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2019/2020
SOMMAIRE
Introduction générale
Introduction générale :
Depuis l’antiquité, la recherche de l’eau et de la nourriture était la préoccupation majeure de l’être humain. Les
groupe d’homme s’installaient alors prés des points d’eau, au bord des rivières des lacs et au voisinage des source
naturelles. Cependant la croissance démographique donne naissance à des collectivité de plus en plus importante,
concentré par la suite dans des cités. Les besoins en eau, ne cessant de s’accroitre, se faisait Alors sentir.
par conséquent, elle a fallu trouver et maitre en œuvre des systèmes permettant de capter, et d’élever et de
véhiculer l’eau depuis des sources d’approvisionnement lointaines.
1. Introduction
Le calcul des besoins en eau d’alimentation pour une agglomération exige une fixation impérative des normes de
consommations unitaires pour chaque catégorie Cette norme unitaire est définie comme un rapport entre le débit
journalier et l’unité de consommateur ou habitant.
En règle générale, l’estimation en eau dépend de plusieurs facteurs : l’évolution de la population, des équipements
sanitaires, du niveau de vie de la population, les ressources en eau susceptibles d’être mobilisés pour satisfaire les besoins
en eau.
Si on connait le taux de croissance annuelle de la population, dans ce cas on peut exprimer la croissance géométrique
par la relation des intérêts composés :
Pn = P0 .(1+τ)n
Avec :
La consommation moyenne journalière, est le produit de la norme unitaire moyenne journalière, exprimée en
mètre cube par jour avec le nombre de consommateur devise par mille.
Qmoy.j = (Qi . Ni)/1000
Avec :
Du fait de l’existence d’une irrégularité de la consommation horaire au cours de la journée, on doit tenir compte de
cette variation en déterminant le rapport :
Qmax. j
Kmax.j = Q
moy. j
Ce coefficient consiste à prévenir les fuites et les gaspillages au niveau du réseau en majorant la consommation
moyenne de 10% à 30%
D’une manière générale, ce coefficient peut être décomposé en deux autres coefficients α max et βmax ; tel que :
Avec :
α max : coefficient qui tient compte du confort des équipements de l’agglomération et de régime du
travail, varie de 1,20 à 1,40 et dépend du niveau de développement local.
On entend alors par la consommation maximale journalière le débit maximum du jour le plus chargé de l’année,
soit :
Avec :
Qmax.j :débit maximum journalier en( m3 /j).
Qmoy.j : débit moyen journalier en( m3 /j) .
kmax.j : coefficient d’irrégularité maximale journalière
Réservoirs
1. Introduction
Très souvent, l’installation d’adduction et de distribution d’eau comporte des réservoirs. Le réservoir est un
ouvrage très important dans un réseau d’alimentation en eau potable. C’est un ouvrage hydraulique de stockage d’eau
; soit destinée à la consommation publique, soit de l’eau à l’usage industriel. Il a pour fonction essentiel la régulation
entre le débit consommé et celui approvisionné.
Les fonctions générales assurées par les réservoirs d’eau potable sont multiples et de nature à la fois technique et
économique.
Résistance
Etanchéité
Durabilité
Fonction technique :
Ils servent à compenser l’écart entre les apports d’eau (par gravité ou pompage) Et la
consommation (débit de pointe et autres) ;
Ils constituent une réserve pour les imprévus (rupture, panne des pompes, réparation, extension
du réseau …ect)
Offre la possibilité de pomper la nuit, lorsque les tarifs d’électricité sont les plus bas ;
Régularité dans le fonctionnement de pompage. Les pompes refoulent à un débit constant
Simplification de l’exploitation
Sollicitation régulière des points d’eau qui ne sont pas l’objet des à -coups journalière au moment
de la pointe
Fonction économique :
Réduction des investissements sur les ouvrages de production
Réduction des investissements sur le réseau de distribution
Réduction des dépenses d’énergie
Comme on trouve par fois des réservoirs à formes quelconques (sphérique, ..).
Par le bas : soit par le bas à travers les parois du réservoir soit par le fond à travers le radier.
Distribution
1. Introduction
L’eau stockée dans le réservoir, doit être distribuée à l’aide de système de canalisations sur lesquelles,
débranchements seront réalisés en vue de satisfaire les consommateurs. Toutefois, une étude préliminaire doit être
faite afin d’attribuer un diamètre adéquat aux canalisations, permettant d’assurer un débit maximal et une pression de
service optimale pour toutes les catégories de besoins, qu’elles soient domestiques, industriels,…etc.
En effet, l’ensemble de ces conduites constitue un réseau que l’on appelle réseau de distribution et c’est la phase
finale dans un projet d’alimentation en eau potable.
1.1.Réseau ramifié :
Le réseau ramifié, dans lequel les conduites ne comportent aucune
alimentation en retour, présente l’avantage d’être économique, mais il manque
de sécurité et de souplesse en cas de rupture : un accident sur la conduite
principale prive d’eau tous des abonnés d’aval.
1.2. Réseau maillé :
Le réseau maillé permet, une alimentation en retour, au contraire du
réseau ramifié, une simple manœuvre de robinets permet d’isoler le
tronçon accidenté et de poursuivre néanmoins l’alimentation des
abonnés d’aval. Il est, bien entendu, plus couteux d’établissement, mais, en
raison de la sécurité qu’il procure, il doit être toujours préféré au réseau
ramifié
3.Choix du tracé :
Pour définir le tracé définitif, il est important de penser aux points suivants :
Minimiser le nombre de passage difficiles (traversée de route, de ravine,etc.) ;
Eviter les pentes trop fortes ;
Eviter les zones rocheuses : une tranchée devra être creusée ;
Préférer les zones accessibles, le long des chemins existants (routes, …etc.) ;
Penser aux problèmes de propriété de terrain et d’autorisation .
Bouches ou poteau d’incendie : Les bouches ou les poteaux d’incendie doivent être raccordés sur les conduites
capables d’assurer un débit minimum 17 (l/s) avec une pression de 10 m (1 bar). Ces derniers seront installés en
bordure des trottoirs espacés de 200à 300 m et répartis suivant l’importance des risques imprévus. Clapets : Les
clapets ont pour rôle d’empêcher l’eau d’aller en sens contraire De l‘écoulement prévu.
Ventouses : Les ventouses sont des organes qui sont placés aux points le plus hauts du réseau pour réduire la
formation du vide dans les installations hydrauliques. Les ventouses sont pour formation spéciale l’alimentation
des poches d’air dans la canalisation des conduites en cas de vidange par pénétration d’air.
Régulateurs de pression : Ce sont des dispositifs permettant le réglage de la pression de façon à ne fournir au
réseau de distribution que les pressions désirées.
Robinets de vidange (décharge) : Ce sont des robinets placés aux endroits des points les plus bas du réseau de
distribution pour permettre la vidange ; et seront posé à l’intérieur d’un regard en maçonnerie.
Pièces spéciales de raccord : Ce sont des composants permettant d’adapter la conduite au tracé prévu au projet :
Les Tés : On envisage des tés à deux ou trois emboîtements permettant le raccordement des conduites
présentant des diamètres différents. Il est nécessaire de prévoir un cône de réduction pour les placer.
Les cônes de réduction : Ce sont des organes de raccord en cas d’existence des diamètres différents
1. Introduction :
L'adduction d'eau regroupe les techniques permettant d'amener l'eau depuis sa source à travers un réseau de
conduites ou d'ouvrages architecturaux (aqueduc) vers les lieux de stockage. Le terme adduction vient
étymologiquement du latin : 'ad ducere' (mener ou conduire vers, amener ...)
2. Choix du tracé :
Le choix du tracé d’adduction doit tenir compte de certains impératifs que l’on se forcera dans la mesure du
possible de respecter.
Le tracé doit être le plus court possible entre la zone de captage vers le réservoir)
Aux points hauts du tracé, peuvent se conformés des contentements d’air difficile à évacuer ou des
ventouses seront exigés ainsi apparaît la nécessité d’éviter autant que possible les contres pentes.
Eviter les profils horizontaux, qui peuvent perturber le régime d’écoulement
Il serait préférable de suivre les accotements des routes, pour faciliter les travaux ainsi que l’acheminement
des matériaux.
L’examen des conditions dans lesquelles être établi cette canalisation, aussi bien au point de vue technico-
économique
3. Type d’adduction :
D’après leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées en trois groupes :
Adduction gravitaire ;
Adduction par refoulement ;
Adduction mixte.
Par ailleurs dans un but d’économie du projet, il sera tenté d’ailleurs au meilleure profil en long le tracé en plan le plus
court, on y gagnera en frais de premier établissement mais aussi en exploitation de la station, car les pertes de charge
(et donc l’énergie consommé) croissant avec la longueur
Parmi les matériaux utilisés, nous pouvons citer : L’acier, la fonte, le béton, le PVC (polychlorure de vinyle non
plastifié) et le PE (polyéthylène) à haute densité PEHD ou à basse densité PEBD
5. Conditions économique :
Du point de vue économique, la conduite de refoulement et de la station de pompage sont dépendantes c’est à
dire que : Plus le diamètre de la conduite est petit pour un même débit à relever plus la perte de charge sera grande
d’où l’énergie dépensée sera importante. Les frais d’exploitation de la station de pompage sont décroissants quand le
diamètre augmente, par suite la diminution des pertes de charge.
5.1. Choix du diamètre économique :
Notre étude consiste à déterminer le diamètre économique depuis les forages vers le réservoir .La
détermination du diamètre économique est basée sur l’étude technicoéconomique. Il existe plusieurs formules qui
donnent le diamètre économique qui sont :
6. Pompes :
6.1. Définition :
Une pompe, est un appareil transformateur d’énergie mécanique du fluide en énergie de pression hydraulique
(énergie cinétique) La pompe est destinée à transformer l’énergie donnée par le moteur d’entraînement en énergie
hydraulique en projetant de l’eau en périphérie et par la suite un écoulement continu de la veine liquide. L’aspiration du
liquide continu dans le réservoir est faite à très faible dépression, la pompe a alors produit un débit.
Les turbopompes sont toutes rotatives ; elles regroupent les pompes centrifuges, a’ hélico-centrifuges. Dans le
domaine de pompage de l’eau (alimentation en eau potable, traitement et évacuation des eaux usées). Les pompes les
plus fréquemment utilisées sont les pompes centrifuges.
Il existe un très grand nombre de type de pompes. Ces différents types se divisent en deux grandes familles :
turbopompes (centrifuges), pompes volumétriques.
L’utilisation d’un type de pompes ou d’un autre dépend des conditions d’écoulement du fluide. De maniéré générale,
si on augmenter la d’un fluide on utilisera plutôt les pompes volumétriques, tandis que si on vent augmenter le débit on
utilisera plutôt les pompes centrifuges.
Principales
caractéristiques
d’une pompe
Vitesse de
rotation Débit Hauteur Puissance Rendement
Courbes caractéristiques
Connaissant les caractéristiques d’une canalisation équipant une pompe (longueur, diamètre, rugosité des
parois) et des accessoires qui s’y trouvent intercalés, il est possible de calculer, pour différents débits Q possibles qui
la traversent, la perte de charge totale j qui résulte (pour l’ensemble de la canalisation d’aspiration et de la
canalisation de refoulement). On peut traduire résultats en traçant avec l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées H
en fonction du Q
6.5. Les pompes volumétriques
Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe parfaitement clos l’intérieur duquel se déplace un
élément mobile rigoureusement ajusté. Leur fonctionnement repose sur le principe suivant :
Exécution d'un mouvement cyclique
• pendant un cycle, un volume déterminé de liquide pénètre dans un compartiment avant d'être refoulé à la fin.
Ce mouvement permet le déplacement du liquide entre l'orifice d'aspiration et l'orifice de refoulement. On distingue
généralement :
Pompe
volumétrique
Alternative Rotative
2.1. Décapage :
Les travaux de décapage consistent à débarrasser la couche végétale (abatage des arbres …etc.). L’épaisseur de la
couche à éliminer est de10cm.