Droit & management

environnemental

Pr. Abdellah CHICHI 2017-2018

abdellahchichi@gmail.com
 Objectif du cours
• Être capable d’établir le lien entre le monde industriel et
l’environnement.

• Connaître et communiquer les avantages d’un système de

management environnemental.

• Connaître les éléments de la norme ISO 14001.

• Savoir comment implanter un système de management

environnemental.

• Connaître les éléments de droit environnemental marocain.

2
 Contenu
 Définitions
 Éléments de management
 L’Homme et l’environnement
 Pourquoi un SME ?
 Historique du SME ISO 14000
 Définition du SME et sa place par rapport des autres normes
 Avantage de l’utilisation d’un SME
 les éléments de la norme ISO 14001
 Audit et certification

 Aperçu historique du droit marocain

 cadre institutionnel
 législation marocaine
 Lois
 Projets de loi
 Conventions et accords internationaux. 3
 Définitions
Qu’est-ce que l’environnement?
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air,
l’eau, le sol, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres
humains et leurs interrelations.

Organisme: personne ou groupe de personnes ayant un rôle avec les

responsabilités, l’autorité et les relations lui permettant d’atteindre ses objectifs.
Le milieu peut s’étendre de l’intérieur de l’organisme au système local, régional et
mondial; il peut être décrit en termes de biodiversité, d’écosystèmes, de climat ou
autres caractéristiques.
 Définitions

Qu’est-ce qu’une pollution?

La pollution est la dégradation d'un écosystème par l'introduction, généralement
humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins
importante le fonctionnement de cet écosystème. Par extension, le mot désigne
aussi parfois les conséquences de phénomènes géologiques comme une éruption
volcanique

Qu’est ce qu’un aspect environnemental

Elément des activités, produits ou services d’un organisme interagissant ou
susceptible d’interactions avec l’environnement .
-Un aspect environnemental peut causer un ou plusieurs impacts environnementaux. Un
aspect environnemental significatif est un aspect environnemental qui a ou peut avoir un ou
plusieurs impacts environnementaux significatifs.-
- Les aspects environnementaux significatifs sont déterminés par l’organisme en utilisant un
ou plusieurs critères.
D Développement durable

6
7
Éléments de management

8
 Quelques écoles de management
Ecole classique de management
Terme servant à désigner les hypothèse de théoriciens du management
scientifique et de la théorie administrative générale

Les 4 principes de Taylor 1911:

1. Introduction de la connaissance scientifique
2. Sélection, formation, éducation et perfectionnement scientifique des ouvriers
3. Coopération franche avec les ouvriers
4. Répartition du travail et des responsabilités entre ouvriers et la direction

Frank et Lillian Gilbert

Organisation du travail permettant d’éliminer les gestes inutiles
(utilisation des films pour étudier les mouvements du corps et des membres)

Henry Gantt:
Motivation des ouvriers par des primes de rendement aux contremaîtres et ouvriers
 Quelques écoles de management
Ecole classique de management

Henri Fayol
-Management comme un ensemble universel de fonction (prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler)
- distinguer le mangement des autres fonctions courantes production, gestion
financière, comptabilité, distribution

Max Weber (modèle théorique d’organisation nommé « bureaucratie »)

• Division du travail
• Sélection formelle
• Hiérarchisation du pouvoir
• Règle et normes formelles
• Impersonnalité
• Evolution professionnelle
 Quelques écoles de management
Ecole des relations humaines
Robert Owen
Le bien-être des employés peut se révéler extrêmement profitable en terme de
management tout en permettant de soulager la misère humaine

Hugo Munsterberg (père de la psychologie industrielle)

Recommande:
-l’adoption de test psychologiques pour améliorer la sélection des employés
- défendre l’intérêt des théories d’apprentissage dans le développement des méthodes de
formation
- l’étude de comportement humain afin de déterminer les techniques de motivation les plus
efficace

Mary Parker Follet (psychologie sociale)

• la gestion des entreprises doit se fonder sur une éthique collective plutôt que sur
l’individualisation
• manager et ouvriers doivent se considérer comme des partenaires au sein d’un même
groupe
• Les managers sont tenus de diriger les employés en s’appuyant davantage sur leur
expertises et leurs connaissances que sur l’autorité formelle liée à leur position
 Pyramide de Maslow

De Mettre à contribution son intelligence,  ses habilités et

réalisation son aptitude pour modifier ou améliorer les choses et à

innover constamment, etc

- Avoir une satisfaction personnelle du travail bien fait

De ou l’estime des autres
Reconnaissance - Avoir un certain prestige, une bonne réputation
ou un statut social élevé
- Etre félicité, apprécié, reconnu…
-
- Ne pas être seul, rejeté, oublié
- Donner et recevoir de l’affection, de l’amitié et de l’amour
Sociaux - Avoir des contacts enrichissants
- Faire partie des groupes
- Se sentir bien accueilli et bien intégré

- Se sentir à l’abri des menaces et des dangers

De sécurité - Avoir un contexte économique sûr et stable
- Etre protégé contre la pauvreté, les maladies,la
vieillesse et les imprévus

- Se nourrir, s’abriter et se vêtir

Physiologiques (de base) - Vivre et travailler dans un environnement confortable
- Avoir du repos approprié
 Qu’est-ce que le management?
Processus par lequel des résultats sont obtenu de façon efficace et performante via et
avec autrui.
Organisation
Phase consistant à déterminer les tâches
devant être effectuées , qui doit s’en
charger , comment coordonner les
missions, qui rend des comptes à qui et le
niveau auquel les décisions sont prises

Direction
Contrôle Phase comprenant la motivation des
Phase visant à surveiller les personnes, l’administration des activités

Activités de
des autres collaborateurs, le choix du
performances, à les comparer canal de communication le plus adéquat
avec les objectifs et à et des messages les plus percutants ainsi

management
corriger tout écarts éventuel que la résolution des conflits

Planification
Phase englobant la définition
d’objectifs, l’élaboration d’une
stratégie et le développement
de plan pour coordonner les
activités
Répartition du temps par activité et niveau hiérarchique
Cadres supérieurs

Direction
22% Organisation
36%
Contrôle
14%
Planification
28%

Cadres intermédiaires Cadres inférieurs

Organisation
Organisation 24%
24% Direction
Planification
Direction 51%
Planification 15%
51% Contrôle
15%
10% 14
Contrôle
10%
 Les rôles du manager selon Mintzberg
Rôle Description
Rôles interpersonnels

Symbole Représentation symbolique, obligation d’accomplir plusieurs tâches routinières de

nature juridique ou sociale (signer des documents officiels…)

Leader Chargé de motiver et d’encourager le personnel, responsable de l’embauche , de la

formation et de la communication

Agent de liaison Conserver le réseau naturel de contacts externes et d’informations offrant les
renseignements utiles

Rôles informationnels

Observateur Recherche et reçoit les informations (le plus souvent d’actualité) afin de mieux cerner
actif l’organisation et son environnement

Diffuseur Transmet les informations reçues d’autres employés à des membres de l’organisation

Porte-parole Transmet des informations à des intervenants externes sur les plans, règles, actions,
résultats, etc
15
 Les rôles du manager selon Mintzberg

Rôle Description
Rôles décisionnels

Entrepreneur Recherche dans l’organisation et son environnement des occasions d’avancer

et lancer « des projets d’amélioration » pour instaurer des changements,
contrôler l’élaboration de certain projets

Régulateur Charger des actions de concertation lorsque l’organisation doit faire face à
des problèmes majeurs et des conflits

Répartiteur de Chargé d’attribuer des ressources en tout genre (budget, matériels,

ressources équipements, programmation du travail des employés

Négociateur Charger de représenter l’organisation lors des négociation avec le syndicat et

les fournisseurs

16
 Compétences des cadres intermédiaires
Compétences de base
1. Entamer et mettre en place un changement et une amélioration des services, produits et
systèmes

2. Superviser, entretenir et améliorer la livraison de produits et de services

3. Superviser et contrôler l’utilisation des ressources

4. Garantir une affectation rentable des ressources pour les activités et les projets

5. Recruter et sélectionner le personnel

6. Permettre le développement de soi et d’autrui et des équipes pour stimuler les performances

7. Prévoir, affecter et évaluer le travail réalisé par les équipes, les individus et soi même

8. Etablir, maintenir et améliorer des relations professionnelles enrichissantes

9. Rechercher, évaluer et organiser des informations en vue de la prise de décisions

10. Échanger des informations pour résoudre des problèmes et prendre des décisions 17
 Le concept de système de management
Différents systèmes

planification

Stratégie Objectifs
Environnement
Amélioration

Plan d’action

Mise en oeuvre
l i té

Analyse San
té &s
Qua

écu
r i té Responsabilités
Responsabilité sociale Compétences
bilan Communication
Méthodes
Détection des non-conformités
Mesure de la performance
Audits
18
Vérification
 Le concept de système de management

Exemples

• Pour maîtriser les risques liés à la qualité: ISO 9001

• Pour maîtriser les risques liés aux impacts

environnementaux: ISO 14001
• Pour maîtriser les risques liés à la salubrité alimentaire
dans l’industrie de l’agroalimentaire: ISO 22000
• Pour maîtriser les risques liés à la santé et à la sécurité:
OHSAS 18001
• Pour maîtriser les risques liés aux conditions sociales et
de travail: ISO 26000
19
L’Homme et l’environnement

Pourquoi un système de
management environnemental?

20
 Impact précoce de l ’humanité sur
l’environnement

• Invention du feu et la chasse à grande échelle au

Paléolithique (17000 av. J.C.)

• Découverte de l’agriculture (8000-7500 av. J.C)

• accroissement démographique
• domestication des animaux

• Défrichement / déboisement des forêts

21
 La révolution industrielle (début du XVIIIe
siècle)

changement radical des rapports entre l ’Homme et la

nature

• diminution de la diversité biologique

• cycle de la matière rompu
• flux d’énergie modifié
22
Développement industriel - Environnement
CONSTAT

23
 Développement industriel - Environnement
CONSTAT

• Les catastrophes industrielles

–Les rejets importants de produits chimiques
•Complexe chimique de Ludwigshaffen (Allemagne, 1948)
•1952: Brouillard jaune (FOG) à Londres
• Lâchers massifs de défoliants (Vietnam, années 60)
•Rejet massif de méthyle-iso-cyanate (Bhopal, Inde, 1984)
• Rejet du mercure par l’usine TISSO au Japon (maladie des villages des pêcheurs de la
baie de Minnamata)
•Explosion à l’usine AZF en France 2003
– Les pollutions sournoises ( rejets incontrôlés ou mal contrôlés)
• Rejets de métaux lourds ( mercure, plomb, cadmium, zinc, etc.)
• Pollution des eaux et des nappes phréatiques
• Accumulation des eaux dans les puits des mines abandonnés et des vielles zones
industrielles
• Utilisation abusive des engrais chimiques et produits phytosanitaires (DDT…) rejets
des anciens incinérateurs

– Les catastrophes nucléaires (Tchernobyl 1986, Fukushima 2012) 24

 Développement industriel - Environnement
CONSTAT

• Les grandes pollutions marines (Torrey canyon, Amoco Cadiz, Erika,

BP, …)

• La dégradation du contexte écologique international

• L’émergence rapide des industries « transgéniques »

• Les inquiétudes sur la qualité des aliments (ESB, poulets et porcs à la

dioxine, intoxication alimentaire etc. 

• Inventaire des produits chimiques utilisés en pays de l’UE en 1981:

( 87% des produits utilisés non pas été testés)

25
 Usage intensif des ressources naturelles

cas de l ’eau
l’eau n’est pas cette substance chimique H2O pure, mais un milieu
vivant comportant des micro-organismes, sels et des gaz dissous

A l ’échelle du globe
 un élément assez rare
 très mal distribué
 consommation inégale
 consommation accrue

26
 Le cycle des ressources en eau
au Maroc

Le Grand Cycle Hydrique TANGER

AL HOCEIMA

RABAT FES
150 milliards de m3 121 Milliards de m3
CASABLANCA
OUJDA

EL JADIDA

EVAPO-TRANSPIRATION
FIGUIG
SAFI
ERRACHIDIA
MARRAKECH

29 Milliards de m3 9 Milliards de m3 OUARZAZATE

RESSOURCES EN EAU RESSOURCES EN EAU

AGADIR

GLOBALES NON MOBILISABLES

20 Milliards de m3
RESSOURCES EN EAU LAAYOUNE
SMARA
MOBILISABLES
BOUJDOUR

LEGENDE

Supérieure à 800 mm

15 Milliards de m3 13,5 Milliards de m3 de 600 à 800 mm

RESSOURCES EN EAU AGRICULTURE ADDAKHLA de 400 à 600 mm

MOBILISEES de 200 à 400 mm

Inférieure à 200 mm
1,5 Milliards de
m3
EAU POTABLE
LAGWIRA

27
ETAT DE QUALITE DES EAUX DE SURFACE

Répartition d'eau de surface

par niveau de qualité
2014

14% 10%

T.bonne
Bonne
Moyenne
35%
31% Mauvaise
T. mauvaise

10%

pH, Cond, O2 diss. et Turb.

MES, DBO5, DCO, NH4+, NTK,

NO2-, NO3-, PT et PO43-.

Na+, K+, SO42-, Ca2+, Mg 2+ , Cl - et

 25 paramètres analysés CO3 2-.

 1225 analyses par an CF, SF et CT. 4

 ETAT DE QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES

pH, Cond, O2 diss. et Turb. Répartition des stations d'eau souterraine

Année 2014

MES, DBO5, DCO, NH4+, NTK,

NO2-, NO3-, PT et PO43-. T.mauvaise
T.bonne
Bonne
24%
 20 paramètres
analysés
20%
1%

Na+, K+, SO42-, Ca2+, Mg 2+ , Cl - et

CO3 2-.
Mauvaise
23%
Moyenne
31%
 1679 analyses par an

Nappe Rmel
%
100%

90%

80%

70%

60%

50%
T
40% M
M
30% M
o
20% y
B
10%
T
B
0%

Qmin Qazot Qorg Qbact Q.global

5
 ETAT DE QUALITE DES RETENUES DE BARRAGES

Répartition des retenues de barrage

par niveau de qualité
2014

T.bonn
e
Bonne
Moyen
ne

 10 paramètres
analysés
Cond,
pH, 308 Oanalyses
diss., MES,par
2 NH an
, 4
+

NO3-, PT, PO , Chl a.

4
3-

6
 Coûts de dégradation de l’eau

Nature du Coût Coût Annuel

(Millions DH 1992)

Surcoût de traitement 316

de l’eau potable
Santé (soins médicaux) 37

Décès prématurés 13 600

(manque à gagner)
Total 13 953

En % du PIB 5,7%

Source : DE, 1995

31
 Eau

Les matières polluantes et leurs effets

• Pollution organique biodégradable

• origine: principalement des eaux usées domestiques, des industries
agroalimentaires, de fabrication de la pâte à papier, des abattoirs,…
Ces déchets provoquent la diminution de la concentration d’oxygène dans l’eau
provoquée par l’activité des micro-organismes

• effets sur l’environnement et la santé:

- appauvrissement de l’eau en oxygène et émanation de substances
malodorantes azotées et sulfurées
- Favorise le développement d’organismes pathogènes pour l’Homme
 Eau
Les matiè res polluantes et leurs effets

• Pollution organique non biodégradable

• origine: produits synthétiques (pesticides et les détergents,..), les produits
pétroliers (hydrocarbures renfermant principalement des alcanes)

• Effets sur l’environnement et la santé:

-Substances très dangereuses pour les milieux aquatiques
-- Polluants organiques persistants s’adsorbent sur les matières en suspension et
s’accumulent dans certains compartiments (sédiments, matières organiques, chaîne
alimentaire)
- Insolubles dans l’eau, ces composés constituent un écran qui empêche, d’une part, la
dissolution d’oxygène atmosphérique dans l’eau, et d’autre part, la pénétration des rayons
solaires responsables de la photosynthèse de la vie des plantes et aquatiques. Ils menacent
également la vie des animaux marins par l’étouffement en les recouvrant.
- Les plus toxiques : les insecticides - Effets reprotoxiques (malformations, stérilité, troubles
de la reproduction), mutagènes et cancérogènes
 Eau
Les matiè res polluantes et leurs effets

• Pollution inorganique
• origine: divers composés minéraux tels que les acides minéraux, l’acide
carbonique, l’hydrogène sulfuré, la chaux, les sulfures, les sulfites et les sels de
métaux lourds

• effets sur l’environnement et la santé:

- Ces composés subissent dans les cours d’eau des transformations chimiques, par
suite de variations du pH, de la concentration ou de précipitations formant des
dépôts de boues et provoquant des effets nuisibles sur la faune aquatique.
- L’augmentation de l’acidité a plusieurs effets nuisibles (toxicité pour de
nombreux animaux marins, responsable de la corrosion des bateaux, favorise la
dissolution du Ca2+ et Mg2+ des roches et minéraux contribuant ainsi à
l’augmentation de la dureté de l’eau
-Les métaux lourds causent, entre autres, des troubles respiratoires, digestifs,
nerveux ou cutanés. L’Arsenic, Nickel et Chrome sont également considérés
comme cancérigènes
 Eau
Les matières polluantes et leurs effets

• Pollution aux composés azotés et phosphorés

• origine: les plus grandes sources d’azote proviennent des déchets
humains ou animaux et des excès d’utilisation des engrais. Les
composés phosphatés proviennent des engrais, mais surtout des
phosphates et des polyphosphates présents dans les détergents

• effets sur l’environnement:

-croissance excessive des plantes aquatiques. Phénomène
d’eutrophisation
- Nitrates : empoisonnement du sang chez les nourrissons par
blocage de l’hémoglobine interdisant le transport de l’oxygène
(maladie bleue)
-Nitrites : cancers à long terme chez les adultes (même à faible
concentration) si associés à certains pesticides
 Eau
Les matières polluantes et leurs effets

• Pollution microbienne
• origine: principalement des eaux usées domestiques

• effets sur la santé: caractère pathogène et peuvent être à l’origine

des maladies hydriques telles que la typhoïde, le choléra, la dysenterie et
la polio.

• Pollution thermique
• origine: causé en grande partie par un grand nombre d’industries qui
utilisent l’eau pour les besoins de refroidissement

• effets sur l’environnement: la température élevée réduit sa

capacité de rétention de l’oxygène. Elle conduit également à un
dépeuplement biologique.
 Eau
Les indicateurs de pollution

• la demande en oxygène (représente 35% du total des gaz dissous dans l’eau)
• biologique (demande biochimique (ou biologique) en oxygène: DBO
• chimique (demande chimique en oxygène: DCO)
• indirecte par la mesure du carbone organique total (COT)

• Matières en suspension (MES)

• les fortes concentrations en MES réduisent la luminosité de l’eau, inhibant la
photosynthèse. La partie décantable des matières en suspension provoque
une colmatassions des fonds conduisant à la disparition de la vie au fond des
eaux en particulier la vie pisicole

Bonne qualité: MES inférieure à 30 mg/l

Acceptable : MES jusqu’à 70 mg/l
 Eau
Les indicateurs de pollution

• Le pH
– est l’un des tests les plus importants et les plus couramment utilisés dans l’industrie
– les origines de la modification du pH d’une eau peuvent aussi bien être naturelles (acides
humiques, acide carbonique, sels calcaires, photosynthèse) que dues aux activités de l’homme

En fonction de l’usage de l’eau, les effets du pH sont divers:

– eau de distribution (problème de goût)
– eau utilisées en industrie (problème de corrosion des canalisations et du matériel en milieu
acide et d’entartrage en milieu basique)
– traitement de l’eau (lors d’une stérilisation d’une eau par le chlore, il est nécessaire de corriger
son pH)

• Les métaux
– les métaux existent naturellement dans les eaux naturelles. Cependant, des concentrations
anormales et accrues loin des gisements de ces métaux sont souvent les conséquences des
activités de l’homme.
– le niveau de toxicité d’un métal est lié à son état (exple: le mercure n’est pas toxique lorsqu’il
existe dans l’eau sous forme de Hg. Il est toxique sous forme de Hg2+ (quelques milligrammes)
et hautement toxique sous forme organo-métalique (CH3)2Hg (quelques microgrammes)
 Eau
Echantillonnage
L’échantillonnage est le point crucial pour toute analyse. Il faut qu’il soit pratiqué
correctement et tenir compte d’un certain nombre de paramètre, en particulier:

• la représentativité: lors du prélèvement, il est important d’indiquer le jour

et l’heure
• l’espace: mentionner le lieu de prélèvement de l’échantillon, la profondeur.
• le matériel d’échantillonnage:
- le verre Pyrex est utilisé pour le dosage des matières organiques, mais déconseillé pour
l’analyse des métaux. Ces derniers s’adsorbent sur les parois.
- le polyéthylène est convenable pour le dosage des métaux, mais déconseillé pour
l’analyse des matières organiques (étant poreux, il laisse échapper les matières volatiles)
- le téflon est conseillé pour n’importe quelle analyse. Son inconvénient est son coût très
élevé.
• la conservation: en fonction de l’analyse à effectuer sur l’eau, la conservation de
l’échantillon peut se faire par:
• ajout de l’HgCl2 (inhibe l’activité microbienne)
• conservation à 4°C
• acidification à pH= 1 ou 2
 Le sol
Le sol est le produit de l’interaction entre une roche, l’air,
l’eau et les êtres vivants. La formation d'un sol est un
processus long : il faut de 1 000 à 100 000 ans suivant les
conditions pour former un mètre de sol. C'est donc une
ressource non renouvelable à l'échelle humaine.

Les fonctions écologiques essentielles du sol :

- Production des plantes
- Recyclage de la matière organique
- Stockage et épuration de l’eau
- Réserve de biodiversité
 Occupation du sol au Maroc
Cultures Superficie Pourcentage
actuelle (ha) du total

Céréales 6 216 882 67,7

Légumineuses 250 034 2,8

Cultures maraîchères 241 446 2,6

Oléagineuses 114 361 1,2

Cultures industrielles 173 729 1,9

Cultures fourragères 205 539 2,2

Plantations fruitières 812 499 8,8

Jachère 1 168 885 12,5

Total 9 183 375 100

41
 BIODIVERSITE

À l’échelle de la planète, près de 2 millions

d’espèces vivantes ont été recensées, dont plus de
900 000 espèces d’insectes…

42
43
 Biodiversité faunistique du Maroc

Groupe Nombre total Endémiques Taxons supérieurs à

d’espèces l’espèce

Faune marine 7137 236 19 Embranchements

Faune aquatique 1575 136 646 genres, 166 familles

continentale

Invertébrés 15293 2290 4712 Genres, 699

terrestres Familles, 66 Ordres

Amphibiens 11 2 6 Familles, 2 Ordres

Reptiles 92 21 16 Familles, 2 Ordres

Oiseaux 334 0 75 Familles, 19 Ordres

Mammifères 92 8 24 Familles, 8 Ordres

44
 Nombre d’espèces connues disparues de la faune
marocaine

Groupe taxonomique Nombre minimum Observations

d’espèces disparues depuis
le début du 20ème siècle

Mammifères marins 2 Deux espèces de baleine

Poissons d’eau douce et 3 Truite de Pallayri. Grande Allose

saumâtre et Anguille
Mammifères terrestres 6 6 espèces ont disparu entre 1925
et 1956 : 4 Ongulés et 2 carnivores

Oiseaux 7 Erismature à tête blanche

Autruche
Vautour oricou
Vautour moine
Aigle impérial ibérique
Pintade sauvage
Grue demoiselle

45
 Nombre d’espèces de la flore marocaine inventoriées et estimées

Groupes Nombres d’espèces Nombres d’espèces Nombres d’espèces

taxonomiques inventoriées estimées rares ou menacées

Algues 505 >600 21

Champignons 820 >1 000 8

supérieurs
Lichens 760 > 1 000 -

Mousses 350 >500 -

Fougères 60 >60 24

Phanérogames 4 500 4 500 1617

(Plantes à graines)
Total 6 995 > 8 000

46
Répartition du domaine forestier auMaroc

47
 POLLUTION INDUSTRIELLE
POLLUTION DE L ’AIR
Poussières
Particules
solides ou liquides en suspension dans l’air d ’une taille plus grande qu ’une
molécule mais plus petite que 1000 micromètres Elles sont classées en fonction de leur
taille : 
PM 10 : particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (elles sont retenues au niveau du nez et des
voies aériennes supérieures) ;
PM 2.5 : particules de diamètre inférieur à 2.5 micromètres (elles pénètrent profondément dans l’appareil
respiratoire jusqu’aux alvéoles pulmonaires

Origine:
- naturelle (volcans, érosion des sols et mouvement des vents, pollens, feux de biomasse, etc…)
-artificielle humaine principalement libérées par la combustion incomplète des combustibles
fossiles (carburants, chaudières ou procédés industriels).

Effet:
- contribue aux salissures des bâtiments et des monuments
- peuvent être combinées à des substances toxiques voire canérigènes comme les métaux
lourds et des hydrocarbures
- paralysent la croissance des plantes
- diminuent la visibilité 48
- nombreuses maladies respiratoires
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
Le dioxyde de soufre (SO2)
Gaz incolore, dense et toxique

• Origine du polluant
 naturelle: volcan, dégradation des plantes et des animaux
 activités humaines (40%): combustions fossiles (charbon, pétrole, lignite, fioul lourd, fioul
domestique, gazole, etc.). et par certaines industries utilisant le soufre dans leur procédé de
fabrication (production d’acide sulfurique, production de pâte à papier, raffinage du pétrole,
incinération des ordures, production de soufre élémentaire etc.)

• Effets sur l’environnement

 phénomène des pluies acides ( avec les oxydes d’azote (NOx) et l’ammoniac (NH3). les
retombées acides entraînent l’acidification des milieux qui peut entraîner des chutes de feuilles
ou d’aiguille. Les pluies acides contribuent également à la dégradation de la pierre de nombreux
monuments.
 effets sur la santé humaine
- détruit la vitamine B1 (ou thiamine) vers pH=6
- peut provoquer des irritations gastriques
- irritation des muqueuses de la peau et des voies respiratoires supérieurs (toux, gène
respiratoire, maladies respiratoires (asthme) (limite 400 µg/m 3 NM )
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
Monoxyde de carbone (CO)
gaz toxique inodore et incolore

• Origine du polluant
– 90% par des processus naturels (par oxydation du méthane dans l’atmosphère et
photodissociation du carbone, les feux de prairies et de forêts, les volcans, les gaz des marais
et les orages. La germination des graines et la croissance des semis par action des micro-
organismes.
– combustion incomplète des hydrocarbures et en grande quantité par les feux forêt, et de
manière plus diffuse par les chaudière et moteurs thermiques. Les raffineries de pétrole, les
fabriques de pâte à papier et de noir de carbone, la métallurgie du fer et autres métaux, les
industries qui fabriquent du méthanol, de l’acide formique, de l’acide acétique ou des
métaux carbonyles, les incinérateurs, ou les industries qui produisent du gaz de chauffage

• Effets sur l’environnement

– Dans l’atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l’effet de
serre.
– Maux de tête et des vertiges, nausée, vomissements... et peuvent, en cas d’exposition
prolongée, aller jusqu’au coma et à la mort. 50
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
Composés organiques volatils (COV)
constituent une famille de produits très large comme le benzène, l’acétone, le perchloroéthylène,
halogènes, oxygène, soufre, phosphore... qui se trouvent à l’état de gaz ou s’évaporent facilement dans
les conditions classiques de température et de pression lors de leur utilisation (293,15 K et 0,01 kPa)

• Origine du polluant
 naturelle: plantes ou certaines fermentations
 activités humaines:
 - raffinage, de l’évaporation de solvants organiques, imbrûlés, peintures, colles et produits de
traitement du bois, etc
 - incendie-explosion/incompatibilité
• Effets sur l’environnement
 gaz à effet de serre (accentue la présence d’ozone dans l’atmosphère)
 nocif pour les espèces animales et végétales (arbres feuillus, les plantes, les légumes et fruits.
 effets directs sur la santé:
- vapeurs de benzène leucémie
- 1,3-Butadiène cancérigène
- tétrahydrofurane foie et nerfs
- trichloroéthylène cancérigène et nuit au cœur
- les éthers de glycol à courte de chaîne toxicité spécifique à la moelle osseuse et aux
testicules, …
 Différents produits et leurs effets sur
l’environnement
Essence
• Caractéristiques
- liquide à 20°C avec une extrême inflammabilité
- couleur jaune pâle et d’odeur caractéristique
• Risque incendie-explosion / incompatibilité
 produit stable à température ambiante
 doit être maintenu éloigné de toute source d’ignition (chaleur, étincelles, flamme
nue) et éviter toute accumulation de charge électrostatiques
 le contact avec les oxydants puissants est à proscrire

• Risque toxique et écotoxique

 Toxicité aiguë : céphalée, vertiges, somnolence, voir perte de connaissance. Les
vapeurs et les aérosols peuvent être irritants pour les voies respiratoires et les
muqueuses, cause des pneumopathie d’inhalation en cas d’ingestion.
 Toxicité chronique: irritants pour les voies respiratoires et les muqueuses, détruit
l’enduit cutané et peu provoquer des dermatoses avec risque d’allergie secondaire.
 Cancérogénèse / Mutagénèse
 Ecotoxicité: toxique pour les organismes aquatiques
 Différents produits et leurs effets sur
l’environnement
Gazole (GO) / Diesel et fioul
• Caractéristiques
- odeur caractéristique
- couleur jaune pour le gazole routier, rouge pour les FD et noir / brun foncé à haute
viscosité à 20°C pour le fioul lourd
• Risque incendie-explosion / incompatibilité
̵ produit stable à température ambiante
̵ doit être maintenu éloigné de toute source d’ignition (chaleur, étincelles, flamme)
et éviter toute accumulation de charge électrostatiques
̵ le contact avec les oxydants puissants est à proscrire
• Risque toxique et écotoxique
̵ Toxicité aiguë : irritant pour les voies respiratoires et les muqueuses avec risque de
maux de tête, vertiges et nausées, pneumopathie d’inhalation en cas d’ingestion
accidentelle.
̵ Toxicité chronique: irritants pour les voies respiratoires et les muqueuses, détruit
l’enduit cutané et peu provoquer des dermatoses.
̵ Cancérogénèse
̵ Ecotoxicité: toxique pour les organismes aquatiques
 POLLUTION DE L ’AIR
Effet de serre

• Principaux gaz à effet de Serre

– Vapeur d’eau

– Dioxyde de carbone (CO2)

– Méthane (CH4)

– Oxyde d’azote (NOx)

– Eléments chlorofluorocarbones (CFC)

– et Perfluocarbonés (PFC) (2,6%)

– ozone

54
 Pollution atmosphérique
gaz à effet de serre
CO2 (80,6%)
• Origine
– Naturel: volcan, incendies de forêts, respiration animale et végétale et à
celle des organismes du sol
– Artificielle: les chauffages, les véhicules, les centrales électriques
à combustible fossiles, les unités d'incinération et divers types de
combustion ou de fermentation

• Effet sur la santé

– 1,5 % ou 15 000 ppm est la valeur maximale d’exposition professionnelle
sur une durée maximale de 10 minutes. À partir de 4 % de CO2 dans l'air
(40 000 ppm) le seuil des effets irréversibles sur la santé est atteint (c'est le
seuil qui justifie une évacuation immédiate de locaux). À partir de 10 % et
d'une exposition dépassant 10 minutes, sans une action médicale de
réanimation, c'est la mort.
–
 Pollution atmosphérique
gaz à effet de serre
CH4 (10,7%)

• Origine
– Naturelle: constituant principal du gaz naturel, combustible d'origine
fossile. terres marécageuses, les marais, les termites et les océans.

– Artificielle: l'exploitation et la brûlure des combustible fossile, les

processus digestifs chez les ruminants tels que les bétail, les rizières et les
décharges.

• Effet sur la santé

- Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute
concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la
place de l'oxygène dans l'air.
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
Les oxydes d’azote (NOx)   (5,9%)
Regroupent le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2)

• Origine du polluant
– 90% d’origine naturelle: Naturellement, les volcans et les éclairs sont susceptibles de créer les
conditions favorables à la formation des NOx. Les sols naturels secs sont susceptibles
d’émettre du monoxyde d’azote au cours du processus biologique de transformation de
l’azote du sol.

– artificielle: charbon, raffineries, industries chimiques (ex : fabrication de nitrate

d’ammonium), fonderies, fuel, incinération, transport automobile, utilisation de produits
nitrés dans les procédés industriels (ex : verrerie). Enfin l’utilisation des engrais azotés. 
– hautement toxique
• Effets sur l’environnement et la santé
– l’acidification des milieux qui peut entraîner des chutes de feuilles ou d’aiguilles, des nécroses
et influencer de façon importante les milieux aquatiques, et l’eutrophisation.
– avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d’ozone
troposphérique.
– Le dioxyde d’azote est un gaz irritant pour les bronches. Des expositions prolongées 57 à des
doses élevées entraînent des troubles respiratoires ou encore des oedèmes pulmonaires
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
Ozone (O3)
A température ambiante, c’est gaz bleu pâle perçu par l’odorat (rappelle l’eau de javel). Son
instabilité se manifeste à l’état condensé par une tendance à l’explosivité lorsque sa
concentration est significative.

• Origine du polluant
o naturelle: présent dans l’atmosphère terrestre
o activités humaines:
- réaction des hydrocarbures imbrûlés et des oxydes d’azote des gaz d’échappement
des véhicules avec l’oxygène de l’air sous l’influence de la lumière solaire
- incendies des forêts
- traitement de l’eau, lavage de linge blanc dans les installations commerciales et des
produits alimentaires, papeterie
- incendie-explosion/incompatibilité
• Effets sur l’environnement et la santé
̵ en agriculture (attaque des cuticules foliaires avec perte de productivité
̵ santé humaine (irrite et attaque les muqueuses oculaires et des bronches et
bronchioles. asthme
 Différents polluants et leurs effets sur
l’environnement
éléments chlorofluorocarbones (CFC) et hydrochlorofluorocarbures
(HCFC) (2,6%)

 Les chlorofluorocarbones CFC (Fréon) sont non toxiques, ininflammables et

non cancérogènes. sont utilisés comme liquides réfrigérants dans la réfrigération
et les climatiseurs, comme dissolvants dans les décapants, en particulier pour les
cartes électroniques, en tant qu'agents de soufflage dans la production
de mousse (par exemple extincteurs), et comme propulseurs en aérosols

 Dérivés pétroliers, les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), notamment utilisés

comme fluides réfrigérants dans les unités de climatisation, entrent dans la
fabrication des isolants synthétiques. Ces substances remplacent depuis 1995 les
chlorofluorocarbures CFC car ils sont moins stables, donc moins destructeurs, mais
conservent cependant un impact non négligeable sur la couche d'ozone et sont de
puissants gaz à effet de serre.
 POLLUTION DE L ’AIR
Effet de serre
• Source d ’émission des GES
– énergies fossiles
– l’exploitation des forêts
– l’agriculture
– l’industrie
– la production des déchets

• Conséquence de l ’effet de Serre

– Perturbations atmosphériques
– Réchauffement global de la planète
- la température de la surface du globe augmentera de 1 à 2.5°C d ’ici
2050
- le niveau des mers augmentera de 15 à 95cm

60
 POLLUTION DE L’AIR
Effet de serre
(si aucune mesure n’est prise pour réduire les gaz à effet de serre)
 Certaines unités touristiques de montagne ferment par manque de neige.
 Les plages de la méditerranée disparaissent en raison de l’élévation du niveau de la
mer.
 Le Sahara franchit la Méditerranée et occupe le sud de l’Espagne et la Sicile.

 Pénuries d’eau au Moyen-Orient. Le Delta du Nil disparaît.

 Un tiers du Bangladesh est menacé.

 Les Maldives disparaissent.

 Les forêts (Canada, Russie, Amazonie) sont gravement touchées par la chaleur et la
sécheresse.
 Les glaces de l’arctique et Le pergélisol fond et s’accompagne de glissement de terrain
massifs. Les pipelines, les habitations et les fondations des routes se désintègrent.
 La ceinture du blé (USA et Russie) se déplace vers le nord.
 Les ouragans menacent la Floride et le sud des USA. Les compagnies d’assurance sont
au bord de la faillite. 61
 Déchets
Classification

•Déchets biodégradables: résidus verts, boues d’épuration des eaux, restes

alimentaires…, qui s’assimilent en premier approche à la biomasse.

• Déchets recyclables: matériaux de construction, métaux, matières plastiques…

Ils peuvent être réutilisés ou recyclés

• Déchets ultimes: ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions
techniques et économiques du moment. Eux seuls devraient encore pouvoir
être mis en décharge.

• Déchets spéciaux et déchets industriels dangereux (DID) appelés aussi déchets

industriels spéciaux (DIS), à la différence du déchet banal peuvent entrer dans la
catégorie des déchets dangereux, dont font partie les déchets toxiques et les
déchets radioactifs qui doivent faire l'objet d'un traitement tout à fait particulier
en raison de leur nocivité
 Déchets
gestion
Hiérarchie des stratégies
Réduire
Réutiliser
Recycler

Certains experts en gestion des déchets ont récemment ajouté un

« quatrième R: « Re-penser », qui implique que le système actuel a des
faiblesses et qu'un système parfaitement efficace exigerait qu'un regard
totalement différent soit porté sur les déchets.
Bruit Le bruit
est physiquement caractérisé par son intensité, la présence d'harmoniques
non périodiques, de fortes modulations et l'existence de discordances ; c'est
pourquoi on le trouve désagréable.

• Effets sur la santé

- effets traumatiques : le bruit entraine une fatigue auditive qui se manifeste par des
bourdonnements ou des sifflements (acouphènes), et au-dessus d'une exposition de 8
heures à 80 dB, une perte d'audition.
- effets non traumatiques : augmente le stress, qui entraine des troubles digestifs et des
troubles du sommeil, les risques cardio-vasculaires et fait baisser la concentration. Le
bruit est aussi source d'anxiété, de dépression, d'irritabilité voire d'agressivité

• Protection contre le bruit

-Protections personnelles : En protections auditives, on distingue les casques de
protection auriculaire, des tampons auriculaires, les boules Quiès utilisables de manière
plus universelle contre le bruit.
- Protection collective : Elle passe par les systèmes d'isolation sonore des lieux de vie et
de travail, les efforts consistent à diminuer le bruit à sa source (insonorisation des
moteurs, compresseurs équipés de systèmes d'insonorisation, écoconception de
véhicules, routes et objets utilitaires moins bruyants.
 Développement industriel - Environnement
ROLE DES ENTREPRISES

• Des dirigeants d’entreprises constructifs ont pris conscience de la

nécessité d’intégrer la dimension environnementale dans la stratégie
d’entreprise en vue de:
– rétablir l’image de l’entreprise (industrie était associée à la pollution)
– communiquer des intentions et des actions aux milieux intéressés
– améliorer l’efficacité

• Charte du développement durable de la CCI (1991)

– Les chartes établies par des entreprises ne sont pas facilement acceptées
par d’autres protagonistes qui n’ont pas été impliqués dans leurs
préparations.
– Elles sont formées de principes (parfois complétés par des lignes
directrices) qui ne sont pas assez précis et suffisamment détaillé pour
faciliter la mise en application.
– Elles ne conviennent pas à l’audit / certification

• Programme de gestion responsable “Responsible Care"(auquel ont

souscrit les principaux fabricants de produits chimiques)
65
 Développement industriel - Environnement
LE BESOIN D’UNE NORME

• Une norme est la meilleure manière d’effectuer des tâches ou de

fabriquer des produits. Elle fait l’objet d’un accord par consensus
entre les parties intéressées
• Les normes sont fondées sur l’expérience pratique et les
connaissances scientifiques et bénéficient d’une acceptation et d’une
reconnaissance générales
• La conformité aux normes crée:
– la confiance interne de la direction dans la qualité de la performance
– la confiance des partenaires extérieurs à travers les meilleures pratiques
reconnues

• La conformité aux normes peut être certifiée par tierce partie

crédibilité accrue
66
 Système de management environnemental
Définition

Un SME est une composante du système de management global

d’un organisme. Il inclut la structure organisationnelle, les
activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les
procédures, les procédés et les ressources pour élaborer, mettre
en œuvre , réaliser, réviser et maintenir la politique
environnementale d’un organisme. (ISO 14001)

67
HISTORIQUE DES NORMES ISO
14000

68
 HISTORIQUE DE LA NORME ISO 14000

• Lors du sommet de la terre, le conseil des entreprises pour un développement durable a

souligné que:
Le monde économique et l’industrie ont besoin d’outils pour mesurer la performance environnementale et
développer des techniques de management environnemental

• En août 1991, ISO et IEC ont formellement établi le « Strategic Advisory Group on the
Environment » (SAGE)
le SAGE (20 pays, 11 organisations internationales et 100 experts) a préparé des recommandations et une
planification stratégique pour l’élaboration de normes internationales relatives à l ’environnement

• En 1993, l ’ISO a crée le comité technique 207 (Étude du SME sur la base du BS 7750)

• En juillet 1995 à Oslo, acceptation des projets de norme internationale pour le SME et
l ’audit de SME

• En septembre 1996 les normes ISO 14001, 14004, 14010, 140011, 14012 ont été
officialisées.
• En juin 2004 révision de la norme ISO 14001
• En septembre 2015 dernière révision de la norme ISO 14001
69
• Actuellement +1000000 entreprises certifiées ISO 14001 dans le monde
 Trois niveaux de règles environnementales

• Accords environnementaux multilatéraux

– Protocole de Montréal
– Convention sur le changement climatique
– COP22
–

• Législation environnementale nationale

– Lois et textes réglementaires
– Limites de pollution
– Mécanisme de mise en œuvre

• Normes de management environnemental (ISO 14000)

– Volontaires
– Règles pour l’évaluation de sites etc.

70
 La norme ISO 14001 est:
 un outil de management basé sur le volontariat permettant de gérer les
impacts d’une activité, produit ou service sur l’environnement

 un texte qui permet d’anticiper, notamment la conformité à la

réglementation

 un moyen qui permet de contrôler les impacts significatifs sur

l’environnement et satisfaire les exigences réglementaires et prouver votre
engagement aux parties intéressées

 un dispositif qui permet d’atteindre et de contrôler systématiquement le

niveau de performance environnementale qu’on impose

 Il est fondé sur la siparle d’amélioration continue

 Certifiable par tierce partie

 Universelle compatible avec la norme ISO 9001

71
 Chaque organisme bâtit son propre SME, le personnalise et se l’approprié
 La norme ISO 14001 n’est pas:

 un texte de loi

 un texte imposé par des instances réglementaires

 un texte à spécificité marocaine

 un texte qui impose d’atteindre un niveau d’émission de

polluants zéro

 un texte qui oblige à publier ses résultats

environnementaux (sauf aux parties intéressées adéquates)
72
 Famille de la sé rie ISO 14000

Orientation management Orientation produit

ISO 14001 Spécification. Exigences et lignes
ISO Guide 64: Guide pour
directrices pour son utilisation
l’introduction des aspects
ISO 14004 Lignes directrices générales concernant
environnementaux dans les normes de
Mise en œuvre les principes, les systèmes et les techniques de mise
produit
en œuvre
ISO 14061 Gestion des forêt
ISO14062: Lignes directrices pour
intégrer la conception des produits
ISO19011: lignes directrices pour l’audit des SM de
la Qualité et ou Environnement

ISO 14031: Evaluation de la

Evaluation Performance environnementale ISO 14015: Evaluation de sites et
organismes
ISO 14040-41-42-43-47-48-49: Analyse de cycle
de vie (ACV). Exigences et lignes directrices,…

Information ISO 14063: Lignes directrices et exigences ISO 14020-25: Eco-étiquetage

Communication environnementale.

Autres ISO 14050: Vocabulaire

ISO Guide 66: Guide de l’accréditation des certificateurs 73
Avantages d’utilisation d’un
SME pour les organismes

74
 AVANTAGES INTERNES

• Maîtrise économique des matières premières (matières premières de production,

eau, énergie, etc..)
• Maîtrise économique des rejets (eaux usées, déchets, air, etc..)
• Rationalisation de la production
• Démontrer la conformité aux exigences légales et réglementaires, actuelles et
futures
• Renforcer l’implication de la direction et l’engagement des employés
• Réaliser des objectifs stratégiques en prenant en compte les questions
environnementales dans la gestion de l’entreprise
• Favoriser une meilleure performance environnementale des fournisseurs en les
intégrant dans les systèmes d’activités de l’organisme
• Limitation des incidents qui impliquent les responsabilités
• 75
Motivation du personnel
 AVANTAGES EXTERNES

• Image positive et dynamique de l’entreprise auprès des clients

• Démarcation de la concurrence

• Transparence vis-à-vis des partenaires économiques

(actionnaires, banques…)

• Amélioration des relations avec le public et les instances locales

• Obtention d’assurances au meilleurs prix

• Simplification des démarches d’obtention des permis et des

autorisations

• Obtenir un avantage concurrentiel et financier grâce à l’amélioration

de l’efficacité et à la réduction des coûts 76
 Conclusion: le comportement idéal, c’est:

Produit
﴾ moins d’emballages. Vie
Plus longue. Impact le plus
faible possible à la fin de vie ﴿ Eau
Emissions ﴾ consommation
Atmosphériques moindre ﴿
﴾ volume min. ﴿

Matières premières PROCESSUS Eaux usées

﴾ utilisation de matériaux PRODUCTIF ﴾ min. et traitées ﴿
Renouvelables ou
recyclés ﴿

Energie Déchets
﴾ consommation ﴾ volume min. Pas de
Moindre d’énergie déchets dangereux.
Non renouvelable ﴿ Recyclables ﴿
77
 LES ELEMENTS DE

LA NORME ISO 14001

78
 Les principales améliorations apportées par la norme
IS0 14001: version 2015
• L’importance accrue du management environnemental dans l’orientation
stratégique de l’organisme

• Une plus grande implication de la Direction

• La mise en œuvre d’initiatives proactives pour préserver l’environnement de

tout préjudice et toute dégradation, telles que l’utilisation de ressources
durables et l’atténuation des effets du changement climatique

• L’adoption d’une perspective de cycle de vie pour veiller à ce que les aspects
environnementaux soient abordés de la conception jusqu’à la fin de vie

• L’introduction d’une stratégie de communication axée sur les parties

prenantes

• L’intégration de différents systèmes de management est également facilitée.

Cycle P-D-C-A

80
 Éléments de la norme ISO 14001: 2015
4. Contexte de l’organisme
4.1 Compréhension de l’organisme et de son contexte.
4.2 Compréhension des besoins et attentes des parties intéressées
4.3 Détermination du domaine d’application du système de management
environnemental
4.4 Système de management environnemental
5 Leadership
5.1 Leadership et engagement
5.2 Politique environnementale
5.3 Rôles, responsabilités et autorités au sein de l’organisme

6 Planification 7 Support 8 Réalisation des activités

6.1 Actions à mettre en
œuvre face aux risques
et opportunités
6.2 Objectifs
environnementaux et
planification des actions
pour les atteindre
9 Évaluation des
7.1 Ressources opérationnelles performances
7.2 Compétences. 8.1 Planification et
9.1 Surveillance, mesure,
7.3 Sensibilisation maîtrise opérationnelles. analyse et évaluation
7.4 Communication. 8.2 Préparation et réponse
9.2 Audit interne
7.5 Informations aux situations d’urgence. 9.3 Revue de direction
documentées

10. Amélioration
10.1 Généralités
10.2 Non-conformité et actions correctives
81
10.3 Amélioration continue
 Compréhension de l’organisme et de son contexte

L’organisme doit déterminer les enjeux externes et internes pertinents

par rapport à sa finalité, et qui influent sur sa capacité à atteindre les
résultats attendus de son système de management environnemental.
Ces enjeux doivent inclure les conditions environnementales (liées au
climat, à la qualité de l’air, à l’utilisation du sol, à la pollution existante, à la
disponibilité de ressources naturelles et à la biodiversité) affectées par

l’organisme ou susceptibles d’affecter l’organisme.

ISO 14001: 2015
 contexte externe
Environnement externe dans lequel l'organisme cherche à atteindre ses objectifs

⎯Les circonstances extérieures culturelles, sociales, politiques, légales,

réglementaires, financières, technologiques, économiques, naturelles et
concurrentielles, sur le plan international, national, régional ou local;

⎯les facteurs et tendances ayant un impact déterminant sur les objectifs

de l'organisme

⎯les relations avec les parties prenantes externes, leurs perceptions et

leurs valeurs
 Contexte interne
Environnement interne dans lequel l'organisme cherche à atteindre ses objectifs

• La gouvernance, l'organisation, les rôles et responsabilités

• Les politiques, les objectifs et les stratégies mises en place pour atteindre ces derniers

• Les capacités, en termes de ressources et de connaissances (par exemple capital,

personnels, processus, systèmes et technologies)

• Les systèmes d'information, les flux d'information et les processus de prise de décision (à
la fois formels et informels)

• Les relations avec les parties prenantes internes, ainsi que leurs perceptions et leurs
valeurs

• La culture de l'organisme

• Les normes, lignes directrices et modèles adoptés par l'organisme

• La forme et l'étendue des relations contractuelles.

Fin

85