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LA PRESCRIPTION DE L’ACE AU
COURS D’UN SEMESTRE DE DOSAGE
CHEBINI Ilham
YOUBE Sihem
Encadré par :
Dr S.HELLAL
Devant le Jury :
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université d’Alger Centre
LA PRESCRIPTION DE L’ACE AU
COURS D’UN SEMESTRE DE DOSAGE
CHEBINI Ilham
YOUBE Sihem
Encadré par :
Dr S.HELLAL
Devant le Jury :
REMERCIEMENTS
Ilham et Sihem
Table des matières :
Liste des tableaux : .................................................................................................... XIII
Introduction : .................................................................................................................. 1
VII
I.3.5.1 Comparaison entre ACE normal et tumoral : ....................................... 9
VIII
I.3.10.2 Cancer de l’estomac ou cancer gastrique : ....................................... 23
IX
II.3.3.2 Conditions pré-analytiques : (ANNEXE 2)....................................... 34
X
II.4.1.3 Les facteurs de risque : ...................................................................... 56
XI
II.5.1.2 Les facteurs de risques : .................................................................... 68
Conclusion .................................................................................................................... 76
Annexe .............................................................................................................................I
Résumé .........................................................................................................................VI
XII
Liste des tableaux :
XIII
Liste des figures :
XV
Liste des symboles :
AA : Acide aminé.
ADK : Adénocarcinome
Ag : Antigène.
ATCD : Antécédents.
CP : Cancer du poumon.
XVI
DHEAS : Déhydroépiandrostérone.
DM : Dermatomyosite.
GPI: Glycosyl-phosphatidylinositol.
Ig : Immunoglobuline.
Il : Interleukine.
MT : Marqueurs tumoraux.
XVII
MVTE : Maladie veineuse thromboembolique.
T3 : Tri-iodothyronine.
T4 : Thyroxine.
XVIII
Introduction :
cellulaire. L’ACE est produit dans le tissu gastro-intestinal au cours du développement fœtal,
et sa production diminue après la naissance, de ce fait il est présent à faible dose dans le sang
Toutefois, le taux sérique d’ACE augmente dans certain type de cancers, dans certaines
L’antigène carcino-embryonnaire a été identifié pour la première fois en 1965 par Gold et
Le taux sérique d’ACE est utilisé comme marqueur tumoral en pratique quotidienne dans les
Dans notre mémoire, nous avons évalué la préscription de l’ACE au sein du laboratoire
1
Chapitre I : Partie théorique
I. Partie théorique :
I.1 Historique :
Le terme général de « cancer » s’applique à un grand groupe de maladies pouvant toucher
n’importe quelle partie de l’organisme, on parle aussi de tumeur maligne ou néoplasme.
L’un de très caractéristique du cancer est la prolifération rapide de cellules anormales qui au-
delà de leur délimitation habituelle, peuvent envahir des parties adjacentes de l’organisme
puis essaimer dans d’autres organes on parle alors de métastases, celle-ci étant la principale
cause de décès par le cancer.
Le cancer est une cause majeur de décès dans le monde à l’origine de 8,8 millions de décès en
2015. (1)
La transformation néoplasique des cellules normales en cellules cancéreuses ; avec un
phénotype tumorigénique est réalisée par les cellules cancéreuses de tumeurs localisées, qui
n'ont pas la capacité métastatique, alors que la transformation maligne conduit à des cellules
cancéreuses avec un phénotype métastatique.
Ces transformations s'accompagnent d'une accumulation d'altérations génétiques, qui peuvent
conduire à des modifications de l'expression de protéines et des altérations de leurs structures
ou de leurs fonctions.
Ces changements qui se produisent exclusivement ou plus fréquemment dans les cellules
cancéreuses par rapport aux cellules normales dans leurs tissus d'origine, peuvent être détectés
dans les fluides biologiques (urine, sérum) sous forme de protéines ou de peptides, dont
l'expression ou la structure est modifiée, ces derniers peuvent être utilisés comme marqueurs
biologiques de tumeur. (2)
Historiquement, le premier marqueur tumoral est la phosphatase acide prostatique décrite en
1938, vingt sept années plus tard, les premières approches pour identifier de nouveaux
marqueurs tumoraux ; étaient basées sur l’identification de ces marqueurs à partir
d’observations faites en clinique et en Anatomie pathologique ou en biologie. Ainsi Gold et
Freedman sont les premiers à observer une surexpression de l’ACE dans les cellules
cancéreuses colorectales, et cette observation publiée en 1965 a été la base de l’utilisation de
l’ACE comme marqueurs sérique de ces cancers. Il aura fallu cependant plus de quarante ans
pour que l’utilisation clinique de ce marqueur soit recommandée ; de façon consensuelle par
les sociétés savantes.
D’autres marqueurs que l’ACE ont été découvert de façon similaire.
2
Chapitre I : Partie théorique
I.2.1 Définition :
Les marqueurs tumoraux sont des molécules anormales ou présentes à un taux anormalement
élevé dans le sérum, témoignant de l’existence et de l’évolution de certaines tumeurs
néoplasiques avec un degré de spécificité variable.(3)
I.2.2 Caractéristiques :
Un marqueur tumoral idéal serait une substance produite par la seule cellule cancéreuse et
libérée dans un liquide biologique facilement accessible, sérum en particulier. Il devrait
détecter avant toute autre méthode la présence d’une tumeur, la localiser, prévoir son
évolution ou son extension, évaluer l’efficacité des traitements et surveiller les populations à
risque. Son dosage devrait être fiable, sensible, facile à mettre en œuvre, rapide et peu
onéreux.
Cette description est théorique. A ce jour aucun marqueur ne satisfait à l’ensemble de ces
caractéristiques.
Il n’existe pas de marqueur spécifique de tumeur mais plutôt des molécules dont la présence à
forte concentration est associée au cancer.
3
Chapitre I : Partie théorique
Ces molécules sont normalement présentes en faible concentration chez les sujets sains et en
concentration un peu plus importante chez des sujets présentant des pathologies bénignes.
La plupart des marqueurs biologiques ne sont pas spécifiques d’organe et seule peut être
décrite une relative spécificité selon les types histologiques. Par ailleurs, leur dosage présente
encore des difficultés techniques non résolues. (2)
I.2.3 Classification :
De nombreuses substances présentées en quantité plus importante chez le sujet cancéreux que
chez le sujet sain ; sont utilisées comme marqueur tumoral. Différant par leur origine, leur
structure biochimique, leur mode d’activité et leur site d’action. Les marqueurs tumoraux ont
fait l’objet de multiples tentatives de classification toutes assez imparfaites.
5-Glycosaminoglycanes :
Acide hyaloronique.
6-Immunoglobulines monoclonales
7-MT témoignant d’une réaction de l’hôte a l’envahissement tumoral :
CA125, enzymes (LDH,), ferritine.
4
Chapitre I : Partie théorique
I.3.1 Historique :
En 1965 : GOLD et FREEDMAN ont découvert l’ACE. Ces chercheurs avaient mis en
évidence dans l’extrait perchlorique de carcinomes coliques humains, des antigènes qui ne se
trouvent pas dans la muqueuse colique adulte normale. L’identité antigénique entre ces
antigènes et ceux du tissu endodermique fœtal est la raison de l’appellation « carcino-
embyonic antigens for the digestive tract(CEA) »
A la même époque : VON KLIEST et BURTEIN en 1966 et 1969, avaient démontré
l’existence d’un certain nombre d’antigènes dans les carcinomes coliques et l’intestin humain
fœtal et, parmi eux ACE.
En 1969 : THOMSON et COLL ont prouvé par des méthodes radio-immunologiques que
l’ACE est un antigène circulant, et ils déterminent un seuil au-dessus duquel pouvait être
détecté et ce uniquement dans les sérums des malades atteint de cancer digestif.(4)
I.3.2 Définition :
L’antigène carcino-embryonnaire est une protéine qui intervient dans le mécanisme
d’adhésion cellulaire .c’est un marqueur tumoral présent a un taux élevé dans le sang lors de
certains cancer. (5)
I.3.3 Structure :
L’ACE est une glycoprotéine monomère, composée de multiples chaines latérales
glucidiques (représentant 45à60 %de la masse de la molécule) liées à une chaine
polypeptidique.
La masse moléculaire relative de cette glycoprotéine est comprise entre 180-200kDa .(6)
5
Chapitre I : Partie théorique
L’insertion de la molécule de l’ACE dans la membrane cellulaire est assurée par un ancrage
glycosilphosphatidyl-inositol (GPI) appelé domaine M.
6
Chapitre I : Partie théorique
7
Chapitre I : Partie théorique
I.3.4 GENES :
Première définition : la famille de l’ACE comprend 34 gènes, dont 23 sont des gènes codant
pour les protéines, disposés en grappe dans une région de 1,8 Mb sur le
chromosome19q13.2, entre les gènes marqueurs CY2A et D19S15.
Cette famille peut être divisée en trois groupes :
Les molécules d’adhésion cellulaire liées à l’ACE (CEA-CAMs), les glycoprotéines
spécifiques à la grossesses (PSGs) et les pseudo-gènes.(10)
Deuxième définition : la famille de l’ACE se compose de 35 gènes dont 21 codent pour des
protéines, disposés en plumeaux contigus dans le chromosome 19 dans la région 19q13.2 et
19q13.4. Cette famille est subdivisée en 2 sous-groupes :
Les molécules d’adhésion cellulaire lie à l’ACE (CEA-CAMs)et les glycoprotéines
spécifiques à la grossesses (PSGs).(11)
8
Chapitre I : Partie théorique
I.3.4.2.1 Structure :
Le gène de l’ACE contient dix exons et neuf introns :
Chaque domaine Ig Ŕlike de la protéine est codé par un exon, l’information codant la partie L
est reparties sur les deux premiers exons. (12)
La région promotrice du gène de l’ACE, sont dépourvus des éléments classiques TATA et
CCAAT, en revanche elle présente des caractéristiques des gènes de ménages actifs tel que
des régions riches en bases G/C, des sites SP1et des caractéristiques des gènes régulés au
développement.
I.3.4.2.2 Expression :
Plusieurs gènes de la famille de l’ACE sont également exprimés chez d’autres mammifères,
notamment les souris, les rats, et les chiens.
Les ARNm de l’ACE ont été trouvés dans les tissus coliques normales et malins (des
adénocarcinomes du colon et dans une moindre mesure dans les adénocarcinomes du
pancréas, et les adénocarcinomes de la vésicule biliaire.). (13)
Les gènes du CEA-CAMs sont exprimés dans une grande variété de type cellulaire : y
compris les cellules épithéliales, endothéliales et immunitaires (leucocytes et les cellules
dendritiques.).
9
Chapitre I : Partie théorique
I.3.5.2 La synthèse :
La protéine d’ACE est synthétisé comme un précurseur de 702AA, comprenant une région
signal de 34 AA, suivi de 7 domine de type Ig. Cette région signal est éliminée, donnant une
protéine mature de 688 AA.
La partie c-terminal de la protéine mature est perdue post-traductionnellement et remplacée
par un groupement èthanolamine ŔGPI, qui permet l’insertion de la molécule a la membrane
cytoplasmique.
Les chaines glucidiques synthétisées se lient à la protéine mature via la liaison N-
acetylglucosamine-asparagine, Formant ainsi la glycoprotéine.
L’ACE est produit dans le colon fœtal à partir du stade fœtal précoce (semaine 9-13), cette
production semble être persistante tout au long de la vie.
Chez l’adulte, l’ACE est produit par les cellules calciformes du colon.
Il a été suggéré que la production d’ACE est codée par un gène fœtal réprimé chez l’adulte
sain. La cancérisation cellulaire cause une répression de ce gène ; est donc une production
d’ACE, cette dernière est liée à leur potentiel tumorigène et métastasique.
La libération de l’ACE se fait sous l’action de la phospholipase Cou D. Cette libération est
associée à la conversion de l’ACE d’une molécule hydrophobe liée à la membrane à une
molécule hydrophile soluble, sans diminution apparente de la masse moléculaire. (15)
dans l’arbre biliaire sous forme intacte. Il a été suggéré que cette voie d’excrétion biliaire
devient plus d’importance physiologique pendant une maladie hépatique, lorsque les voies
médiées par les récepteurs fonctionnent moins bien, et que les complexes jonctionelles entre
les hépatocytes sont desserrés. (16)
I.3.5.5 Elimination :
Dans les selles : l’ACE est libéré de la surface apicale des cellules cylindriques matures dans
la lumière intestinale, et disparait avec les matières fécales.
Pendant un jour un adulte en bonne santé évacue environ 60-70mg d’ACE dans les selles.
-Elimination par le foie (dans la bile).
-La clairance circulaire se faisait principalement par les reins avec une excrétion dans les
urines.
I.3.5.6 Demi-vie :
6-8jours. (17)
I.3.5.7.1 Localisation :
Dans les cellules saines :
L’ACE est localisé uniquement à la surface apicale des cellules différenciées de l’épithélium
du tube digestif, (œsophage, estomac, intestin grêle, colon et du rectum).
L’ACE est présent à la surface des microvillosités des cellules cylindriques d’absorptions et
des cellules à gobelet de l’intestin grêle et du colon.(18, 15)
L’ACE est exprimé sur les surfaces luminales des cellules tumorales dans l’adénocarcinome
colique faisant face à la lumière intraglandullaire. Cependant, ces cellules dans la partie
interne de la glande tumorale expriment les antigènes sur presque toute la surface.
I.3.5.7.2 Expression :
L’ACE a une expression tissulaire limitée dans le tissu adulte normal, il est présent dans les
épithéliums tapissant le tractus gastro-intestinal, les hépatocytes, les épithéliums squameux
endométrials, ainsi dans les glandes sudoripares endocrines et les glandes de la prostate.
On le retrouve dans les tissus fœtaux, dans les dérivés endodermique surtaux du tractus
gastro intestinal, du pancréas et du foie.
11
Chapitre I : Partie théorique
12
Chapitre I : Partie théorique
Récemment un grand nombre de fonctions dans les cellules cancéreuses ont été attribue a
l’ACE. Celui-ci inclue un rôle dans l’adhésion cellulaire, l’apoptose, et les réponses
inflammatoires, conduisant à une augmentation des métastases hépatiques et éventuellement
pulmonaire et l’angiogenèse.
ACE et angiogenèse :
Il peut être existé une relation entre l’ACE, son récepteur ACE-R et l’angiogenèse.
Cependant, il a été montré que l’ACE secrété (soluble) peut activer directement les cellules
endothéliales via la signalisation de l’intégrine B3. Il peut également exister un autre
mécanisme, impliquant la relation entre l’ACE et son récepteur ACE-R.
13
Chapitre I : Partie théorique
L’interaction ACE-R avec ACE dans les cellules stromales associées aux tumeurs en
particulier les macrophages est importante. Perturber cette relation peut affecter la
connaissance et la progression des tumeurs.
Il est significatif que LOW-Marchelli et al aient montré que CCL2 recrute des macrophages
pour favoriser l’angiogenèse. Les cellules cancéreuses du colon sécrètent deux types de
molécules : Le MCP-1 qui permet le recrutement des macrophages et l’ACE les actives, pour
sécréter IL-6 et IL-8, deux facteurs pro-angiogéniques connus. Des facteurs anti-
angiogéniques sont également produits (IL10) et un déséquilibre entre ces deux fractions
concurrents tendra à la pro-angiogenèse.
ACE comme molécule d’adhésion :
En 1989, Benchimol et al ont démontré la première fonction potentielle de l’ACE. En
transférant des cellules tumorales avec le gène ACE, ils ont montré une adhésion accrue de
cellules et ils ont démontré que cela pouvait être inhibé en utilisant des anticorps anti ACE.
ème ème
L’adhésion est due à des interactions entre l’extrémité N-terminal et le 5 et 6 (A3B3)
domaines d’immunoglobulines. (Ces interactions peuvent être homotypiques ou
hétérotypiques). Cela suggère que ces interactions pourraient jouer un rôle dans le
comportement des cellules tumorales et dans le développement des métastases.
L’ACE soluble présent dans les espaces extracellulaires rompt les liaisons homotypiques entre
les cellules (effet anti-adhésion).
14
Chapitre I : Partie théorique
-De la capacité d’épuration d’un marqueur (intégrité des fonctions rénales et hépatiques).
15
Chapitre I : Partie théorique
La méthode directe :
La méthode indirecte :
La méthode indirecte implique un anticorps primaire (première couche), qui réagit avec
l’antigène du tissu, et un anticorps secondaire marqué (deuxième couche), qui réagit avec
l’anticorps primaire. Cette méthode est plus sensible en raison de l’amplification du signal par
le biais de plusieurs anticorps secondaire qui réagissent avec les différents sites antigéniques
de l’anticorps primaire. La deuxième couche d’anticorps peut être marquée avec un colorant
fluorescent ou une enzyme. L'immunohistochimie est largement utilisée pour le diagnostic
et/ou le suivi de cancer.
16
Chapitre I : Partie théorique
17
Chapitre I : Partie théorique
18
Chapitre I : Partie théorique
Même dans des situations de forte prévalence (patient hospitalisé avec altération de l'état
général et troubles du transit), le dosage de l'ACE ne doit pas être prescrit dans un but
diagnostique. (20)
Selon d’autres recommandations : En phase diagnostique, ACE est utilisé comme un test
d’orientation, et la confirmation sera apportée par des examens anatomopathologiques réalisé
sur des prélèvements réalisés en coloscopie. (29)
- Le dépistage repose, pour les patients à risque moyen et à haut risque de cancer colorectal,
soit sur la réalisation d’un test immunologique à la recherche de traces de sang occulte dans
les selles, soit sur la réalisation d’une coloscopie. Le dépistage des patients à risque très élevé
dépend d’une prise en charge spécialisée.
L’association de l’ACE avec d’autres marqueurs :
Selon une étude, la combinaison des niveaux du PLR, LMR et ACE, pourrait être un
indicateur utile dans la détection précoce et la surveillance du CRC, et elle a une meilleur
valeur diagnostique que d’autre marqueurs combinés. (30)
En effet, le meilleur couple de marqueurs en terme de sensibilité est celui associant anticorps
anti-p53 et ACE (56%) en raison de sa haute spécificité pour la malignité; la détection
d’anticorps anti-p53 pourrait compenser les limites de détection d’ACE et d’améliorer la prise
en charge du cancer colorectal. (20)
L'association ACE et CA 19.9 (44%) offre un gain de sensibilité limité par rapport à I'ACE
seul (37%), révélant une certaine redondance de ces deux marqueurs. La prise en compte des
patients positifs uniquement par les anticorps anti-53 permet encore un gain significatif de
sensibilité (anti p53+ ACE+ CA 19.9: 63% en comparaison de ACE + CA 19.9: 44%).
19
Chapitre I : Partie théorique
20
Chapitre I : Partie théorique
L’ASCO a recommandé également de suivre les patients traités d’un cancer métastasique en
effectuant des dosages d'ACE tous les mois à tous les trois mois.
Pour les cancers coliques T3/4 ou N+, M0, elles proposent d’associer au dosage du ACE un
CT thoraco-abdominal tous les six à douze mois pendant trois à cinq ans, ainsi qu’une
coloscopie à un an de la résection chirurgicale puis à quatre ans. La fréquence du dosage de
21
Chapitre I : Partie théorique
l’ACE varie selon les recommandations. La Société Suisse de Gastro-entérologie propose son
analyse trimestrielle durant la première année, puis semestrielle jusqu’à quatre ans et enfin
annuellement jusqu’à cinq ans. Cette fréquence étant diminuée pour les stades précoces (T1 et
T2, N0) où la surveillance par ACE est d’emblée annuelle et le bilan par CT-scanner non
recommandé.
Pour les cancers rectaux s’ajoute au suivi une recto-sigmoïdoscopie flexible aux 6, 18 et
24ème mois après chirurgie et une endosonographie (ou l’imagerie par résonance magnétique
[IRM] pelvienne) aux six mois durant les deux premières années.
22
Chapitre I : Partie théorique
L’ACE est utile surtout pour le suivi carcinologique(le rythme de dosage doit être adapté au
risque de récidives, par exemple, tous les 3 mois pendant 2 à 3 ans qui suivent une
gastrectomie, plus espace ensuite car 80% des récidives surviennent dans les 2 ans post
opératoire) mais inutile pour le diagnostic.
Dans certaines recommandations, l’ACE est dosé lors du bilan d’extension. (34)
La détection combine du sérum CA72-4, ACE, CA19-9 et CA125 augmente la sensibilité et la
précision du diagnostic du cancer gastrique, et peut être considéré comme un outil important
pour un diagnostic soigneux. (35)
24
Chapitre I : Partie théorique
I.3.10.5 Cholangiocarcinomes :
Ce sont des adénocarcinomes développés aux dépend de l’épithélium biliaire.
Chez les malades avec une Cholangite sclérosante primitive, le diagnostic doit être évoqué
devant une altération de l’état général, une majoration de cholestase. Les marqueurs ACE et
CA19-9 sont élevés mais non spécifiques.
25
Chapitre I : Partie théorique
26
Chapitre I : Partie théorique
27
Chapitre I : Partie théorique
pourcentage des femmes ayant un taux d’ACE élevé serait de 11,7% aux stades I et II, de
23,3% au stade III et de 58 ,2% au stade IV. (42)
28
Chapitre I : Partie théorique
Selon une autre étude : L’association de l’ACE au CA15-3 améliore significativement les
performances diagnostique du CA15-3, dans deux catégories de tumeurs, les tumeurs de type
luminale et le type HER2-enriched. (43)
29
Chapitre I : Partie théorique
30
Chapitre I : Partie théorique
31
CHAPITRE 2 : PARTIE PRATIQUE
32
Chapitre II : Partie pratique
II.2 Matériels :
Critères d’inclusion :
-Tous patients cancéreux.
-Tous patients entrant dans le cadre de dépistage d’un cancer.
-Tous patients réalisant un bilan d’extension lors du diagnostic d’un cancer.
Critères d’exclusions :
-Tous patients en bonne santé
II.3 Méthodes :
33
Chapitre II : Partie pratique
Les patients soumis à cette étude ont fait l’objet d’un questionnaire comportant différents type
de données à savoir :
Informations personnelles
Antécédents médicaux et chirurgicaux
Traitements
-Garrot, seringue et aiguille, désinfectant, coton, sparadrap, tubes avec anticoagulants, gants.
Les prélèvements ont été réalisés chez les patients en respectant les conditions de
prélèvement : en position semi- assise, mise en place d’un garrot au moment de la ponction
veineuse du pli de coude, et la désinfection soigneuse du site de ponction.
Le sang est recueilli dans un tube hepariné, on mentionnant le nom, le prénom du sujet
prélevé et le service sur les étiquettes des tubes.
Il peut exister une interférence chez les patients traités par la biotine (vitamine b7, b8) ou sous
complément alimentaire contenant de la biotine : l’arrêt du traitement 8 jours avant le
prélèvement est indispensable.(55)
II.3.3.3.1 Interférences :
Bilirubine :
La présence de bilirubine conjuguée ne présente aucun effet sur les résultats ni sur la précision
du dosage si la concentration ne dépasse pas 200 mg/l.
Biotine :
Hémolyse :
La présence d'hémoglobine ne présente aucun effet sur les résultats ni sur la précision du
dosage si la concentration ne dépasse pas 381 mg/dl.
35
Chapitre II : Partie pratique
peut entraîner la présence de fibrine. Pour éviter les résultats erronés dus à la présence de
fibrine, s'assurer de la formation complète du caillot avant de centrifuger les échantillons.
Certains échantillons, en particulier ceux provenant de patients sous anticoagulants, peuvent
nécessiter un temps plus long pour la formation du caillot.
Des tubes pour prélèvements sanguins provenant de fabricants différents peuvent donner des
résultats différents, selon les matériaux et additifs utilisés, y compris gels ou barrières
Physiques, activateurs de la coagulation et/ou anticoagulants. Le coffret ACE IMMULITE
2000 n'a pas été testé sur tous les types de tubes possibles.
Lipémie :
La présence de triglycérides jusqu'à une concentration de 3000 mg/dl n'interfère ni sur la
précision du dosage, ni sur les résultats. Il est recommandé de clarifier les échantillons
hyperlipémiques par ultracentrifugation.(57)
Conservation stable :
II.3.3.4.1 Appareillage :
Dans notre travail, le dosage de l’ACE a été fait selon une technique immuno-
enzymatique (immuno-chimi-luminescence) par l’analyseur IMMULITE® 2000 XPi.
36
Chapitre II : Partie pratique
DESCRIPTION DE L’APPAREIL :
Ces instruments utilisent des échantillons de sérum, de plasma et/ou d’urine pour des tests de
diagnostic in vitro et fonctionnent parfaitement avec les solutions en temps réel et un système
de gestion des échantillons.
Les tubes primaires et secondaires peuvent être chargés directement sur l’instrument.(58)
FONCTIONNALITES ET AVANTAGES :
-Chargement des échantillons sans mettre le système en pause pour améliorer le temps de
rendu des résultats.
37
Chapitre II : Partie pratique
-Dilution et tests reflexes configurables par l’utilisateur selon les besoins du laboratoire.
Les hormones :
DHEAS, Œstradiol, Free Beta HCG, FSH, HCG, LH, Progestérone, Prolactine,
Testostérone, IGF1, T3, T4.
Les vitamines :
PRINCIPE DU DOSAGE :
Réaction de chimiluminescence :
Lors de la réaction immunologique initiale entre les anticorps du réactif et l’analyte de
l’échantillon, ce composant du réactif marqué avec de la phosphatase alcaline (nommé
conjugué) est lié à la bile dans le godet réactionnel. La quantité de phosphatase
alcaline liée est directement proportionnelle (pour un dosage de type sandwich) ou
inversement proportionnelle (pour un dosage par compétition) à la concentration en
analyte dans l’échantillon de patient.
Après lavage du godet réactionnel, un substrat luminogène est ajouté dans le godet.
Cinq minutes après, le godet réactionnel arrive face au tube photomultiplicateur
(PMT), où la lumière générée par la réaction luminogène est mesurée. La réaction
amplifiée par les enzymes dans le système émet une lumière prolongée qui fait briller
le godet.
Lors de la réaction luminogène, le substrat (un adamantyl dioxétane phosphate) est
déphosphorylé en un anion intermédiaire instable par la phosphatase alcaline qui est
liée à la bille. L’anion intermédiaire instable se décompose rapidement et
spontanément en émettant un photon de lumière. La quantité de lumière émise est
directement proportionnelle à la quantité de phosphatase alcaline liée.
Par rapport à d’autres méthodes de détection, la chimiluminescence offre la meilleure
sensibilité. Dans de nombreux cas, la sensibilité a des ordres de grandeur d’amplitude
supérieurs à ceux pouvant être obtenus avec des radioimmunodosages. (59)
39
Chapitre II : Partie pratique
O O
OCH3
DIOXETANE PHOSPHATE
(STABLE)
OPO3
O O
OCH3
UNSTABLE DIOXETANE
OCH3
O
O
LIGHT
II.3.3.4.3.2 Réactifs :
Conserver les réactifs à 2Ŕ8°C. Éliminer les déchets conformément aux lois en vigueur.
Respecter les précautions d'emploi et manipuler tous les composants du coffret comme des
produits potentiellement infectieux. De l'acide de sodium à des concentrations inférieures à
0,1 g/dl a été ajouté comme conservateur ; lors de l'élimination, l'évacuer avec de grandes
quantités d'eau pour éviter une accumulation d'acides métalliques explosifs dans les
canalisations.(57)
40
Chapitre II : Partie pratique
II.3.3.4.3.4 Eau :
Utiliser de l'eau distillée ou désionisée.
Avec code-barres. 200 billes revêtues d'un anticorps monoclonal murin anti-ACE. Stable à 2Ŕ
8°C jusqu'à la date de péremption.
Avec code-barres. 11,5 ml d'une matrice tampon / sérum avec un conservateur; 11,5 ml d'un
anticorps polyclonal de lapin anti-ACE marqué à la phosphatase alcaline (intestins de veau)
dans un tampon avec un conservateur. Stable à 2Ŕ8°C jusqu'à la date de péremption.
L2KCE2 : 1 cartouche
L2KCE6 : 3 cartouches
Avant l'emploi, retirer la partie supérieure de l'étiquette au niveau des perforations en ayant
soin de ne pas endommager le code-barres. Retirer le film protecteur situé sur la partie
supérieure de la cartouche-réactif ; insérer le couvercle coulissant entre les glissières sur le
dessus de la cartouche-réactif.
Deux flacons (Haut et Bas) d'ACE lyophilisé dans du sérum humain sans ACE avec
conservateur. Reconstituer chaque flacon avec 3,0 ml d'eau distillée. Laisser reposer 30
minutes. Mélanger doucement. Stables à 2Ŕ8°C pendant 7 jours après reconstitution ou 6
mois (aliquoté) à Ŕ20°C.
41
Chapitre II : Partie pratique
Pour la dilution à bord des échantillons de patients. Un flacon contenant une matrice
concentrée de tampon / protéines non-humaines (prêt à l'emploi), avec conservateur.
Conservation: 30 jours (après ouverture) à 2Ŕ8°C ou 6 mois
(Aliquoté) à Ŕ20°C.
L2M2Z : 25 ml L2M2Z4 : 55 ml
Les étiquettes code-barres sont fournies avec le Diluant. Avant utilisation placer l'étiquette
appropriée sur un tube de 16 × 100 mm de telle façon que le code-barres puisse être lu par le
lecteur de l'appareil.
L2M2Z : 3 étiquettes
L2M2Z4 : 5 étiquettes
Egalement requis :
Utiliser des contrôles ou des pools de sérums avec au moins deux niveaux de concentration
(faible ou élevé) d'ACE.
42
Chapitre II : Partie pratique
II.3.3.4.3.6 Ajustement :
Principe de l'ajustement :
Pour deux résultats identiques en concentration, deux IMMULITE 2000 XPi ne fourniront
jamais exactement les mêmes valeurs brutes en CPS (counts per second). Ceci s'explique par
la différence systématique existant entre deux photomultiplicateurs.
Ainsi si l'on reproduit sur un graphe figurant, sur l'axe des abscisses, les CPS obtenus sur
l'IMMULITE 2000 XPi d'un laboratoire, et sur l'axe des ordonnées, les CPS de la courbe-
maitresse, on obtient une droite. Cette droite est caractérisée par sa pente et son ordonnée à
l'origine. Avec ces deux paramètres, on détermine l'ajustement nécessaire pour traiter les
valeurs obtenues sur l'IMMULITE 2000 XPi du laboratoire (pour les adapter) à la courbe-
maitresse générée sur un Immulite 2000 XPi chez
SIEMENS.
Puisque seulement deux points sont nécessaires pour définir une droite, il suffit de comparer
les résultats d'un ajusteur bas et d'un ajusteur haut, mesurés d'une part sur l'IMMULITE 2000
XPi du laboratoire et d'autre part sur l'IMMULITE 2000 XPi d'usine, pour obtenir la valeur
d'une pente et d'une ordonnée à l'origine.
43
Chapitre II : Partie pratique
Tous les CPS obtenus sur l'IMMULITE 2000 XPi de l'utilisateur seront alors traités par la
formule tenant compte de l’ajustement.
CPS Immulite 2000 XPi Utilisateur × pente ± l'ordonnée à l'origine = CPS ajustés
Chargez les tubes de contrôles sur le portoir échantillons de façon à ce que les codes
barres soient lisibles.
Remettez le portoir sur l'aire de chargement.
Fermez la porte.
Pressez sur la touche MARCHE pour faire lire le carrousel.
Tous les tubes étiquetés comme des contrôles seront lus.
Appuyez sur la touche LISTE. Appuyez sur la touche Afficher/Modifier. L'écran
d'affichage de la liste de travail apparaît.
A partir de Trier par, cliquez sur l'option Contrôles. Les contrôles apparaissent en
premier dans la liste de travail.
44
Chapitre II : Partie pratique
Lorsque I'IMMULITE 2000 XPi est relié à un LIS, les patients sont automatiquement
ajoutés à la liste de travail.
L'opérateur utilise la touche LISTE pour saisir manuellement la liste de travail (si
I'IMMULITE 2000 XPi n'est pas relié à un LIS ou si le code à barres d'un échantillon
est endommagé ou absent), pour indiquer des échantillons urgents (Urgence), indiquer
des dilutions d'échantillons automatiques ou manuelles, modifier ou supprimer la liste
de travail et vérifier le statut des réactifs et des diluants.
Pour saisir manuellement un patient :
A partir de l'écran DEPART, choisissez le portoir échantillons que vous voulez éjecte
en pressant sur la barre de retrait marquée d'une flèche correspondant au portoir.
Récupérez le portoir sur l'aire de chargement.
Les tubes primaires ou secondaires aux dimensions suivantes peuvent être utilisés :
12x 75 mm/ 13x 75 mm/16 x 75 mm/12x 100 mm/13x 100 mm /16x 100 mm Chargez les
échantillons de patients en plaçant les tubes de façon à ce que les à barres soient vers
l'extérieur.
45
Chapitre II : Partie pratique
46
Chapitre II : Partie pratique
Fermez la porte.
Pressez sur la touche MARCHE pour faire lire le carrousel.
47
Chapitre II : Partie pratique
48
Chapitre II : Partie pratique
49
Chapitre II : Partie pratique
L’ACE est élevé dans de nombreux cancers d’origine épithéliale autres que le sein (dont ceux
du tractus digestif, de l’ovaire, du poumon, du foie, de l’utérus et de la thyroïde) .certaines
tumeurs neuroendocrine, lymphomes et mélanomes(10)
L’ACE est augmenté chez les insuffisants rénaux, les sujets fumeurs ou alcooliques et chez
les patients porteurs de lésions bénignes inflammatoires hépatiques, digestives ou
pulmonaires.(60)
La sensibilité analytique est la limite de détection qui correspond au plus faible taux d’analyte
mesurable pouvant être distingué de zéro.
Compte tenu de sa corrélation avec le test IMMULITE ACE, le dosage doit avoir les mêmes
valeurs de référence.
Pour le dosage des MT, les écarts inter-techniques sont importants et les valeurs de référence
doivent être déterminées pour chaque technique.
Il est important pour les laboratoires d'établir leurs propres valeurs de référence.(57)
Adulte 0.20-3.40
1semaine-2ans 0.20-8.30
50
Chapitre II : Partie pratique
II.3.3.4.7 Limite :
Les patients ayant des carcinomes confirmés ont souvent des taux d'ACE en avant traitement
du même ordre que ceux des personnes en bonne santé. Des taux élevés d'ACE sont
fréquemment observés chez les fumeurs, chez des patients ayant un cancer et chez des
patients ayant différentes pathologies bénignes ou inflammatoires. Aussi, un taux sérique
d'ACE, quelque soit sa valeur, ne doit pas être considéré comme une preuve absolue de la
présence ou de l'absence de pathologie maligne. La valeur d'ACE doit être interprétée en
conjonction avec les informations cliniques disponibles et d'autres méthodes de diagnostic. Le
dosage IMMULITE 2000 ACE ne doit pas être utilisé comme un test de dépistage du cancer.
Certaines personnes ont des anticorps dirigés contre les protéines de souris qui peuvent
interférer avec les immunodosage utilisant des anticorps murins. En particulier, les
échantillons provenant de patients ayant reçu des préparations d'anticorps monoclonaux
murins pour diagnostic ou thérapie peuvent contenir des anticorps humains anti-souris
(HAMA). Ces échantillons peuvent donner des résultats erronés avec de tels dosages. Aussi,
les résultats pour de tels patients doivent être interprétés avec précaution.
Les anticorps hétérophiles du sérum humain peuvent réagir avec les immunoglobulines faisant
partie des composants du coffret et interférer avec les immunodosage in vitro.
Les échantillons provenant de patients fréquemment exposés aux animaux ou aux produits
sériques d'origine animale peuvent présenter ce type d'interférence pouvant potentiellement
donner un résultat anormal. Ces réactifs ont été mis au point afin de minimiser le risque
d'interférence, cependant des interactions potentielles entre des sérums rares et les composants
du test peuvent se produire. Dans un but diagnostique, les résultats obtenus avec ce dosage
doivent toujours être utilisés en association avec un examen clinique, l'histoire médicale du
patient et d'autres résultats.(57)
51
Chapitre II : Partie pratique
II.3.3.4.10 Effet-crochet :
Aucun jusqu'à 250 000 ng/ml. (57)
II.3.3.4.11 Spécificité :
Les anticorps utilisés dans le dosage sont hautement spécifiques de l'ACE.(57)
52
Chapitre II : Partie pratique
RESULTATS
53
Chapitre II : Partie pratique
II.4 Résultats :
Dans notre population d’étude, la préscription de l’ACE a été plus fréquente chez la femme
dans la majorité des tranches d’âge, et c’est le cas pour la tranche correspondante au taux de
prescription le plus élevé [45 ,60[ans avec une fréquence de 23,7% chez la femme et 12,5%
chez l’homme.
54
Chapitre II : Partie pratique
Dans notre population d’étude, les patients sont emmenés de différentes wilayas, la majorité
des patients ont été de la wilaya d’Alger avec un pourcentage de 29,4%, suivi des wilayas
Boumerdes et Blida avec un pour un pourcentage de 7,1%.
12,8% sont d’autres hôpitaux : à savoir EPH Ben-aknoun, EPH Kouba, EHS CPMC et les
cliniques privées.
55
Chapitre II : Partie pratique
Dans notre population d’étude, la majorité des patients ont été des non-fumeurs et non
alcooliques avec un pourcentage de 94% et 99% respectivement.
56
Chapitre II : Partie pratique
II.4.1.3.2 Obésité :
IMC<25 = normal
25<IMC<30= surpoids
26% des patients ont été en surpoids et 18% ont été obèses.
57
Chapitre II : Partie pratique
Dans notre population d’étude, on note clairement que les patients cancéreux ont représentés
seulement 27 %, ce qui explique les taux d’ACE qui sont majoritairement normaux.
58
Chapitre II : Partie pratique
Tableau IX : Type de cancer et traitement chez les patients présentant une récédive
II.4.3.3 Symptômes :
Autres 4,7%
Tous les symptomes 3,5%
DTA 4,7%
TA 3,5%
DA 9,4%
DT 8,3%
Anémie 7%
Sang dans les selles 3,5%
Trouble du transit intestinal 2,4%
Douleur abdominale 10,6%
Absence de symptomes 42,4%
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
59
Chapitre II : Partie pratique
60
Chapitre II : Partie pratique
61
Chapitre II : Partie pratique
47,1% dans le cadre d’un kyste de l’ovaire. 23,5% dans le fibrome et cancer du sein et
5,9 % dans le cancer de l’endomètre.
62
Chapitre II : Partie pratique
63
Chapitre II : Partie pratique
II.4.6.1 Le diagnostic :
Dans 100% des cas auquel le CCR est diagnostiqué l’ACE est élevé. Avec une moyenne de
9,7 mg/ml.
65
Chapitre II : Partie pratique
66
Chapitre II : Partie pratique
La préscription de l’ACE lors du suivi a été : 61,5% dans le cancer colorectal, 23,1% dans le
cancer du sein et 7,7% dans le cas d’ADK gastrique et cancer de la prostate.
II.5 DISCUSSION :
Dans le monde :
Le risque de développer un cancer au cours de la vie est 1/3 chez l’homme et 1/4 chez la
femme.(62)
Le cancer peut apparaître à tout âge et le risque croît avec le vieillissement. Le vieillissement
implique des changements complexes cellulaires (sénescence), moléculaires (mutations
d’ADN) et physiologiques (diminution de la capacité à réagir face aux stress
environnementaux et génétiques), favorisant la carcinogenèse et l’apparition du cancer.(63)
En Algérie :
67
Chapitre II : Partie pratique
La moyenne d'âge des personnes atteintes, selon les chiffres de l'Institut national de la santé
publique (INSP), est de 52 ans .(64)
Ces substances jouent un rôle dans le diagnostic, le pronostic, et le suivi des patients
cancéreux.
Le CA125, CA15-3 , CA19-9 et AFP sont respectivement les principaux marqueurs des
cancers de l’ovaire, sein , pancréas et le foie .(66)
Association des marqueurs (ACE + CA15-3) étaient dans le cadre du suivi du cancer du sein.
Les marqueurs CA125 et CA15-3 sont demandés moins qu’aux CA19-9 et AFP, car ils
représentent les marqueurs des cancers gynécologiques.
68
Chapitre II : Partie pratique
Ceci est également décrit dans la littérature, l’ACE est le marqueur usuel des cancers
colorectaux. (6)
II.5.4.1 Le diagnostic :
Parmi les différents types de cancer, les seuls les tumeurs primitives qui peuvent produire une
élévation du taux d’ACE au-dessus des valeurs observées dans les maladies non néoplasiques
sont les carcinomes du gros intestin et du pancréas.
Embolie pulmonaire :
69
Chapitre II : Partie pratique
Parmi les tumeurs solides, les cancers broncho-pulmonaires, les cancers digestifs et les
atteintes multi site étaient les plus à risque.(67)
Dans notre étude, la prescription de l’ACE dans l’embolie pulmonaire n’a été pas
systématique, mais seulement en présence de signes cliniques évocateurs d’un CCR.
L'ascite :
La dermatomyosite (DM) :
C’est une maladie inflammatoire d'origine inconnue, qui se manifeste sous forme de
myopathie associée à lésions cutanées typiques. L'association DM et cancer est fréquente (18
à 32% selon les séries).
Tous les types histologiques et toutes les localisations de cancers peuvent être associés à
la dermatomyosite. (69)
Aussi appelé maladie de Charcot (du nom du médecin qui l’a décrite au 19ème siècle), est
une maladie neuro-dégénérative caractérisée par un affaiblissement puis une paralysie des
muscles des jambes et des bras, des muscles respiratoires, ainsi que des muscles de la
déglutition et de la parole.
Un certain nombre d’affections proches de la SLA se manifestent aussi par des faiblesses
musculaires, des crampes, des petites contractions musculaires… parmi ces affections : - les
70
Chapitre II : Partie pratique
tumeurs situées aux alentours de la moelle épinière et provoquant sa compression, et donc des
problèmes de transmission des messages nerveux.(73)
La paralysie :
C’est l’absence de mouvement d’un ou de plusieurs muscles du fait de la lésion des muscles
eux-mêmes ou du système nerveux qui permet leur fonctionnement. Les para et tétraplégies
sont causées par une lésion de la moelle épinière ; les causes traumatiques sont les causes les
plus fréquentes et sont responsables de plus de la moitié des cas de tétra et paraplégie. Mais
également il existe d’autres causes, parmi eux développement d’une tumeur maligne ou
bénigne qui comprime la moelle. Les tumeurs malignes sont dominées par les métastases
vertébrales de certains cancers (poumons, sein, rein, prostate, myélome et lymphomes…). Il
peut s’agir également de tumeurs bénignes comme un hémangiome (malformation
vasculaire), un neurinome ou un méningiome.(74)
Sont des syndromes neurologiques paranéoplasiques (SNP) ,ces SNP constituent un groupe
de syndromes cliniques neurologiques secondaires à une néoplasie sous-jacente.(75)
Sont rares et définis par la survenue aiguë ou subaiguë d’un syndrome neurologique associé
à un cancer. Les troubles neurologiques précèdent dans la grande majorité des cas la
découverte de la tumeur. Le diagnostic précoce conditionne le pronostic carcinologique
comme neurologique. L’ataxie cérébelleuse, la neuropathie sensitive, l’encéphalite limbique,
l’encéphalomyélite, le syndrome de Lambert-Eaton, l’opsoclonus-myoclonus, la
dermatopolymyosite et le syndrome pseudo-occlusif.
C’est une pathologie rare mais potentiellement grave. En dehors des facteurs de risque
généraux des thromboses veineuses, de nombreuses affections ont été associées aux TVC, les
atteintes cancéreuses ou inflammatoires étant les plus fréquentes.(76)
Le kyste de l’ovaire :
71
Chapitre II : Partie pratique
Les dosages des marqueurs CA 19-9 et ACE ne sont réalisés qu’en cas d’orientation clinique
ou radiologique vers une tumeur mucineuse de l’ovaire ou pour orienter le diagnostic
différentiel vers une tumeur digestive.
Le cancer de l'endomètre :
Dans notre étude , la préscription de l’ACE a été en présence signes cliniques en faveur d’un
CCR.
Fibrome utérin :
C’est une tumeur qui se développe dans differentes zones de l’utérus, dans certains cas , une
tumeur cancéreuse peut etre confondue a tort avec un fibrome .(78)
Nodule hépatique :
Un nodule est une formation anormale généralement arrondie qui se developpe dans
l’épaisseur d’un tissu ou dans un organe . les nodules du foie sont très fréquent, et la plupart
sont bénin, dans 1% des cas , il est canvéreux et peuvent alors etre le fait d’un cancer primitif
du foie ou la métastase d’autre cancers à distance. (79)
Ils désignent un cancer qui a pris naissance dans une autre partie du corps et qui s’est propagé
au foie. Certains types de cancer sont plus susceptibles de se propager au foie que d’autres :
Cancer colorectal ,(Environ 15% des cancers colorectaux engendrent des métastases
hépatique métachrones dans les 5 ans qui suivent le traitement de la tumeur colorectale),
poumon,sein,panvréas,estomac,mélanome ou neuroendocrinien. (80)
C’est une diffusion terminale et est le plus souvent associée à un pronostic sombre. Environ
deux tiers de l'ensemble des CP sont d'origine digestive et un tiers d'origine non digestive.
Parmi ces CP, 40% sont d'origine pancréatique, 30 à 40% d'origine gastrique et 20% sont
d'origine colorectale et le reste d'origines diverses .(81)
72
Chapitre II : Partie pratique
Sarcome coloréctal :
C’est un type très rare de cancer mésenchymateux qui se developpe dans le tractus gastro-
intestinal inferieur, ces tumeurs peuvent developper en vaisseaux sanguins, muscles lisses, ou
d’autres tissu conjonctifs.(82)
Dans notre étude, la préscription de l’ACE dans le bilan d’extension dans le cancer colorectal
est systématique.
L’ACE est le marqueur principal du cancer colorectal (27), son dosage a pour but d’apprécier
la masse tumorale. (84)
Dans les carcinomes dérivés d'autres organes, une élévation marquée du taux d’ACE est
toujours associée à la présence de métastases à distance :
Dans ADK gastrique et ampullome vatérien l’ACE est dosé lors du bilan d’extension .(34)),
((39).
Le dosage du marqueur tumoral ACE est conseillé en particulier en cas de maladies non
mesurables. (85)
L’ACE pré-thérapeutique a une valeur pronostique chez les patients traités par
chimiothérapie.(28)
73
Chapitre II : Partie pratique
Dans le cancer colorectal : L’ACE est un excellent test de surveillance des patients traités,
augmentant les chances de détection des récidives à un stade où elles sont opérables. (27)
Le principal intérêt de l’ACE réside dans la surveillance des malades après une chirurgie ou
tout autre traitement ainsi que dans le suivi du traitement des récidives et des métastases(42) .
Par contre selon d’autres recommandations : l’ACE ne doit pas être dosé sauf chez les
patientes métastasiques qui n’expriment pas le CA15-3.
Le dosage doit être régulier, il peut permettre d’identifier les patients avec une maladie
métastatique, pour lesquels une nouvelle intervention chirurgicale ou un autre traitement
pourrait être potentiellement utile.
74
Chapitre II : Partie pratique
Dans notre étude, chez 100% des patients auquel le CCR a été diagnostiqué l’ACE a
été élevé. Avec une moyenne de 9,7 mg/ml.(n 3 cas).
Dans une étude tunisienne : le taux d’ACE est élevé chez 66,6% patients. (86)
75
Conclusion
Dans notre étude, nous avons analysé la préscription de l’ACE au niveau du laboratoire
central de biochimie de CHU Mustapha Bacha, dans le cadre d’un diagnostic, pronostic et le
suivi thérapeutique des malades.
Nous avons observé que la préscription de l’ACE au sein du notre service est une préscription
de routine, et non spécifique du CCR.
Cet examen est demandé en première intention dans le CCR comme un test préliminaire mais
la confirmation s’appuie sur les examens anatomopathologiques et l’imagerie.
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63. https://www.revmed.ch/RMS/2011/RMS-296/Cancer-et-vieillissement-une-evidence-
epidemiologique
64. https://www.umc.edu.dz/index.php/fr/articles-a-lire/198-la-proliferation-du-cancer-en-
algerie-egalera-celle-des-pays-avancees-durant-les-5-prochaines-annees
65 .https://www.e-cancer.fr/Comment -prevenir-au-mieux-les-cancers/principaux-facteurs-de-
risque-de-cancer
68. https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/managing-side-
effects/ascites/?region=qc
71. https://www.em-consulte.com/article/11701/dermatoses-paraneoplasiques
72. https://www.cregg.org/fiches-recommandations/bilan-a-realiser-avant-la-mise-en-route-
d-un-traitement-immunosuppresseur/
73. https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/ScleroseLateraleAmyotrophique-FRfrPub106.pdf
74. https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/paralysie-paraplegie-tetraplegie/quelles-causes
77. https://www.msdmanuals.com/fr/professional/gyn%C3%A9cologie-et-
obst%C3%A9trique/tumeurs-gyn%C3%A9cologiques/cancer-de-l-endom%C3%A8tre
78. https://destinationsante.com/fibrome-uterin-ou-cancer-pas-de-morcellement-en-cas-de-
doute.
79. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2585946-nodule-au-foie-symptome-
traitement-est-ce-grave/
81
80. https://www.centre-hepato-biliaire.org/maladies-foie/cancers-foie/m%C3%A9tastase-
cancer-
colorectal.html#:~:text=Des%20m%C3%A9tastases%20synchrones%2C%20c%27est,tr
aitement%20de%20la%20tumeur%20colorectale.
86. http://www.latunisiemedicale.com/article-medicale-tunisie_1355_fr
82
Annexe
I
Annexe 1 : Fiche de renseignements.
II
Annexe 2 : Un prélèvement sanguin avec ordonnance.
III
Annexe 3 : Tableau des résultats.
V
Résumé
L’antigène carcino-embryonnaire est un marqueur tumoral important, qui joue un rôle dans le
diagnostic, pronostic et le suivi thérapeutique.
Notre travail repose sur une étude descriptive prospective dans le but d’évaluer la
préscription de l’ACE pendant un semestre de dosage, dans le laboratoire central de biochimie
CHU MUSTAPHA ALGER. Nous avons inclus dans cette étude 85 patients qui ont fait
l’objet d’une fiche de renseignements et d’un dosage de l’ACE.
Nous avons observé que la préscription de l’ACE dans le CHU Mustapha Bacha est
générale et non spécifique du CCR.
L’application clinique du dosage de l’ACE est : dans le diagnostic du CCR dans les
pathologies non néoplasique associées au cancer (pathologies neurologiques, les pathologies
dermatologiques comme la DPN et la dermatomyosite, ascite exsudative, embolie pulmonaire
et dans bilan pré thérapeutique par les immunosuppresseurs).ainsi dans les pathologies
néoplasiques comme étant un cancer primitif. Dans le bilan d’extension (CCR, ampullome
vatérien, ADK gastrique.), dans le bilan pré thérapeutique chimiothérapie, (CCR) et Dans le
suivi thérapeutique (cancer du sein, ADK gastrique et CCR).
Mots clés :
Antigène carcino embryonnaire (ACE), cancer, marqueur tumoral.
VI
Summary
The carcinoembryonic antigen is an important tumor marker, which plays a role in
diagnosis, prognosis and therapeutic follow-up.
Our work is based on a prospective descriptive study in order to evaluate the pre-
scription of CEA during a dosing semester, in the central laboratory of biochemistry UHC
MUSTAPHA ALGIERS. We included 85 patients in this study who were the subject of a fact
sheet and CEA assay.
We observed that the CEA prescription in the UHC Mustapha Bacha is general and
not specific to the CRC.
The clinical application of the CEA assay is: in the diagnosis of CRC in non-
neoplastic pathologies associated with cancer (neurological pathologies, dermatological
pathologies such as DPN and dermatomyositis, exudative ascites, pulmonary embolism and in
pre-therapeutic assessment by immunosuppressants). thus in neoplastic pathologies as being a
primitive cancer. In the extension assessment (CRC, vaterian ampulloma, gastric ADK.), in
the pre-therapeutic chemotherapy assessment, (CRC) and in therapeutic follow-up (breast
cancer, gastric ADK and CRC).
Key Words:
Carcinoembryonic antigen (CEA), cancer, tumor marker.
VII
CHEBINI Ilham YOUBE Sihem
Lyliamalak1@gmail.com sihem.brki2019@gmail.com
Résumé :
L’antigène carcino-embryonnaire est un marqueur tumoral important, qui joue un rôle dans le
diagnostic, pronostic et le suivi thérapeutique.
Notre travail repose sur une étude descriptive prospective dans le but d’évaluer la
préscription de l’ACE pendant un semestre de dosage, dans le laboratoire central de biochimie
CHU MUSTAPHA ALGER. Nous avons inclus dans cette étude 85 patients qui ont fait
l’objet d’une fiche de renseignements et d’un dosage de l’ACE.
Nous avons observé que la préscription de l’ACE dans le CHU Mustapha Bacha est
générale et non spécifique du CCR.
L’application clinique du dosage de l’ACE est : dans le diagnostic du CCR dans les
pathologies non néoplasique associées au cancer (pathologies neurologiques, les pathologies
dermatologiques comme la DPN et la dermatomyosite, ascite exsudative, embolie pulmonaire
et dans bilan pré thérapeutique par les immunosuppresseurs).ainsi dans les pathologies
néoplasiques comme étant un cancer primitif. Dans le bilan d’extension (CCR, ampullome
vatérien, ADK gastrique.), dans le bilan pré thérapeutique chimiothérapie, (CCR) et Dans le
suivi thérapeutique (cancer du sein, ADK gastrique et CCR).
Mots clés :
Antigène carcino embryonnaire (ACE), cancer, marqueur tumoral.
Summary:
Our work is based on a prospective descriptive study in order to evaluate the pre-
scription of CEA during a dosing semester, in the central laboratory of biochemistry UHC
MUSTAPHA ALGIERS. We included 85 patients in this study who were the subject of a fact
sheet and CEA assay.
We observed that the CEA prescription in the UHC Mustapha Bacha is general and
not specific to the CRC.
The clinical application of the CEA assay is: in the diagnosis of CRC in non-
neoplastic pathologies associated with cancer (neurological pathologies, dermatological
pathologies such as DPN and dermatomyositis, exudative ascites, pulmonary embolism and in
pre-therapeutic assessment by immunosuppressants). thus in neoplastic pathologies as being a
primitive cancer. In the extension assessment (CRC, vaterian ampulloma, gastric ADK.), in
the pre-therapeutic chemotherapy assessment, (CRC) and in therapeutic follow-up (breast
cancer, gastric ADK and CRC).
Key Words:
Carcinoembryonic antigen (CEA), cancer, tumor marker.