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ÉTUDES SUR L'HISTOIRE ADMINISTRATIVE

DE L'EMPIRE BYZANTIN

LE SÉBASTOPHORE : Ό σεβαστοφόρος

D'après les Patria (1), le 5 octobre, les chefs des régions de la Ville
exécutaient des danses sur l'Augoustéon, en l'honneur de l'empereur
régnant. Une scholie ajoute : « les chefs de régions et sébastophores »,
οί ρεγεωνάρχαί. και σεβαστοφοροι. Suidas (2) reproduit cette scholie,
tirée vraisemblablement d'un passage de Jean Lydos (3). D'après
Lydos, cet usage aurait existé à l'époque de Tibère, donc à Rome et
non à Byzance. Il est fort douteux que l'on puisse identifier les sébas
tophores avec les chefs de régions ou maires. Peut-être, à la haute
époque, les sébastophores étaient-ils chargés de porter les bannières
sur lesquelles était représenté le portrait de l'empereur, mais on ne
saurait l'affirmer.
Le sébastophore ne figure ni dans le Clétorologe de Philothée,
rédigé en 899, ni dans le Taktikon de Benesevich, rédigé entre 921 et 934.
Il figure, par contre, dans le Taktikon du cod. Scorialensis gr. 11-11,
rédigé entre 975 et 979 (4). Le titre de sébastophore semble être
apparu entre 963 et 975. En effet, à propos de la promotion d'un
proèdre, le Livre des Cérémonies écrit que le nouveau proèdre vient se
placer devant le magistros (5). Si, comme le remarque fort justement
Economides (6), la dignité de sébastophore avait existé alors, le
sébastophore, d'après le Taktikon de FEscurial, aurait dû prendre
place entre le magistros et le proèdre. Sa création semble donc pouvoir
être placée entre 963 et 975. Le titre a-t-il été créé, comme le suggère

(1) Preger, Script orig , CF. II, 158;; Ps. Cod. 28.
(2) Notes à Ps.-Cod., éd. Bonn., 232. Cf. Du Gange, Gloss, s. v.
(3) J. Lydos, De mensibus, 107.
(4) N. Economides, Un taktikon inédit du Xe siècle. Cod. Scorial. gr. R-II-11. Édition et.
Commentaire. Étude (dactylographiée) présentée le 12 juin 1961 comme thèse du 3e Cycle
devant la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Paris.
(5) De Cer.. 4Ί I
('>! Ν. ElUNUM II ES, (>[). Vil.. \i. 81.
I .
200 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES

Économides (7), par le parakimomène Basile, tout puissant jusqu'en


985, en faveur de son neveu? C'est possible, mais non certain.
Le sébastophorat fut surtout décerné, mais non exclusivement,
aux eunuques. L'épithète qui le qualifiait était μεγαλοδοξότατος (8).
Le sébastophorat semble avoir été une dignité δια βραβείου, comme
paraît l'indiquer Léon Diacre, qualifiant Romain Lécapène, fils de
l'empereur Etienne Lécapène, του πατρικίου 'Ρωμανού και τω του
σεβαστοφόρου διαπρέποντος άξιώματι (9). Le sébastophorat, tout
d'abord une fonction, comme l'indique le présent texte, devint vite,
comme le rectorat, une dignité purement honorifique, qui aurait été
rangée dans le Clètorologe de Philothée avec les είδικαί μόναι
αξίαι (10). Il est certain, en tout cas, qu'aux Xe et xie siècles, le
sébastophorat apparaît comme une distinction purement honorifique,
conférée, semble-t-il, par le nouvel empereur à l'envoyé chargé de
lui annoncer son élévation au trône et de lui remettre les insignes
du pouvoir : τον σεβαστοφόρον ... τα της βασιλείας ευαγγέλια
διακομίσαντα, dit Cédrène (11), στολήν αύτω ένδιδύσκει βασίλειον,
dit Zonaras (12). Comme il fallait, sans doute, des circonstances spé
ciales pour obtenir cette distinction, le titre de sébastophore semble
avoir été assez exceptionnel à Byzance. Les sources ne mentionnent,
en effet, que fort peu de sébastophores.
Le premier sébastophore semble avoir été Romain Lécapène, fils
d'Etienne Lécapène. Devenu seul empereur, en 944, et débarrassé
par l'exil de Romain Ier Lécapène et de ses fils, Constantin VII Por-
phyrogénète prit diverses mesures de précaution contre les repré
sentants de la dynastie des Lécapène. Michel, fils de l'empereur
défunt, Christophore Lécapène, et petit-fils de Romain Ier Lécapène,
fut fait clerc, titré très vraisemblablement magistros et nommé
recteur (13). Romain, fils de Constantin Lécapène et petit-fils de
Romain Ier Lécapène, fut castré et titré patrice-préposite (14).
Romain, fils de l'empereur Etienne Lécapène et petit- fils de Romain Ier
Lécapène, fut également castré. Il obtint plus tard la dignité de sébas-

(7) N. Economides, op. cit., p. 82.


(8) Cecaumeni Strategikon, éd. B. Vasilievsklj. — V. Jernstedt. Saint-Pétersbourg, 1896,
p. 73. Cf. N. Economides, p. 83.
(9) Léon Diacre, 177.
(10) N. Economides, op. cit., p. 78.
(11) Cedr. II, 548. Cf. Goar. Notes, p. 879.
(12) Zonar. II, 616.
(13) Theoph. Cont., 438.
(14) Theoph. Cont., 426.
R. GUILLAND : LE SEBASTOPHORE 201

tophore (15). Il fut probablement titré, lui aussi, patrice, car il appar
aît plus tard pourvu de ce titre (16). En 975, Jean Ier Tzimiskès,
traversant la Bithynie, au retour d'une expédition victorieuse, s'arrêta
au pied du Mont Olympe, dans le domaine d'Atroa, où il reçut l'hospi
talitéd'un grand seigneur, le patrice Romain, honoré de la distinction
de sebastophore, τω του σεβαστοφόρου διαπρέποντος άξιώματι. C'est
dans un banquet, donné chez le patrice sebastophore Romain,
que Jean Ier Tzimiskès fut empoisonné (17). Le patrice Romain est
très certainement le petit-fils de Romain Ier Lecapène. A quelle
occasion reçu-t-il la dignité de sebastophore? Nous l'ignorons.
Dans une lettre de Léon, métropolite de Synades et syncelle,
adressée à Arsène d'Héraclée, il est fait mention d'un sebastophore,
dont le nom n'est pas cité (18). Cette lettre serait antérieure à 985 (19).
Après la déchéance de Michel V le Calfat (1042), l'impératrice Zoé,
veuve de Romain III Argyre et de Michel IV le Paphlagonien, songea à
se remarier. Après quelques hésitations, son choix se porta sur Constant
in Monomaque, qui fut rappelé d'exil. Zoé envoya l'un de ses chamb
ellans eunuques, Etienne Pergaménos, à la rencontre du proscrit
jusqu'à Damocrania (20), près d'Athyr, pour lui porter la pourpre,
insigne du pouvoir souverain. C'est dans l'église de Saint-Michel, à
Damocrania, que Constantin IX Monomaque revêtit le vêtement
impérial (21). Ce fut, peut-être, à cette occasion qu'Etienne Perga
ménos reçut la dignité de sebastophore.
A peine monté sur le trône, Constantin IX Monomaque eut à
réprimer la révolte de Georges Maniakès (1042-1043). A la tête de
l'armée, destinée à arrêter la marche de Maniakès sur Byzance,
l'empereur mit le sebastophore Etienne Pergaménos. Ce dernier livra
bataille et ses troupes commençaient à plier lorsqu'une flèche perdue
blessa mortellement Maniakès et jeta ainsi le trouble chez les parti-
(15) Cedr. II, 327.
(16) R. Guilland, Les patrices byzantins sous le règne de Constantin VII Porphyrogénète
(919-959). Silloge Bizantina in onore di Silvio Giuseppe Mercati. Roma, 1957, p. 203, où il
y a lieu de supprimer : « fils de Constantin VII, Porphyrogénète ».
(17) Léon Diacre, 176-177. Cf. G. Schlumberger, L'Épopée byzantine, I. Paris, 1896
(réimpression, 1925), p. 311.
(18) J. Darrouzès, Epistoliers byzantins du Xe siècle. Paris, 1960, 180, lettre 18.
(19) C'est du moins l'avis de Nicolas Economides dans son étude encore inédite : Un
Tactikon inédit du Xe siècle, cod. Scorial. gr. R-1I, 11, p. 81. Toutefois, rien ne prouve que la'
présente lettre fasse allusion au sebastophore Romain Lecapène et qu'on puisse voir en lui,
comme le veut N. Economides, le possesseur d'importantes propriétés, dont certaines
auraient été achetées par lui à Arsène d'Héraclée.
(20) Ville de Thrace, voisine de Rheggio, d'Athyr et de Sélimvrie. Cf. Bryenne, 133 et
n. 229; Cantac, II, 518.
(21) Cedr. II, 542. Zonar. III, 616. Cf. G. Schlumberger, op. cit., III, Paris 1905, 399.
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sans de ce dernier. En reconnaissance pour cette victoire facile,


Constantin IX Monomaque accorda à Etienne Pergaménos les hon
neurs du triomphe (22). A ce moment, la fortune du sébastophore
Etienne était à son apogée et son crédit auprès de l'empereur était
sans borne, comme le constate Michel Attaleiates (23). Psellos a
raconté, de son côté, la révolte de Maniakès et le triomphe d'Etienne,
mais il omet de citer le nom de ce dernier (24). Peu après son triomphe,
en juillet 1043, Etienne conçut le projet de faire monter sur le trône
le patrice Léon, fils de Lampros, alors simple stratège de Malatya
(Mélitène). Dénoncé, Etienne fut tondu moine, relégué et vit ses biens
confisqués; il fut finalement aveuglé (25). D'après Attaleiates, le
patrice Lampros était un proche parent d'Etienne. Comme les eunu
ques ne pouvaient aspirer au trône, ils tâchaient d'y pousser l'un de
leurs parents. On ne sait si Léon Lampros appartenait à l'antique
famille des Lampros, dont le palais, οίκος τοΰ Λάμπρου, était situé
près de l'église des Saints-prêtres et existait encore aux xie-xne siè
cles (26).
Les deux sébastophores, mentionnés par les sources historiques,
Romain et Etienne, sont tous deux eunuques. Il semble que l'on
puisse conclure que la distinction de sébastophore était plus spécial
ement accordée à des eunuques. Il est possible aussi que cette distinction
ait été considérée, au xie siècle, comme équivalente à un titre nobil
iaire.
Le 21 mars 1082, le synode, sous la présidence du patriarche de
Constantinople, Eustrate, décidait que quiconque critiquerait le
jugement porté par Alexis Ier Comnène contre « la doctrine impie
d' Italos » et l'anathème établi sur cette affaire serait, lui aussi, anathe
matise. On remit alors au chartophylax les écrits qu'Alexis Ier Com
nène avait envoyés, par l'intermédiaire de son homme de confiance,
οικείος άνθρωπος, Jean Sébastophore Pepagoménos (47). Un méreau
de cuivre du même personnage nous est également parvenu (28).

(22) Cedr. II, 548-549. Chronicon Barense, sub anno, 1043. Cf. J. Gay, L'Italie méridionale
ci l'Empire byzantin (862-1071). Paris, 1904. 467.
(23) M. Attaleiates, 20. Cf. H. Grégoirk, Michel Attaleiate Histoires. Trad, française.
Byzanlion XXVIII (1958), 1959, 336.
(24) Psellos, éd. Renauld, II, p. 1-8. Cf. Zonar. III, 622-623. Psellos et Zonaras doutent
fort du courage et de la science militaire d'Etienne.
(25) Cedr. II, 550; M. Attaleiate, 20. Cf. G. Schlumberger, op. cit., III, 476etOd. Lamp-
SÎdès : H ποινή της τυφλώσεως. Athènes, 1949, 25.
(26) R. Janin. Constantinople byzantine. Paris, 1950, 352.
(27) V. Grumel, Les Regestes..., fasc. III, p. 34-35, n° 926.
(28) G. Schlumbreger, Mélanges d'archéologie byzantine, Paris, 1895, 167-168.
R. GÜILLAND : LE SÉBASTOPHORE 203

Le xiie siècle connaît encore le sébastophore, si l'on s'en rapporte à


une lettre de Jean Tzetzès, adressée à un sébastophore non nommé :
και. σύν αύτω, σεβαστοφόρε γραμματικέ (29).
Il nous est parvenu aussi quelques sceaux de sébastophores :
1. Un sceau de Christophore, sébastophore, non daté (30).
2. Un sceau de Nicéphore, sébastophore et duc de la Grande Théou-
polis (Antioche) homme de notre puissant et saint empereur (31).
Trois ducs d'Antioche ont porté le prénom de Nicéphore : 1. Nicé
phore Ouranos (1003), titré patrice et magistros (32). — 2. Nicéphore
Katakalon (vers 1054-1056), titré magistros (33). — 3. Nicéphore
Bucellarien, dit Nicéphoritzès (1059-1060). Schlumberger (33 bis)
admet avec raison que le sceau précité est celui de Nicéphore Bucell
arien, plus connu sous le nom de Nicéphoritzès. Duc d'Antioche,
sous Constantin X Doukas (1059-1067), il devint Premier Ministre
de Michel VII Doukas (1071-1078).
L'eunuque Nicéphore, dit Nicéphoritzès à cause de sa jeunesse (34),
originaire du thème des Bucellaires, joua un certain rôle sous le
règne de Constantin Doukas. Rusé et intrigant, il excellait à susciter
les brouilles et les suspicions et à répandre des bruits calomnieux
sur les personnages les plus hauts placés. Secrétaire de Constantin X
Doukas, il ne craignit pas d'accuser d'adultère l'impératrice elle-
même (35). Nommé duc d'Antioche, comme en témoigne son sceau,
peut-être à deux reprises, il gouverna de telle façon que les troubles
et les séditions se multiplièrent en Syrie (36). Dénoncé, il finit par être
rappelé et jeté en prison. A l'avènement de Romain IV Diogène
(1067), Nicéphoritzès parvint, à prix d'argent, à se faire mettre en
liberté et à se faire nommer juge de l'Hellade et de l'Hellespont,
comme en témoigne une lettre de Psellos (37). C'est ce personnage
que Michel VII Doukas choisit comme Premier Ministre et nomma
logothète du drome, tant il était séduit par sa souplesse et par son
habileté. Nicéphoritzès succédait, comme Premier Ministre, à l'eunu-
(29) Th. Pressel. Tübingen, 1851, p. 38.
(30) V. Laurent, Les bulles métriques byzantines. Athènes-Bucarest, 1932-1937, p. 194,
sceau 556.
(31) G. ÎSculumbergkh, Sigillographie byzantine, Paris, 1884, p. 310-311.
(32) G. Schlumberger, op. cit., 310.
(33) G. Schlumberger, op. cit., 311.
(33 bis) Ibidem.
(34) Zonar. III, 707.
(35) Cedr. II, 706.
(36) G. Schlumbergkr, Sigill. byz. 310-311.
(37) Zonar. III, 707. Psellos : Au préteur du Péloponnèse et de l'Hellade, Nicéphoritzès
Sal has Mes. R 61. V, 314).
204 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES

que Jean, métropolite de Sidè (38). D'après Nicéphore Bryenne (39),


ce fut sur la recommandation du césar Jean Doukas que Nicéphoritzès
aurait été appelé par Michel VIL D'après Zonaras (40), Nicéphoritzès
avait été introduit au Grand Palais par Constantin IX Monomaque et
avait été au service de Constantin X Doukas. Il parvint à rendre
suspect à Michel VII le césar Jean Doukas et il exerça le pouvoir
en maître, traitant l'empereur comme un valet. Devenu logothète
du drome ou Premier Ministre, Nicéphoritzès s'attira, bientôt, par ses
injustices et par ses rapines, la haine du peuple. Le vestarque Nestor,
révolté, exigea la disgrâce de ce funeste personnage. Mais l'empereur
refusa de se séparer de son favori (41). Cependant, de toutes parts, les
révoltes éclataient. Nicéphore Bryenne marchait sur Byzance, per
suadé que le Sénat, par haine du logothète Nicéphoritzès, se prononc
eraiten sa faveur (42). En Orient, Nicéphore Botaniate était pro
clamé empereur, prêt à marcher sur la capitale. Désespéré de sa
propre cause, Michel VII se retira au couvent de Stoudios, tandis que
Nicéphoritzès prenait la fuite et allait rejoindre Roussel de Bailleul,
à Héraclée (43). Mais celui-ci le fit jeter en prison. Pour se venger,
Nicéphoritzès réussit à le faire empoisonner. Livré à Nicéphore Botan
iate, Nicéphoritzès fut relégué dans une île voisine de Byzance.
Mais l'entourage de l'empereur se défiait trop de lui pour le laisser
en vie. Sous prétexte de le forcer à livrer ses trésors, il fut soumis à la
torture. Le grand hétériarque Straboromanos s'arrangea pour qu'il
succombât (44).
Les sources n'attribuent aucun titre nobiliaire, ni aucune distinction
honorifique à Nicéphoritzès, pourtant logothète du drome et tout
puissant auprès de l'empereur. Une lettre de Psellos, adressée au
sébastophore Nicéphore (45), lui est peut-être destinée. Le sceau, que
Schlumberger attribue à Nicéphoritzès, porte la mention de sébasto
phoreet celle de conseiller privé de l'empereur, άνθρωπος. Un autre
sceau porte οικείος (46). Il a dû être frappé vers 1059-1060, alors que
Nicéphoritzès était duc d'Antioche et n'était pas encore arrivé au
faîte des honneurs. Les ducs d'Antioche étaient, cependant, des

(38) Cedr. II, 706; Zonar. III, 707-708.


(39) Bryenne, 56.
(40) Zonar. III, 707-708.
(41) Zonar. III, 713; Cedr. II, 719; Attal. 208.
(42) Zonar. III, 716.
(43) Zonar. III, 720.
(44) Zonar. III, 725-726.
(45) Ed. Kurtz. M. Pselli scripta minora, II, Milano 1941, p. 9, lettre 8.
(46) G. Schlumberger, Sigillographie byzantine, p. 311.
H. GUII.LAND : LE SÉBASTOPHORE 205

personnages considérables, ordinairement pourvus de titres nobiliaires


éclatants, patrice, magistros, proèdre. Nous ignorons à quelle occa
sion Nicéphoritzès aurait obtenu la haute distinction de sébastophore.
Les sceaux suivants appartiennent à des personnages sur lesquels
nous n'avons aucun renseignement et dont cinq sont inédits (47).
3. Basile, sceau inédit du xie-xne siècles (48).
4. Jean, sceau inédit du xie siècle (49).
5. Léon, protovestiaire, sceau inédit du xie siècle (50).
6. Nicèphore Mountanès, sceau inédit du xie-xne siècle (51).
7. Théophane, sceau du xie-xnie siècle (52).
8. Théophile, sceau inédit, du xe-xie siècle (53).
A ces sceaux il faut ajouter une tessère en bronze du xie siècle au
nom de Manuel inédite (54).
R. GUILLAND.

INDEX
(Les chiffresIndex
renvoient
établiauxparnotes,
Mme sauf
R. Guilland
exceptions indiquées.)

I. Index des noms de personnes

Basile, sébastophore, 48. πατρίκιος εξ,αστοφόρος, 9. patrice,


Christophore, sébastophore, 30. 17, sébastophore, 9, 17.
Doukas, Jean, césar, 40. Lécapène, Romain (fils de Constan-
Étienne, cf. Pergaménos, Etienne. tin Lécapène), patrice, préposite,
Jean, métropolite de Sidè, premier 14.
ministre, 38. Léon (fils de Lampros), patrice,
Jean, sébastophore, 49. stratège de Malatya, ρ 3.
Katakalon, Nicèphore, duc d'An- Léon, protovestiaire, sébastophore,
tioche, magistros, 33. 50.
Lampros, Léon, patrice, 26. Léon, métropolite de Synades, syn-
Lécapène, Michel (fils de Christo- celle, 18.
phore Lécapène), magistros, rec- Manuel, sébastophore, 54.
teur, 13. Mountanès, Nicèphore, sébastophore
Lécapène (fils d'Etienne Lécapène), 51.
(47) Je dois à l'amitié du R. P. V. Laurent l'indication de ces sceaux; il voudra bien
trouver ici mes plus vifs remerciements.
(48) Collection de Art Fogg Museum. n° 1314.
(49) Id., n° 1457.
(50 )Id., n» 519.
(51) Id., n» 1869.
(52) G. Schlumbergkr, Sigillographie byzantine, 585.
Î5H) Collection privée.
(54) Collection de Art Fogg Museum, n° 2962 (indiquée par le R. P. V. Laurent!.
206 REVUE DES ETUDES BYZANTINES

Nestor, vestarque, 41. Nicéphoritzès, cf. Nicéphore, dit


Nicéphore, dit Nicéphoritzès (cf. Nicéphoritzès.
Nicéphore Bucellarien), conseiller Ouranos, Nicéphore, duc d'Antio
privé de l'empereur, 45, 46, duc che, magistros, patrice, 32.
d'Antioche, 33 bis, 36 et p. 5, Pepagoménos, Jean, sébastophore,
duc de la Grande Theoupolis, 27.
33 bis, juge de l'Hellade et de Pergaménos, Etienne, sébastophore,
Γ Hellespont, 37, logothète du 20-26.
drome, 38, premier ministre, 38; Strabotoromanos, grand hétériar-
sébastophore, 33 bis, 34, 45, se que, 44.
crétaire, p. 4. Théophane, sébastophore, 52.
Nicéphore Bucellarien, dit Nicéphor Théophile, sébastophore, 53.
itzès, cf. Nicéphore Nicéphor N. sébastophore, 18, 19.
itzès. N. sébastophore, 29.

II. Index des dignités et fonctions


Chartophylax : N. 27. 46, duc d'Antioche, 33 bis, 36 et
Chefs des régions de la Ville, 1. p. 5, juge de l'Hellade et de l'Hel
César : Doukas, Jean, 39. lespont, 37, logothète du drome,
Conseiller privé de l'empereur : Ni 38, premier ministre, 38, sébasto
céphore, dit Nicéphoritzès, 45, 46, phore, 33 bis, 34, 45, secrétaire,
duc d'Antioche, 33 bis, 36 et p. 5, p. 4.
duc de la grande Theoupolis, Hétériarque (grand) : Straboroma-
33 bis, juge de l'Hellade et de nos, 44.
l'Hellespont, 37, logothète du Juge de l'Hellade et de l'Hellespont :
drome, 38 et p. 5, premier minist Nicéphore dit Nicéphoritzès 37,
re,38, sébastophore, 33 bis, 34, conseiller privé de l'empereur, 45-
45, secrétaire, p. 4. 46, duc d'Antioche, 33 bis, 36 et
Duc d'Antioche : p. 5; Katakalon, p. 5, duc de la Grande Theoupolis,
Nicéphore, 33, magistros, 33; Ni 33 bis, logothète du drome, 38,
céphore, dit Nicéphoritzès, 33 bis, premier ministre, 38, sébasto
34-45, conseiller privé de l'empe phore, 33 bis, 34-45, secrétaire,
reur, 45-46, duc de la Grande p. 4.
Theoupolis, 33 bis, juge de l'Hel Logothète du drome : Nicéphore dit
lade et de l'Hellespont, 37, logo Nicéphoritzès, 38, conseiller privé
thète du drome, 38, premier mi de l'empereur, 45, 46, duc d'Antio
nistre, 38, sébastophore, 33 bis, che, 33 bis, 36 et p. 5, duc de la
34-45, secrétaire, p. 4; Ouranos, Grande Theoupolis, 33 bis, juge
Nicéphore, 32, magistros, patrice, de l'Hellade et de l'Hellespont,
32. 37, premier ministre, 38, sébas
Duc de la Grande Theoupolis : Nicé tophore 33 bis, 34, 45, secrétaire,
phore dit Nicéphoritzès, 33 bis, p. 4.
conseiller privé de l'empereur, 45- Magistros : p. 1, p. 5; Lécapène.
R, GlILLAND : LE SEBASTOPHORE 207

Michel, 13, recteur, 13; Kataka- Sébastophore : Basile, 48; Christo


lon, Nicéphore, 33, duc d'Antio- phore, 30; Jean, 49; Lécapène,
che, 33; Ouranos, Nicéphore, 32, Romain (fils d'Etienne Lécapène),
duc d'Antioche, patrice, 32. 9, 17, patrice, 17, σεξαστοφέρος,
Ministre (premier) : Jean, métropol 9, 17 ; Léon, 50. protovestiaire, 50;
ite de Side, 38; Nicéphore dit Manuel, 54; Mountanès, Nicé
Nicéphoritzès, 38, conseiller privé phore, 51 ; Nicéphore, dit Nicéphor
de l'empereur, 45-46, duc d'Ant itzès,33 bis, 34, 45, conseiller
ioche, 33 bis, 36 et p. 5, duc de la privé de l'empereur, 45, 46, duc
Grande Theoupolis, 33 bis, juge d'Antioche, 33 bis, 36 et p. 5, duc
de l'Hellade et de Γ Hellespont, 37, de la Grande Theoupolis, 33 bis,
logothète du drome, 38, sébasto- juge de l'Hellade et de Γ Helles
phore, 33 bis, 34, 45, secrétaire, pont, 37, logothète du drome, 38,
p. 4. premier ministre, 38, secrétaire,
Parakimomène : Basile, 48. p. 4; Pépagoménos, Jean, 27;
Patrice : p. 5; Lampros, Léon, 26; Pergaménos, Etienne, 20-26;
Lécapène, Romain (fils d'Etienne Théophane, 52; Théophile, 53;
Lécapène), 17, sébastophore, 17, N. 18, 19; N. 29.
πατρικώς, 9; Léon (fils de Lam- Secrétaire : Nicéphore dit Nicéphor
pros), p. 3, stratège de Malatya, itzès,p. 4, conseiller privé de
p. 3; Ouranos, Nicéphore, 32, l'empereur, 45-46, duc d'Antioche,
duc d'Antioche, magistros, 32. 33 bis, 36 et p. 5, duc de la Grande
Patrice-préposite : Lécapène, Ro Theoupolis, 33 bis, juge de l'Hel
main (fils de Constantin Léca lade et de Γ Hellespont, 37, logo
pène), 14. thète du drome, 38, premier mi
Proèdre, pp. 1, 5. nistre, 38, sébastophore, 33 bis,
Protovestiaire : Léon, 50, sébasto 34, 45.
phore, 50. Stratège de Malatya : Léon (fils de
Recteur : Lécapène, Michel (fils de Lampros), p. 3, patrice, p. 3.
Christophore Lécapène), 13, mag Syncelle : Léon, métropolite de
istros, 13. Synades, 18.
Rectorat, p. 1. Vestarque : Nestor, 41.
Sébastophorat, p. 1.

III. Index géographique


Antioche, duc d' : p. 5; Katakalon, Γ : Nicéphore dit Nicéphoritzès, 37
Nicéphore, 33, magistros, 33; (voir index des noms).
Nicéphoritzès (cf. Nicéphore ou Malatya, stratège de : Léon (fils de
Nicéphore Bucellarien). 33 bis, Lampros), p. 3, patrice, p. 3.
36 et p. 5 ( voir index des noms) ; Theoupolis, duc de la Grande : Ni
Ouranos, Nicéphore, 32, magist céphore, dit Nicéphoritzès, 33 bis
ros,patrice, 32. (voir index des noms).
Hellade et de Γ Hellespont, juge de R. G.

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