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net/publication/305807547
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Ali BOUAFIA
Saad Dahlab University
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All content following this page was uploaded by Ali BOUAFIA on 03 August 2016.
1
2
Ali BOUAFIA
3
Photos de couverture :
Avertissement :
ISBN: 978-9931-429-08-1
Dépôt légal: 3873-2014
4
TABLE DE MATIERES
AVANT-PROPOS ..................................................................................................... 11
Ch
hapitre 2. INTRODUCTION A LA MODÉLISATION
PHYSIQUE EN GÉOTECHNIQUE
2.1. INTRODUCTION .............................................................................................. 69
2.2. CONCEPT DE SIMILITUDE .......................................................................... 69
2.3. CONDITIONS DE SIMILITUDE ................................................................... 71
2.4. MODÉLISATION EN GRAVITÉ NATURELLE ........................................ 77
2.5. MODÉLISATION EN MACRO-GRAVITÉ .................................................. 78
2.6. APPLICATIONS DES ESSAIS EN CENTRIFUGEUSE ........................... 86
2.7. CONCLUSIONS .................................................................................................. 88
Ch
hapitre 3. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE DES ESSAIS SUR
PIEUX EN CENTRIFUGEUSE
3.1. INTRODUCTION .............................................................................................. 91
3.2. ESSAIS DE CHARGEMENT LATÉRAL DE PIEUX ................................. 91
3.2.1. Essais de R. Scott (1977, 78).................................................... 91
3.2.2. Essais de J. Prévost et A. Abdelghaffar (1980) ........................ 93
5
3.2.3. Essais de Y. Barton et P. Hoadley (1980) ................................ 94
3.2.4. Essais de H. Ting et R. Kaufmann (1982) ............................... 96
3.2.5. Essais de D. Oldham (1984)................................................... 101
3.2.6. Essais de V. Chandrasekaran et K. Kulkarni (1984) ............. 106
3.2.7. Essais de J. Fulthorpe et C. King (1986) ................................ 107
3.2.8. Essais de A. Lyndon et R. Pearson (1988) ............................. 110
3.2.9. Essais de I. L. Nunez et R.Philips (1988) ............................... 113
3.2.10. Essais de K. Terashi et al (1989) ......................................... 116
3.2.11. Essais de Salim Mezazigh (1995)........................................ 120
3.2.12. Essais de David Remaud (1999) ......................................... 121
3.2.13. Essais de Hadjialilue Massaoud (2002) .............................. 122
3.2.14. Essais de Frédéric Rosquoet (2004).................................... 124
3.3. CONCLUSIONS ............................................................................................... 125
6
Chapitre 5. ETUDE PARAMÉTRIQUE SUR MODELES
RÉDUITS EN CENTRIFUGEUSE
5.1. INTRODUCTION ........................................................................................... 165
5.2. MODELES DE PIEUX ET INSTRUMENTATION................................. 165
5.2.1. Conception des modèles réduits ......................................... 165
5.2.2. Choix de l'échelle de réduction ........................................... 166
5.2.3. Caractéristiques géométriques et mécaniques des
modèles réduits .................................................................... 167
5.2.4. Instrumentation par des jauges de déformation ............... 169
5.2.5. Etalonnage des jauges de déformation ............................... 170
5.3. CONSTRUCTION DU MASSIF DE SABLE ............................................. 176
5.4. DISPOSITIFS EXPÉRIMENTAUX ............................................................ 179
5.4.1. Système de chargement latéral ........................................... 179
5.4.2. Mesure des déplacements latéraux .................................... 181
5.4.3. Essais de pénétration statique ............................................ 183
5.4.4. Présentation de la centrifugeuse......................................... 184
5.5. PROGRAMME D’ESSAIS SUR MODELES ............................................. 184
5.6. CARACTÉRISTIQUES DU MASSIF DE SABLE .................................... 191
5.6.1. Densité du sable ................................................................... 191
5.6.2. Consolidation du sable par centrifugation ......................... 193
5.6.3.Essais de pénétration statique ............................................. 193
5.6.2. Modélisation des modèles ................................................... 194
5.6.3. Influence des paramètres sur la réponse des pieux ............ 198
5.6.3.1. Courbes de moments de flexion ................................. 198
5.6.3.2. Courbes de chargement .............................................. 200
5.7. ANALYSE DES RÉSULTATS D'ESSAIS PAR UN CALCUL
AU MODULE DE RÉACTION..................................................................... 210
5.7.1. Etude paramétrique théorique............................................ 213
5.7.2. Prédiction du comportement du pieu P2 à partir
de celui du pieu P1 ................................................................ 218
5.8. CONCLUSIONS ............................................................................................... 220
11
l’IFSTTAR (ex : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées).
Le contenu présenté dans ce livre s’articule sur quatres aspects
relatifs au comportement d’un pieu isolé chargé latéralement, en
l’occurrence :
13
remerciements.
Un film vidéo, réalisé par Jean-François Ringot, Responsable de la
cellule Audio-Visuel, a permis d’illustrer les essais de chargement
latéral des pieux en vraie grandeur ou en modèles réduits
centrifugés. Une copie électronique de ce film est d’ailleurs
disponible sur simple demande envoyée à l’adresse électronique ci-
dessous.
Puisse ce livre être une contribution modeste à la compréhension
de la réponse d’un pieu isolé au chargement latéral, mais aussi un
stimulus à d’autres auteurs pour enrichir la littérature technique par
leurs recherches sur ce thème très fécond.
14
CHAPITRE 2. INTRODUCTION A LA MODÉLISATION
PHYSIQUE EN GÉOTECHNIQUE
2.1. INTRODUCTION
69
du temps, des dimensions et des forces, les équations décrivant le
système restent les mêmes.
On classe la similitude physique, vis-à-vis du respect des conditions
de similitude, en trois grandes catégories [112] :
70
conservée en passant du modèle au prototype.
En revanche, si les déplacements sont non négligeables et la
similitude géométrique est à respecter à tous les niveaux de
déformation, ceci nécessite une conservation des déformations, c'est-
à-dire il faut que l’échelle des déplacements u* soit égale à celle des
dimensions L*. La similitude est alors dite simple.
j 3 ijm 2 u im
x
j 1
m
im m
t m2
(2.2)
j
j 3 ijp 2 u ip
x
j 1
p
ip p
t 2p
(2.3)
j
u*=g*(t*)2 (2.5)
*=E*ε* (2.6)
ν*=1 (2.7)
τ = C + σ.tgφ (2.8)
sont :
τ*=σ*= C* (2.9)
φ*=1 (2.10)
72
les déformations soient conservées (σ*=1, ε*=1), le modèle doit avoir
les mêmes caractéristiques mécaniques que le prototype.
La même démarche peut être entreprise pour l’élaboration des
conditions de similitude à partir des conditions aux limites du
problème étudié.
A titre d’exemple, la consolidation unidimensionnelle d’un sol fin
saturé est gouvernée dans le cadre de la théorie classique par
l’équation suivante, décrivant l’évolution de la surpression inters-
titielle u dans le temps et l’espace :
2 (u ) (u )
Cv (2.11)
z 2 t
k w Es (1 )
Cv (2.12)
w (1 )(1 2 )
k w* E * k w* * g * L* k w* * g * L* L* k w* * ( L* ) 2
C v* (2.13)
g* g * * g *u * g * (t * ) 2
73
2
k * L*
C w* *
*
v (2.14)
g t
t*=(L*)2 (2.15)
kw*=(L*)-1 (2.16)
E* * * g * L* g*
V* L*
(2.18)
* * * u* * u*
*
L
t*=L* (2.19)
kw*=1 (2.20)
u * L*
* * (2.21)
(t * ) 2
V*=1 (2.22)
Wt*=(L*)3 (2.23)
75
On simule souvent sur modèles réduits l’énergie fournie par un
séisme par celle des explosifs. Un explosif fournit une énergie de
l’ordre de 2 kJ par gramme [113]. Ainsi, sur une maquette
représentant un modèle réduit à l’échelle 1/100, 6 g d’explosifs
peuvent simuler en réalité un dégagement d’énergie de 1.2x1010
joules, ce qui correspond approximativement à un séisme de
magnitude de 3.5 à l’échelle de Richter.
L’expérience montre que certains phénomènes sismiques, tels que
la liquéfaction, dépendent faiblement de la période des chargements
cycliques dans un intervalle de 0.1 à 100 s, ce qui permet de conclure
que dans de telles sollicitations, l’échelle du temps est pratiquement
la même en modèle et en prototype, et d’écrire que [113], [114]:
t*=1 (2.24)
kw*=L* (2.25)
76
Selon Luong (1986), on peut respecter le phénomène dynamique
en conservant t*=L*, et essayer de rattraper l’effet hydrodynamique
du phénomène de consolidation en diminuant la perméabilité par
ajout des fines, sous réserve que les caractéristiques mécaniques du
matériau soient peu modifiées [115]. Selon Corté (1989), on peut
réduire la perméabilité en utilisant un liquide 1/L* fois plus visqueux
que l’eau, tel que l’huile de silicone par exemple [116].
*=L* (2.26)
u*=(t*)2 (2.27)
g*L*=1 (2.28)
t*=L* (2.29)
Echelle x* Echelle x*
Grandeur x (modèle centrifugé) (modèle en gravité naturelle)
Accélération de (L*)-1 1
gravité
Masse volumique 1 1
Contrainte 1 L*
Déformation 1 1 (en similitude simple)
Déplacement L* L* (en similitude simple)
Vitesse 1 (L*)1/2
Temps (dynamique) L* (L*)1/2
Temps (consolidation) L*2 (L*)1/2
Accélération (L*)-1 1
Force (L*)2 (L*)3
Energie (L*)3 (L*)4
Moment (L*)3 (L*)4
Rigidité à la flexion (L*)4 (L*)5
Fréquence (L*)-1 (L*)-1/2
Perméabilité L* (L*)1/2
Module d’élasticité 1 L*
Coefficient de Poisson 1 1
Angle de frottement 1 1
Cohésion 1 L*
L’utilisation des matériaux équivalents plus lourds tels que les billes
d’acier ou le recours à des masses additionnelles ajoutées au modèle,
par le biais de câbles tendus, afin d’augmenter les forces de masse. La
figure 2.2 illustre un exemple du modèle réduit d’un pont-dalle en
79
béton armé,
p
i w ' m (2.31)
L*
1 g2
4 ( 1) (2.33)
( L*)
2
R 2
81
Figure 2.2. Modèle réduit avec masses Figure 2.3. Modèle réduit
additionnelles [123] sous la caisse
tombante [113]
82
Figure 2.5. Chambre de calibration de l’ISMES (a) et schéma des conditions
aux limites imposées (b).
83
rotation, l’accélération centrifuge maximale (exprimée en g) et la
masse maximum du modèle embarqué. Aux figures 2.8 et 2.9 est
présentée, à titre d’exemple, la centrifugeuse de l’IFSTTAR, outil
performant mis en service en 1986. Elle est caractérisée par un rayon
de 5.50, une masse embarquable maximum de 2000 kg à de 100g et
de 500 kg à 200g [128].
Le tableau 2.1 regroupe les principales échelles de similitude pour
les essais en centrifugeuse, en comparaison avec ceux en gravité
naturelle.
La centrifugation présente l’avantage de l’expérimentation sur le
modèle à tous les niveaux de déformation, et dans des conditions
expérimentales bien contrôlées. En outre, la maîtrise des paramètres
caractérisant le modèle rend aisée la reproduction de l’essai.
Il faut noter cependant que l’expérimentation sur modèles
centrifugés comporte, comme toute autre technique expérimentale,
certaines limites qu’il convient de souligner.
Notons que du fait de la conservation du matériau, la
granulométrie n’est pas affectée par la réduction des dimensions, ce
qui rend en toute rigueur la simulation approchée, notamment dans
les problèmes d’écoulement d’eau [113].
L’installation de certains modèles d’ouvrages tels que les pieux et
les soutènements, doit se faire en macrogravité et non en gravité
naturelle, ce qui nécessite un dispositif spécial d’installation au cours
de la rotation de la centrifugeuse, tel qu’un robot.
Le profil de contraintes dû au poids des terres en gravité naturelle
d’un sol homogène varie linéairement avec la profondeur. En
centrifugeuse, le profil est plutôt parabolique.
L’utilisation des blocs de sol naturel en tant que modèle ne permet
pas de reproduire certains détails caractéristiques tels que les
inclusions organiques, les fissures, et les discontinuités, ce qui peut
avoir une influence non négligeable sur la résistance et la
déformabilité du matériau [113], [127].
L’épaisseur de la surface de rupture au sein du matériau dépend de
la taille des grains, ce qui ne permet pas de la représenter
rigoureusement à l’échelle du modèle [127].
84
Figure 2.6. Nacelle pivotante au cours de la centrifugation du modèle
85
Figure 2.8. Présentation d’ensemble de la centrifugeuse de l’IFSTTAR
2.7. CONCLUSIONS
88
pour tenir compte de tous les paramètres d'intéraction sol/pieu. Les
études paramétriques expérimentales peuvent dégager l'effet de ces
paramètres sur le comportement du pieu, aussi bien pour les petits
déplacements qui correspondent en général aux charges de service
provenant de la structure, que pour les grands déplacements qui
provoquent la rupture du sol autour du pieu. Ces études
paramétriques ne peuvent se faire en vraie grandeur, vu le nombre
d'essais qu'elles nécessitent. Par contre, l'apport potentiel des
modèles réduits en centrifugeuse à ce problème est considérable, du
fait que les essais sur modèles peuvent être aisément multipliés et
dans des conditions expérimentales parfaitement maîtrisées.
89