Union- Discipline-Travail
Ministère de l’Enseignement Supérieur et Ministère des Infrastructures
de la Recherche Scientifique Economiques
CREFSEM
CENTRE REGIONAL DE FORMATION SUPERIEURE EN METROLOGIE
Présenté par :
COULIBALY Bakary
Présenté par :
COULIBALY Bakary
Accompagnant cette fusion, six nouvelles écoles sont créées au sein de l'Institut : l'École
Supérieure d’Agronomie (ESA), l'École Supérieure d’Industrie (ESI), l'École Supérieure de
Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE), l'École Supérieure des Mines et de
Géologie (ESMG), l'École Supérieure des Travaux Publics (ESTP), et l'École de Formation
Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC).
Aujourd’hui, en plus de ces écoles, l’INP-HB regroupe une Ecole Préparatoire (EP), une Ecole
Doctorale (ED) et des centres régionaux de formation à savoir :
Cet institut a pour mission la formation initiale et continue à travers des formations diplômantes
et qualifiantes (recyclage, perfectionnement) des techniciens supérieurs, des ingénieurs, des
ingénieurs des techniques et des ingénieurs de conception dans les domaines de l'industrie, du
commerce, de l'administration, de la métrologie, du génie civil, des mines et de la géologie.
Ces différentes formations comprennent une période de stage obligatoire en entreprise à la suite
de laquelle, un mémoire de fin de cycle est soutenu devant un jury.
Le CREFSEM, le centre de formation dont nous sommes issus, chargé de la formation des
techniciens supérieurs et des ingénieurs dans le domaine de la métrologie, un stage de trois (03)
mois sanctionné par un mémoire de fin d’étude est obligatoire. C’est dans cette optique que se
déroule mon stage à la Direction Qualité Eau de la SODECI dont le thème d’étude est le suivant:
Etude des causes de défaillances des ECME de la SODECI : Cas des colorimètres (HACH et
Lovibond).
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
RESUME
INTRODUCTION............................................................................................................... 1
Première partie : CADRE PHYSIQUE DE L’ETUDE ......................................... 2
Chapitre 1 : Présentation de la SODECI............................................................................ 4
1.1. Historique et organisation ....................................................................................... 4
1.2. Objectifs et stratégies .............................................................................................. 7
Chapitre 2: Présentation de la Direction Qualité Eau (DQE) ....................................... 10
2.1. Organisation et missions ....................................................................................... 10
2.2. Activités du laboratoire..….……………………………………………………...11
Mots clés :
Absorption
Colorimètre
Défaillance
ECME
HACH
Ishikawa
Lovibond
Pareto
SODECI
Transmittance
Abstract
This end of training dissertation, poses the problem of failures of Control, Measurement and
Test Equipment (ECME), in particular those of colorimeters. Failure analysis is done to repair
or troubleshoot a faulty system, but also to try to avoid the recurrence of the fault. It was a
question of answering the question why the colorimeters of the SODECI are failing?
To this question, a qualitative and quantitative study identified twenty-nine (29) faulty
colorimeters in 2016 and twenty-six (26) in fiscal year 2017. The various elements incriminated
were identified. They made it possible to realize the Pareto diagram from which the causative
elements that are causing the greatest number of problems have been identified.
To solve the problem of failures, the sources of the various causes have been put into families
through the Ishikawa diagram, based on the 5 M namely Matter, Method, Labor, Medium and
the Middle.
As a palliative solution, it is necessary to appoint a metrology manager, train ECME user
personnel, set up preventive maintenance and operating procedures, establish team spirit and
guidelines for good practice.
Keyword
Absorbance
Colorimeter
Default
ECME
HACH
Ishikawa
Lovibond
Pareto
SODECI
Transmission
INTRODUCTION
La mesure est un pilier essentiel de la qualité. Face à un environnement dynamique, marqué par
une croissance démographique et des consommateurs de plus en plus exigeants, toute entreprise
doit chercher à satisfaire de façon quantitative et qualitative la demande.
Pour cela il faut nécessairement faire des mesures fiables. L’obtention de ces mesures passe
par des équipements de mesure et de contrôle en bon état de fonctionnement. La SODECI est
engagée dans cette logique. En vue de relever ce défi, elle accroît chaque année sa production
en eau potable, fait des contrôles, des analyses pour surveiller la qualité des eaux et détecter
tout élément nuisible pour le consommateur. A cet effet, elle dispose d’un grand nombre
d’équipements.
De plus en plus à la SODECI, l’état des équipements est devenu une préoccupation pour les
premiers responsables car ils sont objet de dysfonctionnement.
C’est dans cette optique que le thème soumis à l’étude est intitulé « étude des causes de
défaillances des ECME de la SODECI : cas des colorimètres (HACH et Lovibond) ».
Cependant, on peut se poser la question de savoir quelles sont les types de défaillances
rencontrées et pourquoi celles-ci arrivent-elles ? Pour répondre à ce questionnement, nous
parlerons de façon générale de la défaillance ainsi que des colorimètres tout en déterminant les
causes de leurs défaillances.
Au regard de tout ce qui précède, notre travail va se dérouler en trois parties divisées chacune
en deux chapitres à savoir : Une première partie consacrée au cadre physique de l’étude, la
deuxième partie au cadre théorique ainsi qu’aux généralités sur les défaillances et les
colorimètres, et la troisième partie à la présentation des résultats et aux recommandations.
2
Première partie : CADRE PHYSIQUE DE L’ETUDE
Chapitre 1 : Présentation de la SODECI
En août 2000, elle s’engage dans la démarche assurance qualité et dévient la première société
africaine de service public certifiée ISO 9001. La SODECI s’est vue attribuée successivement
les certifications ISO 9001version 2000 en 2005 et version 2008 en 2010. Cette démarche
4
qualité a été étendue aux domaines de la santé et sécurité par la norme OHSAS 18001 puis dans
le domaine de l’environnement par la norme 14001.
A la fin de la concession en 2007, la SODECI signe le 04 octobre 2007 avec l’Etat de Côte
d’Ivoire un contrat d’affermage qui est entré en vigueur le 1 er octobre 2008 pour une durée de
15 ans. En tant que fermier, elle a pour mission, la responsabilité de l’exploitation du patrimoine
affermé. En conséquence la SODECI se doit de préserver et d’améliorer ce patrimoine.
En 2002, la SODECI a décidé de réorganiser son management afin de répondre aux exigences
de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique) et de
renforcer l’efficacité de son organisation. Cette restructuration a conduit à l’organigramme de
la figure 1.1 :
5
Conseil
d’Administration
Direction Générale
Secrétariat Général
Direction Centrale
Exploitation Abidjan
Direction Générale
Adjointe exploitation
Direction Exploitation
Intérieure
Direction Etudes et
Travaux
Direction Générale
Adjointe Finance
6
Afin d’être un leader dans le domaine de l’eau en Afrique, la SODECI s’est engagée dans un
système dynamique depuis plus d’une décennie. Pour cela, elle s’est mise dans une logique de
décentralisation de ces entités opérationnelles (Directions Régionale, secteurs et centres). Cette
décentralisation repose sur la responsabilisation, la délégation de pouvoir et la communication.
En 2014, la SODECI avait 12 directions régionales, plus de 218 centres et secteurs, 386 unités
de productions qui alimentaient plus de 888 localités.
1.2.1. Objectifs
La SODECI ambitionne de devenir une société de référence, leader en Afrique dans la gestion
des services publics d’eau et d’assainissement répondant aux meilleures performances
internationales. Elle veut être engagée dans la satisfaction permanente de ses clients, par son
professionnalisme, le respect de ses valeurs, dans une dynamique de développement durable.
A ce titre, les objectifs suivants doivent être assurés afin de garantir les niveaux de performances
escomptés pour l’entreprise et apporter le bien-être aux populations en préservant
l’environnement. Il s’agira de :
Pour l’atteinte des objectifs ci-dessus, la SODECI se doit d’adopter une stratégie convenable.
7
L’élimination des impayés multiples ;
La certification dans les délais des factures d’eau de l’Administration ;
Le renforcement des actions de recouvrement des impayés contentieux ;
L’adéquation des moyens et des conditions d’exploitation avec les objectifs fixés ;
La réduction des pertes administratives et techniques ;
La fiabilisation de la facturation ;
La lutte contre la fraude ;
La fiabilisation de la relève des consommations d’eau de l’administration ;
La poursuite du projet terminal de saisie portable.
Assurer la continuité et la qualité de service par :
Le respect des plans de production ;
Le respect des objectifs annuels de maintenance préventive et curative sur les réseaux et au
niveau des ouvrages de production et traitement ;
La surveillance des ressources en eau exploitées ;
L’optimisation de la distribution d’eau en mode dégradé sur l’ensemble du périmètre affermé.
Améliorer le professionnalisme de tous les collaborateurs par :
La mise en œuvre de la démarche gestion et développement des compétences ;
Le renforcement de la responsabilité de chaque collaborateur et le développement de
l’autocontrôle ;
Le renforcement de l’adéquation homme/ poste ;
La mise en œuvre et le respect des dispositions relatives au classement et à l’archivage des
documents ;
Le développement des compétences des collaborateurs par des formations centrées sur les
métiers de base et les grands projets de l’entreprise.
Améliorer les résultats économiques et financiers par :
Le développement d’une culture de résultat et incitation à la performance à tous les niveaux de
l’entreprise ;
Le respect de nos engagements en mettant l’accent sur la maitrise des charges et l’optimisation
des produits ;
Améliorer les résultats sociaux par :
Le renforcement des actions en matière de sécurité et santé ;
La mise en œuvre de la charte éthique au sein de l’entreprise ;
L’écoute et l’échange avec les collaborateurs au travers des différents évènements annuels ;
8
La rencontre régulière et l’écoute des partenaires sociaux et les associations dans le cadre de la
veille sociale.
Améliorer les résultats environnementaux par :
Le renforcement des actions en matière de la protection de l’environnement ;
Le renforcement de l’entretien des locaux, des espaces verts, des véhicules et engins ;
La meilleure gestion de nos déchets et la prévention de nos risques de pollution ;
La réduction de la facture énergétique ;
La formation et la sensibilisation des collaborateurs sur les principes de l’environnement et les
éco-gestes ;
La création d’une fondation afin de regrouper et mettre en œuvre les actions citoyennes.
9
Chapitre 2: Présentation de la Direction Qualité Eau (DQE)
10
2.1.2. Missions de la DQE
Dans le but de garantir une eau de qualité propre aux besoins de la consommation et répondant
aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Direction Qualité Eau
de la SODECI a pour mission :
Pour cela, une vérification périodique est effectuée sur les différents appareils de mesure. La
DQE étant une direction centrale, tous les équipements de contrôle tels que les pH-mètres, les
colorimètres, les turbidimètres, les spectromètres des différentes directions y sont amenés en
vérification. A cet effet, des solutions étalons sont utilisées pour vérifier les valeurs données
par chaque instrument. Si la valeur trouvée est hors de la tolérance, le technicien est amené à
faire le calibrage de l’appareil. Dans le cas contraire, l’appareil est envoyé en maintenance.
Une des missions de la DQE est l’analyse des paramètres physico-chimiques de type C1, C2,
C3 sur les eaux brutes, traitées et distribuées. Pour cela, le contrôle de certains paramètres tels
que le potentiel d’Hydrogène, la turbidité, le taux de chlore libre et total ainsi que la conductivité
sont mesurés in-situ. Au laboratoire les paramètres chimiques comme l’Oxygène dissous, le
calcium, le fer, le nitrite, le nitrate, le manganèse, l’ammonium et le calcium sont analysés.
Quant aux analyses microbiologiques, celles-ci sont sous-traitées et sont fondées sur la
recherche des bactéries considérées comme indicateurs de contamination fécales. L’indicateur
de choix étant la recherche d’Escherichia coli, ou de celle des coliformes.
11
L'hypochlorite de calcium Ca(ClO) 2 a un pouvoir bactéricide avéré. Il est utilisé pour la
désinfection des eaux, pour la potabilisation ou le traitement des eaux stockées avant
distribution vers le réseau.
La chaux éteinte est couramment utilisée pour ajuster le pH de l'eau en vue d'un traitement
subséquent. La chaux est également utilisée pour combattre les " eaux rouges " en neutralisant
l'eau acide, réduisant ainsi la corrosion des tuyaux et des conduits par les eaux acides. Les eaux
corrosives contiennent des quantités excessives de dioxyde de carbone. La chaux a pour effet
de précipiter le CO2 pour former du carbonate de calcium, qui fournit un enduit protecteur à
l'intérieur des canalisations d'eau.
Le suivi des analyseurs en continu pour l'eau est essentiel pour veiller en permanence à la qualité
de l'eau. Cette activité est assurée par le laboratoire central car la teneur de certains paramètres
tels que le chlore, le fluor, le nitrate ainsi que la mesure de la turbidité, la conductivité, la
température et la pression de l’eau sont essentiels pour une eau de qualité.
12
Deuxième partie: Cadre théorique et Généralités
Chapitre 3 : Définition des concepts et méthodologie
La défaillance est définie par la norme AFNOR X 60-011 comme une altération ou une
cessation du fonctionnement d’un équipement pour accomplir la fonction qu’il doit remplir.
– suivant leur cause (Les causes intrinsèques et extrinsèques), la norme CEN distingue :
La défaillance de mauvais emploi due à l’application de contraintes qui excèdent les capacités
spécifiées du bien, la défaillance par fausse manœuvre due à une manipulation incorrecte du
bien ou un manque de précaution, la défaillance due à la maintenance résultant d’une action
inadaptée ou exécutée de façon incorrecte et la défaillance secondaire, conséquence d’une autre
défaillance en amont pour les causes extrinsèques.
14
– suivant leur degré : les défaillances partielles ou complètes, permanentes, fugitives ou
intermittentes
15
3.2. Méthodologie
Pour pouvoir mener cette étude, les méthodes qualitatives et quantitatives ont été utilisées.
3.2.1. Etude qualitative
L’étude qualitative a consisté à collecter les informations relatives aux ECME afin de pouvoir
identifier et comprendre les types de défaillances présentes au niveau des colorimètres. Pour
mener cela, le bilan sur l’état des ECME en 2016 et en mi- exercice 2017 a été réalisé. Aussi
une observation directe des colorimètres défaillants présents au laboratoire et des sorties de
terrain ont été faites. En plus, une analyse des rapports d’interventions sur les ECME a été
effectuée.
16
Chapitre 4: généralités sur les ECME et les colorimètres
-un monochromateur qui est un ensemble d’éléments qui sert à disperser la lumière blanche en
radiation de différentes longueurs d’ondes dont une est utilisée pour la lecture du résultat de
l’analyse ;
En fonction des paramètres que chaque colorimètre mesure, Il existe des mono-paramètres et
des multi-paramètres. Parmi ces types on retrouve les colorimètres HANNA, colorimètre
LOVIBOND, colorimètres HACH etc.
Notre étude s’intéressera aux colorimètres HACH et Lovibond dont les caractéristiques sont
présentées dans la section suivante. Pour les autres voir annexe III.
17
Le colorimètre HACH Pocket II qui est un des éléments de notre étude a les caractéristiques
suivantes : [3]
Indice de Protection : IP 67
18
Le colorimètre Lovibond quant à lui a les caractéristiques suivantes : [2]
IP 68 ;
19
sortie. La partie de la lumière captée par la cellule photoélectrique est transformée en courant
électrique et s'envoie à travers un transducteur analogique à l'électronique de mesure. Le
colorimètre détermine alors la coloration de l‘échantillon en mesurant la transmission ou
l‘absorption de lumière de cette longueur d‘onde (en d‘autres termes, la lumière
monochromatique) selon la loi de Beer-Lambert.
Cette loi décrit la relation entre la concentration d’un échantillon et l’intensité de la lumière
transmise par cet échantillon suivant l’expression : A= log10 (Io/It)= ε × l × c
Transférer 10 mL de solution de blanc dans une cuve ronde (le blanc). Boucher la cuve;
Appuyer sur la touche POWER pour mettre l’instrument sous tension ;
Essuyer l’extérieur du blanc (cuve) et l’introduire dans le compartiment de cuve, en dirigeant
le losange vers l’avant de l’appareil, couvrir la cuve avec le capot de l’appareil;
Appuyer sur la touche ZERO/SCROLL. L’indication suivante apparaît à l’écran : - - - - et puis
0.000 ou du degré de résolution préalablement sélectionné. Retirer du blanc (cuve);
20
Transférer 10 mL de l’échantillon dans une autre cuve ronde;
Ajouter les réactifs (l‘échantillon préparé). Boucher la cuve et mélanger. Le cas échéant,
patienter pendant le temps de réaction spécifié ;
Essuyer l'extérieur de la cuve contenant l’échantillon préparé et l'introduire dans le
compartiment de cuve;
Couvrir la cuve avec le capot de l’appareil ;
Appuyer sur la touche READ/ENTER. L’indication suivante apparaît à l’écran : - - - - suivi
des résultats.
Ce sont les mêmes procédés pour le colorimètre Lovibond sauf qu’il n’y a pas de capot pour
couvrir la cuve.
21
Troisième partie : Présentation des résultats et
recommandations
Chapitre 5 : Identification des défaillances et leurs causes
L’AMDEC qui signifie Analyse les Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur Criticité.
C’est un Outil qualité d'analyse préventive permettant d'identifier et de traiter les causes
potentielles de défauts et de défaillance avant qu'ils ne surviennent. L'AMDEC est une méthode
rigoureuse de travail en groupe, très efficace grâce à la mise en commun de l'expérience et des
connaissances de chaque participant.
Le principe consiste à recenser toutes les causes potentielles de chaque mode de défaillance et
d'évaluer la criticité.
Le diagramme de Pareto est un graphique à colonnes qui présente les informations par ordre
décroissant et fait ainsi ressortir le ou les éléments les plus importants qui expliquent un
phénomène ou une situation. Autrement dit, le diagramme de Pareto fait apparaître les causes
les plus importantes qui sont à l'origine du plus grand nombre d'effets. On utilise aussi le terme
de loi 20/80 car les 20% des causes recensées produisent 80% des effets.
Le QQOQCCP est une méthode permettant d'avoir sur toutes les dimensions du problème,
des informations élémentaires suffisantes pour identifier ses aspects essentiels.
Elle adopte une démarche d'analyse critique constructive basée sur le questionnement
systématique. C’est un outil de qualité permettant de cerner le plus complètement possible un
problème, une cause, une situation donnée. Son nom vient des questions auxquelles on doit
répondre.
23
Qui ? : Qui est concerné ? (exécutants, qualification) ;
Où ? : Où cela se produit-il et s’applique-t-il ?
Quand ? : Quand cela survient-il ? (durée, fréquence….)
Comment ? : Comment se produit le problème ? (matériel, matières, méthode…)
Combien ? : Combien de fois cela se produit-il ?
Pourquoi ? : Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ?
La méthode de l’arbre des causes. L’arbre des causes est une représentation graphique de
l’enchainement logique des faits qui ont conduit à un problème. Il se construit à partir d’un
questionnement, les faits étant reliés entre eux par trois liens logiques à savoir enchainement,
conjonction et disjonction.
Dans la présente étude, le diagramme de Pareto et celui des causes-effet seront privilégiés en
raison des informations disponibles permettant une mise en famille des différents éléments
sources, responsables des défaillances des colorimètres.
24
Construire un diagramme cause-effet, c’est construire une arborescence qui de l’effet
(phénomène à étudier = tronc) va remonter dans toutes les causes possibles (branches), dans les
causes secondaires (petites branches) et jusqu’aux détails (feuilles).
Dans la présente étude, c’est de partir de la défaillance des colorimètres (effet observé) pour
remonter dans les familles des causes c’est-à-dire les 5 M et identifier toutes les causes possibles
qui sont à l’origine des défaillances des colorimètres.
25
Le tableau 5.1 présente le point des éléments causes de défaillance des colorimètres HACH et
Lovibond de la SODECI et de leurs modes.
26
Circuit intégré défectueux Défaut d’allumage 14/07/2016
Carte électronique grippée Défaut d’allumage 14/07/2016
Système optique encrassé Défaut d’allumage 14/07/2016
Circuit intégré défectueux Erreur d’affichage 14/07/2016
Système optique encrassé Erreur d’affichage 14/07/2016
Carte électronique grippée Erreur d’affichage 14/07/2016
Système d’alimentation défectueux Défaut d’allumage 01/08/2016
Circuit intégré défectueux Défaut d’allumage 14/08/2016
Système optique encrassé Défaut d’allumage 14/08/2016
Carte électronique grippée Défaut d’allumage 14/08/2016
Carte de commande défectueuse Erreur d’affichage 23/08/2016
Système de lecture défectueux Erreur d’affichage 23/08/2016
Carte électronique grippée Erreur d’affichage 23/08/2016
Carte de commande défectueuse Erreur d’affichage 23/08/2016
Système optique encrassé Erreur d’affichage 23/08/2016
Système d’alimentation défectueux Erreur d’affichage 23/08/2016
Système optique encrassé Ecran planté 19/09/2016
Circuit intégré défectueux Ecran planté 19/09/2016
Carte électronique grippée Ecran planté 19/09/2016
Carte électronique grippée Erreur d’affichage 20/09/2016
Système optique encrassé Erreur d’affichage 20/09/2016
Carte de commande défectueuse Défaut d’allumage 04/10/2016
Système d’allumage défectueux Défaut d’allumage 04/10/2016
Système optique encrassé Défaut d’allumage 04/10/2016
Carte électronique grippée Défaut d’allumage 04/10/2016
Système optique encrassé Défaut d’allumage 04/10/2016
Système d’alimentation défectueux Défaut d’allumage 04/10/2016
Carte de commande défectueuse Erreur d’affichage 11/10/2016
Système d’alimentation défectueux Erreur d’affichage 11/10/2016
Système optique encrassé Erreur d’affichage 11/10/2016
Carte électronique grippée Déprogrammé 17/10/2016
Système optique encrassé Déprogrammé 17/10/2016
Système d’alimentation défectueux Déprogrammé 17/10/2016
Système optique encrassé Défaut d’allumage 20/01/2017
Carte électronique grippée Défaut d’allumage 26/05/2017
Système optique encrassé Défaut d’allumage 23/06/2017
Carte électronique grippée Défaut d’allumage 23/06/2017
Borne de pile cassée Défaut d’allumage 28/06/2017
Borne de pile cassée Défaut d’allumage 28/06/2017
5.2.2. Analyse quantitative des défaillances
La recherche des données chiffrées du résultat des diagnostics, permet de dégager les actions
correctives. La présente analyse montre que sur trois cent-quatre (304) colorimètres gérés au
31 décembre 2016 par la DQE, il y a 51 HACH et 253 Lovibond. Le bilan donne 29 colorimètres
défaillants en 2016 et 26 défaillants à la date du 28/06/2017. L’analyse des rapports
d’intervention a donné le tableau 5.2.
27
Tableau 5.2 : bilan des éléments causes et leurs modes de défaillances
Type de Nombre Eléments Causes Mode de Nombre
colorimètres défaillances
Carte électronique Grippée 23
Endommagée 01
Circuit intégré Défectueux 09
Lovibond 28 Système optique Encrassé 24
Système d’alimentation Défectueux 13
Carte de commande Défectueuse 07
Borne de pile cassée 01
écran planté 01
Système d’allumage Défectueux 01
Carte électronique grippée 01
Borne de pile cassée 01
Système d’alimentation défectueux 01
HACH 01 Système optique encrassé 01
La représentation de ces données par le diagramme de Pareto permet de mieux appréhender les
éléments qui sont à l’origine du plus grand nombre de problèmes. Pour cela, il faut établir un
tableau de fréquences cumulées croissantes.
28
30 120%
25 100%
20 80%
15 60%
10 40%
5 20%
0 0%
Zone A
Zone B
Zone C
Interprétation
La zone A en bleu représente 80% des défauts. Celle en orange, la zone B représente 17% des
défauts et la zone C en jaune représente quant à elle 3% des défauts.
29
Chapitre 6 : présentation des résultats et perspectives
30
Main-d’œuvre Milieu
Matière
Mauvaises mesures
Défaillance des
colorimètres
Planning d’utilisation appareils Manque de maintenance préventive
L’effet d’usure
Méthode
Moyen
31
L’analyse de ce diagramme permet d’identifier les différentes sources responsables des
défaillances et d’en proposer des solutions. Le tableau 6.2 présente les différentes familles et
les causes.
Par observation des différentes causes, on constate qu’il y a des causes qui sont nées des
conséquences d’autres causes. Pour rechercher les solutions, il faut s’attaquer aux causes
principales.
32
Absence de service après-vente ne permet pas d’assurer une assistance technique, d’assurer une
garantie ou d’assurer un entretien ou d’éventuelles réparations ;
Le manque de communication ne permet pas le partage des connaissances sur les appareils
entrainant des manipulations inadaptées.
33
Conclusion
La défaillance est un phénomène qui est d’actualité dans toute entreprise. Elle existe dans les
entreprises commerciales, industrielles et les établissements financiers. Elle peut avoir plusieurs
sens selon le milieu dans lequel elle est utilisée. Le présent mémoire a eu pour objectif de
répondre à la question pourquoi les colorimètres de la SODECI sont-ils défaillants ? Pour clore,
commençons par l’analyse des différents points qui ont guidés ce travail.
Concernant l’étude du thème, nous avons définis les différentes notions qui entourent la
défaillance à savoir le mode de défaillance, la cause de défaillance et faire la classification des
défaillances suivant leurs causes, leurs degrés et leurs vitesses d’apparition. Aussi les ECME
ont été définis ainsi que le colorimètre, ses différentes parties, son principe et son mode
d’emploi.
Le point suivant a consisté en une étude qualitative et quantitative des modes de défaillance des
colorimètres Lovibond et HACH. Pour ce faire, les éléments causes ont été identifiés avec leurs
modes de défaillance et les dates de constatation. Ensuite, les données chiffrées de chaque mode
de défaillance ont été réalisées. Quant à la méthode utilisée pour la détermination des causes,
nous avons fait le bilan des différentes méthodes qu’on peut utiliser à savoir l’AMDEC, la
Méthode des 5M ou le diagramme d’Ishikawa, l’arbre des causes, le QQOQCCP et le
diagramme de Pareto.
Enfin, les sources des différentes causes ont été mises en famille à travers le diagramme
d’Ishikawa. En nous basant sur les 5M à savoir la Matière, la Méthode, le Moyen, la Main-
d’œuvre et le Milieu, nous avons au niveau de chaque élément recensé les causes possibles. A
partir de ces causes des propositions de solutions ont été faites.
En somme, il ressort de cette étude que la défaillance des colorimètres tire ses origines dans
cinq familles appelées les 5M. Pour faire une étude des causes de cette défaillance, il faut
identifier les causes principales à partir desquelles on propose des solutions palliatives.
35
Références bibliographiques
Webographie
http://uqac.ca/chimie_ens/Chimie_physique/images/Chap5/fig_13.gif consulté le 12/07/2017 à
15H47
36
ANNEXES
Annexe I : Points des appareils défaillants en mis exercice 2017
Annexe II : points des appareils défaillants en 2016
Annexe III : Image colorimètre HACH DR900 et Colorimètre Lovibond MD200
I
ANNEXE I : POINTS DES APPAREILS DEFAILLANTS EN MIS EXERCICE 2017
II
Erreur d'Affichage de
17 Colorimètre LOVIBOND CM 710630 2011 6
1 Lecture
18 Colorimètre LOVIBOND CM 805641 1 2007 10
Défaut d'allumage
19 Colorimètre LOVIBOND CM 806329 1 2013 4
20 DR 08 Colorimètre LOVIBOND CM 803722 1 5 Défaillance bornes des 2017
21 Colorimètre HACH CM 811812 piles 2013 4
1
22 Turbidimètre HACH CT 820001 1 Touches Plantées 2002 15
23 Colorimètre LOVIBOND CM 908531 1 2012 5
24 Colorimètre LOVIBOND CM 906017 1 Défaut d'allumage 2011 6
25 Colorimètre LOVIBOND CM 917818 1 2011 6
DR 09 6 Erreur d'Affichage de
26 Colorimètre LOVIBOND CM 919825 2010 7
1 Lecture
27 Colorimètre LOVIBOND CM 902419 1 Touches Plantées 2010 7
28 Turbidimètre HACH CT 920003 1 Ecoulement de la batterie 2003 14
29 Spectrophotomètre HACH CS 1620003 1 Touches défectueuses 2015 2
DR 16 2
30 Colorimètre LOVIBOND CM 1600221 1 Défaut d'allumage 2013 4
Défaillance bornes des
31 Colorimètre LOVIBOND CM 119117 2006 11
1 piles
32 DPA Turbidimètre HACH CT 119101 3 2001 16
1
Défaut d'allumage
33 Turbidimètre HACH CT 119108 1 2009 8
DM Défaillance bornes des
34 Colorimètre LOVIBOND CM 118002 1 1 2017
(Présidence) piles
III
35 Turbidimètre HACH CT 025708 1 2015 2
36 Turbidimètre HACH CT 02704 1 Défaut touches 2012 5
37 Turbidimètre HACH CT 025709 1 2015 2
38 Turbidimètre HACH CT 025705 1 2012 5
IV
ANNEXE II: POINTS DES APPAREILS DEFAILLANTS 2016
Durée
APPAREIL CODE HORS TOTAL/ Date Mise
CAUSES de Vie
APPAREIL SERVICE DIR
Nbre SERVICE TYPE MARQUE REPARAT° Service 2016
1 Colorimètre Lovibond CM 218520 1 2014 2
Défaut
2 Colorimètre Lovibond CM 207818 1 2007 9
d'allumage
3 DR 02 pH-mètre WTW CH 214801 5 2016
lampe
4 Turbidimètre HACH CT 220002 1 2015 1
défectueuse
5 Colorimètre Lovibond CM 214840 1 erreur d'affichage 2016
6 Colorimètre Lovibond CM 302334 1 2013 3
écran planté
7 Colorimètre Lovibond CM 303533 1 2009 7
lampe
8 DR 03 Turbidimètre HACH CT 320009 1 5 2015 1
défectueuse
9 Colorimètre Lovibond CM 304439 1 erreur d'affichage 2010 6
10 Colorimètre Lovibond CM 302341 1 défaut d'allumage 2013 3
V
11 Turbidimètre HACH CT 403301 1 lampe 2002 14
défectueuse
12 DR 04 Turbidimètre HACH CT 420002 1 2012 4
13 Colorimètre Lovibond CM 418516 1 5 2007 9
erreur d'affichage
14 Colorimètre Lovibond CM 405913 1 2011 5
15 PH-mètre WTW CH 420002 1 défaut d'allumage 2014 2
16 Colorimètre Lovibond CM 504016 1 2010 6
DR 05 2 erreur d'affichage
17 Turbidimètre HACH CT 500305 1 2012 4
18 Colorimètre Lovibond CM 600246 1 2013 3
DR 06 2 défaut d'allumage
19 Colorimètre Lovibond CM 620022 1 2006 10
20 Colorimètre Lovibond CM 704027 1 2012 4
21 pH-mètre WTW CH 720003 1 2012 4
22 Colorimètre Lovibond CM 717537 1 2010 6
défaut d'allumage
23 Colorimètre Lovibond CM 716135 1 2011 5
24 Colorimètre Lovibond CM 702821 1 2011 5
25 DR 07 Colorimètre Lovibond CM 715942 1 11 2015 1
26 Colorimètre Lovibond CM 715932 1 2011 5
27 Colorimètre Lovibond CM 717436 1 2010 6
erreur d'affichage
28 Colorimètre Lovibond CM 710018 1 2008 8
29 Colorimètre Lovibond CM 705522 1 2012 4
touche de lecture
30 pH-mètre CH 705504 2012 4
plantée
VI
31 Colorimètre Lovibond CM 803728 1 erreur d'affichage 2008 8
32 Turbidimètre HACH CT 820001 1 écran planté 2002 14
33 DR 08 Colorimètre HACH CM 801346 1 5 2014 2
défaut d'allumage
34 pH-mètre CH 801905 2014 2
35 Colorimètre Lovibond CM 806440 1 déprogrammé 2012 4
36 Colorimètre Lovibond CM 920027 1 2010 6
DR 09 2 défaut d'allumage
37 Colorimètre Lovibond CM 920036 1 2012 4
38 DPA Turbidimètre HACH CT 119103 1 1 défaut d'allumage 2002 14
39 DR YOP Colorimètre Lovibond CC 113002 1 1 défaut d'allumage 2016
touche
40 Turbidimètre HACH CT 025706 1 2012 4
défectueuse
41 DQE Colorimètre Lovibond CM 025703 1 4 2012 4
défaut d'allumage
42 Colorimètre Lovibond CM 025704 1 2012 4
43 pH-mètre WTW CH 025702 1 déprogrammé 2013 3
TOTAL 43
VII
ANNEXE III : Colorimètre HACH DR 900 et Lovibond MD 200
VIII
Table des matières
DEDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
SIGLES ET ABREVIATIONS
RESUME
INTRODUCTION............................................................................................................... 1
Première partie : Cadre physique de l’étude ............................................................ 3
Chapitre 1 : Présentation de la SODECI ................................................................................ 4
1.1. Historique et organisation ............................................................................................ 4
1.1.1. Historiques ............................................................................................................ 4
1.1.2. Organisation générale ............................................................................................ 5
1.2. Objectifs et stratégies ................................................................................................... 7
1.2.1. Objectifs ................................................................................................................ 7
1.2.2. La stratégie de la SODECI .................................................................................... 7
Chapitre 2: Présentation de la Direction Qualité Eau (DQE) ............................................... 10
2.1. Organisation et missions ............................................................................................ 10
2.1.1. Organisations ....................................................................................................... 10
2.1.2. Missions de la DQE............................................................................................. 11
2.2. Les activités du laboratoire ........................................................................................ 11
2.2.1. Vérification et analyse des paramètres physico-chimiques ................................. 11
2.2.2. Analyse des produits de traitements et analyseurs en continus ........................... 11
Deuxième partie: Cadre theorique et généralites .................................................. 13
Chapitre 3 : Définition des concepts et méthodologie .......................................................... 14
3.1. Définition des concepts .............................................................................................. 14
3.1.1. Définitions relatives à la défaillance ................................................................... 14
3.1.2. Classification de défaillances .............................................................................. 14
3.1.3. Les différents modes de défaillances................................................................... 15
3.2. Méthodologie ............................................................................................................. 16
3.2.1. Etude qualitative .................................................................................................. 16
IX
3.2.2. Etude quantitative ................................................................................................. 16
Chapitre 4: généralités sur les ECME et les colorimètres .................................................... 17
4.1. Généralités sur les ECME et les colorimètres ............................................................ 17
4.1.1. Les ECME ........................................................................................................... 17
4.1.2. Le colorimètre et ses différentes parties .............................................................. 17
4.1.3. Les caractéristiques du colorimètre HACH et Lovibond .................................... 17
4.2. Principe de fonctionnement et mode d’emploi .......................................................... 19
4.2.1. Le principe de fonctionnement ............................................................................ 19
4.2.2. Mode d’emploi ................................................................................................... 20
Troisième partie : Présentation des résultats et recommandations…………22
Chapitre 5 : Identification des défaillances et leurs causes .................................................. 23
5.1. Bilan des méthodes………………………………………………………………….23
5.1.1. Caractéristiques et démarche des méthodes ........................................................ 24
5.2. Identification des défaillances et leurs causes............................................................ 25
5.2.1.Analyse qualitative des défaillances .................................................................... 25
5.2.2. Analyse quantitative des défaillances……..…………………………………….27
Chapitre 6 : présentation des résultats et perspectives ......................................................... 30
6.1. Cas pratique des colorimètres .................................................................................... 30
6.1.1. Sources des différentes causes ............................................................................ 30
6.1.2. Mise en famille des causes .................................................................................. 30
6.2. Analyse des causes principales et solutions ............................................................... 32
6.2.1. Causes principales ............................................................................................... 32
6.2.2. Proposition de solutions ...................................................................................... 33
Conclusion............................................................................................................................ 34
Références bibliographiques ......................................................................................... 36
ANNEXES............................................................................................................................... I
ANNEXE I: Point des appareils défaillants en mis exercice 2017……………………………II
ANNEXE II: Point des appareils défaillants en 2016…………………………………………V
ANNEXE III: Colorimètre HACH DR 900 et Lovibond MD200………………………….VIII