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SCIENTIFIQUE
FACULTE TECHNOLIGIE
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE
Master en Télécommunication
Thème
Simulation et étude des performances d’une cellule solaire
à base de silicium amorphe (a-Si)/silicium cristalline (c-Si)
Par
Djeldjli Kheira
Année universitaire
2016-2017
Remerciement
Je n’oublie pas mes amis, qui grâce à leur présence m’ont permis de toujours garder le moral.
Je ne peux malheureusement tous vous citer mais je vous adresse ici mes plus grands remerciements
pour toutes ces années.
Page 1
Dédicace
« Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et
mon bien être. Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon
éducation et ma formation. »
A mon très cher frère Lakhdar, son épouse Sara Et leur petite fille Afnane
« Mon cher frère qui m’est le père et la mère, les mots ne suffisent guère pour
exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que je porte pour vous. »
« Mon cher petit frère présent dans tous mes moments d’examens par son soutien
moral et ses belles surprises sucrées. »
« Qui n’a cessé pas d’être pour moi un exemple de courage, générosité et qui
m’a accompagnait durant mon chemin de ma vie »
Résumé
La technologie des cellules solaires à hétérojonctions silicium amorphe (a-Si)/silicium cristallin (c-Si) consiste
à déposer des couches de silicium amorphe sur des substrats de silicium cristallin, ce qui présente l’avantage de
fabriquer des cellules solaires à haut rendement.
Dans ce travail, nous avons essayé de savoir les effet des paramètres technologiques sur les caractéristique I-V
et le rendement (ŋ) d’une cellules solaires à base de (a-Si)/ (c-Si) par la variation de (le dopage, l’épaisseur, la
durée de vie, la puissance , la surface de composant , le dopage la vitesse de recombinaison et la durée de vie
des porteurs minoritaires ) .
Notre étude est effectuée par simulation numérique à l’aide du logiciel PC1D. Les caractéristiques électriques
de la cellule solaire (courant de court-circuit Icc, la tension de circuit ouvert Vco , et le rendement η),trouvés sous
un éclairement AM1.5 et température 300 K° et un puissance incidente de 0.1 w/cm2
Abstract
The technology of amorphous silicon (a-Si) / crystalline silicon (c-Si) hetero-junction solar cells consists in
depositing layers of amorphous silicon on crystalline silicon substrates, which has the advantage to manufacture
high efficiency solar cells.
In this work, We tried to know the effect of the technological parameters on the I-V characteristic and the
efficiency (ŋ) of (a-S) / c-Si) silicon solar cell by varying (doping, thickness, bulk recombiniason , power, area of the
device and surface rear recombinaison ).
Our study is carried out by numerical simulation using PC1D software. The electrical characteristics of the
solar cell (the short circuit current density Icc, the open circuit voltage Vco, and the efficiency η),found under
illumination AM1.5 and temperature 300 K ° are such that
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1
الملخص
إى تكهولوجيا اخلاليا الضوئية مو نوع متغايز ( A-SI )N(/-SIC )Pتعتمد على وضع طبقات مو السيلكوى الغري مبلور ( )a-SIعلى
يف يذا العمل حاولها معزفة تأثري(التشويب ،مسك الطبقات ،الطاقة ،مساحة املكوى ،عمز و سزعة إعادة الرتكيب حامالت الهواقل) على
PC1Dاخلصائص الكًزبائية للخاليا الشمسية ( VCO , ICCو الكفاءة متت الدراسة عو طزيق احملاكاة العددية باستخدام بزنامج
املتغايز
, كلمات مفتاحيٌ :السليسيوم PC1D ،،اخلاليا الشمسية ،الهوع
Page 7
Liste des figures et de tableaux
Figure I.9 L’exploitation de l'énergie de la Géothermie pour la production des chaleurs …………………16
unsemiconducteur………………………………………………………………………………….23
air/semi-conducteur…………………………………………………………………………………26
Page 7
Liste des figures et de tableaux
et sous l’obscurité…………………………………………………………………………………...34
types de pertes………………………………………………………………………………………36
Page 8
Liste des figures et de tableaux
A- Décapage
B- Texturation
C- Dopage par diffusion
D- Bords de plaque
E- Couche antireflet
F- Champ face arrière
G- Métallisation………………………………………………………………………………...49
et sous éclairement…………………………………………………………………………………58
Page 9
Liste des figures et de tableaux
Page 10
Liste des figures et de tableaux
Tableau III.2 Les principaux matériaux utilisés pour les contacts de face avant et arrière………………….46
Page 11
Liste des symboles et des abréviations
𝒒: la charge élementaire« 𝑪 ».
𝑻: La température en « 𝑲 ».
𝑰𝒑𝒉: Le photo-courant en « 𝑨 ».
𝑰𝒔 : Le courant de saturation en « 𝑨 ».
𝜼 : Rendement de conversion« % »
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Liste des symboles et des abréviations
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Liste des symboles et des abréviations
Eg : énergie de gap
AM :Air mass
BV : bande de valence
BC : bande de conduction
BI : la bande interdite
IR : infra rouge
Page 14
Introduction
Générale
Introduction générale
Nous sommes à la veille d'un profond changement en ce qui concerne notre production et utilisation
d'énergie. Ce changement fera basculer le monde d'une consommation de combustibles fossiles peu
économiques et nuisibles d'un point de vue écologique, vers des formes d'énergies plus propres et
efficaces.
Tous les jours nous brûlons de grandes quantités d'essence, de pétrole, de charbon et de gaz naturel. Ces
sources d'énergie importantes alimentent nos automobiles, font marcher notre économie et fournissent de
l'électricité. Toutefois, l'utilisation de ces combustibles fossiles produit aussi des gaz à effet de serre
nuisibles.
Ces gaz s'accumulent dans notre atmosphère et créent une barrière qui, comme le vitrage d'une serre,
empêche la chaleur excessive de la Terre de s'échapper, comme les fenêtres d'une serre. À mesure que la
barrière s'épaissit, la température de la Terre augmente. Cela intensifie l'effet de serre naturel et induit des
changements climatiques.
Les problèmes liés à l'environnement constituent aujourd'hui une préoccupation fondamentale et
nécessaire pour assurer la survie des espèces et permettre des conditions de vie décente pour les
générations présentes et futures.
C'est dans cette optique que plusieurs conférences organisées par les Nations Unis pour la protection de la
nature, se sont tenues et portaient sur la protection et la gestion des espèces et de la biodiversité. Elles
visaient dans une logique politico-financière à maîtriser les défis urgents du XXIème siècle en matière de
durabilité. Ce sont entre autre l'inégale répartition de l'eau et les changements climatiques qui demeurent
des questions déterminantes pour la protection de toute vie sur notre planète.
Partant de là, nous pourrons définir le réchauffement planétaire comme étant une action de donner la
chaleur ou de rendre plus chaud les éléments composants la planète.
Le réchauffement climatique en lui-même est un phénomène naturel. Car bien avant la révolution
industrielle « les sociétés ont du faire face à des changements graduels ou abrupts du climat durant des
millénaires ». Les variations de températures de l'atmosphère sont généralement liées à différents facteurs
comme les fluctuations de l'activité du soleil ou la vitesse de la terre. Mais la majorité des scientifiques
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Introduction générale
pensent que la cause majeure du réchauffement actuel de la planète un phénomène, appelé « effet de
serre ».
"L'effet de serre " est un phénomène naturel de la basse atmosphère (troposphère), qui contribue à retenir
une partie de la chaleur solaire à la surface de la Terre, par le biais du pouvoir absorbant de certains gaz.
Ces gaz sont : l'Azote (N2), l'Oxygène (O2), l'eau sous forme de vapeur (H2O), le Dioxyde de Carbone
(CO2), le Méthane (CH4) , l'Ozone Troposphérique (O3) , l'Oxyde Nitreux (N2O) , ainsi que le
Chlorofluorocarbure (CFC).
En effet le rayonnement solaire est émis sous forme de courtes longueurs d'ondes, dont 30% sont
faiblement réfléchies par l'atmosphère et 70% parviennent à la surface de la terre, ce qui provoque un
réchauffement de cette dernière.
En réponse à cette absorption de chaleur, la surface terrestre émet un rayonnement de grandes longueurs
d'onde (infrarouge) en direction de l'espace par certains gaz de l'atmosphère dits « gaz a effet de serre »
qui renvoient une partie de ce rayonnement vers la terre. Ces gaz empêchent ainsi le refroidissement et
donc son réchauffement.
De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à partir des énergies
fossiles, la consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et donc une
augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une consommation excessive du stock de
ressources naturelles réduit les réserves de ce type d’énergie de façon dangereuse pour les générations
futures, et aussi face aux multiples crises économiques et pétrolières la science s’est intéressée aux
ressources dites renouvelables qui constituent un secteur stratégique et occupent une place privilégiée
dans les domaines de recherche et développement.
Page 4
Introduction générale
Parmi ces différents moyens de génération de l'électricité, l'énergie solaire photovoltaïque – c'est-à-dire la
génération d'électricité à partir de la lumière - est la plus récente elle a l’avantage d’être non polluante,
souple et fiable. Elle est produite par un dispositif de conversion appelé "cellule solaire" basé sur un effet
dit "l'effet photovoltaïque".
Les matériaux de base utilisés pour fabriquer les cellules solaires photovoltaïques sont les semi-
conducteurs qui possèdent un gap suffisamment faible pour absorber le maximum du spectre solaire.
De tous les semi-conducteurs qui possèdent un tel gap, le silicium est le plus prometteur car il est non-
toxique et très abondant sur la terre.
De plus, ce matériau étant déjà à la base de toute la technologie de l'électronique.1
La présentation de ce travail a été répartie sur quatre chapitres avec au début une introduction générale et
se termine à la fin par une conclusion générale.
Le premier chapitre regroupe une généralité sur les déférentes énergies renouvelables.
Dans le deuxième chapitre, on fait un rappel aux notions générales sur les cellules photovoltaïques
"principe de conversion et fonctionnement Ainsi que les caractéristique et le schéma électrique
d’une cellule solaire "
le troisième chapitre est consacré aux cellules solaires photovoltaïques à base d’hétérojonction
silicium amorphe/silicium monocristallin ou "a-Si / c-Si".
Dans le quatrième chapitre, regroupe une présentation du logiciel, la simulation et une discussion
des résultats obtenus sur l’influence des paramètres technologiques sur la réponse de la cellule
solaire simulée à savoir, la caractéristique I-V et le rendement externe de la cellule.
Le travail se termine enfin par une conclusion générale.
Page 5
Chapitre I
Les énergies
Renouvelables
Les énergies renouvelables
I. INTRODUCTION
Les activités humaines ont engendré d'énormes bouleversements à l'échelle continentale et planétaire,
en particulier par l'usage de combustibles fossiles. Le phénomène de réchauffement climatique
expliqué par l'accroissement anthropique de "l'effet de serre", manifeste déjà ses effets :
Quant à l'énergie nucléaire, dont l'exploitation ne semble pas entraîner ce type de conséquences du fait
qu'elle ne rejette aucun "gaz à effet de serre", elle reste dépendante de ressources limitées et ses rejets
sont tellement potentiellement dangereux (déchets radioactifs) qu'il est nécessaire de les enfouir dans
des "décharges" où il est souhaitable que personne ne vienne s'aventurer avant un bon million
d'années. En effet, l'énergie nucléaire ne sera une solution intéressante à long terme que si l'on résout
(au moins) le problème de la production de ses déchets mais aujourd'hui, c'est encore loin d'en être le
cas. Le développement durable est devenu une priorité au niveau mondial pour offrir aux générations
suivantes une planète en bonne voire en meilleur état que nous l’avons trouvé.
Page 16
Les énergies renouvelables
Une énergie renouvelable est une source d'énergie se renouvelant assez rapidement pour être
considérée comme inépuisable à l'échelle de temps humaine.
Soulignons que le caractère renouvelable d'une énergie dépend non seulement de la vitesse à laquelle
la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. En d'autres termes, sa
vitesse de formation doit être plus grande que sa vitesse d'utilisation.
Ainsi nous distinguons cinq grandes familles d’énergie renouvelable qui sont :
C’est l'énergie produite par le rayonnement Solaire traversant directement l'atmosphère. L’homme
utilise l'énergie solaire pour la transformer en d'autres formes d'énergie.
L’expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner l'électricité ou l'énergie
thermique obtenue à partir de cette dernière, et elle comprend :
L’énergie est apportée par les photons, (composants de la lumière) qui heurtent les électrons et les
libèrent, induisant un courant électrique. Ce courant continu peut être transformé en courant alternatif
grâce à un onduleur.
L’électricité produite est disponible sous forme d’électricité directe ou stockée en batteries ou en
électricité injectée dans le réseau.
Page 17
Les énergies renouvelables
Cette forme d’énergie, quant à elle, fonctionne différemment, en produisant de la chaleur à partir du
rayonnement solaire infrarouge afin de chauffer de l'eau, de l'air ou un autre fluide.
Sa fonction est de chauffer un fluide à haute température (plusieurs centaines de degrés) afin de
générer de la vapeur par échange thermique pour ensuite produire de l'électricité au moyen d'une
turbine à vapeur. Parmi les formes d’énergies solaires citées, celle-ci est la moins répandue.
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Les énergies renouvelables
C’est une énergie dont l’origine est le soleil mais produite par le vent qui n’est autre que un
déplacement des masses d’air. En effet, le soleil réchauffe la surface de la terre de manière plus
importante au niveau de l'équateur. Cet air réchauffé, donc plus léger va s'élever puis se diriger vers
des zones plus froides : Les pôles. L'air ainsi refroidit aura tendance à se rediriger vers l'équateur. À
ces phénomènes de montées et descentes d'air pôles-équateur, vont se combiner des déplacements d'air
latéraux engendrés par la rotation de la terre. L'énergie cinétique contenue dans ces déplacements de
masses d'air est appelée « énergie éolienne » [1] .
II .3 L'Energie hydraulique
L’hydro-électricité ou production d’électricité par captage de l’eau est apparue au milieu du XIXe
siècle. L'eau fait tourner une turbine qui entraîne un générateur électrique qui injecte les
Kilowattheures sur le réseau.
L'énergie hydraulique représente 19% de la production totale d'électricité dans le monde. C’est la
source d'énergie renouvelable la plus utilisée[1]. Cependant, tout le potentiel hydroélectrique mondial
n’est pas encore exploité.
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Les énergies renouvelables
La filière des énergies marines appelées aussi énergie des océans ou thalasso-énergies, comprend le
développement des technologies et la maîtrise et l’exploitation des flux d’énergies naturelles fournies
par les mers et les océans. On recense : la houle, l’énergie des vagues, l’énergie des courants, l’énergie
des marées et l’énergie thermique des mers (ETM) qui travaille sur le gradient thermique entre les
couches d’eau de surface et celle des profondeurs [2].
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Les énergies renouvelables
Dans le domaine de l'énergie, et plus particulièrement des bioénergies, le terme de biomasse désigne
l'ensemble des matières organiques d'origine végétale (algues incluses), animale ou fongique pouvant
devenir source d'énergie par combustion (ex : bois énergie), après méthanisation (biogaz) ou après de
nouvelles transformations chimiques (biocarburant) [1].
La biomasse (ensemble de la matière végétale et des déchets domestiques) est une véritable réserve
d’énergie.
II.5 La géothermie
C’est l’exploitation de la chaleur stockée dans le sous-sol. L’utilisation des ressources géothermales se
décompose en deux grandes familles : la production d’électricité et la production de chaleur. En
fonction de la ressource, de la technique utilisée et des besoins, les applications sont multiples. Le
critère qui sert de guide pour bien cerner la filière est la température [1]. Ainsi, la géothermie est
qualifiée de :
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Les énergies renouvelables
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Les énergies renouvelables
III. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté les différentes sources d’énergies propres (renouvelables) qui
sont d’autant des ressources naturelles capables de générer de l’énergie grâce aux technologies
développées par les hommes. Leur relatif faible impact sur l’environnement en fait des énergies
d’avenir face au problème de la gestion des déchets du nucléaire et aux émissions de gaz à effet de
serre.
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Les énergies renouvelables
[1] http://tperama-energies-renouvelables.e-monsite.com
[2] http://mtaterre.fr/dossiers/comment-ca-marche-les-energies-marines
[3] Anne Labouret , Michel Villoz , « Energie solaire photovoltaïque - 4ème édition »,
Environnement et sécurité, Dunod ,2009.
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Chapitre II
Conversion
Photovoltaïques
&
Principe
de fonctionnement
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
I. INTRODUCTION
Le soleil est une source quasiment inépuisable d’énergie qui envoie à la surface de la terre un rayonnement
qui représente chaque année environ 15000 fois la consommation énergétique de l’humanité 𝟏 . Cela
correspond à une puissance instantanée reçue de 1 kilowatt crête par mètre carré (kWc/m2) répartie sur tout
le spectre, de l’ultraviolet à l’infrarouge 𝟐 . Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie
du soleil que ne consomme l’humanité en une année
Dans ce chapitre on fait appel à quelques bases indispensables dans le domaine photovoltaïque. Nous
aborderons ainsi en premier lieu quelques notions sur la source d’énergie photovoltaïque. Nous décrirons
ensuite les semi-conducteurs et les cellules solaires avec leurs caractéristiques photovoltaïques.
La distance de la terre au soleil est d'environ 150 millions de kilomètres et la vitesse de la lumière est d’un
peu plus de 3 × 108m/s, les rayons du soleil mettent donc environ 8 minutes à nous parvenir 𝟑 . Le
rayonnement reçu par la terre en incidence normale avoisine les 1400 W/m² avant d’aborder la couche
atmosphérique 𝟒 .
Pour tenir compte de l'épaisseur d'atmosphère traversée par le rayonnement solaire Incident (Figure II.1), on
1
AM = COS θ (II.1)
▪ Dans l’espèce hors atmosphère on se trouve dans les conditions dites AM0
▪ Au sol dès lors que le soleil est au zénith on se trouve en condition AM1
▪ Pour θ = 30° on se trouve en condition AM2
Le spectre de référence qui permettre de caractériser et de comparer les performances des cellules solaires
photovoltaïques sera un spectre AM1.5,pour une puissance incidente de 1000W/cm2 et une température de
25°.
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
La lumière solaire est en effet composée de toutes sortes de rayonnements de couleurs différentes,
caractérisées par leur gamme de longueur d'onde. Les photons, grains de lumière, qui composent ce
rayonnement électromagnétique, sont porteurs d'une énergie, celle-ci est reliée à leur longueur d'onde par la
relation :
hc
𝐸 = h = (eV) (II.2)
λ
Où h est la constante de Planck (J.S), c la vitesse de la lumière (m/s), la fréquence en (HZ) et ʎ la longueur
d’onde (m).
1.24
𝐸= (II.3)
λ(μm)
Donc la conversion photovoltaïque peut donc être simplement définie comme la transformation de l’énergie
des photons en énergie électrique grâce au processus d’absorbation de la lumière par la matière.
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
La lumière c’est une onde électromagnétique composée de photons porteurs d’une énergie. Ces photons
peuvent pénétrer dans certaines matières, et même passer à travers les objets transparents pour notre œil.
L’étude de la lumière peut être effectuée de déférentes manières selon les cas qui se présentent. Autrement
dit, en utilisant l’un des concepts suivants :
Optique géométrique
Cette théorie stipule que la lumière se propage en lignes droites →c’est le concept de rayons lumineux.
Optique ondulatoire
La lumière considérée comme une onde électromagnétique composé d’un champ électrique et d’un champ
magnétique perpendiculaire entre eux et à la direction de propagation. Cette théorie est régit par les
équations de Maxwell.
Optique corpusculaire
Les théories ondulatoires ou corpusculaires de la lumière nous permettent d’aborder les échanges entre la
matière et le rayonnement lumineux.
La définition de l’effet photovoltaïque citée précédemment, sous-entend que si les électrons de la bande de
valence du semi-conducteur acquièrent une énergie suffisante en provenance la lumière, ils peuvent se
retrouve dans la bande de conduction créant ainsi une paire électron/trou. L’absorption d’un photon
d’énergie 𝐡 par les électrons du matériau semiconducteur et la création de la création de la paire
électron/trou, vouée à la génération d’un courant électrique est à l’origine de l’effet photoélectrique.
Cette absorption énergétique, est régie par la valeur du gap optique du matériau illuminé. On peut ainsi
définir trois cas de figure selon l’énergie du photon incident, figure II.2.
Le premier cas correspond à un photon portant une énergie inférieure à l’énergie du gap Eg. Dans ce
cas l’énergie acquise par un électron se trouvant dans la bande de valence (BV) est insuffisante pour
qu’il puisse traverser la barrière énergétique le séparant des états permis de la bande de conduction
(BC). Ainsi, tous les photons ayant une énergie inferieure à Eg ne sont pas convertis en paires
électron/trou et pourront pas par conséquent participer à l’établissement du courant
photovoltaïque final.
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
La seconde possibilité correspond au cas idéal où l’énergie 𝐡 du photon incident est égale à
l’énergie du gap. Dans de telles conditions, les électrons acquièrent suffisamment d’énergie pour
passé de la BV vers la BC et créer une paire électron/trou. L’énergie u gap définie ainsi la limite
énergétique pour le phénomène d’absorption.
Enfin, la dernière possibilité correspond au cas où l’énergie du photon est supérieure à l’énergie du
gap. Dans ce cas, la conversion des photons en paires électron/trou est possible, mais une partie de
l’énergie absorbée est dissipée sous forme de phonon. Cet excès d’énergie représente une perte et ne
participera pas non-plus à l’établissement du courant photovoltaïque mais induira un phénomène
d’échauffement du matériau appelé thermalisation.
Figure II .2 Les trois cas de figure illustrant l’absorption d’un photon par un semiconducteur
L’absorbation et la conversion d’un photon en paires électron/trou ainsi décrites, nécessite un matériau dans
lequel la passage de l’électron du haut de la BV vers le bas de la BC se fait de manière directe, autrement dit,
la nécessité d’avoir un matériau à gap direct comme cela est illustré sur la figure (II.3.) 𝟓
Page 29
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Le choix du matériau utilisé pour la fabrication des composants optoélectroniques est basé sur certaines
propriétés suivant l’utilisation du composant :
Pour le silicium, par exemple, d’énergie de gap Eg = 1.12 eV, on peut obtenir un effet photoélectrique dans le
visible et le proche IR (infra rouge) jusqu’à 0 = 1.1 µm 𝟔 .
Le germanium, d’énergie de gap Eg = 0.67 eV est utilisé pour les plus grandes longueurs d’onde, de 900 nm
à 1700 nm, soit pour le proche IR.
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Le principe d’une cellule photovoltaïque, mettant à profit l’effet photovoltaïque lui-même basé sur le
phénomène d’absorbation de la lumière par la matière, est résumé par les étapes suivantes, figure II.4 :
C’est la transformation directe d’une énergie électromagnétique (rayonnement) en énergie électrique de type
continu directement utilisable. Quand un photon interagit avec un électron, il lui transfère intégralement son
énergie seulement s'il existe un niveau énergétique final de l'électron qui soit autorisé et libre. Pour un semi-
conducteur, un photon d'énergie adéquate pourra promouvoir un électron de la bande de valence (BV) vers
la bande de conduction (BC). Elle met en jeu trois phénomènes physiques, intimement liés et simultanés :
Page 31
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Un rayon lumineux qui arrive sur un solide peut subir trois événements optiques (figure II.6)
Page 32
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
A l’intérieur du matériau, le flux de lumière subit une perte en fonction de la profondeur x de pénétration,
liée à l’effet photoélectrique.
Le flux 𝒊 peut s’exprimer en Watts (valeur énergétique) ou en photons par seconde (valeur photonique ou
quantique), la relation entre les deux grandeurs étant :
Au niveau de la surface, ce flux va tout d’abord subir une perte due à la discontinuité des indices de
réfraction :
r ν = R × i ν (II.5)
Et, l’autre partie va être transmise. Le flux transmis au niveau de la surface étant :
T ν, x = 0 = T × i ν = 0 ν (II.6)
Avec :
i ν = T ν + T ν, x = 0 (II.7)
R étant le coefficient de réflexion de la lumière et T son coefficient de transmission. Ces deux coefficients
dépendent de l’angle d’incidence et pour une incidence normale on a :
𝑟 (𝑛−1)2
𝑅= = (𝑛+1)2 (II.8)
𝑖
𝑡 4𝑛
𝑇= 𝑖
= 1 − 𝑅 = (𝑛+1)2 (II.9)
Admettant un taux relatif de pertes constant, correspondant à une loi normale d’un corps homogène, on aura :
1 αt ν,x
α( ν, x) = α( ν) = − (II.10)
t ν,x αx
Page 33
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
.x .x
t ν, x = t , 0 e−α = 0 e−α (II.11)
Ce qui correspond à l’absorption exponentielle de photons (Loi de Beer-Lambert) illustrée sur la figure II.7.
𝑛 𝑛
= 𝐴 𝐸 − 𝐸𝑔 = 𝐴 ℎ𝑣 − 𝐸𝑔 (II.12)
Les courbes de la figure (II.8) donnent l’évolution du coefficient d’absorption matériaux semi-conducteurs
utilisés dans la fabrication de photo détecteurs.
Page 34
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Dans le tableau ci-dessous sont données les valeurs de , relevées des graphes de la figure II.8 pour des
radiations monochromatiques 600 nm et des radiations infrarouges 1000 nm pour quelques matériaux
𝟔.
On remarque que le coefficient d’absorption augmente rapidement dès que l’on s’éloigne de l’énergie de
gapEg .
Les photons absorbés vont tout simplement transférer leurs énergies aux électrons périphériques(les plus
éloignés du noyau), leurs permettant ainsi de se libérer de l’attraction de leurs noyau. Ces électrons libères
sont susceptibles de produire un courant électrique si on les (attires) ensuite vers l’extérieur.
En régime permanent, l’électron libre laisse un trou qui se traduit par une charge positive, si cet électron est
attiré au dehors, c’est l’électron d’un atome voisin qui va venir combler ce trou, laissant à nouveau un trou,
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
lui-même comblé par un électron voisin et ainsi de suite. On génère ainsi une circulation de charges
élémentaires, d’électrons dans un sens, et de trous dans l’autre sens, ce qui donne un courant électrique.
le flux incident de photons de longueur d’onde ʎ. 𝜑𝑖(ʎ) devient à la profondeur x le flux 𝜑(ʎ, 𝑥 ) selon (Loi
de Beer-Lambert)
On exprimer le taux d’absorption volumique des photons (ʎ, 𝑥 ) (photons/cm /s) par :
α ,x
A , x = αx
= α , x (II.14)
Pour qu’il y ait génération optique des paires électrons-trous, il faut que les photons soient d’énergie
supérieure ou égale. De plus comme les principales radiations exploitables du spectre solaire sont situées
dans le visible et le proche infrarouge entre 0.4 μm et 1.6 μm, on comprend facilement que les seules
transitions possibles auront des énergies comprise entre 0.7eV et 3eV, ce qui conduit à privilégier les
matériaux semi-conducteurs dont le gap se situe dans cette gamme d’énergie𝐸𝑔 .
Le rapport entre le nombre de paires électrons-trous générées et le nombre de photons absorbés. C’est le
rendement quantique ŋ(ʎ, 𝑥 ), soit G (ʎ, 𝑥 ) le taux de Génération volumique de paires (𝑒 − 𝑒 + ) pour une
onde monochromatique, On a :
𝐺 ,𝐱
ŋ , 𝐱 = (II.15)
𝐴 ,𝐱
La génération optique des paires (𝑒 − − 𝑒 + ) le phénomène le plus important sur lequel repose le
fonctionnement des photopiles, le taux de génération volumique G(ʎ, 𝑥 ) étant proportionnel à(ʎ) ce dernier
sera très important en conversion photovoltaïque 𝟕 .
III.2.2 Recombinaison
Les porteurs photo générés dans la zone de charge d’espace, sont rapidement séparés par le fort champ
électrique interne. La probabilité de collecte de ces porteurs est donc maximale.
Dans une des zones quasi-neutres, les porteurs minoritaires(les électrons dans le type p et les trous dans le
type n) doivent diffuser jusqu’a la jonction afin d’être collectés. La distance caractéristique sur laquelle les
porteurs minoritaires peuvent diffuser avant de recombiner est la longueur de diffusion, notée Ln dans le cas
des électrons et Lp dans le cas des trous. Pour les cellules solaires en silicium cristallin, Ln vaut quelque
centaines de micromètres.
Page 36
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Remarque :
On considère que les porteurs génèrent à une distance plus grande que Ln de la jonction ne seront pas
Collectées et seront perdus.
Les paramètres qui influencent Ln et Lp ont les différents mécanismes de recombinaisons. Ces derniers se
présentent sous deux formes différentes :
Radiative
Non radiative
Recombinaisons radiatives
Elles sont fréquentes dans un semi-conducteur a gap directe et ainsi peuvent être négligées dans le silicium.
Elles concernent la recombinaison directe d’un électron de la bande de conduction avec un trou de la bande
de valence, produisant l’émission d’un photon d’énergie égale à la largeur de bande interdite. Figure III.7.a
C’est le mécanisme est dominant dans le silicium et la plupart des semi-conducteurs. La recombinaison se
fait en deux étapes, par l’intermédiaire d’un centre recombinant qui est un défaut ou une impureté qui
introduit un niveau profond Ep dans la bande interdite (figure II.7-c)
჻ La capture d’un électron par un niveau piège (passage de l’électron de Ecvers Ep)
჻ L’émission d’un électron à partir d’un niveau piège (passage de l’électron de Ep vers Ec)
჻ L’émission d’un trou à partir d’un niveau piège (passage de l’électron de Ev vers Ep)
჻ La capture d’un trou par un niveau piège (passage de l’électron de Epvers Ev)
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
(a) (b) (c )
Les électrons de la région p diffusent vers la région n, tandis que les trous vont diffuser vers la région p, sous
l’action du champ électrique interne, il en résulte le mécanisme de la collection. Ce dernier n’est d’autre
qu’une séparation de charge, ce qui mène à une différence de potentielle entre les deux régions de la
jonction, dont un courant électrique sera délivré, à travers un circuit électrique extérieur, on parle ici de
l’acheminement de porteurs de charges.
Page 38
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
La caractéristique courant-tension I(V) d’une cellule solaire est la superposition de celle de la diode sous
obscurité et du courant photogénère (figure II.11).
Le courant délivré sur une charge par une cellule solaire éclairée s’écrit :
Pour une cellule photovoltaïque idéale, l’équation (II .16) peut être écrite sous la forme suivante :
𝑞𝑣
𝐼 𝑉 = 𝐼𝑠 (𝑒𝑥𝑝(𝑘𝑇 )-1 ) − 𝐼𝑝ℎ (II .17)
Avec :
q : Charge élémentaire (C)
V : Tension aux bornes de la jonction (V)
K : Constante de Boltzmann (J.K-1)
T : Température (K)
𝐼𝑠 : Courant de saturation de la diode (A)
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Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Pour la jonction PN à l’obscurité la caractéristique I(V) passe par l’origine. Le produit 𝑉 × 𝐼 > 0 donc elle
absorbe tout le temps de l’énergie.
Pour la cellule solaire sous éclairement, la caractéristique I(V) ne passe pas par l’origine.
Dans la région hachurée le produit 𝑉 × 𝐼 < 0 donc la cellule fournit de l’énergie.
Les caractéristique I(V) de la cellule solaire permet de déduire les paramètres photovoltaïques propres à la
cellule ; à savoir :
Suivant la formule𝑃 = 𝑉 × 𝐼, pour que P soit maximal, il faut être dans les conditions où le produit V I est
maximal voir la région hachurée de la figure (II.18).
Est un critère de qualité de la cellule solaire. Il est représenté par la forme rectangulaire dans les
caractéristiques (I-V) de la figure (II.11).dans une cellule parfaite, la courbe sera un parfait rectangle et le
facteur de forme sera égale 1.Sa valeur est déterminer à partir du rapport du maximum de puissance produite
par la cellule solaire et le produit du courant de court-circuit et la tension en circuit ouvert [8]:
𝑃𝑚 𝐼𝑚 ×𝑉𝑚
𝐹𝐹 = = (II .18)
𝐼𝐶𝐶 ×𝑉𝑐𝑜 𝐼𝐶𝐶 ×𝑉𝑐𝑜
Page 40
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Le rendement quantique donne la probabilité qu’un photon incident d’énergie E fournira un électron à un
circuit externe. Il est considéré comme un paramètre quantitatif et qualificatif dans la description de la
cellule solaire. Il permet de mesurer le nombre des électrons en sortie de la cellule solaire par rapport au
nombre de photons incidents. Il permet aussi la quantification des pertes dans la cellule solaire (réflexion à la
surface, pertes des photons de faible et forte énergie) figure (II.12). Ce qui nous aide à interpréter nos
résultats et introduire des améliorations sur la cellule [8].
Figure II.12. Rendement quantique externe de la cellule solaire et les d’efférents types de pertes.
On note ici que la réponse spectrale est conceptuellement similaire au rendement quantique, elle s’exprime
par rapport entre le courant produit par la cellule et la densité des photons incidents sur sa surface. Elle est
Page 41
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
𝑞𝜆
𝑆𝑅 𝜆 = ℎ𝑐
QE (λ) =0.808. 𝜆. 𝑄𝐸(𝜆) (II .20)
La réponse spectrale interne est définie comme le nombre de paires électron-trou, collectées en court-circuit,
par rapport au nombre de photon pénétrant dans le matériau. Cependant, a réponse spectrale externe n’est
autre que la réponse, mais elle tient compte de la réflexion au niveau de la surface avant, c.à.d. du rapport
entre le nombre de paires électron-trou collectées par la jonction, et du nombre de photons incidents par unité
de temps et de surface :
Le rendement de conversion est le paramètre le plus important dans la cellule solaire. Il exprime la capacité
de la cellule à convertir efficacement les photons de la lumière incidente en courant électrique. Il est calculé
par le rapport entre la puissance de sortie Pout et la puissance d’entrée de la cellule Pin (puissance
d’éclairement solaire incident). Dans les applications terrestres on utilise le spectre solaire AM1.5.
D'une manière générale pour rendre compte du fonctionnement des diodes sous éclairement, nous devons
prendre en considération les différents phénomènes physiques qui limitent leurs performances (par exemple
des chutes de tension dans les zones mortes P et N).
Il s'introduit ainsi une résistance série Rs de la diode, analogue à la résistance interne des générateurs de
tension[7].
Page 42
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
Est associée à la recombinaison des charges (électrons et trous) près des sites de dissociation des excitons.
Tient compte de la mobilité des porteurs de charges dans le matériau, qui est régie par les impuretés et les
barrières telles que la charge d’espace. Elle dépend donc de l’épaisseur du matériau.
V.3 La diode D
V.4 La résistance Rc
Page 43
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
VI. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons d’abord procédé à une description générale des cellules photovoltaïques. Les
éléments de base nécessaires à la compréhension du fonctionnement d’une cellule, son principe de
fonctionnement.
Page 44
Conversion photovoltaïque et principe de fonctionnement
IIV.REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Soltanebelakhehal « Conception & Commande des machines à Animant permanents dédiées aux Energie
renouvelable ».Thèse de doctorat, Universitaire de Constantine,2010.
[7] Oussidhoum Samira, « Etude comparative des perfermances des cellules solaires à jonctions simple et
multiple », Magister, Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou,2015.
[8] Abderrezek mahfoud , « Modélisation e cellules solaires tandem à couche minces et à haut
rendement »,Thèse doctorat,Université setif,2015.
Page 45
Chapitre III
Cellule
Photovoltaïque :
Principe
Technologique
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
I. INTRODUCTION
Les photopiles ou cellules solaires sont des composants optoélectroniques qui transforment directement la
lumière solaire en électricité. Elles sont réalisées à base de matériaux semiconducteurs. Aujourd’hui, plus de
99 % des équipements photovoltaïques utilisent le silicium comme matériau de base. Ce dernier se présente
sous différentes formes, les plus répandues étant le silicium cristallin (monocristallin, multi cristallin), et le
silicium amorphe.
Dans ce chapitre nous allons présenter le silicium cristallin comme matériau de base dans la technologie
photovoltaïque et la fabrication des cellules solaires.
En cristallographie, la structure d'un cristal est complètement décrite par les paramètres de réseau :
▪ sa maille élémentaire.
▪ son groupe d'espace.
▪ la position des atomes.
Comme beaucoup d'autres éléments le silicium peut exister sous différentes structures, dont les deux
extrêmes sont respectivement l'état cristallin et l'état amorphe [1]
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Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Dans un cristal idéal de silicium, les atomes sont arrangés selon la structure diamant avec une distance
interatomique d = 2.37 Å (figure III.2). La liaison entre les atomes les plus proches est de caractère de type
3sp3. A ce type de liaison correspond des états électroniques qui sont couplés entre eux dont le potentiel
périodique dans le cristal, conduisant à des bandes d’énergie permises et interdites pour les électrons.
Page 48
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
La bande interdite (gap), séparant la bande de valence pleine à 0°K et de la bande vide de conduction à 0°K,
est égale à Εg =1.12 eV.
L’importance du gap, Εg détermine l’échange des porteurs de charge entre les différentes bandes d’énergie et
ainsi les propriétés électroniques du semi-conducteur.
Page 49
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
La bande interdite (gap), séparant la bande de valence pleine à 0°K et de la bande vide de conduction à 0°K,
est égale à Εg =1.72 eV.
Page 50
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Le silicium amorphe est distingué du silicium cristallin par des avantages telles que :
L’application la plus connue du silicium amorphe (a-Si) est la cellule photovoltaïque. Ce type de cellule
solaire est assez répandu dans les calculatrices, les montres ou les chargeurs de batteries.
Le silicium existe essentiellement sous forme oxydée (silice, sable) et nécessite d’une part d’être réduit et
d’autre part, d’être purifié afin d’obtenir un matériau de qualité électronique. Cette opération nécessite deux
étapes :
Etape 1 : Réduction de la silice
On réalise une électrolyse dans un four à arc pour atteindre une température assez élevée pour faire fondre la
silice. La silice est mélangée à du carbone. Réaction principale :
𝑆𝑖 𝑂2 + 2𝐶 → 𝑆𝑖 + 2𝐶𝑂 (III.1)
Le silicium obtenu a une pureté de 98%, il faut encore le purifier pour obtenir un matériau de qualité
électronique
Page 51
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Le rendement de la réaction est égal à 90%, on a effectué une première purification car des précipités chlorés
ne se mélangent pas au trichlorosilane.
Puis SiHCl3 (qui a une température d’ébullition faible: 31.8°C) est purifié par distillation fractionnée, il est
plus volatil que les chlorures des principales impuretés. Ce trichlorosilane purifié est ensuite réduit pour
redonner du silicium :
Après la distillation, la teneur en impuretés actives est inférieure à 1ppm, le silicium est alors de
La méthode Czochralski est l'une des seules permettant d'obtenir de gros monocristaux de qualité optique
suffisante.
▪ Le matériau à élaborer est d'abord porté à la fusion dans un creuset.
▪ Un germe monocristallin est approché du centre de la surface du bain,
▪ Le liquide remonte par capillarité le long du germe, créant une interface triple liquide-solide-gaz.
▪ Le germe est ensuite lentement tiré vers le haut, à des vitesses de l'ordre du millimètre par heure, pour
former un monocristal.
.
Page 52
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Cependant, les simples cristaux de silicium développés par la méthode de Czochralski peuvent contenir des
impuretés. Pour certains dispositifs électroniques, le silicium développé par cette technique n'est pas assez
pur.
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Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Après refroidissement, le lingot de silicium va entrer dans un processus permettant de fabriquer des plaques
circulaires (wafers) à partir desquelles seront produits les composants présents dans tous les appareils
électroniques. Cette opération est connue sous le nom "opération d’usinage de lingot".
Bien que différentes structures soient envisageables pour l’élaboration des cellules photovoltaïques, des
parties similaires sont présentes dans chaque composant. On présente, dans la figure (III .9), la structure
d’une cellule photovoltaïque la plus couramment utilisée avec des contacts sur les eux faces [3].
Page 54
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
La surface des semiconducteurs contient une densité importante de défauts, entraînant des pertes non
négligeable, liées à la recombinaison en surface. La passivation consiste à améliorer la qualité électronique
de la surface en neutralisant les effets de ses défauts électriquement actifs. Diverses couche de passivation
sont utilisées en photovoltaïque, dont les plus importantes sont l’oxyde thermique de silicium(SiO2) et le
nitride de silicium(SiN3). Une cellule solaire de haute qualité nécessite une meilleure passivation de la
surface semiconducteur avec une forte qualité des matériaux d’électroniques.
La surface de la cellule solaire est le siège d’une forte quantité de pertes par réflexion : 34% des pertes sont
localisées dans la surface d’une cellule en Si dans es grandes longueurs d’onde (1.1µm) et plus de 54% aux
courtes longueurs d’onde (0.4µm).L’une des méthodes utilisées dans la conception des cellules solaires pour
minimiser ce type de perte est l’utilisation de couche antireflet (CAR, Anti-Refletective Coating) ou bien la
texturisation de la surface.
dCAR= λ/4
Couche Antireflet
Semiconducteur
Les matériaux utilisés comme couche antireflet doivent avoir les propriétés optiques suivantes :
჻ Une bonne adhérence de contact.
჻ Etre transparents dans la gamme de sensibilité des cellules solaires 𝑂. 2µ𝑚 − 1.2µ𝑚 ;
჻ Réduire au maximum la réflexion.
Page 55
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
On peut faire la texturisation de la surface, soit en combinaison un revêtement de la couche antireflet soit
avec elle-même (figure III .11). Elle est utilisée pour réduire au minimum la réflexion de la surface de la
cellule. Un substrat monocristallin peut être texturé par attaque chimique le long des faces des plans
cristallins.
Figure III.11 Comparaison de deux géométries : (a) surface lisse (b) surface texturisées
Les contacts métalliques, au niveau de a face avant et arrière, jouent un rôle très important dans
l’amélioration de performances de la cellule solaire. Ils servent à collecter le courant des porteurs photo
générés. La résistance de contact est un paramètre très important dans la conception de la cellule solaire.
Le tableau (III.2) montre les principaux matériaux utilisés pour les contacts de face avant et arrière.
Avec :
∅ est le travail de sortie du métal.
Métal Li Na K Rb Al Cu Ag
∅(𝑒𝑉) 2.3Ev 2.3 eV 2.2eV 2.2eV 4.3eV 4.4eV 4.3eV
Tableau III.2les principaux matériaux utilisés pour les contacts de face avant et arrière.
Page 56
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
Pour minimiser la recombinaison sur la face avant de la cellule solaire, Une fine couche à base de
semiconducteur, fortement dopé, est réalisé au niveau de sa surface. Le matériau utilisé doit répondre aux
exigences suivantes :
▪ Il doit disposer d’un paramètre de maile proche du paramètre de maille de l’émetteur.
▪ Son gap doit être supérieur au gap de l’émetteur.
▪ Il doit avoir une large bande de valence, décalée par rapport à l’émetteur, pour créer une forte
barrière de potentiel pour les trous minoritaires.
▪ Sa concentration doit être≥ 1018 cm-3
▪ Le matériau doit être de qualité élevée pour minimiser la recombinaison à l’interface.
Certains matériaux utilisés dans les couches fenêtres posent le problème de contamination avec l’oxygène,
comme dans le matériau AlGaAs, ce qui crée des pièges au niveau du matériau. La solution consiste à bien
contrôler l’environnement de croissance et d’utiliser certains dopants moins sensibles à l’oxygène comme le
silicium.
La majorité des photons sont absorbés au niveau de l’émetteur et de la base. L’émetteur est la première
couche après la couche fenêtre qui reçoit la lumière. Elle est mince et fortement dopée par rapport à la base
(1018 cm-3). Le dopage de la base joue un rôle primordial dans l’amélioration des performances de la cellule
solaire. Un faible dopage de la base donne une longue durée de vie et un fort coefficient de diffusion pour les
porteurs minoritaires, ce qui améliore leur longueur de diffusion :
D’autre part, il augmente le courant d’obscurité qui provoque la dégradation des performances de la cellule.
Il faut donc bien optimiser e dopage de la base. On note ici que la longueur diffusion et la durée de vie du
porteur minoritaire sont les paramètres clé pour le choix des matériaux [3].
Page 57
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
V Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la présentation des étapes technologiques menant à la fabrication d’une cellule
solaire. Ensuite nous avons décrit succinctement les principaux constituants d’une cellule solaire de base.
Page 58
Cellules photovoltaïques : Principe technologiques
[1] Ben machiche Samira : «ETUDE DES PARAMÉTRES LIMITANT LE RENDEMENT D’UNE
PHOTOPILE A BASE D’UNE STRUCTURE MIS», Thèse de Magister, 2009, Université Hadj
Lakhdar de Batna.
Page 59
Chapitre IV
Simulation
&
Interprétation
PC1D
Simulation, Résultats et interprétation
I. INTRODUCTION
Pour visualiser les résultats de la simulation, il faut d'abord introduire les paramètres du dispositif, des
régions et de l’excitation, et ensuite exécuter le programme de la simulation, ce qui permet de visualiser les
résultats sous forme de données ou de graphes 𝟏 .
1- La partie "device": cette partie contient les informations générales sur le composant que nous
voulons simuler.
2- La parties «Région» : permet d’introduire les paramètres essentiels liés au composant (type de
matériaux utilisés, épaisseur, type de dopage ... etc).
3- La partie "excitation": cette partie contient les paramètres d'excitation qui vont servir à simuler le
comportement du composant.
4- La partie "résultats": cette partie sert après le lancement de la simulation de visualiser les principaux
paramètres, à savoir, Icc, Voc et Pmax dans notre cas.
Page 61
Simulation, Résultats et interprétation
Les résultats peuvent être visualisés en utilisant les deux fichiers d’excitation suivants :
La caractéristique I(V).
La valeur du courant de court-circuit (Icc).
La valeur de la tension en circuit ouvert (Vco).
La valeur de la puissance maximale.
Page 62
Simulation, Résultats et interprétation
III. SIMULATION ET INTERPRETATION
Il s’agit d’une structure a-Si(N) /c-Si(P) comme cela est montré sur la figure(IV.2)
Les paramètres fixes utilisés pour simuler ce modèle sont représentés sur le tableau VI.1
La figure (IV.3) montre la caractéristique I-V d’une cellule à l’obscurité et sous éclairement (puissance
incidente de 1W/cm2)
Page 63
Simulation, Résultats et interprétation
Sur cette figure (quatrième quadrant) on remarque que la caractéristique I-V sous éclairement est décalé vers
le bas par rapport à celle d’obscurité.
2
Iobs
1 Iph
0
courant (A)
-1
-2
-3
-4
Figure IV.3. Les caractéristiques I=f(V) de la cellule solaire a-si(n)/c-si(p) sans et sous éclairement
Dans l’obscurité la cellule se comporte comme un composant actif (pas de production de courant).
𝑞𝑉
𝐼 = 𝐼0 (exp(𝐴 𝐾 𝑇
− 1)) (IV.1)
𝐵
𝐷𝑝 𝑛𝑖 2 𝐷𝑛 𝑛𝑖 2
𝐼0 =𝑞 𝐿𝑝 𝑁𝐷
+ 𝐿𝑛 𝑁𝐴
(IV.2)
Où Dn et Dp sont respectivement les coefficients de diffusion des porteurs minoritaires dans le matériau N et
P, ni la concentration intrinsèque, Ln et Lp la longueur de diffusion du porteur minoritaire dans le matériau N
et P et ND et NA la concentration des deux régions N et P respectivement.
Page 64
Simulation, Résultats et interprétation
III.1.2. Caractéristique I-V sous ensoleillement
Lorsque la cellule solaire sous ensoleillement est traversée par un spectre solaire riche en photons de
différentes énergies, un photocourant est créé à ses bornes. Sa valeur est relative au flux lumineux. La
caractéristique (I-V) de la cellule dans le cas idéal est représentée par l’équation (IV.3). Ce modèle s’appelle
modèle à simple exponentielle (on n’utilise qu’une seule diode dans la représentation). Le premier terme à
gauche représente le courant de la cellule sous obscurité (Idark :dark current) et le deuxième Iph représente le
courant généré par la lumière.
𝑞𝑉
𝐼 = 𝐼01 exp 𝐴𝐾𝐵 𝑇
− 1 − 𝐼𝑝ℎ (IV.3)
Le terme 𝐼01 représente la recombinaison dans les deux régions quasiment neutres Net P. Si on tient compte
de la recombinaison dans la zone de charge d’espace, la représentation du schéma équivalent de la cellule
contiendra deux diode, ce modèle s’appelle modèle à double exponentielle..
𝑞𝑉 𝑞𝑉
𝐼𝑜𝑏𝑠 = 𝐼01 exp − 1 + 𝐼02 exp −1 (IV.4)
𝐾𝐵 𝑇 2𝐾𝐵 𝑇
Où :
𝑞𝑛 𝑖
𝐼02 = 𝑊 ( IV.5)
𝜏 𝑛 +𝜏 𝑝
W étant la largeur de la zone charge d’espace 𝜏𝑛 𝑒𝑡 𝜏𝑝 les durées de vie des électrons et des trous [3]
Il s’agit dans cette partie de vérifier l’effet des paramètres technologiques sur la caractéristiques I-V du
modèle que nous avons simulé, à savoir :
Page 65
Simulation, Résultats et interprétation
IV.1 L’Epaisseur de la zone frontale
L’effet d’épaisseur de la zone frontale sur la caractéristique I-V est représenté sur la figure IV.4 (a et b)
Pour voir l’effet de l’épaisseur du la zone frontale on a opté pour une simulation en deux étape :
1- 0.01µ𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 1 𝜇𝑚
2- 2 µ𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 12 𝜇𝑚
1 2
(a) (b)
0 e = 0.01 m 0 e = 2 µm
e = 0.05 m e = 4 µm
e = 0.1 m e = 6 µm
-1
e = 0.5 m -2 e = 8 µm
Courant (A)
e = 1 m e = 12 µm
Courant (A)
-2
-4
-3
-6
-4
-8
-5
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
Fort de constater que les faibles épaisseurs de la zone frontale donne les meilleurs valeurs de photocourant,
nous avons opté pour une épaisseur de 0.1 μm pour cette région dans tout le reste de notre simulation.
L’effet de l’épaisseur de la zone P sur la caractéristique I-V est représenté sur la figure IV.5
Page 66
Simulation, Résultats et interprétation
1
e'=100 µm
0 e'=150 µm
e'=200 µm
Courant (A)
-1
(A)
-2
-3
-4
-5
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Tension (V)
Cette figure montre que l’augmentation de l’épaisseur de la zone P influe faiblement sur la valeur de
photocourant.
1 1
0
(a) 0
(b)
14 -3
NA=1O cm
16 -3 15 -3
NA=1O cm ND=10 cm
-1 18 -3 -1 17 -3
NA=1O cm ND=10 cm
19 -3
ND=10 cm
Courant (A)
Courant (A)
-2 -2
-3 -3
-4 -4
-5 -5
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
Tension(V) Tension (V)
Il est connu que la zone de charge d’espace (ZCE) s’étend vers la région la moins dopée, c’est la région P
dans notre cas. En augmentant le dopage de cette partie, on remarque que la valeur de photocourant
diminue. Ceci est dû probablement à la diminution de la largeur de ZCE côté P, et qui par conséquence
Page 67
Simulation, Résultats et interprétation
influe sur le nombre de porteurs photogénérés en les diminuant. En revanche, on remarque que le dopage
n’influe pas sur la caractéristique I-V, côté frontale de notre cellule.
Pour voir l’effet de la surface du dispositif sur la caractéristique I-V, nous avons fixés les paramètres des
zones N et P comme suit :
𝑒 = 0.1 µ𝑚 𝑒 = 100 µ𝑚
Zone N Zone P
𝑁𝐷 = 1019 𝑐𝑚−3 𝑁𝐴 = 1014 𝑐𝑚−3
L’effet de la variation de la surface du dispositif sur la caractéristique I-V est représenté sur la figure IV.7
0 2
S = 110 cm
2
-1 S = 150 cm
2
S = 200 cm
-2
Courant (A)
-3
-4
-5
-6
-7
-8
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Tension (V)
Cette figure montre que l’influence de la surface de dispositif sur la caractéristique I-V est très importante.
En effet, on remarque que l’exposition d’une surface importante du dispositif à un rayonnement permet la
génération d’un nombre important de porteurs de charge qui, sous de bonnes conditions peuvent contribuer
au photocourant.
Pour voir l’effet de la durée de vie des porteurs minoritaires nous avons fixé les vitesses de recombinaison
en surface des électrons et des trous côtés émetteur :
Page 68
Simulation, Résultats et interprétation
𝑆𝑛 = 106 𝑐𝑚/𝑠
▪ Vitesse de recombinaison en surface
𝑆𝑃 = 106 𝑐𝑚/𝑠
𝑆𝑛 = 107 𝑐𝑚/𝑠
▪ Vitesse de recombinaison en volume
𝑆𝑝 = 107 𝑐𝑚/𝑠
1 𝜏 = 1µs
𝜏= 10 µs
0 𝜏 = 100 µs
𝜏 = 1000 µs
Courant (A)
-1
-2 (A)
-3
-4
Tension (V)
Figure IV.8.L’effet de la durée de vie pour des porteurs minoritaires sur la caractéristique I=f(V)
On remarque que dans notre cas l’effet de la durée de vie n’influe pas sur la caractéristique I-V.
L’effet de la puissance incidente sur la caractéristique I-V comme montre la figure (IV.11)
Page 69
Simulation, Résultats et interprétation
1 -2
Pi = 0.1 W cm
-2
0 Pi = 0.5 W cm
-2
Pi = 1 W cm
-1
Rendement (%)
Courant (A)
-2
-3
-4
-5
-6
-7
-8
Tension
Longueur (V)(nm)
d'onde
Sur cette figure on remarque que l’augmentation de la puissance s’accompagne avec une augmentation du
photocourant.
Cette augmentation se traduit tous simplement par le fait que : le rayonnement crée des photo porteurs qui
participe à la génération d’un photocourant et plus l’intensité de ce rayonnement augmente plus la génération
des photoporteurs est grandes et donc un importante photo courant .
Page 70
Simulation, Résultats et interprétation
V- EFFET DES PARAMETRES TECHNOLOGIQUES SUR LE RENDEMENT DE LA
CELLULE POTOVOLTAÏQUE SIMULEE
Le rendement quantique (efficacité) d’un photodétecteur représente le rapport entre le nombre de paires
électron-trou collectées et le nombre de photons incidents. Il est donné par :
𝐼𝑝 ℎ
𝑞
ƞ𝑒 = ɸ (électron/photon) (IV.6)
ℎ𝑣
𝐼𝑝 ℎ (𝜆) 𝑞
𝑠 𝜆 = = ƞ𝑒 . ℎ𝑐 . 𝜆 = ƞ𝑒 . 0.8. 𝜆 (A /w) (IV.7)
ɸ(𝜆)
Le rendement d’une cellule solaire est limité par différents types de pertes. Ces pertes peuvent être classées
en pertes intrinsèques et extrinsèques [4].
Les pertes extrinsèques : ce sont les pertes qu’on peut éliminer. Il s’git des pertes dues à la reflexion,
à l’ombrage dû aux contacts, la résistance série et la collecte incomplète des porteurs photgénérés.
Les pertes intrinsèques : ce type de pertes est dû au raisons suivantes :
- L’incapacité de la cellule solaire à répondre efficacement à toutes les longueurs d’onde du
spectre solaire.
- Présence de transitions radiatives.
La figure (VI.10) montre le rendement d’une cellule solaire a-Si(N)/c-Si(p) pour une longueur d’onde de
300µm -1200µm.
Page 71
Simulation, Résultats et interprétation
100
80
Rendement(%) 60
40 )
20
Nous allons dans ce qui suivre, voir l’effet de quelques paramètres technologiques sur le rendement de la
cellule solaire que nous avons simulé.
La figure montre l’effet de la variation du dopage de l’emetteur sur le rendement externe de la cellule solaire.
e = 0.1 m
100
80
rendement (%)
14 -3
ND = 10 cm
15 -3
ND = 10 cm
16 -3
60 ND = 10 cm
17 -3
ND = 10 cm
18 -3
ND = 10 cm
19 -3
40 ND = 10 cm
300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300
(nm)
Sur cette figure on remarque que même si le rendement pour les forts dopages est faible dans la zone de
l’UV, sa valeur augmente et approche la valeur de 95% dans le domaine du visible et du proche IR. Une
valeur de 95% est atteinte pour pratiquement tous les dopages à proximité de la longueur d’onde du seuil λ 0.
Page 72
Simulation, Résultats et interprétation
La Figure IV.12, montre l’influence de l’épaisseur de l’émetteur sur le rendement.
18 -3
100 ND = 10 cm
80
rendement (%)
60
e = 0.01 m
e = 0.1 m
40 e = 1 m
e = 5 m
e = 10 m
20 e = 20 m
0
300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300
(nm)
Contrairement au dopage, on constate que la profondeur de la jonction influe d’une manière notable sur le
rendement de la cellule solaire. En effet, cette figure montre bien que le rendement diminue à mesure que
l’épaisseur de l’émetteur augmente. Notons aussi que l’épaisseur de l’émetteur affecte aussi la largeur de la
fenêtre spectrale où l’on remarque que celle dernière rétrécie presque de moitié lorsque l’épaisseur passe de
0.01 μm à 20 μm.
100
80
Rendement (%)
60
-7
= 10 s
-5
= 10 s
40 -3
= 10 s
-1
= 10 s
= 1s
20
0
400 600 800 1000 1200
(nm)
Figure IV.13. Effet de la durée de vie des porteurs minoritaires sur le rendement.
Sur la Figure IV.13 nous avons fait varier la durée de vie des porteurs minoritaires de 10-7 μs à 1 μs. Les
graphes obtenus montrent une nette amélioration du rendement et par conséquent les performances de notre
Page 73
Simulation, Résultats et interprétation
cellule lorsque la durée de vie des porteurs augmente. Une autre conséquence de cette augmentation,
l’élargissement de la fenêtre spectrale qui s’étend désormais de la zone de l’UV jusqu’au proche IR.
La surface d’un semiconducteur présente de nombreux défauts suite aux différents traitements qu’elle subit.
Quand on éclaire uniformément le matériau, la recombinaison superficielle provoque la diminution de la
concentration des porteurs excédentaires.
100
80
Sn=Sp= 0 cm/s
2
Sn=Sp=10 cm/s
Rendement (%)
60 3
Sn=Sp=10 cm/s
4
Sn=Sp=10 cm/s
5
40 Sn=Sp=10 cm/s
6
Sn=Sp=10 cm/s
7
Sn=Sp=10 cm/s
20
0
300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300
(nm)
Les graphes obtenus pour ce cas présentent le même aspect que celui pour la durée de vie des porteurs, sauf
contrairement au cas précédent, ici l’augmentation de la vitesse de recombinaison diminue les performances
de notre cellule (rendement) et en particulier l’étendue de la fenêtre spectrale.
Page 74
Simulation, Résultats et interprétation
V-3. Effet de réflexion en surface sur le rendement
100
80
Rendement(%)
60
R = 0%
R = 5%
40 R = 10%
R = 20%
R = 30%
20
0
400 600 800 1000 1200
(nm)
Comme le montre cette figure, la réflexion en surface a été variée de 0% à 30%, et de manière évidente, on
remarque bien que l’augmentation de la réflexion en surface diminue le rendement, néanmoins on ne
remarque aucun effet de cette dernière sur la fenêtre spectrale.
VI. Conclusion
Page 75
Simulation, Résultats et interprétation
Dans ce chapitre, nous avons utilisé logiciel PC1D pour l’étude l’effet des paramètres technologique sur la
caractéristique I-V et le rendement externe (ŋ) d’une cellule solaire à hétérojonction (a-Si(N)/c-Si(P)) où il
a été démontré que ceux-ci peuvent affecter les performances de la cellule de manières différentes.
Page 76
Simulation, Résultats et interprétation
1 PC1D User Manuel, PC1D Version 5.9
Page 77
Conclusion
Générale
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. Les besoins
énergétiques des sociétés industrialisées ainsi que les pays en voie de développement ne cessent de se
multiplier. Le rayonnement solaire est répartie sur toute la surface de la terre, sa densité n'est pas
grande et ne cause aucun conflit entre les pays, contrairement au pétrole. Les systèmes
photovoltaïques semblent bien s’imposer comme moyen de conversion de l’énergie solaire en énergie
électrique.
L’énergie photovoltaïque devient progressivement une source d’énergie à part entière, de plus en plus
sollicitée pour produire de l’énergie électrique allant du domestique à de grandes centrales connectées
au réseau. Cependant, il reste encore pas mal de freins a son développement en termes de manques de
production, de taux de pannes ou bien même de couts prohibitifs rendant cette source d’énergie chère
et peu fiable.
Les performances d’une cellule PV sont fortement influencées par des paramètres technologique
(épaisseurs des zone (N et P), dopage des régions (N et P), surface de dispositif, vitesse de
recombinaison et la durée de vie des porteurs minoritaires).
Dans ce travail, nous avons utilisé une cellule hétérojonction (a-Si/c-Si) pour simuler l’influence des
paramètres technologiques sur la caractéristique I-V et le rendement ŋ.
La simulation par PC1D de la cellule solaire à hétérojonction en (a-Si/c-Si) nous a permis de calculer
les paramètres photovoltaïques qui caractérisent cette cellule solaire sont :
Dans ce modeste travail que nous avons fait, nous pouvons donner dans le tableau suivant de l'idéal
paramètres technologique Qui nous aidons pour avoir une très bonne valeur :
Les cellules à hétérojonction de tels matériaux, ainsi que leur intérêt pour atteindre les hauts
rendements, ont donc été démontrés.
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SOMMAIRE
Remerciemment
Dédicace
Résume ....................................................................................................................................... 3
Abstract .................................................................................................................................... ..3
Listes des figure .........................................................................................................................5
Listes des tableaux......................................................................................................................9
Liste des abréviation ............................................................................................................... …9
Introduction générale ................................................................................................................. 13
I .Introduction ............................................................................................................................. 16
II .3 l'énergie hydraulique...................................................................................................... 21
I.Introduction............................................................................................................................. 26
I. Introduction ........................................................................................................................... 47
IV. Conclusion............................................................................................................................58
I.Introduction............................................................................................................................. 61
III.3. 5. L’effet de durée de vie des porteurs minoritaires sur le rendement (ŋ) 75
VI. Conclusion............................................................................................................................76
SOMMAIRE