Chapitre 10 Intégrale de Surface-Théorèmes Intégraux

Révision d’algèbre et d’analyse
Chapitre 10 : Intégrale de surface-Théorèmes intégraux
Équipe de Mathématiques Appliquées
UTC
Janvier 2014
5
suivant Ï
Chapitre 10
Intégrale de surface
10.1 Aire d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

10.2 Intégrale de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
10.3 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface . . . . . . . . . . 16
10.4 Théorèmes intégraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
2
chapitre N section suivante Ï
10.1 Aire d’une surface
10.1.1 Aire d’une surface paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

10.1.2 Aire d’une surface définie par son équation explicite . . . . . . 6
10.1.3 Aire d’une surface définie par son équation explicite-variante 8
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
3
section N suivant Ï
10.1.1 Aire d’une surface paramétrée
Exercices : Documents :
Exercice A.1.1 Document B.1.1
Document B.1.2
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O,~ı,~,~

k).
Si une surface S est plane, on peut supposer par exemple que S est dans le plan xO y ,
alors on a défini l’aire dans le chapitre sur l’intégrale double par :
ZZ
aire de S = d xd y
S
Supposons maintenant que la surface S est gauche (c’est-à-dire non plane), le théo-
rème suivant permet de calculer son aire.
Théorème 10.1.1. S est une surface paramétrée par : Sommaire

Concepts
Exemples
Exercices
Documents
4 ÏÏ

 x = a (u, v) Aire d’une
y = b (u, v) , (u, v) ∈ ∆ ⊂ IR2 où a, b, c sont des fonctions différentiables. On note
 surface
z = c (u, v)
paramétrée
∂a ∂a
°   °
(u, v) (u, v) °
° °
∂u ∂v
°
°   °
°   °
°   °
∂b ∂b
°−
°→ −
→ ° °   °
σ(u, v) = °Tu (u, v) ∧ T v (u, v)° = ° (u, v)  ∧  (u, v) °
° °   °
°
° ∂u  
  ∂v °
°
°   °
∂c ∂c
°   °
(u, v) (u, v) °
° °
∂u ∂v
°
alors : ZZ
aire (S) = σ (u, v) d ud v
∆
Vous pouvez lire la démonstration de ce théorème en document.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 5
Î précédent section N suivant Ï
10.1.2 Aire d’une surface définie par son équation explicite
Exercices :
Exercice A.1.2
Exercice A.1.3
Exercice A.1.4
Soit la surface S d’équation cartésienne explicite (z = ϕ(x, y), (x, y) ∈ D).


 x=x
Une paramétrisation de S est y=y
¢ ,
z = ϕ x, y
 ¡
donc      ∂ϕ 
1 0 − ∂x (x, y)
−
→   − →   − → − →  ∂ϕ
Tx =  0  , Ty =  1  , T x ∧ T y =  − ∂y (x, y)  .

∂ϕ ∂ϕ
∂x (x, y) ∂y (x, y) 1
On obtient alors Sommaire
Concepts
s ¶2 ¶2
∂ϕ ∂ϕ
µ µ
σ(x, y) = 1+ (x, y) + (x, y).
∂x ∂y
Exemples
On peut énoncer le théorème suivant : Exercices
Documents
6 ÏÏ
Théorème 10.1.2. S est une surface dont l’équation cartésienne explicite est Aire d’une
(z = ϕ x, y , (x, y) ∈ D). On suppose que ϕ est différentiable.
¡ ¢
surface
On pose : définie par
∂ϕ ∂ϕ
q
p= , q= , σ= 1 + p 2 + q 2, son équation
∂x ∂y
explicite
alors : ZZ
ai r e(S) = σ(x, y)d xd y.
D
Le domaine d’intégration D est la projection de S sur le plan xO y .

On pourrait énoncer des théorèmes similaires au théorème 10.1.2, quand on exprime
x en fonction de y et z ou y en fonction de x et z . Faites le en exercice.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 7
Î précédent section N
10.1.3 Aire d’une surface définie par son équation explicite-variante
Exercices :
Exercice A.1.5
Etudions une variante pour calculer l’expression

s ¶2 ¶2
∂ϕ ∂ϕ
µ µ
σ(x, y) = 1+ (x, y) + (x, y).
∂x ∂y
Si on pose f (x, y, z) = z − φ(x, y), alors la surface S d’équation explicite

z = φ(x, y) a pour équation implicite f (x, y, z) = 0.
 ∂ϕ 
− ∂x (x, y)
−−−−→ ∂ϕ
~ = grad f = 
N  − ∂y (x, y) 

1
Sommaire
° ° à la surface S au point M = (x, y, ϕ(x, y)).
est un vecteur normal Concepts
On remarque que °N ~ ° = σ(x, y). On obtient un vecteur normal unitaire :
 ∂ϕ 
~ − ∂x (x, y) Exemples
N 1  ∂ϕ
~
n=° °=  − ∂y (x, y)  Exercices

~ ° σ(x, y)
°N Documents
1
8 ÏÏ
Le vecteur normal unitaire ~n fait un angle aigu avec l’axe Oz , en effet sa troisième com- Aire d’une
posante est positive. Donc si on connaît les composantes de ~ n , vecteur normal unitaire surface
qui fait un angle aigu avec Oz , on note ces composantes (cos α, cos β, cos γ) : α, β, γ repré- définie par
sentent les angles respectifs de ~n avec ~ı,~,~
k : voir figure 10.1.1. On peut alors obtenir son équation
1
directement σ par la relation σ(x, y) = où évidemment γ dépend des coordonnées explicite-
cosγ
du point M (x, y, ϕ(x, y)) variante
~
k
~
n
γ
β
~
j
α
~
i
Sommaire
F IGURE 10.1.1: vecteur normal unitaire Concepts
Théorème 10.1.3. S est une surface dont l’équation cartésienne explicite est
Exemples
(z = ϕ x, y , (x, y) ∈ D).
¡ ¢
Exercices
Documents
On suppose que ~
n est le vecteur normal unitaire à S qui fait un angle aigu avec Oz , on
ÎÎ 9 ÏÏ
note cos γ la troisième composante de ~

n , alors : Aire d’une
ZZ
1 surface
ai r e(S) = d xd y, définie par
D cos γ
son équation
où évidemment γ dépend des coordonnées du point M (x, y, ϕ(x, y)). explicite-
variante
L’aire définie dans la proposition précédente est bien positive puisque γ est un angle
aigu.
Traiter l’exercice de TD A.2.1.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 10
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
10.2 Intégrale de surface
10.2.1 Intégrale de surface-définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

10.2.2 Intégrale de surface-application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
11
10.2.1 Intégrale de surface-définition
Définition 10.2.1. Etant données une fonction f : IR3 → IR et une surface S d’équations
paramétriques x = a(u, v), y = b(u, v), z = c(u, v), (u, v) ∈ ∆, où a, b, c sont des fonctions
différentiables. On note
∂a ∂a
°   °
(u, v) (u, v) °
° °
∂u ∂v
°
°   °
°   °
°   °
∂b ∂b
°−
°→ −
→ ° °   °
σ(u, v) = °Tu (u, v) ∧ T v (u, v)° = ° (u, v)  ∧  (u, v) ° .
° °   °
°
° ∂u  
  ∂v °
°
°   °
∂c ∂c
°   °
(u, v) (u, v) °
° °
∂u ∂v
°
On définit l’intégrale de surface de f sur S par :

ZZ ZZ
f dσ = f (a (u, v) , b (u, v) , c (u, v)) σ (u, v) d ud v.
S ∆
Sommaire
On peut montrer que l’expression ci-dessus ne dépend pas de la paramétrisation Concepts
choisie pour S . On en déduit l’expression de l’intégrale de surface dans le cas où la
surface est définie par une équation cartésienne explicite.
Exemples
Théorème 10.2.1. Etant données une fonction f : IR3 → IR et une surface S dont l’équation Exercices
cartésienne explicite est z = ϕ x, y , ((x, y) ∈ D), où ϕ est différentiable.
¡ ¢
Documents
12 ÏÏ
On pose : Intégrale de
∂ϕ ∂ϕ
q surface-
p(x, y) = (x, y), q(x, y) = (x, y), σ(x, y) = 1 + p 2 (x, y) + q 2 (x, y) définition
∂x ∂y
alors : ZZ ZZ
f dσ = f (x, y, ϕ(x, y))σ(x, y)d xd y.
S D
Propriétés
Les propriétés suivantes découlent de la définition et des propriétés des intégrales
doubles.
ZZ ZZ ZZ
– ( f 1 + f 2 )d σ = f1d σ + f2d σ
Z ZS ZZ S S
– αf dσ = α f d σ où α est un nombre réel.
S S
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 13
10.2.2 Intégrale de surface-application
Exercices :
Exercice A.1.6
Exercice A.1.7
On est amené
Z Z à calculer une intégrale de surface dans les cas suivants :
– Si f = 1, f d σ est égale à l’aire de S .
S ZZ
– Si f représente la masse surfacique (masse par unité de surface), f d σ est la
S
masse de la surface de S . Ceci est utilisé en particulier pour calculer la masse des
plaques qui sont des volumes assimilés à des surfaces.
– Si µ est la masse surfacique, on obtient les coordonnées du centre de gravité de S
par
1 1 1
ZZ ZZ ZZ ZZ
m= µd σ, xG = xµd σ, yG = yµd σ, zG = zµd σ
S m S m S m S
– Si µ est la masse surfacique, si ∆ est un axe, on obtient le moment d’inertie de S Sommaire

Concepts
par rapport à ∆ en calculant :
ZZ
m= µd 2 (M , ∆)d σ. Exemples
S
Exercices
Documents
14 ÏÏ
– Si la surface S est orientée par le choix d’un champ de normales unitaires ~

n (x, y, z), Intégrale de
~
si V (x, y, z) est un champ de vecteurs, si on définit surface-
~ (x, y, z), application
f (x, y, z) = ~
n (x, y, z) · V
ZZ
alors ~ à travers la surface orientée S .
f d σ est le flux du champ de vecteurs V
S
Nous allons revoir plus en détail ce cas particulier dans le prochain paragraphe.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 15
10.3 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface
10.3.1 Orientation d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

10.3.2 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface orientée. . 19
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
16
10.3.1 Orientation d’une surface
Exercices :
Exercice A.1.8
Pour calculer la masse d’une surface, son centre de gravité, son moment d’inertie
etc. . . , il est inutile d’orienter la surface. Par contre le calcul du flux d’un champ de
vecteurs à travers une surface est lié au choix d’une orientation, lorsque l’orientation
est modifiée, le flux change de signe.
Il existe pour chaque surface 2 orientations possibles, si la surface est fermée, on parle
d’orientation vers l’intérieur de la surface ou d’orientation vers l’extérieur de la surface,
si la surface n’est pas fermée cette terminologie n’a plus de sens.
Le choix d’une orientation se fait par le choix d’un champ de vecteurs normaux unitaires
x/R
 
. Par exemple si S est la sphère de centre O et de rayon R , si on choisit ~

n =  y/R , on
z/R
oriente la surface (fermée) vers l’extérieur puisque les vecteurs normaux sont dirigés
Sommaire
vers l’extérieur de S . Concepts
Si S est la demi-sphère de centre O , rayon R située dans le demi-espace z ≥ 0, si on
choisit
x/R
 
Exemples
~
n = y/R , il n’est plus question de parler d’intérieur et d’extérieur puisque la surface
 Exercices
z/R Documents
17 ÏÏ
est ouverte, par contre on peut dire que la surface est orientée "vers le haut", puisque les Orientation
vecteurs normaux "pointent vers le haut", pour être plus précis, les vecteurs normaux d’une surface
font un angle aigu avec Oz puisque leur troisième composante est positive.
Si la surface est définie par l’équation (z = ϕ(x, y), (x, y) ∈ D) , il existe alors 2 champs de
normales unitaires possibles :
 p   p 
−σ +σ
∂ϕ ∂ϕ
q
q q
~
n1 =  − σ  , ~
n 2 =  + σ  avec p = ,q = , σ = 1 + p2 + q2
1 ∂x ∂y
σ − σ1
Les vecteurs ~ n 1 font un angle aigu avec Oz , en effet leur troisième composante est
positive, lorsque l’on choisit ce champ de vecteurs on dit que la surface est orientée "vers
le haut".
Les vecteurs ~ n 2 font un angle obtus avec Oz , en effet leur troisième composante est
négative, lorsque l’on choisit ce champ de vecteurs on dit que la surface est orientée
"vers le bas".
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 18
10.3.2 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface orientée.
Exercices :
Exercice A.1.9
Définition 10.3.1. Soit S une surface.

On oriente S en choisissant un champ de normales unitaires ~ n (M ).
~ ~ à travers la
Soit V (M ) un champ de vecteurs. On définit le flux du champ de vecteurs V
surface S par l’intégrale de surface :
ZZ
~ =
ΦS V ~ .~
nd σ
¡ ¢
V
S
Dans le cas particulier où la surface S est définie par une équation explicite, on peut
démontrer la proposition :
Proposition 10.3.1. La surface S est définie par l’équation
Sommaire
(z = ϕ(x, y), (x, y) ∈ D),
Concepts
on suppose que ϕ est différentiable.
La surface est orientée, ε = 1 si le champ de normales fait un angle aigu avec Oz , ε = −1
Exemples
sinon . On note Exercices
∂φ ∂φ
p(x, y) = (x, y), q(x, y) = (x, y). Documents
∂x ∂y
19 ÏÏ
~ a pour composantes V1 ,V2 ,V3 ,on note

Le champ de vecteurs V Flux d’un
Ve1 (x, y) = V1 (x, y, ϕ(x, y)), Ve2 (x, y) = V2 (x, y, ϕ(x, y)), Ve3 (x, y) = V3 (x, y, ϕ(x, y)) champ de
~ à travers la surface S orientée :
vecteurs à
On a alors l’expression du flux du champ de vecteurs V
ZZ travers une
~
ΦS V ~ .~
nd σ surface
¡ ¢
= V
ZZ S orientée.
= ε
¡ ¢
−p(x, y)Ve1 (x, y) − q(x, y)Ve2 (x, y) + Ve3 (x, y) d xd y
D
Démonstration :
p q 1
µ ¶
Les normales unitaires à S sont données par : ~
n = ε − ,− , .
σ σ σ
~ = (V1 (x, y, z),V2 (x, y, z),V3 (x, y, z))
Si on a : V
On obtient alors
−p(x, y)V1 (x, y, z) − q(x, y)V2 (x, y, z) + V3 (x, y, z)
~ ·~
V n=ε .
σ(x, y)
Or sur S on a z = ϕ(x, y), en utilisant la définition de Ve1 , Ve2 , Ve3 , on obtient :
−p(x, y)Ve1 (x, y) − q(x, y)Ve2 (x, y) + Ve3 (x, y)
~ ·~
V n=ε , Sommaire
σ(x, y)
Concepts
d’où en utilisant la définition de l’intégrale de surface :
ZZ
~
ΦS V ~ .~
nd σ
¡ ¢
= V Exemples
S
ZZ Exercices
= ε Documents
¡ ¢
−p(x, y)Ve1 (x, y) − q(x, y)Ve2 (x, y) + Ve3 (x, y) d xd y
D
ÎÎ 20 ÏÏ
Ce qui termine la démonstration. Flux d’un

Traiter l’exercice de TD A.2.3. champ de
vecteurs à
travers une
surface
orientée.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 21
Î section précédente chapitre N
10.4 Théorèmes intégraux
10.4.1 Théorème de Stokes-Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

10.4.2 Théorème de Gauss-Ostrogradski . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
22
10.4.1 Théorème de Stokes-Ampère
Théorème 10.4.1. Soit S une surface de IR3 orientée par le choix d’un champ de nor-
males ~n.
Le bord de S est une courbe fermée Γ.
La courbe Γ et la surface S sont orientées de façon cohérente en utilisant la règle du tire-
bouchon de Maxwell ou la règle du bonhomme d’Ampère.
~ est un champ de vecteurs dont les composantes V1 ,V2 ,V3 sont continument différen-
V
tiables.
Alors le flux du rotationnel de V ~ à travers la surface S est égal à la circulation de V
~ le
long de la courbe Γ, c’est à dire
ZZ Z
−−−→ ~
nd σ =
rot V .~ V1 d x + V2 d y + V3 d z
S Γ
Sommaire
Concepts
Voir la démonstration de ce théorème en document.
Le théorème de Green-Riemann est un cas particulier du théorème de Stokes-Ampère.
Exemples
On peut démontrer cette proposition en exercice. Exercices
Documents
23
10.4.2 Théorème de Gauss-Ostrogradski
Exercice A.1.12
Exercice A.1.13
Théorème 10.4.2. Soit V un domaine de IR3 limité par une surface fermée S orientée
~ un champ de vecteurs dont la divergence est une fonction
vers l’extérieur de V et soit V
~ dans V est égale au flux de V
continue, alors l’intégrale de la divergence de V ~ à travers
S , c’est à dire ZZZ ZZ
~ d xd yd z =
div V ~ .~
V n d σ.
V S
On peut démontrer ce théorème dans le cas où div V ~ (M ) = 0.

~
On a vu dans le chapitre analyse vectorielle qu’alors V (M ) dérive d’un potentiel vecteur
−−−→
~ c’est à dire qu’il existe W
W ~ vérifiant V
~ (M ) = rot W
~ . On a donc Sommaire
Concepts
−−−→
ZZ ZZ
~ .~
V nd σ = ~ .~
rot W n d σ.
S S
Exemples
Ecrivons S = S 1 S 2 , soit Γ la frontière commune de S 1 et S 2 : voir figure 10.4.2 et remar-
S
Exercices
quer dans chacun des cas l’orientation du bord Γ. Documents
24 ÏÏ
Théorème de
Gauss-
Ostrogradski
S1
S1
Γ Γ+
S2 Γ-
S2
F IGURE 10.4.2:
Sommaire
Le Théorème de Stokes-Ampère permet d’écrire : Concepts
−−−→
ZZ Z
~ .~
rot W nd σ = ~ d~
W l
S1 Γ+ Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 25 ÏÏ
ZZ
−−−→
Z Théorème de
~ .~
rot W nd σ = ~ d~
W l Gauss-
S2 Γ−
Ostrogradski
la somme de ces deux intégrales est donc nulle. On a donc bien dans ce cas :
ZZZ ZZ
~ d xd yd z =
div V ~ .~
V n d σ = 0.
V S
Traiter l’exercice A.2.5.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 26
Î précédent suivant Ï
Annexe A
Exercices
A.1 Exercices du chapitre 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

A.2 Exercices de TD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
A.3 Exercices Supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
27
chapitre N section suivante Ï
A.1 Exercices du chapitre 10
A.1.1 Ch10-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
A.1.2 Ch10-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
A.1.3 Ch10-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
A.1.4 Ch10-Exercice4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
A.1.5 Ch10-Exercice5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
A.1.6 Ch10-Exercice6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
A.1.7 Ch10-Exercice7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
A.1.8 Ch10-Exercice8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
A.1.9 Ch10-Exercice9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
A.1.10 Ch10-Exercice10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
A.1.11 Ch10-Exercice11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
A.1.12 Ch10-Exercice12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Sommaire
A.1.13 Ch10-Exercice13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Concepts
Exemples
Exercices
Documents
28
Exercice A.1.1 Ch10-Exercice1
S est la sphère de centre O et de rayon R

1. Donner une paramétrisation de S en précisant bien dans quel domaine ∆ varient
les paramètres u, v .
2. Calculer σ(u, v).
3. Calculer l’aire de S .
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
29
La surface S est plane et contenue dans le plan z = 0. On veut appliquer le théorème

10.1.2
1. Que vaut alors D ?
2. Que vaut ϕ(x, y), σ(x, y) ?
3. Utiliser le théorème 10.1.2 pour calculer l’aire de S et montrer que l’on obtient le
résultat classique énoncé au début de ce chapitre.
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
30
On veut calculer l’aire de S définie par {(x, y, z) ∈ IR3 /z = x 2 + y 2 et z ≤ 4}.

1. Quel est le domaine D ?
2. Calculer σ(x, y).
3. Calculer l’aire de S (il est conseillé d’utiliser les coordonnées polaires pour calculer
l’intégrale double).
π
Réponse : (173/2 − 1)
6
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
31
1. S est une surface dont l’équation cartésienne explicite est (y = η(x, z), (x, z) ∈ D)
b . On
suppose que η est une fonction différentiable, donner dans ce cas une expression
permettant de calculer l’aire de S par une expression analogue à celle donnée dans
le théorème 10.1.2.
2. Même question dans le cas où S est une surface dont l’équation cartésienne expli-
cite est
(x = ψ y, z , (y, z) ∈ D)
e . On suppose que ψ est différentiable.
¡ ¢
retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
32
On suppose que S est plane, que la projection de S dans le plan xO y est D .Voir figure
A.1.1
z γ
~
n
S
y
x D
F IGURE A.1.1: aire d’une surface plane Sommaire

Concepts
1. Remarquer que dans ce cas cos γ est une constante.
2. En déduire une relation entre l’aire de S et l’aire de D .
Exemples
3. Etait-il possible de prévoir ce résultat intuitivement ? Exercices
Documents
33 ÏÏ
retour au cours Exercice A.1.5

Ch10-Exercice5
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 34
On définit la surface S par
z = 2x + 2y, x > 0, y > 0, x + 2y < 4
On utilise les notations du théorème 10.2.1.

1. Calculer σ(x, y)
2. Faire une figure représentant D .
3. Que vaut l’aire de D ? En déduire l’aire de S . Revoir l’exercice A.1.5.
4. On suppose que S est homogène (c’est à dire sa masse surfacique est constante),
calculer les coordonnées du centre de gravité de S .
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
35

q −−→ −−→
~ (M ) =
Soit le champ de vecteurs E ~ à
OM où r = kOM k.Calculer le flux de E
4π²0 r 3
q
tavers une sphère de rayon R et de centre O (réponse : ²0 )
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
36
1. S est la demi-sphère de centre O et de rayon R , située dans le demi-espace x ≥ 0,

on oriente la surface par les normales unitaires qui font un angle obtus avec Ox ,
déterminer le champ de vecteurs unitaires correspondant.
2. S est la surface d’équation z = x 2 + y 2 , on oriente la surface par les normales uni-
taires qui font un angle obtus avec Oz , déterminer le champ de vecteurs unitaires
correspondant.
3. S est le plan d’équation 2x − 3y + 5z = 8, on oriente la surface par les normales uni-
taires qui font un angle aigu avec O y , déterminer le champ de vecteurs unitaires
correspondant.
4. S est la surface d’équation x 2 + y 2 + 2z 2 = 1, on oriente la surface vers l’intérieur,
déterminer le champ de vecteurs unitaires correspondant.
retour au cours
Solution Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
37

~ de compo-
Soit la surface S d’équation z = x 2 + y 2 (z ≤ 1) et le champ de vecteurs V
z2
santes (xz, z, − 2 ). On oriente S par les normales qui font un angle aigu avec Oz . On
reprend les notations de la proposition 10.3.1.
1. Faire une figure représentant S et D .
2. Calculer p(x, y), q(x, y), Ve1 (x, y), Ve2 (x, y), Ve3 (x, y), que vaut ε ?
~ à travers S .(Réponse : − π )
3. Calculer le flux du champ de vecteurs V 2
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
38
On définit la surface S par {z = 0, (x, y) ∈ D}, on appelle Γ le bord de D orienté dans le

sens trigonométrique.
On définit le champ de vecteurs V ~ = (P (x, y),Q(x, y), 0).
−−−→
~.
1. Calculer rot V
2. Déterminer la normale unitaire à S dont l’orientation est cohérente avec l’orienta-
tion de Γ.
−−−→
~ à travers la surface S ainsi orientée.
3. Calculer le flux du champ de vecteurs rot V
4. Retrouver l’égalité de Green-Riemann :
∂Q ∂P
ZZ Z
(x, y) − (x, y)d xd y = P d x +Qd y
D ∂x ∂y Γ
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Solution Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
39
B est la boule de centre O et de rayon R , S est la sphère de centre O et de rayon R

orientée vers l’extérieur de B .
~ = (x, y, z).
V
1. Quel est le volume de B ? En déduire
ZZZ
~ d xd yd z
div V
B
2. Quelle est l’aire de S ? En déduire

ZZ
~ .~
V nd σ
S
Comparer.
retour au cours
Sommaire
Solution Concepts
Exemples
Exercices
Documents
40
Soit V un volume de IR3 dont la frontière est S . Ce volume contient des charges
électriques dont la densité est σ. La quantité de charges contenues dans V est donc :
ZZZ
q= σ(x, y, z)d xd yd z
V
~ est le champ électrique. La forme locale de la loi de Gauss est :

E
σ
~=
div E , ²0 constante
²0
En déduire la loi de Gauss :

q
ZZ
~ .~
E nd σ =
S ²0
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Solution Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
41
On définit le volume V = {(x, y, z) ∈ IR3 , x 2 + y 2 + z 2 ≤ R 2 },

Le champRRR
de vecteurs V ~ = (z, x, y).
Que vaut ~
V div V d xd yd z ?
Retrouver ce résultat en utilisant le théorème de Gauss-Ostrogradski.
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
42
A.2 Exercices de TD
A.2.1 TD10-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
A.2.2 TD10-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
A.2.3 TD10-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
A.2.4 TD10-Exercice4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
A.2.5 TD10-Exercice5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
43
Exercice A.2.1 TD10-Exercice1
On définit S = {(x, y, z) ∈ IR3 , x 2 + z 2 = 4, x + y < 2, y > 0, z > 0}

1. Faire une figure représentant S .
2. Montrer que S admet une équation cartésienne explicite (z = ϕ x, y , (x, y) ∈ D).
¡ ¢
Tracer D .
3. Déterminer (quasiment sans calculs) la normale unitaire qui fait un angle aigu
avec Oz .
4. En déduire la formule donnant l’aire de S à l’aide d’une intégrale double en x, y .
5. Calculer l’aire de S .
6. Calculer l’aire de S en paramétrant S à l’aide des coordonnées cylindriques.
7. Retrouver l’aire de S à l’aide d’aires connues.
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1 Aide 2
Question 3 Aide 1 Aide 2 Sommaire
Question 4 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Concepts
Question 5 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Question 6 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 7 Aide 1 Exemples
Exercices
Documents
44
Calculer la masse d’une sphère de rayon R centrée en O , dont la masse surfacique

vaudrait :µ = |z|
R
(réponse : m = 2πR 2 )
Aide 1 Aide 2 Aide 3
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
45
On définit S = {(x, y, z) ∈ IR3 , y 2 + (z − 1)2 = 1, z ≥ 1, 0 ≤ x ≤ 1}.

On oriente S "vers le haut". On définit le champ de vecteurs V ~ = (y, z, x).
1. Faire une figure représentant S .
2. Calculer le champ de normales unitaires ~
n qui oriente la surface "vers le haut".
3. Paramétrer S en utilisant les coordonnées cylindriques.
~ à travers S (réponse : 1).
4. Calculer le flux du champ de vecteur V
Question 1 Aide 1
Question 3 Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
46

p
1. S est le cône d’équation z = 1 − x 2 + y 2 , z > 0. On oriente S vers le haut.
On définit le champ de vecteurs V~ = (−y, x, 1 + x + y)
−−−→
~ ) (réponse : 2π).
(a) Calculer ΦS ( rot V
(b) Retrouver ce résultat à l’aide du théorème de Stokes-Ampère.
2. Mêmes questions avec la surface S d’équation 2z = x 2 + y 2 , z < 2. On oriente S vers
le haut.
~ = (3y, −xz, y z 2 )
On définit le champ de vecteurs V
Question 1a Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

Question 1b Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5 Aide 6 Aide 7 Aide 8
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
47
V = {(x, y, z) ∈ IR3 , x 2 + y 2 ≤ z ≤ 1} . On appelle S la surface qui limite V . On oriente S

vers l’extérieur de V .
1. Faire une figure représentant V et les différentes parties de S . Paramétrer cha-
cune des parties de S et déterminer pour chacune d’elles les vecteurs normaux
unitaires correctement orientés.
~ = (xz, z, − z )
2
2. On définit V 2
~ à travers S .
(a) Calculer le flux du champ de vecteurs V
~ , comparer.
(b) Calculer div V
~ = (−xz, x, zx 2 )
3. On définit V
~ à travers S . Réponse : − π
(a) Calculer le flux du champ de vecteurs V 4
(b) Retrouver le résultat précédent en utilisant le théorème de Gauss-Ostrogradski.
Sommaire
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Concepts
Question 2a Aide 1 Aide 2
Question 2b Aide 1
Question 3a Aide 1 Aide 2
Question 3b Aide 1 Aide 2 Aide 3 Exemples
Exercices
Documents
48
Î section précédente chapitre N
A.3 Exercices Supplémentaires
A.3.1 Sup-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
A.3.2 Sup-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
A.3.3 Sup-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
49
Exercice A.3.1 Sup-Exercice1
On définit S = {(x, y, z) ∈ IR3 , x 2 + z 2 = 4, x + y < 2, y > 0, z > 0}, on suppose que S est homo-
gène (c’est à dire que sa masse surfacique est constante). Calculer l’ordonnée du centre
de gravité de S . On choisira la paramétrisation de S pour laquelle les calculs sont les
plus simples (réponse : 32 ).
Aide 1 Aide 2 Aide 3
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
50

1. On définit S = {(x, y, z) ∈ IR3 , y 2 + (z − 1)2 = 1, z ≥ 1, 0 ≤ x ≤ 1}.
On oriente S par les normales qui font un angle aigu avec Oz . On appelle Γ le bord
de S orienté de façon cohérente avec S .
(a) Faire une figure représentant S et Γ, présicer sur la figure l’orientation de Γ.
(b) Paramétrer Γ.
(c) Calculer la circulation le long de Γ du champ de vecteurs
z2 x2 y 2
µ ¶
~=
U , , .
2 2 2
Réponse : 1
(d) Reprendre l’exercice A.2.3 et comparer.
2. On définit la surface S d’équation z = x 2 + y 2 , z ≤ 1 . On oriente S par les normales
qui font un angle aigu avec Oz . On appelle Γ le bord de S orienté de façon cohérente
avec S .
(a) Faire une figure représentant S et Γ, présicer sur la figure l’orientation de Γ.
(b) Paramétrer Γ. Sommaire
Concepts
(c) Calculer la circulation le long de Γ du champ de vecteurs
z 2 (y − 1)
µ ¶
~=
U , 1, x y z . Exemples
2 Exercices
Documents
Réponse : − π2
51 ÏÏ
(d) Reprendre l’exercice A.1.9 et comparer. Exercice A.3.2

Sup-Exercice2
Question 1a Aide 1
Question 1b Aide 1 Aide 2
Question 1c Aide 1 Aide 2
Question 1d Aide 1
Question 2a Aide 1
Question 2b Aide 1
Question 2c Aide 1
Question 2d Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 52
Exercice pour ceux qui veulent s’entrainer aux calculs.

On définit le volume :
q
V = {(x, y, z) ∈ IR3 , 0 < z < a 2 − x 2 − y 2 }, avec a > 0
On définit le champ de vecteurs
~ = (xz 2 , −z 2 , y 2 z).
V
1. Calculer ZZZ
~ d xd yd z
div V
V
2. Retrouver ce résultat en utilisant le théorème de Gauss-Ostrogradski (réponse :

4πa 5
15 ).
Sommaire
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Concepts
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Exemples
Exercices
Documents
53
Î précédent
Annexe B
Documents
B.1 Documents du chapitre 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
54
chapitre N
B.1 Documents du chapitre 10
B.1.1 Approximation d’une surface élémentaire par un parallélogramme 56

B.1.2 Calcul de l’aire d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
B.1.3 Démonstration du théorème de Stokes Ampère . . . . . . . . . 63
B.1.4 Démonstration du théorème de Gauss-Ostrogradski . . . . . . 67
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
55
Document B.1.1 Approximation d’une surface élémentaire par un parallélo-

gramme
On définit la surface εi j par


 x = a(u, v) ui ≤ u ≤ ui + h1
y = b(u, v)
 v j ≤ v ≤ v j + h2
z = c(u, v)
Les "sommets" P 0 , P 1 , P 2 , P 3 de εi j ont pour coordonnées respectives :

 ¡ ¢  ¡ ¢
 a ¡u i , v j ¢  a ¡u i + h 1 , v j ¢
P0 = b u ,v , P1 = b u + h1 , v j ,
 ¡ i j¢  ¡ i ¢
c ui , v j c ui + h1 , v j
 ¡ ¢  ¡ ¢
 a ¡u i , v j + h 2 ¢  a ¡u i + h 1 , v j + h 2 ¢
P2 = b u , v + h2 , P 3 = b u + h1 , v j + h2 .
 ¡ i j ¢  ¡ i ¢
c ui , v j + h2 c ui + h1 , v j + h2
On approche les points P 1 et P 2 par respectivement M1 et M2 , puis on approche l’aire
de εi j par l’aire du parallélogramme dont 3 des sommets sont P 0 , M1 et M2 . Voir figure Sommaire
B.1.3. Concepts
Pour construire les points M1 et M2 , on utilise la formule de Taylor, on sait en effet
que
Exemples
∂a ¡ ¢
u i , v j ,on a des relations similaires avec b et c donc le point
a(u i +h 1 , v j ) ≈ a(u i , v j )+h 1 Exercices
∂u Documents
P 1 est approché par le point M 1 de composantes :
56 ÏÏ

∂a ¡ ¢
 Document
 a(u i , v j ) + h 1 ∂u u i , v j  B.1.1
∂b ¡ Approximation
 ¢ 
M 1 =  b(u i , v j ) + h 1 ui , v j
 
∂u d’une surface

 
 ∂c ¡ 
élémentaire
¢
c(u i , v j ) + h 1 ui , v j
∂u par un parallé-
Géométriquement le vecteur logramme
∂a ¡
 
¢
ui , v j
 ∂u 
−−−−→ ∂b ¡
 ¢ 
P 0 M1 = h1  ui , v j
 
∂u

 
 ∂c ¡ ¢ 
ui , v j
∂u
est tangent à l’arc P 0 P 1 en P 0 comme indiqué sur la figure B.1.3
De même P 2 est approché par :
∂a ¡
 
¢
 a(u i , v j ) + h 2 ∂v u i , v j 
∂b ¡
 ¢ 
M 2 =  b(u i , v j ) + h 2 ui , v j .
 
 ∂v  Sommaire
 ∂c ¡ ¢ 
Concepts
c(u i , v j ) + h 2 ui , v j
∂v
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 57 ÏÏ
On note Document
∂a ∂a
   
(u, v) (u, v) B.1.1
 ∂u   ∂v 
−
→ ∂b ∂b Approximation
 −
 →
  
Tu (u, v) =  (u, v)  , T v (u, v) =  (u, v)
  
∂u ∂v d’une surface

   
 ∂c   ∂c 
(u, v) (u, v) élémentaire
∂u ∂v par un parallé-
L’aire de εi , j est approchée par l’aire du parallélogramme dont 3 des sommets sont logramme
P 0 , M 1 et M 2 :
°−−−−→ −−−−→° °−
°→ −
→ °
°P 0 M 1 ∧ P 0 M 2 ° = h 1 h 2 °Tu (u i , v j ) ∧ T v (u i , v j )° .
° ° °
retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 58
Document B.1.2 Calcul de l’aire d’une surface
On veut calculer l’aire de la surface S paramétrée par :


 = a (u, v)
x
y = b (u, v) , (u, v) ∈ ∆ ⊂ IR2 où a, b, c sont des fonctions différentiables.

z = c (u, v)
On peut quadriller le domaine ∆, voir la figure B.1.1, alors ∆ est approché par l’union
des rectangles ∆i j . ∆i j est le rectangle défini par :
ui ≤ u ≤ ui + h1 , v j ≤ v ≤ v j + h2 .
v
∆ij
vj
∆ Sommaire
h
2
Concepts
ui Exemples
h1 u
Exercices
F IGURE B.1.1: quadrillage du domaine ∆ Documents
59 ÏÏ
A chaque rectangle ∆i j correspond un élément εi j sur la surface S . Les sommets de Document

εi j , voir la figure B.1.2, sont : B.1.2
 ¡ ¢  ¡ ¢ Calcul de l’aire
 a ¡u i , v j ¢  a ¡u i + h 1 , v j ¢ d’une surface
P0 = b u ,v , P1 = b u + h1 , v j ,
 ¡ i j¢  ¡ i ¢
c ui , v j c ui + h1 , v j
 ¡ ¢  ¡ ¢
 a ¡u i , v j + h 2 ¢  a ¡u i + h 1 , v j + h 2 ¢
P2 = b u , v + h2 , P 3 = b u + h1 , v j + h2 .
 ¡ i j ¢  ¡ i ¢
c ui , v j + h2 c ui + h1 , v j + h2
ε ij
z
P3
P2
P1
P0
Sommaire
Concepts
y
x
Exemples
F IGURE B.1.2: un élément εi j Exercices
Documents
ÎÎ 60 ÏÏ
L’aire de S peut être approchée par la somme des aires des surfaces εi j . L’approxi- Document
mation est d’autant meilleure que les pas h1 et h2 sont petits. B.1.2
On approche l’aire de εi j par l’aire d’un parallélogramme comme indiqué sur la fi- Calcul de l’aire
gure B.1.3. d’une surface
M3
P3
M2
M1
P2
P1
P0
Sommaire
F IGURE B.1.3: approximation de εi j Concepts
On démontre, voir le document, "B.1.1" , que l’aire du parallélogramme est égale à :

Exemples
°−−−−→ −−−−→° °−
°→ −
→ ° Exercices
°P 0 M 1 ∧ P 0 M 2 ° = h 1 h 2 °Tu (u i , v j ) ∧ T v (u i , v j )° .
° ° °
Documents
ÎÎ 61 ÏÏ
Où on a noté Document
∂a ∂a
   
(u, v) (u, v) B.1.2
 ∂u   ∂v 
−
→ ∂b ∂b Calcul de l’aire
 −
 →
  
Tu (u, v) =  (u, v)  , T v (u, v) =  (u, v)
  
∂u ∂v d’une surface

   
 ∂c   ∂c 
(u, v) (u, v)
∂u ∂v
Depuis le début de ce document on parle d’approximation sans vraiment expliciter
le sens donné à ce terme, pour être plus précis et sans donner la démonstration, on peut
énoncer le résultat suivant, l’aire de S est égale à :
°−
°→ −
→
X °
aire de S = lim h 1 h 2 °Tu (u i , v j ) ∧ T v (u i , v j )°
°
h 1 →0
i,j
h 2 →0
En utilisant la définition de l’intégrale double :

°− ° Z Z °−
°→ −
→ °→ −
→
X °
lim h 1 h 2 °Tu (u i , v j ) ∧ T v (u i , v j )° = °Tu (u, v) ∧ T v (u, v)° d ud v.
° °
h 1 →0
i,j ∆
h 2 →0
retour au cours Sommaire

Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 62
Document B.1.3 Démonstration du théorème de Stokes Ampère
On va démontrer le théorème de Stokes Ampère dans le cas où la surface S a une

équation explicite : z = φ(x, y), (x, y) ∈ D .
z Γ
z= φ(x,y)
D
Sommaire
C Concepts
x
F IGURE B.1.4:
Exemples
Exercices
Démonstration :
Documents
63 ÏÏ
∂V3
− ∂V
 
2
−−−→ ∂y ∂z Document
~ = ∂V1
− ∂V
 
1. (a) rot V ∂z
3 
∂x 
. B.1.3
∂V2 ∂V1

∂x − ∂y Démonstration
(b) On appelle C le bord de D orienté dans le sens trigonométrique, on suppose du théorème de
qu’une paramétrisation de C est Stokes Ampère
½
x = a(t )
t : t0 → t1
y = b(t )
On choisit pour Γ l’orientation correspondant à l’orientation de C conformé-

ment à la figure B.1.4. On utilise la règle du tire-bouchon de Maxwell pour
montrer qu’alors la surface est orientée "vers le haut".
(c) On utilise la proposition 10.3.1 avec ε = 1, on obtient :
−−−→
ZZ
∂φ ∂V3 ∂V2
³ ´
~)=
ΦS ( rot V − ∂x (x, y) ∂y (x, y, φ(x, y)) − ∂z (x, y, φ(x, y))
D
∂φ ∂V1 ∂V3
³ ´
(B.1.1)
− ∂y (x, y) ∂z (x, y, φ(x, y)) − ∂x (x, y, φ(x, y))
+ ∂V ∂V1
∂x (x, y, φ(x, y)) − ∂y (x, y, φ(x, y)) d xd y
2
2. (a) On utilise la paramétrisation de C pour en déduire une paramétrisation de Γ Sommaire

Concepts
sous la forme 
 x = a(t )
y = b(t ) t : t0 → t1 .
Exemples
z = c(t ) = φ(a(t ), b(t ))

Exercices
Documents
ÎÎ 64 ÏÏ
(b) On utilise la définition de l’abscisse curviligne : Document

Z Z t1 B.1.3
V1 d x + V2 d y = V1 (a(t ), b(t ), c(t ))a 0 (t ) + V2 (a(t ), b(t ), c(t ))b 0 (t )d t Démonstration
Γ t0
du théorème de
On note Stokes Ampère
Ve1 (x, y) = V1 (x, y, φ(x, y)), Ve2 (x, y) = V2 (x, y, φ(x, y))
On obtient alors :
Z t1
V1 (a(t ), b(t ), c(t ))a 0 (t ) + V2 (a(t ), b(t ), c(t ))b 0 (t )d t
t0
Z t1
= V1 (a(t ), b(t ), φ(a(t ), b(t )))a 0 (t ) + V2 (a(t ), b(t ), φ(a(t ), b(t )))b 0 (t )d t .
t0
Z t1
= Ve1 (a(t ), b(t ))a 0 (t ) + Ve2 (a(t ), b(t ))b 0 (t )d t
t0
Z
= Ve1 d x + Ve2 d y
C
On applique le théorème de Green-Riemann aux fonctions Ve1 et Ve2 et à la

courbe C . Sommaire
∂Ve2 ∂Ve1
Z ZZ
Concepts
Ve1 d x + Ve2 d y = (x, y) − (x, y).
C D ∂x ∂y
On calcule les dérivées partielles de Ve1 et Ve2 Exemples
Exercices
∂Ve2 ∂V2 ∂V2 ∂φ Documents
(x, y) = (x, y, φ(x, y)) + (x, y, φ(x, y)) (x, y)
∂x ∂x ∂z ∂x
ÎÎ 65 ÏÏ
∂Ve1 ∂V1 ∂V1 ∂φ

(x, y) = (x, y, φ(x, y)) + (x, y, φ(x, y)) (x, y) Document
∂y ∂y ∂z ∂y B.1.3
On vient donc de démontrer : Démonstration
du théorème de
∂φ ∂V2
ZZ
Stokes Ampère
(x, y, φ(x, y))
R
Γ V1 d x + V2 d y = (x, y)
D ∂x ∂z
∂φ ∂V1
− (x, y) (x, y, φ(x, y)) (B.1.2)
∂y ∂z
∂V2 ∂V1
+ (x, y, φ(x, y)) − (x, y, φ(x, y))d xd y
∂x ∂y
(c) On pourrait montrer de façon similaire :
∂φ ∂V3
ZZ
(x, y, φ(x, y))
R
Γ V3 d z = (x, y)
−
D ∂x ∂y
∂φ ∂V3 (B.1.3)
+ (x, y) (x, y, φ(x, y))d xd y
∂y ∂x
3. Les équations B.1.1, B.1.2 et B.1.3 permettent de conclure :

−−−→
ZZ Z
~ .~
rot V nd σ = V1 d x + V2 d y + V3 d z
S Γ
Sommaire
Concepts
retour au cours Exemples

Exercices
Documents
ÎÎ 66
Document B.1.4 Démonstration du théorème de Gauss-Ostrogradski

Soit
V1 (x, y, z) V1 (x, y, z) 0 0
       
~ (M ) =  V2 (x, y, z)  = 
V 0  +  V2 (x, y, z)  +  0 
V3 (x, y, z) 0 0 V3 (x, y, z)
0
 
~
On note U3 (M ) =  0 
V3 (x, y, z)
On suppose que V = {(x, y, z) ∈ IR3 , (x, y) ∈ D 3 , ε(x, y) ≤ z ≤ φ(x, y)} conformément à la
figure B.1.5.
1. (a) On a
∂V3
~ 3 (M ) =
div U (x, y, z).
∂z
(b) En utilisant l’expression de l’intégrale triple, on a :
∂V3
ZZZ ZZ
(x, y, z)d xd yd z = V3 (x, y, φ(x, y)) − V3 (x, y, ε(x, y))d xd y.
V ∂z D3 Sommaire
2. (a) On appelle S + la surface d’équation {z = φ(x, y), (x, y) ∈ D 3 }, on oriente cette Concepts
surface "vers le haut".
On utilise la proposition 10.3.1 pour montrer que
Exemples
ZZ
Exercices
~3 ) =
ΦS + (U V3 (x, y, φ(x, y))d xd y Documents
D3
67 ÏÏ
z z= φ(x,y)
Document
B.1.4
Démonstration
du théorème de
Gauss-
Ostrogradski
z= ε(x,y)
y
D3
x
F IGURE B.1.5:
(b) On appelle S − la surface d’équation {z = ε(x, y), (x, y) ∈ D 3 }, on oriente cette

surface "vers le bas".
On utilise la proposition 10.3.1 pour montrer que
ZZ
~3 ) =
ΦS − (U −V3 (x, y, ε(x, y))d xd y
D3 Sommaire
Concepts
(c) On en déduit que ZZZ
~3 d xd yd z = ΦS (U
div U ~3 ).
V Exemples
3. Des calculs similaires pour V2 et V3 permettraient de terminer la démonstration Exercices
Documents
du théorème de Gauss-Ostrogradski.
ÎÎ 68 ÏÏ
retour au cours Document

B.1.4
Démonstration
du théorème de
Gauss-
Ostrogradski
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 69
Index des concepts
Le gras indique un grain où le concept est G

défini ; l’italique indique un renvoi à un exer- Gauss-Ostrogradski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
cice ou un exemple, le gras italique à un docu-
ment, et le romain à un grain où le concept est
mentionné. I
Intégrale de surface-application . . . . . . . . 14
A Intégrale de surface-définition. . . . . . . . . .12
Aire d’une surface définie par son équation
explicite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Aire d’une surface définie par son équation O
explicite-variante . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Orientation d’une surface . . . . . . . . . . . . . . 17
Aire d’une surface paramétrée . . . . . . . . . . . 4 Sommaire
S Concepts
Stokes-Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
F
Flux d’un champ de vecteurs. . . . . . . . . . . . 19 Exemples
Exercices
Documents
70
Solution de l’exercice A.1.1

 x = R cos u cos v 0 ≤ u < 2π
y = R sin u cos v , π
 − 2 ≤ v ≤ π2
z = R sin v
σ(u, v) = R 2 cos v
A = 4πR 2
Retour à l’exercice N
D = S, φ(x, y) = 0, σ(x, y) = 1.
On retrouve bien sûr : ZZ
aire S = d xd y
S
y
D
x
D est le disque de centre O et de rayon 2.

q
σ(x, y) = 1 + 4x 2 + 4y 2
2π Z 2 2π 17 p π
ZZ q Z q Z
A= 2 2
1 + 4x + 4y d xd y = ρ 1 + 4ρ d ρd θ =
2 ud u = (173/2 − 1)
D 0 0 8 1 6
1. On pose :
∂η ∂η
q
p(x, z) = (x, z), q(x, z) = (x, z), σ(x, z) = 1 + p 2 (x, z) + q 2 (x, z),
∂x ∂z
alors : ZZ
ai r e(S) = σ(x, z)d xd z.
D
b
2. On pose :
∂ψ ∂ψ
q
p(y, z) = (y, z), q(y, z) = (y, z), σ(y, z) = 1 + p 2 (y, z) + q 2 (y, z),
∂y ∂z
alors : ZZ
ai r e(S) = σ(y, z)d yd z.
D
e
aire D = cos γ aire S

D et S sont planes. L’angle entre ces 2 surfaces est γ (puisque γ est l’angle entre les normales respectives à
ces 2 surfaces). D est la projection de S , donc le rapport entre leurs aires est cos γ.
1. p
σ(x, y) = 1+4+4 = 3
z
8
y
S
D
2 y x
4 D 4
2.
3. L’aire de D vaut 4, donc l’aire de S vaut 3 × 4 = 12
4. Si µ est la masse surfacique (constante), la masse de S est 12µ.
On a
1 1
ZZ ZZ
xG = µxσ(x, y)d xd y = xd xd y
m D 4 D
On remarque que le centre de gravité de S a la même abscisse que le centre de gravité de D , ce qui est
normal car la surface est plane et homogène.
Après calculs on trouve :
1
Z 4Z 2− x2 4
xG = xd yd x =
4 0 0 3
On obtient de façon similaire :
1
Z 4Z 2− x2 2
yG = yd yd x =
4 0 0 3
1
Z 4Z 2− x2 1
Z 4Z 2− x2
zG = zd yd x = (2x + 2y)d yd x = 2xG + 2yG
4 0 0 4 0 0
La valeur de zG était prévisible puisque le centre de gravité appartient à la surface (ce n’est plus le cas
lorsque la surface n’est pas plane).
−−→
OM q
~
n= ~ .~
, E n=
R 4π²0 R 2
q q q
ZZ
~)=
Φ(V dσ = aire S = .
4π²0 R 2
S 4π²0 R 2 ²0
1.
x y z
~
n = (− , − , − ).
R R R
2.
2x 2y 1
~
n = (p ,p ,−p ).
1 + 4x 2 + 4y 2 2
1 + 4x + 4y 2 1 + 4x 2 + 4y 2
3.
2 3 5
~
n = (− p , p , − p ).
38 38 38
4.
x y 2z
~
n = (− p ,−p ,−p ).
x 2 + y 2 + 4z 2 x 2 + y 2 + 4z 2 x 2 + y 2 + 4z 2
y
D
x
φ(x, y) = x 2 + y 2
p(x, y) = 2x, q(x, y) = 2y
(x 2 + y 2 )2
Ve1 = x(x 2 + y 2 ), Ve2 = x 2 + y 2 , Ve3 = −
2
(x 2 + y 2 )2
ZZ
~) =
Φ(V −2x 2 (x 2 + y 2 ) − 2y(x 2 + y 2 ) − d xd y
D 2
(x 2 + y 2 )2
ZZ
= −2x 2 (x 2 + y 2 ) − d xd y
D 2
En effet l’intégrale sur le domaine D qui est symétrique par rapport à la droite d’équation y = 0, d’une
fonction impaire en y est nulle.
On utilise les coordonnées polaires :
r5 π
Z 1Z 2π
~)=
Φ(V −2r 5 cos2 θ − d θd r = −
0 0 2 2
∂Q ∂P
µ ¶
−−−→
~ = 0, 0,
rot V (x, y) − (x, y) .
∂x ∂y
~
n = (0, 0, 1).
−−−→ ∂Q ∂P
~ ~=
n . rot V (x, y) − (x, y).
∂x ∂y
−−−→ ∂Q ∂P
ZZ
~
ΦS ( rot V ) = (x, y) − (x, y)d xd y
D ∂x ∂y
4πR 3
ZZZ
~ = 3, vol (B) =
div V d’où ~ = 4πR 3
div V
3 B
x2 + y 2 + z2
~ .~
V n= =R
R
ZZ
~ .~
V n d σ = R aire S = 4πR 3
S
1 q
ZZ ZZZ ZZZ
~ .~
E nd σ = ~ d xd yd z =
div E σ(x, y, z)d xd yd z =
S V ²0 V ²0
~ = 0, donc l’intégrale est nulle.

div V
~ à travers la sphère S de centre O et de rayon R .
Retrouvons ce résultat en calculant le flux de V
Une paramétrisation de S est :
 x = R cos θ cos φ

0 ≤ θ < 2π
y = R sin θ cos φ , .
− π2 ≤ φ ≤ π2
z = R sin φ

On a : σ(θ, φ) = R 2 cos φ.
y
Un vecteur normal est ~ n = ( Rx , R , Rz )
On a donc
xz + x y + z y
~ .~
V n= = R(cos θ sin φ cos φ + cos2 φ sin θ cos θ + sin θ cos φ sin φ)
R
D’où : π
Z
2
Z 2π
~ ) = R3
ΦS (V (cos θ sin φ cos φ + cos2 φ sin θ cos θ + sin θ cos φ sin φ) cos φd θd φ
− π2 0
or Z 2π Z 2π Z 2π
cos θd θ = cos θ sin θd θ = sin θd θ = 0,
0 0 0
~ à travers S est nul.
on retrouve bien que le flux de V
Aide 1, Question 1, Exercice A.2.1
z > 0,
D est la projection de S sur xO y .
p
z= 4 − x2
−2 2 x
Utiliser l’équation implicite pour obtenir un vecteur normal.
(2x,³0, 2z) est un vecteur normal.

x z´
, 0, est le vecteur unitaire qui fait un angle aigu avec Oz (puisque sa troisième composante est
2 2
positive).
Que vaut cos γ ? En déduire σ(x, y).
z 2 2
cos γ = , σ(x, y) = =p
2 φ(x, y) 4 − x2
2
ZZ
A= p d xd y
D 4 − x2
Z 2 4 − 2x
A= p dx
−2 4 − x 2
Une "partie" de cette intégrale est nulle, pourquoi ?
Ra
Si g est une fonction impaire −a g (x)d x = 0.
Z 2 4
A= p dx
−2 4 − x 2
Poser x = 2u et revoir l’arcsinus.
A = 4 [Ar c si nu]+1
−1 = 4π.
On pose :
 x = 2 cos θ

y =u
z = 2 sin θ

Donc bien sûr, on a x 2 + z 2 = 4, ∀u, ∀θ

Traduire maintenant sur u et θ les conditions
x + y < 2, y > 0, z > 0.
On obtient ainsi le domaine ∆ dans lequel varient les paramètres u et θ . Que vaut σ(u, θ) ?
∆ = {(u, θ) ∈ IR2 , 0 < θ < π, 0 < u < 2 − 2 cos θ}

σ(u, θ) = 2
Ceci est un résultat général quand on paramètre un cylindre à l’aide des coordonnées cylindriques, on
obtient
σ(u, θ) = R, où R est le rayon du cylindre
Calculer l’aire à l’aide d’une intégrale en u et θ .
Z π Z 2−2 cos θ
A= 2d ud θ = 4π.
0 0
S est un quart de cylindre de rayon 2 et de longueur 4, donc l’aire de S est 14 (4π × 4).
Aide 1, Exercice A.2.2
La masse m vaut 2 fois la masse m+ de la demi-sphère supérieure.
La demi-sphère supérieure peut être décrite de 2 façons :

– par son équation explicite : q
z= R 2 − x 2 − y 2,
on a alors
1 R
σ(x, y) = =p , (x, y) ∈ D disque de centre O et de rayon R
cos γ R2 − x2 − y 2
– à l’aide des coordonnées sphériques, préciser dans quel domaine varient les paramètres.
Donner l’expression de m+ dans les 2 cas.
– Avec les coordonnées cartésiennes, on obtient :

φ(x, y)
ZZ
m+ = σ(x, y)d xd y
D R
p
R2 − x2 − y 2 R
ZZ
= p d xd y
D R R − x2 − y 2
2
= aire D = πR 2
– Avec les coordonnées sphériques, on obtient :

π
2π Z R sin φ 2
Z
2
m+ = R cos φd φd θ
0 0 R
= πR 2
z
~
n
C B
D A y
On utilise l’équation implicite, (0, 2y, 2(z − 1)) est un vecteur normal, est-il unitaire ? Est-il orienté vers le
haut ?
Une normale unitaire est (0, y, z − 1), cette normale est orientée vers le haut puique z − 1 ≥ 0.

 x=x 0 ≤ x ≤ 1( car 0 ≤ x ≤ 1)
y = cos θ
0 ≤ θ ≤ π( car z ≥ 1)
z = 1 + sin θ

Calculer σ(x, θ)
~ .~
V n = y z + x(z − 1)
Exprimer le produit scalaire à l’aide de x et de θ .
Z 1Z π Z 1
~)=
Φ(V cos θ + sin θ cos θ + x sin θd θd x = 2xd x = 1.
0 0 0
Entrainez vous a calculer de façon efficace les intégrales des cosinus et sinus en particulier souvenez-vous
que l’intégrale sur une période de cosinus ou sinus est nulle.
Aide 1, Question 1a, Exercice A.2.4
−−−→
~ = (1, −1, 2), on utilise la proposition 10.3.1, que vaut D ?
rot V
Faites une figure.
Que vaut φ ?
Calculer les dérivées partielles de φ, que vaut ε ?
D est le disque du plan xO y de rayon 1 et de centre O .
z
~
n
S
y
D
x
∂φ x ∂φ y
q
φ(x, y) = 1 − x 2 + y 2, (x, y) = − p , (x, y) = − p
∂x x + y ∂y
2 2 x + y2
2
ε=1
Utiliser la proposition 10.3.1.
−−−→ x y
ZZ
~) =
ΦS ( rot V p ×1+ p × (−1) + 2d xd y
D x2 + y 2 x2 + y 2
= 2 aire D
Pourquoi ?
L’intégrale d’une fonction impaire en x sur un domaine symétrique par rapport à la droite x = 0 est nulle,
donc :
x
ZZ
p d xd y = 0
D x2 + y 2
Pour des raisons similaires on a :
y
ZZ
p d xd y = 0
D x2 + y 2
Aide 1, Question 1b, Exercice A.2.4
Quel est le bord Γ de S ? Quelle est l’orientation de ce bord ?
z
~
n
S
x Γ
Γ est le cercle du plan xO y de centre O , de rayon 1 orienté dans le sens trigonométrique, donc
 x = cos θ

y = sin θ θ : 0 → 2π

z =0
~ le long de Γ.
Revoir comment on calcule la circulation de V
Z
−→
Z 2π
~ d` =
V sin2 θ + cos2 θd θ = 2π
Γ O
−−−→
~ = (z 2 + x, 0, −z − 3), on utilise la proposition 10.3.1, que vaut D ?
rot V
Faites une figure.
Que vaut φ ?
Calculer les dérivées partielles de φ, que vaut ε ?
y
D
x
D est le disque du plan xO y de rayon 2 et d’axe Oz .
x 2 + y 2 ∂φ ∂φ
φ(x, y) = , (x, y) = x, (x, y) = y.
2 ∂x ∂y
ε = 1.
Utiliser la proposition 10.3.1.
Ãµ ¶2 !
−−−→ x2 + y 2 x2 + y 2
ZZ
~) =
ΦS ( rot V −x +x − − 3d xd y
D 2 2
x2 + y 2
ZZ
= −x 2 − d xd y − 3 aire D
D 2
Pourquoi ?
x 2 d xd y et on en déduit le résultat.
RR
On calcule D
ZZ Z 2π Z 2 Z 2π Z 2
2 3 2
x d xd y = r cos θd r d θ = cos θd θ × r 3 d r = 4π
D 0 0 0 0
Pour des raisons de symétrie, on a donc : ZZ

y 2 d xd y = 4π
D
On en déduit
−−−→ 3 1
~ ) = − (4π) − (4π) − 3(4π) = −20π
ΦS ( rot V
2 2
Quel est le bord Γ de S ? Quelle est l’orientation de ce bord ?
z
Γ
~
n
Γ est le cercle du plan z = 2 centré sur Oz , de rayon 2 orienté comme sur la figure, donc
 x = 2 cos θ

y = 2 sin θ θ : 0 → 2π

z =2
~ le long de Γ.
Revoir comment on calcule la circulation de V
Z
−→
Z 2π
~ d` =
V 6 sin θ(−2 sin θ) − 4 cos θ(2 cos θ)d θ = −20π
Γ 0
z ~
n2
S2
S1 ~
n1
S se compose de 2 parties, un morceau de paraboloïde S 1 que l’on a déjà étudié dans l’exercice A.1.9 et un
disque S 2 qui se trouve dans le plan z = 1.
La normale à S 1 doit être dirigée vers le bas, la normale à S 2 doit être dirigée vers le haut.
2x
 
p
1+4x 2 +4y 2 0
 
2y
 
n 1 =  p1+4x 2 +4y 2
~ , ~
n2 =  0 
 
1
 
− p 12 2
1+4x +4y
La paramétrisation de S 1 est :

 x=x
y=y (x, y) ∈ D où D est le disque de centre O et de rayon 1
z = x2 + y 2

La paramétrisation de S 2 est :

 x=x
y = y (x, y) ∈ D

z =1
Il faut calculer le flux à travers S 1 et S 2 correctement orientées.
1 π
ZZ
~)=
ΦS 2 (V ~ .~
V n2 d σ = − aire S 2 = −
S2 2 2
Pour le flux à travers S 1 , revoir l’exercice A.1.9.
Est-ce la même orientation que dans cet exercice ?
~ = 0.
Le flux est nul, c’est normal puisque div V
On utilise la proposition 10.3.1, on obtient

ZZ
~)=−
ΦS 1 (V −2x(−x(x 2 + y 2 )) − 2x y + x 2 (x 2 + y 2 )d xd y
D
ZZ
~)=+
ΦS 2 (V x 2 d xd y.
D
On obtient ZZ
~)=−
ΦS 1 (V 3x 2 (x 2 + y 2 )d xd y
D
Pourquoi ?
On calcule les deux intégrales sur D en utilisant les coordonnées polaires. On trouve :
π π
ΦS 1 = − , ΦS 2 =
2 4
~ = −z + x 2
div V
Revoir les calculs d’intégrale triple.
ZZZ Z Z µZ 1 ¶
~ d xd yd z =
div V 2
−z + x d z d xd y
V D x 2 +y 2
1 1
ZZZ ZZ
~ d xd yd z =
div V x 2 − x 2 (x 2 + y 2 ) + (x 2 + y 2 )2 d xd y − aire D
V D 2 2
On calcule cette intégrale en utilisant les coordonnées polaires, on obtient − π2 .
Revoir l’exercice A.2.1, on peut paramétrer à l’aide de x et y , ou des coordonnées cylindriques.

1 1
ZZ ZZ
yG = yµd σ = yd σ
m S A S
Bien sûr la masse surfacique (qui est constante) n’intervient pas dans le calcul des coordonnées du centre
de gravité.
En utilisant les coordonnées cartésiennes on a :

ZZ Z 2 Z 2−x 2y
yd σ = p d yd x
S −2 0 4 − x2
En utilisant les coordonnées cylindriques on a :

ZZ Z π Z 2−2 cos θ
yd σ = 2ud ud θ
S 0 0
Dans le premier cas on obtient :

2 4 + x2
ZZ Z
yd σ = p dx
S −2 4 − x 2
On pourrait calculer cette intégrale en effectuant le changement de variable : x = 2 sin θ .

Dans le deuxième cas on obtient :
ZZ Z π
yd σ = (2 − 2 cos θ)2 d θ = 6π
S 0
z
~
n
C B
D A y
Γ est constituée de quatre morceaux, lesquels ?
Le segment AB est paramétré par :


 x=t
y =1 t :1→0

z =1
Le demi-cercle BC est paramétré par :

 x =0
y = cos θ θ:0→π
z = 1 + sin θ

Le segment C D est paramétré par :


 x=t
y = −1 t :0→1

z =1
Le demi-cercle D A est paramétré par :

 x =1
y = cos θ θ:π→0
z = 1 + sin θ

Aide 1, Question 1c, Exercice A.3.2
Revoir comment on calcule la circulation d’un champ de vecteurs le long d’une courbe, calculer la circulation
morceau par morceau en faisant attention au sens de parcours.
La circulation vaut − 21 + 0 + 12 + 1.
Aide 1, Question 1d, Exercice A.3.2
−−−→
~ =V
On a rot U ~ , on utilise le théorème de Stokes-Ampére et on retrouve le résultat de l’exercice A.2.3
z
Γ
~
n
 x = cos θ

y = sin θ t : 0 → 2π

z =1
La circulation vaut :
2π 1 π
Z
(− sin θ)(sin θ − 1) + cos θd θ = −
0 2 2
Entraînez-vous à calculer les intégrales trigonométriques le plus rapidement possible.
Aide 1, Question 2d, Exercice A.3.2
−−−→
~ =V
On a rot U ~ , on utilise le théorème de Stokes-Ampére et on retrouve le résultat de l’exercice A.1.9
~ = z 2 + y 2,
div V
V est un volume connu, lequel ?
Utiliser un changement de variables pour calculer l’intégrale triple.
V est une demi-boule.

On utilise les coordonnées sphériques, le jacobien vaut r 2 cos φ.
π
2π Z a 4πa 5
ZZZ Z Z
2
~ d xd yd z =
div V r 2 (sin2 θ cos2 θ + sin2 φ)r 2 cos φd r d φd θ = ,
V 0 0 0 15
après calculs.
S est constituée de la demi-sphère S 1 orientée "vers le haut" et du disque S 2 orienté "vers le bas".
Donner un vecteur normal unitaire à S 1 .

On peut paramétrer S 1 à l’aide de x et y , que vaut σ(x, y) ?
Que vaut D ?
Vous devez répondre à toutes ces questions sans pratiquement aucun calcul.
³x y z ´ z
~
n1 = , , , cos γ =
a a a a
x2z2 − z2 y + y 2z2
~ .~
V n1 =
a
On a donc ZZ q q q
~)=
ΦS 1 (V x2 a2 − x2 − y 2 − y a2 − x2 − y 2 + y 2 a 2 − x 2 − y 2 d xd y
D
On calcule l’intégrale précédente en utilisant les coordonnées polaires.

Pour le disque S 2 , ~ ~ .~
n 2 = (0, 0, −1) , donc V n2 = 0
a Z 2π 4πa 5
Z q
~)=
ΦS 1 (V (ρ 2 − ρ sin θ) a 2 − ρ 2 d θd ρ = ,
0 0 15
après calculs.

Chapitre 10 Intégrale de Surface-Théorèmes Intégraux

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Chapitre 10 Intégrale de Surface-Théorèmes Intégraux

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Révision d’algèbre et d’analyse

Chapitre 10 : Intégrale de surface-Théorèmes intégraux

Équipe de Mathématiques Appliquées

10.1 Aire d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

10.1 Aire d’une surface

10.1.1 Aire d’une surface paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

10.1.1 Aire d’une surface paramétrée

L’espace est muni d’un repère orthonormé (O,~ı,~,~

Théorème 10.1.1. S est une surface paramétrée par : Sommaire

Vous pouvez lire la démonstration de ce théorème en document.

10.1.2 Aire d’une surface définie par son équation explicite

Soit la surface S d’équation cartésienne explicite (z = ϕ(x, y), (x, y) ∈ D).

Le domaine d’intégration D est la projection de S sur le plan xO y .

10.1.3 Aire d’une surface définie par son équation explicite-variante

Etudions une variante pour calculer l’expression

Si on pose f (x, y, z) = z − φ(x, y), alors la surface S d’équation explicite

note cos γ la troisième composante de ~

10.2 Intégrale de surface

10.2.1 Intégrale de surface-définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

10.2.1 Intégrale de surface-définition

On définit l’intégrale de surface de f sur S par :

10.2.2 Intégrale de surface-application

– Si µ est la masse surfacique, si ∆ est un axe, on obtient le moment d’inertie de S Sommaire

– Si la surface S est orientée par le choix d’un champ de normales unitaires ~

10.3 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface

10.3.1 Orientation d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

10.3.1 Orientation d’une surface

. Par exemple si S est la sphère de centre O et de rayon R , si on choisit ~

10.3.2 Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface orientée.

Définition 10.3.1. Soit S une surface.

~ a pour composantes V1 ,V2 ,V3 ,on note

Ce qui termine la démonstration. Flux d’un

10.4 Théorèmes intégraux

10.4.1 Théorème de Stokes-Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

10.4.1 Théorème de Stokes-Ampère

10.4.2 Théorème de Gauss-Ostrogradski

On peut démontrer ce théorème dans le cas où div V ~ (M ) = 0.

Traiter l’exercice A.2.5.

A.1 Exercices du chapitre 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

A.1 Exercices du chapitre 10

Exercice A.1.1 Ch10-Exercice1

S est la sphère de centre O et de rayon R

Exercice A.1.2 Ch10-Exercice2

La surface S est plane et contenue dans le plan z = 0. On veut appliquer le théorème

Exercice A.1.3 Ch10-Exercice3

On veut calculer l’aire de S définie par {(x, y, z) ∈ IR3 /z = x 2 + y 2 et z ≤ 4}.

Exercice A.1.4 Ch10-Exercice4

Exercice A.1.5 Ch10-Exercice5

F IGURE A.1.1: aire d’une surface plane Sommaire

retour au cours Exercice A.1.5

Exercice A.1.6 Ch10-Exercice6

On définit la surface S par

z = 2x + 2y, x > 0, y > 0, x + 2y < 4

On utilise les notations du théorème 10.2.1.

Exercice A.1.7 Ch10-Exercice7

Exercice A.1.8 Ch10-Exercice8

1. S est la demi-sphère de centre O et de rayon R , située dans le demi-espace x ≥ 0,

Exercice A.1.9 Ch10-Exercice9

Exercice A.1.10 Ch10-Exercice10

On définit la surface S par {z = 0, (x, y) ∈ D}, on appelle Γ le bord de D orienté dans le

Exercice A.1.11 Ch10-Exercice11

B est la boule de centre O et de rayon R , S est la sphère de centre O et de rayon R

2. Quelle est l’aire de S ? En déduire

Exercice A.1.12 Ch10-Exercice12

~ est le champ électrique. La forme locale de la loi de Gauss est :