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Risque financier
1. Définition de risque………………………………………………………………………………...1
1. Définition…………………………………………………………………………………5
Conclusion…………………………..…………………………………………………………7
Chapitre 1 : Les
risques financiers
1. Définition de risque financier
-1-
2.1. Le risque de contrepartie
C’est un risque qu’encourt l’entreprise lorsque ses partenaires deviennent défaillants (de
manière temporaire ou permanente). C’est, par exemple, le cas lorsqu’un partenaire
contractuel de l’entreprise ne réussit pas ou refuse de tenir ses engagements (livrer des
produits, verser un paiement, rembourser une dette…).
Dans le cas d’une banque, ce risque se matérialise par l’inaptitude de ses clients à rembourser
les emprunts contractés, ou encore par la défaillance d’un autre établissement bancaire avec
lequel elle a des opérations en cours.
Il s’agit d’un risque qui fait planer une grande part d'incertitude sur les résultats de
l’entreprise. On évoquera donc, notamment :Le risque des pertes-emprunts, c’est le risque que
les taux des crédits progressent dans un sens défavorable. Par exemple, si vous empruntez à
un taux variable, vous courez automatiquement un risque de taux (cas d’augmentation du
taux), puisque vous serez obligé de payer plus cher et si le taux baisse vous payer moins. Et
inversement, si vous êtes prêteur, le risque que vous courez s’impose en cas de baisse des
taux, puisque vous perdrez automatiquement des revenus et si le taux augmente sera un gain
de revenu
C’est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elles. Risque sensiblement lié
au facteur temps.
C’est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n'est pas liquide,
vous risquez de ne pas trouver d'acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de
vendeur quand vous en avez absolument besoin. C'est un risque lié à la nature du sous-jacent
(de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l'acheteur-vendeur.
-2-
C’est le risque de perte potentielle de chiffre d’affaires ou de profit due aux variations de la
météo. Il concerne les quatre grandes familles climatiques que sont la température, les
précipitations, l’ensoleillement et le vent. Le risque météo ne concerne que les variations
ordinaires de la météo. Il s’agit de l’impact potentiel sur la performance d’une entreprise,
d’une anomalie météo, c’est-à-dire de la fluctuation autour de sa valeur moyenne.
Au sens strict, le risque pays correspond à la probabilité qu'un pays n'assure pas le service de
sa dette extérieure. D'autre part, si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution,
faillites en cascade, etc.) alors même les entreprises « de confiance », malgré leur crédibilité,
vont se retrouver en difficulté. C'est un risque de contrepartie lié à l'environnement de la
contrepartie ;
Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque
de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures
de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non sécurisée), de son
personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de l'informatique,...)
ou à des risques externes (inondation, incendie,...).
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Egalement appelé « risque de défaillance », il s’agit d’un risque qui remet en question la santé
monétaire/financière de la structure concernée. Le risque de faillite invoque en effet
l’équilibre et la solidité des structures financières de l’entreprise, évaluant naturellement sa
solvabilité, sa liquidité, ainsi que sa capacité à faire face aux autres risques de la même nature.
Il est toutefois essentiel, à ce stade, d’établir une distinction indispensable entre la notion de
solvabilité immédiate et celle de solvabilité globale. La première représente la capacité de
payer ses dettes à l’instant où elles deviennent exigibles. La deuxième -envisagée à plus long
terme- traduit la détention d’un actif dont la valeur/montant dépasse celle des dettes.
La solution pour gérer ce type de risque réside, tout d’abord, dans la nécessité à l’évaluation
des masses du bilan et de leur structure. C’est ce qu’on nomme également l’analyse du bilan.
Cette étude est généralement à compléter par une analyse et une interprétation de l’évolution
des masses du bilan, ainsi que des nouveaux emplois et des nouvelles ressources figurant dans
le tableau de financement.
-4-
Dans les grandes entreprises, on trouve des équipes spécialisées à la tête desquelles œuvre un
gestionnaire du risque ou Risk Manager. Il a donc vocation à gérer les risques de l'entreprise
qui l'emploie. Les entreprises de taille moyenne sont encore peu préoccupées de gestion des
risques. Selon une étude du cabinet d'audit Mazars, qui a interrogé environ 200 entreprises
affichant des chiffres d'affaires de 100 millions à quelques milliards d'euros, les risques qui
les inquiètent le plus sont ceux qui peuvent entraîner une sanction du client, suivis des risques
techniques ou opérationnels
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Conclusion
« Nous marchons anesthésiés entre les risques que nous créons. De temps en temps, un
accident nous secoue de notre torpeur, et nous jetons un coup d’œil dans la précipice »
{Ivar Ekeland}
On trouve finalement dans les grandes entreprises, des équipes spécialisées à la tête
desquelles œuvre un gestionnaire du risque ou Risk Manager. Ils ont donc pour vocation de
gérer les risques de l’entreprise.