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I. Définitions topologiques :
I.1 Dipôle Un dipôle est un élément électrique, susceptible de fournir ou de recevoir de
l’énergie, et qui communique avec l’extérieur par deux bornes uniquement. A chaque instant, le
courant qui entre par une borne sort par l’autre. Les dipôles sont passifs quand ils ne comportent
aucune source d’énergie, ils sont actifs dans le cas contraire.
°
D
°
° °
I.2 Réseau : c’est un ensemble de dipôles reliés les uns aux autres. Ce réseau peut communiquer
avec l’extérieur par un certain nombre de bornes (multi-pôle : tripôles, quadripôles etc…).
I.3 Branche : une branche d’un réseau est constitué par des dipôles connectés en série et limitée
par deux points entre lesquelles aucune dérivation de courant ne se produit. Donc tous les éléments
d’une branches sont parcourus par le même courant. (figure 2).
I.4 Nœuds : les nœuds d’un réseau sont les extrémités des branches ou se produisent les
dérivations de courant. Parfois, on sépare artificiellement une branche en deux branches en
introduisant un nœud fictif pour lequel il n’y a pas de dérivation de courant.
I.5 Maille : une maille est un ensemble de branches constituant un circuit fermé unique ou un
contour de conduction fermée, chacun des nœuds n’appartenant qu’à deux de ce circuit fermé.
D0 F D1
Noeuds : A, B, C, D, E A • • • B
F : noeud fictif D5 D6
Branches : AB, BC, CD E
D4 • D2
Mailles : ABEA, DECD, ABCDA
ABEDCB n’est pas une maille.
D8 D7
D • • C
D3
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R °
R
• Résistance variable et Potentiomètre (Ω) ° ° ° °
C
• Capacitance mesurée en Farads (F) ° °
L
• Inductance mesurée en Henrys (H). ° °
D
• Diodes : Signal , Zener , FET
G
S
• Transistors NPN PNP
+
• Amplificateur opérationnel : _
°A I °A
I I=0
E
+E U U= VA-VB =E U U=VA-VB = E
_
r est négligeable r r est non négligeable
°B °B
2
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B°
En Général,
I=
∑E
∑R
• Récepteurs : pour le récepteur, le sens des fleches courant tension est opposé.
A A A I
° ° °
I + E
I _
U R U +
UR U r
_ E Ur
B° B°
B°
U=VA-VB=RI U=VA-VB=E U=VA-VB=E+rI
E1 E2 R2
A I R1 B
° °
UAB
Une portion du circuit est traversé par le courant I. La différence de potentiel entre les deux
points A et B cad la tension UAB peut etre calculée par la formule :
E1 E2 E3 E4
A I B
•Générateurs : ° °
UAB
UAB = -E1 +E2 -E3 + E4
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• Résistances :
R1 R2 Req
- Association série : ° ° ° °
- Association parallele :
R1
1 1 1 R × R2 Req
= + ⇒ Req = 1 ° ° ° °
Req R1 R2 R1 + R2 R2
G = 1
R
est appelée la conductance mesurée en Siemens, soit : Geq = G +G
1 2
• Condensateurs :
C1 C2 Ceq
- Association série :
° ° ° °
C1 × C 2
C eq = avec Ceq < C1 ou C2
C1 + C 2
C1
- Association parallel :
Ceq
° ° ° °
C2
U2 R2 R2
R3 U3 = ⇒ ...U 2 = U
U R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
° U3 R3 R3
De même : = ⇒ ...U 3 = U
U R1 + R2 + R3 R1 + R2 + R3
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R1 R2 R3
Exemple: Calculer la tension aux bornes de la résistance R2
4K 4K 2K
R 4
U2 = 2 × E = × 40 V = 16 V E 40V U2
R eq 4+4+2
III.5 Diviseur de courant :
R1 × R 2
I U = R eq I = ×I
° R1 + R 2
I1 I2 U R1 × R 2 R2
I1 = = × I ⇒ I1 = I ×
U R1 R2 R 1 (R 1 + R 2 )R1 R1 + R 2
R1
De même : I2 = I ×
° R1 + R 2
Exemple 1 : On donne : R1 = 2 Ω ; R2 = 4 Ω ; I = 12 A. I1 R1
Calculer les courants I1 et I2 dans la figure ci-contre : I
De la règle du diviseur de courant, on a : ° °
I2 R2
4 2
I1 = 12 × = 8A et I 2 = 12 × = 4A
2+4 2+4
° I=5A
Exemple 2 : Cas d’un court-circuit ; l’effet d’un court- circuit
peut être dangereux, cas le courant est susceptible de passer a 2Ω IS
une valeur très élevée, une fois la charge est court-circuitée.
°
La règle du diviseur de courant permet d’écrire :
2
IS = 5 × = 5A = I
2+0
Exemple 3 : Soient E = 24V ; R1 = R2 = 6 Ω ; R3 = 2 Ω ; R4 = 8 Ω ; R5 = 12 Ω .
Déterminer les courants I2 et I4 . R1
6 3× 2
On a : R1 // R2 = = 3Ω ; R1 // R2 // R3 = = 1,2Ω I I2 R2
2 3+ 2
R3
8 × 12 I4
R4 // R5 = = 4,8Ω , la résistance équivalente E
8 + 12 R4 R5
s’écrit : Req = 1,2 + 4,8 = 6Ω , le courant principal circulant
dans le circuit peut être calculé par la loi d’Ohm :
E 24 12
I= = = 4 A , la règle du diviseur de courant permet d’écrire : I4 = 4 × = 2,4A
Req 6 8 + 12
U 2 19,2 U 4,8
Ou par loi d’Ohm : I 4 = = = 2,4A et I 2 = 1 = = 0,8A .
R4 8 R2 6
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Générateur réel
A U Point a vide
•
I
E• Point en court-circuit
•
G UB R
0 I
•
ICC
Fig.VII.1
A vide, la tension aux bornes du générateur a pour valeur la force électromotrice E.
En court-circuit, le courant débité est Icc. On a donc : U = E - ΔU
La chute de tension étant proportionnelle au courant débité :ΔU = rI
La résistance r est appelée résistance interne du générateur. Le générateur est alors entièrement
défini par un des deux couples de valeurs : E, r et Icc ou Icc, G =1/r .
Suivant le couple de valeur choisi, on obtient deux modèles différents, mais bien entendu
équivalents.
A I A I
• •
1.Représentation de Thévenin.
IG
La relation U = E - ΔU est représentée
par l’association d’une source G U R IK G U R
de tension E en série avec une résistance r.
• •
B B
2.Représentation de Norton.
De la relation, U = E - ΔU, on tire A I A I
• •
E U
I = − = E.G − UG = I K − I G IG
r r
E G U R IK G U R
La valeur I = = E.G = I CC = I K est en
r
fait le courant de court-circuit du générateur. • •
On a donc : IK = I + IG ; B B
Cette relation est représentée par l’association en parallèle d’une source de courant IK et d’une
conductance G = 1/r .
Remarque : la représentation de Thévenin et la représentation de Norton sont équivalentes pour le
récepteur et on peut passer l’une à l’autre. A A
• •
E
IK G U
U
r
• •
B B
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Lorsque la résistance de charge est égale a la résistance interne du générateur, la puissance utile est
maximale. On dit que l’adaptation de charge est réalisée. Dans ces conditions on a :
E2R E 2 et U = R.I = r E = E
Pu,max = =
(R + r )2 4r r+r 2
E E2
PG = E.I= E =
R + r 2r
Le rendement du générateur est égal a 50%
Pu,max
η= 100%
PG
VIII. Théorème de superposition
Ce théorème peut servir à l’analyse des réseaux comportant deux ou plusieurs sources qui ne
sont montées ni en séries, ni en parallèles. Son avantage principal est qu’il ne nécessite pas l’emploi de
techniques mathématiques élaborées comme la méthode des déterminants. Chaque source est plutôt
traitée séparément, la détermination d’une inconnue du réseau se faisant par simple somme algébrique.
Autrement dit, pour un réseau comportant n sources il faut analyser n réseaux série-parallèle
indépendants avant de parvenir à une solution. Le théorème s’annonce ainsi :
Le courant qui traverse un élément (ou la tension présente aux bornes de ce dernier) d’un
réseau linéaire bilatéral est égal á la somme algébrique des courants (ou des tensions) créés
séparément par chaque source.
R1 I1 I2 R2
Exemple: Déterminer les courants I1, I2 et I3, •
I3
si on donne E1 =100V, E2 =50V, E3 =75V,
R3
R1 =14Ω , R2 =18Ω etR3=1Ω E1 E2
E3
•
I1 ' R 1 I2' R2 R1 I ''
1
R2 I2'' I1''' R1 R2 I '''
2
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Solution :
• Court-circuitons les sources E2 et E3
E1 100 1900 19
I'1 = = = = A
R2 × R3 18 × 1 284 2,84
R1 + 14 +
R2 + R3 18 + 1
La règle du diviseur de courant donne :
R3 19 1 1
I'2 = I'1 × = × = A
R 2 + R 3 2,84 18 + 1 2,84
R2 19 18 18
I'3 = I'1 × = × = A
R 2 + R 3 2,84 18 + 1 2,84
• Court-circuitons les sources E1 et E3
E2 50 750 7,5
I"2 = = = = A
R1 × R 3 14 × 1 284 2,84
R2 + 18 +
R1 + R 3 14 + 1
La règle du diviseur de courant donne :
R3 7,5 1 0,5
I"1 = I"2 × = × = A
R 1 + R 3 2,84 14 + 1 2,84
R1 7,5 14 7
I"3 = I"2 × = × = A
R 1 + R 3 2,84 14 + 1 2,84
• Court-circuitons les sources E1 et E3
E3 75 24
I" ' 3 = = = A
R1 × R 2 14 × 18 2,84
R3 + 1+
R1 + R 2 14 + 18
La règle du diviseur de courant donne :
R2 24 18 13,5
I" '1 = I" '3 × = × = A
R 1 + R 2 2,84 14 + 18 2,84
R1 24 14 10,5
I" ' 2 = I" ' 3 × = × = A
R 1 + R 2 2,84 14 + 18 2,84
Les courants nets I1 , I2 et I3peuvent être calculés par les formules suivantes :
19 0,5 13,5 5
I1 = I'1 -I"1 -I"'1 = − − = = 1,76A
2,84 2,84 2,84 2,84
1 7,5 10,5 4
I 2 = I'2 -I"2 + I" ' 2 = − + = = 1,41A
2,84 2,84 2,84 2,84
18 7 24 -1
I 3 = − I'3 -I"3 + I" '3 = − − + = = −0,35A
2,84 2,84 2,84 2,84
Le signe (-) signifie que le sens réel du courant I3 est opposé de celui indiqué sur la figure.
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