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1ère ANNEE COURS DE DESSIN LT

2013
TRONC COMMUN TECHNIQUE Par caristan DOUNKENG

LYCEE TECHNIQUE

Bride

COURS DE DESSIN
TECHNIQUE
1ère ANNEE TRONC COMMUN

CARISTAN DOUNKENG
Professeur de CONSTRUCTION Mécanique
1ère ANNEE COURS DE DESSIN LT

TRONC COMMUN TECHNIQUE Par caristan DOUNKENG

CHAP I : GENERALITES SUR LE DESSIN TECHNIQUE

OBJECTIFS SPECIFIQUES:
 Définir et décrire les principales familles de dessin technique.
 Se familiariser avec les instruments de dessin.
 Reconnaitre les éléments de présentation d’un dessin technique : les principaux dessins
techniques, les formats, les éléments graphiques permanents, une échelle.
 Lire un cartouche d’inscription.
 Reconnaitre les principaux traits.

I.1. DEFINITION :
Le dessin technique est un langage normalisé utilisé par les techniciens du monde pour communiquer.

I.2. DIFFERENTS TYPES DE DESSIN :


I.2.1. Le croquis : le croquis est un dessin exécuté à main levée (sans instruments de guidage) et à vue
d’œil (sans instruments de mesure).
I.2.2. Le schéma : c’est un dessin plus ou moins simplifié, ou symbolique, réduit aux éléments
essentiels d’un mécanisme. Il définit les fonctions des différents organes de machines ainsi que leurs liaisons.
I.2.3. Le dessin d’ensemble : C’est un dessin donnant la représentation détaillée de plusieurs pièces
assemblées d’un mécanisme. Selon leur utilisation, on les nommera : dessin d’assemblage ; dessin de montage ;
dessin d’installation ; dessin de nomenclature.
I.2.4. Le dessin de définition : Comme son nom l’indique, le dessin de définition, définit sans ambigüité,
les formes et les exigences (cotes, état de surface, matière,…) auxquelles doit satisfaire la pièce à l’état finie.
C’est un document contractuel ; le fabricant est obligé de respecter toutes les exigences techniques qui y sont
contenues.
I.2.5. Le dessin de fabrication : c’est un dessin détaillé élaboré à partir d’un dessin de définition. Il
contient toutes les indications nécessaires à l’exécution de la pièce en atelier.

I.3. MATERIELS DE DESSIN


Pour bien exécuter le dessin, le dessinateur a besoin de :
 La planche à dessin
 Le Té
 Les équerres (30° et 60°)
 Le rapporteur d’angle
 Les crayons dur (2H) ; demi-dur (HB) et tendres (2B)
 Gommes
 Le compas
 Papier à dessin
Conseils d’utilisation: dessiner les mains propres, tenir le matériel propre, toujours bien affûter son crayon.

I.4. NORMES EN DESSIN TECHNIQUE


I.4.1. DEFINITION :
En tant que langage conventionnel, servant d’intermédiaire entre tous les techniciens, le dessin technique obéit
à des règles et conventions bien précises appelées NORME.
Dans la réalité, une norme est un document où sont consignées toutes les règles techniques relatives à un
produit. Ce document est élaboré sur le plan international par une organisation nommée ISO (International
Standard Organisation) et adaptés en France et aux pays francophones par AFNOR (Association Française de
Normalisation). Chaque norme est identifiée par un groupe de lettres et un groupe de nombres :
 Les lettres NF signifient Normes Française
 Une lettre qui désigne l’indice de classe. (Voir le tableau ci-dessous)
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Lettres Indice de classe Lettres Indice de classe


6
A Métallurgie J Construction navale
B Verres et bois L Aéronautique Par serges sipowou
C Electricité P Bâtiment et Génie Civil
E Mécanique T Industries chimiques
J Construction navale G Textiles et cuir

Remarque : L’indice de la classe correspondant à la mécanique donc au Dessin est la lettre E

Exemple d’identification d’une norme.


NF E 04-551 Inscriptions des tolérances

Norme Française
Numéro Mois de publication
Indice de classe Titres
I.4.2. ECHELLES :
L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées de l’objet technique et les dimensions en
vraie grandeur (dimensions réelles) de cet objet.

Dimensions du des sin


Echelle 
Dimensions réelles
On distingue trois types d’échelles à savoir :
i. Echelle vraie grandeur ou échelle réelle : Elle correspond au rapport 1 :1
ii. Echelle d’agrandissement : Elle correspond aux rapports supérieurs à 1 :1
Exemple : 2 :1 ; 5 :1 ; 10 :1 ; 20 :1 ; 50 :1 ;
iii. Echelle de réduction : Elle correspond aux rapports inférieurs à 1 :1
Exemple : 1 :2 ; 1 :5 ; 1 :10 : 1 :20 ; 1 :50 ; 1 :100 ; 1 :200 ; 1 :500 ; 1 :1000 ; 1 :2000 ; 1 :5000 ;
1 :10000

I.5. FORMATS NORMALISES DE DESSIN


I.5.1. LES SUPPORTS DE DESSIN, LES FORMATS USUELS ET LEUR
PRESENTATION
Les dessins techniques sont généralement exécutés sur des feuilles de papier rectangulaires ayant des
dimensions ou format normalisés. Ces feuilles sont soit opaque (papier Cançon), soit transparent (papier calque).
Les formats utilisés en dessin technique sont ceux de la série A. dans cette série, le format de base est le
format A0 de surface 1m2 ou (1188x840). Les formats les plus utilisés sont : A0, A1 : A2, A3 et A4.

(Fig I.1)

Exercice : déterminer les dimensions des autres papiers.


Avant de commencer le dessin proprement dit, le format doit-être préparé et présenté ainsi qu’il suit.

NB : Le format A4 est la 16e partie du format A0. On l’appelle aussi le format de


Pliage, parce que les formats sont généralement pliés et conservés sous la forme A4
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I.5.2. TRACE DU CADRE


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Tracé en trait fort, servant à délimiter la zone de travail du dessinateur.
M=10mm : format A2, A3, A4 Par serges sipowou
M=20mm : format A0 et A1

I.5.3. EXECUTION DU CARTOUCHE D’INSCRIPTION (Fig I.2)


C’est un rectangle en trait fort, continu dans le cadre ; il contiendra toutes les informations utiles à
l’identification et au classement du document.
I.5.4. POSITION DU CARTOUCHE
La dimension multiple de 297 étant placée verticalement, le cartouche devra toujours se trouver en bas à
droite.

(Fig I.3)

I.5.5. CONTENU DU CARTOUCHE

(Fig I.4)

I.5.5. Repère d’orientation :


Il permet d’orienter le dessin. Il doit toujours être dirigé vers soi.

I.6. LES PRINCIPAUX TYPES DE TRAITS ET LEUR USAGE


Un dessin se caractérise par sa nature (continu, interrompu, mixte) et par sa largeur (fort, fin)
La largeur e du trait fort est choisie de manière à permettre une parfaite lisibilité du dessin après reprographie. Il
faut toujours conserver la même largeur des traits pour toutes les vues d’un même dessin.
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I.7. ECRITURE NORMALISEE 8


I.7.1. BUT
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L’écriture a pour but d’assurer une meilleure lisibilité et une meilleure reproductibilité du dessin
En dessin technique, les caractères utilisés sont normalisés.
I.7.2. TYPE D’ECRITURE
On distingue :
 L’écriture type B, droite, ou écriture droite : E
 L’écriture type B, penchée, ou écriture penchée : E (inclinaison par rapport à la verticale 15°)

Taille des caractères.


La taille des caractères est donnée par la hauteur (h) des majuscules
On détermine par la suite la hauteur (C) des minuscules (sans jambage)
D’autres éléments plus ou moins importants sont à prendre en compte : la largeur des traits (d), l’espace
entre les caractères (a), l’interligne minimal (b) et l’espace minimal entre les mots (e).

Remarque : les dimensions des lettres et des chiffres sont données en fonction de la hauteur nominale h,
choisie. Les valeurs normalisées sont indiquées dans le tableau ci-après.

(Fig I.5)

NB : La hauteur des chiffres est la hauteur des majuscules

Exercice d’application :
Préparer une feuille format A4 en traçant le cadre et le cartouche d’inscription (renseigner les
informations du cartouche en utilisant l’écriture type B droite de 5)
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I.8. EXERCICES 9

1) Exécuter la présentation du format sur papier format A4, horizontal Par serges sipowou

2) Qu’appelle-t-on format de dessin ?

3) Compléter le tableau ci-contre sachant que pour avoir les dimensions (ou format) suivantes, il
faut diviser la longueur du format précédent par 2 et conserver sa largeur.

Format Dimensions en (mm²)


A0 1189x841
A1
A2
A3
A4
A5
A6

4) Quel rapport existe-t-il entre le format A4 et le format A0 ?

5) Pourquoi le format A4 est-il appelé format de pliage ?

6) Quel est le rôle du cartouche d’inscription ?

7) Exécuter 10 fois le modèle de chaque type de trait vu dans le cours sur le papier format A4,
horizontal préparé à l’exercice 1 ; l’élève divisera l’espace de travail en deux parties égales dans
le sens de la longueur.

8) Reproduire les mots et expressions suivants


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CHAP II : TRACES GEOMETRIQUES 10

Par serges sipowou


OBJECTIFS SPECIFIQUES:
 Acquérir les automatismes pour la manipulation des instruments.
 Tracer des droites à position relative.

II.1. DROITES PERPENDICULAIRES


Deux droites sont perpendiculaires lorsqu’elles se coupent en formant un angle droit.

II.1.1. PERPENDICULAIRE EN UN POINT A D’UNE DROITE

a) Premier cas : Matériels : Règle et équerre


Procédure :
Placer un coté de l’angle droit de l’équerre sur la droite (∆)
Placer la règle sur l’hypoténuse de l’équerre
Faire glisser l’équerre sur la règle jusqu’au point A
(Fig II.1)

b) Deuxième cas : Matériels : Planche, Té et équerre


Procédure :
Placer le Té sur la droite (∆) (Fig II.2)
Faire glisser le Té jusqu’à une position quelconque
Placer l’équerre sur le Té et la faire glisser jusqu’au point
A de la droite (∆)
Tracer la perpendiculaire (∆’)

II.1.2. MEDIATRICE D’UN SEGMENT DE DROITE


C’est la perpendiculaire passant par le milieu I de ce segment.
Matériels : Règle et compas
Procédure :
Prendre un écartement du compas de rayon
supérieur à la moitié du segment.
Tracer les arcs de cercles de centre A et B
et de rayon r>AI, puis joindre (MM)
(Fig II.3)

II.1.3. PERPENDICULAIRE (∆’) EN UN POINT P D’UNE DROITE (∆)


Matériels : Règle et compas
Procédure :
Tracer un cercle (1) de centre P et de rayon r
(1) Coupe (∆) aux points A et B
Tracer les cercles (2) et (3) de rayon r’>AP
et de centres A et B
Joindre les points M et M’ intersection
de (3) et (4). (∆’) = (MM’)
(Fig II.4)
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II.1.4. PERPENDICULAIRE (∆’) EN UN POINT P SITUE


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EN BOUT D’UNE DROITE(∆) (Fig II.4)
Matériel : Règle et compas Par serges sipowou
Procédure :
D’un point O quelconque comme centre
Tracer le cercle (1) de rayon r=OP
Ce cercle coupe (∆) au point B
(Fig II.4)
Tracer la droite (OB)
OB coupe (1) au point A
Tracer la perpendiculaire (AP)= (∆’)

Application :
1) Division d’un segment de droite
en 2n parties égales (Fig II.27)
Si n=1, combien a-t-on de partie égale ?
Si n=2, combien a-t-on de partie égale ?
Si n=3, combien a-t-on de partie égale ?
Faire la construction pour n =2,

2) Construction précise d’un carré de coté a


Données : Coté [AB]=a (Fig II.5)

II.2. DROITES PARALLELES


Deux droites sont parallèles lorsqu’elles conservent une distance constante entre elles .

II.2.1. CONSTRUCTION DES PARALLELES


1) Tracés pratiques des droites horizontales et des droites verticales
Matériel : Planche, Té et équerre

(Fig II.6)

(Fig II.7)
2) Droite (∆’) parallèle à une droite (∆) et passant par un point A
Matériels : Règle et équerre
Procédure
Placer un côté de l’équerre sur la règle et l’un des côtés
restant sur la droite (∆)
Faire glisser l’équerre sur la règle jusqu’au point A
Tracer (∆’) parallèle à (∆)

(Fig II.8)
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II.2.2. APPLICATION : DIVISION D’UN SEGMENT DE DROITE EN n PARTIES EGALES


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Matériels : Règle, compas et équerre
Soit à diviser le segment de droite ci-dessous en 7 parties égales. Par serges sipowou
Tracer une demi-droite [A, y) faisant un angle θ quelconque avec le segment [AB]
Sur la demi-droite [A, y), reporter au compas, 7 divisions égales de mesure quelconque
Matérialiser l’extrémité de la dernière division par un point B et tracer la droite (BB’)
Tracer les parallèles aa’, bb’, cc’,…., gg’ qui divisent le segment [AB] en 7 parties égales

(Fig II.9)

Exemple : Elaboration d’un gabarit de perçage à 12 trous équivalents

(Fig II.10)
II.3. Exercices :
1) Construire les médiatrices des segments de droites [AB] ; [IJ] et [HG] ci-dessous.

(Fig II.11)

2) Considérons la demi-droite (∆) d’origine M. tracer les perpendiculaires (∆1) ; (∆2) ; (∆3) à la droite (∆) et
passant par les points M, P et K.
Matériels : Compas et règle

(Fig II.12)
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3) Considérons le segment de [AB], de longueur a, ci-dessous. Construire à partir du côté AB, un carré.
Matériels : Compas et règle Par serges sipowou

(Fig II.13)

4) Le gabarit de perçage ci-dessous possède 8 trous régulièrement espacés. Les points A et B étant les
centres des trous extrêmes, déterminer sur la droite (AB), par construction graphiques les centres des
autres trous.
Matériels : Compas et règles
NB. Ne faire aucune mesure.

(Fig II.14)

5) Tracer les parallèles aux droites (D), (D’), (D’’) et passant par
 Le point F
 Le point G
 Le point H

(Fig II.15)

6) En vous inspirant du modèle de ferme anglaise de la figure ci-dessous, compléter le dessin amorcé , qui
représente la même ferme à une échelle agrandie.
Matériels : Règle, compas et équerre

(Fig II.16)
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7) Le gousset de charpente métallique comporte 2 rangées de 6 trous régulièrement disposés horizontalement


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et 2 rangées de 4 tous régulièrement disposés verticalement. Compléter le dessin amorcé à la fig, qui
représente le même gousset à une échelle agrandie. Par serges sipowou

(Fig II.17)

8) Le dessin ci-dessous représente un gabarit de traçage. Sur un format A4 disposition horizontale,


reproduire ce gabarit à l’échelle 1.
Matériels : Planche, règle (équerre) et compas.

(Fig II.18)
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II.2 ANGLES ET CIRCONFERENCES 15


II.2.1. LES CIRCONFERENCES OU CERCLES Par serges sipowou
Une circonférence est entièrement définie
par la position de son centre O et la valeur de son rayon R (Fig II.19)
Matériel d’usage : le compas
Caractéristiques essentielles :
 Centre : point O (Fig II.19)
 Rayon R ou Diamètre D=2R
 Périmètre : L=2πR
 Aire : S=πR²

Le centre O est aussi le point de concours


(Fig II.20)
des médiatrices des segments [AB] et [BC], [CD]
encore appelé cordes du cercles (Fig II.20)
En application de cette propriété, on peut :

Construire un cercle passant par


(Fig II.21)
3 points quelconques A, B et C (Fig II.21)
Procédure :
Tracer les médiatrices aux segments [AB] ; [BC]
Leur intersection détermine le centre du cercle

Rechercher le centre d’un arc de cercle (Fig II.22)


Procédure :
L’arc de cercle étant connu, y choisir 3 points quelconques P, Q et R
Tracer les médiatrices des segments [PQ] et [QR]
Leur intersection détermine le centre O de cet arc.
(Fig II.22)

II.2.2. LES ANGLES


On appelle angle de sommet et de côtés (Ox) et (Oy),
l’ouverture entre ces deux demi-droite (Fig II.23)
On le notera  ( alpha )  ( Ox,Oy )  ( alpha )  ( Ox ,Oy )
D’autres lettres de l’alphabet grec telles que β(béta), θ(téta),
γ(gamma), φ(phi)…etc, sont aussi utilisées pour désigner les angles.
(Fig II.23)
II.2.3. MESURE D’UN ANGLE
L’unité de mesure des angles est le radian (Rad)
D’autres sous multiples sont couramment utilisés ; ce sont le
Degré (°) et le grade (gd)
Conversions : 360°=200gd=2π rad
180 100
Donc 1rad = 1rad  ( )degré  gd
 
Le matériel utilisé pour mesurer les angles est le rapporteur (Fig II.24)
(Fig II.24)
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II.2.4. ANGLES REMARQUABLES 16


Tout angle donc la mesure est égale à zéro est appelé angle nul 𝛂=0
Tout angle donc la mesure est inférieure à 90° est appelé Par
angle aigu serges sipowou
0<𝛂<90°
Tout angle donc la mesure est égale à 90° est appelé angle droit 𝛂=90°
Tout angle donc la mesure est supérieure à 90° est appelé angle obtus 𝛂>90°
Tout angle donc la mesure est égale à 180° est appelé angle plat 𝛂=180°
Tout angle donc la mesure est égale à 360° est appelé angle fermé 𝛂=360°

𝛂=0 0<𝛂<90° 𝛂=90° 0<𝛂<180°

𝛂=360° (Fig II.25) 𝛂=180 °

II.2.5. TECHNIQUES DE CONSTRUCTION DES ANGLES USUELS


a) Bissectrice d’angle (Fig II.26)
C’est une droite qui divise un angle   ( Ox,Oy ) en deux parties égales.
Construction / Matériels : Compas et règle
Tracer un cercle (1) de centre O et de rayon r quelconque.
(1) Coupe (Ox) au point M, puis (Oy) au point N.
(2) Tracer les cercles (2) et (3) de centre M et N (Fig II.26)
(3) (respectivement) et de rayon r’. (2) et (3)
(4) se coupent au point I. tracé la bissectrice (0I)
On a bien   ( Ox,Oy )  2( Ox,OI )  2( OI ,Oy )

b) Construction de l’angle de 60°


On peut le faire par construction directe à l’aide de l’équerre à 60°
On peut aussi le faire à l’aide d’un compas (Fig II.27)
Tracer une demi-droite [ox)
Du point O, tracer un cercle (1) de rayon r quelconque
(1) Coupe [Ox) en M, Repérer le point M sur [Ox),
Tracer le cercle (2) de centre M et de rayon r
(2) et (1) se coupent au point I,
Tracer la demi-droite [Oy) = [OI)
On a : ( Ox,Oy )  60

(Fig II.27)

EXERCICES
Note : Laisser subsister les traits fins nécessaires
aux constructions demandées dans les exercices suivants
1) Tracer, ci-dessous, le cercle passant par les points A, B et C
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Mesurer son rayon r=………………………………


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Calculer son périmètre P=……………………………... et son aire S=…………………………..……… Par serges sipowou

(Fig II.28)

2) Construire le centre de l’arc représenté ci-après et mesurer son rayon

(Fig II.29)

R=______________

3) Déterminer, par construction, la position des centres des arcs de cercles composant le dessin ci-dessous

4) Construire le demi-angle aux (Fig II.30)


sommets du triangle représenté ci-dessous
Tracer le cercle inscrit
Tracer le cercle circonscrit

(Fig II.31)
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5) A l’aide du compas et de la règle seulement, reproduire les triangles représentés ci-dessous.
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6) Au point O, construire l’angle a+b (Fig II.33)


Au point O’, construire l’angle a-b

(Fig II.34)

7) Gabarit à quatre angles

Reproduire à l’échelle 1 :1 le gabarit à 4 angles représenté ci-dessous. (Fig II.35)

(Fig II.35)
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8) Polygone irrégulier
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A l’échelle 1 :1, tracer le polygone de la figure ci-contre (Fig II.36) en partant du point A
Note : Utiliser seulement les deux équerres. Pas de rapporteur Par serges sipowou
AB=60 ; BC=44 ; CD=56 ; DE=92 ; EF=38 ; FG=52 ; GH=28 ; HJ=70 ; JK=85 ; KL= 102
LM=……………………………

(Fig II.36)

9) Gabarit de traçage
Le dessin ci-dessous (Fig II.37) représente un gabarit de traçage.
A l’aide de la règle (équerre) et du compas seulement, représenter ce gabarit à l’échelle 1 sur format A4 (sens
vertical)
Note : le droites AP et BP sont les bissectrices des angles A et B
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Par serges sipowou

(Fig II.37)

II.3 LES POLYGONES


II.3.1. DEFINITION :
Un polygone est une figure plane limitée par une ligne brisée.
Un polygone est dit régulier lorsque ses côtés et ses angles aux centres
sont égaux. Il peut être inscrit ou circonscrit dans un cercle.
Ses sommets divisent alors un cercle en parties égales.

NB : la division d’un cercle en plusieurs parties égales


trouve de nombreuses applications en Construction
Mécanique (montage d’usinage, perçage, usinage
des cannelures…etc)
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II.3.2. TECHNIQUES DE CONSTRUCTION DE S POLYGONES REGULIERS
Par serges sipowou
II.3.3. TRIANGLE EQUILATERAL : 2 POSSIBILITES
a) Le diamètre du cercle circonscrit est donné
Tracer un cercle (1) de centre O et de rayon r=AB/2
D’un point B quelconque de (1), tracer le cercle (2) de rayon r
(1)et (2) se coupent aux points M et N
Tracer le triangle équilatéral (AMN)

b) Le côté AB=a du triangle est donné


Tracer le cercle (3) de centre A et de rayon r= AB=a
Tracer le cercle (4) de centre B et de rayon r= AB=a
Les cercles (3) et (4) se coupent au point C
Tracer alors le triangle équilatéral (ABC)

II.3.4. CARRE : 2 POSSIBILITES


a) Le côté a du carré est connu (voir cas du triangle équilatéral)
b) Le diamètre AB du cercle circonscrit est connu
Tracer un cercle (5) de centre O milieu de [AB] et de rayon r=AB/2
Repérer un diamètre AB et construire la médiatrice à [AB]
Cette médiatrice coupe (5) aux points D et C
Tracer le carré ADBC

II.3.5. PENTAGONE (POLYGONE A 5 COTES EGAUX)


Donnée : Rayon R du cercle circonscrit
Tracer un cercle (6) de centre O et de rayon R
Considérer deux diamètres AB et CD perpendiculaires
Déterminer le point J, milieu de [AO]
Tracer le cercle (7) de centre J et rayon r= JC
Tracer le cercle (8) de centre C et rayon r’= CH
Le cercle (8) coupe (6) aux points Pet Q, les segments
[CP] et [CQ] constituent un côté du pentagone régulier ;
Reporter au compas, sur le cercle (6) les autres côtés
IV.3.6. L’HEXAGONE (POLYGONE A 6 COTES EGAUX)

Donnée : Rayon R du cercle circonscrit


Tracer une circonférence (1) de centre O et de rayon R
Considérer un diamètre IJ quelconque
De I et J comme centres, tracer les cercles (2) et (3) de rayon R
Les cercles (2) et (3) coupent (1) aux points A, B, C et D
Les points I, A, B, J, C et D déterminent les six cotés de l’hexagone
NB : a=R
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II.3.7. APPLICATIONS : 22

Par serges
a) CONSTRUCTION D’UN OCTOGONE (POLYGONE A 8 COTES EGAUX) sipowou

Donnée : Rayon R du cercle circonscrit


Tracer un carré de centre O et de côte R 2
Tracer les bissectrices des angles au centre

b) CONSTRUCTION D’UN POLYGONE A 10 COTES EGAUX


Donnée : Rayon R du cercle circonscrit
Tracer un pentagone régulier en traits interrompus
Tracer en traits fins les bissectrices des angles au centre
Désigner chaque sommet par une lettre

EXERCICES :
1) les dessins représentés ci-dessous sont ceux des polygones. Indiquer dans chaque cas s’il s’agit d’un
polygone régulier ou irrégulier.
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2) Dans l’espace réservé ci-dessous, construire un polygone régulier


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Par serges sipowou


a). Triangle équilatéral de côté a=45 b). Le premier côté EF, étant construit, ajouter
2 autres pour en faire un triangle équilatéral

a). Un côté CD étant construit, ajouter


5 autres pour former un hexagone

d). Hexagone de côté a=20

e). Carré dont un côté HK est construit

e). Pentagone inscrit dans le cercle ci-dessous


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3) Le dessin de la figure représente un motif décoratif appelé Rosace. Reproduire cette rosace à l’échelle
24
agrandie à partir du cercle de la figure
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4) Le dessin de la figure représente un modèle de carrelage comportant 4 octogones identiques inscrits


dans un carré. Reproduire ce carrelage dans le carré tracé à la figure

5) Le dessin représenté à la figure est un couvercle de réducteur, il comporte 10 trous  8 régulièrement


espacés sur la circonférence de diamètre  80 . Compléter ce dessin.
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II.4 LES RACCORDEMENTS 25

Par serges sipowou


II.4.1. POSITION RELATIVE D’UNE DROITE ET D’UN CERCLE
A) POSITION EXTERIEURE

Le cercle (1) et la droite (2) ne se coupent pas d>R

B) POSITION TENGENTE
Le cercle (1) et la droite (2) se touche en un seul
point A appelé point de contact.
La droite (2) est dite tangente au cercle (1)
Le rayon R=OA, du cercle (1) est perpendiculaire
à la droite (2) au point A
d=R

C) POSITION SECANTE
Le cercle (1) et la droite (2) se coupent en deux points A et B
d<R

II.4.2. APPLICATION : RACCORDEMENT DES DROITES ET CERCLES


Une droite et un cercle se raccordent s’ils admettent
au point de jonction, une tangente commune
 Le rayon du cercle R est donné
 Il reste à déterminer le (les) point(s) de
 raccordement (ou point de tangente) et de
 centre de l’arc de cercle à raccorder.

II.4.3. RACCORDEMENT D’UNE DROITE PAR UN CERCLE PASSANT PAR UN POINT P


Données :
 Rayon de l’arc R
 La position du point P
 La position de la droite
Tracer la droite (1) et une droite (2) parallèle à (1) et distantes de R
Du point P, pris comme centre, tracer le cercle (3) de rayon R
Le cercle (3) coupe la droite (1) au point O, centre de l’arc de raccordement
Abaisser du point O, une perpendiculaire à (1), qui coupe en A, point de raccordement.
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26

Par serges sipowou

Exemple : Bossage sur une pièce mécanique

II.4.4. RACCORDEMENT DE DEUX DROITES PAR UN CERCLE TANGENT


a) Cas général :
Données :
 Rayon R du cercle tangent
 Position des droites à raccorder (1) et (2)
Tracer les droites (3) et (4) parallèles aux droites (1) et (2) respectivement distantes de R
Le point O, intersection de (3) et (4) est le centre de l’arc tangent (5)
Abaisser du point O, une perpendiculaire à (1) qui la coupe en A ; A est le point de raccordement sur (1)
Abaisser du point O, une perpendiculaire à (2) qui la coupe en B ; B est le point de raccordement sur (2)
Tracer le cercle tangent (5)

b) Cas particulier : Exemple : Bride ovale


i) les droites à raccorder (1) et (2) sont parallèles
Tracer une droite (3) parallèle aux droites (1) et (2) et située à égale distance d’elles
Tracer une droite (4) perpendiculaire aux droites (1) et (2)
(3) Coupe les droites (1) et (2) aux points N et M qui sont les points de raccordement

Exemple : Maillon de la chaine

ii) les droites à raccorder (1) et (2) sont perpendiculaires


La méthode exposée ci-dessus en a)-« cas général » est applicable.
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Toutefois, il est plus aisé d’utiliser le compas et de procéder de la manière suivante.


27
Prolonger les droites à raccorder (1) et (2) jusqu’à ce qu’elles se coupent au point A
Du point A pris comme centre, tracer l’arc de cercle (3) de rayon R Par serges sipowou
L’arc (3) coupe (1) et (2) aux points M et N respectivement, ces points constituent les points de raccordement
Tracer les cercles (4) et (5) de rayon R et centres N et M respectivement.
(4) et (5) se coupent au point O, centre du cercle de raccordement (6)

Exemple : Joint pour bride carré

II.4.5. RACCORDEMENT DE DEUX CERCLES PAR UNE DROITE TANGENTE


a) Droites tangentes extérieurement
Données : Rayons R et r des deux cercles et la position de leurs centres O et O’
Mettre en place les circonférences à raccorder (1) et (2)
Tracer le cercle (3) de centre O1 et de rayon R-r
Rechercher le milieu I de [O1O2] par construction de la médiatrice
Tracer le cercle (4) de centre I et de rayon R4= O1I
(4) Coupe (3) aux points A et B
Joindre A et B au point O2
Le prolongement de (O1A) coupe le cercle (1) au point de raccordement T1
De même (O1B) coupe (1) au point T2
De T1 et T2 comme centres, tracer les arcs de cercles (5) et (6) de rayons R5=R6= O1A=O1B
(5) et (6) coupent le cercle (2) aux points de raccordements P et P’
Tracer enfin les segments de droites de raccordement [T1P] et [T2P’]

Exemple : Levier de coude

NB : les points P et P’ peuvent s’obtenir en traçant


respectivement une parallèle à O1T1 passant par O1,
puis une parallèle à O1T2 passant par O2
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b) Droites tangentes intérieurement


28
Données : Rayons R et r des cercles (1) et (2) à raccorder
Mettre en place les circonférences à raccorder (1) et (2) Par serges sipowou
Tracer le cercle (3) de centre O1 et de rayon R+r
Rechercher le milieu I de [O1O2],
Par construction de la médiatrice
Tracer le cercle (4) de centre I de rayon R1=IO1
(4) coupe (1) aux points T1 et T2
Tracer une parallèle à (O1 T1) passant par le centre O2,
cette parallèle coupe (2) au point de raccordement S
De même, la parallèle à (O1 T2), coupe (2) au point de
raccordement P

II.4.6. POSITIONS RELATIVES DE CIRCONFERENCES


Trois positions sont à considérer

A) LES CERCLES (1) ET(2) NE SE COUPENT PAS

Cercles extérieures : O1O2>R+r Cercles intérieures : O1O2<R-r

B) LES CERCLES (1) ET(2) SONT TANGENTS

Cercles extérieures : O1O2=R+r Cercles intérieures : O1O2=R-r

C) LES CERCLES (1) ET(2) SONT SECANTS

II.4.7. RACCORDEMENT DES CERCLES

Les cercles se coupent en A et B


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II.4.8. RACCORDEMENT D’UN CERCLE ET D’UNE DROITE PAR UNE CIRCONFERENCE 29


TENGENTE
a)- Circonférence tangente extérieurement Par serges sipowou
Données :
 Position du cercle (1) à raccorder (centre O1) et son rayon R
 Position de la droite (2) à raccorder
 Rayon R de la circonférence tangente extérieurement
Tracer une parallèle (3) à la droite (2) et distante de r
De O1 comme centre, tracer le cercle (4) de rayon R+r
(4) et (3) se coupent au point O2, centre de la circonférence tangente
La droite (O1O2) coupe (1) au point de raccordement T1
Tracer la perpendiculaire à la droite (2), passant par O2 ; cette perpendiculaire coupe (2) au point de
raccordement T2
Tracer enfin la circonférence tangente (5)

b)- Circonférence tangente extérieurement


Données :
 Position du cercle (1) à raccorder (centre O1) et son rayon R
 Position de la droite (2) à raccorder
 Rayon R de la circonférence tangente intérieurement
 Vérifier que R>r
Mettre en place le cercle (1) et la droite (2)
Tracer une parallèle (4) à la droite (2) distante de R
Tracer le cercle (5) de centre O1 et de rayon R-r
La droite (4) coupe le cercle (5) au point O2, centre de la circonférence tangente
La droite (O1O2) détermine sur le cercle (1) le point de raccordement T1
La perpendiculaire à la droite (2) et passant par O2 détermine sur cette droite le point de raccordement T2

II.4.9. RACCORDEMENT DE DEUX CERCLE PAR UNE CIRCONFERENCE TENGENTE


a)- Circonférence tangente extérieurement
Données :
 Rayons R1 et R2 des cercles (1) et (2) à raccorder puis les positions O1 et O2 de leurs
centres respectifs
 Rayon R3 de la circonférence tangente (3)
 Vérifier que R1>[ O1O2-(R1+R2)]/2
Mettre en place les cercles (1) et (2)
Tracer le cercle (5) de centre O1 et de rayon R1+R3
Tracer le cercle (4) de centre O2 et de rayon R2+R3
Les cercles (4) et (5) se coupent au point O3, centre de la circonférence tangente
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La droite (O1O3) coupe le cercle (1) au point de raccordement T1


30
La droite (O2O3) coupe le cercle (2) au point de raccordement T2
Tracer la circonférence tangente (3) Par serges sipowou

Exemple : Maillon de chaîne Galle


b)- Circonférence tangente intérieurement
Données :
 Rayons R1 et R2 des cercles (1) et (2) à raccorder puis les positions O1 et O2 de leurs
centres respectifs
 Rayon R de la circonférence tangente intérieure (5)
 Vérifier que R1>[ O1O2+(R1+R2)]/2
Mettre en place les cercles (1) et (2)
De O1 comme centre, tracer le cercle (4) de rayon R3-R1
De O2 comme centre, tracer le cercle (5) de rayon R3-R2
Les cercles (3) et (4) se coupent au point O3, centre de la circonférence tangente
La droite (O1O3) détermine sur (1), le point de raccordement T1
La droite (O2O3) détermine sur (2), le point de raccordement T2

Exemple : Bride ovale


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EXERCICES 31
A partir des dessins de pièces situés à gauche de la feuille, compléter le modèle agrandi
situé à droite (ou en dessous), en exécutant les raccordements prévus Par serges sipowou
 Faire ressortir les points de raccordement
 Laisser les traits de construction

1) Support (en 2 vues) / Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1

2) Gabarit de traçage (épaisseur 2) / Reproduire ce dessin à l’échelle 3 :2


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3) Bride ovale I/ Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1 32

Par serges sipowou

4) Bride ovale II/ Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1

5) Levier coudé (en 2 vues) / Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1


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33
6) Crochet / Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1
Par serges sipowou

7) Robinet / Reproduire ce dessin à l’échelle 1 :1

8) Joint de clapet / Reproduire ce dessin à l’échelle 3 :4 (temps alloué 2 heures)


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CHAP III : PERSPECTIVES 34

Par serges sipowou


OBJECTIFS SPECIFIQUES :
 Donner une réorientation de l’objet proche de ce que l’œil voit.
 Indiquer les principaux systèmes de projection utilisés en dessin industriel.
 Décrire et préciser les caractéristiques des perspectives usuelles.

III.1. BUT
Le but d’une représentation en perspective est de donner en un seule vue, une idée globale des formes et
dimensions de l’objet à représenter. Les perspectives sont utilisées dans trois cas :
 Croquis perspectifs : à l’appui d’une explication ;
 Illustration des notices de montages et d’entretien, illustration des catalogues ;
 Contrôle d’une lecture des formes dans certains examens (et réciproquement tracé des vues d’une
pièce d’après sa représentation en perspective).
Selon la position de la pièce et la direction d’observation, on distingue :
 Une perspective cavalière
 Une perspective axométrique
Fuyantes

Perspective cavalière Perspective axométrique

III.2. PERSPECTIVE CAVALIERE


III.2.1. DEFINITION ET VOCABULAIRE
La perspective cavalière est une projection oblique, sur un plan, d’une pièce dont une des
faces est parallèle à ce plan.

III.2.2. CARACTERISTIQUES D’UNE PERSPECTIVE CAVALIERE


a) Face de départ ou face avant
C’est la face la plus proche de l’observateur ; elle est confondue avec le plan de dessin. L’exécution
d’une perspective commence généralement par cette face.
b) Inclinaison des fuyantes
Une fuyante est une arête perpendiculaire au plan de projection et qui se projette suivant un segment de droite.
(Les droites AG, CE, DF sont des fuyantes)
L’inclinaison des fuyantes est mesurée par l’angle α déterminé par la fuyante et le côté horizontal de la face avant.
Les différentes valeurs usuelles de l’angle α sont : 30°,45°et 60°
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c) Différents sens d’inclinaison de fuyantes 35


Quatre cas sont possibles :
Par serges sipowou

Dans tous les cas,


la face avant de
la pièce est vue
(face ombrée)
En haut, à droite En haut, à gauche En bas, à droite En bas, à gauche

d) Longueur de fuyantes
Sur une perspective cavalière, les longueurs affectées aux fuyantes sont généralement inférieures à
la longueur réelles des arêtes qu’elles représentent. Toutes fuyantes subissent la même réduction.
On obtient la longueur de chaque fuyante en multipliant la longueur de l’arête qu’elle représente par un
nombre. k appelé Coefficient de réduction des fuyantes. Les différentes valeurs du rapport de réduction sont :
0.5, 0.6 et 0.7. Utiliser la formule suivante pour calculer la longueur des fuyantes
 E  échelle

L  E  k  e avec  k  rapport de réduction
 e  épaisseur de la pièce

Remarque :
1) Pour une perspective cavalière normalisée, on a k=0.5 et α=45°
2) Si on ne réduit pas les longueurs de fuyantes, le dessin que l’on obtient risque de ne pas
ressembler à la pièce que l’on veut représenter. Cela tient des raisons mathématiques qui ne
relèvent pas du cadre de cours
c) Tracé des fuyantes
Le tracé des fuyantes se fait à l’aide d’un Té et d’une équerre ou d’une règle et d’une équerre
Si α=30°, on utilise une équerre à 30°, si α=135°, on utilise une équerre à 45°


Après avoir exécuté la face avant de la pièce, placer l’équerre tel que cela est indiqué à la première
leçon. La faire ensuite coulisser (glisser) en veillant à ce que le côté MO reste toujours bien appliqué à l’arête
du Té ou la règle.
Tracer une fuyante à chaque sommet d’un angle de la face avant d’où part une arête perpendiculaire
au plan de projection.
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d) Exécution de la perspective 36
Marche à suivre :
 Esquisse : Par serges sipowou
 Tracer la face avant ou de départ
 Tracer les fuyantes
 Calculer la longueur des fuyantes
 Délimiter les fuyantes
 Tracer la face arrière
 Gommer les traits inutiles
 Mise au net :
 Repasser le contour de la pièce en trait fort
 Penser à la position de l’observateur pour repasser les arêtes apparentes en traits fort et les
arêtes cachées en traits interrompus courts.
 Désigner la perspective (indiquer ange des fuyantes et rapport k)
a) Perspective cavalière du cube

a) b) c)
b) Perspective cavalière du parallélépipède rectangle

a) b) c)
c) Perspective cavalière de l’entaille

a) b) c)
d) Perspective cavalière d’une rainure en U

a) b) c)
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e) Perspective cavalière d’une pièce à arête chanfrein


37

Par serges sipowou

a) b) c)

f) Perspective cavalière d’un cylindre en bout

g) Perspective cavalière d’un cylindre étagé


h) Cercle de petit diamètre

Tracer les axes : Porter les points A, Tracer les Tracer l’ELLYPSE
Axe horizontal B tels que AB=∅ sur parallèles aux deux passant par les points
Axe suivant l’axe horizontal et axes. Passant par A, B, C et D
l’inclinaison des les points C et D A, B, C, D
fuyantes (CD=∅ x k) sur l’axe
incliné
EXERCICES
NB : Pour les exercices de 1 à 6, la face de départ étant donnée, reproduisez là et exécuter la
perspective cavalière de la pièce étudiée en respectant les caractéristiques indiquées.
1) 2)
α=45° α=45°
k=0.5 k=0.5
E=1 :1 E=1 :1
e=45 e=60

3) 4)
α=45° α=45°
k=0.5 k=0.5
E=1 :1 E=1 :1
e=45 e=45
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5) 6) 38

α=30° α=45° Par serges sipowou


k=0.7 k=0.5
E=1 :1 E=1 :1
e=30 e=60

e=60= longueur du cylindre


6)
Un cylindre étagé est défini par les éléments suivants :
Etage 1 : ∅=20 ; l=42
Etage 2 : ∅=32 ; l=28
a) Tracer la perspective cavalière de ce cylindre vu en bout

α=30°
k=0.5
E=1 :1

b) Tracer la perspective de ce cylindre étagé, vu longitudinalement (horizontalement)


α=30°
k=0.7
E=1 :1

c) Tracer la perspective de ce cylindre étagé, vu longitudinale (verticale)


α=45°
k=0.7
E=3 :4

III.3. PERSPECTIVES AXOMETRIQUES

Elles se divisent en trois cas : les perspectives isométriques, les perspectives


dimétriques et les perspectives trimétriques.
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Dans cette leçon, nous nous limiterons à l’exécution des perspectives isométriques.
39

III.4. PERSPECTIVES ISOMETRIQUES Par serges sipowou


III.4.1. DEFINITION
La projection se fait suivant trois axes isométriques inclinés les uns par rapport aux autres de
120° (l’axe du milieu étant vertical). Des trois, elles sont les plus faciles à mettre en œuvre. De ce fait, elles sont
assez souvent utilisées.

III.4.2. CARACTERISTIQUES
En conséquence de la projection, toutes les dimensions parallèles aux axes isométriques [Ox, Oy, Oz]
sont multipliées par 0.82 (  80% de la dimension initiale L). En pratique trois échelles [0.82 ; 0.58 ; 1] sont
nécessaires pour exécuter toutes les tracés (angles et dimensions).

Les axes isométriques étant à 120° les uns des autres, l’orientation de départ devra être
choisie au mieux pour décrire l’objet dans sa position naturelle. Pour certains objets de grande longueur,
l’un des axes peut-être choisi horizontal.

Les cercles (trous et cylindres) apparaissent en projection suivant des ellipses.


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40
Perspective isométrique d’un cube
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a) b) d)

Perspective isométrique d’un parallélépipède

Perspective isométrique d’une entaille

Quelques exemples de
perspectives isométriques
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CHAP IV : REPRESENTATION EN PROJECTION ORTHOGONALE 41

Par serges sipowou


OBJECTIFS SPECIFIQUES :
 Représenter une pièce suivant plusieurs vues et en vraie grandeur,
 Assimiler le système Européen de projection.
 Lire les vues en projection.
 Reconnaitre les formes usuelles des pièces mécaniques.

IV.1 INTRODUCTION
Les représentations en perspectives cavalières, étudiées à la leçon précédente, ne donnent de l’objet
technique, qu’une vue globale sans détails de formes, de position et de dimensions. Or les dessins techniques sont
essentiellement utilisés pour transmettre aux services de production, une pensée technique relative à un objet
technique et les impératifs de fabrication qui lui sont liés. Cela nécessite une définition géométrique exacte des
formes de l’objet technique.
La représentation orthogonale des vues de l’objet technique permet de résoudre ce problème, mais elle
engendre cependant d’autres, notamment celui de la lecture.
Il est donc nécessaire d’apprendre à lire une projection orthogonale, pour être capable de reconstituer les
formes apparentes d’un objet technique, à partir de ses vues en projection orthogonale. Cela exige des élèves
beaucoup d’exercices d’application.

IV.2. PRINCIPE DE REPRESENTATION EN PROJECTION ORTHOGONALE

IV.2.1. ELEMENTS DE PROJECTION ORTHOGONALE

1) Pièce à projeter
2) Plan de projection
3) Ligne de projection
4) Objet projeté
5) sens et direction de projection
6) Position de l’observateur

IV.2.2. OBSERVATIONS
 Pièce à projeter
o Son nom : Cube
o Noms des surfaces repérées : (a), (b), (c), (d), (e), (f) :
(a) face avant ; (b) face de droite; (c) face arrière ; (d) face de gauche ; (e) face de dessus ; (f)
face de dessous.
o Position relative de ses surfaces :
(a) est perpendiculaire à (e) et (f) ; (a) est perpendiculaire à (b) et (d) ; (a) est parallèle à (c)
o Position de la pièce par rapport au plan de projection (2)
Les faces (a) et (c) sont parallèles au plan de projection (2)
Les faces (b), (e), (d) et (f) sont perpendiculaires au plan de projection (2)
De plus les surfaces (e) et (f) sont horizontales et les surfaces (a), (b), (c) et (d) sont verticales
On dit que la pièce à projeter est placée normalement devant le plan de projection (2)
o Lignes de projection
Les lignes de projection (3) sont parallèles entre elles ;
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Les lignes de projection (3) sont perpendiculaires au plan de projection (2)


42

CONCLUSION Par serges sipowou


Lorsque les dispositions ci-dessus décrites sont respectées, la projection (4) est dite ORTHOGONALE,
c’est-à-dire en VRAIE GRANDEUR. Cette projection est appelée VUE PRINCIPALE de la pièce suivant la direction
d’observation F.
En résumé, l’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à définir. La face
observée est ensuite projetée et dessiné dans un plan de projection parallèle à cette face et situé en arrière de
l’objet. La vue, plane, dessinée obtenue est une projection orthogonale de l’objet.

IV.3. APPLICATION : SYSTEME DE PROJECTION NORMALISEE


Les principes de représentation décrits dans le paragraphe précédent constituent les bases du système
normalisé de projection orthogonale.
IV.2.1. LE CUBE DE PROJECTION
Dans ce système, les plans de projection sont les 6 faces d’un cube imaginaire ; il comporte :
 2 plans frontaux (parallèles au front de l’observateur)
 2 plans horizontaux ;
 2plans de profil

P.Fav : Plan frontal avant


P.F ar : Plan frontal arrière
Phi : Plan horizontal inférieur
Phs : Plan horizontal supérieur
PPd : Plan de profil droit
PPg : Plan de profil gauche

IV.2.2. POSITION DE LA PIECE A L’INTERIEUR DU CUBE DE PROJECTION


La pièce à projeter est placée à l’intérieur du cube de projection et NORMALEMENT devant les six plans
de projection.
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IV.2.3. OBTENTION DES 6 VUES PRINCIPALES DE LA PIECE 43


Les directions d’observation (lignes de projection) sont perpendiculaires aux plans de projection.
Par serges sipowou
Les 6 vues principales de la pièce sont obtenues en projetant chaque face de la pièce sur le plan de
projection situé derrière elle.
L’observateur est placé suivant les directions d’observation repères F, A, C, D, B et E
Les lignes vues sont projetées en traits forts et les lignes cachées sont projetées en traits interrompus.
IV.2.4. DESIGNATION ET DISPOSITION DES VUES PRINCIPALES
 Rabattement du cube de projection
Après la projection de la pièce sur les six faces du cube, celui-ci est détaché et les faces portant les
projections rabattues dans le plan frontal arrière (PFar), suivant le principe illustré ci-dessous

 Désignation des vues principales

Position de l’observateur Plan de projection Désignation de la vue


F PFar Vue de face
C PPg Vue de droite
B Phs Vue de dessous
E PFav Vue arrière
D Phi Vue de dessus
A PPd Vue de gauche

IV.2.4. DESIGNATION ET DISPOSITION DES VUES PRINCIPALES

Lignes de rappel
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44
La vue de : Se trouve par rapport à la vue de face à :
Droite Gauche Par serges sipowou
Gauche Droite
Dessus Dessous
Dessous Dessus
Arrière A la droite de la vue de gauche

La position des vues sur le dessin indique nettement la direction de projection


On n’inscrit plus le nom des vues sur le dessin

IV.2.5. CORRESPONDANCE DES VUES


Vocabulaire :
La vue de face, la vue de gauche et la vue de droite sont alignées HORIZONTALEMENT
La vue de face, la vue de dessus et la vue dessous sont alignées VERTICALEMENT
 Deux vues alignées verticalement ou horizontalement et situées côte à côte sont adjacentes

 Les vues de face, gauche, droite et arrière étant adjacentes les unes des autres, elles se correspondent
horizontalement (lignes de rappel horizontales).
 Les vues de faces, dessus, dessous se correspondent verticalement (lignes de rappel verticales).
 Une correspondance à 45° ou ¼ de cercle existe entre les vues de dessus, de dessous et les vues de droite,
gauche (lignes de rappel à 45°). Car ces vues ne sont pas adjacentes.

NB : La méthode de représentation exposée ci-dessus est appelée Méthode de projection du premier


dièdre ou encore tout simplement méthode Européenne de projection. Elle est identifiée dans le cartouche
d’inscription par le symbole ci-contre. Il aide à la lecture du dessin.
Une autre méthode équivalente est en usage en Amérique. On l’appelle Méthode de projection du troisième
dièdre ou encore Méthode A (américaine)

Symbole européen de Symbole Américaine de


représentation représentation

IV.2.6. CHOIX ET NOMBRE DES VUES NECESSAIRES POUR UNE PIECE

Toutes les vues ne sont pas nécessaires pour définir une pièce. En pratique, on réduit au strict minimum
le nombre de vues indispensable.
 On choisit généralement les vues principales les plus expressives et qui comportent le moins de parties
cachées ; la vue de face étant celle qui donne le maximum d’information sur la pièce, elle est d’office
choisie.
 Pour la représentation générale, on se limite le plus souvent à trois vues ; parfois deux vues suffisent pour
représenter une pièce (cas d’un cylindre).
 Pour l’exemple de l’entaille
 Les vues de gauche et de droite sont presque identiques, on préfère la vue de droite qui n’a pas de
partie cachée
 La vue de dessus est préférée à celle de
 dessous pour les mêmes raisons
 En définitive, seules 3 vues suffisent pour définir
 complètement la pièce en question, ce sont :
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 la vue de face, la vue de dessus et la vue de droite.


45

Par serges sipowou

Les parties vues de l’objet (arêtes, surfaces) sont dessinées en trait fort. Les parties cachées (arêtes,
surfaces, formes intérieures….) sont tracées en traits interrompus.
En cas de chevauchement, ou de superposition, l’ordre de priorité pour le tracé définitif des lignes ou traits est :
 ligne continue ou trait fort
 ligne discontinue ou trait interrompus
 ligne mixte ou trait mixte fin (axe).
Exemple : si le tracé d’un trait fort superpose celui d’un trait interrompu court, c’est le tracé du trait fort
qui l’emporte en définitif.
Remarque : lorsqu’elles sont nécessaires à la définition, il est fréquent que les parties cachées (traits interrompus)
ne soient pas dessinées. Ceci permet d’alléger les tracés et facilite la lecture.
N’importe laquelle des six projections peut-être choisie comme vue de face, le choix appartenant au dessinateur.
Ce choix doit être aussi judicieux que possible.
Exemple :
Soit à représenter en projection la rainure ci-dessous
La vue de face est indiqué par la flèche. Les vues de gauche et de droite suffisent pour déterminer complètement
la pièce.

Les correspondances (lignes de construction


en traits fins) horizontales, verticales et à 45°,
déterminent la netteté des vues.
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IV.2.7. MISE EN PAGE 46


En dessin technique, la lecture est d’autant plus agréable lorsque les vues sont disposées de façon à ce que les
Par serges sipowou
espaces entre elles soient régulières. C’est ce qu’on appelle mise en page. Il existe deux mises en page à savoir : la
mise en page horizontale et la mise en page verticale.

Soient :


Eh : Espacement horizontale
Ev : Espacement verticale
277   DV
 Dh : Dimensions horizontales EV 
 DV : Dimensions verticales NV
 Nh : Nombre de vues horizontales
 Nv : Nombre de vues verticales

Exemple : faire la mise en page sur format A4H


Aux crayons et aux instruments, représenter
cette perspective cavalière en :
 Vue de face
 Vue de dessus
 Vue de gauche
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IV.3. EXERCICES A faire sur format A4H 47


NB : Dans tous les exercices, la vue de face est celle qui parallèle
Au plan du papier et en face du dessinateur. Par serges sipowou
Mise en page exigée

1) Aux crayons et aux instruments, représenter


cette perspective cavalière en :
 Vue de face
 Vue de dessus
 Vue de gauche

2) Aux crayons et aux instruments, représenter


cette perspective cavalière en :
 Vue de face
 Vue de dessus
 Vue de droite

3) Aux crayons et aux instruments, représenter


cette perspective cavalière en :
 Vue de face
 Vue de dessus
 Vue de droite

4) Aux crayons et aux instruments, représenter


cette perspective cavalière en :
 Vue de face
 Vue de dessous
 Vue de gauche
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IV.3. NOTIONS SUR LES COUPES SIMPLES ET SECTIONS 48

Par serges sipowou


IV.3.1. DEFINITION ET BUT
Une coupe est une représentation en projection orthogonale qui permet de montrer les formes
intérieures d’une pièce mécanique. Elle améliore la clarté du dessin et facilite la lecture par remplacement des
arêtes cachées (traits interrompus) par des arêtes vues (traits forts.

IV.3.2. POSITION DU PROBLEME


Considérons la pièce ci-contre, elle comporte les formes intérieures
Sa représentation normale en projection peut se faire en 3 vues principales :
 Vue de face
 Vue de gauche
 Vue de dessus
La lecture de ce dessin (reconstitution mentale de la pièce à partir des vues en projection) n’est
pas toujours facile. Pour la simplifier, il convient de couper (par la pensée) la pièce suivant un ou
plusieurs plans passant par les détails (1) et (2).

IV.3.3. PLANS DE COUPE


Suivant la position des détails de forme en évidence, 3 plans de coupe sont couramment utilisés à
savoir :
 Le plan de coupe horizontal (P1)
 Le plan de coupe vertical (P2)
 Le plan de coupe de coupe de profil (P3)
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49

Par serges sipowou

IV.3.4. MODE OPERATOIRE


 Choisir un plan coupe parallèle au plan de projection et passant par les parties intérieures de la
pièce.
 Effectuer par la pensée un sciage suivant ce plan de coupe.

 Enlever mentalement la partie de la pièce située entre le plan de coupe et l’observateur.


 Ne considérer pour projection que la partie restante.
 Projeter la partie restante dans le plan de projection considéré.
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 Couvrir de hachures les parties de la pièce touchées par le plan de coupe. 50


 Identifier la coupe par :
a) Identification sur l’une des vues de l’emplacement du plan de coupe Par par
serges
un sipowou
trait mixte fin,
renforcé aux extrémités.
b) Inscription d’une lettre majuscule au-dessus des extrémités renforcées du trait mixte fin.
c) Identification du sens d’observation par deux flèches pointant sur les extrémités renforcées
du plan de coupe
d) Désignation de cette coupe par des lettres majuscules ; cette désignation doit figurer au-
dessus de la vue en coupe.

IV.3.5. EXECUTION PRATIQUE


Soit à représenter notre pièce d’étude ci-contre en
 Vue de face coupe A-A
 Vue de dessus
 Vue de gauche
NB : la trace du plan de coupe peut figurer sur la vue de dessus, ou sur la vue de gauche

IV.3.6. EXERCICE
Dessiner à partir de la vue face ci-dessous et de la perspective cavalière vue plus haut les
vues de gauche et dessus en se servant des correspondances de vues. La vue de dessus
sera en coupe B-B.
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ACTIVITE N°1 : PRINCIPE D’UNE COUPE SIMPLE
Par serges sipowou
Quel est l’intérêt d’une vue en coupe ? : Visualiser plus facilement les formes intérieures d’un

ou plusieurs composants

Quel est l’élément qui coupe la pièce ? : Le plan de coupe

Quelle partie de pièce coupée est « supprimée » ? : Celle située entre l’observateur et le plan

de coupe

Que représente les hachures ? : Les zones de matière coupées

Les hachures s’arrêtent-elles sur des traits continus forts ? : OUI

Les hachures s’arrêtent-elles sur des traits pointillés ? : NON

Pourquoi ? : Les pointillés représentent des contours cachés et donc non coupés par le

plan de coupe.

COUPE C-C COUPE B-B COUPE A-A

COUPE E-E COUPE D-D


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ACTIVITE N°2 : TRACE D’UNE VUE EN COUPE 52

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CHAP V : LECTURE DES FORMES ET VOCABULAIRE 53

OBJECTIFS SPECIFIQUES: Par serges sipowou


 Décrire les formes géométriques d’une pièce en utilisant le vocabulaire technique de la mécanique.
 Identifier et désigner la forme géométrique des surfaces et des volumes élémentaires constitutifs
d’une pièce.
 Dans une mise en plan, donner le sens de la représentation codée des différents traits.
 Associer une même surface ou un même volume dans plusieurs vues d’une mise en plan.

1- ARBRE : Elément contenu dans un cylindrique ou non


2- CHANFREIN : Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une pièce
3- GORGE : Dégagement étroit généralement arrondi à sa partie inférieure
4- MEPLAT : Surface plane sur une pièce à section circulaire
5- EPAULEMENT : Changement brusque de la section d’une pièce par usinage
6- EMBASE : Elément d’une pièce destiné à servir de base
7- COLLET : Couronne en saillie sur une pièce cylindrique

5 7
4
3 2

1
8- TROU DEBOUCHANT : Trou qui traverse entièrement une pièce
9- TROU BORGNE : Trou qui ne débouche pas. Il se termine par un cône de 120°
10- LAMAGE : Logement cylindrique généralement destiné à « noyer » une tête de vis
11- FRAISURE : C’est un évasement conique réalisé à l’orifice d’un trou
12- TROU OBLONG : Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.
13- LUMIERE : Nom de divers petits orifices

12

8 9 10 11 13
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14- ALESAGE: Forme contenante cylindrique ou non 54


15- NERVURE: Partie saillante d’une pièce servant à augmenter la résistance ou la rigidité
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16- EVIDEMENT: C’est un creux peu profond, en général réalisé sous les semelles.
17- SEMELLE: Une semelle est une surface plane d’une pièce servant d’assise ou d’appui

14
15

17
16

18- RAINURE: Entaille longue dans une pièce pour recevoir une clavette, une languette ou plus
généralement un tenon NERVURE: Partie saillante d’une pièce servant à augmenter la résistance ou la
rigidité
19- BOSSAGE: Saillie prévue sur une pièce afin de limiter la portée (surface d’appui)
20- LANGUETTE: Saillie de forme prismatique se logeant dans une rainure
21- QUEUE D’ARRONDE : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme et
assurant une liaison glissière.

21
20
18
19

22- TETON: Petite saillie de forme cylindrique


23- ENCOCHE: Petite entaille
24- SAIGNEE: Entaille profonde et de faible largeur
25- ENTAILLE: Enlèvement d’une partie d’une pièce par usinage
26- PROFILE: Métal laminé suivant une section constante

26
23 24
22

25
27- CONGE: Surface à section circulaire partielle destinée à raccorder deux surfaces formant un angle
rentrant.
28- ARRONDI: Surface à section circulaire partielle et destinée à supprimer une arête vive
29- LOCATING: Mot anglais utilisé pour nommer une pièce positionnant une autre pièce
30- MACARON: Cylindre de diamètre relativement grand par rapport à sa hauteur, assurant en général
un centrage.
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28 55

29 Par serges
30 sipowou

27

31- TENON: Partie d’une pièce faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise
32- MORTAISE: Evidement effectué dans une pièce et recevoir le tenon d’une autre pièce de manière à
réaliser un assemblage.
33- DENT: Saillie dont la forme s’apparent à celle d’une dent
34- PIGNON: Dans un engrenage, c’est la plus petite roue dentée.
35- CHAMBRAGE: Evidement réalisé dans une pièce et généralement destiné à réduire la portée d’un
alésage, à noyer la tête d’une vis ou d’un écrou (on dit aussi lamage)

Tenon 31
34

33

Mortaise 32
35

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