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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Direction Générale des Études Technologiques

Institut Supérieur des Études Technologiques de Bizerte

Marchés internationaux et gestion des risques

Risque financier

Année Universitaire : 2019-2020


Table des matières

Chapitre1 : Les risques financiers………………………………………………………………………1

1. Définition de risque………………………………………………………………………………...1

2. Les différents types du risque financier………………………………………………………...1

2.1. Le risque de contrepartie………………………………………………………………2

2.2. Le risque de taux………………………………………………………………………2

2.3. Le risque de change……………………………………………………………………2

2.4. Le risque de liquidité…………………………………………………………………..2

2.5. Le risque météo………………………………………………………………………..3

2.6. Le risque pays…………………………………………………………………………3

2.7. Le risque opérationnel…………………………………………………………………3

2.8. Le risque de faillite……………………………………………………………………4

 Chapitre 2 : La gestion des risques …………………………………………………………..5

1. Définition…………………………………………………………………………………5

2. Méthodologie contre les risques………………………………………………………….6

Conclusion…………………………..…………………………………………………………7
Chapitre 1 : Les
risques financiers
1. Définition de risque financier

La notion de risque en finance est très proche de celle


d'incertitude. Un risque financier est un risque de
perdre de l'argent à la suite d'une opération
financière (sur un actif financier) ou à une opération
économique ayant une incidence financière (par
exemple une vente à crédit ou en devises étrangères).

On distingue notamment les risques


économiques (politiques, naturels, d'inflation...) qui
menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde
économique, et les risques financiers (liquidité,
change, taux...) qui ne portent pas directement sur ces
flux et sont propres à la sphère financière. Quelle que
soit sa nature, tout risque se traduit par une fluctuation
de la valeur du titre financier. C'est d'ailleurs ce qui
distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que
de taux de rentabilité, et la finance, qui intègre la
notion de risque pour déterminer la valeur.

2. Les différents types des risques financiers

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2.1. Le risque de contrepartie

C’est un risque qu’encourt l’entreprise lorsque ses partenaires deviennent défaillants (de
manière temporaire ou permanente). C’est, par exemple, le cas lorsqu’un partenaire
contractuel de l’entreprise ne réussit pas ou refuse de tenir ses engagements (livrer des
produits, verser un paiement, rembourser une dette…).

Dans le cas d’une banque, ce risque se matérialise par l’inaptitude de ses clients à rembourser
les emprunts contractés, ou encore par la défaillance d’un autre établissement bancaire avec
lequel elle a des opérations en cours.

2.2. Le risque de taux d’intérêt

Il s’agit d’un risque qui fait planer une grande part d'incertitude sur les résultats de
l’entreprise. On évoquera donc, notamment :Le risque des pertes-emprunts, c’est le risque que
les taux des crédits progressent dans un sens défavorable. Par exemple, si vous empruntez à
un taux variable, vous courez automatiquement un risque de taux (cas d’augmentation du
taux), puisque vous serez obligé de payer plus cher et si le taux baisse vous payer moins. Et
inversement, si vous êtes prêteur, le risque que vous courez s’impose en cas de baisse des
taux, puisque vous perdrez automatiquement des revenus et si le taux augmente sera un gain
de revenu

Exemple :Dans le cas d’un établissement bancaire, on évoquera surtout le risque encouru


dans le cas où des taux du marché évoluent dans un sens menant à un coût de renumérotation
(dépôts dépassant les gains résultant des intérêts des prêts accordés).

2.3. Le risque de change

C’est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elles. Risque sensiblement lié
au facteur temps.

2.4. Le risque de liquidité

C’est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n'est pas liquide,
vous risquez de ne pas trouver d'acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de
vendeur quand vous en avez absolument besoin. C'est un risque lié à la nature du sous-jacent
(de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l'acheteur-vendeur.
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En effet, il est facile d'acheter ou de vendre un produit courant à une contrepartie de


confiance, mais plus difficile avec un produit très spécialisé. C'est la liquidité de ce produit.
De plus, si l'acheteur/vendeur n'est pas crédible, le risque de contrepartie pour les éventuels
fournisseurs/clients les dissuade de traiter. L'acheteur/vendeur est en risque
d'approvisionnement : en risque de « liquidité. »
Exemple : Pour une banque, c'est le risque de se trouver dans l'incapacité de faire face
à un retrait massif des dépôts par les clients. Si ce risque est susceptible de s'étendre de
proche en proche entre les banques (effet domino), notamment du fait, soit de
l'assèchement des financements interbancaires, soit de contagions psychologiques
entre déposants, on parle de risque systémique ;

2.5. Le risque météo

C’est le risque de perte potentielle de chiffre d’affaires ou de profit due aux variations de la
météo. Il concerne les quatre grandes familles climatiques que sont la température, les
précipitations, l’ensoleillement et le vent. Le risque météo ne concerne que les variations
ordinaires de la météo. Il s’agit de l’impact potentiel sur la performance d’une entreprise,
d’une anomalie météo, c’est-à-dire de la fluctuation autour de sa valeur moyenne.

2.6. Le risque pays 

Au sens strict, le risque pays correspond à la probabilité qu'un pays n'assure pas le service de
sa dette extérieure. D'autre part, si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution,
faillites en cascade, etc.) alors même les entreprises « de confiance », malgré leur crédibilité,
vont se retrouver en difficulté. C'est un risque de contrepartie lié à l'environnement de la
contrepartie ;

2.7. Le risque opérationnel 

Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque
de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures
de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non sécurisée), de son
personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de l'informatique,...)
ou à des risques externes (inondation, incendie,...).
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2.8. Le risque de faillite

Egalement appelé « risque de défaillance », il s’agit d’un risque qui remet en question la santé
monétaire/financière de la structure concernée. Le risque de faillite invoque en effet
l’équilibre et la solidité des structures financières de l’entreprise, évaluant naturellement sa
solvabilité, sa liquidité, ainsi que sa capacité à faire face aux autres risques de la même nature.

Il est toutefois essentiel, à ce stade, d’établir une distinction indispensable entre la notion de
solvabilité immédiate et celle de solvabilité globale. La première représente la capacité de
payer ses dettes à l’instant où elles deviennent exigibles. La deuxième -envisagée à plus long
terme- traduit la détention d’un actif dont la valeur/montant dépasse celle des dettes.

La solution pour gérer ce type de risque réside, tout d’abord, dans la nécessité à l’évaluation
des masses du bilan et de leur structure. C’est ce qu’on nomme également l’analyse du bilan.
Cette étude est généralement à compléter par une analyse et une interprétation de l’évolution
des masses du bilan, ainsi que des nouveaux emplois et des nouvelles ressources figurant dans
le tableau de financement.
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Chapitre 2 : La gestion


des risques
1. Définition de la gestion de risque 

La gestion des risques, ou management du


risque est la discipline qui s'attache à identifier,
évaluer et prioriser les risques relatifs aux activités
d'une organisation, quelles que soient la nature ou
l'origine de ces risques, pour les traiter
méthodiquement de manière coordonnée et
économique, de manière à réduire et contrôler la
probabilité des événements redoutés, et réduire
l'impact éventuel de ces événements.

À ce titre, il s'agit d'une composante de la stratégie d'entreprise qui vise à réduire la


probabilité d'échec ou d'incertitude de tous les facteurs pouvant affecter son projet
d'entreprise. La gestion en continu de la grille de risques d'une entreprise suppose vision et
vigilance du dirigeant et de ses conseils et cadres, pour la réadapter aux réalités du terrain et
des systèmes régulatrices qui s'y appliquent.

Dans les grandes entreprises, on trouve des équipes spécialisées à la tête desquelles œuvre un
gestionnaire du risque ou Risk Manager. Il a donc vocation à gérer les risques de l'entreprise
qui l'emploie. Les entreprises de taille moyenne sont encore peu préoccupées de gestion des
risques. Selon une étude du cabinet d'audit Mazars, qui a interrogé environ 200 entreprises
affichant des chiffres d'affaires de 100 millions à quelques milliards d'euros, les risques qui
les inquiètent le plus sont ceux qui peuvent entraîner une sanction du client, suivis des risques
techniques ou opérationnels
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2. Méthodologie contre les risques

Planifier la gestion des risques


Définir et décrire les modalités et méthodes de gestion des risques (fréquence des revues de
risques, rôles et responsabilités, modalités d'élaboration  des réponses...)
 Identifier les risques
Identifier et documenter leurs caractéristiques à l'aide d'une grille de risques ou d'un outil tel
que PRIMAVERA Risk Analysis
 Mettre en œuvre l'analyse qualitative des risques
Catégoriser et prioriser les risques pour les actions ultérieures. La hiérarchisation des priorités
se fait en fonction de leur probabilité d'occurrence et de leur impact
 Mettre en œuvre l'analyse quantitative des risques
Evaluer les risques numériquement pour estimer les impacts et les effets sur le projet.
Planifier les réponses aux risques
Mettre en place des réponses et des plans d'action pour mitiger les risques
 Surveiller et maitriser les risques
Mettre à jour la liste des risques et les réévaluer. Les plans d'actions sont suivis et gérés en
fonction de l'évolution des risques. Une communication sur le plan de gestion des risques est
effectuée et son efficacité est évaluée.
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Conclusion

« Nous marchons anesthésiés entre les risques que nous créons. De temps en temps, un
accident nous secoue de notre torpeur, et nous jetons un coup d’œil dans la précipice »

{Ivar Ekeland}

On trouve finalement dans les grandes entreprises, des équipes spécialisées à la tête
desquelles œuvre un gestionnaire du risque ou Risk Manager. Ils ont donc pour vocation de
gérer les risques de l’entreprise.

Le rôle du spécialiste c’est d’accompagner l’entrepreneur (analyser des besoins, identification


des risques, étude de scénarios, analyse des différentes stratégies, analyse des marchés
financiers) pour éliminer tous les risques.
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