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Croire qu’être bon à l’oral suffit

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les tchatcheurs (ou tchatcheuses) qui ont
forcément le plus de chances de réussir à l’oral. Le fait de se montrer trop sûr de soi peut être
interprété comme de l’arrogance. Et le jury n’aime rien de moins que les candidats qui parlent pour
ne rien dire, ou emploient des expressions toutes faites. Voilà pourquoi même si vous avez des
facilités à l’oral, vous n’êtes pas dispensé de vous entraîner.

Vouloir tout maîtriser

Un oral se prépare mais cela ne veut pas dire que la spontanéité n’a pas sa place, bien au contraire !
Faites en sorte d’avoir suffisamment d’éléments et d’arguments en tête pour les exprimer au
moment opportun, mais ne faites pas comme si vous récitiez une leçon.

N’oubliez pas non plus qu’un entretien n’est pas un interrogatoire ! C’est avant tout une discussion.
Vous pouvez donc échanger, poser des questions, vous intéresser aux différents membres du jury :
tout le monde aime parler de soi et le jury ne fait pas exception. Vous pourrez alors rebondir sur
certains éléments et rendre l’échange plus vivant et naturel.

Se risquer à mentir

S’il y a bien un conseil à retenir c’est de ne surtout pas s’inventer une vie, des passions, des
connaissances ou des expériences, dans le but de séduire le jury. Si vous êtes découvert – et il y a de
fortes chances que cela arrive – vous risquez de perdre toute crédibilité. Et là, vous pouvez tirer un
trait sur l’école.

Le jury ne cherche pas des étudiants qui ont déjà tout vu, tout fait : ils savent que vous n’avez que 20
ans ! Mais plutôt des personnes curieuses et qui ont des projets. De plus, vous n’avez pas la science
infuse, vous pouvez ignorer la réponse à une question. Plutôt que de répondre n’importe quoi, le jury
appréciera votre franchise en disant que vous ne savez pas.

Se laisser déstabiliser par le jury

Qu’ils vous regardent à peine, qu’ils cherchent à vous pousser dans vos retranchements ou qu’ils
aient l’air blasés : surtout ne vous laissez pas impressionner par l’attitude du jury. N’oubliez pas qu’ils
jouent un rôle, il est donc inutile donc de chercher à interpréter un regard, une parole, un geste. Par
exemple si le jury vous parait de plus en plus insistant, c’est peut-être le signe que vous attisez leur
curiosité ! A la fin d’un entretien, il est impossible de deviner votre note. Le mieux est alors de ne
plus y penser et de se préparer déjà au suivant.

Négliger la communication non verbale

Entre le stress et l’envie de faire bonne impression, la plupart des candidats affichent une mine
d’enterrement. Vous êtes content d’être arrivé jusque-là ? Alors affichez-le : souriez en entrant dans
la salle et en saluant le jury.

Ensuite veillez à votre posture et prenez garde aux petits tocs, comme le fait de se toucher les
cheveux (attachez-les !) ou de se triturer les mains (servez-vous en pour structurer votre discours).

Le regard est un vecteur indispensable pour appuyer votre discours. Veillez à regarder l’ensemble du
jury tout au long de l’entretien. Si vous ne voulez pas les regarder dans les yeux pour ne pas être
déstabilisé, visez légèrement au-dessus de leur tête. Enfin, ne craignez pas les silences en cherchant à
tout prix à les combler !

Ne pas saisir les perches

« Souhaitez-vous poser une dernière une question ? ». Le jury termine souvent son entretien en vous
offrant une dernière occasion de prendre la parole pour les convaincre. Ne laissez pas passer cette
occasion en répondant par la négative, d’autant que c’est la dernière impression que vous laissez de
vous. Toute question n’est pas bonne à poser non plus : par exemple tout ce qui a trait à votre note
ou aux détails administratifs. Le mieux est peut-être simplement d’en profiter pour remercier le jury,
de réaffirmer votre motivation, et pourquoi pas de dire en quoi l’entretien vous a confirmé dans
votre choix.

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