Département des sciences humaines Niveau : Deuxième année Licence LMD Section : II
Technologie de l’information et de la communication (TIC 2) Préparée et présentée par : Dr. BERKOUNE.K Enseignante chercheure en SIC
Année universitaire: 2019-2020
Objectifs de l’unité • vise à présenter les principes techniques des technologies de l'information et de la communication, leur classification, leurs utilisations, leurs effets, leurs perspectives de développement et leurs enjeux futurs. Connaissances préalables requises • Baser sur les données et informations du troisième semestre, en particulier dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Quatrième semestre Programme du module 1.Les principes techniques des technologies de l’information et de la communication (codage, décodage, le stockage et transmission de l’information); 2. Classements des technologies de l’information et de la communication . 3.Usages des nouvelles technologies de l'information et de la communication (concept, les zones, les indicateurs statistiques pour l'utilisation ... utilisation dans le travail des médias ..). 5.les effets des médias et des technologies de la communication et leurs risques: (droits d'auteur et droits de propriété intellectuelle, la protection de la vie privée, la fracture numérique, les dimensions éthiques de la technologie de l'information et de la communication ...). Listes bibliographiques 1- BRETON, Ph., Proulx, S : L’explosion de la communication à l’aube du XXIème siècle, La découverte, Paris 2002. 2- CASTELLS, Manuel: La société en réseaux: l'ère de l'information, Fayard, Paris,1998. 3- ROBERT, Pascal: La logique politique des TIC, Presses Universitaires de Bordeaux, Bordeau (paris), 2005. 4- BANQUE MONDIALE (document de la), Département global des TIC Vice présidence secteur privé et infrastructure et région Moyen- Orient et Afrique du Nord, « Fondation pour le développement des technologies de l’Information et de la communication en Algérie », Avril 2003. 5- Yves LASFARGUE, « La Société de l’information : enjeux et défis posés aux acteurs internationaux », Observatoire des conditions de travail et de l’ER Gostressie – OBERGO, conférence du 17-18 février 2004, Tunis – Tunisie. 6- Mohamed Amine Kessouri, « L’observatoire des TIC en Algérie, Méthodologie, Indicateurs & observation statistique », article analytique sur l état des lieus des TIC en Algérie. Introduction Les technologies de la communication comprennent les techniques, outils et méthodes utilisés pour faciliter les communications. Les technologies de l’information comprennent les techniques, outils et méthodes utilisés pour créer, enregistrer, modifier et montrer le contenu communiqué. Ces deux types de technologies ont été développés séparément jusqu’aux années 1970, lorsque les technologies de l’information ont commencé à être appliquées au réseau de télécommunication. L’expression « technologies de l’information et de la communication » (TIC) a été adoptée pour refléter la convergence de ces deux types de technologies et des industries associées. Les TIC développées et appliquées aujourd’hui sont des technologies applicables aux ordinateurs et aux systèmes de communication. Elles sont intégrées ou associées aux réseaux de télécommunication modernes. Dans un sens historique plus large, on admet cependant que les TIC comprennent également les langues, les gestes, les habits, les codes de comportement et les rituels religieux ainsi que les traditions artistiques et culturelles. Rappel historique Le télégraphe(1837) et le téléphone (1876) permettent la communication sans fil presque instantanée sur de longues distances, un progrès de taille comparé aux anciennes méthodes qui font alors appel aux chemins de fer, aux bateaux ou aux diligences. La communication basée sur le télégraphe sans fil (1895), la radiocommunication à ondes décamétriques (1926) puis la radiocommunication hertzienne – ou micro-ondes – (1946) éliminent la contrainte physique d’avoir à relier chaque point par un câble. Les micro-ondes permettent d’utiliser des canaux à large bande passante pour le transport des signaux de télévision et elles ouvrent la voie au développement des systèmes de communication satellitaire et spatiale (1957). Les années 1970 voient le développement des premiers combinés de communication portables et des technologies à la base d’Internet et du Web. Les systèmes de communication mobiles et en ligne ont progressé rapidement depuis leur introduction dans les années 1980, tant et si bien que l’accès mobile à Internet (par exemple avec les téléphones intelligents) constitue aujourd’hui la forme dominante de communication et celle qui progresse le plus vite. Le développement des TIC au XXIe siècle est principalement axé sur l’élargissement des fonctionnalités et des capacités des équipements et des installations utilisés pour communiquer par l’intermédiaire des réseaux téléphoniques. Au cours des années 1990 et 2000, on parle volontiers de « convergence technologique » pour décrire la manière dont les TIC sont utilisées pour relier des moyens de communication jusqu’alors séparés – comme le téléphone, la radio, la télévision, les journaux et les données informatiques – sur une plateforme unique, Internet, qui permet la diffusion de l’information sur des réseaux améliorés de haute capacité et à large bande passante. Avec l’amélioration continue des TIC et l’élargissement d’Internet qui offre aujourd’hui une couverture quasi universelle dans la plupart des pays développés, de nouvelles applications réseau sont élaborées à partir de logiciels pour être appliquées dans des domaines qui dépassent de loin les seules industries de l’information et de la communication : dans le secteur des banques, de la vente au détail et des services, dans l’industrie, l’agriculture, l’éducation et les services médicaux, dans les services gouvernementaux allant de la délivrance des permis aux services fiscaux. La capacité accrue de rassembler des volumes énormes de renseignements détaillés (méta données) et la mise en place de réseaux d’appareils connectés (par Internet) ont permis la création de nouvelles applications bénéfiques telles que le suivi en temps réel de divers paramètres dans le domaine de sciences, de la santé et de l’environnement. Cette évolution s’est cependant accompagnée d’une importante érosion de la protection de données confidentielles en permettant aux gouvernements, aux entreprises et à certains pirates informatiques suffisamment « talentueux » d’espionner des personnes et des organisations. Transmission de l’information La transmission concerne les données et les informations , avec la communication entre machine. Transmettre l'information le plus fidèlement possible et ce sans risque de perte ou de diffusion non maîtrisée est l'un des enjeux du 21éme siècle. Support de transmission Le terme support de transmission désigne le support physique ou logique permettant de transporter les informations d’un périphérique à un autre. A. Supports de transmission guidés: Pour les supports de transmission guidés, la capacité de transmission soit en terme de débit ou de la bande passante( taux de transfert de données), dépend essentiellement de la distance, le type de signale ainsi que le type de communication (point à point ou multipoints). A.1: Paire torsadée La paire torsadée est considérée comme le support de transmission le plus utilisé pour l’échange de données entre deux périphériques (ex : les lignes téléphoniques). Ce support est composé d’une paire de fils en cuivre torsadés l’un autour de l’autre, afin de diminuer les interférences électromagnétiques. Paire torsadée A.2 Câble coaxial(ligne de transmission): Avantage : Offre un taux de transmission très élevé; Offre une bande passante plus élevée; Efficace pour les longues distances; Extensible Garantit une communication très claire sans perturbation ou perte du signal. Câble coaxial A.3 Fibre optique: La fibre optique est le support de transmission le plus lège dans le monde. Il est constitué d’un fil très fin en verre ou en plastique de la haute qualité. La transmission de données se fait sous forme de signal lumineux ce qui garantit une vitesse de transmission très élevée. Fibres optiques Avantages Un support de transmission très Legé; Vitesse de transmission très élevée; Efficace pour les longues distances; Une meilleure résistance aux interférences(rencontre de deux courant de perturbation); Aucune perte d’information au cours d’une transmission. Inconvénient: Inextensible: n’est pas élastiqué capable d’étendre; Coûteux: coute très cher. B. Supports de transmission non guidés Les supports de transmission non guidés sont les supports qui utilisent l’air comme moyen de transmission de données. L’émission et la réception des données se basent sur l’utilisation des antennes. On peut classifier les supports non guidés selon la taille de la bande de fréquence en trois (03) catégories : radio, microondes, et satellites. B.1 Radio: C’est une infrastructure moins couteuse par rapport au support guidé cités au dessus. Elle offre une fréquence de transmission entre 3MHz et 1GHz. Cependant, elle génère un taux d’erreur très élevé vue qu’elle dépend des conditions climatiques. B2: Microonde Les microondes sont des signaux radio avec une Ultra Haute Fréquence (UHF). Elles peuvent être transmises entre deux stations radio (émettrice/ réceptrice) une à côté de l’autre car les microondes ne peuvent pas traverser les obstacles. Les microondes sont de nature Ultra Haute Fréquence, le signal ne sera pas altéré durant sa transmission entre les deux stations de la communication. B.3 Satellite Le problème des transmissions à travers l'océan est surmonté par l'utilisation de satellites. La transmission de donnée au niveau du satellite est basée sur l’utilisation de plusieurs transponder, transpondeur, ce qui garantit une bande passante entre 1 et 10GHz. Cependant, ce support de transmission est considéré le support le plus chère et le plus lent en temps de réponse. C- Qualité d’une transmission : En dehors des perturbations extérieures (appelées « bruits » ou « parasites » ), la qualité d’une transmission dépend de l’atténuation du signal et du débit binaire : • Atténuation du signal : Lors de sa propagation, tout signal est atténué (à cause des phénomènes d’absorption et de diffusion) et voit son amplitude diminuer. • Débit binaire : Le débit binaire caractérise la vitesse de transmission d’un signal dans un canal de transmission. Il s’agit du nombre de bits (c'est-à-dire de 0 ou de 1) pouvant être transmis par unité de temps. LES İMAGES NUMÉRİQUES: Pixellisation : Dans un appareil photo numérique, les capteurs utilisés sont de petites cellules photoélectriques placées en quadrillage : Cette méthode de capture de l’image implique un échantillonnage spatial et un codage en petits morceaux appelés pixels (Picture elements). • La pixellisation est le fait de convertir une image en pixels. Le pixel, en abrégé px, est une portion de surface élémentaire permettant d’échantillonner spatialement une image. • La définition de l’image correspond au nombre de pixels qu’elle contient (nombre de pixels en largeur X nombre de pixel en hauteur). • Chaine de transmission: Une chaîne de transmission d’informations est un ensemble d’éléments permettant de transférer de l’information (son, image, écrit . . . ) d’un lieu à un autre. On désigne par canal de transmission le dispositif par lequel les informations sont transmises de l’émetteur au récepteur. La transmission de l’information qui étais déjà pur codée(sous forme PDF ,Html, vidéo, image…) , mais le faite qu’elle sera transmise de l’émetteur au récepteur via de canal de transmission (filaire ou sans filaire) ,sera décodé par le récepteur pour qu’il puisse l’exploité Suivant le milieu de transmission, les signaux vecteurs de l’information peuvent être de différentes natures : • Dans l’atmosphère; • Dans les câbles électriques; • Dans les fibres optiques. Remarque: Aujourd’hui, la plupart des signaux sont transmis sous forme numérique de manière à améliorer la qualité du transport et le stockage. Il est donc nécessaire de numériser les signaux analogiques en signaux numériques avant de les transporter. Un signal analogique peut être converti en signal numérique grâce à un convertisseur analogique numérique (CAN) qui transforme l’amplitude continue d’un signal analogique en langage(valeur) binaire (succession de 1 et de 0). Codage de l’information(de l’information aux données Le terme bit (b minuscule dans les notations) signifie ≪ binary digit ≫ ≫, c'est-a-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Les unités d’information standardisé sont : • Un kilooctet (ko) = 103 octets • Un megaoctet (Mo) = 106 octets • Un gigaoctet (Go) = 109 octets • Un teraoctet (To) = 1012 octets • Un petaoctet (Po) = 1015 octets • Un exaoctet (Eo) = 1018 octets • Un zettaoctet (Zo) = 1021 octets • Un yottaoctet (Yo) = 1024 octets • Un brontooctet = 1027 octets (non officiel) Réflexion : Avez-vous déjà acheté un disque dur et vous avez constaté, en l'utilisant pour la première fois, que sa taille réelle était sensiblement plus petite que celle annoncée par le fabricant ? Sachez que le fabricant ne vous a techniquement pas menti. Il a profité d'une confusion courante entre deux systèmes de préfixes d'unités. En effet, lors du développement des premiers ordinateurs, les informaticiens ont décide d'utiliser le préfixe ≪ kilo ≫ pour designer 1024, puisqu'elle est raisonnablement proche de 1000. Cette tendance s'est poursuivie ensuite : un groupe de 1024 kilooctets a été appelé un mégaoctet, un groupe de 1024 mégaoctets a été appelé giga-octets, et ainsi de suite. • Les bases décimale, binaire et hexadécimale • A- les bases décimales: Ce système est base sur dix symboles, de 0 a 9; • B- les bases binaires: est base sur 2 symboles , 0 et 2, • C- le système hexadécimal (base 16) du fait de sa simplicité d'utilisation et de représentation pour les mots machines (il est bien plus simple d'utilisation que le binaire). Il faut alors six symboles supplémentaires : A (10), B (11), C (12), D (13),E (14) et F (15). • Codes détecteurs/correcteurs d'erreurs Un code correcteur est une technique de codage basée sur la redondance. Elle est destinée a corriger les erreurs de transmission d'un message sur une voie de communication peu fiable. La théorie des codes correcteurs ne se limite pas qu'aux communications classiques (radio, câble coaxial, fibre optique, etc.) mais également aux supports de stockage comme les disques compacts, la mémoire RAM et d'autres applications ou l'integrite des données est importante. Exemples de codages: 1- Le codage Morse: Le codage Morse, plus communément code Morse, a été mis au point en 1838 par Samuel Morse pour la télégraphie. Il est d'usage d'utiliser deux symboles, le point . et le tiret - 4- Les codages ISO-8859: À la n des années 1980, sont dénis les codages ISO-8859 qui sont diverses extensions du codage ASCII permettant de coder en plus des lettres latines accentuées et d'introduire (en partie) certains autres alphabets (arabe, cyrillique, grec, hébreu). 2- Le codage Baudot: Le codage Baudot est sans doute le premier codage binaire destiné à être utilisé par une machine. Il a été créé à l'origine par Émile Baudot en 1874 et a été ensuite modifé pour devenir le code utilisé par le Télex 3- Le codage ASCII Le codage ASCII (American Standard Code for Information Interchange) a été initialement conçu en 1963, puis modifié en 1967 pour inclure les lettres minuscules. Il est devenu la norme ISO 646 en 1983.(ISO: international organisation standardisation, organisation internationale de normalisation). 5- Le codage UTF-8: Dans les années 1990, le projet Unicode de codage de tous les alphabets est né. Unicode est une famille de codages, dont UTF-8 est un membre. Exemples des codes: 1- Le code ISBN L'ISBN (International Standard Book Number) est un numéro international qui permet d'identifier, de manière unique, chaque livre publie. Il est destiné a simplifier la gestion informatique des livres dans les bibliothèques, librairies, etc. Exemple ci-dessous: Depuis le 1er janvier 2007, les ISBN sont passés à 13 chiffres • Pourquoi une réforme du système ISBN ? - Pour augmenter la capacité de numérotation du système ISBN qui était devenu insuffisant, notamment en raison de l'augmentation du nombre de publications électroniques. - Pour rendre l'ISBN complètement compatible avec l'EAN-13 qui sert a la génération des codes- barres. • Le code EAN: (European Article Numbering) est un code-barres utilisé par le commerce. 2- QR Codes • Le code QR (ou QR code en anglais) est un code-barres en deux dimensions (ou code a matrice) constitue de modules noirs disposes dans un carre a fond blanc. Ce cours contient un QR code a chaque début de chapitre. Le nom QR est l'acronyme de l'anglais Quick Réponse, car son contenu de données peut être décodé rapidement. Exemple ci-dessous: Le code QR Le code QR a été crée par l'entreprise japonaise Denso-Wave en 1994 pour le suivi des pièces de voiture dans les usines de Toyota. Les codes QR peuvent mémoriser des adresses web, du texte, des numéros de téléphone, des SMS ou autres types de données lisibles par les Smartphones et les téléphones mobiles équipes d'une application de lecture (lecteur de code QR ou QR Reader en anglais). CAPACITE DE STOCKAGE DES DONNEES SUR UN DISQUE OPTIQUE. Description d’un disc optique : Le CD (Compact Disc) est un disque optique de 12 cm de diamètre et de 1,2 mm d'épaisseur sur lequel est gravé une piste spirale de 5 km sur 22188 tours. Il permet de stocker des informations numériques. Les disques optiques sont constitués d’une succession de couches. On appelle stockage optique la technologie consistant à écrire et à lire des informations en utilisant des phénomènes optiques. • Capacité de stockage : La capacité de stockage est la quantité d’informations (donc de successions de creux/bosses) que peut contenir le disque optique. Pour augmenter la capacité de stockage, il faut donc que les inscriptions sur les pistes soient plus fines et plus rapprochées. La concentration du laser étant limitée par la diffraction engendrée par les bords de la lentille convergente, il est nécessaire alors d’utiliser un laser de plus petite longueur d’onde. Comme le montre le schéma suivant: COMMENT CONSERVER CORRECTEMENT DES DOCUMENTS NUMÉRIQUES ? L’information se présente dans l’univers numérique sous forme de données rassemblées en fichiers. Conserver l’information ne signifie pas uniquement éviter la perte ou l’effacement des données ou les conserver intactes et intègres. Cela signifie aussi conserver leur lisibilité, leur intelligibilité et la possibilité de les réutiliser. Un fichier numérique est composé d’une succession de bits, ou plus simplement une succession de 0 et de 1. Le terme bit est le résultat de la contraction de deux mots anglais : binary digit, qui se traduit par chiffre binaire . Sans les moyens de lire et d’interpréter cette succession de 0 et de 1 gravés sur un support de stockage. Pour comprendre les moyens nécessaires à garantir l’intégrité, la lisibilité, l’intelligibilité et la réutilisation des données, il est essentiel de connaître les spécificités de l’environnement numérique. Lire et comprendre les données dépond: Observatoire des TIC en Algérie étude terrain réalisé par kessouri mohamed Amine, enseignant à l’école supérieure de la statique et de l’economie appliquée A l’instar d’autres pays, l’Algérie avec la mise en œuvre de la politique sectorielle des postes et des télécommunications engagée dès l’année 2000, a certes crée un environnement juridique et institutionnel favorable à la concurrence et a amélioré l’accès aux services des télécommunications, notamment la téléphonie mobile, mais ne s’est pas dotée d’une stratégie claire et cohérente pour qu’une véritable société de l’information et qu’une économie numérique puissent se matérialiser. Ce n’est que durant l’année 2008 qu’une réflexion pour la conception d’une e-stratégie, la stratégie e-Algérie 2013, a vu le jour. Ainsi, la mise en place de cette stratégie, passe éventuellement par la création d’un Observatoire des TIC dont le rôle principal est de contribuer à rénover les structures mentales indispensables à l’acceptation de la nouvelle organisation mondiale. L’édification de cet Observatoire permet de dresser de manière permanente un bilan sur l’état des lieux des TIC en Algérie et dans le monde, et de suivre son évolution. Au cours de cette étude le chercheur a mis l’accent sur une analyse descriptive du marché algérien, et un essai d’élaboration d’une stratégie pour la conception de l’Observatoire, basée, d’une part, sur un benchmark international (quelques Observatoires dans le monde) et d’autre part, sur des entretiens réalisés auprès des intervenants dans le domaine des TIC en Algérie. Définition conceptuel L’Observatoire des TIC : L'Observatoire des TIC est un établissement a pour objet: - La production, l'analyse, le stockage et la diffusion d'informations relatives aux TIC. - Il inclut aussi dans sa mission l'étude et l'observation des usages et des usagers des TIC. - Assister et soutenir, dans la limite de ses moyens et de ces missions assignées, des acteurs privés et institutionnels dans leurs pratiques des TIC; - La situation d’un pays donné en matière de téléphonie mobile, téléphonie fixe; - Transmission de données et de marché de l’Internet, des équipements et infrastructures TIC, ainsi que de commerce électronique. - Propose aussi des analyses chiffrées en matière de TIC, des informations sur les pôles d'excellence et d'innovation, ainsi que l'usage des TIC par les individus et les ménages, ainsi que par les entreprises; - Il localise, quantifie , qualifie et analyse les initiatives et dispositifs développant les TIC sur les territoires des pays. Quelques exemples des observatoires en matière des tic 1- L’Observatoire mondial des marchés des TIC (nouvel observatoire international des TIC – EITO), union européen , Allemagne, Espagne et le royaume- unis; 2- L’Observatoire des usages des Technologies de l’information en Aquitaine(France); 3- Observatoire National des Technologies d’Information et de Communication (ONTIC), Maroc; Le marché des TIC et les indicateurs de la société de l’information en Algérie
Contexte réglementaire et législatif : Avant la loi
2000 le secteur des TIC était géré par des dispositions basées sur un monopole étatique, aussi bien pour les services de la poste que pour les télécommunications. On peut, à titre d’exemple citer les importants investissements pour moderniser et étendre le réseau public des télécommunications consentis aux années 70, 80 et même pour les années 90, mais ils sont restés insuffisants, puisque ils ne représentaient en moyenne que 0,70 à 1%28 du PIB de l’Algérie. On peut expliquer ces insuffisances par la faiblesse des capacités d’autofinancement, par un mode assez lourd de gestion et enfin par l’absence de la concurrence. Ceci a conduit l’Etat à entreprendre une vaste réforme tant au plan juridique qu’institutionnel, en dotant ce secteur d’un cadre législatif et réglementaire. C’est ainsi, que la loi – Décret Législatif – n°2000-03 promulguée le 5 août 2000, constitue un tournant dans l’histoire des TIC en Algérie. Elle édicte le principe de l’ouverture à des opérateurs publics et privés du secteur des télécommunications, mettant ainsi fin au monopole de l’Etat. Cette Loi met donc en place le cadre législatif et réglementaire nécessaire à l’ouverture du marché à de nouveaux opérateurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Cette concurrence est amenée à s’exercer sur la téléphonie fixe comme sur la téléphonie mobile et, au-delà, sur tous les modes d’échange d’information modernes comme l’Internet, les liaisons par satellite ou encore les réseaux internes d’échange d’informations. La mise en place de l’Observatoire des TIC au XXIème siècle est un impératif stratégique de survie d’une nation dans tous les domaines scientifiques, économiques et sociaux. A l’instar d’autres pays, cet Observatoire permettra à l’Algérie de contribuer à la mise en œuvre de toutes les mesures concourantes au développement de la recherche appliquée aux domaines des télécommunications, de l’informatique, des techniques audiovisuelles et des médias. Et le fait de disposer d’un Observatoire des TIC est un signe d’intégration à la modernité. Il est certain que l’Algérie en tant que pays non producteur des TIC est appelée à être dominée techniquement et atténuer les effets de cette domination c’est au moins maîtriser les usages des TIC. Le chercheur recommande: L’implication et l’engagement de toutes les parties concernées, publiques et privées, dans la conception et la mise en œuvre de cet Observatoire ; La constitution et l’institution d’une équipe multidisciplinaire qualifiée et dédiée à la mise en œuvre et à la coordination de ce projet, et en promouvant l’usage des TIC dans les administrations publiques, les entreprises, ainsi que pour les individus et les ménages. Pour ce qui est du positionnement de l’Algérie au niveau international, et à terme, cette stratégie permettra : De développer le marché intérieur des TIC (Télécom, Internet haut débit et Internet mobile) ; De généraliser l’utilisation des TIC, de l’Internet (notamment dans les milieux scolaires et universitaires), ainsi que du e- Commerce ; De contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie et de l’entreprise, à la bonne gouvernance et à l’action sociale ; De participer à la dynamique du développement économique (développement d’une industrie des TIC) ; D’accéder aux informations officielles et aux données et statistiques publiques (réalisation d’un open data, en appui au système statistique national). Les droits d’auteurs à l’ ère du numérique en Algérie
la propriété industrielle( les
inventions, les marques, les dessins , modèle industriel La propriété et indication géographique) intellectuelle
Les droits d’auteurs
Contrairement à beaucoup de pays qui ont adopté une codification unique en matière de propriété intellectuelle, le législateur algérien a opté pour un régime de pluralité: d’une part un code ayant trait aux marques de fabrique, de l’autre un corpus relatif aux inventions, enfin un texte ayant trait aux droits d’auteur et droits voisins le législateur Algérien a attribué de telles compétences à un organisme, s’agissant des droits d’auteur, l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) . Créé en 1973, l’ONDA a vu ses statuts réaménagés à la suite de l’abrogation de l’ancienne législation relative aux droits d’auteur et l’édiction d’un nouveau texte législatif qui prend en compte l’évolution qu’a connu ce domaine à la suite de l’émergence d’un environnement nouveau et en rapide évolution dans lequel la valeur provient de plus en plus de l’information et du savoir sur lesquels tend à s’édifier la société numérique. a- la question des logiciels: En l’absence d’un texte particulier relatif aux logiciels en droit algérien, on est amené à se référer au droit français qui en donne la définition suivante: c’est ″l’ensemble des programmes, procédés et règles et éventuellement de la documentation relatifs au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données. b- Le rejet de la brevetabilité: En Algérie l’ordonnance n°66-54 du 3 mars 1966 relative aux certificats d’inventeurs et aux brevets d’invention comme le décret législatif n° 93-17 du 7 décembre 1993 relatif à la protection des inventions ne classent pas les logiciels et programmes d’ordinateurs parmi les inventions susceptibles d’être protégées au moyen du brevet. c- Le recours au droit d’auteur: L’article 4 de l’ordonnance n° 03-05 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins dispose que: ″Les œuvres littéraires, et/ou artistiques protégées sont notamment: Les œuvres littéraires écrites tels que les essais littéraires, les recherches scientifiques et techniques, les romans, nouvelles et poèmes, les logiciels et programmes d’ordinateur et les œuvres exprimées oralement, telles que les conférences… Le législateur lgérien opte ainsi pour une solution consacrée par une grande partie des États membres de l’organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle(OMPI). d- La propriété intellectuelle d’un serveur Web: La page Web peut comprendre des figures, des dessins et graphismes destinés à agrémenter le contenu de celle-ci, soit une information ou un texte . La question qui se pose au juriste dès lors de savoir dans quelle mesure le (design) d’une page Web est susceptible de bénéficier d’une protection légale . Par rapport à cette question le droit algérien semble offrir une double protection au profit d’une telle création artistique: d’une part la protection réservée aux dessins et modèles, d’autre part la protection par le droit d’auteur . e- La protection des œuvres intellectuelles exploitées par Internet: En effet, la mise à disposition par Internet d’une œuvre quelconque nécessite son enregistrement préalable sur un serveur. ″Cet enregistrement qui est une reproduction de l’oeuvre, dans le but de mettre celle-ci à la disposition du public, nécessite impérativement l’autorisation de son auteur ou de son ayant droit″ . Une fois mise à la disposition du public via Internet après autorisation, l’oeuvre est protégée contre toute forme d’exploitation commerciale illicite. Réflexion Face à cette évolution, le législateur Algérien continue d’utiliser les schémas anciens pour faire cohabiter le poème avec un logiciel ou une base de données, sachant que ces derniers sont d’une tout autre nature. C’est pourquoi il s’avère nécessaire d’édicter une législation spécifique au domaine de l’informatique en chargeant l’ONDA(office national des droits d’auteurs) d’engager une réflexion autour de l’adaptation du cadre institutionnel pour faciliter l’exploitation de la propriété intellectuelle dans une économie mondiale sans frontières . De même, il est utile que l’Office établisse une coordination avec les organismes ayants les mêmes attributions et les mêmes préoccupations au niveau international en vue de prendre des dispositions communes sur des questions d’intérêt commun ayant trait à la propriété intellectuelle . Pour ce qui est du positionnement de l’Algérie au niveau international, et à terme, cette stratégie permettra : De développer le marché intérieur des TIC (Télécom, Internet haut débit et Internet mobile) ; De généraliser l’utilisation des TIC, de l’Internet (notamment dans les milieux scolaires et universitaires), ainsi que du e- Commerce ; De contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie et de l’entreprise, à la bonne gouvernance et à l’action sociale ; De participer à la dynamique du développement économique (développement d’une industrie des TIC) ; D’accéder aux informations officielles et aux données et statistiques publiques (réalisation d’un open data, en appui au système statistique national). Synthèse 1- Edification de la nation : On sait depuis longtemps que les technologies de la communication avancées peuvent offrir d’énormes avantages économiques, politiques et militaires. L’information, c’est le pouvoir. Les technologies de la communication ont fortement influencé la distribution des pouvoirs au sein des sociétés, ainsi que la montée et la chute des empires, comme l’ont montré les travaux du chercheur canadien Harold Innis . Une portion importante de la recherche et du développement axés sur les TIC a été financée par les budgets militaires des grandes puissances qui continuent aujourd’hui à investir dans ce domaine.. Pour nations avancées sur le plan technologique, les TIC constituent actuellement la pierre angulaire des stratégies industrielles et politiques visant à promouvoir l’économie nationale, à unifier le pays et à se positionner au mieux dans une économie mondiale de plus en plus compétitive. En tant que chef de file du développement et des applications liées aux TIC, le Canada est bien placé pour bénéficier des retombées du développement révolutionnaire actuel de ces technologies. 2- Réglementation et développement: Avec sa population relativement faible distribuée sur un immense territoire, le Canada a toujours cultivé un lien unique avec les technologies de la communication. Tout comme le chemin de fer a été perçu, au moment de la confédération comme le lien physique permettant de relier des régions disparates du pays grâce aux rails, les technologies et les réseaux de communication sont aujourd’hui vus comme autant de moyens de promouvoir le développement économique et le dialogue, en facilitant la diffusion de perspectives et d’un savoir communs à l’échelle du pays tout entier. Le gouvernement fédéral, qui fut le principal promoteur du développement du chemin de fer, a également joué un rôle primordial pour le développement et la mise en œuvre des technologies de la communication et la création des réseaux de communication à travers le Canada. Le gouvernement fédéral a participé activement au développement des TIC, soutenant par exemple le développement innovateur, dans les années 1970, du premier terminal vidéo capable de recevoir des télétex (Telidon), ainsi que des partenariats privé-public tels que Canarie, axé sur le développement avancé d’Internet. Le Canada est par ailleurs un leader pour le développement de la télémédecine, de l’enseignement sur Internet et de la prestation des services gouvernementaux en ligne. Depuis les années 1990, le gouvernement fédéral assume de moins en moins le rôle prépondérant qu’il avait jusqu’alors joué dans le secteur des télécommunications et des TIC, passant le relais aux acteurs du secteur privé. Il conserve néanmoins un rôle d’organe politique et réglementaire pour les questions concernant l’accès aux services de base via Internet dans tout le pays. Les nouvelles technologies sont souvent présentées comme des solutions aux problèmes économiques et sociaux, en faisant miroiter des gains financiers et une plus grande liberté au travail et dans la société. Il n’est pourtant pas possible de prévoir tous les effets que peuvent entraîner les nouvelles technologies. Lors de la promotion concurrentielle des avantages que présentent les nouvelles technologies, les inconvénients et les problèmes d’ajustement qu’elles peuvent occasionner sont trop souvent passés sous silence et parfois même cachés. 3- Retombé mondial: Les TIC permettent de surmonter de nombreuses limites temporelles et spatiales et d’augmenter considérablement le volume et la diversité de l’information qui peut être créée, rassemblée et diffusée. Elles peuvent donc être très bénéfiques pour la plupart des membres du public et des organisations, en particulier pour les utilisateurs dotés de budgets substantiels permettant l’acquisition d’équipements et de services spécialisés dans le domaine des TIC Ces technologies permettent d’élargir les contrôles administratifs et dans certains cas, d’améliorer l’efficacité des grandes organisations. Les principaux bénéficiaires sont peut-être les sociétés transnationales qui ont la capacité d’étendre la portée de leurs activités, d’élargir leurs marchés et de transférer instantanément des ressources financières partout dans le monde. Dans plusieurs pays, et en particulier dans les pays en développement, cette évolution peut menacer la production et l’emploi à l’échelle nationale de même que la souveraineté nationale et les cultures locales. Bien que la diffusion rapide des téléphones cellulaires dans le monde entier ait permis à des millions de personnes vivant dans les pays pauvres d’obtenir pour la première fois l’accès aux services de communication de base, ces services ne sont habituellement pas des services avancés et des millions de personnes n’y ont toujours pas accès. Plusieurs initiatives des Nations-Unies, de la Banque mondiale et de nombreuses organisations non gouvernementales ont pour but de combler ce « fossé numérique ». L’expérience montre que les TIC ouvrent de nouvelles possibilités, mais créent aussi inévitablement de nouveaux problèmes. Ces nouvelles techniques peuvent permettre une participation démocratique mieux informée des citoyens et aider à la résolution de toute une gamme de problèmes sociaux, politiques et économiques. Elles peuvent aussi favoriser une société fragmentée et désorientée constituée d’observateurs passifs qui ont accès à des informations distrayantes en continu, mais qui ne savent pas très bien comment ce volume excessif d’information peut être utilisé pour améliorer leur condition ou la société dans son ensemble. L’équilibre sera établi par les mesures politiques, militaires, économiques et sociales émanant des institutions dominantes qui influencent la société canadienne et la communauté mondiale. Bonne lecture et bonne compréhension , je serais au service de tout les étudiants de la section II , pour d’éventuelle question et explication via le E. mail : kahinaberkoune@ymail.com
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