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• Paroles de maîtres
• Rencontre avec Aude
• La retraite, un moment privilégié
• Rituel de longue vie
• Et encore plus d’infos.
• Nouvelles de la FPMT
• Le coin de la librairie
• Le programme de Décembre 2018
NB
NB : pour suivre un lien depuis ce document appuyez Lama Zopa Rinpoché montre des reliques à
sur « Ctrl » + cliquez sur votre souris Ling Rinpoché, Aptos, États-Unis, août
2018. Photo du Vén. Lobsang Shérab
Paroles de maîtres
• Nous devons nous rappeler que chacun d'entre nous fait partie de l'humanité. Il nous faut
être déterminé à instaurer des changements positifs, tout en préservant une vision à long
terme de ce qui doit être fait. Ce qui est important, c'est de ne pas perdre le moral.
L'optimisme mène au succès ; le pessimisme mène à la défaite. Une personne peut être
la source d'inspiration de beaucoup d'autres.
• Tant que nous témoignerons de l'amour pour les autres et du respect pour leurs droits et
leur dignité dans notre vie quotidienne, que nous soyons instruits ou non, que nous
croyions en Bouddha ou en Dieu, que nous suivions une religion ou non, tant que nous
aurons de la compassion pour autrui et que nous nous comporterons avec responsabilité,
il ne fait pas l'ombre d'un doute que nous serons heureux
• Nous, les êtres humains, nous sommes tous pareils en ce que nous souhaitons être
heureux et ne voulons pas souffrir, et pourtant beaucoup des problèmes auxquels nous
sommes confrontés sont en fait créés par nous-mêmes. Nous cherchons le bonheur dans
les choses matérielles sans nous rendre compte qu'elles ne servent à rien quand nous
avons des problèmes intérieurs. Nous devons plutôt nous concentrer sur la joie qui
accompagne la paix de l'esprit et qui nous permet de rester heureux en toute
circonstance.
• Soyez honnêtes, authentiques et altruistes. Si vous vous souciez de prendre soin des
autres, il n'y aura pas de place pour les mensonges, l'intimidation et la tricherie. Si vous
êtes honnêtes, vous pouvez vivre dans la transparence, ce qui vous permettra d'établir la
confiance, la base de l'amitié. Nous avons tous tendance à nous laisser guider par
l'intérêt personnel ; l'astuce est d'être égoïste intelligemment, c'est-à-dire en tenant
compte des autres.
Aude Binimbi
Je suis née dans une famille catholique, et, enfant, je vivais au Congo. J’allais avec joie
au catéchisme, à l’Eglise pour la messe. Nous mettions de beaux vêtements pour aller
« rencontrer Dieu »...
En Afrique, les chants d’église sont très rythmés, c’est très joyeux, un peu différent d’ici.
Je faisais également avec plaisir les rituels quotidiens de prières avant les repas, ou
encore le soir au coucher, pour remercier de ce que nous avions, exprimer notre
gratitude. Puis, à 11 ans, j’ai rejoint la France, où j’ai vécu avec mon oncle et ma tante,
dans une toute autre atmosphère.
Chez eux, la première religion était… l’école ! En grandissant, j’ai commencé à me poser
des questions sur l’existence de Dieu : s’il était amour, pourquoi laissait-il tant de
souffrance sur terre ? Et puis, j’acceptais de moins en moins le fait qu’il décide de tout,
ce qui annihile toute responsabilité individuelle. Et finalement, il nous juge ? Quelque
chose n’était pas cohérent.
Tout à fait, il s’agit d’une pratique très puissante, sur deux jours, avec beaucoup de
prières, de prosternations et également du jeûn. Ma première session a été très difficile,
mais ensuite, les choses se débloquent, l’esprit est plus clair, je ressens de la joie,
comme un ravissement. Si bien qu’à la fin, j’étais prête à continuer !
Il me semble que c’est une pratique adaptée à notre société moderne : en peu de temps,
on en ressent les bienfaits. Cela m’aide par exemple dans la méditation, après une
retraite, l’esprit est plus apte, comme « nettoyé ». C’est très important pour moi d’avoir
de la joie à pratiquer.
J’aime aussi beaucoup me rendre au rendez-vous mensuel du Peba, retrouver les autres
étudiants, comme un rappel, dans une vie parisienne qui nous happe si rapidement.
Elle m’a donnée des outils pour moins souffrir et c’est ce que je cherchais. Après cinq
ans, je vois mon évolution, mon attitude face aux difficultés.
Avant, je me positionnais en victime, la faute était aux autres. Je donnais souvent pour
avoir en retour.
Aujourd’hui je suis consciente d’avoir une part de responsabilité dans ce qui m’arrive.
J’apprends à accepter, à faire preuve de patience, je suis moins irritable. J’essaie de
travailler ma motivation, quand je fais un acte de générosité par exemple. Que ce soit
des cadeaux de Noël aux membres de ma famille, sans attendre qu’ils m’en fassent,
donner de l’argent à une personne dans la rue, ou soutenir des collègues qui n’ont pas le
moral.
J’avais également envie d’être utile, en donnant du temps au centre, je suis donc
devenue bénévole. C’est le fait de se tourner vers les autres qui fait moins souffrir, on
ressent l’ouverture, tout est plus vaste. Enfin, j’apprécie de me réjouir de tout ce qui
arrive, plutôt que de voir l’aspect négatif des choses, c’est un enseignement essentiel.
Quelle est l'importance des retraites? Il ne s'agit pas simplement de garder le silence, de
faire une pause par rapport à la vie de tous les jours.
Au delà de cela, il y a des raisons très cruciales, très urgentes, c'est l’obtention du
bonheur.
La paix et le bonheur des parents, par exemple, dépendent de leurs enfants et de l’affection
et la compassion qu’ils éprouvent à leur égard.
Il faut savoir comment développer ces qualités. C'est la première raison pour faire
une retraite - développer les qualités humaines de base d’affection et de bonté.
La deuxième raison est que cela nous donne du temps pour mettre en pratique les
enseignements que nous avons reçus.
La troisième raison est liée à l'agitation de notre vie ordinaire: nous sommes généralement
tellement pris dans des mirages, les plaisirs des sens et nos diverses obligations envers
d'autres que le temps de retraite devient un moment unique pour nous détendre. Dans une
situation de retraite, nous sommes obligés de nous nous examiner en profondeur, de nous
rencontrer.
Pour toutes les raisons ci-dessus, par conséquent, la retraite nous donne de la confiance, de
la force et nous encourage.
Elle est importante car elle implique le recul de l'ignorance, de l'esprit insatisfait de
l'attachement et de la pensée égotique. Transformer l'esprit dans la vertu, se libérer de la
souffrance et de ses causes: c’est la signification essentielle de la pratique du dharma."
Terminer l’année et bien commencer la nouvelle avec la retraite sur la voie graduée vers
l’éveil (lamrim).
Particulièrement recommandée pour nos étudiants qui suivent nos programmes d’études
mais pas que… donc l’opportunité de pouvoir s’asseoir, réfléchir, méditer sur l’ensemble de
la Voie graduée qui mène à l’Eveil) pendant le temps qui vous est possible.
Vous pouvez dès maintenant réserver vos prochaines retraites printemps-été avec
vénérable Robina et Guéshé Dorji Damdoul, Guéshé Dakpa Tsoundou, vipassana
mahamoudra et shamata etc…
https://reservation.centre-kalachakra.com/
Rituel de longue vie
Cette année, le rituel de longue vie offert au nom des centres, projets, services et étudiants
de la FPMT à notre directeur spirituel le précieux, Lama Zopa Rinpoché, source de notre
inspiration et de nos conseils, sera offerte au monastère de Kopan, au Népal, le 17
décembre.
L'harmonie entre les étudiants est la pratique essentielle pour créer la cause de la longue
vie du maître.
De plus, notre dévotion envers Rinpoché s’exprime mieux en suivant ses conseils, qui
incluent un service de gestion, de maintien et de développement des centres, projets et
services sous sa direction.
Rinpoché mentionne aussi régulièrement qu'offrir des rituels de longue vie est une cause
pour sa propre longue vie.
http://www.centre-kalachakra.com/index.php/comment-aider
Nouvelles de la FPMT
L’agenda de Rinpoché, ses précieux conseils, des nouvelles du bureau international, des
moments choisis et d’autres informations font partie des derniers extraits des nouvelles FPMT :
http://www.centre-kalachakra.com/notre-lignee-spirituelle/les-nouvelles-de-la-fpmt
Nouvelles de la librairie
Ainsi sema-t-il la graine du Dharma chez tous les êtres qu'il rencontrait, depuis les humbles
mendiants, les graveurs de pierre à mani, les détrousseurs de grands chemins, les sauvages
tribus des vallées du Golog, les nomades généreux, avares ou rusés, jusqu'aux disciples les plus
assidus dont Nyoshul Loungtog, qui fut son fils du cœur.
Plus de trente années durant, Matthieu Ricard recueillit auprès des plus grands maîtres (pour
certains des disciples directs des proches disciples de Patrul Rinpoché), comme des nomades du
Kham, récits, témoignages et anecdotes qui constituent la matière de cette biographie originale
qui met en lumière le mode de vie quotidien et spirituel de Patrul Rinpoché.
Cet ensemble de narrations brosse également la fresque fascinante de l'âpre existence des
habitants du Tibet oriental au XIXe siècle, où la truculence de certaines situations le dispute à la
limpidité tranchante des chants de réalisation Dzogchen de Patrul Rinpoché.
Le gourou boit du bourbon ? Jamyang Dzongsar Khyentsé
"Choisir un gourou masculin ou féminin, et décider de le
suivre jusqu'à l'éveil est aussi précaire, excitant, gratifiant
et destructeur que de tomber amoureux et se marier.
Vous savez que c'est risqué, mais c'est justement ce qui
vous fait craquer et vous ouvre. C'est votre voyage même.
12h-13h Do in
Jeudi 6
19h30-21h Méditation sur le souffle
Jeudi 13 12h-13h Do in
12h-13h Do in
Jeudi 20
19h30-21h Méditation sur le souffle
Jeudi 27 12h-13h Do in
Voie graduée vers l’éveil du 26 décembre 2018 au 23 janvier 2019 avec vén. Gyaltsen
(La retraite sera guidée jusqu’au 6 janvier.)
https://reservation.centre-kalachakra.com/