Ma mémoire a
par titre la : « MIGRATION ET TSPT : RÉACTIVATION DES SYMPTÔMES DU
TSPT CHEZ L’ÉMIGRANT »
Le choix du sujet de mémoire a été motivé parce que moi-même je suis émigrante et je
me suis rendu compte des difficultés qui souffrent les émigrants. C’est pour ce motif
que j’ai décidé d’être psychologue bénévole dans une association qui accueille les
espagnols ayant émigré en France. L’objectif est d’accompagner, de soutenir et
d’orienter vers les structures de soins adéquates aux espagnols qui sont en souffrance.
HYPOTHÈSE :
Mon objectif est d’analyser l’impact de la migration sur des personnes ayant des
antécédents traumatiques avant de migrer.
METHODOLOGIE :
-Outils :
J’ai utilisé le questionnaire PCL-5 pour évaluer s’il existe une réactivation de la
symptomatologie du TSPT après la migration.
J’ai utilisé « Life Events Chesklist » pour DSM-5 et le DSM-V pour savoir quelles
personnes ont vécu des antécédents traumatiques avant la migration pour constituer le
groupe de mon étude et pour connaître le type d’événement traumatique.
J’ai utilisé l’entretien clinique destiné à recueillir les données sociodémographiques,
s’assurer qu’ils remplissaient les critères d’inclusion pour l’étude et évaluer la stratégie
d’acculturation.
-Participants et contexte :
J’ai pris contact avec 42 personnes. Après les avoir évalués selon les critères d’inclusion
et d’exclusion de notre étude, seuls 10 sujets ont été retenus.
RÉSULTATS :
-Quatre sujets ont un score supérieur à 38 points (score entre 51 et 54). Avec une score
supérieur à 38 points le PCL-5 l’existence d’une TSPT.
-Les autres six sujets n’arrivent pas à 38 points (score entre 15 et 28).
Je me suis servis des résultats de l’entretien clinique pour analyser les différences entre
les sujets ayant un score très bas et les sujets au score très élevé.
Par contre, nous observons que les quatre sujets ayant les scores les plus élevés au
PCL-5 ont, selon le modèle d’acculturation de Berry (1989), un type d’acculturation dit
de « ségrégation ».
On peut observer aussi dans la graphique qu’avec la migration, les 10 sujets ont montré
une symptomatologie dépressive et anxieuse. C’est pour ça que à été important me
questionnaire par rapport l’origine de la symptomatologie observée : est-elle une
réactivation d’un TSPT ou le résultat du stress d’acculturation ?
A l’inverse, nous avons considéré que la symptomatologie des six sujets ayant les
scores les plus bas n’est pas une réactivation d’un TSPT mais plutôt une conséquence
liée au stress d’acculturation.
CONCLUSION :
-Nous considérons que dans l’aspect clinique notre recherche, cette étude invite à
réfléchir au possible suivi de personnes ayant vécu des antécédents traumatiques et
ayant l’intention d’émigrer.
-Cette recherche peut aussi servir à informer d’autres professionnels, afin de faciliter
l’identification des problèmes et des symptômes liés à l’émigration et le TSPT et
d’établir ainsi des diagnostics plus justes.