Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Résumé Cours de Droit International Privé Des Contrats
Résumé Cours de Droit International Privé Des Contrats
Introduction :
1
Page |2
-Les conflits sont trancher par un genre spécifiques dit arbitrage auprès
de l’OMC à travers le système des collèges dit d’arbitrage qui ne
rendent pas de jugement ni de sentence arbitrale ; mais concluent les
procédures par des rapports qui n’ont pas l’autorité de la chose jugé,
mais sont susceptible d’appel par une voie spéciale et susceptible
d’exécution sous certaines conditions e par des moyens de pression
spécifique.
2
Page |3
3
Page |4
4
Page |5
C’est pour cela que la méthode conflictualiste est dite une méthode
indirecte, car il faut nécessairement saisir la situation juridique, la
qualification, puis la classer dans une catégorie juridique pour la
rattacher à travers l’élément de rattachement retenu par la règle de
conflit à l’ordre juridique compétent.
6
Page |7
-La qualification est une technique d’usage dans toutes les branches du
droit (on a déjà affirmé que c’est une question juridique soumise au
contrôle direct de la cour de cassation).
L’article27 « La qualification s’effectue selon les catégories du droit tunisien si elle
a pour objectif d’identifier la règle de conflit permettant de déterminer le droit
applicable.
Aux fins de qualification, l’analyse des éléments d’une institution juridique inconnue
du droit tunisien s’effectue conformément au droit étranger auquel elle appartient.
La qualification dans le cadre des traités internationaux sera effectuée en fonction des
catégories particulières des traités en question. »
Dans cette méthode il est reconnu que la priorité est pour le système
de conflit du for.
8
Page |9
-La directive énoncée à cet égard dispose que l’analyse des éléments
d’une institution juridique inconnue du droit TN s’effectue
conformément au droit étranger auquel elle appartient.
-Le domaine réservé au droit étranger est aussi limité, car il concerne
uniquement les étapes de l’analyse des éléments constitutifs de
l’institution étrangère inconnue en droit TN.
-Il s’agit donc d’une application distributive entre droit de for (qui
constitue la règle du droit) et le droit étranger (qui à un rôle
subsidiaire).
-En effet, cette directive est générale, car elle concerne surtout tout
les cas de qualification.
-La qualification peut aussi se faire dans le cadre d’un traité ou d’une
convention internationale, c’est pour cela l’art27 pose une quatrième
9
P a g e | 10
Le droit étranger :
10
P a g e | 11
-Il découle que l’art2 qui définit l’internationalité dans les rapports
internationaux reste le siège de la matière en DIP Tunisien, notamment
qui concerne la notion d’élément déterminant.
-C’est pour cela que la règle de conflit qui est une règle de
rattachement à 3 éléments qui sont :
-Il doit y avoir un traitement égalitaire des lois étrangères avec la loi
du for, et entre l’ordre public étranger et l’ordre public de for.
Elle doit être ouverte, concurrentielle entre les ordres juridiques ayant
un rattachement avec le litige ou le rapport ou le statut juridique en
conflit.
12
P a g e | 13
contrat, il peut être un critère non effectif, voir fictif sans incidence
notable sur le contrat.
-Il peut s’agir d’un critère non déterminant pour le fond du contrat,
mais déterminant pour sa forme.
-L’Art40 ajoute que « La capacité d’exercice des personnes physiques est régie
par la loi nationale, celle des personnes morales est régie par la loi de l’État ou
elles exercent leurs activités. (parag1)
Lorsque l’une des parties à une transaction pécuniaire est considérée capable
au regard de la loi de l’État où a été conclue la dite transaction, elle ne peut
opposer son incapacité ou sa capacité limitée, en application de sa loi
nationale, ou de celle de l’État où elle est née ou y a exercé son activité, à
moins que la partie cocontractante n’ait connu, ou dû connaître son incapacité
ou sa capacité limitée lors de la conclusion du contrat. (parag2) »
13
P a g e | 14
14
P a g e | 15
15
P a g e | 16
16
P a g e | 17
17
P a g e | 18
-Il est donc normal que le critère économique ait un rôle déterminant
sur la scène internationale, notamment en matière d’internationalité
du contrat.
-Ce critère a été retenu pour la première fois en France, par l’arrêt de
la cour de cassation en 1927.
18
P a g e | 19
19
P a g e | 20
-En effet, l’Art40 alinéa2 du C.DIP dispose que « Lorsque l’une des parties
à une transaction pécuniaire est considérée capable au regard de la loi de l’État
où a été conclue la dite transaction, elle ne peut opposer son incapacité ou sa
capacité limitée, en application de sa loi nationale, ou de celle de l’État où elle
est née ou y a exercé son activité, à moins que la partie cocontractante n’ait
connu, ou dû connaître son incapacité ou sa capacité limitée lors de la
conclusion du contrat. »
20
P a g e | 21
-On trouve ces 2 principes aussi, dans le droit commun des contrats et
dans la lex mercatoria ainsi que dans les principes UNIDROITS.
-A cet égard, l’Art68 du C.DIP dispose que : « Le contrat est valable quant
à la forme s’il satisfait aux conditions déterminées par la loi applicable aux
contrats ou par celle du lieu de sa conclusion.
La forme d’un contrat conclu, entre personnes qui se trouvent dans des Etats
différents, est valable si elle satisfait aux conditions fixées par le droit de l’un
des ces États. »
-Il découle des termes de cet article que le législateur TN opte pour le
faveur à la validité du contrat en le soumettant à la faveur de plusieurs
lois.
-En vertu de l’Art60, les droits réels portant sur des biens en transit
sont régies par le droit de l’Etat où il se trouve.
22
P a g e | 23
-La notion des biens est une notion large suivant le Code des droits
réels, elle englobe les biens mobiliers et les biens immobiliers, corporel
ou incorporel pouvant faire faire l’objet d’un droit ayant une valeur
pécuniaire.
C’est aussi le cas pour les navires/ les avions/ les matériels
roulants/les biens d’équipement.
24
P a g e | 25
-Généralement, une assurance est exigée, soit par la loi, soit par la
volonté des parties.
-A cet égard, la technique des incoterms est d’un grand secours dans
l’établissement du contenu de contrat et de ses conditions.
25
P a g e | 26
- Ils peuvent choisir un droit national comme ils peuvent opter pour la
lex mercatoria ou au principe de l’UNIDROIT ou au contrat type ou
suivant l’Art164 du CCM en criant de nouvelles conventions types, c’est
le contrat loi.
26
P a g e | 27
27
P a g e | 28
Chapitre3 :
-En effet, elle oppose des sources différentes, mais aussi elle peut
cumuler plusieurs sources.
-Le choix se fait dans un double sen : soit dans le but de l’unification
du droit applicable, soit dans le but de dépeçage du contrat en vue de
28
P a g e | 29
29
P a g e | 30
-En effet, si le juge constate que la loi choisie par les parties n’a pas
de lien soumis avec le contrat, il peut en fonction de l’ensemble des
circonstances de contrat, soumettre ce dernier (le contrat) en
conflit à la loi avec laquelle il entretient les relations les plus
solides.
- Cet article dispose que « Le contrat de travail est régi par le droit de l’État
dans lequel le travailleur accomplit habituellement son travail.
30
P a g e | 31
-Et il s’agit d’autre part, des lois de polices et en général, des lois
d’application immédiate, ainsi que de l’exception d’ordre public qui
déroge généralement à la règle de conflit et qui s’impose quelque soit
le choix ou le rattachement fait par la règle de conflit, donc sans
passer par la règle de conflit.
-Par conséquent, ils peuvent déroger au choix des parties ces éléments
perturbateurs qui trouvent parfois le fondement de leur intervention
dans le droit étatique lui-même.
-Il dispose à cet effet « A défaut de désignation par les parties de la loi
applicable, les contrats relatifs à l’exploitation des immeubles sont régis quant
à leur forme et leur objet par la loi du lieu de la situation de l’immeuble . »
31
P a g e | 32
-Il découle de cet article que, le défaut de choix n’est pas un obstacle
dans la détermination du droit applicable car le législateur TN s’inspire
des solutions retenues dans le droit conventionnel du contrat et de la
jurisprudence du droit comparé qui opte pour un critère de
rattachement objectif, c’est le critère du lieu, soit le lieu de domicile
de la partie qui assure l’obligation déterminant dans la qualification du
contrat, ou le lieu de son établissement lorsque le contrat est conclu
dans le cadre d’une activité professionnelle.
-En effet, L’Art73 du C.A dispose que l’arbitre applique le droit choisi
par les parties.
32
P a g e | 33
-Il à déjà été consacré par l’Art64 du C.C.M qui à affirmé le principe
tout en donnant liberté totale aux parties dans leurs choix, en les
autorisant sous réserve des restrictions et interdiction édictée par le
code, à régler leur convention comme elles l’entendent.
33
P a g e | 34
-En effet, le problème s’est posé : est ce qu’il peut s’agir d’un choix
implicite ? Et qui apprécié ce choix ?
-Dans la règle générale, cette volonté peut être soit expresse, soit
implicite, à la seule condition que le choix implicite contient une
volonté réelle et non pas fictive, d’où il faut se référer à un élément
objectif déterminant dans l’interprétation de la volonté tacite.
34
P a g e | 35
35
P a g e | 36
36