Et de la Recherche Scientifique
Université de Sousse
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Mr OTHMANI Aymen
A ma chère mère " Najet " symbole de douceur, de tendresse, d’amour et affection. Grâce à
sa sens de devoir et aux sacrifices immenses qu’elle a consentis, j’ai pu réaliser ce travail.
Que dieu vous préserve en bonne santé et longue vie et qu’ils trouvent dans ces modestes
mots le témoignage de ma gratitude et ma sincère reconnaissance.
Mes merveilleuses sœurs Meryem et Islem, qu’ils soient comblés de bonheur, de joie, de
félicité et d’épanouissement.
A tous les membres de ma grande famille, recevez ici le témoignage de mon grand respect,
de ma gratitude et de mon profond attachement.
A tous mes ami(e)s et mes collègues, pour leur amitié, leur fraternité, leur soutien continu et
leurs moments inoubliables. Qu’ils soient comblés de bonheur, de joie et de succès.
Remerciement
Avant de débuter tout développement de notre expérience professionnelle, il apparaît
opportun de commencer cette soutenance de projet fin d’étude par des remerciements, à
ceux qui ont répondu à mes questions, et même aux personnes que j’ai côtoyées au cours de
ce stage.
Nous exprimons notre profonde reconnaissance à tous l’égard de tous les membres du jury.
Toutefois, il faut souligner que ce travail n’aurait pu voir le jour sans l’inestimable
connaissance et savoir-faire acquis dans notre honorable institut « institut supérieur de
transport et de la logistique de Sousse » pour la qualité de la formation qu’il nous a donnée
durant les trois années d’études.
C’est donc avec une immense fierté, que nous adressons nos remerciements les plus
distingués à tous mes professeurs ainsi que toute personne qui a contribué à l’achèvement
de ce projet, directement ou indirectement.
Liste des figures
TC : Temps de cycle
L'entreprise qui veut améliorer ses performances doit revoir périodiquement ses procédés afin
d'adapter sa production aux besoins changeants de sa clientèle, aux fluctuations des marchés
ou encore pour s'accommoder des plus récentes innovations technologiques. La fonction
production est la pierre angulaire de l'entreprise. Qu'il s'agisse d'une société de services ou
d'une compagnie manufacturière, le succès d'une entreprise est directement relié à sa capacité
de maintenir de façon constante une production de qualité supérieure à moindre coût. Toute
déficience dans la dynamique de fabrication ou de livraison du produit peut entraîner des
rejets coûteux, des coûts supplémentaires ou des plaintes qui font un tort considérable à
l'entreprise. Des études ont permis de cerner rapidement les carences de production. Des
interventions simples et pratiques permettent de développer un système de gestion de la
production qui soit fiable, flexible, ordonné et, surtout, adapté aux réalités financières et
humaines de l'entreprise.
Ces nouveaux modes de production se généralisent actuellement dans une démarche appelée
“Lean Manufacturing “, inventé par la société japonaise Toyota. La traduction de Lean
Manufacturing est "fabrication maigre", au sens de réduction des gaspillages. Cette chasse aux
gaspillages conduit naturellement à la fluidification de la production et donc à une meilleure
flexibilité. Le Lean Manufacturing lie donc la performance (productivité et qualité) à la
souplesse d´une entreprise, qui doit être capable de reconfigurer en permanence l´ensemble de
ses processus (réactivité industrielle) afin de fournir au client ce qu´il veut, quand il veut, en
utilisant un minimum de ressources (matières premières, équipement, main-d´œuvre, espace).
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre projet de fin d’études qui s’est déroulé au sein du
site de Kairouan du groupe YURA corporation, entreprise qui opère, dans le secteur
automobile. L’amélioration continue est, en effet, au cœur des préoccupations de YURA.
Le projet qui nous a été confié a pour objectifs d’étudier et d’analyser les flux de production
par l'application du VSM dans la chaine d’assemblage afin de ressortir les gaspillages qui
affectent son bon déroulement et proposer les solutions requises.
La démarche qu’on a utilisée pour bien mener ce projet à terme est structuré en quatre
chapitres détaillés comme suit:
Toute entreprise ne vit pas toute seule, elle interagit avec son environnement (marché,
fournisseurs, clients, concurrence…etc.), cet environnement évolue continuellement et oblige
les entreprises à s'adapter au progrès et à améliorer ses performances d'une manière continue
pour qu'elle reste compétitive sur le marché.
Le Lean a rencontré un succès tel qu’il a évolué pour gagner tous les types d’industries mais
aussi les services. Au départ adopté par les constructeurs automobiles on parle de Lean
manufacturing. Il devient Lean management puisqu’aujourd’hui il n’est plus seulement
appliqué dans le domaine manufacturier mais également dans les services, le secteur
hospitalier ou encore les banques [1]
Figure 1 : L'historique du Lean .[1]
Le Lean s’appuie sur des principes et des outils (regroupés dans un schéma qui s’appelle
‘maison Lean ‘) qui ont été développé par des ingénieurs et des chercheurs en se basant sur le
TPS (Toyota production system). Ce dernier, repose sur deux piliers : le « juste à temps »
(produire le juste nécessaire au moment où le besoin est exprimé) et le « jidoka » =
Autonomation (maîtrise efficace de la qualité).
Le modèle actuel du Lean est présenté dans la figure 2:
« Tout ce que nous faisons est surveiller une ligne du temps, depuis le moment où un
client passe une commande et le moment où nous collectons le cash et nous réduisons
cette ligne du temps en réduisant les gaspillages ».
Taïchi Ohno ((1912-1990) ingénieur industriel japonais, fondateur de Toyota
production system TPS)
1. 5S : [3]
Le 5S est l’un des outils les plus déployés dans les entreprises. Les industriels japonais ont
coutume de dire que toute action de juste à temps doit commencer par au moins deux ans de
compagne 5S.
Les 5S sont les cinq initiales mots japonais qui ont pour objectif de systématiser les activités
de rangement et de nettoyage dans les lieu de travail, ces mots commençant par S sont les
suivants:
-SEIRI :Rangement, trier l’utile et l’inutile
Cette étape consiste à faire le tri entre les objets nécessaires et les objets inutiles sur le poste
de travail.
Cette étape se fait à base d’auto-évaluation par audit, afin de promouvoir un esprit d’équipe.
Pour garantir une pérennité dans le temps, un certain nombre de point devront être réalisés :
Instaurer des règles de comportement à l’aide de la communication visuelle et de la
formation.
Vérifier que chacun participe, agit et se sent concernée et prend conscience de sa
responsabilité envers la tâche qui lui incombe.
La fiabilité de la méthode est d’améliorer :
-la qualité des pièces produites
-l’efficacité
-le taux des pannes.
2. Méthode DMAIC
DMAIC (Define Measure Analyse Improve Control) est une méthode de résolution de
problème utilisée dans le cadre de projets Lean Six Sigma.
Cette méthode repose sur une démarche structurée en 5 étapes que voici :
* Définir : définition du problème, du périmètre étudié et des objectifs associés (en termes de
performance, attente utilisateurs...).
* Mesurer : choix des variables qui doivent être analysées et des instruments de recueil, mise
en œuvre de la collecte des données.
*Analyser : appréciation des écarts entre la situation actuelle et les objectifs fixés.
Identification des causes et des leviers actionnables pour y remédier.
*Améliorer : inventaire, classement et choix des solutions. Mise en place des actions retenues.
*Contrôler : définition d'un plan de contrôle de la solution mise en place, choix d'indicateurs
pertinents. Le but est de se donner les moyens de corriger le plan si les résultats souhaités ne
sont pas au rendez-vous.
a. Définition
Pour piloter correctement, il faut voir, c’est le principe de base du management visuel. Cela
s’applique évidement lorsqu’on veut maitriser les flux physiques et les flux d’information qui
contribuent à apporter de la valeur pour le client. Le problème est que l’implantation physique
des moyens de production est souvent difficile à visualiser d’un seul regard, de plus les flux
d’information sont par nature invisibles. Pour rendre tout cela visuel, on doit cartographier le
processus actuel. C’est l’objet de la VSM (Value Stream Mapping) qui a pour objectif de
cartographier l’ensemble de flux de valeur (qui apporte ou non de la valeur ajoutée). Elle doit
être accompagnée d’une VSD (Value Stream Design), qui représentera l’état souhaité des flux
de valeur [4]
L’élaboration d’une carte VSM permet d’ :
Identifier les sources des actions nécessaires avec/sans VA pour les optimiser.
Eliminer les étapes non nécessaires et non créatrices de valeur (les gaspillages)
Réduire le Lead Time.
b. Démarche VSM
Temps de cadence : En anglais ‘Takt Time’, c’est le temps entre la production d’une pièce et
la pièce suivante qui s’effectuent dans le même poste.
Il est calculé comme suit :
L’élaboration du VSM de l’état actuel suit une méthodologie qui est composée de 6 étapes :
Aller au GEMBA (mot définit par Toyota qui veut dire le lieu où se créer la valeur)
Comprendre le flux de production du produit choisi en commençant du client vers le
fournisseur
Collecter les informations pour chaque poste (l’effectifs, rendement par heure, le
temps de stock en cours), et toute information qui peux être intéressante en
communiquant avec les ouvriers et les responsables.
Chronométrer les temps de Cycle.
Compléter la carte avec le flux d’information
Tracer la carte à la main sur un papier avec un crayon en utilisant les symboles
standards du VSM.
Le traçage du VSM demande l’utilisation des symboles spécifiques qui s’appellent les
pictogrammes, comme il est indiqué dans la figure (4) ils rendent la lecture plus simple,
compréhensibles et partageable par tout le monde. On a utilisé le logiciel visual-paradigm.
Analyser
Après le traçage de la cartographie de l’état actuelle, il faut mettre en cadre l’objectif ce qui
permet d’analyser les gaspillages et chercher les causes racines en utilisant des outils Lean
recherche des causes de construction du VSM futur permet de penser à des actions qui
nouvelle cartographie en La mise en place d’un plan d’action corrective doit être suivie
a. Définition
Le graphique de spaghetti est une représentation du flux physique des ouvriers qui permet de
donner une vision clair des circulations sur une implantation théorique.
En fait, c’est un outil complémentaire du VSM qui permet d’identifier les MUDA (flux
redondants) qui se produit à cause d’une mauvaise implantation ou manque de rangement.
a. Définition
L’analyse de déroulement (AD) ou l’analyse en profondeur du processus (APP) est une étude
chronologique des tâches effectuées par les opérateurs qui s’appuie sur un périmètre localisé
avec plus de détail que la VSM.
En fait c’est une représentation qui contient
- la description de toutes les tâches qui subit la réalisation du produit
-la fréquence de répétition des tâches
-la distance du trajet parcouru par chaque ouvrier
-la durée de chaque étape
on peut donc distinguer entre les tâches à valeurs ajoutées et celles des gaspillages ce qui
nous permet d’éliminer , supprimer ou améliorer les taches concernées.
Les opérations peuvent être :
Transformation du produit
Stockage de produit
Des déplacements (transports ou mouvements)
Des attentes (en cours, préparation du poste ou changement de série)Control de
produit
Chaque opération est qualifiée par un symbole standard tableau (6) qui est suffisant
pour normaliser les différents étapes d’un processus :
Tableau 1:les standards du AD .
Dès que le tableau d’AD est terminé, il est légitime de calculer les termes suivants :
Efficacité du processus =
nombre d ’ étapes àVA
nombre d ’ étapes(VA + NVA)
∑ temps(VA )
Efficience du processus =
Lead Time
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté les principaux outils d’amélioration de la performance
des systèmes industriels proposés par une démarche Lean manufacturing. Ces outils qui visent
l’amélioration de la production au sein des entreprises par l’élimination des gaspillages seront
adoptés dans notre étude. Mais avant la mise en place de ces outils, nous allons procéder tout
d’abord par un diagnostic de la ligne de production sujet d’étude et l’analyse de son état
actuel.
Chapitre 2: Présentation de l’entreprise
et cadre du projet
“Un voyage de mille lieux commence toujours par un premier pas.”
LaoTse
INTRODUCTION
Ce chapitre se décompose en deux parties, la première est consacrée à la présentation de
l’entreprise ainsi que le processus de production et la deuxième illustre le cadre du projet.
Cette dernière est considérée comme étant un leader dans le domaine de câblage automobile
depuis 1995 qui ne cesse de dominer le marché en présentant des produits avec une excellente
fiabilité et des performances qui assure la satisfaction des plus grands constructeurs de
l’industrie automobile tel que « HYUNDAI » et « KIA MOTORS».
Actuellement , YURA CORPORATION présente 7 filiales qui sont reparties ( comme il est
montré dans la figure(5) en Corée du Sud, en Chine, au Vietnam, en Slovaquie, en Serbie, en
Russie, en Belgique et en Tunisie.
2. Fiche technique
Capital 2675400 DT
a. L’organigramme
La figure (6) présente l’organigramme de YURA CORPORATION TUNISIE.
Notre projet de fin d’études a été réalisé au sein du département production dans la zone
d’assemblage.
f. Les départements
Comme mission, le département des ressources humaines vise à mettre à la disposition des
autres départements les moyens humains nécessaires au fonctionnement d’YURA. Il assure la
sélection, le recrutement, la gestion individuelle et collective de tout l’effectif de YURA.
Département comptabilité
Ce département est celui qui assure les fonctions financières et comptables de l’entreprise. Il
prend ainsi en charge le développement et l’implantation des pratiques et procédures
financières et du contrôle de gestion dans un souci de préservation du patrimoine financier de
l’entreprise.
Département qualité
C’est le garant de la bonne qualité des produits YURA. Vu son domaine d’activité, YURA a
mis beaucoup de moyens pour la qualité des produits, le respect des procédures et mode
opératoire.
Département logistique
Son rôle est d’optimiser la mise en place et le lancement des programmes de fabrication tout
en assurant une gestion optimale du stock et une expédition à temps aux clients.
Département production
Il a pour principale mission la réalisation des programmes de production tout en assurant une
bonne qualité du produit en respectant les délais fixés au préalable et en optimisant les
performances.
Département maintenance
Il assure l’installation et la maintenance de tous les équipements de l’usine avec une fiabilité
optimale et une efficacité maximale d’équipement du YURA.
4. Activités et Produits
a. Généralités
Dans le secteur automobile, un faisceau électrique figure (7) est un ensemble des câbles qui a
pour rôle d’alimenter électriquement les différents composants du voiture tel que : l’essuie-
glace, le climatiseur, le tableau de bord, les vitres et les lumières.
Composants Rôle
1. Description du processus
La zone de préparation :
-Le coupage : c’est la première étape dans le processus qui consiste à couper les fils
électriques selon l’ordre de fabrication.
Ce procédé est réalisé à l’aide d’une machine standard utilisée dans les industries de câblage
qui s’appelle ‘KOMAX’.
-Le dénudage : consiste à enlever une partie de l’isolant dans les extrémités du fils pour
montrer les filaments conducteurs de courant. Ce procédé est réalisé par KOMAX lors du
sertissage.
Le dénudage peut se faire aussi au milieu des fils manuellement afin d’assembler deux fils par
un joint ( jumelage),après le jumelage , le fil est recouvré au milieu avec du ruban.
-Le sertissage : ce procédé consiste à insérer un terminal dans les parties dénudées dans les
extrémités des fils. Certains types de terminaux sont réalisés par KOMAX et d’autres avec des
presses manuels.
-Insertion des bouchons : après le coupage et le dénudage, il existe des fils qui
nécessite l’insertion des bouchons (seal) dans les extrémités du fils afin d’être sertissés
manuellement.
-Torsadage : cette opération consiste à torsader deux fils ( déjà sertissés) afin de les protéger
du champs magnétique.
Le contrôle qualité du produit semi fini
A la fin des opérations définies précédemment, les faisceaux des fils doivent passer par un test
de contrôle de qualité afin de vérifier le dimensionnement et de détecter les anomalies.
parmi les défauts qui peut se produire dans la zone de préparation , on cite :
-un mauvais sertissage.
-un joint de couleur différent, manqué ou déchiré.
Après la vérification de qualité du produit semi fini, il est stocké dans le magasin de la zone
de préparation (Set Complet).
Ce magasin est considéré comme étant le fournisseur de la zone d’assemblage.
Zone d’assemblage
C’est la zone dans laquelle les faisceaux de fils sont assemblés afin de produire un faisceau de
câble.
les faisceaux venant de la magasin du produit semi-fini passent par :
La ligne de pré-assemblage
Les opérations établis dans la ligne de pré-assemblage sont manuelle , dont on cite :
- l’ Encliquetage :cette opération se fait en dehors du ligne de montage, elle consiste à insérer
manuellement les terminaux des fils dans les connecteurs concernés et dans la voie
correspondante.
Les opératrices ont recours à utiliserdes supports sous forme de fiches contenant le processus
d’assemblage propre à leur poste.
La ligne de montage
Une fois les faisceaux sont préparés dans la poste d’encliquetage , il sont mis sur des tableaux
qui tournent et qui contient une schématisation qui montre les instructions sur les tâches à
exécuter , les tableaux se diffèrent selon le type de câble.
Les opérations établis dans la ligne de montage sont :
-L’enrubannage : cette opération consiste à couvrir les faisceaux par les rubans d’isolement.
-Insertion des tubes et gorges
-Montage des éléments de fixations (clips et bandes câbles).
Emballage
Une fois le faisceau de câbles est vérifié, il passe à la dernière étape du processus qui est
l’emballage.
Chaque produit est accompagné d’un ticket qui comporte son code barre puis il est mis dans
un sachet en plastique et rassemblé dans des boxes afin d’être stocké dans le magasin des
produits finis.
L’expédition
Définition du problème :
Dans la ligne de production BMS actuelle de l'usine est la ligne de production récemment
installée et malgré les efforts des responsables pour améliorer la productivité, la chaîne de
production connait encore des problèmes qui réduisent son efficacité et sa rentabilité.
Tableau 4:QQOQCP.
SIPOC:
SIPOC est un outil six sigma utilisé dès l’étape définir de la méthode « DMAIC » pour cerner
et décrire le périmètre sur lequel il faut agir.
Le SIPOC permet de :
Décrire les interactions (entrés et sorties) ainsi que les parties prenantes (fournisseurs et
clients) des processus.
Souvent présenté sous forme de tableau, le SIPOC liste pour le périmètre considéré
l’ensemble des fournisseurs et clients au sens large, le ou les processus mis en œuvre ainsi que
les intrants/extrants.
Les attentes figurent d’une manière optionnelle. Ils permettent d’identifier les facteurs
critiques tels que ceux critiques pour la qualité, pour les délais ou les coûts.
Périmètre du projet
Le câble du BMS ‘ Batterie Management System’ a pour rôle de relier la batterie des
voituresélectriques par d’autres composants, le lancement de ce dernier a été établi dans le
mois de Janvier 2020.
Câble BMS
Câble Voltage
Câble Temp (Câble qui contient des capteurs pour mesurer la température)
La Productivité durant le
moins de février :
Tableau 6:DIE.
L’objectif
7. Motivation du stage
En se basant sur les principes d’améliorations continue, « Kaizen », l’entreprise yura
coorporation Tunisie vise toujours satisfaire ses clients et renforcer sa place dans le secteur
câblage automobile.
L’objectif principal est de fournir la valeur ajoutée demandée par le client dans les meilleurs
délais avec une qualité irréprochable au meilleur coût et en toute sécurité. L’objet de ce projet
est d’améliorer les indicateurs de performance de la ligne de production du nouveau produit
BMS en utilisant les outils « Lean manufacturing »
Le travail consiste à aller sur le terrain pour évaluer les pertes, comprendre les différents
dysfonctionnements et bien analyser les gaspillages impactant la productivité. Le but est de
mettre en œuvre un plan d’actions afin de réduire les anomalies et d’optimiser au maximum le
processus de fabrication.
8. Auteurs du projet
- Maître d’ouvrage : YURA CORPORATION TUNISIE
- Maître d’œuvre : Khalfaoui Rahma : Etudiante en licence Génie logistique industriel, sous
l’encadrement de :
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’entreprise lieu du stage et décrit l’étendue et les
objectifs de notre projet. Nous avons dans ce qui suit de ce travail, appliquer les autres étapes
de la méthode DMAIC.
Proverbe français
Introduction
Dans ce chapitre, on va faire le diagnostic de l’état actuel en se basant sur l’outil VSM et le
diagramme spaghetti. Ensuite, on va identifier les sources de gaspillages avec la méthode
Ishikawa suivi d’une analyse Pareto pour classer ces sources par ordre de gravité ce qui
impose des priorités particulières dans l’élimination des causes de gaspillages.
Dans ce chapitre et précisément dans cette partie on va présenter les étapes : « Mesurer et
Analyser » à travers lesquelles nous allons procéder à une collecte des données et des mesures
pour pouvoir évaluer le système actuel de la zone d’assemblage et analyser, par la suite
chaque dysfonctionnement à part.
1. Description du processus
La zone de SUB Voltage est consacrée pour faire l’insertion des fils voltages et puis
l’enrubannage sur des tableaux fixes, ensuite ils passent sous la control de qualité. La figure
(11) montre la zone de pré-assemblage et d’assemblage de Voltage.
Dès que les fils BMS et les câbles Voltages sont prêts, ils se rassemblent sur des tableaux
mobiles avec des accessoires dans la zone ‘chaine BMS’, la chaine contient 10 tableaux qui
tournent et 12 tâches divisées sur 12 ouvrières qui se déplacent dans le sens inverse des
tableaux.
L’assemblage des câbles Temps avec le produit ‘BMS-Voltage’ se fait dans la zone de
contrôle qualité.
Le contrôle du produit fini passe par deux test :
-Test de Circuit : vérification sur le nombre des fils, leurs dispositions dans le housing et aussi
la vérification si les housings ne sont pas bien serrés.
-Test de structure : vérification de la dimension selon les exigences clients et s’il y a manqué
d’accessoires.
La zone de SUB Voltage et SUB Temp est consacré pour faire les câbles voltages, Temp, elle
contient des tableaux fixes.
Les câbles Voltage passe par un test de contrôle avant de passer à la chaine d’assemblage
l’assemblage des câbles Temp se fait dans le contrôle finale du produit BMS .
Le tableau suivant décrit en détails les principales tâches dans le processus de production de
ces deux produits :
-test de circuit
-montage des Temp avec
Test de structure
Nous avons réalisé l’observation continue du processus décrit au début du chapitre pendant
une durée de 15 jours ouvrables afin de pouvoir tracer la cartographie de la chaine de valeur
qui englobe des data box dans lesquels nous avons introduits les temps de cycles de chaque
étape de création de valeur, nombres d’opératrices, le temps de valeur ajoutée et de non-
valeur ajoutée de chaque étape.
Après l’élaboration de la cartographie des flux de valeur (VSM), on constate des premiers
dysfonctionnements nécessitant des actions afin d’optimiser les sources de gaspillages mis en
évidence. Au cours de cette étude, les gaspillages les plus répétés qu’on a remarqués sont :
•l’instabilité de la productivité.
b. Interprétation de la VSM:
Après l’élaboration de la cartographie des flux de valeur (VSM), on constate les premiers
dysfonctionnements nécessitants des actions afin d’optimiser les sources de gaspillage mis en
évidence :
Muda d’attente
- Retard d’approvisionnement :
On a remarqué que la zone c/c qui approvisionne notre ligne par des fils de tailles et de
formes différentes, fait toujours un retard lors de la production, ce qui a un grand impact sur la
productivité de la ligne. De même, ils font de nombreux défauts qualité suite à l’impression et
le manque de responsabilité.
Muda défauts
-Problème de qualité :
Malgré les efforts de YURA pour établir un système de gestion de bonne qualité, il existe
quelques problèmes de manque d’attention qui coute trop cher à l’entreprise. Même s’il y a un
retard lors de la production on a des ‘rework’ qui nous oblige de répéter le produit avant qu’il
ne soit prêt à l’expédition. (Voir l’annexe (2))
Pendant la fabrication du câble, les opératrices ont fait des tâches supplémentaires suite à des
modifications à partir du département qualité pour éviter les réclamations des clients.
Autres problèmes
Toujours il y a des pertes suite à un planning qui n’est pas précis même si l’entreprise utilise
le système d’information ‘SAP’ qui réduit les erreurs humaines.
a. Traçage :
On a pris 5 jours pour tracer le diagramme spaghetti pour qu’il soit claire et compressible. Ci-
dessous le résultat.
Nombre
Distanc Temps
Description Type d’opérateur
e (m) (min)/produit
du s
Transformation
Stockage
Déplacement
Contrôle
Attente
processus
VA NVA
Attendre la
production
300
du produit
semi fini ×
dans la zone
de
préparation
Transporter
le produit
7
semi fini du
départemen
× 15
t
préparation
Enlever le
scotch des × 9
20
faisceaux
faisceaux
Assembler
les fils
× 9
Apporter les
câbles
Voltages du × 16 0.76
stock de
qualité
Prendre des
accessoires × 14 0.73
du stock
Prendre les
câbles
voltages du
× 12 0.66
stock
Stocker les 48
câbles
×
Transporter
les câbles
BMS a la
× 17 0.6
qualité
Assembler
× 2 2.32
les câbles
Temps
Contrôler le 0.5 3
circuit
× 3
Contrôler la 2
structure
× 2
Emballer et 1
étiqueter le × 1
produit fini
Transporter
le produit
fini au
× 1 30 10
magasin
1105.08
Muda d’attente :
- Déplacement important au sein de la zone :
L’ergonomie des postes, des outils et l’accessibilité au travail sont d’autres sources
potentielles de perte de temps. L’opérateur est la personne responsable de la production dans
Son poste.
Cette responsabilité l’interdit de quitter son poste ou d’effectuer des déplacements qui sont
inutiles quel que soit son besoin, chose qui n’est pas respectée dans la zone d’assemblage.
C’est pour cette raison qu’on a utilisé un diagramme spaghetti qui montre les différents
déplacements effectués par l’opérateur pendant le changement.
Cette visualisation sert à identifier les flux redondants, les croisements récurrents et à mesurer
le trajet parcouru par chaque produit ou personne.
Cette recherche a été réalisée en utilisant les outils les plus répondus dans la recherche et
l’analyse des causes premières des problèmes. Il s’agit principalement du diagramme
Ishikawa, par la suite, on utilisera le diagramme de Pareto pour trouver les causes les plus
importantes de notre problème.
Les 5M
Les causes
Le diagramme Pareto nous permet de classer les causes du gaspillage suivant leurs criticités
afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la situation. Dans notre cas, on a
demandé aux responsables de donner un poids entre 1 et 10 à chaque cause, la cause qui fait le
plus de gaspillage aura le poids le plus haut. La moyenne des votes nous a donné le tableau ci-
dessous :
Total 74
Selon la méthode décrite ci-dessus, nous avons groupé les causes du gaspillage dans des
catégories pour faciliter leur traitement comme dans le tableau suivant :
Total 74
Interprétation :
Selon le principe de Pareto seule 20% des causes représentent 80% des effets (loi 20/80),
donc il sera nécessaire d’agir sur ces causes majeures en premier lieu pour garantir une
amélioration remarquable.
Suite à cette étude, on va analyser les problèmes les plus fréquentes d’une façon décroissante
comme nous le montre le tableau de classification des causes.
Conclusion
L’analyse et l’étude de l’état actuel a servi de mettre en évidence les causes majeures des
gaspillages le long de la ligne de production ‘BMS’, ce qui nous a permis de mettre en place
un plan d’actions afin de les réduire et les éliminer. On présentera ces actions dans le chapitre
suivant.
Chapitre 4 : Présentation des actions
d’amélioration
“Ne pas chercher la perfection, gagner 60% maintenant”
Dans ce chapitre, on va dans un premier lieu, mettre en place un plan d’actions suite à
l’identification des causes de gaspillages dans le chapitre précèdent. Ensuite, on va traiter
chaque problème en déployant les outils Lean nécessaires. Enfin, on va présenter les résultats
et l’impact des outils déployés.
Boucle 1
Boucle 2
Cette solution est consacrée pour résoudre les causes de déséquilibrage des postes de travail et
la mauvaise répartition des tâches ; qui est la préparation de quelques propositions afin de
trouver les plus adéquates à celles-ci.
On trouve cette idée après un chronométrage de chaque tâche et le comparer avec le Takt
time. La figure ci-dessous clarifie plus ce problème :
Figure 16 : les temps de cycle .
Interprétation :
-les 3 dernières ont été acceptées en souhaitant de trouver d’autres pistes d’amélioration plus
adéquates à ces gaspillages.
Figure 17 : les temps de cycle après la nouvelle répartition .
2. Solution 2 :
Notre nouvelle solution cherche à résoudre la cause de la mauvaise implantation des postes de
travail suite à ceci on à préparer de nouveaux diagrammes de spaghetti et ce comme le
montrent les figures ci-dessous :
Figure 18 : proposition 1.
Figure 19 : proposition 2.
Interprétation :
Cette nouvelle implantation engendre des gains à l’entreprise lorsqu’elle est appliquée
correctement, on cite par exemple :
Données :
Calcul :
=21.5/7.5=3dt/h.
Interprétation :
Après ce calcul, nous avons réussi de convaincre notre encadrant par cette proposition qui est
la meilleure dans nos conditions.
4. Solution 4
Cetteéchappatoire attaque directement la cause d’insuffisance des accessoires qui se résume
dans deux racks de 2 faces de la chaine. Cette figure explique mieux notre solution :
Interprétation :
Après cette insertion on remarque qu’on a gagné plus de l’espace et le milieu de travail
devient plus confortable et mieux organisé.
5. Solution 5
-bavard et bruit.
Pour mieux les utiliser, il faut tout d’abord comprendre chaque S et puis l’utiliser
quotidiennement. Alors voilà une définition pour chacune :
-La 1ereS « Supprimer l’inutile » : Nous avons éliminé les objets dont leur fréquence
d’utilisation est faible, et ceci en collaboration avec le team leader. Par exemple, nous
éliminions des chariots, des matières et des tables.
-La 2ème S « Situer les choses » : Cette étape se traduit par le célèbre maxime « Une place
pour chaque chose et chaque chose à sa place », dans cette logique nous avons rangé tous les
postes de travail en plaçant les outils les plus utilisés à la portée des opérateurs.
-La 3éme S « Nettoyer » : A l’aide des opératrices nous avons nettoyé le périmètre pour
éliminer les impuretés.
-La 4éme S « Standardiser » : Pour achever cette étape nous avons eu recours au traçage.
-La 5é S « Suivre » : Pour maintenir notre travail et améliorer d’une façon continue
l’organisation de l’atelier nous avons préparé une check-list qui doit être vérifié par le team
leader.
Tableau 15 : Réalisation du 5S .
Avant 5s Après 5s
III. Maitrise des améliorations (Control)
La cinquième étape de la démarche DMAIC est une phase de contrôle et de suivi. Elle
intervient juste après la phase « amélioration » qui a permis d’implémenter les nouvelles
solutions sélectionnées par l’équipe suite à l’étude approfondie de certains problèmes de
qualité dans l’entreprise.
Qui va être soutenir à partir du VSD (annexe 3), l’analyse de déroulement et le diagramme
spaghetti applique.
Cette étape est complexe dans la mesure où elle doit permettre aux équipes de comparer une
situation nouvelle souhaitée par rapport à une situation initialement insatisfaisante, et ainsi
observer la situation actuelle afin de confirmer, puis de maintenir, le succès du projet
DMAIC.
La figure suivante montre l’impact des quelques propositions au cours du mois de juin :
Figure 22 : DIE .
Le graphe de variation du rythme de production indique que la productivité est presque stable.
Dans le but de contrôler l’impact des actions que nous avons mises, nous avons estimé les
gains récoltés, en cours ou en perspective afin de calculer l’efficacité du processus, le lead
time, efficience du processus et indice de tension du flux à partir de notre tableau d’analyse de
déroulement amélioré ci-dessous :
Temps
Type
Description du (min)/produit
Transformation
Stockage
Attente
Contrôle
Déplacement
processus Nombre
Distanc
d’opérateu
e (m)
rs VA NVA
Attendre la
×
production du
300
produit semi
fini dans la
zone de
préparation
Transporter le
produit semi
7
fini du ×
département 15
préparation
Enlever le
scotch des × 9
20
faisceaux
ub bms)
Apporter les
câbles
Voltages du × 12 0.40
stock de
qualité
Prendre des
× 8 0.30
accessoires du
stock
Prendre les
câbles
voltages du
× 11 0.45
stock
Stocker les
câbles
×
Transporter
les câbles
BMS a la
× 2
qualité
Contrôler le 0.5 3
circuit
× 3
Contrôler la 2
structure
× 2
Emballer et 1
étiqueter le × 1
produit fini
Transporter le
produit fini au × 1
30 10
magasin
80 44.1 999.4
Totaux 7 2 7 1 2
4
1043.54
Ces valeurs
Les actions d’amélioration appliquées au sein de la zone d’assemblage ont apporté des gains
non chiffrables, et qui sont autant considérables à savoir :
■ Amélioration de l’ergonomie.
Pour mieux résumer nos apports, nous avons tracé le tableau suivant :
Tableau 18 : Résumé des solutions.
Une nouvelle répartition des -déséquilibrage des postes du Les temps de cycles
tâches. travail. s’approchent du Takt time.
-mauvaise répartition.
Des nouveaux racks. -insuffisance des accessoires. Deux racks avec même
dimensions.
-bavard et bruit.
Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous nous sommes partis des analyses faites au cours du chapitre
précédent pour mettre en place des chantiers d’améliorations. Nous avons décrit nos solutions
proposées, et celles effectivement appliquées ainsi que les gains qu’on a pu réaliser. En effet,
nous avons abouti à augmenter la cadence de la chaine BMS et à améliorer l’aménagement et
l’organisation du milieu de travail.
Conclusion générale
Dans ce projet, l’objectif principal consistait à améliorer la productivité et la flexibilité des
lignes d’assemblage des BMS personnalisées. Pour bien définir les différents paramètres sur
lesquels nous devons travailler, nous avons commencé par une analyse détaillée de l’état des
lieux en adoptant des démarches d'analyse critique tels que l’outil de questionnement «
QQOQCP » et le « SIPOC » afin de décrire les étapes du processus.
Une fois l’analyse de l’état de lieux est achevée, nous avons commencé les mesures par
application de la méthode VSM qui consistait à visualiser les différents flux au sein des lignes
de production (matière et information).
Ensuite et dans le but d’analyser les mesures obtenues, nous avons fait recours au diagramme
de Pareto pour déterminer les défaillances à attaquer en premier lieu. Après cela, nous avons
élaboré un plan d’actions qui s’est divisé par la suite en des actions à gain rapide et des
chantiers de moyen terme. Le travail qu’on a réalisé pendant ce stage répond qualitativement
aux exigences tracées par l’entreprise par rapport à la quantification des gaspillages des
ateliers et l’amélioration des lignes d’assemblages.
Finalement, au niveau personnel, ce stage nous a permis non seulement d’élargir nos
connaissances dans le domaine de Lean Manufacturing, mais aussi d’enrichir nos
compétences en communication en côtoyant des personnes de haut niveau, compétentes et
dotées d’une large expérience dans ce domaine.
Bibliographie\Webographie
[1] : Julia Flauder. Déploiement du Lean Management dans un atelier de
conditionnement et conduite du changement. Sciences pharmaceutiques. 2015. dumas-
01202623
[2] : GBP-LPM – 1ÈRE EDITION – Juin 2012
[3] : Gestion de production : Les fondamentaux et les bonnes pratiques –Page : 340
[4] : Gestion de production : Les fondamentaux et les bonnes pratiques –Page : 344
[5] : http://leleanmanufacturing.com/
[6] : https://www.institut-numerique.org/
Annexes
Annexe 1 : description de processus de la production..........................................................................76
Annexe 2: Value Stream Design...........................................................................................................81
Annexe 3 : Affiche suite à une réclamation client................................................................................82
Annexe 1 : description de processus de la production.
Test de contrôle de la
qualité
Zone de préparation
Machine KOMAX
Dénudage au milieu
Jumelage
Enrubannage au milieu
Torsadage
Contrôle qualité du
produit semi-fini
Zone d’assemblage
Ligne de pré-assemblage
(l’encliquetage)
Ligne de montage
Test de circuit
Test de structure
Magasin produit fini
Les industries modernes se tournent de plus en plus vers les démarches d’amélioration continue. Dans
ce contexte, ce projet a pour but d’éliminer les principales sources de gaspillages le long de la chaine
de production au sein de l’atelier d’assemblage de l’entreprise Yura.Et ce en appliquant la démarche
DMAICDifférentes actions d’amélioration ont été proposées et ensuite mises en place afin d’améliorer
la performance et la productivité de cet atelier de production.
Tout d’abord, un diagnostic de l’état existant a été effectué suite à une analyse de la VSM et du
diagramme spaghetti. Par la suite, une identification des sources de gaspillages et leurs poids a été
réalisée. La méthodologie utilisée s’appuie sur la fixation des objectifs chiffrables. Elle vise la maîtrise
des processus à travers une analyse basée sur une mesure statistique de la performance et une
recherche des causes profondes des problèmes