Vous êtes sur la page 1sur 140

COURS D’HISTOLOGIE

GENERALE

Dr YAO G. Victor
Maître de Conférences agrégé en
Histologie-Embryologie-Cytogénétique
Université Alassane OUATTARA (UAO),
Bouaké
HISTOLOGIE, NOTIONS
GENERALES

 Histologie : branche de la biologie

et de la médecine qui étudie les

tissus

biologiques (Animaux et
Histologie se situe au carrefour de la

Biologie

cellulaire, l’Anatomie, la Biochimie et la

Physiologie.

Autrefois, Histologie = Anatomie


BUT
- Explorer la structure des organismes
vivants, les rapports constitutifs et
fonctionnels entre leurs éléments
fonctionnels, ainsi que le renouvellement
des tissus.

- Elle participe à l'exploration des


processus pathologiques et de leurs
On distingue :

L’histologie générale ou l’étude des tissus :
– Epithéliaux

– Conjonctifs (non spécifiques et spécifiques)

– Musculaires

– Nerveux


L’histologie spéciale ou l’étude des

Actuellement, la Biologie cellulaire, science
nouvelle regroupe la Cytologie, la Biochimie,
la Physiologie et la Biophysique.


L’étude des molécules de la matière vivante
ou Biologie moléculaire fait recours à la
biologie cellulaire.

L’histologie est une étude qui porte sur les
structures et sur le fonctionnement des tissus
et organes.


La connaissance des structures normales
prépare (pré-requis) l’étude des anomalies
de ces structures par l’Anatomie
pathologique.
L’étude des tissus humains
nécessite leur

obtention qui se fait grâce à des


techniques

rapides :
-
biopsie (peau ou ganglion),
DEFINITION DU POUVOIR

SEPARATEUR
Pouvoir séparateur ou pouvoir de
résolution : plus petite distance entre deux
points en deçà de laquelle les deux points se
confondent en une seule image.

C’est aussi la capacité de distinguer des
objets séparés par une distance donnée.

Pouvoir séparateur de l’œil humain :
environ 200 µm à 25 cm.

L’œil peut distinguer deux points distants de
0,2 mm environ.

Le microscope a pour effet d’augmenter le
pouvoir séparateur de l’œil.
LES TISSUS EPITHELIAUX


EPITHELIUMS DE REVETEMENT


EPITHELIUMS GLANDULAIRES
EPITHELIUMS
DE REVETEMENT
EPITHELIUMS DE REVETEMENT

OBJECTIFS

1. DEFINIR L’EPITHELIUM DE
REVETEMENT

2. DECRIRE LES DIFFERENTS TYPES

3. PRECISER LES CARACTERISTIQUES


ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT :
DEFINITION
1)ENSEMBLE DE CELLULES ÉTROITEMENT JUXTAPOSÉES

2) REPOSANT SUR UNE LAME BASALE

3) SOLIDARISÉES PAR DES SYSTÈMES DE JONCTIONS


Cellules épithéliales : très polarisées
- Membrane basale : Domaine basolatéral
- Lumière : Domaine apical
Ils peuvent soit :

Isoler les autres tissus du milieu
extérieur, cas de l’épiderme de la
peau ;


Revêtir les cavités naturelles de
l’organisme telles que: cavité buccale,
EPITHELIUMS DE REVETEMENT :
MORPHOLOGIE
CLASSIFICATION
MORPHOLOGIQUE
1- SELON LA FORME DES CELLULES :

- PAVIMENTEUX : CELLULES APLATIES

- CUBIQUES : CELLULES CUBIQUES

- CYLINDRIQUES : CELLULES CYLINDRIQUES


2-SELON LE NOMBRE DE COUCHES DES
CELLULES

-
SIMPLES : 1 SEULE COUCHE DE CELLULE

-
STRATIFIÉS : PLUSIEURS COUCHES DE CELLULES

-
PSEUDOSTRATIFIÉS : ASPECT STRATIFIÉ MAIS
TOUTES LES CELLULES REPOSENT SUR LA
3- SELON LES DIFFÉRENCIATIONS CELLULAIRES

CILS, STÉRÉOCILS, PLATEAU STRIÉS, BORDURE


EN BROSSE, PÔLE MUQUEUX FERMÉ ET
OUVERT, PIGMENTATION, KÉRATINISATION

4- SELON CERTAINES PARTICULARITÉS

VOIES URINAIRES, TUBES SÉMINIFÈRES, NEURO-


ÉPITHÉLIUMS
EPITHELIUMS DE REVETEMENT :
ETUDE ANALYTIQUE
ALVEOLE PULMONAIRE

ENDOTHELIUM VASCULAIRE
MESOTHELIUM
SEREUSES

POUMON = PLEVRE


CŒUR = PERICARDE


ESTOMAC = PERITOINE


2 FEUILLETS : MESOTHELIUM
– VISCERAL
ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
STRATIFIES PAVIMENTEUX

CAS de la PEAU (étude ultérieure)


ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT SIMPLES CUBIQUES

-TUBULE RÉNAL
-
Glandes sous-maxillaire)
-
Epithélium germinatif de l’ovaire
Epithéliums cubiques stratifiés :

• Chez l’homme, rares

• Deux assises cellulaires

• Exemple : canaux excréteurs des glandes


sudoripares et mammaires; iris et
procès ciliaires
EPITHÉLIUMS CYLINDRIQUES ou
PRISMATIQUES SIMPLES

Noyau est ovalaire et situé à l’union 1/3 moyen


et 1/3 basal de la cellule.
Pôle apical de certaines de ces cellules :
différenciation structures particulières :

Les microvillosités

Les cils vibratiles

Les stéréocils

Les cellules muqueuses
ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT SIMPLES CYLINDRIQUES

VÉSICULE BILIAIRE

LES MICROVILLOSITÉS
courtes évaginations de la membrane
plasmique recouvrant des expansions
cytoplasmiques.

Elles peuvent être très nombreuses : 300
par cellules, augmenter la surface
d’absorption cellulaire.

Microvillosités : plateau strié (intestin) ,
en microscopie optique apparaît comme
une fine striation située au pôle des
cellules.
Microvillosités : MET
Muqueuse intestinale
Microvillosités
LES CILS
- Expansions VIBRATILES
cytoplasmiques mobiles,
douées de mouvements pendulaires ou
ondulants.

-
une tige qui s’implante sur un corpuscule
basal
LES
Tige : un système de CILS
microtubules :
– VIBRATILES
un doublet central et,
– neuf doublets périphériques.
Ces microtubules : mouvement des cils et
favorisent à la surface d’un épithélium,
l’écoulement de particules dans une
direction donnée.
Exemples : voies respiratoires, trompe utérine
et canaux efférents.
Vils vibratiles :
microscopie
électronique à
transmission
(MET)
Epithélium pseudo-stratifié prismatique cilié
LES STÉRÉOCILS

-
Longues expansions cytoplasmiques
immobiles ou solides
-
Agglutinées sortes de touffes ou de
mèches
-
Rares chez l’Homme : canal
épididymaire et canal déférent
Stéréocils : cellules sensorielles auditives
LES CELLULES MUQUEUSES

Cellules caliciformes ou cellules à pôle


muqueux ouvert :
-
ces cellules ne forment jamais à elles
seules un épithélium.

- Exemple : dans l’intestin grêle, elles sont


associées aux entérocytes qui sont des
cellules cylindriques réalisant le plateau strié.
LES CELLULES MUQUEUSES

Forme : grossièrement de calice avec une


base effilée contenant le noyau et un pôle
apical plus renflé contenant de
volumineuses vacuoles remplies de
mucigène qui donnera le mucus (par
hydratation).
Mucus

Cils

Cellule
caliciforme

Lame basale

Epithélium cylindrique pseodo-stratifié cilié


à cellules caliciformes
Epithélium des voies respiratoires
LES CELLULES MUQUEUSES

Cellules à pôle muqueux fermé :

Exemple, épithélium l’estomac ou


épithélium gastrique :

- Cellules cylindriques avec un pôle


muqueux légèrement bombé,

- 2/3 apicaux : vacuoles de mucigène,


Mucus

Epithélium prismatique simple


à pôle muqueux fermé
Mucus

Epithélium
gastrique
LES ÉPITHÉLIUMS PAVIMENTEUX SIMPLES

- Cellules pavimenteuses ou plates,

- Plus larges que hautes,

- une seule assise ou couche de


cellules

- Noyau : ovalaire et grossièrement


parallèle au plan de la membrane basale.
ALVEOLE EPITHELIUM
PULMONAIRE PAVIMENTEUX
SIMPLE
LES ÉPITHÉLIUMS PAVIMENTEUX SIMPLES

Deux exemples:

Mésothéliums : séreuses (feuillets pariétal
et viscéral); plèvre, péritoine, péricarde.


Endothéliums : cavités vasculaires (Intima
des vaisseaux).
MESOTHELIUM

ENDOTHELIUM VASCULAIRE
LES ÉPITHÉLIUMS PAVIMENTEUX
STRATIFIES

- Plusieurs assises de cellules,

- Assise la plus superficielle est formée de


cellules pavimenteuses.

- ou Epithéliums malpighiens

- deux variétés :
1- Les épithéliums pavimenteux
stratifiés kératinisés
ou malpighiens kératinisés

Exemple : Epiderme de la peau


6 assises
cellulaires

Lame
basale

Tissu
conjonctif
sous-djacent
Epithélium malpighien = épithélium
pavimenteux stratifié
Lamelles de kératine

  Epiderme de la peau : épithélium


pavimenteux stratifié kératinisé 
2- Les épithéliums pavimenteux
stratifiés non kératinisés =
malpighiens non kératinisés

Exemples : cavité buccale, œsophage,


col de l’utérus, cornée de l’œil
Œsophage : épithélium pavimenteux
stratifié NON kératinisé
Lamelles de kératine

  Epithélium   Epithélium
pavimenteux pavimenteux stratifié
stratifié kératinisé  NON kératinisé 
3- Cas particulier, épithélium
pavimenteux pseudo-stratifié

Urothélium : épithélium des


voies urinaires
Urothélium


Epithélium pavimenteux,

Toutes les cellules reposent sur la lame
basale

Cet épithélium : voies urinaires
(bassinet, uretères, vessie).
UROTHÉLIUM

- 1 assise de cellules basales

- Plusieurs assises de cellules :

►plus superficielles : un pôle apical


globuleux et un pôle basal fusiforme
reposant sur la lame basale : cellules en
ombrelle ou en parapluie

►recouvrant les cellules en raquette


Cellules en parapluie

Cellules
en
raquette

Cellule
basale

Epithélium pseudostratifié de
transition (Vésical)
Urothélium : épithélium urinaire
AUTRES ÉPITHÉLIUMS


Epithélium interne de la capsule de
Bowman 

Epithélium des tubes séminifères

Epithéliums sensoriels et
neurosensoriels  (rétine, oreille
interne, bourgeons du goût)
DONNÉES HISTOPHYSIOLOGIQUES :
PROPRIETES ou FONCTIONS

1- Renouvellement 

- Cellules peu différenciées

- Mitoses remplacement des


éléments éliminés : régénération
(plusieurs façons)
2. Perméabilité 

Les épithéliums de revêtement : avasculaires

Exceptions : la strie vasculaire de l’oreille


interne.

Nutrition : par imbibition


3. PLASTICITÉ
 

- Cas de l’épithélium vaginal :


récepteur hormonal

- Variation structure : en fonction de


l’imprégnation hormonale du sujet.
4. COHÉSION (1)

a) Les interactions moléculaires 

Complémentarités stériques : anions - cations

(Clé-sérure)
b) Moyens de cohésion :

- Interdigitations

- Jonctions cellulaires
4. COHÉSION (2)
NTERDIGITATIONS 

- Engrènement entre deux cellules.

= Membrane plasmique d’une cellule avec


de longues expansions ± régulières
pénétrant dans des invaginations
complémentaires de la membrane
plasmique de cellule
4. COHÉSION (3)

LES JONCTIONS CELLULAIRES

- En fonction de la fusion ou non des

feuillets externes des membranes


plasmiques.

- Plusieurs variétés :
4. COHÉSION (4)


Jonctions avec fusion des feuillets
externes :

- Serrées de type zonula occludens


ou « tight junction » : totalement
imperméable

- Semi-serrées avec des zones


4. COHÉSION (6)

.Jonctions sans fusion des feuillets


externes 

En fonction de la largeur de l’espace


intercellulaire et de certaines
modifications structurales
4. LA COHÉSION (7)


Jonction de type « GAP » et « Nexus » :
espace intercellulaire est de 20 à 30
Angstroëm
4. COHÉSION (8)

nction de type « septées » 

Espace intercellulaire: 150 à 200 Angstroëm.

Entre les feuillets externes: présence de


mations transversales denses aux électrons les
ant appelées septa.
4. COHÉSION (9)

ction de type « desmosomes »


macula densa 
ace intercellulaire: 240 Angstroëm

tre : zone dense aux électrons.

illets externes épaissis à leur contact

oplasme épaissi = plaques cytoplasmiques vers


4. COHÉSION (10)

tions de type « intermédiaire »


- Espace intercellulaire est de 200 Angstroëm

- Moins dense aux électrons.

- Toutes ces jonctions jonctions complexes.


Complexes de jonction
5- AUTRES PROPIETES

Barrières tissulaires :

Pénétration Agents infectieux

- Organisation
- Sécrétion
EPITHELIUMS
GLANDULAIRES
EPITHELIUMS GLANDULAIRES

OBJECTIFS

1. DEFINIR LES 3 TYPES D’EPITHELIUM


GLANDULAIRE

2. DECRIRE LES 3 MODES EXCRETOIRES


GLANDES EXOCRINES

3. CITER 3 VARIETES FONCTIONNELLES GLANDES


EXOCRINES
A – GÉNÉRALITÉS
DÉFINITION (1)
L’épithélium glandulaire

- groupement de cellules épithéliales :


sécrètent (sécrétion) et excrètent
(excrétion) un produit utilisable par les
différents tissus de l’organisme.
A – GÉNÉRALITÉS
DÉFINITION (2)

Quelque soit le mode sécrétoire et


excrétoire, la cellule glandulaire procède en 3
étapes :

– Puise dans le milieu intérieur, en particulier


dans le sang, des métabolites ;
A – GÉNÉRALITÉS
DÉFINITION (3)

– Elabore, à partir de ces métabolites, une


nouvelle substance ou secrétât : sécrétion ;

– Rejette cette substance : excrétion.


A – GÉNÉRALITÉS
ORIGINE EMBRYOLOGIQUE
 (1)
- Epithélium de revêtement

- Prolifération en profondeur dans le


mésoblaste sous-jacent

- Invagination

- Formation d’un cordon cellulaire plein

- Evolution : deux voies


A – GÉNÉRALITÉS
ORIGINE EMBRYOLOGIQUE  (1)

– Cordon + épithélium d’origine + lumière

GLANDE EXOCRINE 

– Cordon isolé (amas) + capillaires sanguins


GLANDE ENDOCRINE
1- GLANDE EXOCRINE

2- GLANDE ENDOCRINE
B- VARIÉTÉS GLANDULAIRES

Glandes exocrines : lumière + canal
excréteur ;

Glandes endocrines : absence de canal
excréteur ;

Glandes amphicrines : exocrine +
endocrine
Glandes exocrines (1)

Définition

Glandes qui excrètent leur sécrétât à


l’extérieur ou dans des cavités naturelles.

Exemples :

- Glandes sébacées, sudoripares et


mammaires : sécrétât surface peau
Glandes exocrines (2)

1-VARIÉTÉS EXCRÉTOIRES : 3 types

– GLANDES MÉROCRINES 

sécrétât est excrété avec conservation de


l’intégrité structurale de la cellule : exocytose
ou dialyse transmembranaire

Exemple : glandes parotide et sous-


maxillaire et pancréas exocrine.
Vacuoles d’exocytose

EXCRETION MEROCRINE
Glandes exocrines (3)

– GLANDES APOCRINES

Sécrétât est accumulé au pôle excrétoire de


la cellule (domaine apical) et s’élimine en bloc
avec le 1/3 apical de la cellule.

Le reste de la cellule contenant le noyau la


reconstitue.

Exemple : certaines glandes sudoripares.


Secrétât au pôle apical

EXCRETION APOCRINE
Glandes exocrines (4)

– GLANDES HOLOCRINES 

Sécrétât s’accumule dans tout le cytoplasme


boutissant à une surcharge qui entraîne la mort
ellulaire avec pycnose nucléaire (noyau petit
étracté : signe de mort cellulaire).

Cellule desquame et constitue l’excrétat


Exemple : glande sébacée.
Secrétât tout cytoplasme

EXCRETION HOLOCRINE
Glandes exocrines (5)

2- VARIÉTÉS FONCTIONNELLES 

2-1 : Glandes unicellulaires :

Unité fonctionnelle la plus élémentaire, une


seule cellule glandulaire.

EX : cellule caliciforme.
Glandes exocrines (6)

2-2 : Glandes intra-épithéliales :

Cellules groupées en un endroit d’un


épithélium.

EX : glandes de Littré, épithélium urétral =


lacunes de Morgani.
Glandes exocrines (7)

2-3 : Glandes tubuleuses

Lumière régulière, extrémité distale en cul-de-


ac : droites, contournées ou pelotonnées;

Simples ou composées

Ex : glandes sudoripares; pyloriques.


Glandes pyloriques Glandes sudoripares
Glandes exocrines (8)

2-4 : Glandes acineuses :

Cellules glandulaires une petite sphère


régulière appendue à un court et fin canal
excréteur.

Ex : glande parotide


Glandes exocrines (9)

2-5 : Glandes tubulo-acineuses : structure


ntermédiaire entre l’acinus et le tubule.
Formation allongée, ovoïde, appendue à un canal
excréteur. Ex : glande sous-maxillaire
Glandes exocrines (10)

2-6 : Glandes alvéolaires :cellules forment


sorte sac à contours irréguliers, polycycliques.
Ex : glandes sébacées ; glandes cervicales
utérines.

2-7 : Glandes tubulo-alvéolaires :


succession d’alvéoles communiquant entre
Glande parotide Glande sous-maxillaire Glande sébacée
Glandes exocrines (11)

3- GROUPEMENT DES UNITÉS


FONCTIONNELLES 


Par le propre canal excréteur de l’unité :

glande simple 

Le même canal peut recevoir plusieurs
unités :
Glandes exocrines (12)

4- VARIÉTÉS SÉCRÉTOIRES

Produits élaborés très variés :

– Mucus (cellules muqueuses)

– Enzymes (cellules séreuses)

– Lipides ; lipoprotéines ; glycoprotéines

– Acide chlorhydrique, etc.


Glandes exocrines (13)
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES GLANDULAIRES
EXOCRINES (1)


Les cellules muqueuses : 3 types

– Cellules à pôle muqueux fermé :

Epithélium de revêtement, de protection


chimique :épithélium

gastrique
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES
EXOCRINES (2)

Cellules à pôle muqueux ouvert

ou cellules caliciformes


Cellules muqueuses de type salivaire :
Cellules généralement cylindriques situées
dans des tubules et des tubulo-acini
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES EXOCRINES (3)

NB : ces trois types de cellules :

Le mucigène : mucopolysaccharides
acides et neutres ; mucoprotéines.
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES EXOCRINES (4)


Les cellules séreuses :

Cellules pyramidales : noyau au pôle basal.

EX : glande parotide et pancréas (seules);


glandes sous-maxillaires et sublinguales
(associées aux cellules muqueuses).
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES EXOCRINES (5)

Les cellules sébacées :

Glandes sébacées : épithélium stratifié


dérivant de l’épiderme de la peau.

Trois types de cellules sébacées :


– Cellules basales : périphériques ou profondes;
nombreuses mitoses,
5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES EXOCRINES (6)

– Cellules intermédiaires : vacuoles lipidiques


(+)

– Cellules superficielles : cytoplasme bourré de


vacuoles lipidiques (+++) mort cellulaire
(pycnose nucléaire).

Cellules mortes sébum : desquamation


5- VARIÉTÉS CELLULAIRES
GLANDULAIRES EXOCRINES (6)


Les cellules mammaires :

Formations tubulaires et tubulo-acineuses


des glandes mammaires.

Cellules cylindriques avec une sécrétion riche


en protéines (mode apocrine d’excrétion)
Glandes exocrines (14)

6- ELÉMENTS ASSOCIÉS  (1) :


– Tissu conjonctif : fines travées entre les unités
fonctionnelles contenant les éléments vasculaires et
nerveux qui pénètrent dans la glande

– Vaisseaux : riche vascularisation sanguine

réseau fait de capillaires indispensables pour


assurer les apports en nutriments et en métabolites
Glandes exocrines (15)

6- ELÉMENTS ASSOCIÉS  (2)

– Fibres nerveuses : le système nerveux


végétatif est très développé et contribue à
la régulation de la sécrétion et de
l’excrétion des glandes exocrines,
Glandes exocrines (16)

6- ELÉMENTS ASSOCIÉS  (3)

- Cellules myo-épithéliales :

Disposées à la périphérie des unités


fonctionnelles qu’elles enserrent par de longs
prolongements (myofilaments) cytoplasmiques.

Unies aux cellules par des desmosomes

Contraction
Glandes exocrines (17)

6- ELÉMENTS ASSOCIÉS  (4)

– Les canaux excréteurs :



Canaux intercalaires, très fins. Chaque
acinus est appendu à un canal intercalaire,

Canaux intra-lobulaires, de diamètre plus
grand, reçoivent les canaux intercalaires
situés dans le même lobule,
Glandes exocrines (18)


Canaux inter-lobulaires, de grand diamètre,
ils reçoivent à la périphérie des lobules les
canaux intra-lobulaires,

Canal collecteur ou canal de
Sténon (Parotide) Reçoit tous les canaux
inter-lobulaires d’une glande parotide. Il
débouche dans la cavité buccale à la face
Glandes endocrines (1)
1- DÉFINITION :

- Glandes qui excrètent leur sécrétât constitué


d’hormones dans le milieu intérieur ou sang.

- Canal excréteur = 0

- Riches en vaisseaux sanguins

- Organites (+++)
Glandes endocrines (2)

2- VARIÉTÉS CELLULAIRES ENDOCRINES

– Cellules sécrétion d’hormones


protidiques, glyco-protéiques,
polypeptidiques ou d’amines biogènes.

Ex : adéno-hypophyse, pancréas
endocrine
Glandes endocrines (3)


Cellules sécrétion d’hormones
stéroïdes. Ex : testicule, thèque interne des
follicules ovariens


Cellules neuro-sécrétrices : cellules
nerveuses ou neurones (neuro-filaments,
corps de Nissl).
Glandes endocrines (4)

3- VARIÉTÉS GLANDULAIRES ENDORINES 

– Ensemble de tissus ou organes. Ex:


hypophyse, surrénales, thyroïde
(hormones)
Glandes endocrines (5)

– Unicellulaires, isolées et disséminées


comme le système endocrinien diffus :
tube digestif et appareil respiratoire

– Cellules neuro-sécrétrices

Ex : diencéphale
Glandes amphicrines

DÉFINITION  (1)
Glandes : fonctions exocrines et
endocrines

Deux types :

– Glande amphicrine dont les cellules les


constituant possèdent les deux fonctions,

– Glande amphicrine qui renferme une double


Glandes amphicrines (2)

FOIE 

- Volumineuse glande

- Fonction exocrine : sécrétion / l’excrétion bile ;

- Fonction endocrine : facteurs de la coagulation


rothrombine, fibrinogène…)

- Ces deux fonctions : même cellule =


Pôle vasculaire : facteurs de coagulation

Pôle biliaire: canalicule biliaire


Glandes amphicrines (3)

PANCREAS

Glande digestive, double population


cellulaire :

Tubulo-acini : sécrétion exocrine = suc
pancréatique,
Glandes amphicrines (4)


Amas cellulaires ou ilots de LANGERHANS :
sécrétions endocrines = hormones :

– Insuline, hypoglycémiante synthétisée par


les cellules bêta (cellules B)

– Glucagon, hyperglycémiant, élaboré par


les cellules alpha (cellules A).
Tubulo-acini : pancréas exocrine

Ilot de LANGERHANS : pancréas endocrine


JE VOUS REMERCIE
DE VOTRE ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi