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RABHI Dalal
MOKRANE Meriem
SABEG Houria
Devant le jury compose de :
qui nous ont aidés à nous façonner tout au long de ces cinq
qui m'a apporté un soutien et une efficacité qui satisfont mes désirs et qui ont
fait de moi ce que je suis maintenant ..
à mes frères,
À tous ceux qui m'ont fourni assistance et conseils, à tous ceux que j'aime.
#Dalal
Dédicaces
qui m'a apporté un soutien et une efficacité qui satisfont mes désirs et qui ont
fait de moi ce que je suis maintenant ..
à mes frères
en particulier Dalal, Johayna, Salima, Nadjat et tous ceux qui m'ont soutenu
financièrement et moralement.
À tous ceux qui m'ont fourni assistance et conseils, à tous ceux que j'aime.
#Meriem
Dédicaces
Avec jolie et plaisir, fierté et respect je dédie ce souvenir à l'esprit de tendresse
pendant la majeure partie de ma vie, celui qui m'a construit et qui m'a donné le
courage d'étudier
ma chère mère,
à mes frères
À tous ceux qui m'ont fourni assistance et conseils, à tous ceux que j'aime.
#Houria
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
b-2.Vertébrés 22
I.7. 4. Lutte mécanique 22
I.7. 5. Lutte écologique 22
Chapitre II Présentation des régions d’étude 24
II-1.1 Situation géographique de Khenchel 24
II -2- La géomorphologie de la région de Khenchela 25
II -2-1 – Reliefs 26
II -2-2 – Hydrographie 27
II -2-3 – Pédologie 28
II -2-4- La végétation 29
II- 3- Les caractéristiques climatiques de la région de Khenchela 30
II-3-a- Les températures 30
II -3 -b- La pluviométrie 31
II -3 -c- Le vent 32
II -3 -d- Humidité relative 33
II –4. Diagramme Ombrothermique de Gaussen 34
II -5 -Climagramme d’EMBERGER 35
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens. 38
III-1. Sur terrain 38
a-Filet Fauchoir 38
b- capture à la main 39
III.2. Au laboratoire 40
III.2.1-Comment tuer les acridiennes 40
III.2.2-La mise en collection des espèces inventoriées 40
III.2.3-Identification des espèces acridiennes 42
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions 44
différentes (Ouest et Est) de la wilaya de Khenchela
IV- Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes 44
(Ouest et Est) de la wilaya de Khenchela
Conclusion 54
Référence bibliographique
Résumé
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
L’objectif de ce travail est de faire le point sur la richesse en espèces acridiennes dans
deux la région de la Wilaya de Khenchela (Est et Ouest de khanchela),
Dans le premier chapitre, nous avons traité les données bibliographiques sur les
acridiens. Le second chapitre est consacré la présentation de la région d’étude. Le troisième
chapitre est consacré aux différentes méthodes d’étude des acridiens. Cette dernière explique
les différentes méthodes d’étude des Acridiens. Dans le quatrième chapitre, une comparaison
entre l’acridofaune des deux régions Est et Ouest de khanchela. Enfin ce document se
termine par une conclusion.
1
CHAPITRE I
Données bibliographiques
Les Orthoptères sont des insectes qui appartiennent au groupe des hémimétaboles,
caractérisés par leur métamorphose incomplète (BELLMANN et LUQUET, 1995). Ils se
caractérisent par des ailes postérieures pliées en éventail le long de certaines nervures
longitudinales. Les ailes postérieures sont membraneuses par contre les ailes antérieures sont
en générale intransigeances échanger en élytres. Ce sont des insectes sauteurs est stridulants.
Ils gantent a cause des pates postérieures bien développées (APPERT et DEUSE, 1982).
I.2. Systématique
-les ensifères (antennes longues) et les Cælifères )antennes courtes) (Dirsh, 1965)
Les ensifères sont caractérisés par leurs longues antennes, par le long oviscapte des
femelles et par leur tympan auditif placé sur le tibia de la première paire de pattes. Ce sont les
grandes sauterelles de la famille des tettigonides (Tettigonia viridissima, Decticus
verrucivorus, etc.) (Chopard, 1922).
Les Ensifères possèdent un corps ovoïde, une tête arrondie et portent des antennes deux
à trois fois plus longues que le corps, fines et constituées d'une centaine d'articles
(CHOPARD, 1938).
Les valves génitales des femelles bien développées et se présentant comme un organe
de ponte en forme de sabre. Et l’organe de stridulation du mâle occupe la face dorsale des
élytres et l’émission sonore est produite par le frottement des deux élytres l’un contre l’autre,
les organes tympaniques pour la réception des sons sont situés sur la face interne des tibias
des pattes antérieures. Les œufs sont pondus isolément dans le sol ou à sa surface
(DURANTON et al., 1982).
Les caractères les plus remarquables sont la présence d'un organe stridulant chez les
mâles, d'un oviscapte très développé chez les femelles (CHOPARD,1943).
3
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les représentants de cette superfamille, de couleur sombre ont une taille réduite et
portent sur les tibias postérieurs des expansions tégumentaires en lames au lieu d’épines
couramment observées. Les femelles n’ont pas d’oviscapte bien développé ; leurs fémurs
postérieurs sont assez développés. Cette superfamille regroupe une cinquantaine d’espèces
connues (DURANTON et al., 1982).
Les représentants de cette superfamille, de couleur sombre ont une taille réduite et
portent sur les tibias postérieurs des expansions tégumentaires en lames au lieu d’épines
couramment observées. Les femelles n’ont pas d’oviscapte bien développé ; leurs fémurs
postérieurs sont assez développés. Cette superfamille regroupe une cinquantaine d’espèces
connues (DURANTON et al., 1982).
4
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les Acridoidae ont un pronotum et des élytres bien développés, la taille, la forme, la
couleur de ces acridiennes sont très variables. Ce sont presque exclusivement phytophages.
Parmi les 14 familles citées par DURANTON et al., (1982), seul 4 se trouvent en Afrique du
Nord avec dix-huit Sous-familles (Figure 01).
5
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les acridiens sont généralement de taille variable de moyen et à gros. En Algérie, les
plus petits sont les mâles de Paratettix meridionalis Rambur, 1838 (environ 6.5 mm) et les
plus grands les femelles de Pamphagus elephas Linnaeus, 1758 (environ 80 mm) (Chopard,
1943). La plupart des espèces présentent un dimorphisme sexuel, les mâles étant plus petits
que les femelles (Mokhlesse et al., 2007; Hochkirch et Gröning, 2008).
Le corps d’un acridien se subdivise en trois fractions qui sont appelées les tagmes:
A – La tête
La tête porte les yeux, les antennes et la bouche. Elle est le premier tagme du corps. Elle
est de type orthognate. Les Acridiens (Acrididés) sont des broyeurs typiques. L'équipement
buccal complet est composé de trois paires de pièces buccales : de l'avant vers l'arrière, le
labre (sorte de protection), les mandibules (pièces solides et broyeuses), les maxillules (ou
Mx1) et les maxilles (ou Mx2) formant une unité soudée. Mx1 et Mx2 sont constituées d'une
partie broyeuse et d'un palpe sensitif. Les deux yeux composés sont formés par la
juxtaposition d’une multitude de minuscules ommatidies (DOUMANDJI-MITICHE, 1995).
Chaque ommatidie constitue une unité sensorielle indépendante. La cornée est composée d'un
ensemble de facettes hexagonales. Les trois yeux simples (ou ocelles) disposés en triangle.
Les antennes sont articulées sur le front par l'intermédiaire d'une membrane souple. En
fonction de l'espèce, elles sont composées de 7 à 33 articles à l'âge adulte, la forme de la tête
peut servir comme critère de distinction entre groupes d’espèces. L’angle formé par l’axe
longitudinal du corps et par celui de la tête se rapproche de 90°. Cet angle vari selon les
genres de moins de 30°jusqu'à plus de 90°.
B – Le thorax
Le thorax est le deuxième tagme du corps, est divisé en trois segments fondamentaux :
Le prothorax, le mésothorax et le métathorax.
Le thorax porte tous les organes de locomotion : trois paires de pattes et deux paires
d’ailes. Les pattes sont insérées sur le thorax. Elles sont au nombre de six, réparties en trois
paires :
Les pattes prothoraciques, 1re paire ou pattes antérieures,
Les pattes mésothoraciques, 2éme paire ou pattes intermédiaires,
Les pattes métathoraciques, 3éme paire ou pattes postérieures.
6
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
À noter que les pattes postérieures, plus développées, ont une forme de « Z » et une
musculature très puissante, ce qui montre une adaptation au saut (Lecoq, M., & Pierozzi, I.
1994).
Les ailes sont les expansions dorso-latérales paires des deuxième et troisième
segments thoraciques. Elles ne sont développées que chez l'adulte, mais apparaissent
chez les larves sous forme de bourgeons (Ptérothèques) sur les côtés du ptérothorax
(BRAHIMI D., 2015).
C – L’abdomen
L’abdomen est typiquement formé de onze segments séparés par des membranes
articulaires(Fig.04). Les derniers segments portent, du côté ventral, les organes sexuels
(RIPERT, 2007). La majeure partie des segments abdominaux n’offre aucun intérêt
particulier, la partie la plus intéressante est l’extrémité abdominale qui permet de différencier
facilement les sexes et fournit chez les mâles un ensemble de caractères très utiles pour la
détermination (MESTRE, 1988).
Les acridiens sont physiologiquement similaires à la plupart des autres insectes (fig.05).
Ils ont un squelette externe chitineux, un système circulatoire ouvert interne et un système
respiratoire. Ce dernier est constitué de plusieurs trachées reliées à des sacs aériens permettant
le déplacement de l'air communicant vers l'extérieur à travers de petites ouvertures sur les
côtés de leur abdomen appelés stigmates. Au niveau de la tête, ils ont un système nerveux
constitué de ganglions cérébraux. Une chaine nerveuse ventrale relie d'autres ganglions. Un
système digestif composé de trois parties : un stomodaeum, un mésetéron et un proctodaeum
(Uvarov, 1966).
8
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Pendant les mois d'été, la plupart des criquets poussent, s'accouplent et pondent des
œufs. Ils disparaissent dès l’apparition du froid, cependant le climat doux de l'Afrique du
Nord permet à beaucoup d’espèces de persister tard à l’arrière saison alors que certains se
rencontrent à l’état adulte durant presque toute l’année (CHOPARD, 1943).
Tous les orthoptères sont ovipares (Uvarov, 1966), et la métamorphose est incomplète
c'est-à-dire les orthoptères passent par trois états biologiques au cours de leur vie
-L’état embryonnaire : l’œuf.
-L’état larvaire : la larve.
-L’état imaginal : l’ailé ou l’imago (DURANTON et LECOQ, 1990).
A – accouplement
Pour l’accouplement les acridiens (mâles et femelles) chantent en frottant leur pattes,
plus précisément leurs fémurs, contre leurs ailes.
Le rapprochement sexuel est précéder chez un certains nombre d’orthoptères par des
manifestations liées a la période d’excitation sexuelle. Ces manifestations comportent des
9
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
curieuses parades et consistent en une stridulation que le male fait entendre en présence des
femelles (CHOPARD 1938).
B – la ponte
Dans une grande majorité des cas, la ponte s’effectue dans le sol, il existe néanmoins un
petit nombre de forme qui déposent leurs œufs dans les végétaux (UVAROV 1944).
La femelle commence à déposer ses œufs qui sont agglomérés dans une sécrétion
spumeuse ou oothèque qui durcit, affleurant presque à la surface du sol. Le taux de
multiplication des populations est conditionné essentiellement par la fécondité des femelles
qui dépend du nombre d’œufs/ponte, du nombre de pontes et surtout du nombre de femelles
qui participent à la ponte en un site donné (LAUNOIS, 1974 ; DURANTON et al., 1979).
Cette fécondité augmente en période humide et diminue en période sèche (LAUNOIS -
LUONG, 1979). Le nombre d’œufs dans une oothèque est très variable, il va d’une dizaine à
prés de cent suivant les espèces (GRASSE, 1949).
10
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les œufs des acridiens sont généralement fixés en dessous de la surface du sol dans un
matériau mousse qui durcit et les protège contre des conditions environnementales
défavorables (Popov et al., 1990).
La majorité des criquets déposent leurs œufs dans le sol (LE GALL, 1989). Les œufs
des acridiens sont généralement fixés en dessous de la surface du sol dans un matériau mousse
qui durcit et les protège contre des conditions environnementales défavorables (Popov et al.,
1990).
Le nombre d’œufs dans une oothèque est très variable, il va d’une dizaine à prés de
cent suivant les espèces (GRASSE, 1949). Les œufs ou ces embryons nécessite une période
de froid plus ou moins longue pour pouvoir reprendre leurs développements. Ce phénomène
est dit diapause embryonnaire d’ordre génétique et concerne seulement certaine souches de
certaines espèces (HARRAT et al., 2008. HARRAT et PETIT; 2009).
11
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
12
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
À la fin de chaque stade, les larves des acridiens perdent leurs squelettes externes et
grandissent dans un plus grand exosquelette, ce qui explique le phénomène de la mue.
L'apparition du jeune imago dont les téguments sont mous surgit directement après la
dernière mue larvaire. Quelques jours après s'effectuera le durcissement cuticulaire (ALLAL
- BENFEKIH, 2006). L'éclosion des juvéniles est généralement suivie d'une dispersion des
individus qui recherchent activement une ressource trophique convenable (DURANTON et
al., 1982; LE GALL, 1989).
La dernière mue donne naissance à un imago. Lors que les ailés sont en période de
reproduction on préfère utiliser le concept d’adulte (DURANTON et all ; 1982).
L’état imaginal se passe au dessus de la surface du sol (forme épigée). Cette vie
imaginal est consacrée a la recherche d’un biotope favorable et à l’alimentation. Les males et
femelles augmentent de poids en accumulant des corps gras. Le poids des males se stabilise
alors que celui des femelles continu a augmenter pour la maturation des ovocytes afin de
préparer leurs futures pontes, qui sont de deux oothèque en moyenne dans les conditions
naturelles (DURANTON et all; 1982).
13
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les acridiens se deviennent sexuellement matures (adultes) peu de temps après la mue
imaginale. Les adultes deviennent sexuellement actifs généralement dans la seconde mi-
saison de l'été, et les œufs sont pondus dans la fin de l'été et l'automne. Les espèces de
criquets qui présentent ce cycle de vie typique peuvent être appelées espèces d'été, parce que
la plupart de la croissance et l'activité de reproduction a lieu durant les mois d'été. Un certain
nombre d'espèces de criquets ne présentent pas les saisonniers modèles ci-dessus.
Et le terme adulte est réservé aux individus physiologiquement capables de se
reproduire (APPERT ET DEUSE, 1982). Ce terme est nommé à un individu sexuellement
mur.
14
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Le terme génération acridienne correspond à la succession des états qui relie un œuf à
de la génération parentale à un œuf de la génération fille. Le nombre de générations annuelles
est variable selon les espèces, la région de développement et les conditions météorologiques
annuelles (Uvarov, 1977). On distingue des espèces univoltines, n'effectuant qu'une seule
génération par an et des espèces multivoltines de deux, trois ou plusieurs générations
annuelles. A l’opposé, on connaît des espèces qui ont besoin de deux années au moins pour
effectuer un cycle complet, particulièrement dans les régions froides et très arides.
D’une façon générale deux catégories de cycle sont reconnues: les cycles stables où le
schéma-type du cycle biologique est respecté, quelles que soient les régions ou les aléas
climatiques et la deuxième catégorie dont le cycle est modulable : selon les conditions
écoclimatiques, des arrêts de développement peuvent apparaître ou non et, dans ce cas le
nombre de générations annuelles varie (Duranton et al., 1982).
15
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
I.6.1. Alimentation
UVAROV (1928) mentionne que les poacées en tant que plantes hôtes sont des
caractéristiques de la famille des acrididae. Les polyphages sont fractionnés en deux groupes :
ceux qui ne consomment que des dicotylédones sont appelés herbivores et ceux qui
consomment à la fois des poacées et des dicotylédones sont ambivores (UVAROV, 1967).
Chaque organisme dispose d'un environnement favorable lui permettant de s'adapter aux
facteurs environnementaux changeants, y compris les acridiens qui a besoin de ces facteurs.
Les acridiens se trouvent dans une grande variété d'habitats, de faible altitude à haute altitude,
des zones tropicales à déserts, milieux cultivés, sols dénudés et les terrains boisées etc…, mais
les densités et la diversité des espèces varient selon le type de milieu (Boitier, 2004). Pour ça
les acridiens présentent des préférences écologiques très diverses, Autorisé à s'adapter à des
changements de grandes amplitudes des facteurs des milieux.
16
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
La température est le facteur écologique essentiel puisque son influence se fait sentir de
façon constante sur les œufs, les larves et les adultes (RACCAUD-SCHOELLER, 1980 et
CHARARAS, 1980). Les acridiens, comme tous les insectes, sont poïkilothermes ou de
sang-froid, et ils comptent sur leur comportement thermorégulateur pour maintenir leur
température corporelle (Uvarov, 1966).
Donc la température est un facteur écologique important pour les acridiens. Elle influe
directement sur l’activité journalière, le développement embryonnaire et larvaire, le
comportement et surtout sur la répartition géographique (DREUX, 1980 ; DURANTON et
al., 1987).
Au même titre que la température, la lumière joue un rôle important dans les
phénomènes écologiques. Sa durée contrôle l’ensemble du cycle vital des espèces animales
(phénomène d’hibernation ou de diapause, maturité sexuelle) (RAMADE, 1984). Toutefois,
son rôle reste secondaire comparé à l’action de la température (CHARARAS, 1980). La
lumière agit sur le tonus général, le comportement, la physiologie de reproduction selon ses
caractéristiques propres et la sensibilité des espèces animales réceptrices. En général, les
acridiens sont attirés par les sources lumineuses mais des différences importantes sont
observées en fonction des espèces, du sexe et de l’état physiologique des individus
(DURANTON et al., 1982).
Les effets indirects concernent l’alimentation des acridiens qui est quasi totalement
végétale, les criquets équilibrent avec plus ou moins de facilité leur balance hydrique interne
17
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
par voie alimentaire. Chaque espèce a ses exigences écologiques et peut donc se montrer plus
ou moins dépendante des facteurs de l’environnement, mais cet apport d’eau par voie
alimentaire est généralement vital pour les larves et les ailés (MEDANE A., 2013).
On distingue trois groupes d’espèces :
18
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les acridiens sont sujets à des attaques de nombreux ennemis naturels vertébrés et
invertébrés. Les sauteriaux semblent plus vulnérables que les locustes en raison de leur
sédentarité qui permet aux ennemis naturels de se multiplier sur place sans interruption
(GREATHEAD et al., 1994).
L’inventaire des ennemis naturels des acridiens a mis en évidence la grande diversité
sur la mortalité immédiate (prédateurs) ou différée (parasites, champignons pathogènes) sur la
fécondité des femelles ainsi que sur le temps de développement, les capacités de vol et les
activités alimentaires de l’acridien (GREATHED et al, 1994).
Les acridiens ont de nombreux ennemis naturels à chacun de leurs états biologiques. On
en distingue trois grandes catégories :
les prédateurs.
les parasites.
les maladies.
a- Les prédateurs
Selon TETEFORT et WINTREBERT (1967) notent que les premiers stades larvaires
sont les plus attaqués. De nombreux prédateurs sont cités : oiseaux tels les rapaces, les hérons,
les cigognes, fourmis, larves de coléoptères, araignées, batraciens (Ptychadena
mascareniensis) et des reptiles lacertiliens (Chalarodon madagascariensis, Oplurus cyclurus,
Chamaeleo sp.).
b- Les parasites
Les criquets peuvent être parasités par des mouches qui déposent leurs œufs au niveau
des membranes inter-segmentaire de l’abdomen. Ces œufs donnent des larves qui pénètrent
dans le corps de l’insecte pour y vivre en parasite et y terminer leurs développements,
occasionnant la mort de leur hôte, les parasites des acridiens ayant un impact sur la
physiologie et la survie de l’hôte (TETEFORT et WINTREBERT 1967).
c- Les maladies
19
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
Les maladies dont souffrent les acridiens sont provoquées par trois groupes d'agents
pathogènes :
– Protozoaires : grégarines, Nosema, amibes.
– Champignons : Fusarium, Aspergillus, Entomophtora, Metarrhyzium.
– Bactéries : Coccobacillus, acridiorum, Pseudomonas, Bacillus thuringiensis.
Les œufs, les larves et les ailés sont tous susceptibles d'être contaminés (TETEFORT
et WINTREBERT, 1967).
Bien que la lutte antiacridienne soit essentiellement chimique, les efforts des biologistes
se sont tournés vers d’autres moyens de lutte, préventifs ou écologique biologique et chimique
(HAMDI, 1989).
La lutte préventive a pour but d’empêcher qu’une (ou plusieurs) espèce d’acridien ne
devienne abondante au point de menacer les cultures. Elle se résume dans la suppression des
jachères, le labour des terres, le semis de plants acridifuges, le reboisement des clairières et
l’inondation temporaire des terrains site de reproduction.
La lutte préventive vise donc à empêcher le déclenchement du processus de
grégarisation ou de le stopper à un stade très précoce. Elle peut consister :
A réduire les effectifs des acridiens menaçants, en intervenant soit sur les aires
d’origine des reproducteurs (dans les foyers de grégarisation), soit à un moment où la
nature met déjà l’espèce en difficulté.
A supprimer des causes de pullulation lorsque la connaissance du déterminisme des
explosions démographiques le permet et que les facteurs déterminants sont
maîtrisables par les hommes (DURANTON et al., 1987).
La plupart des spécialistes sont d’accord pour dire que les premiers stades larvaires sont les
plus vulnérables, mais il ne faut pas perdre de vue que les criquets ne restent à ces stades que
pendant quelques semaines et qu’il est peu probable qu’on pourra les atteindre tous assez
rapidement pour les détruire alors qu’ils sont encore jeunes. Il faut donc être prêt à lutter
20
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
contre les criquets à tous les stades de leur cycle vital, même s’il reste préférable d’attaquer
les premiers stades (ODNRI ,1988).
L'idée d'utiliser les ennemis naturels pour lutter contre les criquets est très ancienne car,
en conditions naturelles, les acridiens sont la proie de quantités de prédateurs et hôte de
parasite et de maladies. Bien que l'action des agents biologiques soit discrète et ponctuelle
comparée aux effets des facteurs climatiques, il arrive que localement, les acridiens puissent
être totalement éliminés par leurs ennemis naturels (LATCHININSKY et LAUNOIS-
LUONG, 1997). La lutte biologique consiste généralement à l’utilisation contrôlée d’ennemis
naturels contre un organisme pour le détruire entièrement ou au mois limiter son expansion
démographique (DURANTON et al., 1987).
a- Parasites
Les larves et les imagos des acridiens sont parasités par des mouches des familles
suivant: Tachinidae, Nemestrinidae, Sarcophagidae et surtout par des nématodes de la famille
de Nermithidae (GREATHEAD et al., 1994). Des acariens ectoparasites sont souvent
observés sur les criquets en Algérie. Ils appartiendraient à l'espèce Thrombidium parasitica
(DOUMANDJI et DOUMANDJI –MITICHE, 1994).
b- Prédateurs
b-1. Invertébrés
GREATHEAD et al. (1994) mentionnent les scorpions, les punaises, les mouches, les
galéodes, les mantes et les guêpes parmi les prédateurs, des larves et des imagos.
DOUMANDJI et DOUMANDJI– MITICHE (1994) ont énuméré un certain nombre
d'invertébrés prédateurs des acridiens en Algérie. La liste comprend : Androchonus austeralis
et A. Amoreuxi ennemis potentiels de S. Gregaria au Sahara, et dont KARA (1997) a fait
21
CHAPITRE I Données bibliographiques sur les acridiens
b-2.Vertébrés
Selon TRINCHERI (1916) et HARRIS (1841) cités par KEVAN (1992), les chinois
ont été les premiers à utiliser les oiseaux domestiques (poules, canards et dindons) dans la
lutte contre le criquet locuste, puis les européens et les américains (ROCHDI, 2015).
Les méthodes de lutte mécanique contre les acridiens sont les plus anciennes
(DURANTON et al., 1982). Ces méthodes consistent à creuser des tranchés pour que larves y
tombent ou à les balayer avec des branchages. Elles sont parfois utilisées, en dernier recours,
pour essayer de protéger la culture. Elles peuvent éviter quelques dégâts si l’infestation
acridienne est légère mais elles ont peu d’effet sur la population acridienne totale de la région
et elles peuvent échouer à protéger les cultures quand de nombreux criquets envahissent les
champs de façon continue. Il arrive qu’on bêche ou on laboure les champs de ponte. Mais il
est difficile de trouver un grand nombre de champs de ponte sans disposer d’une très bonne
information sur les sites de ponte des essaims (DOBSON, 2001 et ROCHDI, 2015).
La lutte écologique consiste à utiliser tous les moyens naturels pour empêcher la
pullulation d'une espèce ravageuse, par exemple, en modifiant l'environnement de l'acridien
dans un sens qui lui est défavorable (LETCHININSKY ET LAUNOIS-LUONG, 1997).
22
Chapitre II
Présentation
des régions
d’étude
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
24
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
Elle située contre forte du mont des Aurès entre 34° 06’ 36’’et 35° 41’ 21’’ latitudes
Nord ; et entre 06° 34’ 12’’ et 07° 35’ 56 ‘’ de longitudes Est (ANONYME ,2013).
Sa structure physique est très hétérogène. Elle se caractérise par trois régions naturelles
distinctes :
Les hautes plaines au Nord; couvrent 15 % du territoire. C’est une région de plaines
à fortes potentialités hydriques qui offrent de grandes possibilités pour le
développement agricole.
La zone montagneuse, occupe les parties centrale et Ouest de la wilaya avec 36 % du
territoire (les massifs des Aurès et les monts des Nememchas).
Finalement les parcours steppiques et sahariens : qui couvrent la moitié Sud de la
wilaya avec 49 % de la superficie totale (région à vocation pastorale) (BOUBELLI,
2009)
25
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
II -2-1 – Reliefs
Les montagnes: On les rencontre essentiellement dans la zone Ouest de la Wilaya (les
Aurès) ; dans la zone centrale (les monts des Nememchas) et au Nord-Est (Ain-Touila)
Les plateaux: Ils sont situés au Nord /Est (plateau de Ouled Rechache) et s’étendent sur
les communes de Mahmel et de Ouled Rechache
Les plaines: Elles sont situées au Nord et Nord-Ouest de la Wilaya, elles comprennent
Remila, Bouhmama et M’toussa. Il est à noter que ces deux derniers ensembles sont
parfois appelés les hautes plaines.
Les parcours steppiques et les dépressions: Ils sont situés dans la partie méridionale de
la Wilaya. Ils se caractérisent par des terres sablonneuses et la présence de chotts. Ces
derniers constituent ainsi le point de convergence exutoire des oueds drainant le Sud de la
Wilaya. La zone steppique, qui couvre 56% des zones naturelles de la Wilaya de
Khenchela, se situe dans le centre et le Sud de la Wilaya (DAGHMOUS et SAIDIA,
2016).
26
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
II -2-2 – Hydrographie
Le réseau hydrographique du Nord n’est pas important et influe faiblement dans la vie
économique de la région. Le réseau de la partie Sud est composé de trois bassins essentiels:
27
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
II -2-3 – Pédologie
BEN AROUA et al. (2010) a dénombré six classes de sols, au quelles il convient
d’ajouter la classe des sols minéraux bruts (affleurement de roche mère) et la classe des sols
halomorphes (sols salés) :
-Les sols calcaires humifères : Ils sont rencontrés sur les monts et les prés monts de
l’Aurès, à une altitude comprise entre 1000 et 1500 mètres.
-Les sols insaturés humifères : Ces sols rencontrés sur les reliefs les plus élevés (plus
de 1500 mètres d’altitude) de l’Aurès, ils sont occupés par des forêts.
-Les sols calciques : Ces sols sont rencontrés sur les bas piémonts, et sur hautes plaines
longeant la route qui mène de Khenchela à fais en passant par Kais et Remila.
Ils s’étendent à l’Est jusqu’à Ain-Touila et Sud jusqu’à Babar en partant de Khenchela.
-Les sols éoliens d’ablation : Ces sols sont rencontrés au Sud de la Wilaya, sur les
piémonts des monts Nememchas, dont l’altitude est située entre 200-500 mètres.
-Les sols éoliens d’accumulation : Ils sont localisés uniquement dans la zone Sud de
la Wilaya, près de chott Melghir (sols sablonneux).
- Les sols alluviaux basiques : Ces sols sont localisé sur des zones de changement de
pente, c’est-à-dire les zones où la pente devient plus douce, on les rencontre
principalement dans les plaines entourant les dépressions (dépression de Gaart El Taraf,
cuvette de bas Sahara, et la dépression de Tazougart), mais aussi au niveau des vallées
encaissées de Babar, de Bouhmama et de la plaine de Guentis.
-Les sols salins ou Solontchak : Ces sols caractérises les dépressions sont rencontrés
au niveau des zones d’accumulation, ils sont le résultat d’une hydrologie à écoulement
endoréique ou de la présence de roche triasique (gypse : roche saline).
28
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
Figure 17 : la carte des classes des sols de la région de Khenchela (KHABTHANE, 2010)
II -2-4- La végétation
Les plateaux d’El Mahmel et Oued El Arab, où la roche mère affleure sur les hauteurs,
portent des sols calciques. Cette zone porte, à l’ouest, les plus belles forêts de Cèdre, pin
d’Alep et chêne vert. On y trouve aussi : du Cyprès, du pin noir, du frêne ; l’alfa ; l’armoise ;
jujubier ; R’Tem ; acacia ; genévrier et romarin (GHOMRASSI et DjAMAI, 2016)
29
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
Un climat très rude en hiver, modéré en été dans les régions montagneuses centrales.
Un climat modéré en hiver, chaud et sec en été dans les steppes sahraouies du Sud.
Un climat très froid en hiver, sec en été dans les hautes steppes au Nord (BOUBELLI,
2009).
Température Mois
(°C) Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Out Spt Oct Nov Déc Moy
T-moy 6,75 6,87 10,38 4,04 8,09 3,17 7,23 26,06 21,55 17,25 11,43 7,66 15,87
2008- T-max 6,68 17,37 21,73 25,85 30,44 34,65 38,96 37,35 33,23 28,02 21,73 17,43 26,95
2018 T-min 2,52 3,25 2,93 3,47 6,55 10,99 15,02 15,24 11,45 6,57 3,2 2,88 7,01
(ONM de Khenchela, 2019).
45
40
35
Température(°C)
30
25
(°C) T-moy
20
2008-2018 T-max
15
2008-2018 T-min
10
5
0
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Out Spt Oct Nov Déc Moy
Mois
30
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
II -3 -b- La pluviométrie
la zone la plus pluvieuse située au centre ouest de la wilaya abritant les forêts des
Aurès avec une précipitation annuelle de 412,05 mm en 2002. Cette même zone
recevait une précipitation minimale annuelle variant entre 400 à 500 mm en 1990.
La zone nord représentée par les hautes plaines et les piémonts des Aurès avec une
précipitation annuelle moyenne de 310.25 mm en 2001.
La zone sud avec une précipitation annuelle moyenne de 230 mm. Cette quantité
décroît pour atteindre moins de 100 mm/an vers le sud de Babar (MAGHNI, 2006)
Mois
P(mm) Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Out Spt Oct Nov Déc Total
2008-
40,15 31,76 48,36 48,45 61,44 22,84 16,66 35,55 55,14 52,02 27,75 27,81 467,93
2018
31
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
Précipitation (mm)
70
60
50
40
30
20
10
0
Mois
II -3 -c- Le vent
Tableau 03: Les vitesses moyennes des vents (m/s) de la décade (2008-2018) et dans la
région de Khenchela.
Mois
V(m/s) Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Out Spt Oct Nov Déc Moy
2008-2018 22,18 26,61 29,90 26,10 24,01 23,59 23,59 22,47 23,76 22,25 26,54 22,49 24,46
32
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
35
30
25
20
V(m/s)
2008-2018
15
10
0
Mois
Selon DAJOZ (1971) a souligné que l’humidité relative agit sur la densité des
populations en provoquant une diminution du nombre d’individus lorsque les conditions
hygrométriques sont défavorables. De plus, RAMADE (1984) signale que les variations des
rythmes quotidiens et saisonniers de l’hygrométrie atmosphérique jouent un rôle très
important dans l’écologie des organismes terrestres et donc des écosystèmes continentaux.
HALIMI (1980) note que l’humidité relative annuelle décroît du littoral vers l’intérieur du
pays. Selon FEURIE (1980), l’humidité dépend de plusieurs facteurs : la quantité d’eau
tombée, le nombre des jours de pluie et la morphologie de la station considérée.
Tableau 04: Les moyennes mensuelles de l’humidité relative de l’air (%) de la décade
(2008-2018) dans la région de Khenchela.
Mois
H(%) Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Out Spt Oct Nov Déc Moy
2008-2018 68,25 67,64 63,81 50,89 57 48,76 39,72 44,88 53,24 62,78 66,03 70,39 60,44
33
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
80
70
60
50
H(%)
40
2008-2018
30
20
10
0
Mois
II -5 -Climagramme d’EMBERGER
Q2=3,43 p/ (M-m )
35
.Chapitre II : Présentation des régions d’étude
36
CHAPITRE III
Méthodes d’étude des Acridiens.
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens.
a-Filet Fauchoir
Comme son nom l’indique, ce filet sert à faucher la strate herbacée. On récolte ainsi les
insectes qui y vivent ou qui s’y posent. C’est la méthode idéale, pour attraper des criquets, des
sauterelles, des punaises, des coccinelles et divers autres coléoptères. On doit manœuvrer le
filet avec énergie et surtout très rapidement afin de surprendre les insectes. Si nécessaire,
faucher à deux mains (FRANCK 2008).
Un filet fauchoir doit être très solide car, on doit pouvoir faucher partout où ce sera
possible : herbes, plantes basses, buissons, arbustes, épineux, etc. Il ne faut pas hésiter à racler
très fortement la végétation (FRANCK 2008).
38
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens.
b- capture à la main
Selon (SAIDIA et DEGHOUSSE, 2016), de nombreux criquets peuvent être attrapés à
la main ou avec un simple pot. Il suffit souvent de simplement rabattre un pot sur l'insecte
pour le capturer.
Des boites en plastiques sont utilisées pour mettre les individus collectés, en sue les
quels la date et le lieu de capture sont mentionnés. Ils sont conservés en vue de leur
détermination ultérieurement au laboratoire.
39
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens.
III.2. Au laboratoire
Avant d’épingler et d’étaler les insectes, il est impératif de ne pas poser les insectes
directement sur la surface humide. On les place dans des petites boîtes plastiques, elles-
mêmes déposées sur cette surface humide. On referme ensuite le ramollissoir. On attend
quatre à six heures pour redonner de la souplesse aux plus petits individus, et environ 24
heures pour les plus gros. Pour accélérer le processus, on peut placer le ramollissoir près
d’une source de chaleur (FRANCK 2008).
Il est très important d’épingler les insectes au bon endroit. Il varie selon les différents
ordres d’insectes, dans le souci de protéger les parties du corps observées lors de
l’identification (FRANCK 2008).
On enfonce l’épingle à angle droit par rapport au corps de l’insecte. De plus, on laisse
une distance de 1 cm environ entre l’extrémité de l’épingle et l’insecte, ceci afin de pouvoir
saisir aisément l’individu. Pour ajuster facilement cette distance, on peut utiliser un bloc à
piquer (Figure 26).
La technique d’étalage est en tout point identique à celle utilisée pour les coléoptères.
Après avoir vidé ou ramolli les insectes, mettre en place l’épingle entomologique au niveau
du pronotum. Une fois piqués, ils seront placés sur une plaque d’émalène où les pattes et les
antennes seront maintenues par des épingles. Il est souvent nécessaire de soutenir l’abdomen
par des épingles ou un morceau de coton pour ne pas qu’il retombe. Il est parfois utile d’étaler
une paire d’ailes pour leur observation (un seul côté suffit pour éviter d’encombrer les cartons
40
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens.
à insectes). Après avoir correctement étalé les pattes, on dispose sur le côté droit une petite
plaque de polystyrène (épaisseur appropriée pour l’étalage des ailes à l’horizontale) sur
laquelle on déploie et fixe les ailes à l’aide de bandes de papier cristal et d’épingles. Les
orthoptères ne nécessitant pas d’étalage des ailes, sont présentés avec les pattes le long du
corps sauf pour la patte postérieure droite qui sera légèrement écartée et penchée vers
l’extérieur. En effet, des caractères importants pour la détermination sont situés sur la face
interne de la patte. Les petites espèces sont collées sur des paillettes ou montées sur minuties,
fixés elles-êmes sur des épingles entomologiques N° 2 ou N° 3(FRANCK 2008).
Figure 26 : Etalage d’un orthoptère sur une plaque en émalène (FRANCK 2008).
a. plaque de polystyrène ; b. aile postérieure ; c. aile antérieure ;
d. bandes de papier cristal ; e. épingles à étaler
41
CHAPITRE III Méthodes d’étude des Acridiens.
42
CHAPITRE IV
Le tableau 04 regroupe les résultats obtenus des travaux d’inventaires réalisés dans la
région Ouest de Khenchela (Djaffali et Mferdji (2016) dans la région de Bouhmama et
CHENINA et MEKHALFIA (2018) dans la région de Yabous).
44
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
Les résultats obtenus des travaux d’inventaires réalisés dans la région Est de Khenchela
(DROUAI et HAMMADI (2018) à El-Mahmal (Tazougaghet) et Tahri et Khalfallah
(2019) à Oulad-Rechache) sont consignée dans le tableau 05
45
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
46
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
Les espèces acridiennes inventoriées dans la région Ouest de Khenchela sont consignée
dans le tableau 06
Tableau 07 : la classification systématique de la faune acridienne inventoriée dans la région
Ouest de Khenchela.
47
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
02 06 25
12%
Pamphagidae
Acrididae
88%
4%
12% 12%
Pamphaginae
8%
Calliptaminae
12% Eyprepocnemidinae
Oedipodinae
Gomphocerinae
52%
Acridinae
48
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
Les espèces acridiennes inventoriées dans la région Ouest de Khenchela sont consignée
dans le tableau 07
49
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
4,45%
18,18%
Pamphagidae
Acrididae
Pyrgomorphidae
77,27%
4,45% 4,45%
9,09% Pamphaginae
18,18% Cyrtacanthacridinae
4,45%
Calliptaminae
4,45% Eyprepocnemidinae
Oedipodinae
4,45% Gomphocerinae
50% Acridinae
Pyrgomorphinae
50
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
51
CHAPITRE IV Etude comparative de la diversité acridienne de deux régions différentes (Ouest et
Est) de la wilaya de Khenchela.
La famille des Pamphagidae vient en deuxième position avec 04 espèces (soit 18,18%
de l’effectif total) de la sous-famille des Pamphaginae. Il s’agit de Ocneridia volxemii
(BOLIVAR, 1878), Pamphagus batnensis (BENKENANA & PETIT, 2012), Pamphagus
djelfensis (VOSSELER, 1902) et Acinipe sp.
Par la comparaison entre les résultats obtenus dans les deux régions d’Est et d’Ouest de
khanchela, il ya des différences de nombre des espèces ainsi que des groupes.
On a remarqué que la famille des Acrididae présentés avec mêmes sous-famille sauf la
présence de la sous-famille des Cyrtacanthacridinae (avec une seule espèce ; Anacridium
aegyptium (LINNÉ, 1764)) uniquement dans la région Est de Khenchela.
Les Oedipodinae Aiolopus simulatrix (Walker, 1870), Aiolopus strepens (Latreille,
1804), Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schaffer, 1838), Oedipoda fuscocincta (Lucas,
1949), Oedipoda caerulescens sulfurescens (Saussure, 1884), Oedipoda miniata miniata
(Pallas, 1771), Sphingonotus rubescens rubescens (Walker, 1870, Sphingonotus
finotianus(Saussure, 1886) et Thalpomena algeriana algeriana. sont consultées dans les deux
région. Par contre les Oedipodinae Aiolopus thalassinus (Fabricius 1781), Sphingonotus
(Neosphingonotus) azurescens et Thalpomena algeriana intermedia ne sont trouvées que dans
la région Ouest de Khenchela, et les Oedipodinae, Sphingonotus sp1 et Sphingonotus sp2 ne
sont trouvées que dans la région Est de Khenchela.
Au niveau de la région Ouest de Khenchela, la sous-famille des Eyprepocnemidinae est
présente par 04 espèces: Eyprepocnemis plorans (CHARPENTIER, 1825), Heteracris
adspersus (Redtenbacher 1889) et Heteracris annulosa (Walker, 1870), alors qu’au la région
Est de Khenchela, elle est présentée uniquement par 01 seule espèce ; Eyprepocnemis
plorans (CHARPENTIER, 1825).
La famille des Pamphagidae se rencontre avec la même sous-famille dans les deux
régions, avec 03 espèces communes (Ocneridia volxemii (BOLIVAR, 1878), Pamphagus
batnensis (BENKENANA & PETIT, 2012) et Acinipe sp) et une quatrième (Pamphagus
djelfensis (VOSSELER, 1902) uniquement dans la région Est.
La famille des Pyrgomorphidae n’est présente que dans la région Est et ne compte
qu’une seule sous famille (les Pyrgomorphinae), donc seule espèce ; Pyrgomorpha cognata
(Uvarov, 1943).
Ces différences peuvent être due aux différences de paysages, de tapis végétal
(composition, structure, …etc.)
52
CONCLUSION GENERALE
Conclusion
L’étude comparative de la faune acridienne deux régions Est (Tazougaght, Ouled
Rchach) et Ouest (Bouhmama, Yabous) de la wilaya de Khenchela qui se situe à l’étage
bioclimatique semi aride à hivers frais a permis de recenser 25 espèces dans la région Ouest,
répartis en 02 familles (les Acrididae et les Pamphagidae) et 22 espèces dans la région Est ,
répartis en 3 familles (les Pamphagidae, les Acrididae et les Pyrgomorphidae).
Dans les deux régions la famille la plus représentée est celle des Acrididae qui regroupe
dans la région Ouest de Khenchela 22 espèces, soit 88% répartis en 05 sous-familles dont la
plus présentée est celle des Oedipodinae avec 13 espèces, 52 % de l’ensemble des espèces.
Dans la région Est de Khenchela, la famille des Acrididae compte 17 espèces (soit 77,27% de
l’effectif total des criquets recensés). Cette famille renferme 06 sous familles dont la plus
importante est celle des Oedipodinae avec 11 espèces (soit 50 % de l’effectif total).
Par la comparaison entre les résultats obtenus dans les deux régions d’Est et d’Ouest de
khanchela, il ya des différences de nombre des espèces ainsi que des groupes.
On a remarqué que la famille des Acrididae présentés avec mêmes sous-famille sauf la
présence de la sous-famille des Cyrtacanthacridinae (avec une seule espèce ; Anacridium
aegyptium (LINNÉ, 1764)) uniquement dans la région Est de Khenchela.
Les Oedipodinae Aiolopus simulatrix (Walker, 1870), Aiolopus strepens (Latreille,
1804), Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schaffer, 1838), Oedipoda fuscocincta (Lucas,
1949), Oedipoda caerulescens sulfurescens (Saussure, 1884), Oedipoda miniata miniata
(Pallas, 1771), Sphingonotus rubescens rubescens (Walker, 1870, Sphingonotus
finotianus(Saussure, 1886) et Thalpomena algeriana algeriana. sont consultées dans les deux
région. Par contre les Oedipodinae Aiolopus thalassinus (Fabricius 1781), Sphingonotus
(Neosphingonotus) azurescens et Thalpomena algeriana intermedia ne sont trouvées que dans
la région Ouest de Khenchela, et les Oedipodinae, Sphingonotus sp1 et Sphingonotus sp2 ne
sont trouvées que dans la région Est de Khenchela.
Au niveau de la région Ouest de Khenchela, la sous-famille des Eyprepocnemidinae est
présente par 04 espèces: Eyprepocnemis plorans (CHARPENTIER, 1825), Heteracris
adspersus (Redtenbacher 1889) et Heteracris annulosa (Walker, 1870), alors qu’au la région
Est de Khenchela, elle est présentée uniquement par 01 seule espèce ; Eyprepocnemis
plorans (CHARPENTIER, 1825).
54
CONCLUSION GENERALE
La famille des Pamphagidae se rencontre avec la même sous-famille dans les deux
régions, avec 03 espèces communes (Ocneridia volxemii (BOLIVAR, 1878), Pamphagus
batnensis (BENKENANA & PETIT, 2012) et Acinipe sp) et une quatrième (Pamphagus
djelfensis (VOSSELER, 1902) uniquement dans la région Est.
La famille des Pyrgomorphidae n’est présente que dans la région Est et ne compte
qu’une seule sous famille (les Pyrgomorphinae), donc seule espèce ; Pyrgomorpha cognata
(Uvarov, 1943).
Au terme des cet étude sur les acridiens dans ces deux régions, nous envisageons
d’élargir les travaux aux autres localités avoisinantes dans la Wilaya de Khenchela. Il serait
également intéressant de procéder des études portées sur des autres aspects (la bioécologie, la
lutte biologique, le régime alimentaire, les activités biologiques …etc.).
55
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Résumé
L’étude comparative de la faune acridienne deux régions Est et Ouest de la wilaya de
Khenchela qui se situe à l’étage bioclimatique semi aride à hivers frais a permis de recenser
22 espèces dans la région Est, répartis en 3 familles (les Pamphagidae, les Acrididae et les
Pyrgomorphidae) et 25 espèces dans la région Ouest, répartis en 02 familles (les Acrididae et
les Pamphagidae). Dans les deux régions, la famille la plus représentée est celle des Acrididae
qui regroupe dans la région Ouest de Khenchela 22 espèces, soit 88% répartis en 05 sous-
familles et 17 espèces dans la région Est, (soit 77,27% de l’effectif total des criquets recensés)
avec 06 sous-familles. La famille des Pamphagidae se rencontre avec la même sous-famille
dans les deux régions, avec 03 espèces communes et une quatrième sigalée uniquement dans
la région Est. La famille des Pyrgomorphidae n’est présente que dans la région Est et ne
compte qu’une seule sous famille (les Pyrgomorphinae), donc seule espèce.
Par la comparaison entre les résultats obtenus dans les deux régions Est et Ouest de
Khenchela, il ya des différences de nombre des espèces, des espèces elles mêmes et des sous-
familles.
Mots clés : Inventaire, Acridien, région Est, région Ouest, Khenchela.
Summary
The comparative study of the locust fauna in two East and West regions of the
Khenchela wilaya, which is located on the semi-arid bioclimatic stage in cool winters, made it
possible to identify 22 species in the East region, divided into 3 families (the Pamphagidae,
the Acrididae and the Pyrgomorphidae) and 25 species in the West region, divided into 02
families (the Acrididae and the Pamphagidae). In the two regions, the most represented family
is that of the Acrididae which includes in the West region of Khenchela 22 species, or 88%
distributed in 05 subfamilies and 17 species in the East region, (or 77.27% of the total number
of locusts recorded) with 06 sub-families. The Pamphagidae family is found with the same
subfamily in both regions, with 03 common species and a fourth sigalée only in the eastern
region. The Pyrgomorphidae family is only present in the eastern region and has only one
subfamily (the Pyrgomorphinae), therefore only one species.
By comparing the results obtained in the two East and West regions of Khenchela, there
are differences in the number of species, of the species themselves and of the sub-families.
والتي تقع في المنطقة المناخية، أتاحت الدراسة المقارنة ألنواع الجراد في منطقتين شرقية وغربية من والية خنشلة
،Pamphagidae ( عائالت3 مقسمة إلى، نوعًا في المنطقة الشرقية22 التعرف على،شبه القاحلة ذات الشتاء البارد
وAcrididae( عائلة02 مقسمة إلى، نوعًا في المنطقة الغربية25 ) وPyrgomorphidae وAcrididae
22 التي تضم في المنطقة الغربية من خنشلةAcrididae فإن العائلة األكثر تمثيال هي، في المنطقتين.)Pamphagidae
إجمالي عدد.) من الفصيلة٪77.27 (أو، نوعًا في المنطقة الشرقية17 عائالت فرعية و05 موزعة في٪88 أو، نوعًا
، مع نفس العائالت الفرعية في كال المنطقتينPamphagidae تم العثور على عائلة. عائلة فرعية06 الجراد المسجل) مع
في المنطقة الشرقية فقطPyrgomorphidae توجد عائلة. أنواع مشتركة و نوع رابع في المنطقة الشرقية فقط03 مع
. وبالتالي نوع واحد فقط، )Pyrgomorphinae( ولديها عائلة فرعية واحدة فقط
توجد اختالفات في عدد األنواع، بمقارنة النتائج التي تم الحصول عليها في المنطقتين الشرقية والغربية لخنشلة
.واألنواع نفسها والعائالت الفرعية