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MODULE 2 : INFRASTRUCTURES
DATE : 18/08/11
VERIFICATION AU POINCONNEMENT
h= ht – d’ ≥ A-a
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peut conduire le projeteur à adopter des semelles « assez plates » lorsque le sol d'assise
permet d'adopter une forte contrainte, puisque, dans ces conditions, A diminue au fur et à
mesure que la contrainte admissible augmente. Il y a, alors, risque de poinçonnement de la
semelle.
Dans le cas où le projeteur voudrait faire une vérification plus conforme aux règlements en
vigueur, il pourrait utiliser la formule générale du poinçonnement
1,2 σb ≥ 1,5 P
Pcht
Dans le cas où une couche de « gros béton » est interposée entre le sol et la semelle, la
transmission des charges se fera à travers le gros béton (dosage 200 kg/m3 minimum), qui
pourra travailler à une contrainte de
FIG. 1.12.
Cette règle est valable pour les semelles continues, carrées, rectangulaires ou circulaires.
FICHE N° :M2-C1-S4-003
MODULE 2 : INFRASTRUCTURES
DATE : 18/08/11
Semelles continues sous mur en béton armé. Nous avons vu que pour une semelle sous
mur, ou bien pour une semelle isolée, la répartition des contraintes, sous la semelle, peut être
considérée comme uniforme, si nous vérifions la condition de raideur et éventuellement la
condition de non poinçonnement.
Pour les semelles continues, sous poteaux, nous allons voir que la loi de répartition des
contraintes sur le sol est fonction, également de la raideur de la semelle.
Pour étudier la raideur d'une semelle continue sous poteaux, nous utiliserons la théorie de la
poutre sur sol élastique.
Après avoir obtenu la longueur élastique de la poutre, nous pourrons tenir compte des
résultats obtenus par Verdeyen dans son cours de mécanique des sols.
1° Lorsque la longueur de la poutre ou l’écartement des charges qui la sollicitent est tel que
l ≤ π le
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Le calcul peut être fait en supposant une répartition linéaire des contraintes sur le sol et il n'y a
pas lieu de faire des calculs relatifs à la poutre sur sol élastique.
FICHE N° :M2-C1-S4-003
MODULE 2 : INFRASTRUCTURES
DATE : 18/08/11
Si les charges sont transmises à la poutre par l'intermédiaire de poteaux de largeur a non
négligeable, on pourra admettre la répartition linéaire sur une longueur totale de la semelle
Si l’entraxe des poteaux est inférieur à cette valeur, la poutre se calcule, alors, comme une
poutre continue soumise à la réaction du sol (répartition linéaire).
Le projeteur pourra généralement choisir une section de poutre telle que cette condition soit
remplie.
Fig. 1.23.
Cette approximation, qui est dans le sens de la sécurité, nous conduit à admettre le diagramme
de contrainte, ci-dessous. Il y a lieu de rappeler que la contrainte en un point est égale au
produit du coefficient de raideur du sol par renfoncement en ce point
σ = Ky
Fig. 1.24.
FICHE N° :M2-C1-S4-003
MODULE 2 : INFRASTRUCTURES
DATE : 18/08/11
Le calcul de la poutre est effectué comme s'il s'agissait d'une poutre continue soumise aux
sollicitations qui correspondent au diagramme simplifié des contraintes.
Semelles à poutres croisées sous poteaux : Lorsqu'il s'agit d'un système de fondations à
poutres croisées, on pourra estimer que la charge P, au droit d’un croisement de poutre
semelles l'inertie I1 et I2, se décompose en deux charges P1 et P2, venant solliciter les deux
poutres sur deux longueurs
π le1 Et π le2 , axées sous la charge et soumises à un diagramme linéaire des
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contraintes, le plus souvent uniformes. Si les raideurs des poutres sont presque semblables et
si leurs largeurs respectives sont b1 et b2 et leurs longueurs sont I1 et I2, on pourra admettre
que
P1 = Pl1 b1 P2 = Pl2 b2
et
l1b1 + l2b2 l2b2 + l2b2
Lorsque les raideurs des poutres sont sensiblement différentes l'une de l'autre, il y aura intérêt
à augmenter l'importance du système à courte portée, le rôle de l'autre poutre se réduisant à
assurer la liaison et la continuité de l'ensemble.