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On veut étudier les états liés d’une particule de masse m et d’énergie E se déplaçant dans une
région de l’espace où règne le potentiel attractif suivant :
0 si x −a ( )
V ( x) = − V0 si − a x a ()
0 si x a ()
V0 et a sont des grandeurs positives.
2m E 2m( E + V0 ) 2mV0
q2 = 2
, k2 = et k02 =
2 2
b. Le potentiel étant symétrique, donner les fonctions d’onde paires s (x) et impaires a (x) .
k
cos( ka) = avec tg (ka) 0
k0
k
sin( ka) = avec tg (ka) 0
k0
c. Résoudre graphiquement ces deux relations qu’on représentera dans un même repère en
fonction de k, et déduire la quantification de l’énergie de la particule.
1
m p mn
représenter le noyau de deutérium par sa masse réduite m = évoluant dans le potentiel
m p + mn
suivant :
+ si x0
V ( x) = − V0 si 0 xa
0 xa
si
Dans ce problème, on considérera les états liés d’énergie E telle que − V0 E 0 et on introduira
les constantes suivantes :
2m(V0 + E ) − 2m E
k2 = et q2 =
2 2
1. Représenter graphiquement l’allure du potentiel V (x ) .
2. a. Ecrire l’équation de Schrödinger satisfaite par la fonction d’onde (x ) dans chacune des
trois régions de l’espace où le potentiel est constant.
b. Résoudre ces équations et établir l’expression de (x ) dans chacune des trois régions de
l’espace où le potentiel est constant.
c. Ecrire la continuité de (x ) au point x = 0 . En déduire la forme finale de la fonction
d’onde (x ) .
4. Résoudre graphiquement l’équation obtenue et montrer que l'énergie des états liés du noyau est
quantifiée.
5. Expérimentalement, on observe que le noyau de deutérium ne possède qu’un seul état lié. A
quelle condition doit satisfaire la quantité V0 a 2 ?
2
V si 0 x a
V ( x) = 0
0 ailleurs
V0 et a sont des grandeurs positives.
1. Etudier le comportement d’une particule classique d’énergie E arrivant sur cette barrière dans les
deux cas où E V0 et E V0 .
Nous étudierons par la suite une solution stationnaire de l’équation de Schrödinger d’énergie
E telle que 0 E V0 .
2. Écrire l’équation de Schrödinger vérifiée par la fonction d’onde stationnaire (x ) dans chacune des
trois régions de l’espace. En déduire l’expression de la fonction d’onde (x ) dans chaque région.
On posera :
2mE 2m(V0 − E )
k= ; q=
3. Écrire les équations de continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée première aux points x = 0
et x = a et établir le rapport des amplitudes de l’onde transmise et incidente.
4. Le courant de probabilité qui caractérise le flux de particules est défini, à 1 dimension, par :
d ( x ) d ( x )
j= ( x) − ( x )
2im dx dx
Établir les expressions des courants de probabilité incident ji et transmis jt par la barrière.
jt
5. Déterminer le coefficient de transmission T = de la barrière défini par le rapport entre les
ji
courants transmis et incidents.
0 si x −a ( )
V ( x) = − V0 si − a x a ()
0 si x a ()
où V0 et a sont des constantes positives.
3
2. a. Exprimer la continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée aux points a .
b. Déduire le rapport des amplitudes de l’onde incidente et de l’onde transmise dans (III).
c. Calculer les courants de probabilité incident ji et transmis jt par le puits carré.
d. Monter que le facteur de transmission T, qui donne la probabilité pour que la particule
arrivant de la région (I) avec l’énergie ( E 0) traverse le puits, s’exprimer sous la forme suivante :
1
T =
1 + f ( E ) sin 2 g ( E )
3. Le potentiel symétrique V(x) représente de façon schématique le potentiel nucléaire ressenti par
des neutrons arrivant sur un noyau lourd de diamètre D = 2a = 20 fm .
Montrer que le noyau devient transparent aux neutrons (T = 1) pour certaines valeurs de leur
énergie E. Calculer les trois premières valeurs de l’énergie telles que T = 1 .
h2
On donne : V0 = 45 MeV et = = 51,1 MeV .
32 m a 2
4
UNIVERSITÉ IBN ZOHR Année universitaire 2017 / 2018
CENTRE DES SCIENCES ET TECHNOQUES
AIT- MELLOUL
−a a
0 x
(I) (II) (III)
− V0
Etats liés : − V0 E 0
Donc : 2 ( x ) = C ei k x + D e − i k x
b. Symétrie du potentiel :
Le potentiel étant symétrique, alors les fonctions d’onde sont paires s (x) ou impaires a (x) .
▪ Les fonctions d’onde paires s (x) sont telles que :
1 (− x) = 3 ( x) A=G
2 (− x) = 2 ( x) C=D
Donc :
1 ( x) = A e q x
s ( x) = 2 ( x) = B cos kx , B = 2C
( x) = A e − q x
3
▪ Les fonctions d’onde impaires a (x) sont telles que :
5
1 (− x) = −3 ( x) A = −G
2 (− x) = −2 ( x) C = −D
Donc :
1 ( x) = A e q x
a ( x) = 2 ( x) = B sin kx , B = 2i C
( x) = − A e − q x
3
6
k
La projection des points d’intersection des courbes f (k ) et g (k ) avec la droite y ( k ) = sur l’axe
k0
des abscisses k donne les valeurs possibles du vecteur d’onde k.
k
y (k ) =
P k0
I
g (k ) P
f (k )
I
P
k
0 /a /a /a /a /a
k1 k2 k3 k4 k5
Ainsi, la résolution graphique montre que k est quantifié, il en est de même pour l’énergie de
l’électron :
2 kn2
En = − V0 ; n = 1, 2, ...
2m
Problème 2 : Modèle simplifié du noyau de deutérium
+ , si x 0 (I )
V ( x) = − V0 , si 0 x a ( II )
0 si x a
, ( III )
V (x )
V →
(I) (II) (III)
a x
0
E
− V0
7
d 2 ( x) 2m
+ 2 ( E − V ( x)) ( x) = 0
d x2
▪ Dans la région (I) le potentiel est infini alors la probabilité de présence de la particule est nulle
dans cette région, par conséquent la fonction d’onde est nulle.
▪ Dans la région (II), V ( x) = −V0 , donc :
d 2 ( x) 2m
+ 2 ( E + V0 ) ( x) = 0
d x2
Donc :
d2 2m( E + V0 )
2
( x) + k 2 ( x) = 0 , k2 =
dx 2
d 2 ( x) 2m E
+ 2 ( x) = 0
d x2
Donc :
d2 2m E
2
( x) − q 2 ( x) = 0 , q2 = −
dx 2
La résolution de l’équation de Schrödinger dans chacune des trois régions nous donne l’expression
de la fonction d’onde :
1 ( x) = 0 : x0
−i k x
2 ( x) = A e + B e 0 xa
ik x
:
( x) = C e − q x + D e q x xa
3 :
Or, 3 ( x) doit tendre vers 0 quand x tend + , car la fonction d’onde est bornée (états liés).
Donc, le coefficient D doit être nul. Finalement, on a :
1 ( x) = 0 : x0
−i k x
2 ( x) = A e + B e 0 xa
ik x
:
( x) = C e − q x xa
3 :
2 (0) = 1(0) A + B = 0 A = −B
Il s’ensuit que 2 ( x) = 2i A sin( k x) . En notant la nouvelle constante égale à A, la forme finale de la
fonction d’onde (x ) est :
8
1 ( x) = 0 : x0
2 ( x) = A sin( k x) : 0 xa
( x) = C e − q x xa
3 :
'2 (a) = '3 (a)
−q a
Ak cos( ka) = −Cq e
Or :
2m(V0 + E ) 2m E 2mV0
k 2 + q2 = 2
− 2 = 2
= k02
Alors :
k2
sin (k a) = 2
2
k0
D’où l’équation de quantification de l’énergie :
k
sin (k a ) = avec tan (k a ) 0
k0
4. Résolution graphique :
On reporte sur le même graphe les fonctions :
k
y (k ) = , f (k ) = sin (k a)
k0
en respectant la condition tan (ka) 0 .
9
f (k ) = sin (k a)
1 k
y (k ) =
k0
0 3 2 5 3 k
2a a 2a a 2a a
k1 k2 k3
k
La projection des points d’intersection de la courbe f (k ) avec la droite y ( k ) = sur l’axe des
k0
abscisses k donne les valeurs possibles du vecteur d’onde k. Ainsi, la résolution graphique montre
que k est quantifié. On en déduit que l’énergie du noyau de deutérium est aussi quantifiée et est
donnée par la relation :
2 kn2
En =
− V0 ; n = 1, 2, ...
2m
5. Or, expérimentalement, le noyau de deutérium ne possède qu’un seul état lié. Donc, sur le
k
graphe précédent, il y a un seul point d’intersection entre la courbe f (k ) avec la droite y ( k ) = .
k0
2a 2a
f (k ) Pmax = Pmin =
3
1
0 3 2 k
2a a 2a a
k 2a
Il faut alors que la pente de la droite y ( k ) = soit comprise entre Pmax = (inférieure ou
k0
2a
égale) et Pmin = (strictement supérieure). Soit :
3
2 a 1 2a 3 2 2mV0 a 2 9 2
k0 a k02 a 2 =
3 k0 2 2 4 2 4
10
D’où la condition que doit satisfaire V0 a 2 :
2 2 9 2 2
V0 a 2
8m 8m
0 : x0
( x) = A sin( k x) : 0 xa
C e− q x xa
:
(x )
0 a x
2k k
11
Problème 3 : Transmission par une barrière de potentiel – Effet tunnel
V (x )
V0
0 a x
1. Cas classique :
Le mouvement de la particule est tel que :
E = Ec + V (x) = constante
p2
Comme l’énergie cinétique Ec = 0 , alors le mouvement de la particule n’est possible que si :
2m
Ec = E − V ( x) 0 (1)
1er cas : si E V0 dans les trois régions de l’espace, alors la condition (1) est satisfaite et le
mouvement de la particule est possible dans tout l’espace.
2e cas : si E V0
- Dans la région (I), la condition (1) est satisfaite et le mouvement de la particule est possible
dans cette région.
- Dans la région (II), on a E V0 et la condition (1) n’est pas satisfaite et le mouvement de la
particule est impossible dans cette région.
Ainsi, au point x = 0 , la particule rebrousse chemin : il y a réflexion totale.
Cas quantique :
2 d 2 ( x)
− + V ( x) ( x) = E ( x)
2m d x 2
Région I ( x 0 ) : V = 0
d2
2
( x) + q 2 ( x) = 0 1 ( x) = A1 eik x + B1 e−ik x
dx
d2
( x) − q 2 ( x) = 0 2 ( x) = A2 eq x + B2 e− q x
d x2
12
A2 e q x et B2 e − q x sont des ondes transmise et réfléchie dans cette région
Région III ( x a ) : V = 0
d2
( x) + k 2 ( x) = 0 3 ( x) = A3 eik x + B3 e − ik x = A3 eik x
dx 2
0
A3 eik x est l’onde transmise dans la région (III) ; le coefficient B3 = 0 , car la particule incidente
vient de − .
Ensuite, en remplaçant dans l’équation (5) les coefficients A2 donné par l’équation (6) et B2 donné
par l’équation (7), on obtient la relation :
A3 4 i kq e−i k a
=
A1 (q + ik )2 e− q a − (q − ik )2 eq a
Soit :
A3 2 i kq e −i k a
=
A1 (k 2 − q 2 ) sh(qa) + 2ikq ch(qa)
4. Courants de probabilité incident ji et transmis jt par la barrière de potentiel :
La fonction d’onde incidente est donnée par :
i ( x) = A1 eik x
13
Le courant de probabilité correspondant à un électron transmis par la barrière est :
dt ( x) dt ( x) k
jt = t ( x ) − ( x ) jt = A3
2
2im dx
t
dx m
Il y a une probabilité non nulle pour la particule de franchir la barrière de potentiel : c’est
l’effet tunnel.
0 si x −a ( )
V ( x) = − V0 si − a x a () ; (V0 0)
0 si x a ()
2 d 2 ( x)
− + V ( x) ( x) = E ( x)
2m d x 2
Région I ( x −a ) : V = 0
d2
( x) + q 2 ( x) = 0 1 ( x) = A1 ei q x + B1 e−i q x
d x2
A1 e i q x est l’onde incidente, B1 e −i q x est l’onde réfléchie par la barrière située en –a.
Région II : V = −V0
d2
2
( x) + k 2 ( x) = 0 2 ( x) = A2 ei k x + B2 e−i k x
dx
14
A2 ei k x est l’onde transmise par la barrière située en − a , B2 e − i k x est l’onde réfléchie par la
barrière située en a
Région III ( x a ) : V = 0
d2
2
( x) + q 2 ( x) = 0 3 ( x) = A3 ei q x + B3 e−i q x = A3 ei q x
dx
A3 ei q x est l’onde transmise dans la région (III) ; le coefficient B3 = 0 , car il n’y a pas de réflexion
dans cette région.
En remplaçant dans l’équation (5) les coefficients A2 donné par l’équation (6) et B2 donné par
l’équation (7), on obtient la relation suivante :
A3 4 kq e−2i q a
=
A1 (q + k )2 e− 2ik a − (q − k )2 e 2ik a
Soit :
A3 e −2i q a
=
A1 q2 + k 2
cos( 2k a) − i sin( 2k a)
2 kq
c. Courants de probabilité incident ji et transmis jt par le puits carré :
d i ( x) d i ( x)
q 2
ji = ( x ) − ( x ) ji = A1
2im dx
i i
dx m
15
3 ( x) = A3 ei q x
Alors, le courant de probabilité correspondant à un électron transmis par la barrière est :
d 3 ( x) d 3 ( x)
q 2
jt = 3 ( x) − 3 ( x) jt = A3
2im dx dx m
où :
2a
g ( E ) = 2ka = 2m( E + V0 )
3. Résonance de diffusion :
▪ Le noyau devient transparent aux neutrons (T = 1) si g ( E ) = 0. Donc :
2a h2
2m( E + V0 ) = n En = n 2 − V0 avec =
32 m a 2
16