Support de cours
« SGBD »
Réalisé par :
BOUKCHIM Mosaab
(AT-Iset de Kef)
HOSNI Anis
(AT-Iset de Kef)
Ce cours s’intitule « SGBD ». Il est destiné aux étudiants du quatrième niveau option Réseaux
Informatiques et Informatique de gestion au sein des Instituts supérieurs des études
technologiques.
Pré requis :
Ces étudiants ont déjà vu le cours « fichiers et base de données » en deuxième niveau. Donc,
plusieurs définitions et termes ne leur sont pas étrange, ainsi que la conception d’une base de
donnée en utilisant MERISE. Leurs travaux pratiques ont été réalisé avec Microsoft Access.
Objectif général :
Comprendre :
- les concepts des bases de données
- l’utilité de leur utilisation
- maîtriser l’interrogation, la manipulation et la gestion d’une base de données
Objectifs spécifiques :
Objectifs spécifiques Eléments de contenu
Avoir une idée sur l’évolution des SGBD. Définition de BD
Définition de SGBD
Architecture ANSI/SPARC
Les trois générations des SGBD
Bien saisir les contraintes sur les tables et leur PRIMARY KEY
utilité autant que règles de gestion. FOREIGN KEY
UNIQUE
CHECK
NOT NULL
Comment créer une base de données, ses - CREATE DATABASE
tables et comment les modifiés (LDD de - CREATE TABLE
SQL). - ALTER TABLE
Savoir interroger une BD en vue d’extraire et L’ordre SELECT
d’afficher des informations spécifiques. Les fonctions de groupe
Les jointures
Les sous interrogations
Les opérateurs ensemblistes
Connaître les commandes nécessaires de mise INSERT
à jour de données (LMD de SQL). UPDATE
DELETE
Se familiariser avec le langage PL/sql Les types de données
Les variables
Les structures conditionnels
Les structures répetitives
Les blocs Pl/sql
Comprendre l’utilité des procédures et CREATE PROCEDURE
fonctions stockés. CREATE FUNCTION
Saisir le rôle des déclencheurs CREATE TRIGGER
Pouvoir créer et supprimer des utilisateurs CREATE USER
DROP USER
Gérer les privilèges objets et systèmes GRANT
REVOKE
Savoir valider et annuler la mise à jour de COMMIT
donnés ROLLBACK
Pré-requis :
Windows, BD, Access.
Formule pédagogique :
Exposé informel
Laboratoire
Moyens pédagogiques :
Tableau
Support de cours
Méthodologie :
Cours intégré
Travaux dirigés (réalisation et correction d’exercices)
Travaux pratiques ( Oracle)
Evaluation :
Interrogations écrites
Devoir surveillé
Examens de travaux pratiques
Examen final
Volume Horaire :
22,5 heures de cours intégré
45 heures de travaux pratiques
Bibliographie
• Oracle Corporation Documentation
Netographie
• www.developpez.com/cours/sql-Oracle
• www.oracle.com
• www.otn.com
Cours SGBD Oracle Hosni.A & Boukchim.M
Introduction
Les bases de données ont pris aujourd’hui une place essentielle dans l’informatique, plus
particulièrement en gestion .Au cours des 40 dernières années : des concepts, méthodes et
algorithmes ont été développés pour gérer des données sur mémoires secondaires ; ils
constituent aujourd’hui l’essentiel de la discipline « base de données ».
1- Définitions
Une base de données est un ensemble de données modélisant les objets d’une partie de monde
réel et servent de support à une application informatique.
Un SGBD peut être perçu comme un ensemble de logiciels systèmes permettant aux
utilisateurs d’insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans
une grande masse d’informations partagée entre plusieurs utilisateurs.
Un SGBD est un outil informatique qui permet la sauvegarde, l’interrogation ,la recherche et
la mise en forme de données stockées sur mémoires secondaires. Ce sont des fonctions
premières, complétés par des fonctions souvent plus complexes destinés par exemple à
assurer le partage de données mais aussi à protéger les données contre tout incident et à
obtenir des performances acceptables.
Niveau externe
Niveau
conceptuel
Niveau
interne
L’avantage majeur d’un SGBD relationnel est sa faculté à assuré l’indépendance complète
entre la description des données logiques( en termes relationnels) et physiques ( en termes de
fichiers et liaisons inter-fichiers). Cette indépendance a permis le développement de langages
de définition et de manipulation de données de haut niveau appelé langage de requêtes, au
dessus de l’algèbre relationnelle.
Ces langages sont typiquement assertionels, c'est-à-dire basé sur la logique des prédicats et
libèrent le programmeur de la spécification des chemins d’accès aux données.
En conséquence l’optimisation des requêtes de manipulation de données peut être entièrement
automatisée. L’existence du langage de requêtes standard SQL [ANSI 86] contribue d’ailleurs
fortement à la promotion du modèle relationnel.
SQL fournit une interface uniforme aux administrateurs, programmeurs d’applications et
utilisateurs finals, pour la définition, le contrôle et la manipulation des données. Un autre
avantage de cette indépendance physique est de fournir une base solide pour l’aide à la
conception des schémas conceptuels et internes. Le plupart des SGBD commercialisés
supportent le langage SQL. De plus ils offrent généralement un ensemble intégré d’outils
L4G( générateur d’applications, gérant de menu et de fenêtres, aide à la conception de
schémas,..) qui facilite le développement des applications base de données et améliore ainsi la
productivité des utilisateurs. La réalisation de ces outils a été facilitée par la simplicité et la
puissance du modèle relationnel.
1-Objectifs
Ce chapitre a pour unique but de donner à l’étudiant une méthode pour installer Oracle 9i pas-
à-pas.
2-Ressources
Sachez avant tout que, comparativement à ses concurrents, Oracle est extrêmement gourmand
en ressources (mémoire et disque). Il est en effet très difficile de dissocier le moteur SGBDR
des composants annexes, ceux-ci étant plus ou moins incorporés à l'installation. Partant
installer un moteur SGBDR, vous vous trouverez sans vous en rendre compte avec un
environnement complet de développement, un serveur applicatif Apache, un pare-feu, etc.
Expérience douloureuse faite, assurez-vous
* d'avoir des droits Administrateurs/root
* d'avoir installé au préalable un JDK 1.1.3 sur la machine cible
Taille (sous
Installation
Windows)
Entreprise (version complète) 2.59 Go
Standard 2.46 Go
Personnelle (mono-utilisateur) 2.49 Go
Client administrateur 798 Mo
3-Installation du logiciel
Insérons le premier des 3 CDs.
Remarquons que la langue utilisée par l'Installer dépend de celle utilisée par votre système
d'exploitation.
Si une version Oracle n'est plus utile et existe encore, commencez par la supprimer via le
bouton Désinstaller les produits. Sinon, bouton Suivant.
C'est ici que nous déterminons la variable ORACLE_HOME, c'est-à-dire l'endroit physique
où le logiciel Oracle sera installé. Choisissez d'emblée un disque sur lequel il y a 3Go de libre
(hormis pour une installation pure cliente).
Choix du produit à installer. Nous sommes intéressés à installer le serveur et son client sur
notre machine et choisissons donc la 1ère option.
Notez le bouton Langue du produit
Si celà vous intéresse, vous pouvez toujours ajouter un langage. Sinon, si l'anglais vous suffit,
vous pouvez allègrement sauter ce menu.
Passons maintenant au choix des produits à installer
Dans son processus d'installation, Oracle inclut la création de la 1ère base. Par soucis de
clarté, nous dissocierons ces 2 processus et exécuterons cette tâche dans le chapitre suivant.
Si quelque chose vous semble inexacte, il est encore temps de revenir en arrière pour apporter
les corrections voulues.
... qui ne devrait pas vous faire oublier de changer les CDs !
Voilà, c'est fini. Pendant tout ce temps, Oracle a même pris le temps de configurer un serveur
http Apache.
Vous pouvez choisir le bouton Quitter.
OracleOracle9iHTTPServer Automatic
OracleOracle9iPagingServer Manual
OracleOracle9iSNMPPeerEncapsulator Manual
OracleOracle9iSNMPPeerMasterAgent Manual
Pour démarrer sans douleurs, nous allons créer notre première base de données en utilisant
l'assistant : Menu Oracle - Oracle9i -> Configuration and Migration Tools -> Database
Configuration Assistant.
Si vous décidez d'optimiser votre base pour l'utilisation de selects massifs sur de très grosses
tables, au détriment des modifications, choisissez l'option Datawarehouse
Choisissez Transaction Processing si votre environnement est axé sur des mise à jour
nombreuses et concurrentes, avec un grand nombre d'utilisateurs.
Si c’est une utilisation classique, optez pour General Purpose.
Voici 2 informations primordiales qu'il vous faut saisir et ne pas mélanger.... et dont il faudra
vous souvenir.
* le nom global Oracle (de type NomDeLaBase.domain.extension)
* l'identificateur systeme Oracle, ou SID. Ce dernier ne devait pas dépasser 4 caractères dans
les versions précédentes, cette limite a fort heureusement été bannie dans la version 9.
Nous allons maintenant definir comment Oracle va gérer ses connexions utilisateurs. Dans
notre cas de figure (peu d'utilisateurs concurrents), nous pouvons opter pour la première
option.
Compte tenu que le poste que l'on utilise n'est visiblement pas dédie à Oracle, on ne lui
attribue que 50% de la mémoire disponible (en espérant que celà soit suffisant: dans mon
exemple, la machine a 512Mo de RAM).
Oracle a défini pour nous un certain nombre de fichiers (de contrôle, de données, de redo log,
de journalisation...). Plus tard, vous pourrez les déplacer pour des raisons de place, de
sécurité, ... Nous nous contentons pour l'instant aux valeurs par défaut.
Nous pourrions ici sauvegarder nos options comme base model. Nous n'aurons pas pour
l'instant cette prétention.
Voici un recapitultif des options que nous avons choisies. Après une dernière validation, la
génération de la base commence.
Chaque base de données est accessible par des utilisateurs particuliers. Nous allons pouvoir
les gérer dans l'écran qui suit.
Relevons les deux utilisateurs Oracle système que sont SYS et SYSTEM.
Dès la version 9.0.2, le système vous demande de leur spécifier un mot de passe bien
particuliers, ceci pour faire fi des problèmes de sécurité relatifs aux mots de passe par défaut
(avant, seul SYS devait être changé, SYSTEM pouvant maintenir le mot de passe manager
Lorsque ceci est fait, la génération de la base est terminée.
4-Configuration de la connectique
Etant en architecture Client/Serveur, il va falloir maintenant configurer la couche réseau avec
que Serveur et Clients puissent communiquer. Démarrons donc le programme Oracle -
Oracle9i -> Configuration and Migration Tools -> Net Configuration Assistant.
Voici le menu principal de l'assistant. Nous allons commencer par le module d'écoute du
serveur.
Nous choisissons donc d'ajouter un module d'écoute. Par ce biais, nous autorisons le serveur
Oracle à écouter sur un port particulier de la machine si un client lui envoie une requête.
Nous devons choisir un protocol réseau (au minimum) qui sera utilisé. Nous optons pour le
protocole le plus répandu, à savoir le TCP-IP.
Nous déterminons le port d'écoute. Ici, deux écoles s'affrontent pour des raisons de sécurité:
les DBAs qui prônent le maintient du port par défaut qu'Oracle propose (1521), et ceux pour
lesquels ceci constitue une faille dans la sécurité. Partant du fait que la plupart des serveurs
dignes de ce nom incorporent un pare-feu (firewall), nous garderons pour commencer le port
par défaut.
Voici les divers choix qui s’offrent à nous. Il est inutile de compliquer en ajoutant trop de
résolution. Normalement, le système en a présélectionné une par défaut.
Fin de la configuration de la résolution des nom (en fait, il n'y avait rien à faire).
Après avoir configuré le serveur pour qu’il écoute le client, il va nous falloir configurer le
client pour qu'il sache à qui parler.
Pour chaque client, il faudra donc configurer un service réseau en local. On le verra plus tard,
la distribution d'un unique fichier sur tous les clients sera suffisante.
Compte tenu de quelques problèmes de compatibilité descendante avec les versions pré-8, il
est nécessaire de spécifier si le serveur utilise une version plus ou moins récente.
Donnons ensuite un nom au service. Par habitude on donne généralement le nom SID
Voici venu le temps du choix du protcole. C'est le protocole TCP-IP qui s'impose
généralement.
Le serveur de données va utiliser un port d'écoute pour communiquer avec ses clients. Il faut
donc spécifier
* l'adresse IP de la machine hébergeant le serveur Oracle (ou son nom s'il est reconnu par le
DNS)
* le numéro de port sur lequel il communiquera. En standard, Oracle utilise le port 1521. Si
vous avez activé un pare-feu sur le serveur, n'oubliez pas d'ouvrir ce port.
Cet écran vous permet alors de tester la connectivité ainsi configurée. Il est fortement
conseillé de perdre quelques minutes à ce test
.
Si, comme moi, vous avez modifié les logins par défaut, vous pourriez vous retrouver avec ce
type d'erreur. Pas de panique, il suffit juste de changer de connexion grâce au bouton adéquat.
Voilà, calibré sur ce que nous avions spécifié lors de la configuration des utilisateurs
Nous attribuons maintenant un nom au service réseau précédemment créé. Il va nous faciliter
la tâche plus tard.
Il est possible de configurer plusieurs services. Nous ne sommes pas intéressés ici.
Si vous ne souhaitez pas rester derrière votre écran à remplir cet ensemble de boîtes de
dialogues, il est possible de lancer l'Installer en lui spécifiant un fichier de réponses qui fera,
lorsqu'il aura été correctement rempli, la majeure partie de ces tâches fastidieuses.
[SESSION]
FROM_LOCATION="w:\stage\products.jar"
FROM_LOCATION_CD_LABEL="Oracle9i"
NEXT_SESSION_RESPONSE=
ORACLE_HOME="d:\oracle\9i"
ORACLE_HOME_NAME="O9i"
TOPLEVEL_COMPONENT={"oracle.server","9.2.0.1.0"}
DEINSTALL_LIST={"oracle.server","9.2.0.1.0"}
SHOW_SPLASH_SCREEN=false
SHOW_WELCOME_PAGE=false
SHOW_COMPONENT_LOCATIONS_PAGE=false
SHOW_CUSTOM_TREE_PAGE=false
SHOW_SUMMARY_PAGE=FALSE
SHOW_INSTALL_PROGRESS_PAGE=TRUE
SHOW_REQUIRED_CONFIG_TOOL_PAGE=FALSE
SHOW_OPTIONAL_CONFIG_TOOL_PAGE=false
SHOW_RELEASE_NOTES=false
SHOW_END_SESSION_PAGE=false
SHOW_EXIT_CONFIRMATION=false
NEXT_SESSION=false
NEXT_SESSION_ON_FAIL=false
SHOW_DEINSTALL_CONFIRMATION=FALSE
SHOW_DEINSTALL_PROGRESS=true
LOCATION_FOR_DISK2="W:\"
LOCATION_FOR_DISK3="W:\"
[oracle.server_9.2.0.1.0]
COMPONENT_LANGUAGES={"fr"}
INSTALL_TYPE="EE"
s_cfgtyperet="Software Only"
[oracle.options.ops_9.2.0.1.0]
s_rawDeviceName=
[oracle.apache_9.2.0.1.0]
s_jservPort=
s_apachePort=
b_autoStartApache=
... dans la mesure où votre CD est l'unité C: et votre fichier de réponses a été sauvegardé sous
c:\temp\monInstallO9i.res
C:\>sqlplus system/MotDePasse@ORACLEDB
ConnectT a :
Oracle9i Enterprise Edition Release 9.2.0.1.0 - Production
With the Partitioning, OLAP and Oracle Data Mining options
JServer Release 9.2.0.1.0 - Production
TABLE_NAME VARCHAR2(30)
COMMENTS VARCHAR2(4000)
SQL>exit
Chapitre 3 : SQL
L’ordre SELECT permet l’interrogation d’une base de données afin d’afficher des données.
Il permet :
La projection
La selection
La jointure
La clause SELECT contient la liste de colonnes qui vont etre affichés comme résultat. La
clause FROM spécifie la ou les tables dans laquelle , la recherche va etre éffectuée. La clause
WHERE spécifie une condition de selection de quelques enregistrements de l’ensemble de
données de la tables.
Exemple : afficher le nom et le salaire de chaque employé :
Réponse :
Select ename, sal
From emp ;
Exemple :afficher les jobs des employés de département 20
Réponse :
Select job
From emp
Where deptno=20
2- Les jointures :
Une jointure a pour but d’afficher des informations issus de plusieurs tables.
Quand on précise plusieurs tables dans la clause FROM, on obtient le produit cartésien des
tables. Ce produit cartésien n’a aucun intérêt. Ce qui est normalement souhaité, c'est de
joindre les informations de diverses tables, en recollant les lignes des tables suivant les
valeurs qu'elles ont dans certaines colonnes.
Exemple : afficher le nom de l’employé et le nom de son département.
Dans cet exemple, le nom de l’employé se trouve dans la table « emp », tandis que le nom de
département se trouve dans « dept ». c’est la colonne deptno qui existe dans les deux tables
qui va assurée leur liaison.
IL y quatres types de jointures :
L’équijointure
La non équijointure
L’autojointure
La jointure externe.
2.1 L’équijointure :
Appelé encore jointure simple ou naturelle, basé sur l’égalité des valeurs de deux colonnes
dans deux tables différentes. Par exemple , une clé primaire d’une table et la clé étrangère qui
lui correspond dans une autre table.
Exercice : afficher le nom de l’employé numéro 7800, et le nom de son département.
Dans cet exemple, le nom de l’employé se trouve dans la table « emp », tandis que le nom de
département se trouve dans « dept ». c’est la colonne deptno qui existe dans les deux tables
qui va assurée leur liaison.
Réponse :
Select ename, dname
From emp, dept
Where empno=7800 ;
2.3 Autojointure :
L’autojointure est une liaison d’une table à elle-même. C'est-à-dire, utiliser la meme table
deux fois, la premiere pour cherche une valeur X à partir de données, et la deuxieme est de
trouver le résultét final à partir de X.
Il crée une ou plusieurs lignes NULL auquel une ou plusieurs lignes de la table complete sont
liées.
Exercice : afficher les nom des départements et les noms de leur département meme les
départements ne contenant pas d’employé :
Réponse :
Select d.dname, e.ename
From emp e, dept d
Where e.deptno (+) = d.deptno ;
3.2 Définitions :
Les fonctions de groupe agissent sur des groupes de lignes et donne un résultat par groupe
Table « emp »
AVG(col) moyenne
SUM(col) somme
MIN(col) plus petite des valeurs
MAX(col) plus grande des valeurs
COUNT(*) nombre de lignes
COUNT(col) nombre de valeurs non nulles de la
colonne
COUNT(DISTINCT col) nombre de valeurs non nulles
distinctes
Exemple :
SQL>Select MIN (hiredate), MAX(hiredate)
From emp ;
MIN(hiredate) MAX(hiredate)
21-JAN-1981 26-MAR-1992
Count (*)
26
Exercice : afficher le nombre d’employé de département 10, qui ont une commision :
Réponse :
SQl> Select count(comm)
From emp
Where deptno = 10 ;
Il est possible de subdiviser la table en groupes, chaque groupe étant l'ensemble des lignes
ayant une valeur commune.
Syntaxe :
Select colonne, fonction_de_groupe
From table
[ where condition]
GROUP BY exp1, exp2,...
La clause GROUP BY groupe en une seule ligne toutes les lignes pour lesquelles exp1,
exp2,... ont la même valeur. Cette clause se place juste après la clause WHERE, ou après la
clause FROM si la clause WHERE n'existe pas. Des lignes peuvent être éliminées avant que
le groupe ne soit formé grâce à la clause WHERE.
Remarque : la clause GROUP BY doit inclure tout les colonnes de la liste SELECT qui ne
figure pas dans une fonction de groupement
Exercice : calculer le salaire moyen par département trié par salaire moyen.
Réponse :
SQL> Select deptno, AVG(sal)
From emp
Group by deptno
Order by AVG(sal)
Exercice :afficher la somme des salaires pour chaque poste ,regroupé par département.
Réponse :
Select deptno, job, SUM (sal)
From emp
Group by deptno, job ;
Exercice : Quels sont les employés ayant la même fonction que JAMES ?
La fonction de JAMES est inconnu, d’où la nécessité d’utiliser une sous interrogation
ramenant cette
valeur
Réponse :
Remarques
- une sous-interrogation qui ne ramène aucune ligne se termine avec un code d'erreur.
- une sous-interrogation ramenant plusieurs lignes provoquera aussi, dans ce cas, une erreur
- avec une sous interrogations monolognes, on utilise un opérateur monoligne(=, !=, >, >=, <,
<=)
admette à sa droite un ensemble de valeurs. Les opérateurs permettant de comparer une valeur
à un
ensemble de valeurs sont :
- l'opérateur IN
- les opérateurs obtenus en ajoutant ANY ou ALL à la suite d'un opérateur de comparaison
classique (=, !=, >, >=, <, <=)
- ANY: la comparaison est vraie si elle est vraie pour au moins un des éléments de
l'ensemble.
- ALL: la comparaison sera vraie si elle est vraie pour tous les éléments de l'ensemble.
Exercice : Quels sont les employés gagnant plus que tous les employés du département 30.
Réponse :
Select ename
From emp
Where sal > ALL (select sal
From emp
Where deptno = 30) ;
Il est possible de comparer le résultat d'un SELECT ramenant plusieurs colonnes à une liste
de colonnes. La liste de colonnes figurera entre parenthèses à gauche de l'opérateur de
comparaison.
Exercice : Quels sont les employés ayant même fonction et même supérieur que CODD?
Réponse :
Select ename
From emp
Where (job , mgr) = (select job ,mgr
From emp
Where ename= ‘CODD ‘) ;
Dans les exemples précédents, la sous-interrogation était évaluée d'abord, puis le résultat
pouvait être utilisé pour exécuter l'interrogation principale. SQL sait également traiter une
sous- interrogation faisant référence à une colonne de la table de l'interrogation principale. Le
traitement dans ce cas est plus complexe car il faut évaluer la sous-interrogation pour chaque
ligne de l'interrogation principale.
Exercice : Quels sont les employés ne travaillant pas dans le même département que leur
supérieur hiérarchique ?
Réponse :
Select ename
From emp e
Where deptno < > (select deptno
From emp
Where empno=e.mgr)
Il a fallu ici renommer la table emp de l'interrogation principale pour pouvoir la référencer
dans la sous-interrogation.
Exercice : Afficher les noms et les jobs des employés qui ont le meme job que l’employé
numero 7800 et qui ont un salaire supérieur à celui de l’employé numéro 7654.
Réponse 1 :
Réponse 2 :
SQL> Select ename
From emp
Where job = (select job
From emp
Where empno=7800)
INTERSECT
Select ename
From emp
Where Sal > (select sal
From emp
Where empno = 7654) ;
Exercice :afficher le nom, le job et le salaire de tout les employés dont le salaire est égal au
salaire minimum des employés.
Réponse :
Select ename, sal, job
From emp
Where sal = (select MIN (sal)
From emp) ;
Exercice :afficher tout les départements dont le salaire minimum est supérieur au salaire
minimum de département 20.
Réponse
Select deptno
From emp
Group by deptno
Having MIN(sal) >( select MIN (sal)
From emp
Where deptno=20)
5.1 Objectifs :
A la fin de cette partie, vous saurez :
- décrire les opérateurs ensemblistes
- utiliser un opérateur ensembliste pour combiner plusieurs requêtes en une seule
- vérifier l’ordre des lignes ramenées
EMP : contient des informations sur les employés qui travaillent encore.
EMP_HISTORY :contient des informations sur les employés qui ont quitté les entreprises
Exemple :
Les noms des SALESMAN :
SELECT ename FROM EMP
WHERE job=' SALESMAN '
UNION
Exemple :
Liste de nom des employés depuis la création de l’entreprise :
SELECT ename FROM EMP
UNION ALL
SELECT nom FROM EMP_HISTORY
5.6 Remarques :
- le nombre de colonnes dans les deux ordres SELECT doit etre égale.
- les types de colonnes doivent etre identique respectivement.( première colonne de premier
ordre avec première colonne du second,…etc.
Exercice : Afficher les noms et salaire de tous les employés :
SELECT ename , sal
FROM EMP
UNION
SELECT nom , 0
FROM EMP_HISTORY
La valeur de « sal » est 0 pour tous les employés qui ont quitté l’entreprise.
6.1 Définition
La commande INSERT permet d'insérer une ligne dans une table en spécifiant les valeurs à
insérer.
La syntaxe est la suivante :
Il est possible d'insérer dans une table des lignes provenant d'une autre table. La syntaxe est la
suivante :
INSERT INTO nom_table(nom_col1, nom_col2, ...)
SELECT ...
Le SELECT peut contenir n'importe quelle clause sauf un ORDER BY qui impliquerait un
classement
des lignes contraire à l'esprit du relationnel.
Exemple : Insérer dans la table bonus les noms et salaires des directeurs.
INSERT INTO bonus
SELECT nom, salaire
FROM emp
WHERE fonction = 'directeur';
La commande UPDATE permet de modifier les valeurs d'une ou plusieurs colonnes, dans une
ou plusieurs lignes existantes d'une table. La syntaxe est la suivante :
UPDATE nom_table
SET nom_col1 = {expression1 | ( SELECT ...) },
nom_col2 = {expression2 | ( SELECT ...) }
WHERE prédicat
Les valeurs des colonnes nom_col1, nom_col2, ... sont modifiées dans toutes les lignes
satisfaisant au prédicat. En l'absence d'une clause WHERE, toutes les lignes sont mises à jour.
Les expressions expression1, expression2,... peuvent faire référence aux anciennes valeurs
de la ligne.
NUMBER[(longueur,[précision]
Ce type de données permet de stocker des données numériques à la fois entières et
réelles dont la valeur est comprise entre 10^-130 et 10^125 avec une précision de 38
chiffres.
Longueur
précise le nombre maximum de chiffres significatifs stockés (par défaut 38),
Précision
donne le nombre maximum de chiffres après la virgule (par défaut 38), sa valeur peut
être
comprise entre -84 et 127. Une valeur négative signifie que le nombre est arrondi à
gauche de la
virgule.
CHAR(longueur)
Ce type de données permet de stocker des chaînes de caractères de longueur fixe. longueur
doit
être inférieur à 255, sa valeur par défaut est 1.
VARCHAR2(longueur)
Ce type de données permet de stocker des chaînes de caractères de longueur variable.
longueur
doit être inférieur à 2000, il n'y a pas de valeur par défaut.
DATE
Ce type de données permet de stocker des données constituées d'une date et d'une heure.
Les différentes contraintes que l'on peut déclarer sont les suivantes :
NOT NULL
La colonne ne peut pas contenir de valeurs NULL.
UNIQUE
Chaque ligne de la table doit avoir une valeur différente ou NULL pour cette (ou ces)
colonne.
PRIMARY KEY
Chaque ligne de la table doit avoir une valeur différente pour cette (ou ces) colonne. les
valeurs
NULL sont rejetées.
FOREIGN KEY
Cette colonne fait référence à une colonne clé d'une autre table.
CHECK
Permet de spécifier les valeurs acceptables pour une colonne.
Exemple :
Remarque :
La contrainte NOT NULL n’est pas utilisée pour les colonnes Numfact et Codprod car
la contrainte Primary Key remplace, entre autre, NOT NULL.
[Constraint nom_contrainte_CP]
[Primary key (nom_colonneA, nom_colonneB,…,nom_colonneX)]
);
Exemple:
Dans la norme SQL, une transaction commence au début d'une session de travail ou juste
après la _n de la transaction précédente. Elle se termine par un ordre explicite de validation
(commit) ou d'annulation (rollback).
Certains SGBD ne respectent pas la norme et demandent une commande explicite pour
démarrer une transaction.
L'utilisateur peut à tout moment valider (et terminer) la transaction en cours par la commande
COMMIT. Les modifications deviennent alors définitives et visibles à toutes les autres
transactions.
L'utilisateur peut annuler (et terminer) la transaction en cours par la commande ROLLBACK.
Toutes les modifications depuis le début de la transaction sont annulées.
1- Introduction
SQL est un langage complet pour travailler sur une base de donnée relationnelle,
mais il ne comporte pas des instructions procédurales. PL/SQL comprend quant à
lui :
La partie LID (Langage d’Interrogation des données) de SQL (Select),
la partie LMD (Langage de Manipulation des Données) de SQL (Update,
Insert,…)
la gestion des transaction (Commit, Rollback…)
les fonctions standard de SQL
plus une partie procédurale (IF, WHILE,…)
DECLARE
Déclarations de variables, constantes, exception;
BEGIN
Section obligatoire contenant des instructions SQL et PL/SQL ou des blocs fils
(Possibilités d’imbrication de blocs)
EXCEPTION
Traitement des exceptions (gestion des erreurs)
END;
REMARQUES :
Les sections DECLARE et Exception sont optionnelles
Chaque instruction de n’importe quel section doit se terminer par un ‘ ;’
DECLARE
qte_stock number(5);
BEGIN
Select quantite into qte_stock from PRODUITS
where codprod= ‘p1’;
-- contrôle du stock suffisant
If qte_stock > 0
then update produits set quantite=quantite-1
where codprod= ‘p1’;
Insert into achat values (‘p1', SYSDATE)
else
Insert into acheter values ('Plus de p1',SYSDATE);
end If, commit ; END;
déclarations. Elle
est délimitée par les mots-clé :
DECLARE, qui spécifie le début et
BEGIN, qui signifie la fin de la déclaration et le début de la partie des
commandes.
Les types de déclarations possibles dans cette partie sont les suivants :
déclaration des variables et des constantes,
déclaration de curseurs,
déclaration des exceptions.
Boolean : type booléen ses valeurs possibles sont TRUE, FALSE, NULL
Date : type date d’Oracle
• Les types Composés :
Record : c’est le type enregistrement
Table : c’est le type tableau
Remarques :
L'attribut CONSTANT permet de figer l'affectation d'une variable.
On peut faire référence à une colonne d'une table par la déclaration :
♦ nom_variable TABLE.COLONNE%TYPE,
On peut faire référence à une ligne d'une table par la déclaration
♦ Nom_variable TABLE%ROWTYPE,
L'initialisation d'une variable se fait par l'opérateur ‘ :=’ suivi d'une constante, d'une
expression PL/SQL, d'une fonction PL/SQL.
Exemples de déclaration de variables :
Total NUMBER(9,3);
Nom CHAR(4) := ‘ISET’;
Longeur NUMBER NOT NULL := LENGTH (Nom)*2;
Date_Création DATE;
Numéro EMPLOYE.EMPNO%TYPE;
Dpt DEPARTEMENT%ROWTYPE;
Prénom Nom%TYPE;
Pi CONSTANT NUMBER:= 3.14;3.2.2 L’affectation des variables PL/SOL
Comme les tableaux PL/SQL, la déclaration d'un enregistrement se fait en deux étapes :
1. Déclaration du type de l'enregistrement
2. Déclaration de la variable du type défini.
On peut déclarer un Type RECORD dans la partie déclarative d'un bloc ou d'un sous-
programme en utilisant la syntaxe suivante:
Exemple :
DECLARE
TYPE ADRESSE IS RECORD
(Numero positive,
Rue varchar2(35),
CodePost char(5),
Ville varchar2(25),
Pays varchar2(30) );
TYPE CLIENT IS RECORD
(NumCIi positive,
NomCli varchar2(40),
Adrcli ADRESSE,
CA number(12,3));
monclient CLIENT ;
BEGIN
monclient.NumCIi := 1234;
monclient.NomCIi := ‘TOTO’;
monclient.AdrCli.Numero := 10;
END ;
4-Structure de controle
4.1. Les traitements Conditionnels
IF condition_plsql
THEN commandes
[ELSE commandes]
[ELSIF condition_plsql
THEN commandes
[ELSE commandes]]
END IF;
La condition peut utiliser les variables définies ainsi que tous les opérateurs présents dans
SQL =,<,>,<=,>=,<>, IS NULL, IS NOT NULL.
Exemple :
DECLARE
vjob CHAR(10);
vnom employés.ename%type := ‘BEN SALAH’ ;
msg CHAR(30) ;
BEGIN
Select job into vjob from employés where ename = vnom;
--contrôle de la valeur de vjob
if vjob is NULL
then msg := vnom | ‘pas de travail';
elsif vjob = ‘Vendeur’ then
UPDATE employés set comm = 100 where ename=vnom ;
Msg := vnom || ‘a 100 dinars de commission’ ;
Else
UPDATE employés set comm = 0 where ename=vnom ;
Msg := vnom || ‘n’a pas de commission’ ;
End if ;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(msg) ;
commit;
END ;
LOOP
instructions
END LOOP ;
Les commandes EXIT,EXIT WHEN condition permettent de quitter la boucle.
Exemple :
DECLARE
somme number(10) := 0 ;
nombre number(5);
BEGIN
nombre:=0;
LOOP
Nombre:=nombre+1 ;
somme := somme + nombre ;
if nombre>=10
then EXIT;
end if ;
END LOOP;
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘la somme des 10 premiers entiers est ‘ ||
to_char(somme));
END;
instructions
END LOOP ;
Compteur : est une variable de type entier, locale à la boucle. Sa valeur de départ est égale
par défaut à la valeur de l'expression entière de gauche (var_debut). Elle s'incrémente de 1,
après chaque traitement du contenu de la boucle, jusqu'à ce qu'elle atteigne la valeur de droite
(var_fin).
5.1. Définition
Le curseur permet de nommer cette zone de contexte, d'accéder aux informations et
éventuellement de contrôler le traitement. Cette zone de contexte est une mémoire de taille
fixe, utilisée par le noyau pour analyser et interpréter tout ordre SQL.
Declare
Cursor DEPT_10 is
select ename, sal from emp where depno = 10;
L’ordre fetch ne ramène qu’une seule ligne à la fois. De ce fait il faut recommencer l’ordre
pour traiter la ligne suivante.
Exemple :
Declare
Cursor DEPT_10 is
select ename, sal from emp where depno = 10;
Vnom emp.name%TYPE ;
Vsalaire emp.sal%TYPE ;
Begin
OPEN DEPT_10;
LOOP
FETCH DEPT10 into vnom,vsalaire ;
--Traitement ligne
END LOOP ;
CLOSE DEPT_10;
End;
Declare
CURSOR num_cur1 IS SELECT num from tab1 ;
CURSOR num_cur2 IS SELECT num from tab2 ;
Num1 number ;
Num2 number ;
somme number := 0;
Begin
OPEN num_cur1 ;
OPEN num_cur2 ;
LOOP
FFTCH num_cur1 INTO num1 ;
FFTCH num_cur2 INTO num2;
EXIT WHEN (num_cur1%NotFound) OR (num_cur2%NotFound) ;
somme:= num1 + num2 ;
INSERT INTO sum_tab VALUES (somme);
END LOOP;
CLOSE numl_cur1 ;
CLOSE mun_cur2 ;
END;
5.4.4.'L'attribut %RowCount
Cet attribut est de type numérique. Le curseur implicite indique le nombre de lignes traités par
les ordres insert, update, delete.
Le curseur explicite est incrémenté à chaque ordre fetch, donc cet attribut traduit la nième
ligne traitée.
Exemple
Declare
cursor C1 is
select ename, empno, sal from emp order by sal desc ;
nom char(10);
numero number(4);
salaire number(7,2);
Begin
Open Cl;
Loop .
Fetch cl into nom, numéro, salaire ;
exit when (c1%rowcount > 25) or (cl%notfound);
insert into temp values (salaire, numéro, nom);
End Loop;
Close C1 ;
commit ;
End;
Cet attribut permet la déclaration implicite d'une structure dont les éléments sont d'un type
identique aux colonnes ramenées par le curseur.
Syntaxe :
Dans la partie déclarative du bloc.
Exemple
Declare
/* la fonction nvl permet de tester la valeur Null d'une colonne si comm=NULL alors nvl
retourne 0 sinon nvl retourne la valeur de comm */
cursor c1 is select sal + nvl(comm) saltot, ename from emp;
/* l'enregistrement comporte deux colonnes: saltot, ename
c1_record c1%Rowtype;
Begin
open c1;
Loop
Fetch c1 into c1_record;
Exit when c1 %notfound ;
if c1_record.saltot > 2000 then
insert into temp values (c1_record.saltot, c1_record.ename);
end if,
End Loop;
close c1;
End;
Le bloc PL/SQL ci-dessu permet d'obtenir une génération implicite de la structure suivante :
Declare
Cursor nomcurseur is ordre select;
nomrecord nomcurseur%rowtype;
Begin
Open nomcurseur ;
Loop
Fetch nomcurseur into nomrecord ;
Exit when nomcurseur%notfound ;
/* traitement
End Loop;
Close nomcurseur;
End;
Begin
Open nomcurseur (valeurl , vaieur2, ... ) ;
Exemple :
Declare
cursor c1 (depart number)
is select sal, nvl(comm,0) commi
from emp where deptno=depart ;
total number(11,2) := 0 ;
sal_sup number(4):=0 ;
comm_sup number(4):=0;
Begin
for c1_rec in c1(20) Loop
total:= total+ c1_rec.sal + c1_rec.commi ;
if c1_rec.sal > 4000
then sal_sup := sal_sup + 1 ;
end if ;
if c1_rec.commi > 3000
then commi_sup:=commi_sup+1 ;
end if;
End Loop;
insert into temp
values (sal_Sup, comm_sup, 'total salaire’| to_Char(total));
commit ;
End;
6 Utilisation de sous-programmes
PL/SQL accepte aussi l’utilisation de sous-programmes, nommés procédures et fonctions.
Une procédure PL/SQL exécute certaines actions et peut accepter des paramètres optionnels.
Une fonction PL/SQL retourne une valeur d’un certain type et peut aussi accepter des
paramètres optionnels.
Declare
Vpatient_ID Patient.Patient_ID%type ;
Fièvre_elevée constant real := 42 ;
Procedure enregistrer_Temp_Deg_C_Patient (patient_ID varchar2,
Temp_Corps_Deg_C real) is
Temp_Deg_F real ;
Begin
Temp_Deg_F := (9/5)* Temp_Corps_Deg_C + 32 ;
Insert into Patient (Patient_ID, Temp_Corps_Deg_F)
Values
(patient_ID, Tem_Deg_F) ;
Commit ;
End ;
Begin
Vpatient_ID := ‘ES8888’ ;
enregistrer_Temp_Deg_C_Patient (Vpatient_ID, Fièvre_elevée) ;
End ;
Declare
Codmatière Matière.codmat%type;
Vcode_etu etudiant.codetu%type;
FUNCTION meilleur_étu_mat (pcodmat varchar2) RETURN varchar2 IS
Vcodetu etudiant.codeetu%type ;
BEGIN
Select codetu into Vcodetu
From Moyenne M
Where M.moyenne_mat in (Select max(moyenne_mat from Moyenne M
Where M.codmat=pcodmat);
Return Vcodetu;
End ;
Begin
Codmatière := ‘M001’;
Vcode_etu := meilleur_étu_mat(Codmatière);
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(‘Le meilleur étudiant de la matière’ ||
Codmatière | ‘est
: ‘ || Vcode_etu);
End ;
Pour gérer les exceptions, le programmeur doit écrire un gestionnaire des exceptions qui
prend le contrôle du déroulement du bloc PL/SQL en présence d'une exception.
Le gestionnaire d'exception fait partie du bloc PL/SQL et se trouve après les commandes Il
commence par le mot clé EXCEPTION et se termine avec le même END du bloc.
Chaque gestion d'exception consiste à spécifier son nom d'erreur après la clause WHEN et la
séquence de la commande à exécuter après le mot clé THEN, comme le montre l'exemple
suivant:
DECLARE
Wsal emp.sal%type;
BEGIN
select sal into wsal from emp;
EXCEPTION
WHEN TOO_MANY_ROWS then…
--gérer erreur trop de lignes
WHEN NO_DATA_FOUND then…
--gérer erreur pas de ligne
WHEN OTHERS then…
--gérer toutes les autres erreurs
END ;
DECLARE
Nom_ano Exception;
2. Déterminer l’erreur et passer la main au traitement approprié par la commande
Raise.
BEGIN
…
If (condition_anomalie) then raise Nom_ano
3. Effectuer Ie traitement défini dans la partie EXCEPTION du Bloc.
EXCEPTION
WHEN (Nom_ano) then (traitement);
Exemple :
DECLARE
wsal emp.sal%type ;
sal_zero Exception ;
BEGIN
Select sal into wsal from emp where empno=5;
If wsal=0 then
Raise sal_zero;
EXCEPTION
WHEN sal_zero then…
-- gérer erreur salaire
WHEN TOO_MANY_ROWS then...
--gérer erreur trop de lignes
WHEN_NO_DATA_FOUND then ...
-- gérer erreur pas de ligne
WHEN OTRERS then ...
--gérer toutes les autres erreurs
END;
Expressions et fonctions
SIN(n)
Renvoie le sinus de n, n étant un angle exprimé en radians.
SINH(n)
Renvoie le sinus hyperbolique de n.
SQRT(nb)
Renvoie la racine carrée de nb qui doit être un entier positif ou nul.
TAN(n)
Renvoie la tangente de n, n étant un angle exprimé en radians.
TANH(n)
Renvoie la tangente hyperbolique de n.
TRUNC(n[,m])
Si m est positif, renvoie n arrondi tronqué à m chiffres après la virgule. Si m est
négatif, renvoie n tronqué à m chiffres avant la virgule. m doit être un entier et il vaut
0 par défaut.
est une chaîne de caractères obtenue en écrivant d'abord la chaîne à gauche de || puis celle à
droite de ||.
Renvoie le nombre de mois entre date2 et date1, si date2 est après date1 le
résultat est positif, sinon le résultat est négatif. Si les jours date2 et date1 sont les
mêmes, ou si ce sont les derniers jours du mois, le résultat est un entier. La partie
fractionnaire est calculée en considérant chaque jour comme 1/31ème de mois
NEXT_DAY(date, nom_du_jour)
Renvoie la date du prochain jour de la semaine dont le nom est nom_de_jour.
ROUND(date[,précision])
Renvoie date arrondie à l'unité spécifiée dans précision. L'unité de précision est
indiquée en utilisant un des masques de mise en forme de la date. On peut ainsi
arrondir une date à l'année, au mois, à la minute,... Par défaut la précision est le jour.
SYSDATE
Renvoie la date et l'heure courantes du système d'exploitation hôte.
TRUNC(date[,précision])
Renvoie date tronquée à l'unité spécifiée dans précision. Les paramètres sont
analogues à ceux de la fonction ROUND.
4- Fonctions de conversion
ASCII(chaîne)
Renvoie le nombre correspondant au code ascii du premier caractère de chaîne.
CHR(nombre)
Renvoie le caractère dont nombre est le code ascii.
TO_CHAR(nombre, format)
Renvoie la chaîne de caractères en obtenue en convertissant nombre en fonction de
format.
Format est une chaîne de caractères pouvant contenir les caractères suivants :
am ou pm indication am ou pm
bc ou ad indication avant ou aprèsjésus christ
Les suffixes suivants modifient la présentation du nombre auquel ils sont accolés :
Th ajout du suffixe ordinat st, nd, rd, th
Sp nombre en toutes lettres
Tout caractère spécial inséré dans le format sera reproduit tel quel dans la chaîne
de
caractères résultat.
TO_DATE(chaîne, format)
Permet de convertir une chaîne de caractères en donnée de type date. Le format est
identique à celui de la fonction TO_CHAR.
TO_NUMBER(chaîne)
Convertit chaîne en sa valeur numérique.
Remarque : On peut également insérer dans le format une chaîne de caractères
quelconque, à condition de la placer entre guillemets"".
5- Autres fonctions
GREATEST(expr1, expr2,...)
Renvoie la plus grande des valeurs expr1, expr2,.... Toutes les expressions sont
converties au format de expr1 avant comparaison.
LEAST
Renvoie la plus petite des valeurs expr1, expr2,.... Toutes les expressions sont
converties au format de expr1 avant comparaison.
NVL(expr_1, expr_2)
Prend la valeur expr_1, sauf si expr_1 est NULL auquel cas NVL prend la valeur
expr_2.
Une valeur NULL en SQL est une valeur non définie.
Lorsque l'un des termes d'une expression a la valeur NULL, l'expression entière prend la
valeur NULL.
D'autre part, un prédicat comportant une comparaison avec une expression ayant la
valeur NULL prendra toujours la valeur faux. La fonction NVL permet de remplacer
une valeur NULL par une valeur significative.
DECODE(crit, val_1, res_1 [, val_2, res_2 ...], def)
Cette fonction permet de choisir une valeur parmi une liste d'expressions, en fonction
de la
L’introduction d’un nouvel utilisateur nécessite de créer l’utilisateur par l’ordre CREATE
USER puis de lui allouer des prévileges par GRANT et ALTER USER. Ensuite il est à tout
moment possible de modifier ses allocations de ressources par l’exécution d’un nouvel ordre
GRANT ou ALTER USER ou par exécution d’un ordre REVOKE .
Un privilège au niveau système , ou un role, peut etre attribué à un utilisateur par l’ordre
GRANT de syntaxe :
GRANT privilège système [, privilège système . ..]
TO nom_utilisateur , nom_utilisateur2, | PUBLIC
[WITH ADMIN OPTION]
WITH ADMIN OPTION autorise celui qui a recu le privilège à le transmettre à un autre
utilisateur.
PUBLIC : permet d’affecter le privilège à tous les utilisateurs
b-suppression de privilège :
Tout droit accordé peut etre supprimé par l’ordre REVOKE , selon la syntaxe :
Lors de l’installation d’Oracle, une base par défaut peut être créer .IL est ensuite possible soit
de modifier la structure ce cette base pour l’adapter à des besoins spécifiques, soit de créer
une autre base. Après installation de logiciel, la création de la BD se fait par l’ordre CREATE
DATABASE selon la syntaxe :
Exemple :
Création d’une bd de nom « airbase » sous Windows avec un seul fichier de données
de 50 MO et deux fichiers de reprise de 1 MO chacun :
create database airbase
datafile ‘c:\orahome\data\airbus\df.dbf’ size 50 M
maxdatafiles 5
logfiles ‘c:\orahome\log\logfile1airbus.dbf’ size 1 M
‘c:\orahome\log\logfile2airbus.dbf’ size 1 M
maxlogfiles 10 ;
2- Démarrage de la base :
La mise en ouvre d’une BD s’effectue en trois étapes, au moyen des commandes STARTUP
et ALTER DATABASE ::
• démarrage d’une instance, qui consiste à initialiser l’environnement de la BD en
allouant les ressources nécessaires. La base est alors dans l’état « démarrée non
montée » (NOMOUNT).
• démarrage de la base : qui consiste à associer une base à l’instance crée à l’étape
précédente. La base passe à l’état « démarrée et montée » (MOUNT). Elle est alors
accessible en mode INTERNAL aux utilisateurs qui ont le privilège
d’administration qui peuvent effectuer des opérations de maintenance tel que
renommer les fichiers de la base ou gérer les fichiers de reprise.
• Ouverture de la base : qui consiste à rendre les données de la base accessibles aux
utilisateurs. La base passe à l’état « ouverte » (OPEN).
Exemples :
Création de l’instance :
SQL> startup nomount ;
Démarrage de la base :
SQL>connect internal ;
SQL>alter database airbase mount ;
Ouverture de la base
SQL>alter database airbase open ;
3- Arrêt de la base :
Pour fermer une base de données, il faut successivement déconnecter les utilisateurs, détacher
la base de l’instance puis arreter l’instance.
Lors de la fermeture, le serveur enregistre dans les fichiers de reprise toutes les informations
nécessaires à un redémarrage sans erreur.
Pour arreter une base, il faut avoir un prévilege de niveau administrateur et utiliser l’ordre
SHUTDOWN. Cet ordre comporte trois options :
SHUTDOWN [ ABORT | IMMEDIATE | NORMAL]
Avec l’option NORMAL,aucune nouvelle connexion ,n’est plus admise. L’arrêt se produit
lorsque le dernier utilisateur se déconnecte. Toutes les transactions sont terminées
normalement.
Avec l’option IMMEDIATE, l’arrêt est immédiat ,sans attente de la fin des transactions en
cours, qui sont alors annulées.
Avec l’option ABORT , l’arrêt est immédiat , sans détachement de la base ni déconnexion
préalable des utilisateurs. Il s’agit du mode de fermeture le plus rapide. En revanche, une
procédure de reprise est nécessaire lors de redémarrage de la base .Cette solution n’est à
utiliser qu’en cas de problème grave.
Netographie
• www.developpez.com/cours/sql-Oracle
• www.oracle.com
• www.otn.com