
Pour les comprendre, un rappel succinct des objectifs, des logiques de construction
et des tendances d’évolution du concept d’ « Aménagement du Territoire » s’impose.
Ils permettent :
Ils consistent à :
Ainsi, comprendre les politiques d’aménagement mises en place dans tel ou tel
pays revient à tenter d’en dégager :
Dans ce but, deux typologies ont été réalisées pour permettre l’identification des
politiques d’aménagement et de développement des territoires :
Une typologie selon les cinq tendances qui caractérisent l’évolution des
dispositifs nationaux.
Elle procède par détermination de zones regroupant des aires souffrant de handicaps
divers ou disposant d’une vocation et devant à ce titre bénéficier :
La logique zonale redistributive au profit des zones handicapées est plutôt une
caractéristique de l’Etat providence du Nord.
Pour les pays du Sud, la logique zonale intervient plutôt pour déterminer des modes
de mise en valeur spécifiques.
Dans les deux cas, cette logique d’intervention très liée à une conception quasi
exclusivement étatique de l’aménagement du territoire est en déclin (elle tend à disparaître).
IV-1- Principe 1
l'utilisation de l'espace,
la répartition des investissements et des hommes sur le territoire.
IV-2- Principe 2
IV-3- Principe 3
Le point de départ s'articule sur le diagnostic que l'on peut établir à propos du
fonctionnement de l'administration territoriale et des tendances qui affectent sensiblement
son devenir.
Ces tendances sont d'ordre national, régional et international (notamment européen).
Le facteur spatial doit être intégré selon ces trois directions. Il ouvre la voie à la recherche de
nouvelles formes et de nouveaux mécanismes de gestion des territoires.
En se basant sur les hypothèses choisies selon une logique cohérente et coïncidant avec
des évolutions importantes, il est possible de définir des scénarios différents qui permettent
d'esquisser les futurs institutionnels possibles.
Dans ce cas sont mises en œuvre des mesures incitatives, des actions
indirectes pour orienter les investissements, l'implantation des entreprises privées
vers les régions défavorisées. Bref il crée un environnement favorable pour attirer les
investisseurs. La décentralisation et la déconcentration administrative et technique
peuvent aussi utilisées.
Les mesures prises visent à réorienter les investissements vers des zones attardées.
CONCLUSION
En conclusion, nous dirons que les deux objectifs majeurs, et parfois contradictoires,
des politiques d'aménagement du territoire consistent en :
SOMMAIRE COURS N° 3
INTRODUCTION
COURS N° 3
INTRODUCTION
Agissant sur une échelle plus vaste que la politique de la ville, l'aménagement
du territoire porte sur la disposition spatiale des hommes et des activités.
Il conjugue donc développement économique, habitat,
transports et communications.
L'aménagement du territoire demeure attaché à des processus dans lesquels
l'État joue un rôle moteur.
Toutefois, cette politique se fonde sur des lois, des règlements et un budget
décidés au niveau national, et mis en œuvre territorialement et localement.
Pour sa mise en œuvre, des instruments sont nécessaires tant à l’échelle
territoriale qu’a l’échelle locale
DEFINITION
Initié par l’état central et élaboré à long terme (échéance de 20 ans et plus), le
SNAT est un instrument devant exprimer la vision prospective de l’occupation du
territoire national en liaison avec la stratégie du développement économique, social, et
culturel.
Il doit, ainsi, traduire les options et choix arrêtés en matière d’aménagement et
d’organisation de l’espace national et constituer le cadre de référence pour la répartition et la
localisation des actions de développement et de la population en visant une distribution
équitable à travers le territoire national.
Le SNAT a rendu ainsi, lisible les faiblesses et forces du territoire ; il a identifié les
opportunités et les menaces, ainsi que les enjeux qui encadrent les dynamiques territoriales
en mouvement.
SA STRATEGIE
La nouvelle stratégie à l’horizon 2025 repose sur cinq (05) dynamiques essentielles :
SA MISE EN OEUVRE
C’est la phase de mise en œuvre immédiate du SNAT 2025 à travers dix neuf (19)
Schémas Directeurs des Grandes Infrastructures et Services Collectifs d’Intérêt
National qui a déjà commencé.
SON ARCHITECTURE :
17 rapports thématiques,
du document SNAT proprement dit (questions clés et prescriptions
territoriales),
et d’un document graphique en plusieurs échelles.
Conclusion
Le SNAT est un acte par lequel l’Etat affiche son grand projet territorial.
Le SNAT 2025 constitue une fenêtre d’opportunités pour s’inscrire dans la modernité.
Ses Objectifs :
Son découpage :
A coté des (19) Schémas Directeurs Sectoriels en voie de finalisation par les
départements ministériels concernés, la concrétisation du SNAT sera relayée par la mise en
œuvre, au niveau spatial :
Son Contenu
Dans ce cadre, des plans d’aménagement côtiers (PAC) sont établis pour toutes les
communes littorales.
Initié par la wilaya dans le respect des dispositions du SNAT et du SRAT, il a pour
objectif de définir les orientations de développement de la wilaya.
Contenu et objectifs :
Le PAW établit:
Les atouts, vocations et problématiques spécifiques du territoire de
wilaya.
Les dispositions pour la préservation, l’utilisation rationnelle et la
valorisation des ressources locales (eau, sol, savoir-faires, …).
La programmation et l’organisation des réseaux d’énergie, eau,
communication et transport pour un service de qualité.
les seuils d’urbanisation des agglomérations urbaines et rurales.
Les PAW, au nombre de 48, précisent et valorisent, en conformité avec le Schéma Régional
d'Aménagement du Territoire concerné, les prescriptions spécifiques à chaque territoire de
wilaya.
Pour compléter cette logique entre les différentes échelles de planification, d’autres
instruments ont vu le jour complétant le SNAT, les SRAT et les PAW ont vu le jour à
travers l’établissement de la loi 90-29 du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et
l’urbanisme dont le souci majeur était d’arriver à une meilleure appropriation des sols et une
plus grande maîtrise de la gestion urbaine.
DEFINITION
SES OBJECTIFS
Il vise :
à mettre en œuvre :
le schéma national d'aménagement du territoire,
et les schémas directeurs des grandes infrastructures et
des services collectifs d'intérêt national dans l'espace
métropolitain,
à apporter des solutions durables aux problèmes les plus
curieux dont souffrent les grandes agglomérations,
et à encadrer les plans directeurs d'aménagement urbain
des communes qui composent le territoire métropolitain.
Les SDAAM sont pris en charge par des bureaux composés de spécialistes des
questions métropolitaines, d'urbanistes, de géographes, d’ingénieurs,…
OBJECTIFS
Initié par l’autorité locale (APC), le PDAU est obligatoire pour toutes les communes
désirant avoir une politique urbaine ambitieuse et se doit de respecter les dispositions du
SNAT, du SRAT et du PAW en matière de programmes d’équipements et d’infrastructures.
Le PDAU, instrument de planification à long terme dans la mesure où il prévoit des
urbanisations futures à l’horizon 15-20 ans, est établi à l’échelle de :
La ville,
L’agglomération,
La commune,
Ou d’un groupement de communes ayant de fortes solidarités socio-
économiques, morphologiques ou infrastructurelles ; le PDAU est, alors, dit
intercommunal.
CONTENU :
Sur le plan juridique, le PDAU est opposable au tiers ; cela signifie qu’aucun usage
du sol ou construction ne peuvent être effectués en contradiction avec les dispositions du
PDAU contenues dans la loi 90-29 du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et
l’urbanisme
DEFINITION :
SES OBJECTIFS :
Définir :
o la quantité minimale ou maximale de construction autorisée exprimée en m2
de plancher hors œuvre ou en m3 de volume bâti,
o les types de construction autorisés et leurs usages,
Délimiter :
o l’espace public,
o les espaces verts,
o les emplacements réservés aux ouvrages publics et installations d’intérêt
général,
o les traces et les caractéristiques des voies de circulation,
De préciser les quartiers, les rues, les monuments et sites à protéger, à rénover,
et/ou à restaurer,
Localiser les terres agricoles : à préserver et/ou à protéger.
SON CONTENU :
un règlement,
un dossier ou documents graphiques.
SOMMAIRE COURS N° 4
I- RAPPEL DE DEFINITIONS
II- LES MODES D’INTERVENTION
1. LA REORGANISATION URBAINE
2. LA RESTAURATION URBAINE
3. LA RENOVATION URBAINE
4. LA RESTRUCTURATION URBAINE
5. LA REHABILITATION URBAINE
6. La requalification urbaine
7. LA DENSIFICATION URBAINE
8. L’EXTENSION URBAINE
COURS N°4
I- RAPPEL DE DEFINITIONS
Définition 2 : urbanisme
À cette époque, chaque espace était envisagé pour un usage spécifique (quartier
résidentiel, quartier d’affaires ou zone industrielle par exemple).
« La loi impose aujourd’hui la mixité urbaine », dit-il.
I- LA REORGANISATION URBAINE
« C’est une intervention sur les voiries et réseaux divers mais peut
consister, également, à implanter de nouveaux équipements.
NB : les destructions sont limitées aux bâtiments vétustes ou à ceux situés sur le
passage obligé des réseaux.
.
V- LA REHABILITATION URBAINE
Aménagement du territoire et
planification spatiale des
infrastructures aeroportuaires,
portuaires, ferroviaires et routieres
Rappel de définitions
Les infrastructures
COURS N°5
Aménagement du territoire et
planification spatiale des
infrastructures aeroportuaires,
portuaires, ferroviaires et routieres
I-Rappel de définitions
D3 - La planification urbaine
D4 - Les infrastructures
"L'infrastructure est
un ensemble d'éléments structuraux
interconnectés qui fournissent le cadre pour supporter la totalité de la structure."
Ii – les infrastructures
ii- 1- Les Infrastructures de transport
Définition
Les infrastructures de transport sont "l'ensemble des installations
fixes qu'il est nécessaire d'aménager pour permettre la circulation des véhicules et plus
généralement le fonctionnement des systèmes de transport".
Les infrastructures sont généralement spécifiques d'un mode de transport, et sont
conçues pour permettre la circulation de certains types de véhicules, plus ou moins
diversifiés. Selon les modes de transport, la liaison entre véhicules et infrastructure est plus
ou moins étroite.
A la limite, l'infrastructure constitue la totalité du système de transport ; c'est le cas
par exemple des canalisations destinées au transport de liquides de gaz ou de produits
pulvérulents, telles que les aqueducs et oléoducs.
Les infrastructures sont généralement organisées en réseaux comportant des
nœuds et des liens.
Les infrastructures de transport sont un élément primordial :
pour garantir la liberté de déplacement des personnes et des biens,
et pour assurer le fonctionnement et le développement de l'économie.
DEFINITION
Un aéroport est généralement muni d’un aérodrome et d’au moins un
terminal.
L’Aérodrome : c’est le site physique de l’aéroport et comprend les
pistes et les stationnements.
Le terminal : il est composé d’infrastructures de traitement de fret et
d’accueil de passagers ainsi que d’infrastructures d’abordage.
II-2-1-FONCTIONNEMENT
La configuration d’un aéroport doit favoriser une fluidité des mouvements issus des
terminaux vers l’aérodrome (et inversement).
Dans le cas de Hong Kong (Chek Lap Kok), ceci a impliqué la construction d'une île
entière tandis que pour Tokyo (Narita), les terminaux sont situés loin de la ville centrale.
Dans d'autres cas, comme Dun Huang, Chine, des contraintes géographiques spécifiques
ont du être respectées.
Critère de programmation
Critère foncier
Critère d'orientation
Critère d'accessibilité
Critère environnemental
Critère de programmation
Critère foncier
Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle(France)
De plus des aires de stationnement, ou parkings (parfois encore appelés tarmacs) sont à
prévoir en tant que parties de l'aéroport où les avions séjournent, que ce soit pour le
transbordement des passagers et du fret ou pour l'entretien;
Les pistes doivent être d’une longueur suffisante pour permettre l’accès aux avions
commerciaux; exemple : un 747 nécessite environ 3 300 mètres de longueur de piste.
D’autres caractéristiques telles la pente (moins de 1%), l’altitude (influence la longueur des
pistes par la densité de l’air) ainsi que les conditions météorologiques (température,
précipitation, visibilité, etc.) ont également une part d’influence sur le site.
Enfin, il est à noter au passage qu’une piste affectée au trafic commercial peut supporter 32
mouvements (atterrissages et décollages) par heure.
Pistes de l'
Aéroport Kingsford Smith de Sydney
Critère d'accessibilité
Critère d'orientation
Critère environnemental
10. Nécessité d'éloignement des aéroports des lieux d'habitation car Ils
génèrent des polluants parfois fortement concentrés (gaz des tuyères au décollage,
carburants évaporés, produits anti-gel, etc.) et certaines nuisances (notamment en termes
de bruit, tout particulièrement lorsque les vols de nuit sont nombreux).
Les avions sont ainsi d'importants émetteurs de gaz à effet de serre et contribuent à
modifier l'albédo par leurs trainées de condensation. L'importance et l'étendue des impacts
de ces phénomènes sont sérieusement discutées, riverains et autorités aéroportuaires
n'étant pas toujours d'accord.
Les aéroports sont le lieu de convergence et de décollage d'un grand nombre
d'avions, mais ils sont aussi desservis par des voies ferrées et des réseaux routiers et
autoroutiers générant des pollutions et contribuant à la fragmentation écologique des
paysages;
11. Nécessite d'éloignement de la zone de chalandise (zone
géographique d'influence, d'où provient la majorité de la clientèle) pour éviter tout conflit lié
aux nuisances générées par les avions;
12. Choix d'un emplacement éloigné des sites de décharges (envol des
oiseaux); en effet, outre les mesures mises en place pour limiter le risque de collision avec
un autre véhicule roulant ou une personne, des mesures particulières peuvent être mises en
œuvre sur les aéroports et à leur voisinage afin de limiter les risques de collision avec un
obstacle (interdiction ou balisage d'obstacle) ou avec un animal — oiseau ou mammifère —
par la mise en place d'un service chargé d'assurer la prévention du péril animalier. Des
dispositifs d'effarouchement antiaviaire (notamment des enregistrements de cris de détresse
à fréquence variable aléatoire afin que les oiseaux ne s'y accoutument pas).
DEFINITION
Pour être efficace, le site doit être doté d’infrastructures telles appontements et jetées,
grues, entrepôts, etc., ce qui se traduit par d’importantes accumulations de capitaux.
Par ailleurs, une majorité de ports - surtout les plus anciens - doivent leur émergence
à leur site. Plusieurs facteurs définissent le site portuaire ;
II-3-1-L' ACCESSIBILITE
De son côté, Singapour jouit d’un site à l’embouchure du Détroit de Malacca et est ainsi un
point de mire régional en transport.
Port de Singapour
Il existe entre 6 000 et 7 000 ports dans le monde, mais seulement moins
d’une centaine sont d’une portée mondiale. De surcroît, il existe plusieurs types de ports
spécialisés en cargo, dont il est possible de répartir sous deux catégories:
les ports monofonctionnels,
et les ports multifonctionnels.
Port de rotterdam(pays-bas)
contraintes. Le projet doit intégrer également l’élaboration d’un plan de masse initial,
comprenant les aménagements environnementaux nécessaires au bon fonctionnement
du port avec des mesures de suppression ou de réduction d'impact, ainsi que
d'accompagnement environnemental ;
a. Port et site:
Accès facile,
Abri contre houles et vents
Profondeur et espace en eau,….
Conditions plus ou moins étroitement liées à la géographie physique locale.
b. Port et situation:
La situation d'un port peut être tout d'abord envisagée en fonction de l'espace
maritime et de ses grands courants de trafic.
Les ports qui apparaissent alors les mieux placés sont ceux situés:
Introduction
Ils sont, en effet, des points de passage obligatoires ayant investi en leur position
géographique, position généralement intermédiaire entre les nombreux flux commerciaux.
Ainsi, les terminaux ont leurs fondements géographiques en leur centralité ou leur
mitoyenneté.
Pour leur part, les ports maritimes jouxtant mers et océans sont confrontés à un
étalement latéral de leurs infrastructures. Dû à leur âge généralement avancé ainsi
qu’au fait qu’ils furent à l’origine d’une croissance urbaine, ils se retrouvent souvent
dans de grandes agglomérations urbaines. Ceci contribue à la création de points de
congestion où le réseau de transport souffre d’une capacité d’amélioration affaiblie.
Définition
Un réseau ferroviaire est un ensemble :
de lignes de chemin de fer,
de gares,
et d'installations techniques diverses (atelier, dépôts,
triages, embranchements particuliers, chantiers
intermodaux...)
Voie ferrée électrifiée par des caténaires. Les rails sont fixés sur
des traverses de béton (elles étaient autrefois en chêne), elles-mêmes
posées sur un ballast drainant, périodiquement désherbé.
II-5-1- Caractéristiques