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PHYSIQUE

NUCLEAIRE ET
RADIOACTIVITE
Pr. H.U. AYACHI Ep. HATIT N.
Service de médecine nucléaire; EPS Sahloul
Département de biophysique; FPM.

1
RAPPEL RADIOACTIVITE

Dans la nature : Noyaux stables +++

Noyaux instables: excès de protons


excès de neutrons
excès des deux

Noyaux instables

Noyaux stables: expulsion de l’énergie


sous forme de rayonnements
C’est le phénomène de radioactivité

noyaux instables = radionucléides = radio-isotopes = isotopes radioactifs


2
RAPPEL RADIOACTIVITE

 Cette transformation irréversible d’un atome radioactif en un


autre atome est appelée désintégration.
 La radioactivité ne concerne que le noyau et non les électrons.

 La radioactivité est un phénomène spontané, aléatoire qui ne


peut être influencé ni par la chaleur , ni la pression, ni le pH.

 La radioactivité peut être d’origine naturelle ou artificielle.


3
 Un noyau radioactif subit un seul processus radioactif à la fois.
Le noyau fils peut être radioactif ou non.
Une désintégration radioactive émet une seule radiation
Élément radioactif père

Radiation émise
Élément radioactif Fils
Elément fils stable
 Radiation émise
Élément radioactif Fils
Elément fils stable

Elément fils stable

Filiation radioactive 4
PHARMACIEN ET RADIOACTIVITE ???

Médicament radiopharmaceutique

5
MRP: présentations

6
PARCOURS DANS LA MATIERE

7
Rayonnement:
applications et
radioprotection

8
MRP: administration

9
Spécialité médicale qui utilise le MRP???

Radioactivité: instabilité nucléaire

Physique nucléaire

MEDECINE NUCLEAIRE

Imagerie: scintigraphie Traitement:


radiothérapie interne

10
Spécialité pharmaceutique ??

La radiopharmacie

Radiopharmacien

11
Rôle du pharmacien dans un service de médecine nucléaire

 RADIOPHARMACIEN

 EXERCER LA RADIOPHARMACIE

 LA RADIOPHARMACIE : activité de pharmacie hospitalière


relative aux MRP

 Approvisionnement
 Gestion
 Préparation
 Contrôle
 Dispensation
 Pharmacovigilance …

12
PLAN

I. INTRODUCTION

II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION

13
PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE
MASSE
II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
14
HISTORIQUE

Henri BECQUEREL
Prix Nobel de physique
1896 - découverte
de la radioactivité (Uranium)

Pierre CURIE
Prix Nobel de physique Marie CURIE
1898 - découverte Prix Nobel de physique
de la radioactivité (Polonium Prix Nobel de chimie
210 et Radium 226)

Dès 1901, on utilise le radium pour


soigner de nombreuses affections
notamment les lésions cutanées

15
HISTORIQUE

Frédéric JOLIOT Irène JOLIOT CURIE


Prix Nobel de chimie Prix Nobel de chimie
1934 - découverte 1934- découverte
de la radioactivité de la radioactivité
artificielle artificielle

Premières utilisations médicales:


utilisation de l’iode 131 dans l’étude du fonctionnement de la
thyroïde
 1940: utilisation de l’iode 131 pour traiter certaines
hyperthyroïdies

Médecine nucléaire
16
 On connait actuellement, une de
nucléides radioactifs et environ
nucléides radioactifs

1934 - découverte de la radioactivité artificielle



Isotopes radioactif
d’éléments constituant notre organisme

Exemples de nucléides artificiels


Iode (131I) Technétium (99mTc)
Métabolisme thyroïdien Le plus utilisés

17
Exemples de RDN à usage médical Emetteurs α
238U 226Ra
225Ac 213Bi
211At

Emetteurs β-
99Mo Emetteurs
131 I 32P β+
18F
186/188Rh
11 C 13N 15O
153Sm- 89 Sr
68Ga
90Y
7 x 1010 Bq 64Cu
177Lu 67Cu
67Zr

Emetteurs γ
99mTc
111 In
67Ga
123I 18
Emission d’une radiation ionisante par un noyau
instable

 Médicales: fins diagnostiques et thérapeutiques


 Biologiques: dosages à l’aide de marqueurs radioactifs

 Energétiques: centrales nucléaires à fission


 Militaires: bombes nucléaires à fusion ou à fission

19
PRODUCTION DES RADIOISOTOPES
Production au cours de réactions nucléaires produites soit:
 dans un réacteur nucléaire
 dans un cyclotron

Réacteur nucléaire
 Capture de neutrons
Bombardement neutronique d’une cible
99
Mo, 131I, 125I….

 Fission nucléaire
99
Mo, 131I, 137Cs...

Réacteur HFR de Petten aux


Pays-bas

Réacteur MYRPHA 20
PRODUCTION DES RADIOISOTOPES

Cyclotron
Bombardement d’une cible avec des particules chargées

 Accélérateur basse énergie (10 à 18 MeV)


18F, 11C, 13N, 15O

 Accélérateur haute énergie (à partir de 30 MeV)

67Ga, 111In, 123I, 201Tl

21
PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE
MASSE
II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
22
 La matière : assemblage d’atomes

 Un atome : noyau très dense + électrons

 Le noyau:
situé au centre de l’édifice atomique
 comporte l’essentiel de la masse
 constitué de protons + neutrons : nucléons

 Un nucléide se caractérise par A et Z A


 A : nombre de masse: c’est le nombre
total de nucléons
 Z : numéro atomique: c’est le nombre
Z
X
de protons
23
 Z : conditionne la nature chimique et le nom de l’atome.
 N : nombre de neutrons. N = A – Z
 Nombre d’électrons ???
Le nombre d’électrons nécessaires à la neutralité électrique de
l’atome est = Z
Exemples:
Hydrogène Hélium Carbone Oxygene

1 4 12 16
1 H 2 He 6 C 8 O
24
Les caractéristiques des nucléons et des électrons

Noyau Cortège électronique

Proton Neutron Electron

masse masse masse


mp = 1,672 10-27kg mn= 1,674 10-27Kg me= 9,1 10-31kg

Charge Charge Charge


Positive Neutre Négative

Qp = 1,6 10-19 C Qn = 0 C Qe =-1,6 10-19 C

25
Ordre de grandeurs :

Masses

Si la masse de l’électron est égale à


1 gramme …

… la masse du noyau peut atteindre


437 Kg 26
NOMENCLATURE

ISOTOPES: deux nucléides ayant le même Z.


Ils ont le même nom, les mêmes propriétés chimiques
N étant différents
131 123 127
I I I
53 53 53
Radioactif Radioactif Stable

On appelle isotopes, les différents nucléides appartenant


à un même élément.
Dans la nature, la composition
isotopique d’un élément est
pratiquement constante 27
NOMENCLATURE

ISOBARES: deux nucléides ayant le même A.


Z différents donc éléments chimiques différents
N différents

Ar k Ca
18 19 20

En radioactivité, les transformations qui conservent A


sont dites isobariques

28
NOMENCLATURE
ISOTONES: deux nucléides ayant le même N.
Z différents donc éléments chimiques différents
A différents
C N
6 7
ISOMERES: même Z, même A et même N.
Un noyau peut exister sous plusieurs états, dits isomères,
qui correspondent à des niveaux d’énergie différents et
quantifiés
E (keV)
99mTc
140
Tc Tc γ
43 43
99Tc
29
ISOMÈRES

Pour Z et A déterminés, un noyau


peut exister sous plusieurs états,
dits isomères:
A
 Etat fondamental: X: c’est l’état
d’énergie minimale, pas forcément
un état stable
A
 Etats excités: X*: états très
instables, durée de vie très fugace
(<10-12s)
Am
 Etats métastables: X: états instables,
10-12s <durée de vie < plusieurs heures
Ex.: 99mTc,Tp = 6h
30
DIMENSION DU NOYAU

 Le noyau peut être assimilé à


M
une sphère de rayon r L
K
 le rayon r est de l’ordre de
10-15m (fentomètre: fm)
10-15 m

 le rayon de l’atome est de l’ordre


de 10-10m (Angstrôm: A)
10-10 m

31
COHESION DU NOYAU

 Interaction gravitationnelle ? NON


 Interaction électromagnétique ? NON

Les forces classiques sont inadéquates pour


expliquer la cohésion nucléaire
 Interaction nucléaire forte: Forces nucléaires

 Propriétés:
 Courte portée  indépendantes de la charge
Attractives et très intenses  saturées
32
Interactions
Propriétés Interactions fortes
électrostatiques
Répulsives au niveau du
Type Toujours attractives
noyau

Particules
concernées
Entre nucléons Entre protons

Portée plus longue


Portée Très courte ( 10-12 m )
( 10-10 m )
Rayon Seulement entre Entre protons voisins
d’action nucléons voisins ou non
Intensité Très grande Faible
Forces Nucléaires
neutron - proton (attractives))

34
Forces attractives
neutron - proton nucléaires

Forces nucléaires
proton - proton attractives
Forces électrostatiques
répulsives
(charges +)

35
Forces attractives
neutron - proton nucléaires

Forces attractives
proton - proton nucléaires
Forces répulsives
électrostatiques
(charges +)

Forces nucléaires
neutron - neutron
attractives
36
L’arrangement des nucléons au sein du noyau résulte
d’un:
Équilibre entre

Forces attractives Forces répulsives


nucléaires électrostatiques

La radioactivité résulte d’un déséquilibre entre


ces forces
37
PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE
MASSE
II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

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IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
38
 Unité de longueur: fentomètre = fermi = 10-15m

 Unité de temps: l’échelle des temps est très étendu;


 processus nucléaires: durée aussi courte que 10-20s
 désintégrations radioactives: des milliard d’années
En pratique, on utilisé l’unité la mieux adaptée: seconde,
minute, heure, jour, année.

39
 Unité de masse: on utilise une masse de référence: uma
(u).

Unité de masse atomique


atomique: c’est le douzième de la masse de
l’atome de carbone 12

• mp  1 uma

• mn  1 uma

40
 Unité d’énergie: on utilise l’electronvolt (eV): c’est
l’énergie acquise par une charge élémentaire e soumise à
une ddp de 1 volt.

1 eV = 1,6 10-19 C x 1V = 1.6 10-19 J


 En physique nucléaire: E > > eV
 On utilise ses multiples: le keV, le MeV

1 keV = 103 eV 1MeV= 106 eV

41
A quelle énergie correspond 1 uma ?
E= mc2

 à 1 uma correspond une énergie de 931,475 MeV

 à une très faible masse de matière correspond une très


grande énergie

1u 931,475 MeV
42
Equivalence masse énergie

Particule Masse Masse Energie


(g) (uma) (MeV)
Proton 1.672 10-24 1.00727 938.256
Neutron 1.675 10-24 1.00866 939.550
Electron 9.1 10-28 0.0005 0.511

43
Masse (neutron) > Masse (proton)

n p : perte de masse donc libération d’énergie

p n : gain de masse : réaction endoenergétique

44
EXEMPLES

Tp= 12,3 ans


+

-
Excès de neutrons: n p : le tritium est un émetteur β

Tp= 20 min +

+
Défaut de neutrons: p n : le carbone 11 est un émetteur β

45
PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE MASSE

II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
46
La masse d’un noyau diffère de la somme des masses des nucléons
qui le constituent:
A
Zm  ( A  Z ) m  m X
p n Z

Il existe donc un défaut de masse: Δm

47
A ce défaut de masse, on associe une énergie: c’est l’énergie de
liaison du noyau (B)

A une masse une énergie


1u 931,475 MeV
Δm (uma) E = B (MeV) = 931.475 x Δ m (uma)

48
Application: Energie de liaison du Noyau
d’helium
MN ( ) = 4,001533 u

49
Equivalence masse énergie
E=mC2

Proton Neutron Electron

masse masse masse

mp = 1,67310-27kg mn= 1,67510-27Kg me= 9,110-31kg

E = 931 MeV E = 511 KeV


PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE
MASSE
II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
51
Diagramme N-Z Z
Diagramme de SEABORG
 Vallée de stabilité
 Pour les éléments de faible Z (légers), les noyaux stables ont N = Z
 Pour les éléments lourds, les noyaux stables ont N > Z 52
Lorsque les conditions d'équilibre précédentes ne sont pas
respectées le noyau est instable.

instable

instable

instable

Z
Diagramme N-Z
N

Zones
d’instabilité

Z 54
Le noyau instable présente
Excès de Neutrons
Zone I

Excès de Protons
Zone II
(Z relativement faible)

Ou
Excès à la fois de neutrons et de protons
(Z élevé : noyaux lourds)


Désintégration Spontanée du Noyau
Désintégration / zone

Région 3

Région 1

Région 2

56
 Un élément de la région 1 va se stabiliser en transformant
des neutrons en protons: émetteur β-

 Un élément de la région 2 va se stabiliser en transformant


des protons en neutrons : émission β+ ou capture
électronique (CE)

 Un élément de la région 3 va se stabiliser :


 en se scindant en plusieurs morceaux: fission
 en émettant des particules lourdes: particule α

57
PLAN
1- INTRODUCTION
1-1- STRUCTURE DU NOYAU
1-2- UNITÉS UTILISÉES
1-3 ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE MASSE

II. STABILITE ET INSTABILITE NUCLEAIRE

III.PROCESSUS DE DESINTEGRATION RADIOACTIVE

IV.CINETIQUE DE DESINTEGRATION
58
Transformations isobariques
Excès de Neutrons Excès de Protons
 
Désintégration béta-moins Désintégration Béta-plus et/ ou
capture électronique

Transformations par partition


Excès de protons et de neutrons

 
Fission nucléaire Désintégration Alpha

Transformations isomérique
 
transition gamma Conversion interne59
EQUATION DE TRANSFORMATION RADIOACTIVE
Une transformation radioactive émet une seule radiation

A0 Conditions à respecter:
respecter (4)
Z0 X
Conservation du nombre de masse
A0 = A1 + A2
A1 Conservation du nombre de charge
Z1 r Z0 = Z1 + Z2
+
A2
Conservation de la quantité de mouvement

Z2 Y
Conservation de l’énergie 60
CARACTERISTIQUES D’UNE RADIATION IONISANTE

Type
 

Photons ionisants Particules chargés ionisantes

photons gamma particule alpha


béta moins
béta plus

E = h Energie E = Ec
 Un neutron se transforme en un proton

 Emission d’un électron négatif (négaton): c’est la particule β -

 β - : particule chargée donc nombreuses interactions avec


la matière environnante:
 pouvoir de pénétration faible
 arrêtées par des écrans très légers 62
Désintégration Bêta moins
A

Z X

Z+1 Y  même A: transformation isobarique


+  Z différents: élément chimique différent:
b - transmutation
+
 anti-neutrino: charge nulle, masse
n au repos nulle
 difficile à détecter 63
Désintégration Bêta moins: énergie

 Condition nécessaire pour que cette transformation se


réalise:

MN (A, Z) > MN (A, Z+1) + me


+ Z me + Z me
MA (A,Z) > MA (A, Z+1)

 Energie cinétique totale de la désintégration:

E0 = [ MA (A,Z) – MA (A, Z+1)] c2


64
Spectre de l’émission Bêta moins
 Le spectre représente le nombre de particules émises
par unité de temps (dN/dt) en fonction de l’énergie
cinétique.

65
Spectre de l’émission Bêta moins
 Les électrons émis lors de la désintégration β – ont des
énergies cinétiques variables
 L’énergie totale libérée (Emax) se répartit de manière
variable entre les énergies cinétiques des particules β – et
l’anti neutrino.

 Il en résulte pour l’énergie cinétique des particules β
un spectre continu, pouvant prendre toutes les
valeurs entre 0 et Emax
 Le spectre est caractérisé par ses valeurs maximale et
moyenne
66
Stabilité du nucléide fils

 Le nucléide (A, Z) est appelée nucléide père


 Le nucléide (A, Z+1) est appelée nucléide fils

 Le nucléide fils peut être:


 un élément stable
stable; le nucléide père est donc un
émetteur β pur (ex.: 3H,14C, 32P)

 un élément excité ou métastable; La


désexcitation se fait soit par émission γ soit par
conversion interne (ex.: 131I, 28Al)
67
Désintégration Bêta moins: exemples
E

 Exemple du β – (1,7 MeV)

E0=Emax (β -) = [ MA ( ) – MA ( )] c2
= (31.98403 – 31.98220) x 931.475 = 1.7 MeV

E
 Exemple de
β – (2,8 MeV)

γ (1.782 MeV)

68
Ex: schéma de désintégration de l’iode 131

69
Transformations isobariques
Excès de Neutrons Excès de Protons
 
Désintégration béta-moins Désintégration Béta-plus
et/ou capture électronique

Transformations par partition


Excès de protons et de neutrons

 
Fission nucléaire Désintégration Alpha

Transformations isomérique

70
 
transition gamma Conversion interne 70
Les noyaux de la région 2 :
Région 3
excès de proton

Région 1

Région 2

Exemples:
18 18 
9 F 8 O   
71
A

Z X

Z-1 Y  même A: transformation isobarique


 Z différents: transmutation
+

b+ Positon
m = me
Z = +1
+1
+

n
72
QUEL EST LE DEVENIR DU POSITON

73
Devenir du positon:
En fin de trajectoire
Ec  0

Phénomène d’annihilation
avec un électron du milieu
1 = 511 keV
 Emission d’un électron positif (positon): c’est la particule β +

e+

 Devenir de β + : le positon va s’associer à un électron négatif


de la matière formant ainsi une pairee-d’électrons
Cette entité formé va ensuite subir une réaction d’annihilation:
Atome désexcité
la paire d’électron disparait et donne 2 photons γ, faisant entre
eux un angle de 180° et transportant

chacun 511 keV.
2 = 511 keV

 Les photons d’annihilation :photons γ


 pouvoir de pénétration important détection externe
 arrêtées par des écrans lourds: plomb ou beton 75
Désintégration Bêta plus: énergie

 Condition nécessaire pour que cette transformation se réalise:

MN (A, Z) > MN (A, Z-1) + me


+ Z me + Z me – m e + m e

MA (A,Z) > MA (A, Z-1) + 2 me


 Energie cinétique totale de la désintégration:

E0 = [ MA (A,Z) – MA (A, Z-1)- 2me] c2

76
Schéma de désintégration du 64Cu
Spectre de l’émission Bêta plus

 Spectre continu

78
Désintégration Bêta plus: exemples

Eléments 15 O 13N 11C 18F

Tp(min) 2 10 20 112

 Emetteurs les plus utilisées en médecine


 Le fluor 18 est le plus utilisée puisque sa période physique est
convenable
 Les autres émetteurs sont réservés aux centres équipés pour
leur production et utilisation immédiate
79
Les noyaux de la région 2 : Région 3

excès de proton

1
+ 0 1 0
1 p 1 e 0 n + Région 1

0  Région 2

un Proton + un électron  un Neutron + un neutrino

A 0 A
Z X  e Y  1 Z 1

80
Capture électronique
A

Z X
+

e- électron
m = me
Z = -1

Z-1
Y
+
n
81
201 0 201
Exemple :
81Tl  e Hg  
1 80

 Le noyau capture avec la plus grande probabilité un électron de


la couche K

 Conséquences de la CE CE: vacance électronique,


réarrangement électronique, et émission de photon X
extranucléaires monoénergétique

82
Capture électronique: énergie
A 0 A
Z X   1 e  Z  1 Y  
 Condition nécessaire pour que cette transformation se réalise:

MN(A, Z) +me - > MN (A, Z-1)


+ (Z-1) me + (Z – 1)me
MA(A,Z) - > MA (A, Z-1)
 équivalent en masse de l’énergie de liaison de l’électron de la
couche K.
 Energie de la désintégration:
E = [ MA (A,Z) – MA (A, Z-1)- ] c2
 Il n’y a pas de particule émise, l’énergie est donc emportée par le
neutrino
83
Spectre de la capture électronique

 Spectre de raie
Nb

84
 La CE est permise chaque fois que ΔM >

 EK est de quelque eV, on peut donc la négliger

 La CE est donc permise chaque fois que ΔM> 0

 L’émission concurrente n’est permise que lorsque ΔM> 2 me


 Lorsque 0 <ΔM < 2 me transition par CE
 Lorsque ΔM > 2 me CE et émission en compétition
 La CE est favorisée par rapport à l’émission pour les
atomes à Z élevés (électrons plus proches du noyau)

85
 La CE est suivie par une émission X: Spectre de raie

 L’émission β+ : Spectre continu

 CE + β+ : Spectre continu + spectre de raie

86
Transformations isobariques
Excès de Neutrons Excès de Protons
 
Désintégration béta-moins Désintégration Béta-plus
et/ou capture électronique

Transformations par partition


Excès de protons et de neutrons

 
Fission nucléaire Désintégration Alpha
Elles concernent les noyaux lourds (Z>82)

Transformations isomérique
 
87
transition gamma Conversion interne 87
Emission alpha: Energétique

 Condition nécessaire pour que cette transformation se réalise

ΔMA > MA (4He)

 Energie totale de la désintégration


Spectre de raies
Nb
E0 = [ΔMA - MA (4He)] c2

 Spectre de raie

E
PROPRIETES DES PARTICULES ALPHA

 Les particules ont une très faible


profondeur dans la matière (de l’ordre de
0.03 mm dans les tissus mous)

 Utilisées en médecine pour des thérapies


de contact

 Arrêtées par des écrans très légers ; une


feuille de papier est suffisante pour les
arrêter totalement

 Elles sont très dangereuses, soit en


contact direct, soit surtout en cas
d’ingestion
6-5- La Fission spontanée

 C’est la désintégration d’un noyau lourd , en noyaux plus petits


appelés fragments de fission

 La fission produit des neutrons et entraine un dégagement


d’énergie très important
91
Transformations isobariques
Excès de Neutrons Excès de Protons
 
Désintégration béta-moins Désintégration Béta-plus

Transformations par partition


Excès de protons et de neutrons

 
Fission nucléaire Désintégration Alpha

Transformations isomérique
 
transition gamma Conversion interne
93
6-6- Les transformations isomériques :

- Le noyau est dit dans un état « excité »


- La réaction nucléaire correspond à une désexcitation (ou
transition)
- pas de changement de numéro atomique.
- survient en général à la suite d’une première désintégration
- le retour à l’état fondamental est souvent quasi immédiat

 deux types : l’émission de photons gamma d’origine nucléaire et la


conversion interne
 C’est une transition de désexcitation nucléaire
 Les photonsγ proviennent le plus souvent du noyau fils qui se
trouve dans un état excité
 Le passage de l’état excité à l’état fondamental s’accompagne de
l’émission de photons γ

95
 L’énergie du photon γ est ainsi égale à la différence d’énergie
entre les niveaux d’énergie des deux états
 Le spectre de l’émission est un spectre discontinu fait de
raies caractéristiques des transitions entre les niveaux
considérés
Émission gamma
A

Z X

Z X
+

 Photon E = hn
Nb

98
E
Emission de photons γ d’origine nucléaire :

A  A
Z X  Z X  
Exemple : 99 m 99
43 Tc  Tc   ( E   140 KeV )
43

99
6-6-2. Conversion interne
-L’excès d’énergie du noyau est
directement transféré à un électron
des couches profondes K ou L qui est
alors éjecté de son orbite avec une
énergie cinétique égale :
Ec = h – Wll
-Les électrons éjectés ont donc un
spectre de raies.

-Compétition avec l’émission gamma

-Conséquence : réarrangement du
cortège
Conversion interne

Z
X

Z
X
+
m = me
Électron monoE
hn - El
Ec = hn Nb

E
a) Éjection d’un électron b) Émission de l’électron c) Réarrangement avec
émission de photon de
fluorescence
Scintigraphie ?
 méthode d’imagerie médicale permettant de repérer dans
l’organisme un produit émetteur de rayonnements γ qui se fixe
sur l’organe à explorer

 scintigraphie osseuse
 scintigraphie myocardique
 scintigraphie pulmonaire
 scintigraphie rénale
 scintigraphie thyroîdienne
 scintigraphie cérebrale
 scintigraphie hépatobiliaire
 scintigraphie digestive
103
Comment peut on obtenir une image
scintigraphique d’un organe ?

1. Molécule ayant une affinité pour


l’organe à explorer (vecteur)

marqueur

2. Marquage

Médicament radiopharmaceutique
MRP 104
DEFINITION D’UN MRP

Médicament contenant des


isotopes radioactifs émetteurs
de rayonnements dont
l’énergie et le pouvoir de
pénétration permettent:

Utilisation Utilisation
diagnostique thérapeutique

105
PRESENTATION DES MRP

Médicament radiopharmaceutique

=
Radionucléide seul Radionucléide (= marqueur) + molécule
ou
(isotope radioactif = traceur) non radioactive (= vecteur)

Emetteur γ ou β+ Emetteur α ou β - Emetteur γ ou β+ Emetteur α ou β -

DIAGNOSTIC THERAPIE DIAGNOSTIC THERAPIE

106
APPLICATIONS DES MRP

APPLICATIONS DES
MEDICAMENTS
RADIOPHARMACEUTIQUES

Rayonnements γ ou Rayonnements α
β+ ou β -

Utilisation diagnostique : Utilisation thérapeutique


imagerie fonctionnelle : radiothérapie interne
vectorisée (RIV)

107
Comment peut on obtenir une image
scintigraphique d’un organe ?

détecteur

3. Images scintigraphiques
de l’organe

108
Comment peut on obtenir une image
scintigraphique d’un organe ?

Gamma-caméra Caméra T. E. P.
109
Gamma camera SPECT/CT
Que représente l’image scintigraphique d’un
organe ?

 C’est une projection plane de


la répartition volumique du
MRP dans l’organe à étudier:
* cas d’une camera fixe

 Si la camera est tournante,


* on obtient des images de
coupes (images
tomographiques)

111
Principe de l’imagerie fonctionnelle (MRP = RDN + vecteur)

112
Principe de l’imagerie fonctionnelle (MRP = Radionucléide seul)

113
Pourquoi peut-on réaliser des explorations
dynamiques d’un organe en médecine nucléaire
?

• Les séquences dynamiques sont constituées par une série


d’images d’une même zone

• Après administration du MRP, l’acquisition de la série d’images


permet de suivre la dynamique du traceur marqué dans l’organe
en question.

• On obtient ainsi des renseignements fonctionnels

• Ex.: scintigraphie dynamique du rein

114
scintigraphie dynamique du rein

115
Indications de la scintigraphie

116
Indications de la scintigraphie
• Renseignements fonctionnels

• Les techniques non irradiantes ne permettent pas l’exploration


souhaité

• Endocrinologie: diagnostic étiologique des hyperthyroïdies


bilan des cancers thyroîdiens
Exploration des parathyroïdes
Exploration des surrénales…

• Cardiologie: évaluation de la perfusion du myocarde


Exploration des cavités cardiaques…
diagnostic d’embolie pulmonaire

• Gastrologie : étude du transit digestif


recherche d’hémorragie digestive… 117
• Urologie: étude de la perfusion et de la fonction rénale
étude du transit intra-rénal et urétral

• Oncologie : recherche d’une tumeur


recherche de métastases osseuses

• Rhumatologie: diagnostic d’une fracture de fatigue


infraradiologique

• Neurologie: diagnostic des pathologies vasculaires, des démences,


des épilepsies.

118
Contre Indications de la scintigraphie

• Femme enceinte

• Femme allaitante

119
Principe de la radiothérapie interne
 En Diagnostic, doses reçues faibles, ce qui limite
l’irradiation des patients

 En thérapeutique, au contraire:
 on cherche à augmenter l’irradiation d’un organe cible
jusqu’à aboutir à la mort cellulaire
 Il faut limiter l’irradiation du reste de l’organisme


On utilise des MRP émetteurs α et β
Ils se concentrent intensément dans l’organe cible

Administrés à fortes activités (β ),il entrainent un
grand nombre d’ionisations responsables de leurs
effets biologiques déterministes
120
1- INTRODUCTION

2- STRUCTURE DU NOYAU

3- UNITÉS UTILISÉES

4- ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE MASSE

5- STABILITE DES NOYAUX

6- PRINCIPALES TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES

121
7- Géométrie des émissions radioactives

 Les émissions radioactives sont isotropes:


 sans direction préférentielle
 identiques dans toutes les directions

 Le devenir de l’émission dépend:


 de sa nature (particule, photon)
 de son énergie
 de ses interactions éventuelles avec la matière

122
Géométrie de comptage

N(t)

123
1- INTRODUCTION

2- STRUCTURE DU NOYAU

3- UNITÉS UTILISÉES

4- ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE MASSE

5- STABILITE DES NOYAUX

6- PRINCIPALES TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES

7- GEOMETRIE DES EMISSIONS RADIOACTIVES

124
8- CINETIQUE DES TRANSFORMATIONS
RADIOACTIVES

Désintégration radioactive

Processus spontané

Processus aléatoire

125
8-1- Constante radioactive, période physique et
période effective

 La désintégration nucléaire est un processus aléatoire

 On définit λ: constante radioactive: la probabilité qu’a un


nucléide de se transformer entre les instants t et t+Δt

 λ dépend de:
 la nature du nucléide
 son niveau d’énergie

 Dimension: [T-1]. Elle s’exprime en s-1 , j-1, année-1.

126
N(t)
Etudions l’évolution du nombre de
N0 - noyaux radioactifs dans notre échantillon




  
temps

N t   Cste  e   .t

127
N(t)

N0 -


N t   Cste  e   .t

N0
- 
2


  
temps
T

À t = 0, N(t) = Cste = N0

N t   N 0 e   t

128
Etudions la décroissance radioactive
en coordonnées semi logarithmique

Ln N(t)

Ln N0

temps

129
8-1- Constante radioactive, période physique et
période effective
Suite

tt == 2TT

06
09
05
01
13
10
12
14
15
00
18
23
19
20
21
11
22
17
16
24

ÀÀtÀ=t t=2T,
=T,0,N
NN(t)
(t)(t)== =N
N0N
0/4
/2
0 ==
=24
612
130
8-1- Constante radioactive, période physique et
période effective

 On appelle période: le temps au bout duquel l’effectif de la


population de radioélément est réduit de moitié

 Période physique ou demi-vie

N t   N 0  e   t

À t = T; N (t) = N0/2;

N0/2 = N0 e-λT eλT = 2


λT = Ln 2

Ex.: 15O (T= 122 s) 99m


99mTc (T=6h)
(T=6 238U (4,5 milliard d’années)
(4
131
8-1- Constante radioactive, période physique et
période effective

 La disparition progressive du
radionucléide de l’organisme se fait
selon deux voies:
 élimination physique:
physique par
désintégration radioactive à laquelle
on associe la période physique (Tp)
 élimination biologique
biologique: par voie
métabolique à laquelle on associe la
période biologique (TB)

132
8-1- Constante radioactive, période physique et
période effective

 La période biologique est le temps nécessaire à l’élimination


métabolique de la moitié du radioélément

 La période effective TE est le temps nécessaire à l’élimination


physique et biologique du radioélément

TE< TB et TP

133
8- 2- Activité

 Nombre de désintégrations
par unité de temps.

 L'activité à l'instant t d'une source radioactive est


donnée par la relation:
A(t) =  . N(t)
134
8- 2- Activité

A(t) = A0 . e - t

Unité : le becquerel (Bq)

Les multiples couramment utilisés sont :


-Le kBq = 103 dps
-Le MBq = 106 dps
-Le GBq = 109 dps 135
 L'ancienne unité, le curie (Ci), est encore utilisée.
1 Ci = 3,7 x 1010 Bq = 37 GBq

 Le curie est une grande quantité de radioactivité.


On utilise les sous unités : le mCi, le µCi, le nCi.

1mCi = 37 MBq

136
8- 3- Masse de radioélément correspondant à une
activité donnée
 Quelle est la masse m (g) de N atomes dans l’échantillon à
l’instant t?
A (g) NA atomes
m (g) ? N atomes

A: la masse atomique du nucléide


NA: le nombre d’avogadro

Plus la période est longue, plus la masse d’échantillon actif est importante
137
8- 3- Masse de radioélément correspondant à une
activité donnée
 Déterminons la masse correspondant à une activité de 1 Ci
Nucléide Période Masse (g/Ci)
226Ra 1600 ans 1,02
60Co 5.2 ans 9,1 10-4
32P 14,3 j 3,5 10-6

 Les activités administrées à des fins diagnostique ou


thérapeutiques sont de l’ordre du MBq et du GBq

 Même avec des activités importantes, la masse correspondante


du radionucléide est très faible et n’affecte nullement les
processus métaboliques normaux
138
Ex.: Pour traiter un cancer différencié de la thyroide, on administre
à un malade 3.7 GBq (100mCi)

même pour des activités importantes, la masse correspondante


de radionucléide est très faible et n’affecte nullement les processus
métaboliques normaux
 La masse est réellement négligeable en comparaison à :
 la concentration d’127I stable plasmatique
 L’apport quotidien recommandé pour l’adulte en régime normal: 115 µg
 celle injectée à un patient pour une urographie IV: 17,5 g
139
1- INTRODUCTION

2- STRUCTURE DU NOYAU

3- UNITÉS UTILISÉES

4- ENERGIE DE LIAISON NUCLEAIRE ET DEFAUT DE MASSE

5- STABILITE DES NOYAUX

6- PRINCIPALES TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES

7- GEOMETRIE DES EMISSIONS RADIOACTIVES

8- CINETIQUE DES TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES

140
9- CINETIQUE DES FILIATIONS RADIOACTIVES

A B C

 La séquence A B C est la filiation radioactive du


noyau A
Exemple:


99  99 m  99
42 Mo T
= 67 h 43 Tc 
T=6h Tc 43

141
9- CINETIQUE DES FILIATIONS RADIOACTIVES

A B C

La loi de désintégration des radionucléides pères


suit la loi habituelle de désintégration radioactive:

142
A B 
C
 La loi de variation des nucléides fils (B) résulte de
l’équilibre entre leur production par les nucléides pères et
leur décroissance radioactive:

 On sait que:
 On déduit ainsi:

143
 En fonction de l’ordre de grandeur des périodes
physiques relatives aux père et fils, on distingue:
 1er cas:TA > TB
Ex.:

99  99 m  99
42 Mo  

T = 67 h
 43 Tc  43 Tc
T = 6 h 99mTc

activité

99mTc

99Mo

temps

144
 On constate que le fils activité

décroit à la même vitesse que


le père
99mTc

99Mo
EQUILIBRE DE REGIME

tmax temps
 Le maximum de AB (t) est obtenu
au temps tmax avec:

 A cet instant: AA(tmax) = AB (tmax)

145
 2ème cas: TA >> TB

Tp= 130 ans Tp= 2,5 min

 La décroissance du radionucléide père est négligeable pour un


temps t << 130 ans
 L’activité du nucléide père reste donc approximativement
constante
 on obtient le graphe: A
Nucléide père

 L’activité du nucléide Nucléide fils


fils augmente jusqu’à
atteindre celle du
nucléide père puis
t
demeure stable

EQUILIBRE SECULAIRE 146


SYMBOLE DE LA RADIOACTIVITE

147
Le générateur 99Mo-99mTc

Sérum physiologique

Protection plombée

Colonne d’alumine
(99Mo)

Éluat
99mTc

148
Comment manipuler la radioactivité?

149
Rôle du radiopharmacien

150
 Mesure de doses

 dose ? L’énergie absorbée par unité de masse à la suite de


l’exposition aux rayonnements

 Intérêt ?

1- radioprotection
2- thérapeutique et radioprotection

151
1- Radioprotection (RP)
-Estimer les doses reçues par les patients au cours des examens
utilisant des rayonnements ionisants (scintigraphie, scanner…)

- Surveiller les travailleurs exposés aux radiations ionisantes

- Etablir des normes de radioprotection individuelle ou collectives

2- thérapeutique et RP

- optimiser les protocoles de traitement en radiothérapie en


prévoyant l’énergie qui sera absorbée par les tissus tumoraux et les
tissus sains

152
La dosimétrie a pour objectif de quantifier l’énergie absorbée
par les tissus irradiés
DOSE ABSORBEE
2- Grandeurs dosimétriques DOSE EQUIVALENTE
DOSE EFFICACE

153
DOSE ABSORBEE

Le rayonnement est un mode de transfert d’énergie

Dose absorbée: quantité d’énergie cédée par unité de masse de


matière irradiée
On la note D
Unité: Gray (Gy): 1 Gy = 1J/kg
rad (ancienne unité): 1 Gy = 100 rad

154
DOSE EQUIVALENTE (H)

L’effet biologique de l’irradiation dépend :


Énergie absorbée par la matière irradiée
Nature du rayonnement

A doses absorbées égales, les


effets produits par les
rayonnements α et γ ne sont pas
identiques

155
On introduit un facteur de pondération WR lié à la nature du
rayonnement:

WR = 1 pour les rayts β, gamma (γ) et X


WR = 20 pour les rayts α

156
DOSE EQUIVALENTE (H)

Définition: la dose équivalente, qui exprime les effets biologiques, est


donc la dose absorbée par l’organe ou le tissu pondérée par un facteur
de pondération lié à la nature du rayonnement

H = D x WR

L’unité est le Sievert (Sv)

La dose équivalente permet :


 comparer les effets des différents rayonnements qui entrainent
à dose absorbée égale des risques différents
 prévoir la réponse à l’irradiation (effet biologique entrainé)
157
DOSE EFFICACE (E)
Pour une même dose équivalente, les effets biologiques produits
dans les différents organes dépendent de la radiosensibilité de
l’organe.
E = H x WT

158
L’ effet biologique des rayonnements ionisants tient compte du
temps d’irradiation ou durée d’exposition

3- DEBIT DE DOSE

 Le débit de dose absorbée correspond à la dose absorbée par


unité de temps d’irradiation.
Il s’exprime en Gy.s-1 ou Gy.h-1

 Le débit de dose équivalente correspond à la dose


équivalente par unité de temps d’irradiation.
Il s’exprime en Sv.s-1 ou Sv.h-1

159
A doses absorbées égales , les effets produits par un
rayonnement donnée augmentent dans de larges proportions
quand la durée de l’irradiation diminue

Ainsi une dose de 5 Gy de rayons X en quelques heures sur le


corps entier tuent en moyenne un homme sur deux alors que
cette même dose administrée en quelques mois ne cause que
des effets biologiques limités

160
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