INTERNE COMPTABLE ET
FINANCIER
SORBONNE UNIVERSITES
PREAMBULE
Selon les termes de l'article 37 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1 er aout
2001, les comptables publics, chargés de la tenue et de l'établissement des comptes, veillent au
respect des principes et des règles de la comptabilité générale, notamment à l'enregistrement des
droits et obligations et au respect des procédures. Leur responsabilité en matière de qualité
comptable les implique très fortement dans le contrôle interne comptable et financier, tant pour la
maîtrise des risques comptables qu'ils gèrent que pour les procédures gérées par les autres acteurs.
Cette responsabilité s'ajoute à celle qu'ils s'assument en matière de régularité de l'exécution des
recettes et des dépenses.
Pour répondre aux exigences de la LOLF et aux attentes du certificateur, l'UPMC a mis en place un
service de contrôle interne comptable et financier chargé d'analyser la pertinence des dispositifs de
contrôle existants devant permettre d'en souligner les points forts et de procéder aux réajustements
nécessaires. Les dispositifs déjà existants doivent être renforcés pour tenir compte des nouvelles
responsabilités des gestionnaires placés au niveau de l'ordonnateur et ceux placés du côté du
comptable.
Le présent document expose l'approche générale du contrôle interne comptable et financier (CICF),
identifie les acteurs impliqués dans le CICF, leurs rôles respectifs ainsi que les outils qu'ils
mobilisent et enfin, définit les modalités d'analyse des risques comptables et financiers.
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CICF – 2014
APPROCHE GENERALE DU CICF
1. Définition
Le contrôle interne comptable et financier se définit comme l'ensemble des dispositifs organisés,
formalisés et permanents, choisis par l'encadrement et mis en œuvre par les responsables de tous
niveaux, pour maîtriser le fonctionnement de leurs activités comptables et financières. Ces
dispositifs sont destinés à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation et à l'objectif de
qualité comptable.
2. Périmètre
Le CICF s'étend à tous les acteurs qui produisent de l'information comptable. Son champ couvre la
comptabilité d'exercice et l'ensemble des procédures qui aboutissent à une écriture comptable. Ce
périmètre exclut les champs budgétaires (mise à disposition des crédits) qui relève du contrôle
interne budgétaire (CIB) et décisionnels (engagement juridique), ainsi que la comptabilité
analytique et d'analyse de couts (contrôle de gestion). Il est à noter que l'engagement juridique entre
dans le périmètre du CICF dès lors qu'il constitue une pièce justificative pour la comptabilité
générale. C'est notamment le cas dans le cadre des opérations d'inventaire pour déterminer les
charges à payer, les charges constatées d'avance, les provisions…
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3. Qualité comptable
L'objectif de qualité comptable se définit autour de l'image fidèle des comptes financiers que doit
produire annuellement l'UPMC.
Réalité
Justification
Présentation et
bonne information
information
Image Fidèle
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3.1 Régularité
Les opérations financières conduisant à des enregistrements comptables doivent être conforme aux
lois et règlements en vigueur.
- Réalité des opérations : les éléments d'actifs et de passif, hors les amortissements et les
provisions, les engagements ainsi que les charges et les produits inscrits en comptabilité
existent réellement et sont bien rattachés à l'entité.
- Justification des opérations : tous les éléments enregistrés en comptabilité sont justifiés
par une pièce.
- Présentation et bonne information : les postes sont décrits conformément aux normes
applicables à l'information financière. Les opérations sont présentées conformément aux
normes en vigueur.
3.2 Sincérité
Application sincère des règles afin de traduire la connaissance que les responsables de
l'établissement des comptes ont de la réalité et de l'importance relative des éléments comptabilisés
(cas des calculs et évaluation à partie d'éléments externes à la comptabilité).
Cette problématique trouve toute sa portée dans le cadre de la comptabilité d'exercice en particulier
au travers des écritures de provision et des engagements hors bilan.
3.3 Exactitude
Correcte évaluation chiffrée des actifs et des passifs, des engagements, ainsi que des charges et
des produits, enregistrés en comptabilité. Ce critère est applicable surtout en matière
d'immobilisations et de stocks, il a un rapport direct avec les calculs de liquidation.
3.4 Exhaustivité
La totalité des droits et obligations de l'entité sont enregistrées de façon détaillée en comptabilité.
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3.5 Imputation
L'UPMC est régie par l'instruction codificatrice N°10-032 M93 du 21 décembre 2010.
3.6 Rattachement
1. Notion
L'activité comptable et financière de l'UPMC est découpée selon 9 cycles dans lesquels 34
processus ont été déterminés.
Un processus est un ensemble de taches réalisées par différents opérationnels participant d'une
même activité placée sous l'empire de normes juridiques spécifiques, rattachée à un ensemble de
comptes principaux, pour produire un résultat commun. L'information comptable circule le long du
processus.
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CYCLE CHARGE
Processus baux
- Location mobilière
- Charges locatives
Processus Missions
CYCLE PRODUITS
Processus Recherches
- Prestations de recherche
- Recherches en cours
Processus Subventions
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CYCLE IMMOBILISATIONS ET STOCKS
Processus Stocks
- Stocks et en cours
CYCLE TRESORERIE
Processus Trésorerie
CYCLE DETTES/CREANCES
Processus TVA
- TVA Collectée
- TVA Déductible
- Bilan
- Compte de résultat
- Annexe
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CYCLE ENGAGEMENTS / PROVISIONS
La norme comptable de l'État n°13 précise que « les engagements portés en annexe des
comptes de l’État répondent à la définition générale des passifs éventuels qui consistent :
- soit en une obligation potentielle de l’État à l’égard de tiers résultant d’événements dont
l’existence ne sera confirmée que par la survenance, ou non, d’un ou plusieurs événements
futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’État ;
- soit en une obligation de l’État à l’égard de tiers dont il n’est pas probable ou certain
qu’elle provoquera une sortie de ressources nécessaire à l'extinction de l'obligation ».
Les engagements hors bilan constituent donc toutes les obligations de l’UPMC autres que celles qui
doivent être exprimées au bilan ou au compte de résultat ou qui n'y sont traduits que de façon
incomplète. Eu égard à la définition donnée ci-dessus, les engagements peuvent pratiquement
comprendre tous les types d’obligations ; il n'est donc pas possible d'en donner a priori une liste
exhaustive.
L’engagement doit être d'importance significative, eu égard notamment au coût de son obtention.
L'importance ici considérée est celle de l'engagement (par exemple : important volume de
cautions) ; cette notion est différente de celle de l'appréciation du risque (qui, elle, a toute son
importance pour le calcul de la provision). Le caractère significatif de l'information est donc à
apprécier en fonction de la nature de chaque engagement.
Des engagements de nature différente ne doivent pas être cumulés ; les engagements doivent être
classés par nature, sans compensation pour des opérations de sens différent. Le principe de non-
compensation, qui concerne les actifs, passifs, charges et produits, doit être étendu à l'ensemble des
actifs et passifs potentiels que constituent les engagements.
Liste, non exhaustive, des engagements à recenser par l'UPMC et ne faisant pas l’objet d’une
provision :
- les garanties données à des tiers (fournisseurs, partenaires…)
- les concessions de service public ?
- les contrats de partenariat public privé (PPP)
- les réconciliations dettes/créances
L’évaluation éventuelle des EHB présente trois situations :
- l’évaluation des engagements ressort directement des conventions ou contrats conclus ;
- l’évaluation n’est pas immédiate mais peut être effectué. Il convient dans ce cas de tenir
compte des trois éléments suivants :
o la date de l’évaluation : l’évaluation doit être faite à la date du bilan ;
o les critères d’évaluation ;
o le montant à retenir : il s’agit du montant résiduel de l’engagement indépendamment
d’une quelconque provision constituée à ce titre ;
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- l’engagement ne peut être raisonnablement quantifié. Il convient dans ce cas de se limiter à
des commentaires non chiffrés.
Processus Recrutement
Processus Rémunération
- Indemnités de résidence
- Soutien familiale
- Indemnités de transport (remboursement et suspension)
- Indemnités liées à l'installation
- Indemnités statutaires
- Indemnités liées aux fonctions
- Indemnités enseignants-chercheurs
- Indemnités liées au travail complémentaire
- Indemnités liées au résultat
- Indemnités liées au maintien du pouvoir d'achat
- Autres indemnités
Processus Congés
- Congés maladie
- Indemnités journalières
- Temps partiel thérapeutique
- Grève
- Sanction disciplinaire
- Fin de traitement : congé parental, formation professionnelle, détachement, disponibilité,
démission, licenciement, mutation, nomination après concours, retraite, décès)
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CYCLE JURIDIQUE ET FINANCIER
- Prestations internes
- Transfert de couts
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ORGANISATION DU CICF
I – LA NOTION DE RISQUES
Les responsables de chaque service financier et comptable doivent se fixer des objectifs avant
d'identifier les risques comptables et financiers qui sont susceptibles d'avoir un impact sur la qualité
comptable.
Les objectifs à atteindre découlent de la notion de qualité comptable. Pour chaque processus
prédéfinis de l'activité comptable et financière, il convient d'identifier et de caractériser les risques
dont la matérialisation ferait obstacle au respect des critères de qualité comptable.
2. Nature de risque
Un risque se définit par toutes les situations potentielles entrainant la non atteinte de l'objectif
général.
Il existe plusieurs types de risques : les risques inhérents, les risques de contrôle et les risques
résiduels.
Un risque inhérent est un risque lié à l'environnement de l'entité ou la nature de ses activités, à
savoir un risque d'erreurs significatives, pour des raisons indépendantes du dispositif de contrôle
interne. Un risque inhérent doit être maitrisé, mais ne peut jamais être supprimé.
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2.2 Les risques de contrôle
C'est la partie du risque demeurant non maitrisé, en raison des contraintes de moyens mais
également en raison d'autres limites inhérentes à tout système de contrôle interne.
Le risque résiduel est celui qui reste après que le management ait pris des mesures pour répondre
au risque.
Un dispositif de contrôle interne efficace et pertinent générera un risque résiduel faible. Dès lors,
plus le risque de contrôle est important et plus la part du risque résiduel a de fortes probabilités de
l'être également.
Un risque résiduel peut être supprimé si le dispositif de contrôle interne maitrise totalement le
risque inhérent auquel il est lié.
L'analyse des risques se construit à partir d'éléments objectifs et empiriques. La combinaison de ces
éléments permet en effet de déterminer les processus à forts enjeux et à forts risques, sur lesquels
doivent être concentré les efforts.
L'analyse des enjeux financiers : les processus recouvrant les masses financières les
plus importantes devront être privilégiés ;
L'exploitation des audits internes et externes : les observations des commissaires aux
comptes (CAC) ou tout autre compte rendu d'audit sont à prendre en considération
pour déterminer les priorités ;
L'exploitation des contrôles effectués par les responsables de contrôle interne
comptable de niveau 1 et 2 ;
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L'exploitation des comptes rendus de contrôle du comptable : dans le cadre du
contrôle hiérarchisé de la dépense (CHD), le comptable dispose de restitutions
comportant des indicateurs de risque sous la forme de taux d'erreur (nombre, nature
et montant des anomalies), qui constitue une mesure de la sinistralité par nature de
dépenses permettant d'identifier les processus de dépense défaillants et donc les
zones de risques prioritaires ;
L'exploitation des rapports de la Cour des comptes ;
La connaissance des opération, des taches, des processus et de l'environnement
comptable et financier détenue par les différents acteurs de contrôle interne
comptable, y compris les évènements conjoncturels susceptibles d'impacter la qualité
comptable (réorganisation des structures administratives, insuffisance des effectifs
ou fort taux de mouvement du personnel, réforme réglementaire modifiant la
documentation existante, déploiement d'un nouveau système information,…), qui est
un critère essentiel de hiérarchisation des risques et de choix dans la priorisation des
actions de déploiement du contrôle interne comptable et financier.
Dès lors qu'ils ont été détectés, les risques doivent être caractérisés, classés et hiérarchisés : mise en
place et/ou renforcement du dispositif en fonction des priorités. Le dispositif de maitrise des risques
repose sur un arbitrage constant : cout de la mesure de contrôle interne / risque à maitriser.
Probabilité
Elevé
Modéré
Faible
Impact
Faible Modéré Elevé
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Il existe différentes possibilités pour gérer les risques :
- L'évitement : on écarte sciemment les risques dont l'impact et l'opportunité sont faibles
et donc on n'apportera pas de solutions ou d'actions particulières ;
- La réduction de l'impact : on agit pour réduire l'impact financier ;
- La mutualisation ou le partage ;
- L'acception.
II – LES CONTROLES
Le contrôle de premier niveau est exercé au sein de la composante attributaire de taches ayant un
impact comptable (instituts, écoles, laboratoires, hôpitaux…). Il concerne la totalité des
gestionnaires de centres financiers (CF) et le service de la gestion financière au sein de la DBF.
Les contrôles de premier niveau reposent sur trois types de contrôles : l'autocontrôle, le contrôle
mutuel et le contrôle de supervision.
1.1 L'autocontrôle
L'autocontrôle est exercé par un acteur sur ses propres opérations, a priori ou contemporain. Il
repose sur une fiche d'autocontrôle élaborée par le responsable et détaillant :
Il s'agit d'une check list à laquelle l'acteur devra se référer pour réaliser sa tâche. Cette fiche détaille
les modalités d'exercice du (ou des) contrôle(s) attendu(s) de l'acteur. Ce n'est pas à lui de la
renseigner, mais bien à son chef de service. Une fois réalisée, la fiche d'autocontrôle est une
référence et présuppose la réalisation des contrôles décrits.
A l'instar de l'ensemble des contrôles réalisés dans le cadre du dispositif du contrôle interne
comptable et financier, les autocontrôles doivent être formalisés.
- Le contrôle se matérialise par une validation informatique : dans ce cas la traçabilité est
assurée par les informations présentes dans l'application considérée et/ou aux
informations restituées.
- La traçabilité est assurée manuellement : soit par un signe distinctif identifié dans
l'organigramme fonctionnel, soit par un paraphe si plusieurs personnes sont amenées à
réaliser l'opération.
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1.2 Le contrôle mutuel
Le contrôle mutuel est exercé par un agent sur les opérations d'un autre agent, ou par une entité sur
les opérations d'une autre entité a posteriori.
La séparation des taches est le support du contrôle mutuel. Elle se traduit par la répartition des
taches tout au long d'un processus.
Ce type de contrôle est lié à l'autocontrôle (même formalisation par une fiche). En effet, l'acteur qui
se trouve en amont de la procédure, en transmettant les éléments sur lesquels il a opéré ses
autocontrôles, va générer un contrôle par l'acteur en aval de la procédure.
L'organisation du contrôle mutuel n'est utilisée que lorsque la taille et/ou l'organisation de l'entité le
permet.
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1.3 Le contrôle de supervision
Les contrôles de supervision relèvent de l'encadrement, à savoir des responsables de service au sein
des unités. La réalisation de ces contrôles peut être confiée à un ou plusieurs adjoints sous les
réserves suivantes :
Les contrôles de deuxième niveau sont des contrôles a posteriori exhaustifs ou par échantillon
effectués par les services de l'agence comptable.
Les acteurs de contrôle de niveau 2 ne peuvent pas se voir confier des missions relevant des acteurs
de contrôle de premier niveau, des missions d'audit interne sur leur domaine de compétence et des
missions liées à la sécurité des systèmes d'information.
Les missions confiées au deuxième niveau consistent en l'analyse des opérations de contrôles de
premiers niveau et les opérations de corroboration.
Les missions confiées au troisième niveau de CICF consistent en deux fonctions principales :
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Outre ces fonctions, l'agent comptable assure l'exercice du contrôle interne sur des opérations
comptables spécifiques qui ne peuvent être attribuées à un responsable de CIC (CHD, opérations de
consolidations..).
Pour réaliser leur rôle le service de CICF, l'agent comptable et la DBF apportent un appui
méthodologique et technique. A ce titre, ils :
Comptabilité Clients
DEUXIEME NIVEAU
Comptabilité fournisseurs
Comptabilité générale
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III – LES OUTILS DE CONTROLES
Organiser ;
Documenter ;
Tracer ;
Piloter.
1. L'organigramme fonctionnel
Il formalise l'organisation d'un service en se fondant sur la notion de tache et est le moyen de
s'assurer de la séparation des taches.
Il identifie le titulaire de la tâche et le suppléent, ainsi que les points de contrôle associés à la tâche.
L'organigramme fonctionnel est bâti par chaque service (niveau 2 de contrôle) et doit être diffusé à
l'ensemble des opérationnels.
Les procédures doivent être décrites et établies par écrit ou numériquement pour constituer une
documentation claire, formalisée et à jour à tous les niveaux de procédures.
La cartographie des risques est établie par le niveau 3 de contrôle (CICF) en relation avec les
services de l'agence comptable et de la gestion financière (niveau 2 de contrôle).
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4. Le plan d'action
Le plan d'action est le support matérialisant la stratégie de maitrise des risques et des processus
comptables et financiers. Il constitue l'outil de pilotage et de suivi des travaux liés à l'objectif de
qualité comptable.
Le plan d'action doit permettre d'expliciter les choix retenus, d'assurer un suivi de la diffusion du
CICF et de dessiner une ligne directrice claire pour les acteurs impliqués.
Au même titre que la cartographie des risques, le plan d'action est établi selon le modèle
interministériel de la DGFiP, par le niveau 3 de contrôle interne.
L'échelle de maturité des risques (EMR) est un outil de pilotage, établi par le niveau 3 de contrôle
interne (CICF) selon le modèle DGFiP annuellement et sur l'ensemble du dispositif de contrôle
interne ou pour un processus donné.
L'objectif de l'EMR est d'évaluer la maitrise des risques comptables et financiers. L'évaluation
repose sur un système de cotation, structuré autour des leviers opérationnels du dispositif de CIC et
de son pilotage :
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GLOSSAIRE
Acteur Personnel non encadrant d'une entité à qui sont attribuées des taches ayant un impact
comptable.
A posteriori Se dit des contrôles réalisés après l'enregistrement comptable.
A priori Se dit des contrôles réalisés en amont (avant) de l'enregistrement comptable.
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