TITRE DE L’ EC
NIVEAU 3
CLASSE : PG
SEMESTRE 5
VOLUME HORAIRE : 30 heures
OBJECTIFS GENERAUX
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Progress Sheet
SEQUENCES THEMES DEVELOPPES DUREE
SEQUENCE 1 : CM : 4h
SEQUENCE 2 : CM : 8h
TP : 8h
SEQUENCE 3 : CM : 4h
TPE : 8h
CM : 4h
SEQUENCE 4 :
TD : 8h
FICHE DE PROGRESSION
Introduction
Le seul moyen d’atteindre le réservoir est le forage, qui est l’opération consistant à détruire
les roches, ensuite à évacuer les cuttings transportés en surface grâce à l’utilisation d’un
fluide de forage appelé aussi boue de forage.
En effet, le premier forage a eu lieu le 27 Août 1889 à Titusville en Pennsylvanie, ce forage a
été réalisé par l'Américain Drake. Cependant, le forage rotary traditionnel qui a révolutionné
la technologie du forage pétrolier a été éprouvé en 1901 par l’américain Antony Lucas dans le
Texas (champ de Spindeltop) où le terrain est tendre, il était impossible aux procédés de
battage de pouvoir forer comme il le faut.
1.1Les techniques de forage
Toute opération qui sert à détruire les roches et à évacuer les déblais est considérée comme
une méthode de forage. On a plusieurs procédés de forage, certains ont presque disparus par
contre d’autres ne sont qu’à la phase expérimentale.
Selon la manière avec laquelle l’outil opère, les méthodes actuelles de forage peuvent être
distinguées en trois classes :
Forage par battage de l’outil ou mouvement alternatif (la percussion) ;
Forage par mouvement rotatif (rotary simple, turboforage, électro-forage,
flexoforage) ;
Forage par combinaison de deux mouvements (rotation et percussion).
L’outil de forage est le trépan. On utilise le plus souvent un trépan à molettes dont les dents
agissant par percussion et éclatement lors de la rotation, brisent la roche en menus fragments
et creusent ainsi peu à peu le trou. Mais on utilise également, dans les terrains tendres, des
trépans à lames qui découpent les formations en de débris et, dans les terrains très durs, des
trépans garnis de diamants travaillant à l’abrasion.
La table de rotation entraînée à une vitesse de 60 à 250 tours/minute par de puissants moteurs
génère le mouvement rotatif. Le mouvement rotatif est transmis au trépan par le train de tiges
car le trépan est vissé à l’extrémité inférieure du train de tiges. Le train de tiges lui-même
reçoit le mouvement de rotation par la tige carrée.
Le trépan et le train de tiges peuvent aussi être entraînés par une Top drive, mue par
puissance hydraulique ou électrique.
L’ensemble du train de tiges et du trépan, d’un poids de plusieurs dizaines de tonnes, est
suspendu au sommet du derrick par l’intermédiaire d’un système de moufles. En agissant à
l’aide d’un treuil sur ce système de mouflage, le maître-foreur peut faire varier suivant la
nature du terrain à traverser le poids appliqué sur le trépan par les tiges les plus lourdes,
appelées masses-tiges.
Tandis que le forage s’approfondit, l’ensemble du train de tiges s’enfonce. Au fur et à mesure
de la descente, on intercale les tiges nécessaires (longues chacune de 9 mètres) entre la tige
carrée et la partie du train de tiges déjà «avalé » par le puits.
Les changements de trépan, qui sont relativement très fréquents étant donné l’usure parfois
rapide de ces outils dans les terrains difficiles, nécessitent chaque fois la remontée, le
dévissage est fait par «longueurs » de trois tiges (27 m).
Cette opération longue et pénible appelée « manœuvre » peut se reproduire une centaine de
fois pour un forage de près de 2 500 m.
Le trépan n’attaque pas la roche « à sec ». Pour le refroidir, la lubrifier, on lui envoie sous
pression un courant de boue. Cette boue est injectée par des pompes puissantes dans le canal
interne du train de tiges ; elle sort par les évents du trépan (dans certains trépans, dit à jets, la
disposition des évents est telle que le courant de boue participe directement à la désagrégation
de la roche), puis remonte dans l’espace annulaire entre tiges et parois du trou pour être
ramenée au jour, aller se décanter dans des bacs et être reprise par les pompes.
La boue de forage est un mélange de produits variés (argile, tanins, baryte, fécules, etc..)
soigneusement dosés en fonction des terrains traversés. Outre son rôle dans le travail du
trépan, la boue remonte les déblais (qu’elle abandonne à la sortie du puits sur un tamis
vibrant), elle colmate les parois du trou, et joue le rôle de « bouchon de sécurité » en opposant
son poids à toute «tentative d’éruption » du pétrole ou du gaz rencontré par le forage (d’autre
part, des obturateurs de sécurité sont placés en tête du puits et peuvent être fermés rapidement
si la pression augmente dans des proportions dangereuses).Dans certains cas cependant on est
obligé de forer « à l’eau » ou « à l’huile ». Il existe aussi un procédé de forage où le courant
de boue est remplacé par une injection sous forte pression d’air ou de gaz naturel. Dans ce
cas, le trépan peut être surmonté d'une sorte de puissant marteau pneumatique qui accroît
l’action de percussion. Cela augmente ainsi la vitesse de pénétration dans les terrains durs.
Ainsi, depuis la fin des années 1930 il y a eu un développement du procédé de forage rotary.
En effet, de 1930 à 1947 les recherches ont été orientées sur la composition et les propriétés
des fluides de forage. Alors, on prêtait moins d’attention à la vitesse d’avancement, car il
n’était question que de forer le puits, de procéder à sa complétion et de le mettre en
production. La période de 1947 à 1957, était consacrée pour les recherches orientées sur les
tests des produits de base utilisés dans la fabrication des fluides de forage, tout en cherchant à
lier les problèmes de stabilité des puits et la qualité du nettoyage du trou aux propriétés des
fluides. Le choix des fluides de forage est l’un des facteurs assurant la réussite d’une
opération de forage. Le plus souvent, ces fluides dits complexes sont des
émulsions/suspensions de divers constituants.
1.1.2.2 Turboforage
Un moteur souterrain est placé immédiatement au-dessus de l’outil, la rotation est
communiquée à l’outil par la turbine elle-même actionnée par la boue de forage.
1.1.2.3Electro-forage
Le principe est identique que celui du turboforage, mais cette fois-ci la turbine est remplacée
par un moteur électrique.
La technique de l’électro-forage n’est pas encore évidente car il est difficile d’isoler le circuit
du moteur immergé dans la boue conductrice. Cependant, l’isolement est facilité dans un
forage à l’air et peu profond (sismique, génie civile).
1.2Calculs du foreur
Volume linéique
Pour un cylindre dont le diamètre est en pouce, la valeur approchée du volume au mètre peut
être trouvée en divisant le carré du diamètre par deux (2).
Exemple : d=9’’
Le volume au mètre est : V = (9×9)/2 = 40.5 l/m
Si la valeur du diamètre est un nombre de deux chiffres se terminant par 5, son carré se
terminera par 25et pour trouver le volume linéique il suffit de multiplier le premier chiffre par
le chiffre supérieur qui le précède pour obtenir les premiers chiffres du carré.
Exemple : d = 4 ½’’ = 4.5’’
On aura :4 × (4+1) = 20 donc V = (20.25)/2 = 10.125 l/m
Si le diamètre est en pouce et 1/4, on fait la moyenne des valeurs du volume linéique du
nombre en pouce et celui de 1/2 de pouce qui l’encadre.
Exemple : d = 12 ¼’’, On a : (12×12)/2 = 72 ; (12.5×12.5)/2 = 78.125 Donc V =
(72+78.125)/2 = 75.062 l/m.
Conclusion
De ce qui précède, il faut retenir que le forage est une opération qui consiste à détruire les
roches pour pouvoir trouver les hydrocarbures. Un forage est effectué de plusieurs façons.
Les méthodes de forages actuels sont classées en trois catégories : Le forage par mouvement
alternatif, le forage par mouvement rotatif et le forage par combinaison de mouvements
rotatif et alternatif. Il faut noter que, c’est à Titusville en Pennsylvanie que le pétrole avait
jailli pour la première fois en 1889. Cet évènement a marqué la révolution de la technologie
du forage pétrolier.
Cependant, bien avant des puits ont été forés pour la production d’eau, de saumure et du
naphte. Tous les anciens forages y compris celui du colonel Drake étaient forés par le procédé
de battage. La méthode du forage rotary est la plus classique et consiste à placer à l’extrémité
du train de tiges un outil tournant de façon permanente au fond du puits, entrainé depuis la
surface par une table de rotation. Les déblais sont évacués par la circulation d’un fluide
(liquide ou gazeux) injecté dans les tiges à partir de la tête d’injection et remontant entre ces
dernières et la paroi du trou.
Introduction
Après avoir découvert un gisement probable par les différentes méthodes géophysiques, pour
accéder directement à la poche contenant les hydrocarbures, les foreurs vont devoir réaliser
un trou de forage. Pour cela la méthode du forage « Rotary » consiste tout d'abord à mettre en
place un appareil de forage.
On appelle appareil de forage (ADF), toute machine assurant les trois principales fonctions
suivantes : La fonction de rotation, la fonction de pompage et de circulation, et la fonction de
levage. Un ADF a pour rôle de réaliser un puits reliant le gisement à la surface dans les
meilleures conditions techniques et de sécurité. La traversée des formations jusqu’à la zone
cible dépend essentiellement de l’efficacité de l’ADF. De ce fait, l’objectif du chapitre est
d’avoir une notion générale sur les ADF afin de comprendre l’aspect technique d’un ADF.
2.1Composition d’un appareil de forage3
2.2.1 Classification
Avant toute opération de forage, se fait le choix d’un ADF adapté aux besoins de capacité et
de puissance requis par le programme de forage. Un appareil trop lourd entraîne un surcoût en
consommations et en frais de location journaliers, tandis qu'un appareil sous-dimensionné
conduit à accroître les risques et à limiter les possibilités. Chaque ADF est donc conçu pour
forer dans une gamme de profondeurs donnée. Il existe toute une gamme d’appareils légers,
moyens, lourds et ultralourds, appropriés aux forages peu, moyennement, et très profonds.
Les ADF sont classés en première approche par la capacité de profondeur de forage
maximale.
Les possibilités optimales de profondeur se traduisent par un poids au crochet de levage dont
les poids des garnitures de forage et des casings. Alors, la puissance maximale que devra
développer le treuil de forage (draw works) peut être évaluée en prenant en compte le temps
de manœuvre. Ainsi, dans la profession quand il est question de déterminer un ADF on
s’intéresse uniquement à la puissance du treuil et c’est donc le second critère de classification
d’un ADF. La classification en fonction de la puissance du treuil est expliquée d’une manière
très pratique par les anglo-saxonnes par « la règle de pouce » suivante : Il faut 10 hp de
puissance au treuil pour 100 ft.
En fonction de la puissance de levage, les différents types d’ADF cités précédemment
peuvent être classés selon le tableau 2.2.
D’une manière technique, c’est principalement par les capacités de mât, substructure, moufles
et câbles, force motrice, transmission, treuil, les pompes, bassins à boue, et les équipements
de sécurité que se caractérisent les ADF. Exemples :
2.2.2 Désignation
La désignation des appareils par les constructeurs comprend une lettre accompagnée d’un
nombre qui peut correspondre soit à la profondeur maximale soit la puissance au treuil.
Nous rappelons que les ADF réalisent trois importantes fonctions à savoir :
La fonction rotation ;
La fonction pompage et circulation ;
La fonction levage.
Les deux premières participent directement à l'avancement de l'outil. La troisième est par
contre improductive : Ce sont les manœuvres de montées et de descente de la garniture
pendant lesquelles le trou n'avance pas.
2. 3.1Fonction levage
Démontable ou non, le mât de forage est une structure métallique fixée sur une sous-structure
(voir Fig.2.2 ci-après), il sert aux manœuvres des garnitures de forage ou des tubages. Le mât
est rendu droit et est monté sur la plate-forme de forage. Dans le but de dimensionner
correctement un mât, un coefficient de sécurité est appliqué à la capacité du moufle fixe pour
tenir compte des efforts en régime dynamique, définissant ainsi une capacité statique requise.
Généralement le coefficient de sécurité est égal à 3/2 pour les manœuvres de la garniture et
4/3 pour la descente des colonnes de tubage. Pour gagner du temps, on dévisse les tiges par
trois à la fois. Ces longueurs sont stockées dans la tour en attendant une nouvelle descente.
Chaque tige fait 9 mètres environ.
Les mâts de forage ont pour caractéristiques :
La hauteur : Elle est mesurée entre le plancher et le bas de la passerelle du moufle
fixe.
La capacité API : La capacité API d’un mouflage donné est la capacité maximale
au crochet en l'absence de gerbage et du vent.
On obtient la relation entre la capacité API et celle au crochet par la formule suivante :
Il faut noter qu’il existe plusieurs types de substructures et qu’il existe également des
substructures permettant le déménagement sans démonter le mât. Pour cela, on soulève la
substructure, avec le mât dressé, et on la pose sur des chariots à chenilles ou à roues, tirés
ensuite par des tracteurs.
Figure 2.2 : Mât et substructure (Tirée de Rig Equipment (p.2))
2.3.1.2Moufles et câbles
Le mouflage répartit sur plusieurs brins de câble la charge totale que supporte le crochet. Cela
permet de donner au câble un plus petit diamètre et de réduire l'effort sur le brin actif et donc
de diminuer la puissance du treuil.
Nous utilisons des masses tiges ou drill collars (DC) pour assurer un certain poids sur l’outil,
celles-ci sont reliées à la surface à l’aide de tiges de forage (drill pipes).Lorsqu’un outil est
endommagé ou pour d’autres raisons, on doit le remonter en surface. Pour cela on utilise donc
un système de levage.
a) Moufle fixe
Le moufle fixe ou palan fixe est l’ensemble de poulies sur les quelles passent des câbles, il est
supporté par la plateforme supérieure de la tour de forage (figure 2.3). En effet, le mouflage
est fait d’une manière où il y a deux brins supplémentaires : Le brin mort et le brin actif relié
au treuil. Le passage, en les deux extrémités du moufle fixe (du brin actif et du brin mort) est
rendu possible par le fait que le moufle fixe possède une poulie de plus que le moufle mobile.
La somme des tensions des brins passant sur les poulies du moufle fixe au repos donne la
force sur le moufle fixe (Fmf).
Ainsi, en négligeant l'angle d'inclinaison des brins mort et actif par rapport à la verticale, pour
un mouflage à N brins, on a :𝐹𝑚𝑓= (N + 2).T………..(2.2)
En général, les éléments qui constituent le moufle mobile/crochet sont intégrés c’est-à-dire
l’ensemble des poulies et crochets sont assemblés de façon compacte (figure 2.4). Les bras de
l’élévateur sont tenus aux deux oreilles. Pour limiter les chocs à la reprise de la charge et
faciliter le vissage des connections, le crochet comporte un amortisseur. Le crochet situé
immédiatement sous le moufle mobile, possède un crochet avec sécurité de verrouillage pour
prendre l'anse de la tête d'injection, des oreilles pour recevoir les bras d'élévateur, un
verrouillage pour ne pas tourner librement pendant le forage. Le moufle mobile et le crochet
en cours de forage supportent des charges presque identiques. Les capacités des moufles
mobiles et crochet sont déterminés grâce une marge de traction d'environ 50 tonnes et un
coefficient de sécurité compris entre 1.2 et 1.5 réservés par les concepteurs des ADF.
F = ta . N . ηm(2.6)
Avec F le poids total au crochet (en tonnes); ta l’effort de traction sur le brin actif (en tonnes);
N le nombre de brins (sans dimension) et 𝜂𝑚 le rendement de mouflage (sans dimension). Le
rendement de mouflage est le rapport entre la puissance qui arrive au moufle mobile et celle
qui est fournie par le treuil :
𝜂𝑚 = (𝐾𝑁 – 1) / [N . (K – 1) . 𝐾𝑁]…………………(2.7)
K : Coefficient de friction.
De la puissance dissipée aux moufles (fixe et mobile) :
F = (75 . 𝑃𝑐 ) / (1000 . 𝑉𝑐 )………….. (2.8)
Où Pc est la puissance au treuil (en chevaux vapeur) et Vc la vitesse au crochet (en m/s).
N.B : Pendant les manœuvres des garnitures il faut connaître à chaque instant le poids total
suspendu au crochet ou pendant le forage, la force appuyée sur l'outil. Ce poids est lu sur un
appareil appelé Martin Decker.
c) Câbles de forage
En général, c’est l’ensemble de fils métalliques enroulés de façon hélicoïdal autour d’un fil
métallique central sur une ou plusieurs couches formant les torons qui eux aussi sont enroulés
de façon hélicoïdal mais autour d’un noyau ou âme, qui forment les câbles à multiples
torons. On désigne par câble de forage (figure 2.7), le câble qui est enroulé sur le tambour du
treuil et qui grâce au système de mouflage permet de manœuvrer et de soutenir la garniture de
forage.
C'est un élément essentiel du levage et son état est contrôlé très souvent.
Figure 2.7 : Câbles de forage
Tirée de: « Formation JDF Module M2 Tome 1 »
En plus des points particuliers d'usure, le câble de forage s’use aussi proportionnellement au
travail qu’il effectue.
Et donc, pour pouvoir établir un programme d’utilisation il est évident de contrôler la durée
de vie d'un câble selon le travail que celui-ci effectue.
Pour une manœuvre complète (montée et descente), on calcule le travail transmis par un câble
par la relation (2.11) en considérant que :
- Les frottements de la garniture de forage contre les parois du trou sont les mêmes,
- Il y a des tiges sur toute la hauteur du trou, sorties ou introduites "longueur" par
"longueur",
- Le supplément de poids dû aux masse – tiges et à l’outil est rassemblé à la base de
la garniture au niveau de l'outil
Où d = LDC.(PDC - p) ………………….(2.12)
Avec :
Tm le travail qu’effectue un câble (103 daN.km),
L la profondeur au début de la manœuvre (m), l
la longueur d'une "longueur" (m),
d le supplément de poids dans la boue dû aux masse – tiges (kg),
p le poids moyen au mètre des tiges (tool – joint compris) dans la boue (kg/m),
P le poids du moufle, crochet et accessoires (kg), pL (L + l) représente le
travail dû au poids des tiges, 4LP représente le travail dû au moufle et ses
accessoires,
2Ld représente le travail dû aux masse-tiges,
Et LDC la longueur de masse-tiges et PDC le poids au mètre de masse-tiges dans la boue.
Les manœuvres ;
L’entrainement de la table de rotation ;
Les vissages et dévissages de même que les opérations de nettoyage du trou.
Le châssis ;
Le tambour de manœuvre ;
Les freins ;
Le cabestan (Cat head) ;
Le tambour de curage.
C’est par de poutrelles d'acier qui soit sur les ensembles monobloc de faible puissance sont
perpendiculaires aux arbres du treuil, soit sur les ensembles sectionnés de grande puissance
sont parallèles aux arbres du treuil, qu’est constitué le châssis du treuil. Faite de tôles d'acier,
la carcasse est fabriquée par mécano-soudure. Lubrifiés sous pression, les divers organes
d’entraînement sont contenus dans des compartiments étanches ces derniers sont délimités par
des parois latérales servant de déflecteurs. Les variations dans l'alignement et l'écartement des
paliers à roulements sont évitées par la rigidité du bâti du châssis. Celui-ci doit en plus
permettre l'accessibilité des tuyauteries et le contrôle des chaînes et des circuits d'huile.
b) Le tambour de manœuvre
c) Les freins
Le frein mécanique à bandes :
Les jantes fixées au tambour en tournant lors du freinage appliquent une traction sur chaque
garniture de la bande de frein, traction qui s'ajoute à la tension donnée à la bande lorsqu'une
force est appliquée au levier de frein. Ainsi l'extrémité fixe de la bande est soumise à une
tension supérieure à celle du côté levier de frein. On appelle donc auto - serreur le frein du
tambour de manœuvre parce qu'on a une grande pression sur les jantes même avec une faible
force appliquée au levier de frein.
Figure 2.10 : Bande de frein
Tirée de FORMATION JDF, Module M2 (p.42)
Il est bien vrai que le frein mécanique à bandes à lui seul peut supporter le poids de la
garniture, mais il ne peut le faire continuellement, par ce qu’en effet l'échauffement excessif
des garnitures entraînerait un freinage inefficace qui, en plus le manque de sécurité,
donnerait lieu à une usure rapide des garnitures et voire des jantes. De ce fait, on installe en
bout de l'arbre tambour un frein auxiliaire qui est soit hydraulique, soit électromagnétique
pour remédier à ces inconvénients. La plus grande partie de l'énergie engendrée par la
descente de la garniture est absorbée par le frein auxiliaire. Maintenant le frein à bandes ne
sert qu’à l'immobilisation complète de la garniture lors de la mise sur cales. d) Les
cabestans
Ainsi, elle peut être connue en faisant intervenir les différents rendements suivants :
1. Rendement de mouflage ;
2. Rendement du treuil :
• Enroulement sur tambour (0.98)
• Intérieur treuil (0.97 )
•
Figure 2.16 : Schéma d’une coupe d’une table de rotation Tirée de : « Formation
JDF Module M1 »
b) Caractéristiques
Dimension nominale :
C’est le diamètre intérieur de l’ouverture centrale de la plaque tournante (fourrure enlevée) qui
est la dimension nominale d’une table de rotation. Le diamètre maximal des outils ou tubages
pouvant être introduits au travers de la table de rotation est déterminé par cette dimension. Ainsi,
les diamètres nominaux des tables les plus courants sont les suivants :
- 49’’ ½
- 37’’ ½
- 27’’ ½
- 20’’ ½
- 17’’ ½
- 12’’ ½
Pour permettre l’interchangeabilité entre le treuil et la table, la distance entre le centre de la table
et le pignon d’entrainement a été normalisée.
Rapport de vitesse :
Selon les constructeurs, le rapport de vitesse entre le pignon et la table de rotation varie, mais en
générale il est compris entre 3 et 4.
Capacités :
Une capacité à l’arrêt et une capacité à une certaine vitesse (125 tr/min) sont indiquées par
certains constructeurs, cependant la capacité de la table de rotation est définie par la capacité de
la butée principale.
Entrainement :
En général, on fait fonctionner les tables de rotation par chaine à partir du treuil parce que la
commande à arbre à cadran est plus coûteuse et elle demande plus d’entretien parce qu’elle
possède des roulements et des engrenages à angles droits. Cependant, elle est plus robuste et plus
basse qu’elle peut être souvent encastrée sous le planché.
La table de rotation peut être à commande indépendante ce qui sert d’arrêter le treuil pendant la
rotation et d’utiliser les moteurs à transmission exclusivement pour l’entrainement des pompes à
boue. L’entrainement de la table peut être obtenu grâce à un moteur électrique relié à la table de
rotation et encastré sous le planché.
La Varco Top Drive Drilling System (Fig.2.17) fait partie des plus importantes innovations
technologiques dans le forage rotary. L’avantage majeur est l’énorme gain de temps de forage.
Ce gain de temps se traduit par la facilité de forer des triples, ce qui minimise le temps de
connexion.
Dans de nombreux cas on n’a pas besoin de dégerber les tiges entre le puits.
Si on fait du forage contrôlé, ce qui est souvent le cas aujourd’hui, le temps d’orientation pour le
contrôle directionnel sera considérablement réduit.
La Varco Top Drive Drilling System permet de mettre en rotation et en circulation la garniture
n’importe où dans le puits, que ce soit en manœuvre ou en forage.
Monté sur la tige d’entrainement, il assure la liaison entre la tige d’entrainement et les fourrures.
Ainsi, on pourra entraîner la garniture en rotation tout en déplaçant la tige carrée de haut vers le
bas. Il est composé d’un corps en acier où sont montés quatre rouleaux de vue cylindrique ou en
V selon que l’on utilise une tige d’entrainement carrée ou hexagonale.
Une tige carrée est caractérisée par sa longueur occupée par le profil carré ou hexagonal
(longueur utile). La longueur utile doit suffire pour forer entre chaque ajout, une tige complète.
La longueur utile des tiges d’entrainement normalisées par l’API est de 11.28m et une longueur
totale de 12.19m.
b) Filetages
En général, les tiges d’entrainement ont à gauche de leur partie supérieure un filetage femelle de
6’’ 5/8 pour le raccordement sur la tête d’injection et elles ont à droite de leur partie inférieure
un filetage mâle dont la dimension nominale et le type IF ou FH sont choisis pour rendre facile la
liaison avec la garniture de forage.
c) Caractéristiques mécaniques
Que ça soit la tige carrée ou hexagonale, les tiges d’entrainement ont des caractéristiques
mécaniques supérieures à celles des tiges de forage de plus haut grade (S 135).
C’est la partie mécanique d’une pompe de forage qui assure la transmission de la puissance du
moteur d’entrainement au piston de la pompe. La partie mécanique d’une pompe de forage est
composé des principaux éléments suivants :
b) Partie hydraulique
Elle est constituée de deux ou trois cylindres identiques et il y a dans chaque cylindre une
chemise dans laquelle coulisse un piston rendu plus long par une tige qui le lie à nouveau à la
rallonge des crosses. A l’extrémité de chaque cylindre se trouve un clapet d’aspiration et un autre
de refoulement dans une pompe triplex, et deux (2) clapets d’aspiration et deux autres de
refoulement dans une pompe duplex. Les clapets reposent sur leurs sièges.
Les principaux composants de la partie hydraulique des pompes à boue sont :
Piston et la tige :
Le piston de la pompe duplex est composé d’un corps et deux garnitures en caoutchouc
maintenues sur ce corps. Ces garnitures forment des joignes étanches entre le piston et la
chemise. C’est par un écrou de retenu que le piston est maintenu dans la tige. Par le contact de la
surface conique de ces deux pièces réalisée par l’écrou, il y a l’étanchéité entre le piston et sa
tige qui est en acier traité. Un filetage se trouve à l’autre côté de la tige et permet de connecter la
tige à la rallonge des cross.
Le piston de la pompe triplex comporte une seule garniture et les corps du piston par un alésage
cylindrique permettent un montage et un démontage aisé. La tige du piston n’a pas de cônes, elle
est connectée à rallonge des cross par un collier. Il faut savoir que la tige est courte et légère.
Les chemises :
Les chemises des pompes duplex couvrent les cylindres alésés dans les corps de la pompe pour
éviter leur usure, elles sont en effet elles même des cylindres d’usure amovibles. En outre, elles
permettent l’utilisation d’une grande gamme de diamètre de piston dans le but d’avoir les débits
et les pressions exigé par le forage. On se sert d’un arrache chemise pour enlever la chemise.
Cependant, les chemises des pompes triplex sont de petite taille par rapport à celles des pompes
duplex et elles sont faciles à monter, démonter et à entretenir. La lubrification, le refroidissement
de l’arrière du piston et de la chemise sont faits par un système d’arrosage.
Les pompes sont alternatives et transmettent par l’intermédiaire d’un système bielle manivelle
une énergie de rotation en une énergie de translation.
Pompes Duplex :
Ces pompes ont deux pistons et chaque piston travaille à l’aspiration et au refoulement sur
chacune de ses faces, grâce à un jeu de soupapes ou clapets. Un piston peut aspirer et refouler en
même temps (Fig.2.22). On dira que le piston ou la pompe est à double effet. Pour une pompe
duplex, on a :
Pompes triplex :
Les pompes de forage modernes les plus couramment utilisées sont des pompes Triplex. Elles
comportent trois cylindres à l’intérieure des quels coulisse trois pistons à simple effet : Chaque
piston travail à l’aspiration et au refoulement sur une seule de ses faces (voir Fig.2.24). Les
cylindres comportent chacun un clapet d’aspiration et un autre de refoulement à l’avant
uniquement.
Il a été constaté que le débit assuré par une pompe Triplex est beaucoup plus régulier que celui
d’une pompe Duplex. L’augmentation du nombre de pistons atténue les variations de débit, le
rendant plus régulier.
Figure 2.24 : Aspiration et refoulement d’une pompe triplex Tirée de
INITIATION AU FORAGE (p.96)
Le clapet d’aspiration s’ouvre et celui de refoulement se ferme lorsque le piston se déplace vers
l’arrière, la chemise se rempli de boue. Lorsqu’il revient vers l’avant après être arrivé en fin de
course, c’est le clapet d’aspiration qui se ferme et le clapet de refoulement s’ouvre, alors la boue
est ainsi dans la conduite de refoulement.
Un piston refoule une seule fois pendant son allé et retour faisant un tour complet de l’arbre
petite vitesse le volume de la chemise correspondant à sa course. Ceci se reproduit pour les
autres pistons avec un décalage de 1/3 (120°) de tour.
La boue chargée de déblais arrive sur des toiles métalliques fixées à des châssis montés sur
ressorts. Un moteur électrique produit la vibration de ces tamis favorisant le passage de la boue à
travers les toiles. Les déblais ne pouvant passer à travers les mailles sont évacués vers le
bourbier. Le prélèvement des cuttings par le géologue se fait sur les tamis.
Figure 2.27 : Vibrateur à alimentation arrière
Tirée de : « FORMATION JDF MODULE M1 »
Après filtration, des goulottes dirigent la boue vers les bassins. Ce sont des réservoirs de 30 à 40
m3 qui servent de réservoir tampon avant une nouvelle injection. Sur ces bassins sont montés:
Les conduites d'aspiration des pompes de forage, les conduites de mixing qui sont des conduites
haute pression permettant le brassage de la boue, les entonnoirs et mélangeurs pour fabriquer de
nouvelle boue.
c) Les pompes
La pompe est la partie principale du système de circulation. Les pompes qui fonctionnent dans
des conditions très dures sont construites avec du matériel hautement résistant.
d) Les flexibles d'injection
Ils servent à raccorder le col de cygne situé au sommet de la colonne montante (fixe) à la tête
d'injection (mobile). Ils sont en caoutchouc munis d'une puissante armature en acier pour leur
permettre de résister aux pressions élevées.
C'est le dernier maillon du circuit avant d'arriver à la tige carrée et à la garniture de forage.
Le débit est la quantité de liquide qu’une pompe peut fournir par unité de temps à une vitesse
d’entrainement donnée, il s’exprime en l/mn (ou m3/s).
En effet, lorsque nous constituons un puits, nous commençons à forer en gros diamètre, pour
terminer en petit diamètre. A chaque changement de phase de forage, on pose un casing ; donc
la reprise du forage se fera au diamètre inférieur (exemple de 12 ¼ à 8 ½).
Q = S X V……………….(2.19) Avec Q : Débit exprimé en l/mn ; S : Surface de l’espace
annulaire en dm² ; et V : Vitesse du fluide en dm/mn de l’ordre de 22<V<70 m/mn
Débit pratique : Appelé encore débit réel, le débit pratique d’une pompe est
toujours inférieur à son débit théorique, cela est dû au mauvais remplissage et des
fuites dans le circuit d’aspiration.
c) Les rendements
Rendement volumétrique : Le rendement volumétrique d’une pompe varie en
fonction de plusieurs facteurs liés aux caractéristiques du circuit du fluide de forage. Il
est le rapport entre le débit pratique et le débit théorique d’une pompe et doit être
mesuré sur le chantier chaque fois qu’on juge être nécessaire. Le principe de la mesure
consiste à l’aspiration de la boue d’un bassin à boue et au refoulement dans un autre à
une certaine durée. Le débit pratique est donné par le rapport du volume refoulé à
cette durée.
Du régime d'écoulement,
De la nature du fluide en mouvement, De la loi
d'écoulement à laquelle il obéit, De la géométrie de
la conduite.
On appelle perte de charge, la différence de pression entre deux points d'une conduite horizontale
où un fluide est en circulation. Les pertes de charges résultent d'une perte d’énergie dans la
conduite due aux frottements générés par l'écoulement :
Pour le calcul des pertes de charge en forage, on utilise le tableau existant dans le FF qui permet
de calculer les pertes de charge d’un fluide en circulation dans une installation de forage.
En réalité le régime d'écoulement y est le plus souvent laminaire. Mais pour simplifier les
opérations de calcul, l'estimation des pertes de charges en régime laminaire étant plus complexe,
on suppose qu’on est en régime turbulent, en acceptant la faible différence dans le résultat et que
le fluide est du modèle de bingham. Ici les pertes de charge sont de la forme suivante : P = N X
B (2.23)
e)Pression de refoulement
La pression de refoulement est la somme de toutes les pertes de charges dans le circuit boue.
Pour vaincre les pertes de charges la pression de refoulement agit sur le piston ce qui se traduit
par une force qui se transmet à la rallonge des cross et en suite à toute la partie mécanique. A
partir de cet effort, la pression maximale de refoulement d’une pompe pour un chemisage donné,
peut être obtenue : F = PrX S………………….(2.25)
f) Les puissances
Puissance hydraulique :
La puissance mécanique est la puissance maximale admissible sur l’arbre d’entrée de la pompe,
elle est légèrement inférieure à cause des pertes de charges occasionnées par les frottements.
Pm : puissance mécanique, ηm le rendement mécanique qui est de l’ordre de 0.85 pour une
pompe duplex et 0.9 pour une pompe triplex.
Conclusion
L’appareil de forage est une machine permettant la réalisation de l’opération de forage, elle est
constituée par des équipements lui permettant d’assurer trois principales fonctions : La rotation,
le pompage et le levage. Choisir un appareil qui répond aux besoins de capacité et de puissance
exigés par le programme de forage constitue une priorité à toute opération de forage.
Les appareils de forage sont classés par rapport à la capacité de profondeur de forage maximale
et en fonction de la puissance admissible au treuil de forage. Ainsi, on distingue
systématiquement des appareils légers, moyens, lourds et ultralourds. Et donc, chaque appareil
est conçu d’une manière où des coefficients de sécurité et des marges de traction préalablement
choisis sont pris en compte et l’appareil doit forer dans un intervalle de profondeur bien défini.
Introduction
La garniture de forage ou train de tiges (drill stem ou drill string) peut être définie ici comme
l’assemblage des tiges de forage aux masse-tiges et à d’autres équipements auxiliaires comme
les tiges d’entrainement, les tiges lourdes et les stabilisateurs, grâce aux tool-joints. La garniture
assure la liaison entre l'outil de forage et la surface. Elle permet de transmettre la rotation à l'outil
de forage, de mettre du poids sur l'outil pour détruire la roche, de circuler le fluide de forage pour
remonter à la surface les débris de roches détruits par l’outil, de guider l’outil et de réaliser la
trajectoire prévue.
La composition de la garniture sera différente dans les puits verticaux et les puits fortement
dévié. Nous nous limiterons dans ce chapitre qu’à l’étude de la garniture dans le cas des puits
verticaux.
Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée appelée poussée d’Archimède. La poussée
d'Archimède correspond à la résultante des forces de pression qu'un fluide exerce sur la paroi
d'un corps partiellement ou totalement immergé dans celui-ci. C'est une force verticale dirigée
dans le sens opposé à celui de la pesanteur et dont l'intensité est égale au poids du fluide déplacé.
Elle s'applique au centre de poussée qui correspond au centre de masse du volume qu'occuperait
le fluide à la place de la partie immergée du corps.
Remarque :
Lorsque la garniture est dans l’air Ff = 1, car la densité dans laquelle se trouve la
garniture est d=0 et donc :
Lorsque la densité df augmente le facteur de flottabilité Ff diminue.
On distingue selon la position de l'upset, c’est-à-dire selon que le renflement est situé à l'intérieur
du tube, à l'extérieur du tube, à l'intérieur et à l'extérieur du tube respectivement des tiges :
Internal Upset (I U);
External Upset (E U);
Internal External Upset (I E U).
a) Grades d'acier
Le grade E est le grade standard. En effet, pour poursuivre le forage lorsque la résistance
mécanique des tiges de grade standard n'est plus suffisante, on rajoute des tiges de grade
supérieur.
Tableau 3.1 : Propriétés des aciers utilisés pour le corps des tiges de forage Tiré de
ENSPM Formation Industrie – IFP Training (2006, p.19)
En présence du sulfure d’hydrogène (H2S), les tiges utilisées ont pour caractéristiques d’aciers
données dans le tableau 3.2.
Tableau 3.2 : Propriétés des aciers utilisés en présence d'H2S
Tiré de ENSPM Formation Industrie – IFP Training (2006, p.19)
Il est à noter que, la limite élastique minimale adoptée par l'API produit un allongement
permanent de 0.5 % à 0.7 % suivant les grades d'acier. Pour être sûr de faire travailler les tiges
dans le domaine élastique, il est préférable de prendre une valeur de contrainte axiale inférieure à
la limite élastique donnée par l'API. En général, on se limite à utiliser les tiges à 90 % de la
tension maximum admissible.
b) Longueur
La longueur totale du corps de la tige avant soudure des tool joints est indiquée par le range. Les
tiges habituellement utilisées sont les tiges de range II, cependant les tiges existent en trois
"ranges" :
1. Le range I correspond à des tiges de longueur comprise entre 18 ft et 22 ft.
2. Le range II correspond à des tiges de longueur comprise entre 27 ft et 30 ft.
3. Le range III correspond à des tiges de longueur comprise entre 38 ft et 45 ft.
c) Diamètre nominal
Le diamètre nominal des tiges de forage est le diamètre extérieur du corps du tube. Les diamètres
normalisés par l'API sont : 2 3/8, 2 7/8, 3 1/2, 4, 4 1/2, 5, 5 1/2 et 6 5/8.Les diamètres
3 1/2 et 5" sont les plus utilisés en forage pétrolier, hors Etats-Unis. Les tiges 4 1/2 sont très
utilisées aux États-Unis. Ces deux garnitures permettent de réaliser la plupart des programmes de
forage. La valeur du diamètre intérieur est obtenue à partir du poids nominal du corps de la tige,
cependant le diamètre intérieur n'est pas une cote directe. d) Poids nominal
Le poids nominal correspond au poids linéaire du corps de la tige et s'exprime en lb / ft. Plus le
poids nominal est élevé, plus le corps de la tige est épais, donc plus la tige sera résistante (mais
en contrepartie plus la garniture sera lourde).
Les tiges 5" standard ont un poids nominal de 19.50 lb / ft. Elles existent également en 26.60 lb /
ft.
Les tiges 3 1/2 standard ont un poids nominal de 13.30 lb / ft. Elles existent également en 9.50 lb
/ ft et en 15.50 lb / ft. e) Les tool joints
Les tool joints actuellement utilisés sont rapportés et soudés par friction sur les renflements
(upsets) du corps de la tige. Ils permettent le vissage des tiges l'une à l'autre. L'API demande,
quel que soit le grade du tube utilisé (E, X, G ou S), les propriétés physiques suivantes pour
l'acier constituant les tool joints :
•Limite élastique : 120 000 psi (827 MPa),
•Limite minimale de rupture : 140 000 psi (965 MPa).
L'épaulement à 18 degrés du tool joint femelle utilisé pour la manutention de la garniture avec
l'élévateur a remplacé l'épaulement à 90 degrés utilisé autrefois. Les filetages sont identiques à
ceux utilisés pour les connexions des masses-tiges (NC 50 pour les tool joints de diamètre
extérieur 6 3/8 des tiges 5" et NC 38 pour les tool joints de diamètre 4 3/4 des tiges 3 1/2).Les
couples de serrage recommandés pour les différents types de tool joints sont donnés dans le FF.
Ces valeurs supposent l'utilisation d'une graisse contenant 40 à 60 % en masse de zinc finement
pulvérisé, appliquée totalement sur tous les filetages et épaulements.
C'est le type de filetage qui donne la plus grande résistance pour réunir deux tubes de
même épaisseur ;
Il est facile et rapide à visser et à dévisser (auto-alignement, obtention du blocage sans
avoir à effectuer autant de tours qu'il y a de filets).
A l'origine du forage rotary, une à trois masses-tiges étaient utilisées au-dessus de l'outil.
Progressivement, le nombre est passé à une douzaine et actuellement, il est fréquent d'en utiliser
une vingtaine.
Les filetages étaient appelés Regular au début du forage rotary, car ils étaient couramment
utilisés en mécanique.
Les caractéristiques des filetages sont : Le nombre de filets par pouce, la conicité, la forme et la
dimension des filets.
On utilise différents profils de filetages pour connecter les différents éléments de la garniture de
forage. Ce sont les filetages : REG (Regular), FH (Full Hole), IF (Internal Flush), H90 et NC
(Numbered Connection). Pour les dimensions nominales courantes, les filetages NC sont
actuellement les seuls normalisés par l'API.
La mesure du diamètre sur un filetage conique n'a de signification que si elle est faite par rapport
à un plan de référence. Cette mesure est difficile et nécessite des appareils spéciaux. Dans la
pratique, les filetages subissent une double vérification :
La conicité qui est vérifiée avec un appareil dit "hélicomètre", qui est
composé de deux bagues filetées (pour un filetage mâle). Si la conicité est bonne,
le décalage angulaire des deux bagues doit se situer dans les tolérances établies (les
bagues sont remplacées par des tampons pour des filetages femelles).
Le diamètre qui est vérifié avec un calibre (bague ou tampon) dit "calibre
de travail". Ce calibre doit se visser jusqu'à une position telle que la distance
(stand-off) entre la face du calibre et l'épaulement du filetage soit à l'intérieur des
tolérances.
Dans les puits verticaux, on peut utiliser 6 à 7 longueurs de tiges lourdes dans une garniture et
ces tiges lourdes servent uniquement comme tiges de transition.
Les stabilisateurs ont pour rôle de garder et contrôler la trajectoire de l'outil, qu'elle soit verticale
ou inclinée. Elles sont incorporés au niveau des masses-tiges, et ont plusieurs formes et
constructions (voir Figure 3.9), cela en fonction des terrains, de leur abrasivité, des appuis plus
ou moins longs que l'on désire. On va donc placer suivant la trajectoire les stabilisateurs seront
placés en différents points de la garniture de fond. Le diamètre des stabilisateurs est aussi un
facteur important dans le contrôle de la trajectoire.
Le diamètre extérieur des tool joints devra être compatible avec le diamètre
nominal de la phase de forage. Cela conduit à utiliser une garniture de tiges 5" pour les
phases 8 1/2" et au-dessus, et à utiliser ensuite (après pose du tubage 7") une garniture 3
1/2".
𝑇 = 𝑇𝑚𝑎𝑥 . 𝐶𝑠 … … ..(3.3)
Avec T, Tmax exprimés en kdaN (103 daN) et Cs le coefficient de sécurité. Selon la
recommandation de l’API, Cs= 1.10 et une marge (Mt) de traction est fixée de 30 à 50 tonnes en
général : 𝑀𝑡 = 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑃𝑚𝑎𝑥 … … … … … ..(3.4)
La traction est maximum sur la tige placée en tête de la garniture et est égale au poids P de la
D’où : )
La longueur maximum LDPmaxde tiges de grade donné que l'on peut utiliser tout en gardant une
réserve de traction Mt est :
Conclusion
L’arbre de forage creux appelé garniture, a pour principales fonctions d'entraîner l’outil en
rotation, d'y appliquer un certain effort, d'y apporter l’énergie hydraulique nécessaire à
l'évacuation des déblais. Son utilisation en forage rotary est une nécessité et voire une
exigence.Les principaux éléments constituant une garniture de forage sont les tiges de forage
(drill pipes), les tiges lourdes (heavy weight drill pipes), les masse-tiges (drill collars). Une partie
de la garniture pendue au moufle mobile travaille en traction et, une autre appuie sur l’outil
travaille en compression. Les tubes se trouvant dans la partie en compression ont tendance à
flamber, ils travaillent en flexion alternée ce qui augmente considérablement la fatigue du métal
et les risques de ruptures principalement au niveau des connexions.Des équipements auxiliaires
tels que les tiges d’entrainement, les tiges lourdes, et les stabilisateurs sont aussi incorporés dans
la garniture de forage.
CHAPITRE 4 LES OUTILS DE FORAGE ET MATERIELS DE MANOEUVRE
Introduction
Le but du forage pétrolier est d’atteindre le réservoir de la manière la plus économique que possible. En
effet, le coût total de l’opération du forage, lorsque l’outil au fond est en train de forer, est d’environ 30 %
du coût global du puits. Pour pouvoir réduire les coûts du puits, il est donc important d’optimiser le moyen
utilisé pour détruire la roche.
Selon le mode d’action, on rencontre différents types d’outils.
Dans ce chapitre nous nous intéresserons qu’à ceux qui détruisent complètement la roche. Ces outils sont
classés en deux catégories : Les outils à molettes et les outils diamant.
Pour répondre aux problèmes techniques du forage, les outils de forage ont connu des évolutions au cours
du temps et tout ceci dans le but d’augmenter la vitesse d'avancement et la durée de vie des outils, et donc
de réduire le coût du forage.
Introduis en 1909 dans le forage rotary par M. HUGUES, les outils à molettes de nos jours constituent
l’outil de base. Il y a plusieurs types d’outils à molettes, on a notamment : Les bicônes et les tricônes.
Actuellement les outils à molettes les plus utilisés sont les tricônes. Les éléments de coupe sont des dents
usinées dans le cône ou des picots de carbure de tungstène emmanchés en force dans des perçages à la
surface du cône, ils font partie de la molette. La taille ou l’épaisseur des différents constituants de l’outil
va varier selon le type de formation à forer. S’il y a lieu d’augmenter les capacités d’une partie de l’outil,
cela se fera au détriment des autres parties.
Les performances de forage dans les formations dures ont été améliorées grâce aux outils à picots. Et
alors, l’application des poids de plus en plus importants sur l’outil et l’augmentation de la durée de vie des
outils dans les formations dures sont rendus possible par l’utilisation des picots de carbure et des paliers de
friction.
C’est suivant la capacité à broyer la roche et à évacuer les déblais que dépend l'efficacité d'un outil à
molettes. Le mode de travail des outils tricône peut être décrit par deux effets complémentaires :
• La pénétration de la dent ou du picot de l’outil dans la formation et l’éclatement de la roche
se font par compression. Et donc, la dent pour permettre un meilleur avancement doit être longue
(voir Fig.4.2).
• Par ripement de la molette sur elle-même le coupeau de terrain est arraché.
Figure 4.2 : Outils à pastilles de carbure de tungstène, Tirée de INITIATION AU FORAGE (p.74)
Ces deux effets sont favorisés l’un par rapport à l’autre par la dureté de la roche à broyer et sont régis par la
géométrie des cônes.
Les trois cônes d'un outil ne sont pas identiques vu la disposition des éléments de coupe. On numérote les
cônes d’un outil de la manière suivante (voir Figure 4.3) :
4.1.3.4 Le grain
Le grain encaisse les efforts radiaux dirigés de l’axe vers l’extérieure.
Figure 4.5 : Les roulements, Tirée de FORMATION JDF second module. Les outils de forage (2004, p.43)
Premier chiffre :
Il renseigne sur la nature des éléments de taille (dents en acier ou picots de carbure), sur la dureté,
l’abrasivité et la résistance à la compression des terrains que l’on peut forer avec l’outil.
Les chiffres 1, 2, 3 caractérisent les outils à dents en acier et correspondent à des duretés de terrains
croissantes.
Les chiffres 4, 5, 6, 7 et 8 caractérisent les outils à picots en carbure de tungstène et correspondent
également à des duretés de terrains croissantes.
Deuxième chiffre :
Les chiffres 1, 2, 3 et 4 définissent une sous-classification de la dureté des formations dans chacune des 8
classes déterminées par le premier chiffre (1 indique une formation tendre tandis que 4 indique une
formation dure).
Troisième chiffre :
Lettre additionnelle :
A : Outils à paliers de friction adaptés pour le forage à l'air,
C : Outils à jet avec duse centrale,
D : Outils spéciaux pour forage en déviation,
E : Outils à jets avec duses rallongées (extended nozzles),
G : Outils à protections renforcées,
J : Outils à duses inclinées,
R : Outils pour utilisation en percussion,
S : Outils à dents acier standard,
X : Outils à picots en forme de biseau,
Y : Outils à picots coniques,
Z : Outils à picots de forme autre qu'en biseau ou conique.
Le code IADC de chaque outil est indiqué par le fabricant, il doit être considéré comme un moyen de
comparaison entre fabricants. Chaque outil ne peut forer d'autres formations que celles dans lesquelles il
est classé, il faut se référer aux données du fabricant pour plus d’informations.
Deux catégories de diamants sont utilisées par les fabriquants d’outils : Les diamants naturels et les
diamants synthétiques. 4.2.2.1 Les diamants naturels
Les diamants naturels viennent des mines et des pierres. Ces pierres de différentes structure et forme sont
utilisées pour la fabrication des outils de forage. Nous avons entre autre :
Les pierres de qualité premium : Les pierres de qualité premium sont efficaces dans les
argiles cassantes, dans les formations dures et fracturées. Cela grâce à leur bonne résistance à
l’abrasion. Elles conviennent pour de nombreuses utilisations car elles sont arrondies.
Les pierres de qualité supérieure : De forme plus anguleuse que les précédentes, ces
pierres sont recommandées pour des formations dures et abrasives parce qu’elles ont une meilleure
résistance à l’abrasion et à l’usure. Cependant, les pierres de qualité supérieure par rapport aux
pierres de qualité premium ont une faible résistance aux chocs et donc il n’est pas conseillé de les
utiliser dans les formations fracturées et cassées.
Les diamants de qualité standard : Par rapport aux pierres de qualité premium, les
diamants de qualité standard sont de qualité moins bonne. Ils sont de forme arrondie et donnent
dans les formations peu abrasives de bons résultats.
Les diamants de forme cubique : Moins résistants aux chocs et à l’abrasion que les
précédents, les diamants de forme cubique sont très performants dans les formations tendres.
Cependant ils sont déconseillés dans les formations dures ou fracturées.
Les carbonado : De forme irrégulière et anguleuse, les carbonado n’ont pas de structure
cristalline bien définie et particulièrement n’ont pas de plan de clivage contrairement aux autres
formes. Ceci leur accorde une plus grande résistance aux chocs. De ce fait, ils sont généralement
associés avec les autres formes de diamant et placés aux endroits les plus exposés de l’outil et ainsi
ils permettent d’améliorer les performances dans les formations fracturées.
4.2.2.2 Les diamants synthétiques
a) Les PDC (Polycristalline Diamond Compact)
En 1971, General Electric a pu réaliser par synthèse en laboratoire le diamant, partant d’un mélange de
graphite, de nickel et de cobalt sous une pression de 100 000 bar et à une température de 1 500 °C. Grâce à
la présence du cobalt, la fine couche de diamant peut être fixée sur un support en carbure de tungstène. On
appelle stratapax ou compact le produit ainsi obtenu (figure 4.8).
Il est impossible de mettre en place les PDC dans le moule et ensuite de passer l’ensemble au four à cause
de leur faible résistance thermique. La technique de fabrication de la matrice est la même que celle des
diamants naturels. Des pastilles de graphite remplacent les PDC pour pouvoir passer au four. Une fois que
la matrice est terminée, on enlève ces pastilles et les taillants sont ensuite brasés. Les capacités des
taillants sont réduites par ce que la brasure engendre des contraintes thermiques sur les taillants.
4.2.3.3 Les diamants en imprégnation
On utilise des diamants de très petite taille pour l’imprégnation. L’imprégnation se fait soit dans la masse
de la matrice sur une épaisseur de l’ordre du centimètre, soit par fabrication des segments de carbure de
tungstène imprégnés de diamants. Les segments de carbure de tungstène sont soit brasés, soit emmanchés
en force dans le corps de l’outil.
Les diamants en imprégnation sont utilisés pour la foration des formations très dures et abrasives ou pour
l’augmentation de la durée de vie de l’outil.
Couronne
4.2.7 Classification des outils à éléments de coupe fixes (Diamants, PDC, TSP,...)
Ici encore, un système à 4 caractères a été mis en place pour comparer les outils à éléments de coupe fixes
des différents fabricants. Mais, ce système est différent du code IADC pour les outils à molettes dans le
sens où la dureté et l’abrasivité des formations ne sont pas prises directement en compte dans le code.
Seules les spécificités concernant le corps, la taille des éléments de coupe et le profil de l’outil sont prises
en considération. Il y a deux codes : 4.2.7.1 Classification des outils PDC
Tableau 4.1 :Tableau standard de choix des outils (Tirée de INITIATION AU FORAGE (p.78))
Pour les manoeuvres de changement d'outils, de descente de tubage, ainsi que pour les ajouts de tiges en cours de
forage, on utilise du matériel de plancher que l'on appelle matériel de manoeuvre, ce sont :
- les clés,
- les cales ou coins de retenue,
- les élévateurs,
- les colliers de sécurité.
Le v ier ou manche
V errou
P etite mâchoi re
Mâchoire de verrouill age
T raction
P oig née
Une clé de ce modèle peut être placée et faire prise sur un grand nombre de dimensions de tiges grâce à :
- la possibilité de changer la mâchoire de verrouillage, les autres mâchoires et le manche restant les
mêmes. Les diamètres d'utilisation sont indiqués sur la mâchoire,
- l'adaptation, dans certaines limites, de l'ensemble des mâchoires au diamètre de la tige par suite du
déplacement des axes quand on agit sur le manche.
La clé fait prise sur la tige ou le tube par l'intermédiaire de peignes insérés dans les rainures des mâchoires et retenus
par des goupilles.
Les axes qui retiennent les mâchoires sont retenus en place par des ressorts circulaires et sont munis de graisseurs.
Ces axes ne dépassent pas le plan des mâchoires, de sorte que deux clés superposées ne peuvent pas s'accrocher par
les axes, ce qui risquerait de les casser. Le verrou possède deux ressorts, pour le cas où l'un casse, l'autre garde le
verrou en place. La clé est pourvue d'un support de suspension, muni de deux poignées, qui se fixe au manche par
des boulons et qui est réglable de façon à permettre l'équilibrage de la clé. L'extrémité du manche est munie de deux
crochets dans lesquels on peut placer la boucle du câble ou du cordage de traction qu'un boulon empêche de sortir.
Il existe des clés de puissances différentes, pour exercer des couples de serrage différents. Elles se distinguent les
unes des autres par la longueur de leur manche et la résistance (donc les dimensions) de leurs parties constituantes
et par la qualité de l'acier dont elles sont constituées.
Les Clés H : permettent de saisir de 3"1/2 à 11"3/4 grâce à 6 mâchoires de verrouillage différentes.
Les Clés AAX : permettent de saisir de 2"7/8 à 11"3/4 au moyen de 7 mâchoires de verrouillage différentes.
Les Clés B : permettent de saisir de 2"3/8 à 10"3/4 avec six mâchoires de verrouillage différentes.
Les Clés C : permettent de saisir de 2"3/8 à 10"3/4 également, mais comme elles sont plus faibles il est préférable de
ne les utiliser que pour des tiges de plus de 3"1/2.
Les Clés D : permettent de saisir de 2"3/8 à 6"1/4 (avec la même remarque). Les types H, AAX et
Figure 3 :
Clé automatique
Figure 7 :
Collier de sécurité en prise sur une masse –
tige lisse
Ils sont placés sur le tube à retenir à quelques centimètres au-dessus des coins de retenue avant de
décrocher l'élévateur.
Si les coins de retenue cèdent, la tige descend de quelques centimètres puis le collier vient poser avec
force sur les coins ce qui les fait serrer plus fort ; d'autre part, sous l'effet de ce choc, les petits coins du
collier se déplacent légèrement sur leur rampe et serrent plus fort le tube. Ce collier peut également
servir à la manutention de toute pièce cylindrique en la saisissant au moyen d'élingues passées dans ses
poignées.
Tous ces élévateurs sont construits en acier très résistant (au chrome molybdène) et les portées, sur
lesquelles vient reposer le tool-joint ou le manchon, sont spécialement durcies pour réduire leur usure.
11. Elevateurs a coins [spider]
Lors de descente de tubages (figure 10) ou de tubings et pour éviter des efforts de tractions risquant
d'endommager les manchons avec des élévateurs classiques, on utilise des élévateurs à coins qui
prennent directement sur le corps du tube. Les coins sont actionnés par un jeu de biellettes sur
lesquelles on agit soit manuellement avec un levier, soit à l'aide d'un vérin pneumatique.
L'ouverture est centrale pour les élévateurs à tiges ou à tubings et latérale pour ceux à tubages.
L'avantage de ces élévateurs réside dans l'emploi d'un seul corps sur lequel on peut ajuster n'importe
quelle dimension de coins de prise voulue.
Les outils de forage appelés trépan sont essentiels pour la réalisation d’un programme de
forage. On rencontre différents types d'outils et ils sont classés en deux groupes : Les outils à
molettes et les outils diamants (PDC et diamant synthétique)
C’est en 1909queles outils à molettes ont été introduits dans le forage rotary et aujourd'hui ils
constituent l'outil de base. Il existe plusieurs types d'outils à molettes à dents en acier : Les
bicônes et les tricônes.
L’outil molette le plus utilisé est le tricône. Cependant, le bicône est peu utilisé aujourd’hui.
C’était pour la recherche du charbon que les outils diamants ont fait leur apparition vers 1870.
Parmi les minéraux, le matériau le plus dur que l'on connaisse est le diamant ayant pour
résistance à l'écrasement de l'ordre de 80.000. Le diamant est la substance la plus résistante à
l’usure, il est dix fois plus que le carbure de tungstène et a le plus faible coefficient de
friction. Il est donc le meilleur conducteur de chaleur. On a deux catégories de diamants
utilisés par les fabricants d'outils: Les diamants naturels et les diamants synthétiques.
Il est à noter que, les outils au cours de leur durée de vie s’usent, c’est ainsi qu’on a : Les
ruptures de cône, les ruptures de dents/éléments de coupe, le blocage des outils, etc. La
détermination de l’usure des outils est une opération difficile, elle peut varier d’une personne
à l’autre, cependant une détermination précise et objective est très importante.
Les fluides de forage doivent avoir des propriétés telles qu'ils facilitent, accélèrent le forage, favorisent
ou tout au moins ne réduisent pas d'une manière sensible et permanente les possibilités de production
des sondages.
Le cavage est causé par des éboulements, par la dissolution du sel, par la dispersion des argiles, par
une érosion due à la circulation de la boue au droit des formations fragiles, etc...
Les resserrements ont souvent pour cause une insuffisance de la pression hydrostatique de la colonne
de boue qui ne peut équilibrer la pression des roches.
o .Toxicité et sécurité
La boue de forage ne devra pas présenter de danger pour la santé du personnel. Elle ne devra pas non
plus créer de risques d'incendie, tout particulièrement dans le cas d'utilisation de boues à base
d'huile.
76
f. boue à faible teneur en solides
g. boue au bio polymère
h. boue inhibitrice
phosphate potassium
magnésium calcium aluminium
boue émulsionnée à l'huile
4.4.2.2 Fluides à base d'huile [oil base muds]
1. Forage à l’air
C’est l’air qui est injectée a la place de la boue avec les caractéristiques
suivantes : - Vitesse de remontée de 900 m/min.
- Vitesse d’avancement très importante car la pression est négative sur le font de taille.
- Pas d’envahissement des formations traversées.
- Nécessité d’un obturateur rotatif en tête de puits.
- Impossibilité de forage en cas d’une venue d’eau
2. Forage à la mousse
La venue d’eau est surmontée par l’ajout des agents moussants.
Avantages
- Capacité de nettoyage de puits plus performante.
- Mousse stable vis-à-vis des venues d’eau.
Inconvénients
Mousse stable donc pratiquement impossible de la traiter en surface en continu.
77
78