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Université de Jijel
Faculté de des Sciences et de la Technologie
Département d’Electronique
Option
Electronique et Systèmes de Communication
Thème
Je tiens à remercier tous ceux et celles qui m’ont aidé pour la rédaction de ce
mémoire.
Mes remerciements vont au docteur DIB Samira, mon encadreur, pour ses
précieux conseils et de m’avoir guidé pour la réalisation de ce travail.
Mes remerciements vont également aux membre de jury pour l’intérêt qu’ils
ont porté à ma recherche en acceptant d’examiner mon travail
motivé dans mes études. Je ne saurais exprimer mon grand chagrin en ton absence
j’aurais aimé que tu sois à mes cotes ce jour,"yemma" t’es plus là pour me voir,
A mes chers parents qui m’ont toujours soutenu, aucune dédicace ne saurait
exprimer mon grand respect, et la reconnaissance pour les sacrifices que vous avez
Sommaire…………….……………………………..……………………………………………………V
IX
XI
XIII
XIV
1
Chapitre 1
Généralités sur les ultrasons et le Contrôle Non Destructif
2.1. Définition ……………………………………………………………………………………4
3.3.2. Les ondes transversales
Chapitre 2
Chapitre 3
V
2.3.1 Détermination de l’épaisseur de l’échantillon et la position du défaut
Conclusion générale………………………..………………………………………………….96
VI
Chapitre 1
Figure 1.1 Les différents types de sons suivant la fréquence……. 5
………….
Figure 1.2 Principe de la piézoélectricité…………………………………... 9
……..
Figure 1.3 Schéma d’un traducteur d’onde longitudinale mono- 1
élément... 0
Figure 1.4 Traducteur d’onde longitudinale bi élément ……………….. 1
……. 1
Figure 1.5 La réflexion et la transmission à incidence normale 1
…………… 2
Figure 1.6 Incidence oblique…..……………………………………………... 1
……... 3
Figure 1.7 Principe de la technique CND par courants de Foucault 1
…………….... 4
Figure 1.8 Principe de la technique CND par magnétoscopie 1
………………. 8
Figure 1.9 Les étapes de la technique CND par ressuage 1
…………………… 8
Figure Principe de la technique CND par US ……………………..……… 1
1.10 9
Figure Contrôle par transmission …………………………………... 2
1.11 ………. 0
Figure Contrôle par écho ………………………………….………. 2
1.12 ………….. 1
Chapitre 2
Figure Calcul du temps de décalage entre deux signaux………………. 2
2.1 … 8
Figure Transformée de Fourier à court terme …. 3
2.2 ………………………….... 0
Figure Type des ondelettes ………………………………………………... 3
2.3 …….. 3
Figure Comparaison entre le pavage TFCT et T.O……….…….. 3
2.4 …………. 4
VII
Figure Etapes 1 et 2 dans le calcul de la TOC …………….….. 3
2.5 …………….. 7
Figure Etape 3 dans le calcul de la TOC ………………………….……..….. 3
2.6 7
Figure Etape 4 dans le calcul de la TOC …………………………..…….. 3
2.7 ….. 7
Figure 2.8 l’application de la TH sur le signal simulé …………………….... 3
….. 8
Figure l’application de la FFT sur le signal simulé ……………………... 3
2.9 … 9
Figure2.1 La distribution de Wigner Ville de signal ………….. 4
0 ……………….. 0
Figure2.1 Distribution de Wigner Ville de (S1), (S2, S3 et S4) 4
1 ……………. 0
Figure2.1 Distribution de choi williams de signal …………. 4
2 …………………… 1
Figure2.1 Distribution de choi-williams de (S1), (S2, S3 et S4) 4
3 ……………. 2
Figure2.1 La transformée en ondelette continue de signal ………….…. 4
4 …… 3
Figure2.1 Contour de la transformée en ondelette continue de 4
5 signal…… 3
Chapitre 3
Figure Processus de traitement du signal sur un matériau …………. 7
3.1 … 2
Figure Système de mesure ….………………………………………….. 7
3.2 …….... 3
Figure Echo reçu de l’échantillon d’acier.…………………………..…... 7
3.3 …….. 4
Figure Les trois échos recueillis à partir du spécimen acier 7
3.4 ……………. 4
Figure Représentation temporale du signal par la TH ………. 7
3.5 ………….. 5
Figure Représentation spectrale du signal ……………………….…….. 7
3.6 ….. 7
Figure Représentation Temps-fréquence par la 7
VIII
3.7 DWV…………………….. 8
Figure 3.8 Analyse par la DVW (séparation des échos)…………….... 7
…….... 9
Figure La distribution de Choi-williams du signal avec : σ → 1………. 8
3.9 … 1
Figure La distribution de Choi-williams du signal avec : σ → 8
3.10 ∞……….. 1
Figure Représentation du scalogramme du signal sur une échelle à 8
3.11 160 3
Figure3.1 Contours temps-échelle (scalogramme) du signal …………. 8
2 …… 3
Figure3.1 Analyse en ondelettes (séparation des échos)…………….. 8
3 ………. 4
Figure3.1 Système de mesure ………….…………………………………….. 8
4 …… 6
Figure3.1 Echo reçu de l’échantillon d’aluminium …………………………. 8
5 … 7
Figure3.1 Représentation temporale du signal par la 8
6 TH……………………. 9
Figure3.1 Représentation Temps-fréquence par la WVD ………….….. 9
7 …… 0
Figure3.1 Représentation Temps-fréquence par la DCW…………….. 9
8 ………. 1
Figure3.1 Représentation Temps-fréquence par la TOC ………….……. 9
9 …… 3
Chapitre 2
Tableau Paramètres du signal simulé ………...………………………………. 3
2.1 7
IX
Tableau Résultats (emplacement des échos, temps de décalage) par 3
2.2 TH 9
Tableau Résultats (temps de décalage) par la 3
2.3 TH……………………………. 9
Tableau Calcul des fréquences de signal par la FFT. 4
2.4 ……………………….... 0
Tableau Calcul des temps et fréquences des signaux par 4
2.5 WVD………… 1
Tableau Résultats (temps de décalage) par la DWV………………………. 4
2.6 1
Tableau Calcul des temps des signaux par CWD.………………................. 4
2.7 2
Tableau Résultats (temps de décalage) par 4
2.8 CWD…………………………… 2
Tableau Calcul des temps des signaux par TOC 4
2.9 …………………………….. 3
Tableau2.1 Résultats (temps de décalage) par la TOC.. 4
0 ……………………...... 3
Chapitre 3
Tableau Détermination des temps des échos et de temps de vol par 7
3.1 la TH 6
Tableau détermination des temps des échos et de temps de vol par 7
3.2 la DWV 9
Tableau 3.3 détermination des temps des échos et de temps de vol par 8
la CWD 2
Tableau détermination des temps des échos et de temps de vol par 8
3.4 la TOC 4
Tableau détermination des temps des échos et de temps de vol par 8
3.5 la TH 9
Tableau 3.6 détermination des temps des échos et de temps de vol par 9
la WVD 0
Tableau détermination des temps des échos et de temps de vol par 9
3.7 la CWD 2
Tableau détermination des temps des échos et de temps de vol par 9
X
3.8 la TOC 3
Tableau 3.9 valeurs de : vitesse de propagation, épaisseur 9
d’échantillon, position de défaut et de transducteur 4
trouvées par les deux expériences.
XI
CND Contrôle Non Destructif
NDT Non Destructif Testing
FFT Fast Fourier Transform
XII
Liste des notations
f Fréquence de propagation
λ Longueur d’onde
v Vitesse de propagation
z Impédance acoustique
ρ Masse volumique
T Coefficient de transmission
R Coefficient de réflexion
Ir Energie réfléchie
Ii Energie incidente
It Energie transmise
A Amplitude à la distance x
A0 Amplitude initiale
α Coefficient d’atténuation
τ Temps d’arrivé
fc Fréquence centrale
β Amplitude
φ Phase
ψ Ondelette
XIII
a Paramètre d’échelle (dilatation)
Wf Coefficient d’ondelette
Sa Signal d'approximation
Sd Signal de détail
E1 Echo de face
E2 Echo de fond
Ed Echo de défaut
XIV
Introduction générale
Introduction générale
1
Introduction générale
Le dernier chapitre sera consacré à l’application de ces méthodes sur des signaux
réels. Il comprendra des simulations MATLAB portant sur l’évaluation des
performances de ces méthodes.
Enfin, on clôtura notre travail par une conclusion générale dans laquelle les
résultats de simulation seront présentés avec une étude comparative.
2
Chapitre 1
1. Introduction
2. Onde sonores
3. Ultrasons
4. Productions des ondes ultrasonores
5. Répartition de l’énergie par rapport à un dioptre
6. Atténuation des ondes ultrasonores
7. Utilisations des ultrasons
8. Contrôle non destructif
9. Les différentes techniques de CND
10. Détection des défauts
11. Champ d’application du contrôle non destructif
12. Conclusion
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
1. Introduction
Depuis bien longtemps, on sait que les animaux tels que les baleines, dauphins ou
bien encore chauve-souris utilisent les ultrasons dans le but de trouver la
localisation d’un objet.
Les premières études des ultrasons n’étaient pas destinées aux humains. Ainsi ils
étaient plutôt utilisés durant la première guerre mondiale pour détecter les sous-
marins, par exemple. En 1918, Langevin l’utilise pour mesurer la profondeur et
détecter la présence d’icebergs avec les sonars qui commencent à se répandre à
partir de 1920 et qui sont les premiers appareils à ultrasons
Mais c’est seulement à partir de 1970, qu’on utilise les ultrasons dans la médecine.
En effet Wild et Reid s’en servent pour faire les premières images de coupes
échographiques.
2. Ondes sonores
2.1. Définition
4
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Les ondes sonores peuvent subir des réflexions, lorsque l'on entend un écho, par
exemple. Elles peuvent aussi subir des réfractions, lorsqu'elles traversent une paroi.
Elles peuvent enfin subir des interférences.
Les ondes sonores, contrairement aux ondes lumineuses, ne se propagent pas dans
le vide. Elles s'appuient nécessairement sur un milieu matériel [1].
Les ondes sonores sont émises par une source (voix humaine, instrument de
musique, diapason) et mises en évidence par un récepteur tel que l’oreille humaine
ou animale, un sonomètre. Elles sont caractérisées par leur fréquence et se
répartissent en 3 classes [2] :
• Les infrasons : ont une fréquence inférieure à 20 Hz. Ils sont audibles par
certains animaux comme les éléphants qui leur permettent de communiquer.
• Les sons : audibles par l’oreille humaine, sont compris entre 20 Hz et 20 kHz.
Les sons de basse fréquence sont les sons graves et les sons aigus sont des sons
de haute fréquence.
• Les ultrasons : ont des fréquences supérieures à 20 kHz. Ils sont audibles par la
chauve-souris, les chats, les dauphins.
3. Ultrasons
3.1. Définition : Ce sont des vibrations de même nature que le son, mais de
fréquence supérieure à la plus haute fréquence audible pour un homme. Ces
vibrations sont produites dans la matière à une fréquence supérieure à 20 kHz.
Les ultrasons se déplacent à des vitesses différentes dans les différents milieux
traversés. Ils détiennent les mêmes propriétés générales que les ondes élastiques,
c’est-à-dire des ondes vibratoires ou des ondes de pressions dépendant du milieu
de propagation [3].
3.2. Caractéristiques
Les ondes ultrasonores sont caractérisées par plusieurs éléments, on cite en
particulier [4] :
5
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
C
λ= (1 .1)
f
μ
Z=
√ x
(1 .2)
Avec :
Z
C= (1.3)
μ
Mais on peut très bien se servir d’une formule beaucoup plus simple :
d
C= (1.4)
t
P2
I= (1.5)
2Z
6
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
On distingue quatre types d’ondes ultrasonores : les ondes longitudinales, les ondes
transversales, les ondes de surface et les ondes LAMB.
La propagation d’une onde sonore ou ultrasonore dans un milieu solide n’est pas un
phénomène simple. En effet, pour une onde longitudinale, les déplacements des
particules, suivant la direction de propagation, entraînent également des
déplacements dans d’autres directions.
.
E
V l=
√ ρ
(1.6)
Où E : module d’élasticité longitudinal du matériau tel que E=ơ∕ε en Pascal (Pa)
ơ : contrainte normale (Pa) .
Ces ondes ne se propagent que dans les milieux solides. La propagation de ce type
d’onde n’entraîne pas des modifications locales du volume du matériau mais
7
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
ρ: masse volumique ,
G
Vs=0,9
√ ρ
(1.9)
8
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Dans la pratique des contrôles industriels, les ondes de Rayleigh sont peu utilisées
en raison de leur trop grande sensibilité aux rugosités de surface.
9
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Tous les cristaux et céramiques piézo-électriques dont il vient d’être question sont
le siège d’une déformation dans l’épaisseur sous l’action d’une différence de
potentiel alternative. Ils jouent donc le rôle d’un piston et génèrent par conséquent
des ondes de compression ou ondes longitudinales.
L’exploitation des vibrations ainsi créées pour l’examen non destructif d’un
matériau nécessite le conditionnement de la pastille piézo-électrique dans un
ensemble appelé traducteur ou palpeur.
10
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
* De la pastille piézo-électrique,
* D’un amortisseur dont le rôle est d’interrompre le plus rapidement possible les
vibrations de la pastille dès que l’excitation électrique de celle-ci a cessé,
Les deux pastilles et leurs amortissements sont séparés les uns des autres par une
plaque qui joue le rôle d’isolant acoustique et électrique afin d’éviter les parasites
de fonctionnement. Les autres éléments constitutifs sont identiques à ceux d’un
traducteur mono élément.
De tels traducteurs sont utilisés pour la recherche des défauts situés au voisinage
de la surface d’examen ou lorsque les mesures doivent être effectuées avec une
précision importante (mesure d’épaisseurs).
11
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
La taille d’un cristal de quartz permet d’obtenir des lames piézo-électriques qui,
sous l’effet d’une polarisation électrique, subissent un changement de forme sans
changement de volume par glissement de leurs faces.
Malheureusement, ceci ne peut être facilement réalisé car les milieux liquides
assurant le couplage acoustique entre le traducteur et la pièce contrôlée ne
transmettent pas ce type d’ondes.
Suivant l’angle d’incidence de l’onde se propageant dans deux milieux séparés par
un dioptre, on peut distinguer deux cas : l’incidence normale et l’incidence oblique.
12
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
T=I+R (1.11)
Les fractions réfléchie et transmise sont liées à la variation d'impédance par les
relations suivantes :
Coefficient de réflexion R :
I
R= r =¿ ¿ (1.12)
Ii
Coefficient de transmission T :
I 4 Z1 Z2
T = t = ¿ ¿¿ (1.13)
Ii ¿
13
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Lorsque les deux milieux de propagation ont deux vitesses de propagation d’onde
différentes, il y aura réflexion dans le premier milieu et réfraction dans le deuxième
milieu ; c’est-à-dire on a une onde ultrasonore qui se déplace à la vitesse V 1 dans
le milieu 1, est incidente à un angle oblique par rapport à l’interface des milieux 1
et 2, elle produit dans le milieu1 une onde réfléchie, et dans le milieu2 une onde
réfractée. L’onde réfléchie a la même vitesse V 1 et le même angle α que l’onde
incidente, mais l’onde réfractée (transmise) à une vitesse V 2 et un angle β.
La loi de Snell-Descartes donne la relation entre les deux vitesses en fonction des
angles d’incidence et de réfraction :
sin α V ₁
= (1.14)
sin β V ₂
Une onde ultrasonore perd de l'énergie lors de sa propagation dans un milieu réel.
Dans un matériau homogène et à faces parallèles par exemple, on observe cette
perte d'énergie en enregistrant les échos successifs. L'enveloppe d'une séquence
d'échos de fond de pièce présente alors une décroissance exponentielle de
l'amplitude :
14
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Cependant, les matériaux naturels produisent un effet, plus ou moins accentué, qui
affaiblit d'avantage les ondes ultrasonores. Ceci est le résultat de deux
phénomènes, qui sont la diffusion et l'absorption, qui se regroupent dans le concept
de l'atténuation. D'une façon générale, le coefficient α est un paramètre relatif
composé du coefficient d'absorption et du coefficient de diffusion [7].
► En médecine,
► En laboratoire, avec la sonication: les ultrasons sont ici employés pour rompre
des membranes cellulaires ou pour nettoyer/désinfecter du matériel. On utilise ici
un sonicateur.
► Pour chasser, certains animaux dits nuisibles : les rongeurs sont sensibles aux
ultrasons et donc s'enfuient à l'écoute de ces sons. Garantie sans produit chimique.
► Dans l'industrie automobile, pour éviter les obstacles : notamment pour se garer,
il y a des capteurs à l'avant et à l'arrière toujours dans le même principe des calculs
de distances, c'est de la télémétrie [8].
15
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Le contrôle non destructif (CND) regroupe un ensemble de méthodes qui ont pour
but général de contrôler un objet sans le modifier. On peut les classer selon les
phénomènes physiques mis en jeu : acoustiques, rayonnements, flux de matière,
champs électromagnétiques.
Toutes les soudures présentent des défauts. Les défauts ou les discontinuités dont
la taille est trop importante sont appelés défauts inacceptables.
Les méthodes utilisées pour les essais non destructifs (END) sont :
- Le contrôle visuel.
16
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Le contrôle visuel est une technique essentielle qui donne un aperçu de l’état
extérieur d’une pièce. Il est destiné à déceler les défauts tels que les fissures, les
inclusions, et le manque de pénétration dans la soudure. Il implique l’utilisation de
gabarits et de calibres. Pour le cas de la soudure, on utilise des loupes, des
caméras vidéo, des calibres et des règles graduées [10].
17
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
C’est l’analyse de cette variation d’impédance qui fournit les indications exploitables
pour effectuer le contrôle. L'interprétation des signaux recueillis s’effectue par
comparaison avec ceux relevés dans un matériau étalon, qui peut être sain ou
comportant des anomalies représentatives des phénomènes recherchés.
Cette technique, utilisant des sondes sans contact avec la structure étudiée, a été
développée pour principalement détecter des fissures ou de la corrosion pour
lesquelles elle présente une forte sensibilité (de l’ordre du µm). Cependant cette
méthode est surtout utilisée pour détecter des défauts superficiels car les courants
de Foucault ont tendance à se rassembler à la surface des corps conducteurs (effet
de peau). Elle est de plus adaptée aux contrôles de structures cylindriques (barres,
tubes) et aux contrôles de surface (tôle). Les courants de Foucault permettent
également de déceler les variations de composition d’un alliage et même de
mesurer des épaisseurs de revêtements. Il s’agit ainsi d’une méthode présente
dans de nombreuses industries mais en particulier dans celles de la fabrication de
tubes et de la maintenance de pièces métalliques conductrices [11].
9.3. La magnétoscopie
Il s’agit d’une méthode largement utilisée dans le domaine du CND qui permet de
contrôler des pièces en fer, en fonte, des aciers forgés, des soudures, des tôles, des
tubes, etc., toutes sortes de pièces de géométrie simple ou complexe, pourvu que
le matériau qui les constitue soit de nature ferromagnétique. Contrairement aux
courants de Foucault, elle ne craint pas les effets de bord, et surtout elle ne se
limite pas à un contrôle ponctuel. La magnétoscopie fait en effet partie des
méthodes dites « globales », qui autorisent l’inspection de l’ensemble d’une pièce
en une seule opération. Les contrôles, relativement rapides, s’effectuent aussi bien
sur des vis de quelques millimètres de long que sur des vilebrequins de locomotive
Diesel électrique ou encore sur des trains d’atterrissage d’avions. La magnétoscopie
consiste à aimanter la pièce à contrôler à l’aide d'un champ magnétique
suffisamment élevé. En présence d’une discontinuité, les lignes du champ
magnétique subissent une distorsion qui génère un « champ de fuite », appelé
également « fuite de flux magnétique »
Un produit indicateur (composé d’une poudre magnétique très fine) est appliqué sur
la surface à examiner pendant l’aimantation (technique simultanée) ou après
aimantation (technique d’aimantation résiduelle). Le produit indicateur coloré et/ou
18
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
fluorescent est attiré au droit du défaut par les forces magnétiques pour former des
indications (figure 1.7).
Ces indications sont observées, dans des conditions appropriées, soit en lumière
blanche (lumière artificielle ou du jour), soit sous rayonnement ultraviolet (UV-A).
Les indications sont d’autant mieux détectées qu’elles se situent
perpendiculairement aux lignes de force du champ magnétique.
Pour détecter toutes les discontinuités à la surface d’une pièce, il faut effectuer
deux aimantations orthogonales l’une par rapport à l’autre. Après contrôle, en
fonction des conditions d’utilisation de la pièce, celle-ci peut nécessiter une
désaimantation.
Les équipements utilisés pour l’aimantation sont : des aimants permanents, des
électroaimants portatifs, des générateurs de courants ou des bancs
magnétoscopiques.
La désaimantation des pièces, lorsqu’elle est requise, est effectuée à l’aide d’un
démagnétisé ou de tout autre dispositif ou technique appropriés [12].
9.4. Le ressuage
19
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Le ressuage comporte quatre phases (figure 1.8) dont la première consiste à bien
nettoyer la pièce à contrôler. En effet la détectabilité des discontinuités est en
grande partie conditionnée par la qualité de la préparation des surfaces. Un liquide
coloré et/ou fluorescent, appelé « pénétrant », est ensuite appliqué sur la surface à
contrôler au cours de la deuxième phase. Il pénètre par capillarité à l’intérieur des
défauts (fissures de corrosion, porosités, piqûres, etc.), nécessitant une durée de
pénétration avant l’étape suivante.
Durant la troisième phase, l’excès de pénétrant en surface est éliminé par lavage
suivi d’un séchage. La surface peut alors être recouverte d’une couche mince de
«révélateur» qui adsorbe le pénétrant contenu dans les discontinuités, à la suite de
quoi les indications de discontinuités apparaissent sous forme de taches colorées en
surface. Ces taches étant plus larges que les discontinuités, il est alors plus simple
de localiser ces dernières. Pendant cette quatrième phase, le révélateur fait
«ressuer» le pénétrant, ce qui permet d’obtenir un bon contraste avec le pénétrant,
facilitant ainsi l’observation visuelle. Le contrôle s’effectue en lumière blanche
artificielle ou lumière du jour (ressuage coloré) ou sous rayonnement ultraviolet
(UV-A).
20
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
œuvre et peut être considérée comme globale car elle peut contrôler toute la
surface d’une pièce en une seule opération. [11]
9.5. Ultrasons
Les ultrasons sont des ondes sonores qui se propagent dans les milieux élastiques.
Les vitesses de propagation des ondes étant grandes (5850 m/s en onde
longitudinale et 3250 m/s en onde transversale pour l'acier) et les distances à
contrôler faibles (de quelques dixièmes à quelques centaines de millimètres), les
échos de défaut ou de fond sont donc très proches de l'écho d'émission (quelques
microsecondes
Pour le contrôle non destructif des matériaux par ultrasons, on peut citer deux
principales méthodes d’examen : la méthode par transmission et la méthode par
écho. La dernière méthode citée est généralement retenue pour les avantages
qu’elle présente tels que :
21
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Le contrôle par transmission a été largement utilisé dans les années 50, et a
pratiquement disparu dans les années 70 au profit du contrôle par échographie.
La diminution du signal peut être la conséquence de nombreux autres phénomènes
que des défauts proprement dits : mauvais couplage dans le cas de contrôle par
contact, changement d’état de surface du métal, désalignement des palpeurs
émetteurs et récepteur, changement de la structure de la pièce,…etc. De plus,
quand un défaut est détecté, aucune information sur sa position ne peut être
obtenue immédiatement, ce qui est extrêmement gênant dans le cas de l’analyse
de nocivité des défauts.
Cette méthode est la plus utilisée dans le contrôle ultrasonore. Elle est appelée :
l’échographie et consiste en un seul traducteur émetteur-récepteur dans le cas où
le palpeur est appliqué au contact de la pièce par l’intermédiaire d’un film de
couplage.
22
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
Du point de vue interprétation, tout se passe comme si les faces avant et arrière de
la pièce étaient indiquées par les échos d’émission et de fond, et la présence d’un
défaut signalé par un écho dont la position sur l’écran entre les deux autres, est
proportionnelle à sa profondeur. Il faut noter que ces distances sur l’écran
correspondent à des temps de vol, aller-retour de chaque impulsion ultrasonore.
Les ultrasons aux fréquences utilisées (1 à 10 MHz), ne se propagent pas dans l’air,
il y a une très mauvaise transmission des ondes en présence d’une interface
air/solide, et les ultrasons sont très fortement atténués. Pour assurer le passage
des ultrasons entre le traducteur et la pièce à contrôler, il faut placer entre les deux
un milieu dit de couplage, qui consiste à diminuer le phénomène de rupture
23
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
La détection des défauts internes par ultrasons est très pratiquée en contrôle de
fabrication, en contrôle de recette, en surveillance de structure en service ainsi
qu’en maintenance. Le contrôle par ultrasons est une méthode de contrôle originale
à cause de sa remarquable sensibilité de l’échographie ultrasonore à la moindre
discontinuité ou hétérogénéité interne dans les matériaux, en particulier
métalliques. Toutefois, en échographie ultrasonore, le choix des paramètres de
sondage et l’interprétation des signaux recueillis ne sont pas toujours aisés et
requièrent l’intervention d’un personnel spécialement qualifié.
24
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
l’écho de défaut peut être noyé dans l’écho d’émission ou d’interface, ce qui peut
rendre à la fois la détection et la localisation aléatoires.
Dans le premier cas, tout le défaut est éclairé par le faisceau et l’on peut relier
l’amplitude de l’écho de retour à la dimension du défaut à l’aide de diagrammes.
Cette méthode, appelée méthode AVG, est intéressante mais délicate d’emploi,
surtout lorsque le défaut à dimensionner présente une orientation et une
morphologie très éloignées des cas théoriques.
Lorsque le défaut est plus grand que le faisceau, ce que l’on peut parfois
volontairement obtenir en utilisant l’étroit champ d’un palpeur focalisé, on trace son
contour apparent, soit en repérant et en quantifiant le basculement entre écho de
fond et écho de défaut, soit en utilisant la règle « des –6 dB » qui prend en compte
un rapport ½ entre l’amplitude maximale de l’écho de défaut et celle obtenue
lorsque les bords du défaut occultent environ à moitié la section du faisceau
ultrasonore. []
Les secteurs où le CND présente un intérêt majeur peuvent être résumés en[14] :
25
Chapitre 1 Généralités sur les ultrasons et le contrôle non destructif
12. Conclusion
26
Chapitre
2
Chapitre
1
1. Introduction
3. Simulation et Résultats
4. Conclusion
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
1. Introduction
Le traitement du signal est une discipline indispensable de nos jours. Il a pour objet
l'élaboration ou l'interprétation des signaux porteurs d'informations. Son but est
donc de réussir à extraire un maximum d'informations utiles sur un signal perturbé
par du bruit en s'appuyant sur les ressources de l'électronique et de l'informatique.
Transformée de Hilbert ;
Transformée de Fourrier ;
Techniques de la distribution d’énergie dans plan Temps fréquence (les
classes de Cohen), tel que : Distribution de Wigner Ville, Distribution de Choi
Williams
Transformée en ondelettes Continue (Analyse temps-fréquence).
La transformée de Hilbert d'une fonction f définie sur R est la fonction définie par :
26
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
+∞
1 f (x )
H ( f ) ( y )= ∫ dx (2.1)
π −∞ x− y
Z ( t )=x ( t ) + jy (t ) (2.7)
y(t) Étant la transformée d’Hilbert du signal x(t). Nous remarquerons par la suite
que z(t) reproduit fidèlement l’enveloppe du signal x(t). Dans le système utilisé, le
signal x(t) sera échantillonné avant tout traitement par l’ordinateur, il ne sera donc
plus question du signal continu ou de transformée de Fourier, mais de signal discret
x[k], et de la transformée de Fourier discrète sur une durée N :
TFD { x [ k ] }= X [ K ] / N (2.8)
27
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
L’enveloppe d’un écho ultrasonore informe sur le temps de vol de l’onde ultrasonore
dans la pièce à contrôler. Ce dernier est utile pour déterminer plusieurs paramètres
de la matière en question, comme le module de Young et le coefficient de Poisson.
Comme il permet, de déterminer avec précision l’épaisseur de la pièce, la vitesse de
propagation, la position des défauts par rapport aux dimensions de la pièce dans le
cas où cette dernière présente des défauts, et ainsi que les amplitudes des échos
souhaités, avec une précision mieux appréciable qu’à l’œil nu.
On peut utiliser la transformée de Hilbert pour calculer le temps de décalage entre
deux signaux. Il s’agit d’étudier la transformée de Hilbert de la réponse
impulsionnelle du filtre propagatif. Dans le cas d’un retard pur entre deux signaux,
la réponse impulsionnelle est de la forme [16] :
1
TH { h0 (t ) }= (2.10)
π (t−∆ t)
28
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Les formules d’analyse et de synthèse de la transformée de Fourier d’une fonction
intégrable sont données par :
+∞
+∞
Ces formules montrent que pour le calcul d’une valeur fréquentielle X(f), il est
nécessaire de connaître toute l’histoire temporelle de x(t). Malgré l’utilisation très
abondante de cette transformation, elle présente plusieurs inconvénients au
niveau de son interprétation physique. On peut en citer quelques-uns :
Elle est limitée dans le cas des signaux non stationnaires, c’est à dire les
signaux dont leurs caractéristiques spectrales évoluent dans le temps avec
d’autres termes. Avec la TF, on perd toute information relative au temps.
La non-causalité : il faut connaître tout le signal f pour pouvoir calculer X,
l’analyse en temps réel est impossible.
29
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
+∞
On fait alors glisser cette fenêtre le long du signal, ce qui permet d'en mesurer le
contenu spectral au cours du temps.
La TFCT consiste à faire coulisser une fenêtre d’analyse le long du signal étudié,
mais les dimensions de cette fenêtre doivent être fixées de façon à garantir les
conditions de stationnarité.
Malheureusement ces contraintes ne peuvent pas permettre une bonne résolution
en temps et en fréquence simultanément
30
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
La distribution de Wigner-Ville (DWV) est une méthode qui permet de décrire la
distribution énergétique d'un signal dans le plan temps-fréquence. Cette
distribution fournit une décomposition temps-fréquence sans aucune restriction sur
les résolutions temporelles et fréquentielles. Elle apparait tout à fait adaptée à
l'analyse des signaux non stationnaires et permet donc une meilleure résolution. La
DWV est définie comme suit
+∞
W ₓ (t , f )=∫ x t +
−∞
( 2t ) x ( t− 2t ) e
¿ − j 2 πfx
dt (2.15)
+∞
( 2t ) x ( t− 2t ) e
W ₓ (t , f )=∫ p(t ) x t +
−∞
¿ − j 2 πfx
dt (2.16)
Où p(t) est la fenêtre de lissage qui permet de réduire l'amplitude des termes
d’interférences [18].
31
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
ω
CW D x ( t , f ) =∬ A x (η¿, τ )Φ ( η , τ ) exp ( 2 jπ ( η .t−τ . f ) ) dηdτ ¿ (2.17)
−ω
ω
A x ( η , τ ) =∫ z (t +τ ) . z ¿ t−τ ¿ exp (−2 jπtη) dt ¿ (2.18)
−ω
2.6.1. Principe
32
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
d'une fonction ψ , l'ondelette mère de moyenne nulle (ce qui impose le caractère
oscillant de la fonction pour assurer l'inversion de la Transformée). La famille des
1 t-b
ψ a,b (t )= ψ
√a a( ) (2.20)
ψ (t ) : L’ondelette mère ;
a : Le paramètre d’échelle ;
33
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Figure 2.3 : Type des ondelettes : a- ondelette de Mex-hat, b- ondelette de
Morlet, c- ondelette de Mayer, d- ondelette de Daubechies ‘db4’
Alors on peut dire qu’une grande échelle est équivalente aux petites fréquences et
les petites échelles sont équivalentes aux grandes fréquences.
Petite échelle permet une analyse très localisée en temps, ce qui implique
une bonne résolution temporelle et une mauvaise résolution fréquentielle ;
Grande échelle permet une analyse sur un horizon plus large, ce qui implique
une mauvaise résolution temporelle et une bonne résolution fréquentielle.
Alors on peut dire qu’à chaque fois l’échelle diminue, on obtient une amélioration
dans la résolution temporelle et qu’à chaque fois l’échelle augmente, on obtient une
amélioration dans la résolution fréquentielle [17].
Temps
Temps
34
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Figure 2.4 : Comparaison entre le pavage TFCT et T.O
1 t−b
T x ( a , b) = ∫
√a R
x (t ) ψ¿
a ( )
dt
(2.21)
T x ( a,b ) =⟨x ( t ) . ψ a ,b ( t ) ⟩
2
La quantité
|T x ( a,b )| est appelée scalogramme de x (t ) .
La fonction ondelette doit vérifier une condition très importante appelée condition
d’admissibilité :
35
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
+∞ 2
|ψ^ (f )|
Cψ = ∫ df <∞
0 |f| (2.22)
1 1 t-b da db
x (t )= ∫ ∫
Cψ R R
T x (a ,b ) ψ( )
√ a a a2 (2.23)
expression montre que ψ(t ) doit être à moyenne nulle. ψ(t ) est donc une
fonction à largeur temporelle finie possédant un caractère oscillatoire. On est donc
bien en présence d’une petite onde : une ondelette.
La TOC est calculé en faisant varier l'échelle sur la fenêtre d'analyse en décalant la
fenêtre dans le temps, en effectuant le produit avec le signal puis en intégrant sur
toute la durée. Les grandes échelles correspondent à des vues globales du signal
sans aucun détail. Les faibles valeurs d'échelle correspondent à des vues détaillées.
En termes de fréquence, de façon similaire, les basses fréquences (grandes
échelles) fournissent une information globale sur le signal (habituellement sur toute
l'étendue du signal) alors que les hautes fréquences (faibles échelles) donnent des
informations détaillées sur un motif caché dans le signal (généralement de faible
durée).
36
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Donc, il y a une correspondance entre les échelles d’ondelettes et la
fréquence comme suit :
⇒ basse fréquence f .
37
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Figure 2.6 : Etape 3 dans le calcul de la TOC
3. Simulation et résultats
Dans cette partie, on applique les techniques de traitement de signal vues
précédemment, sur un signal simulé.
L’objectif de ce travail est la séparation des échos de signal simulé ainsi que la
localisation de ces emplacements.
38
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
En effet, on peut séparer temporellement les échos S1, S2, S3 et S4. Les résultats
obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :
App.TH S1 S2 S3 S4
39
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
D’après le tableau et la figure, le temps de décalage entre les échos pour signal
considéré est :
T1=T(S2) - T(S1) = 43μS ; T2= T(S3) - T(S2) = 10μS ; T3= T(S4) - T(S3) = 0μS
Le spectre d’un signal est calculé par la TF avec l’utilisation de la fonction FFT de la
Toolbox Signal processing à l’aide de logiciel MATLAB.
Echo S4 S3 S2 S1
40
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
App. WV S1 S2 S3 S4
Tab 2.5. Calcul des temps et fréquences des signaux par la DWV
T1=T(s2) - T(S1) = 43μS ; T2= T(S3) - T(S2)= 10μS ; T3= T(S4) - T(S3) = 10μS
41
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
42
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
App.
S1 S2 S3 S4
CWD
T1= T(s2) - T(S1) = 43μS ; T2= T(S3) - T(S2) = 10μS ; T3= T(S4) - T(S3) = 8μS
43
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
App. TOC S1 S2 S3 S4
70 echt 7 500 echt 50 600 echt 60 700 echt 70
Temps
μs μs μs μs
Tab2.9 : Calcul des temps des signaux par TOC
D’après le tableau et la figure, le temps de décalage entre les échos pour notre
signal est :
T1= T(S2) - T(S1) = 43μS ; T2= T(S3) - T(S2) = 10μS ; T3= T(S4) - T(S3) = 8μS
4. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté des techniques de traitement du signal pour
l’analyse temporelle (transformée d’Hilbert) fréquentielle (transformée de Fourier)
et temps-fréquence (distribution de Wigner-Ville, distribution de Choi-Williams et
transformée en ondelettes).
44
Chapitre 2 Méthodes de traitement du signal- Théorie et
Simulation
Ensuite, on les a appliquées pour la localisation des échos en calculant le temps de
décalage entre eux.
La transformée de Hilbert ne tient pas compte du sens de variation du signal, et
donc ignore le signe des gradients rencontrés et par la suite le sens des variations.
La transformée de Fourier montre ses limites dès lors où elle ne donne pas la
localisation de ses composantes fréquentielles représentées par les pics du spectre.
En fait, cette information est cachée dans la phase du spectre.
45
Chapitre 3
1. Introduction
2. Expérience 1
3. Expérience 2
4. Etude comparative
5. Conclusion
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
1. Introduction
2. Expérience 01
72
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Cette expérience est basée sur la technique pulse-écho par contact (Figure 3.2). Le
transducteur est directement placé sur la pièce à contrôler et la liaison acoustique
est assurée par un gel spécial. La pièce sous test est une plaque d’acier de
dimension (1x5) cm avec un défaut inséré à la profondeur de 0.5 cm. Le défaut est
une fissure ou une porosité interne vide. Cette expérience ne nécessite qu'un seul
transducteur pour émettre le signal ultrasonore et recevoir les échos des interfaces.
L’écho reçu de l’échantillon est représenté dans la Figure 3.3. On a préféré limiter le
signal pour pouvoir augmenter la résolution temporelle.
73
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Echo reçu
0.5
Amplitude normalisée
-0.5
-1
3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(S)
Dans la Figure 3.4, le premier pic représente la première face de l'échantillon, les
échos qui suivent sont des pics qui représentent l'intérieur du matériau.
0.5
X: 5.964
X: 4.252 Y: 0.1071
Y: 0
0
Amplitude normalisée
X: 2.608
Y: 0
-0.5
-1
2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7
Temps(S)
On sait que la vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'acier est égale
à5950 m/s et on a le deuxième pic décalé par rapport au premier par un temps égal
74
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
à :t 1=( 4.252−2.608 ) × 10 =1.644 μs . Donc on obtient une interface située à une
−6
distance x 1=( v ×t 1)/ 2=0.004909 m , donc le deuxième pic représente l’écho de défaut
de l'échantillon.
Le troisième pic décalé par rapport au deuxième par un temps égal à :
t 2=( 5.964−2.608 ) × 10−6 =3.356 μs , par conséquent, on obtient une interface à la
distance : x 2=( v ×t 2)/ 2=0.0099841 m qui représente la deuxième face de l'échantillon.
On a démontré dans la partie précédente que les trois premiers échos dans la
Figure 3.4, représentent respectivement l’écho de la première façade, l’écho de
défaut et l’écho de la deuxième façade de l'échantillon.
2 d1
v1 = (3.1)
t1
A partir du temps de retard t 2entre les deux échos, on peut calculer la vitesse de
propagation de l'onde longitudinale dans l’acier par la relation :
2 d2
v 2= (3.2)
t2
2× 0.005 2 ×0.01
à : v1 = −6
=6082.725/ s et v 2= =5959.475 m/s .
1.644 × 10 3.356 ×10−6
75
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. HT E1 Ed E2
76
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
On sait que la vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'acier est égale
à5950 m/s , donc : x 1=(v × T 1)/2=0.004611 m et x 2=(v × T 2)/2=0.01041 m
Le spectre d’un signal est calculé par la TF avec l’utilisation de la fonction FFT.
77
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
78
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
79
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. WV E1 Ed E2
1004echt 6.38
Temps 183 echt 3.05 μs 594echt 4.77μs
μs
Tab3.2 : Détermination des temps des échos et de temps de vol par la DWV
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'acier égale à5950 m/s :
Cela évite en grande partie l'un des principaux problèmes de la DWV : la présence
de termes d'interférence dans des régions où l'on pourrait s'attendre à des valeurs
de puissance nulles.
80
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
81
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. CWT E1 Ed E2
Tab3.3 : Détermination des temps des échos et de temps de vol par la CWD
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'acier égale à5950 m/s :
Les résultats de calcul confirment que l’échantillon d’acier a une épaisseur de 0.97
cm et présente un défaut situé à une distance de 4.5 mm de la première face E1.
82
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
83
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. CWT S1 S2 S3
84
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
920 echt6.07
Temps 183 echt 3.05 μs 551 echt 4.71 μs
μs
Tab3.4. Détermination des temps des échos et de temps de vol par la TOC
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'acier égale à5950 m/s :
Les résultats de calcul confirment que l’échantillon d’acier a une épaisseur de 0.9cm
et présente un défaut situé à une distance de 4.9 mm de la première face E1.
3. Expérience 02
Cette expérience est basée sur la technique pulse-écho par immersion (Figure
3.14), en s’appuyant sur l'application de la réflexion et de la réfraction des ondes
entre deux milieux liquide/solide séparés par une interface. On utilise un échantillon
d'aluminium (2017A) réalisé sous forme d’un cube de dimensions (6x6) Cm. Cette
expérience ne nécessite qu'un seul transducteur pour émettre le signal ultrasonore
et recevoir les échos des interfaces.
85
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
effet, le transducteur émet une onde ultrasonore de façon qu’elle tombe selon une
incidence normale sur la face de l'échantillon pour éliminer l'effet de conversion de
modes, de sorte que les échos reçus soient des ondes longitudinales. D’où
l'échantillon est placé à 4 cm du transducteur. Dans le signal réfléchi par
l'échantillon d’aluminium, trois échos apparaissent respectivement : l’écho
d’excitation (E1), l’écho de face (E2) et l’écho de fond (E3).
86
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Dans la Figure 3.15, la première onde représente le signal émis par le transducteur.
On sait que la vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'eau est égale
à1480 m/s et on a le deuxième pic décalé par rapport au premier par un temps égal
à : t 3=( 56−1.9 ) × 10 =54.1 μs
−6
Les résultats de calcul confirment que le matériau est d’épaisseur égale à 5.99 cm
placée à une distance de 4 cm du transducteur. En plus, il ne contient aucun
défaut.
87
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
2 d3
v3 = (3.3)
t3
La différence entre les maxima des deux premiers échos représente le temps de
retard t 4 entre les deux interfaces de l'échantillon.
2 d4
v 4= (3.4)
t4
D’après la Figure 3.15, on peut lire : t 3=54.1 μs et t 4=17.9 μs, et sachant que :
d 3=4 cm et d 4=6 cm, on peut déduire les vitesses de propagation de l’onde
longitudinale dans l'eau et dans l'aluminium et qui sont respectivement égales à :
2 ×0.04 2 ×0.06
v3 = −6
=1478 m/ s et v 4 = =6703.91 m/ s.
54.1 ×10 17.9 ×10−6
On note que le quatrième écho qui apparaît sur la Figure 3.15 représente un écho
provenant réflexions multiples entre les faces de l’échantillon.
88
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. HT E1 E2 E3
On sait que la vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'eau est égale
à1480 m/s , donc : x 3=(v ×T 3)/2=0.03973 m
Sachant que l’onde longitudinale se propage dans l'aluminium avec une vitesse de
6700 m/s , donc : x 4=( v × T 4 )/2=0.06432 m
Les résultats de calcul confirment que le matériau est d’épaisseur égale à 6.4 cm
placée à une distance de 4 cm du transducteur. En plus, il ne contient aucun
défaut.
b. Calcul des vitesses longitudinales de propagation dans les deux milieux
sachant que :d 3=4 cm et d 4=6 cm, on peut déduire les vitesses de propagation de
l’onde longitudinale dans l'eau et dans l'aluminium et qui sont respectivement
égales à :
2 × 0.04 2× 0.06
v3 = −6
=1489.76 m/s et v 4= =6250 m/s
53.7 × 10 19.2× 10−6
89
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. CWT E1 E2 E3
Tab3 .6 : Détermination des temps des échos et de temps de vol par la WVD
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'eau est égale à1480 m/s :
x 3=(v ×T 3)/2=0.03973 m
Sachant que l’onde longitudinale se propage dans l'aluminium avec une vitesse de
6700 m/s , donc : x 4=( v × T 4 )/2=0.06331 m
90
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Les résultats de calcul confirment que le matériau est d’épaisseur égale à 6.3 cm
placée à une distance de 4 cm du transducteur. En plus, il ne contient aucun
défaut.
b. Calcul des vitesses longitudinales de propagation dans les deux milieux
sachant que :d 3=4 cm et d 4=6 cm, on peut déduire les vitesses de propagation de
l’onde longitudinale dans l'eau et dans l'aluminium et qui sont respectivement
2 × 0.04 2× 0.06
égales à : v3 = −6
=1489.76 m/s et v 4= =6350 m/ s
53.7 × 10 18.9 ×10−6
App. CWD E1 E2 E3
91
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Tab3 .7. Détermination des temps des échos et de temps de vol par la CWD
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'eau est égale à1480 m/s :
x 3=(v ×T 3)/2=0.03992 m
Sachant que l’onde longitudinale se propage dans l'aluminium avec une vitesse de
6700 m/s , donc : x 4=( v × T 4 )/2=0.0603 m
sachant que :d 3=4 cm et d 4=6 cm, on peut déduire les vitesses de propagation de
l’onde longitudinale dans l'eau et dans l'aluminium et qui sont respectivement
2 ×0.04 2 ×0.06
égales à : v3 = −6
=1482.85 m/s et v 4= =6666 m/ s
53.95 ×10 18 ×10−6
92
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
App. TOC E1 E2 E3
Tab3.8 : Détermination des temps des échos et de temps de vol par la TOC
La vitesse de propagation d'une onde longitudinale dans l'eau est égale à1480 m/s :
x 3=(v ×T 3)/2=0.03951 m
Sachant que l’onde longitudinale se propage dans l'aluminium avec une vitesse de
6700 m/s , donc : x 4=( v × T 4 )/2=0.06197 m
93
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
Les résultats de calcul confirment que le matériau est d’épaisseur égale à 6.2 cm
placée à une distance de 4 cm du transducteur. En plus, il ne contient aucun
défaut.
sachant que :d 3=4 cm et d 4=6 cm, on peut déduire les vitesses de propagation de
l’onde longitudinale dans l'eau et dans l'aluminium et qui sont respectivement
2× 0.04 2× 0.06
égales à : v3 = −6
=1498.13 m/ s et v 4= =6486 m/ s
53.4 × 10 18.5 ×10−6
4. Etude comparative
Dans le but de comparer les différentes méthodes étudiées ; les résultats obtenus
sont regroupés dans le tableau suivant :
Experience1 Experience2
94
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
D’après le tableau, on remarque que la CWD permet d’avoir une vitesse plus proche
de celle donnée en théorie. Alors que la TOC et la WVD donnent des résultats plus
précis concernant la position de défaut. Ceci justifie l’utilisation de ces méthodes
efficaces pour le contrôle non destructif par ultrasons. Ces dernières méthodes sont
plus efficaces que les autres méthodes pour la localisation des défauts. Tandis que
la première est bonne pour la caractérisation du matériau (calcul de vitesse).
Autre application
E
On sait que : V l=
√ ρ
ce qui donne : E=V l 2 . ρ
5. Conclusion
95
Chapitre 3 Analyse des résultats
expérimentaux
D’autre part on a appliqué la TH, la WVD, la CWD et la TOC sur les deux signaux
ultrasonores réels, afin de vérifier les résultats obtenus dans le chapitre précédent
concernant les capacités des méthodes proposées. La WVD et la TOC ont prouvé
leur supériorité quant à la localisation des échos et le calcul de manière exacte des
vitesses de propagation.
96
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans le premier chapitre, on a donné une vue générale sur les notions de base de
la propagation ultrasonore afin de mettre en évidence leur utilisation dans le
contrôle non destructif des matériaux.
Apres avoir testé les méthodes sur un signal simulé, on a les appliquées sur deux
signaux US réels :
Le 1er signal issu de la technique de contrôle par contact sur une plaque d’acier de
dimension (10x50) mm, avec un défaut inséré à la profondeur de 5 mm.
Le 2eme signal est obtenu par la technique pulse écho par immersion sur un
échantillon d’aluminium de dimension (6x6) cm.
La transformée de Fourier montre ses limites dès lors où elle ne donne pas la
localisation de ses composantes fréquentielles représentées par les pics du spectre.
En fait, cette information est cachée dans la phase du spectre.
La WVD et la TOC ont prouvé leur supériorité quant à la localisation des échos et le
calcul de manière exacte des vitesses de propagation.
96
Référence
s
Références
[1] N.MAYER, «onde sonores»,
https://www.futura-
sciences.com/sciences/definitions/physique-onde-sonore-15526/.
[2] «https://www.maxicours.com/se/fiche/3/6/356263.html/2e »
[3] https://tpe1echo.wordpress.com/category/3-principe-les-ultrasons/
[4] https://representationfemmeenceintetpe.wordpress.com/2015/02/07/caracteristiques-et-
propagations-des-ultrasons/
[6] https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/physique-piezoelectricite-4807/
[8] http://tpe-ultrason.e-monsite.com/pages/iii-les-ultrasons-dans-la-vie-courante.html
[9] https://www.thermoconcept-sarl.com/documents/definition-du-cnd/
96
Référence
s
[15] http://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche&quoi=./h/hilberttransform.html
96
Résumé
Les résultats obtenus ont montré que la TOC et la WVD sont plus
efficaces que les autres méthodes, puisqu’elles fournissent des
résultats plus précis concernant la position de défaut. Ce qui
permet d’avoir des valeurs de vitesse exacte. Ceci justifie
l’utilisation de ces méthodes efficaces pour le contrôle non
destructif par ultrasons.