Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3
Frontière efficiente de Markowitz
4
Portefeuille à risque minimum composé de deux titres
5
Portefeuille à risque minimum composé de deux titres
6
Effet de la corrélation entre les rentabilités des titres
7
Frontière efficiente de Markowitz : Effet de la taille
8
Frontière efficiente : Introduction d’un actif sans risque
En présence d’un actif sans risque (une obligation d’État par exemple)
9
Frontière efficiente en présence d’un actif sans risque
Les portefeuilles tout au long de cette
11
Les hypothèses du MEDAF :
Les marchés des titres sont parfaits :
Tous les investisseurs détiennent, donc, des actifs risqués dans les mêmes
Nous en déduisons qu’à l’équilibre, tous les titres offerts sont détenus et le
13
Exemple : Portefeuille super-efficient.
Ali a identifié un portefeuille efficient et décide d’y investir son argent. Ce
Les titres offerts sont détenus dans les mêmes proportions du portefeuille de
conséquent, l’ensemble des titres, il s’agit alors d’un risque non diversifiable.
Le risque total représenté par l’écart-type des rentabilités est donc composé du
risque systématique beta et du risque non-systématique ou spécifique.
16
Droite de marché (CML)
Lorsque les investisseurs forment des
anticipations homogènes, le portefeuille
super-efficient et le portefeuille de marché
sont identiques. La droite qui lie l’actif sans
risque au portefeuille de marché comprend
alors tous les portefeuilles dont la rentabilité
espérée est maximale pour un niveau de
volatilité donné.
19
Exemple : Choisir un portefeuille sur la CML
Tous ces portefeuilles sont situés sur la CML. La composition du portefeuille
appartenant à la CML dont la rentabilité espérée est de 15%, est obtenue grâce à
l’équation suivante :
Il faut donc vendre les actions Managem pour placer 4583 DH dans le
Cette espérance de rentabilité est supérieure à celle des actions Managem pour
Il existe donc une relation linéaire entre le beta d’un titre et l’espérance de sa
22
Droite des titres (SML) ou droite du MEDAF
23
Application du MEDAF : Beta d’un portefeuille
Ainsi, le beta d’un portefeuille est égal à la moyenne pondérée des beta des
24
Exemple 1 : Calcul du β et de la rentabilité d’un titre sous le MEDAF
Quel prix devront payer les investisseurs pour une action Oméga aujourd’hui ?
25
Exemple 1 : Eléments de réponse
Nous calculons d’abord le beta de l’action Omega qui représente une mesure de
26
Exemple 1 : Eléments de réponse
Les investisseurs seront donc disposés à payer 55,86 euros pour détenir une
volatilité est donc nulle, de même que sa corrélation avec un actif sans risque :
28
Exemple 4 : Calcul de la rentabilité espérée d’une action
Les investisseurs sont donc en droit d’exiger une rentabilité espérée de 16,75 %
afin de compenser le risque systématique associé à la détention des actions Air
29 Liquide.
Exemple 5 : Calcul de la rentabilité espérée d’un titre à beta négatif
Soit 2,5 %
Pourquoi les investisseurs seraient-ils intéressés par un titre ayant une rentabilité
de 2,5 % alors qu’ils peuvent tout simplement investir dans l’actif sans risque
garantissant une rentabilité de 5 % sans risque ?
En effet, un investisseur ne souhaiterait détenir exclusivement des actions XY.
Les beta des actions LVMH et de Renault sont respectivement de 1,3 et de 1,7.
de deux façons :
Soit en calculant la rentabilité de chacun des titres puis de calculer la rentabilité
31
Exemple 6 : Calcul de la rentabilité espérée d’un portefeuille
Soit en calculant le beta du portefeuille qui est égal à la moyenne pondérée des
32
Application du MEDAF : Evaluation à l’équilibre des actifs
Lorsque le portefeuille de marché est efficient, tous les titres et tous les
certains titres ne se situent plus sur la SML, leurs alpha ne sont plus nuls. On dit
que ces titres sont surévalués (se situant en-dessous de la SML donc avec un
alpha négatif) ou sous-évalués (se situant au-dessus la SML, avec un alpha
positif).
33
Application du MEDAF : Evaluation à l’équilibre des actifs
En effet, un actif se plaçant en-dessous de la SML est un actif qui fait moins
bien que ce qui est prévu par le MEDAF, il est donc surévalué par les
investisseurs par rapport à ce qui est réalisé sur le marché. Dans l’autre sens, si
un actif se situe au-dessus de la SML, cela veut dire qu’il performe mieux que
ce qui est prévu par le MEDAF. Il est donc sous-évalué par les investisseurs.
Cela étant, en dehors de l’équilibre, les investisseurs peuvent détenir un
portefeuille plus performant que le portefeuille de marché : le ratio de Sharpe
d’un portefeuille augmente lorsqu’il contient des titres dont la rentabilité
espérée sur le marché dépasse la rentabilité exigée par l’investisseur (ou sous-
évalués) :
Données : βi
Q2. Si la rentabilité anticipée de cette action est de 28%, cette action est-elle
Exemple :
Quelle est la valeur actuelle nette d’un projet dont le coût est 340 et dont les flux
générés à la fin de chacune des 3 prochaines années sont 140, 230 et 170.
Sachant que :
Son β = 0,6
36
Les modèles multifactoriels : Du MEDAF au modèles APT
37
Les modèles multifactoriels : Du MEDAF au modèles APT
prix par arbitrage (APT) restent à déterminer et peuvent varier d’une entreprise
à une autre, et/ou d’un portefeuille à un autre.
Un investisseur peut alors ajuster les sensibilités βn de son portefeuille aux
38
Les modèles multifactoriels : Du MEDAF au modèles APT
basant sur une analyse quantitative, Chen, Roll et Ross (1986) proposent, en
plus de la prime de risque du marché action, les facteurs suivants :
les variations non anticipées sur l’inflation;
les variations non anticipées sur la prime de risque de défaut des obligations
corporate;
les variations non anticipées sur la courbe des taux US.
Dans la lignée de l’APT, des auteurs ont essayé d’expliquer les rentabilités par
39
Le modèle Fama-French à trois facteurs :
En analysant la relation entre les rentabilités historiques et plusieurs facteurs de
risque différents, Fama et French (1993) en ont retenu trois qui, combinés,
permettent de mieux expliquer les rentabilités que l’unique facteur du MEDAF :
le facteur de risque systématique,
la taille de l’entreprise,
40
Le modèle Fama-French à trois facteurs :
Le modèle prend alors la forme suivante :
41
Le modèle Fama-French-Cahart à quatre facteurs :
Puis, en 1997, Cahart a étendu le modèle de Fama-French pour tenir compte
Le facteur momentum, représenté par UMD (Up Minus Down), est construit en
simulant la rentabilité d’un portefeuille qui achèterait chaque mois les actions
ayant eu la meilleure performance sur les 12 derniers mois et vendrait à
découvert les actions les moins performantes. Ce facteur a été rajouté car
plusieurs auteurs, comme Jegadeesh et Titman (1993) ou encore Fama et French
(1996) ont montré qu’il était possible de générer une surperformance en
achetant les titres qui se sont précédemment appréciés et en vendant les titres
42 qui se sont dépréciés.
Les modèles multifactoriels : Nouveaux facteurs de risque
Par exemple, Fama et French (2015) ont publié un modèle à 5 facteurs sans
43