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GELE5223 Chapitre 5 :

Circuits actifs

Gabriel Cormier, Ph.D.

Université de Moncton

Automne 2010

Gabriel Cormier (UdeM) GELE5223 Chapitre 5 Automne 2010 1 / 76


Introduction

Contenu

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Bruit

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Introduction

Contenu

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Bruit
Gamme dynamique

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Introduction

Contenu

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Bruit
Gamme dynamique
Amplificateurs hyperfréquences

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Introduction

Contenu

Contenu
Bruit
Gamme dynamique
Amplificateurs hyperfréquences
Gain

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Introduction

Contenu

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Bruit
Gamme dynamique
Amplificateurs hyperfréquences
Gain
Stabilité

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Introduction

Contenu

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Bruit
Gamme dynamique
Amplificateurs hyperfréquences
Gain
Stabilité
Design

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Bruit

Effet indésirable qui affecte la performance des circuits


hyperfréquences.
Réduit l’efficacité d’un système à détecter un signal.
Provient de plusieurs sources : agitation thermique des électrons,
rayonnement cosmique, etc.

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Bruit

On veut vérifier combien de bruit est ajouté par notre système.


Plancher de bruit : puissance de bruit à l’entrée d’un système.
Pour détecter un signal, sa puissance doit être plus grande que le
plancher de bruit + un certain SNR.

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Types de bruit

Bruit thermique : bruit causé par des vibrations d’atomes ou


d’électrons.
Shot noise : bruit causé par des variations aléatoires des porteurs de
charge.
Flicker noise : bruit causé par des fluctuations des conducteurs.
Proportionnel à 1/f .

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Bruit thermique

Bruit thermique

Un corps noir, à une température T , produit une puissance de bruit

Pn = kT B

où k = 1.38 × 10−23 J/K (constante de Boltzmann) et B est la


largeur de bande.
Température de bruit : température d’une composante qui
produirait la même quantité de bruit.
Le bruit thermique a une densité spectrale constante selon la
fréquence : c’est un bruit blanc gaussien.

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Bruit thermique

Bruit thermique

Pn = kT B

Selon l’équation précédente,


Si B → 0, Pn → 0. Des systèmes à faible largeur de bande ramassent
moins de bruit.
Si T → 0, Pn → 0. Des systèmes à très faible température génèrent
moins de bruit.
Si B → ∞, Pn → ∞. Ceci est faux ; l’équation précédente est une
simplification d’une équation plus complexe.
Les résistances sont les sources les plus communes de bruit thermique.

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Bruit thermique

Bruit thermique

Si une composante (ex : résistance) génère du bruit blanc, on


modélise ceci par une source ayant une température de bruit Te .
Ps
Te =
kB
où Ps est la puissance du bruit généré par la composante.
On utilise typiquement une résistance comme modèle de la source de
bruit.

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Bruit thermique

Bruit thermique : modèle de résistance

Modèle : source de tension et résistance


Puissance fournie par la source à la
R
charge :

√ + vn2 4kT R
vn = 4kT R RL Pn = = = kT [W/Hz]
− 4R 4R
quand R = RL .
La puissance totale est obtenue en multipliant par la largeur de bande.

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Bruit thermique Exemple

Bruit thermique : exemple

Calculer la puissance de bruit d’un système ayant une largeur de bande de


1Hz à une température de 290K.

Pn = kT B = (1.38 × 10−23 )(290)(1)


= (−228.6 + 24.6 + 0) dBW/Hz
= −204.0 dBW/Hz
= −174.0 dBm/Hz

Ce chiffre (-174 dBm/Hz) représente le plancher de bruit d’un système


ayant une largeur de bande de 1Hz.

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Bruit thermique Exemple

Bruit thermique : exemple

Calculer la puissance de bruit d’un système ayant une largeur de bande de


200kHz à une température de 290K.

Pf = −174 + 10 log(200 × 103 ) = −121 dBm

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Bruit thermique SNR

Rapport signal-à-bruit (SNR)

Le SNR est définit selon :


S
SN R =
plancher de bruit
où S est la puissance du signal.
Pour détecter correctement un signal, on doit avoir un SNR de 7dB à
17dB typiquement, selon le type de système et la modulation utilisée
(QPSK, etc).

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Bruit thermique Mesure de Te

Mesure de Te

On utilise une méthode appelée Y-factor (T1 > T2 ) :

Source 1 (T1 )

Applique T1 et T2
G, B, Te P1 , P2
Mesure P1 et P2
Source 2 (T2 )

On obtient Te selon :
P1 T1 − Y T2
Y = Te =
P2 Y −1

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit

Autre méthode pour caractériser le bruit.


Mesure de la dégradation du SNR dans un système.
SN Ri
F = ≥1
SN Ro
Dans certains manuels, F est le facteur de bruit, et la figure de bruit
N F est 10 log(F ).

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit

Par définition, l’IEEE a adopté que le bruit d’entrée Ni d’un système


est Ni = kT0 B, où T0 = 290K.
La figure de bruit d’un système est calculée selon :
Te
F =1+
T0

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit : composants passifs

Pour un composant passif (ayant des pertes), on définit un coefficient


de pertes :
1
L= >1
G
La figure de bruit est :
T
F = 1 + (L − 1)
T0
où T est la température ambiante.
De façon générale, F = L.

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit : systèmes en cascade

Soit des systèmes en cascade, ayant chacun un gain et une figure de bruit.

G1 , F1 G2 , F2 G3 , F3

La figure de bruit totale est :


F2 − 1 F3 − 1
Ft = F1 + + + ···
G1 G1 G2
Le premier composant est critique.

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit : exemple


Calculer la figure de bruit.

Filtre
passe-bas

Câble L = 2dB Ampli 1 Ampli 2


L = 3dB G = 15dB G = 20dB
F = 1.0dB F = 2.0dB

On suppose que T = T0 , donc F = L. La figure de bruit totale est :


1.58 − 1 1.26 − 1 1.58 − 1
Ft = 2.0 + + +
0.5 (0.5)(0.63) (0.5)(0.63)(31.6)
= 4.04 = 6.06 dB

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Bruit thermique Figure de bruit

Figure de bruit : exemple 2


Le même système dans une configuration différente.

Filtre
passe-bas

Ampli 1 Ampli 2 Câble L = 2dB


G = 15dB G = 20dB L = 3dB
F = 1.0dB F = 2.0dB

La figure de bruit totale est :


1.58 − 1 2.0 − 1 1.58 − 1
Ft = 1.26 + + +
31.6 (31.6)(100) (31.6)(100)(0.5)
= 1.28 = 1.07 dB

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Bruit thermique Gamme dynamique

Gamme dynamique

Les systèmes réels ne sont pas toujours linéaires : ils sont seulement
linéaires pour une gamme d’entrées.
Ex : un ampli a un gain de 10dB ; pour une entrée de -15dBm, la sortie
sera -5dBm. Mais une entrée de +15dBm ne donnera pas
nécessairement +25dBm à la sortie.
Gamme dynamique : plage d’entrées où la sortie est proportionnelle
à l’entrée.

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Bruit thermique Gamme dynamique

Gamme dynamique

Le point où un amplificateur cesse de fonctionner de façon linéaire est


définit comme suit :
P1dB est le point où il y a 1dB de différence entre la sortie réelle et la
sortie idéale.
Le signal minimum détectable (MDS) est :

MDS = Pf + F + SNRmin

où Pf est le plancher de bruit.


Gamme dynamique = P1dB − MDS

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Bruit thermique Gamme dynamique

Gamme dynamique

Pout
Ampli idéal
1dB

Saturation

Gamme P1dB
dynamique

MDS
Plancher de bruit
Pin

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Bruit thermique Intermodulation

Distorsion d’intermodulation

Distorsion d’intermodulation : Autre mesure de linéarité d’un


système. C’est une indication de l’effet des harmoniques.
Point d’intermodulation d’ordre 3 (IP3) : la puissance à laquelle la
fondamentale et les produits de 3e ordre sont égaux.

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Bruit thermique Intermodulation

Produits d’intermodulation

De façon générale, les harmoniques croissent selon leur ordre : pour


1dB d’augmentation de la fondamentale, les produits de 2e ordre
augmentent de 2dB, les produits de 3e ordre de 3dB, etc.
Il ne faut pas opérer un système à une puissance trop élevée : les
harmoniques risquent de dominer et causer de la distorsion du signal.

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Bruit thermique Intermodulation

Produits d’intermodulation

Si deux signaux de fréquence similaire f1 et f2 sont appliqués à un


système, il y aura modulation : des composantes apparaı̂tront à DC,
f1 , f2 , 2f1 , 2f2 , 2f1 − f2 , 2f2 − f1 , etc.
Les composants à 2f1 − f2 et 2f2 − f1 sont très près de la
fondamentale et ne peuvent pas être filtrés.
On utilise ces composants pour déterminer le IP3.

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Bruit thermique Intermodulation

Produits d’intermodulation

Pout

OIP3 Ampli idéal

Saturation IIP 3 = P1 + 0.5(P1 − P3 )


P1

OIP 3 = IIP 3 + G

P3
P1dB = IIP 3 − 9.66dB

MDS
Plancher de bruit
Pin
IIP3

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Bruit thermique Intermodulation

IIP3 : exemple

Soit un amplificateur à 2GHz ayant un gain de 10dB. On applique 2


signaux de puissance égale à l’entrée : un à 2.0GHz, et l’autre à 2.01GHz.
À la sortie, on mesure 4 fréquences : 1.99GHz (-70dBm), 2.0GHz
(-20dBm), 2.01GHz (-20dBm) et 2.02GHz (-70dBm). Calculer IIP3 et
P1dB .

Les 2 signaux utiles sont ceux à 1.99GHz et 2.02GHz (2f1 − f2 = 1.99GHz


et 2f2 − f1 = 2.02GHz).
Alors,

P1 = Po − G = −20 − 10 = −30 dBm


IIP 3 = P1 + 0.5(P1 − P3 ) = −30 + 0.5(−20 + 70) = −5 dBm
P1dB = IIP 3 − 9.66 = −14.66 dBm

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Bruit thermique Intermodulation

IIP3 et P1dB de systèmes en cascade

On doit transformer les IIP3 de chaque composant à l’entrée, et prendre le


plus faible.

Filtre
X
passe-bas
Mélangeur
L = 3dB Câble Ampli (LNA) G = 10dB
L = 1dB G = 13dB F = 12dB
F = 2.5dB IIP 3 = 0dBm
IIP 3 = −5dBm
IIP3 du système
IIP3 du LNA à l’entrée est : −5 + 1 + 3 = −1dBm
IIP3 du mélangeur à l’entrée est : 0 − 13 + 1 + 3 = −9dBm

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Amplificateurs

Partie II

Amplificateurs

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Amplificateurs

Amplificateurs

Les premiers amplificateurs hyperfréquences utilisaient des tubes ou


des klystrons.
Maintenant, les télécommunications sont basées sur des circuits
intégrés, dont les amplificateurs à base de transistors.
Les plus populaires : FET sur GaAs, transistors bipolaires, ou HEMT
(transistors à haute mobilité d’électrons).
On peut se servir de transistors pour amplifier des signaux jusqu’à
environ 10GHz (bipolaire) et 100GHz (FET). On a même réussi à
faire opérer un FET à 1THz (mars 2004).

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Amplificateurs

Transistors hyperfréquences

Dans l’analyse de circuits à transistors, on utilise les paramètres S au


lieu de considérer le comportement physique.
On verra rapidement les modèles des différents transistors, mais la
partie importante est les paramètres S.
Généralement, on mesure les paramètres S des transistors.

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Amplificateurs

Transistors hyperfréquences

f FET GaAs HEMT GaAs Bipolaire Si HBT GaAs


GHz Gain Fmin Gain Fmin Gain Fmin Gain Fmin
4 20 0.5 – – 15 2.5 – –
8 16 0.7 – – 9 4.5 – –
12 12 1.0 22 0.5 6 8.0 20 4.0
18 8 1.2 16 0.9 – – 16 –
36 – – 12 1.7 – – 10 –
60 – – 8 2.6 – – 7 –
Note : Données de 2004

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Modèles de transistors

FET

Modèle petit-signal d’un FET :


Paramètres typiques :
Cgd
Grille Drain Ri = 7Ω
Ri Rds = 400Ω
Rds

+
gm Vc Cds Cgs = 0.3 pF
Vc Cgs Cds = 0.12 pF

Source Cgd = 0.01 pF
gm = 40 mS
Cgd est très faible : c’est le seul paramètre qui détermine S12 .
Si on ignore Cgd , alors S12 = 0, et le transistor est dit unilatéral.

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Modèles de transistors

FET

Modèle petit-signal d’un FET :


Cgd
Grille Drain
Fréquence à laquelle le gain du
Ri Rds transistor est 1 (0dB) :
gm Vc Cds
+ gm
Vc Cgs fT =
− 2πCgs
Source

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Modèles de transistors

Transistor bipolaire

Modèle petit-signal d’un transistor bipolaire :


Paramètres typiques :
Cc
Grille Drain
Rb = 7Ω
Rb
+ Rπ = 110Ω
Rπ Cπ Vc g m Vc gm
− Cπ = 18 pF fT =
2πCπ
Cc = 18 pF
Source
gm = 900 mS
Cc est trop grand pour que le transistor soit unilatéral.
gM élevé : meilleur gain à basses fréquences.
Parasites élevés : gain faible à haute fréquences.

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Gain

Gain d’un système à 2 ports

Soit un réseau à 2 ports :

Zs

Système
Vs à 2 ports ZL
[S], Z0

Γs Γin Γout ΓL

On peut démontrer que :


S12 S21 ΓL S12 S21 ΓS
Γin = S11 + Γout = S22 +
1 − S22 ΓL 1 − S11 ΓS

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Gain

Gain d’un système à 2 ports

On peut définir 3 gains :


Gain G = PL /Pin : rapport entre la puissance dissipée dans la charge
et la puissance délivrée à l’entrée du réseau.
Gain disponible GA = Pavn /Pavs : rapport entre la puissance
disponible du réseau sur la puissance disponible à la source.
Gain transducteur GT = PL /Pavs : rapport entre la puissance
disponible à la charge sur la puissance disponible à la source.
La différence entre ces gains dépend du type d’adaptation entre la charge
et la source. Le gain maximum se produit lorsque la source et la charge
sont adaptées ; dans ce cas, G = GT = GA .

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Gain

Gain d’un système à 2 ports

Les gains sont :

|S21 |2 (1 − |ΓL |2 )
G=
(1 − |Γin |2 )|1 − S22 ΓL |2
|S21 |2 (1 − |ΓS |2 )
GA =
(1 − |Γout |2 )|1 − S11 ΓS |2
|S21 |2 (1 − |ΓS |2 )(1 − |ΓL |2 )
GT =
|1 − ΓS Γin |2 |1 − S22 ΓL |2

Si le transistor est unilatéral,

|S21 |2 (1 − |ΓS |2 )(1 − |ΓL |2 )


GT =
|1 − S11 ΓS |2 |1 − S22 ΓL |2

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Gain

Amplificateur à 1 étage

Modèle d’un amplificateur à 1 étage :


Zs

Réseau Réseau
d’adaptation Transistor d’adaptation
Vs ZL
à l’entrée [S], G0 à la sortie
GS GL

Γs Γin Γout ΓL

Trois gains :

1 − |ΓS |2 1 − |ΓL |2
GS = G0 = |S21 |2 GL =
|1 − Γin ΓS |2 |1 − S22 ΓL |2

Si le transistor est unilatéral, Γin = S11 et Γout = S22 .

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Stabilité

Stabilité

On ne peut pas considérer l’amplificateur et ses réseaux d’adaptation


séparément.
Des réflexions à l’entrée peuvent être amplifiées et réfléchies à
nouveau vers l’entrée, ce qui produirait S11 > 1 : le circuit oscille.
Pour certaines combinaisons de charge, S12 et S11 , l’amplificateur
peut osciller tout seul.
Un circuit instable implique que l’impédance à l’entrée ou la charge a
une partie réelle négative : |Γin | > 1 ou |Γout | > 1.

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Stabilité

Stabilité

On définit 2 types de stabilité :


Stabilité inconditionnelle : Le circuit est stable pour toutes les
combinaisons de charge et source. |Γin | < 1 et |Γout | < 1
Stabilité conditionnelle : Le circuit est stable seulement pour
certaines valeurs de charge ou de source. On appelle aussi cet état
potentiellement instable.
La stabilité d’un circuit est fonction de la fréquence.

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Stabilité

Stabilité

Lors du design d’un amplificateur, il faut s’assurer que le circuit est


stable pour toutes les fréquences.
Ceci peut être difficile pratiquement ; on s’assure qu’il soit impossible
que la combinaison de charges qui rend le circuit instable puisse exister.
Qu’arrive-t’il si un circuit est instable à une fréquence autre que celle
du design ?
Il est possible que le circuit ne fonctionne pas du tout, ou qu’il oscille à
une autre fréquence.

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Stabilité

Stabilité

Les 2 critères à satisfaire sont :



S12 S21 ΓL S12 S21 ΓS
|Γin | = S11 +
<1 et |Γout | = S22 +
<1
1 − S22 ΓL 1 − S11 ΓS

Ce sont des équations qui décrivent des cercles sur l’abaque de Smith : on
définit des cercles de stabilité à l’entrée et la sortie.

Pour un circuit unilatéral, la condition est :

|Γin | = |S11 | < 1 et |Γout | = |S22 | < 1

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Stabilité

Cercle de stabilité : sortie

Les cercles sont définis selon :


j1 1
(S22 − ∆S11 ∗ )∗
cL
cL =
rL
|S |2 − |∆|2
22
j0.33 j3 S12 S21
rL =

|S22 |2 − |∆|2
r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1
∆ = S11 S22 − S12 S21
-1 0
où cL est le centre du cercle, et rL
est le rayon.
−j0.33 −j3

−j1 -1

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Stabilité

Cercle de stabilité : sortie

Si |S11 | < 1, Si |S11 | > 1,


Γ = 0 ⇒ j1 1
cL
Γ = 0 ⇒ j1 1
cL
stable instable
rL rL
Zone Zone
Stable Instable
j0.33 j3 j0.33 j3

r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1 r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1


-1 0 -1 0

−j0.33 −j3 −j0.33 −j3

−j1 -1 −j1 -1

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Stabilité

Cercle de stabilité

On peut faire la même analyse pour les cercles de stabilité à l’entrée.


On inverse S11 et S22 .
∗ )∗

(S11 − ∆S22 S12 S21
cS = rS =
|S11 |2 − |∆|2 |S11 |2 − |∆|2

On peut dessiner les cercles de stabilité à l’entrée sur l’abaque de


Smith. On doit distinguer les 2 cas où |S22 | < 1 et |S22 | > 1.

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Stabilité

Critère de stabilité

On peut définir des critère de stabilité comme suit :


Inconditionnellement stable :

||cL | − rL | > 1 si |S11 | < 1


||cS | − rS | > 1 si |S22 | < 1

Si |S11 | > 1 ou |S22 | > 1, le circuit ne peut pas être


inconditionnellement stable.

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Stabilité

Critère de stabilité (2)

Un autre critère qui permet de vérifier la stabilité sans tracer les


cercles sur l’abaque de Smith est le suivant : un circuit est stable
selon deux paramètres k et b1 , si k > 1 et b1 > 0.

1 − |S11 |2 − |S22 |2 + |∆|2


k=
2|S12 S21 |
b1 = 1 + |S11 |2 − |S22 |2 − |∆|2

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Stabilité

Critère de stabilité (3)

Un troisième critère de stabilité a été développé en 1992 :

1 − |S11 |2
µ= ∗ ∆| + |S S |
|S22 − S11 21 12

Pour qu’un système soit stable, il faut que µ > 1. De plus, plus µ est
grand, plus le système est stable.
Ce critère devient de plus en plus populaire.

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Stabilité

Amélioration de la stabilité

Comment améliorer la stabilité ?


On peut seulement donner des directives générales, puisque chaque
circuit est différent.
De façon générale, il faut réduire le gain pour augmenter la stabilité,
ce qui implique un certain compromis à faire.

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Stabilité

Amélioration de la stabilité

Courbe typique de µ d’un transistor non stabilisé.

1.4

1.2

0.8
µ

0.6

0.4

0.2

0
0 10 20 30 40 50 60 70
Fréquence (GHz)

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Stabilité

Amélioration de la stabilité

On utilise une résistance en série ou en parallèle à l’entrée et/ou à la


sortie pour stabiliser le transistor.
Si les cercles de stabilité sont du côté des faibles résistances, on utilise
une résistance en série.
Si les cercles de stabilité sont du côté des hautes résistances, on utilise
une résistance en parallèle.
Généralement, il est suffisant de stabiliser à l’entrée. Cependant, ceci
augmente le bruit de l’amplificateur. Stabiliser à la sortie aura moins
d’impact sur le bruit.

Gabriel Cormier (UdeM) GELE5223 Chapitre 5 Automne 2010 52 / 76


Stabilité

Amélioration de la stabilité

Exemple :
j1 1
cL
Ajouter une résistance en
rL série dont la valeur est
déterminée par le cercle qui
j0.33 j3
est tangent au cercle de
stabilité, ou
r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1 Ajouter une résistance en
-1 0 parallèle, déterminée par le
cercle de conductance qui est
tangent.
−j0.33 −j3

−j1 -1

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Stabilité

Amélioration de la stabilité

Comment réduire l’effet des résistances sur le gain ?


Résistances en série : On ajoute un condensateur en parallèle, qui
produit une faible impédance à la fréquence d’intérêt.
Résistances en parallèle : On ajoute un condensateur entre la
résistance et GND, ce qui empêche le DC de s’échapper par cette
résistance. Le condensateur doit avoir une faible impédance à la
fréquence d’intérêt.

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Stabilité

Amélioration de la stabilité

Ajouter une inductance à la source du transistor :


Utiliser une inductance
Utiliser une ligne de transmission terminée par un court-circuit

ou

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Stabilité

Amélioration de la stabilité
Ex : Microphotographie d’un mélangeur à 38.9GHz

FET

Résistance de
700Ω pour
stabilisation

100µm

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Design

Design d’amplificateurs

Il y a trois types de design :


Design pour un gain maximum : l’adaptation est faite au conjugué
des charges, pour un transfert maximal de puissance.
Design pour un gain spécifique : l’adaptation est faite à un gain
plus faible que le maximum, pour améliorer la largeur de bande.
Design pour faible bruit : l’adaptation est faite pour minimiser le
bruit ; on réduit le bruit au dépend du gain.

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Design Design pour gain maximum

Design pour gain maximum

Puisque le gain G0 d’un transistor est fixe, les deux gains GS et GL


sont les 2 paramètres à optimiser.
Le transfert maximal de puissance se produit lorsque Γin = Γ∗S et
Γout = Γ∗L .
On utilise les équations des pages 36 et 38 pour faire le design.

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Design Design pour gain maximum

Design pour gain maximum

On peut démontrer que les coefficients de réflexion à l’entrée et à la sortie


doivent être :
p p
B1 ± B12 − 4|C1 |2 B2 ± B22 − 4|C2 |2
ΓS = ΓL =
2C1 2C2
où
2
B1 = 1 + |S11 | − |S22 |2 − |∆|2
2
B2 = 1 + |S22 | − |S11 |2 − |∆|2

C1 = S11 − ∆S22

C2 = S22 − ∆S11

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Design Design pour gain maximum

Design pour gain maximum : unilatéral

Si le transistor est unilatéral,


∗ ∗
ΓS = S11 ΓL = S22

Le gain maximum est :


1 1
GT Umax = |S21 |2
1 − |S | | {z } 1 − |S |2
2
| {z 11 } G0 | {z 22 }
GS GL

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Design Design pour un gain spécifique

Design pour un gain spécifique

On trace des cercles de gain constant sur l’abaque de Smith.


Ces cercles permettent d’obtenir le gain voulu et les coefficients de
réflexion (à l’entrée et la sortie) pour obtenir ce gain.
On ne fait pas l’adaptation à Z0 ; on le fait à d’autres valeurs qui
donnent un gain plus faible.
On considère le cas unilatéral seulement.

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Design Design pour un gain spécifique

Design pour un gain spécifique

Les gains maximums des réseaux à l’entrée et à la sortie sont :


1 1
GSmax = et GLmax =
1 − |S11 |2 1 − |S22 |2

ce sont le gain supplémentaire obtenu si les impédances d’entrée et de


sortie sont bien adaptées.
À l’aide de ces équations, on peut tracer des cercles sur l’abaque de
Smith.

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Design Design pour un gain spécifique

Cercles de gain

On calcule les centres selon :


j1 1 ∗
gS S11
G1 > G2 cS =
1 − (1 − gS )|S11 |2
cmax √
j0.33 j3 1 − gS (1 − |S11 |2 )
G1 rS =
1 − (1 − gS )|S11 |2
G2
GS
r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1 gS =
-1 0
GSmax

où cS est le centre du cercle de


−j0.33 −j3
gain (entrée) et rS est le rayon.
La partie variable est gS .

−j1 -1

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Design Design pour un gain spécifique

Cercles de gain

On peut faire la même chose pour les cercles de gain à la sortie. On


remplace S11 par S22 .
Les centres de ces cercles sont tous sur une ligne droite qui débute au
∗ ou S ∗ .
centre de l’abaque et qui passe par S11 22
On peut aussi démontrer que le cercle de 0dB (GS = 1 ou GL = 1)
passe toujours par le centre de l’abaque.
Lorsque le gain est maximum, le rayon est 0.

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Design Design pour bruit minimum

Design pour bruit minimum

Comme le design à gain spécifique, si on veut faire un design avec un


bruit minimum, il faut faire certains compromis.
La procédure de design pour bruit minimum est la même que celle
pour un gain spécifique : on trace des cercles de bruit sur l’abaque de
Smith.
Un amplificateur à faible bruit (LNA) est typiquement le premier
composant d’un système de communication hyperfréquences.

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Design Design pour bruit minimum

Design pour bruit minimum

La figure de bruit d’un amplificateur est :

4Rn |ΓS − Γopt |2


F = Fmin +
Z0 (1 − |ΓS |2 )|1 + Γopt |2

où Fmin , Γopt et Rn sont des paramètres fournis par le manufacturier.


Ce sont les paramètres de bruit du transistor.
À l’aide de cette équation, on peut tracer des cercles de bruit, où la
figure de bruit est constante.

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Design Design pour bruit minimum

Cercles de bruit

On calcule les centres selon :


j1 1
Γopt
F2 > F1 cF =
N +1
Γopt p
j0.33 j3 N (N + 1 − |Γopt |2 )
F1 rF =
N +1
F2
(F − Fmin )Z0
r=0 r = 0.33 r=1 r=3 1 N= |1 + Γopt |2
4Rn
-1 0

où cF est le centre du cercle de


bruit et rF est le rayon. La partie
−j0.33 −j3
variable est F .

−j1 -1

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Design Design pour bruit minimum

Linéarité

Amélioration de la linéarité :
Ajouter de l’inductance à la source du transistor
Ajouter une résistance de feedback entre le drain et la grille
Ajoute du bruit
Réduit le gain

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Polarisation des transistors

Polarisation des transistors

La polarisation des transistors lors de l’utilisation à très haute


fréquences est un peu différente des techniques habituelles.
Il faut faire attention pour que le signal d’entrée ne se propage pas le
long du circuit de polarisation et demeure plutôt dans le bon chemin.
Le point d’opération du transistor affecte aussi le bruit, la puissance
et le courant.

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Polarisation des transistors

Polarisation des transistors

Le point d’opération affecte le comportement du transistor.


VGS = 0 De façon générale :
IDSS
0.9IDSS I : faible bruit, faible
II puissance
II : faible bruit, puissance
moyenne
0.5IDSS
III III : haute puissance
IV : haut rendement
0.15IDSS
I IV

0.5 1 1.5 2 2.5


VDS (V)

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Polarisation des transistors

Polarisation des transistors

Les circuits de polarisation doivent présenter une faible impédance à


DC et une haute impédance aux fréquences d’opération.
On a aussi besoin de condensateurs de blocage pour éviter que le DC
se propage dans le reste du circuit.
Deux méthodes principales :
Inductance en série avec la source,
Ligne de transmission λ/4 terminée par un condensateur.

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Polarisation des transistors

Polarisation des transistors

Option 1 : inductance
Inductance :
impédance nulle +
à DC, et haute VD

impédance à f

Condensateur :
bloque DC

Cependant, parfois difficile d’utiliser des inductances à hautes fréquences.

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Polarisation des transistors

Polarisation des transistors

Option 2 : ligne λ/4


a
Au point a, c’est presque un
+
VD
court-circuit à f .
λ/4 −
Au point b, la ligne transforme
b
le court-circuit à un circuit
Condensateur :
ouvert.
bloque DC

À basses fréquences, la ligne peut être trop longue ; mais plus la fréquence
augmente, plus la ligne devient courte.

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Polarisation des transistors

Polarisation
Ex : Microphotographie d’un mélangeur à 38.9GHz

FET

Ligne de 90˚ à
38.9GHz

Condensateur
de 5pF : 0.8Ω à
38.9GHz

DC appliqué ici
100µm

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Conclusion

Conclusion

Les points clés de ce chapitre sont :


Figure de bruit, IIP3, P1dB .
Gain et stabilité des transistors.
Méthodes de design d’amplificateurs.
Polarisation des transistors.

Gabriel Cormier (UdeM) GELE5223 Chapitre 5 Automne 2010 75 / 76


Problèmes suggérés

Problèmes suggérés

Dans le manuel de Pozar :


10.1, 10.5, 10.6, 11.1, 11.3, 11.11
Et aussi les exemples du PDF.

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