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Assainissement Urbain

Réseaux
d’assainissement
Programme
Réseaux d’assainissement
1 Détermination des débits
1.1 Eaux de ruissellement
1.2 Affluents
2 Réseaux urbains
2.1 Systèmes séparatifs et unitaires
2.2 Calcul des réseaux
2.3 Canalisations
2.4 Ouvrages spéciaux
3 Réseaux des routes et bases aériennes
3.1 Calculs des réseaux
3.2 Ouvrages
Bibliographie
• Hydraulique urbaine André Dupont Eyrolles
• Aide mémoire d’hydraulique urbaine Jacques
Boninn Eyrolles
• Setra : Guide d’assainissement routier
• Int 77 Instruction technique 77 relative aux
réseaux d’assainissement
• DTR VRD CNERIB
Objectifs
Objectifs
D.T.R intitulé " Conception et mise en œuvre des travaux de VRD"

Les ouvrages d'assainissement ont pour objet d'assurer la


collecte, le transport et le traitement éventuel des eaux
usées et pluviales ainsi que leur rejet dans les réseaux
urbains.
Commentaire
Les eaux pluviales doivent être évacuées pour limiter la
submersion des zones urbanisées, alors que les eaux usées
doivent être évacuées sans stagnation, loin des habitations
car les déchets qu'elles contiennent sont susceptibles de
nuire à la population en engendrant des épidémies. Les
rejets des eaux usées dans le milieu naturel nécessitent un
prétraitement.
Les effets de l’urbanisation sur le cycle naturel de l’eau
L’urbanisation imperméabilise les sols naturels →
• augmentation du ruissellement ;
• réduction de l’infiltration naturelle.
Effets néfastes par temps de pluie :
• inondations plus fréquentes, surcharge épisodique des
réseaux ;
• pollution des milieux récepteurs par lessivage.
L’urbanisation rassemble l’activité humaine →
• augmentation de la consommation d’eau ;
• augmentation des rejets polluants.
Effets néfastes par temps sec :
• déficit en eau ;
• pollution des milieux récepteurs par concentration.
Effets de l’urbanisation sur le cycle de l’eau
Empreinte en eau
 1 kg de café = 21 m3 , 1 tasse = 140 litres
 1 kg de chocolat (tablette) = 24 m3
 1 kg de sucre de canne = 1.5 m3
 1kg de tomates = 0.18 m3
 1 kg de viande de bœuf = 16 m3
 1 feuille de papier blanc = 0.01 m3
 Empreinte en eau individuelle au USA: 2500 m3/hab/an
 Moyenne mondiale : 1243 m3/hab/an

Source : waterfootprint.org
Loi n° 05-12 du 28 Joumada Ethania
1426 correspondant au 4 août 2005
relative à l'eau.
Art. 100. — L'alimentation en eau potable et industrielle et
l'assainissement constituent des services publics.
Art. 101. — Les services publics de l'eau relèvent de la
compétence de l'Etat et des communes.
Art. 118. — En zone agglomérée est obligatoire le
branchement au réseau public d'assainissement de toute
habitation ou établissement
Fonctions essentielles de l’assainissement
Préserver la santé des citoyens
Limiter les risques liés aux inondations
Préserver la ressource et le milieux aquatique
Schématiquement, trois stades sont à considérer
 l'évacuation rapide hors de l'habitat des eaux
usées;
 leur transport dans des conditions d'hygiène
suffisantes à travers le réseau de collecte;
 le traitement dans des installations d'épuration
Art. 2. — Les objectifs assignés à l'utilisation, à la gestion et au
développement durable des ressources en eau visent à assurer :
— l'approvisionnement en eau à travers la mobilisation et la
distribution d'eau en quantité suffisante et en qualité requise, pour
satisfaire en priorité les besoins de la population et de l'abreuvement
du cheptel et pour couvrir la demande de l'agriculture, de l'industrie
et des autres activités économiques et sociales utilisatrices d'eau ;
— la préservation de la salubrité publique et la protection des
ressources en eau et des milieux aquatiques contre les risques de
pollution à travers la collecte et l'épuration des eaux usées
domestiques et industrielles ainsi que des eaux pluviales et de
ruissellement dans les zones urbaines ;
— la recherche et l'évaluation des ressources en eau superficielles et
souterraines ainsi que la surveillance de leur état quantitatif et
qualitatif ;
— la valorisation des eaux non conventionnelles de toutes natures pour
accroître les potentialités hydriques ;
— la maîtrise des crues par des actions de régulation des écoulements
d'eaux superficielles pour atténuer les effets nuisibles des
inondations et protéger les personnes et les biens dans les zones
urbaines et autres zones inondables.
Historique
• L'assainissement est un aspect indispensable dans les civilisations.
• Les plus anciennes traces de systèmes d'assainissement connues
remontent à la civilisation de la vallée de l'Indus vers 2600 av. J.-C.
• Les Romains bâtissaient déjà leurs cités avec des égouts et des
latrines. Les égouts étaient enterrés pour des raisons d’odeurs et de
salubrité.
• Au Moyen Âge, tous les déchets solides et liquides étaient jetés dans
la rue ou dispersés au hasard. Les rues étaient des cloaques. Les
épidémies étaient fréquentes : peste, choléra, typhus tuaient chaque
année des milliers de personnes.
La classification des eaux
1.Les eaux usées :sont toutes les eaux qui sont de
nature à contaminer les milieux dans le quelle elles
sont rejeté.
1.1. Les eaux usées domestique: elle comprend
∗Les eaux ménagères : cuisine, la salle de bain.
∗Les eaux vannes : w.c
1.2. Les eaux usées industrielles: elles proviennent
des usines
2.Les eaux pluviales :c’est les eaux de ruissellement
sur les surface imperméables comme les toitures, les
chausses, les trottoirs
3.Les eaux claires parasite: nappe, sources etc…
Facteurs influant sur les projets d’assainissement
1. Les données naturelles du site
La pluviométrie de la région
La topographie
L'hydrographie et le régime des nappes souterraines
La géologie
2. Les données relatives à la situation actuelle des agglomérations
existantes
Nature et Importance des agglomérations
Modes d'occupation du sol
Assainissement en place
3. Les données relatives au développement futur de
l’agglomération
4. Les données propres à I 'assainissement
 Les conditions de transport des eaux usées
Les problèmes d'exploitation
Les nuisances
Type de réseaux d'assainissement
Il existe différents types ou systèmes d'évacuation des
eaux usées et des eaux pluviales :
Le système séparatif
Le système unitaire
Le système pseudo-séparatif
Le système séparatif
Il consiste à réserver un réseau à l'évacuation des
eaux usées et un autre à l'évacuation des eaux
pluviales
Commentaire: Pour les zones inondables et dans le
sud du pays, il est recommandé d'utiliser les réseaux
séparatifs.
Le système séparatif
A/-Les avantages:
Station d’épuration
efficace (E-U : débit
constant)
Plusieurs exutoires des
eaux pluviales
B/-Les inconvénients :
Problèmes d’auto
curage en tête de réseau
des EU
Cout plus élevé
Risque commettre des
erreurs de branchement
En cas de fortes pluies il existe une possibilité d’évacuation
des eaux en rivière –par des ouvrages appelés : déversoirs
d’orage
Le système unitaire

Il consiste à évacuer l'ensemble des eaux usées et


pluviales dans un seul réseau pourvu d'un réservoir
permettant, en cas d'orage, le rejet direct d'une partie
des eaux dans le milieu naturel.
Commentaire : Ce système est à déconseiller si des
dispositifs de traitement des eaux usées ne sont pas
prévus avant leurs rejets dans la nature.
Le système unitaire
A/-Les avantages:
La simplicité
L’économie à la conception
et à l entretien
Il n'y a pas d'erreur de
branchement
Facilité de réalisation
B/-Les inconvénients :
Risque de dépôt polluant par
temps sec
Perturbation du fonctionnement
de la station d'épuration
(variation des débits)
Le surdimensionnement du
réseau (cumul des débits)
Le système pseudo-séparatif

Appelé également système mixte, il consiste à


réaliser un réseau séparatif dans lequel il est
admis que le réseau d'évacuation des eaux usées
peut recevoir certaines eaux pluviales (toitures,
cours,etc.)
Constitution des réseaux d'assainissement
Réseau d ’assainissement

Ensemble de Ouvrages spéciaux


canalisations

Canalisations amont Liaison surface-réseau


(égouts) (ouvrages de collecte et de
Collecteurs visite)
Emissaires Liaison réseau-milieu naturel
Amélioration du fonctionnement
Les canalisations
Caractéristiques nécessaires des canalisations
étanchéité
inertie à l ’action des polluants
épaisseur suffisantes pour résister aux surcharges
faible rugosité
Les tuyaux pour canalisations peuvent être soit en béton soit en
plastique.
-Tuyaux en béton : sauf spécifications contraires, ils seront du type
centrifugé armé à emboîtements.
-Tuyaux en plastique : ils seront fabriqués conformément aux normes. Ils
devront comporter un bout lisse et un emboîtement ; les raccords
pouvant toutefois comporter deux emboîtements. L'assemblage des
tuyaux et pièces de raccord sera réalisé au moyen d'anneaux de
caoutchouc spécial, maintenu en place par emboîtement.
Les ouvrages spéciaux
 Liaison surface-réseau
 les ouvrages de collecte
• branchements particuliers
• bouches d ’égouts
 les ouvrages de visite
 Liaison réseau-milieu naturel
 émissaires de rejet
 les déversoirs d ’orage
 Ouvrages liés au bon fonctionnement du réseau
 ouvrages de dessablement
 stations de relèvement
 ouvrages de prétraitement
 Siphons (traversées d'obstacles)
 Dispositifs de stockage des eaux pluviales
 bassins de rétention
 stockages à l’amont
Les regards
On distingue trois types de regards : de branchement, de
visite et de chute.
1- Regards de branchement ou boîtes de raccordement,
parfois préfabriqués ; ils sont destinés pour le branchement
des particuliers. D (mm) Espacement
2- Regards de visite : Ils sont nécessaires 300 à 600 30
à l'entretien du réseau ; leur espacement 600 50
Est fonction du diamètre de la canalisation.
3- Regards de chute : ils sont imposés par la topographie
lorsque la différence de niveau entre l'entrée et la sortie est
supérieure à 1,00 m.
Commentaire
Les regards sont implantés conformément aux plans d'exécution mais s'il
apparaît des différences sur le terrain, il est rappelé qu'il faut prévoir un
regard à chaque changement de direction, de pente ou de diamètre.
Regards de visite
Ils permettent l’accès aux canalisations pour
l’entretient et les curages et ils assurent la
ventilation des égouts.
Ils doivent être installés
à chaque jonction de canalisation ;
à chaque changement de direction ;
à chaque changement de pente ;
à chaque changement diamètre.
Regard de visite et avaloir

Panier
de décantation
Clauses techniques d'exécution
Le réseau d'assainissement doit toujours être
aisément visitable, afin de permettre dans tous les cas
le nettoyage faciles de tous les tronçons. A cet effet, il
doit comporter, à des espacements réguliers, tous les
ouvrages utiles tels que les regards, boites de
nettoyage, tampons de visite, etc. Les canalisations
seront posées avec une pente régulière suivant les
plans établis par le maître d'oeuvre. Ce dernier
indiquera sur les plans la pente minimale à respecter
lors de la pose et ainsi que les diamètres des
canalisations. Sur des terrains de grande pente
(P> 10%) des butées d'ancrages seront prévues pour
éviter le glissement des canalisations.
Commentaire
Avant le remblaiement des tranchées, il sera procédé
à une épreuve d'étanchéité du tronçon de
canalisation considéré. L'autorisation de remblayer la
tranchée ne sera alors donnée que lorsque l'épreuve
aura été concluante.
Toutes les dispositions devront être prises lors de
l'exécution pour que les tampons de regards, bouches
d'égouts, etc. soient en affleurement parfait avec le
niveau fini des sols.
Commentaire
L'inspection du réseau au moyen d'une caméra sera
exécuté avant la réalisation des revêtements de
chaussée.
Exécution des ouvrages
1. Terrassements
- fouille en tranchée à la profondeur nécessaire
- remblaiement après exécution des ouvrages,
- enlèvement des terres en excédent.
Ces terrassements s'entendent en terrain de toute
nature, y compris tous blindages, étaiements et
épuisement d'eau éventuels.
Le remblaiement se fait avec du sable jusqu'à 0,10 m
au-dessus de la génératrice supérieure du
Tuyau et en matériau sélectionné au-dessus de cette
côte ,en procédant par couches de 0,20 m d'épaisseur
damées à refus, de façon à ne pas donner lieu par la
suite à des tassements.
Largeur de la tranchée
En générale la largeur de la tranchée est égale à de 2∅
Toutes les fouilles en tranchées seront blindées et
étayées si leur profondeur dépasse 1,50 m.
2. Lit de pose
Les tuyaux sont placés sur un lit de pose de 0,10 m
d'épaisseur minimale.
CONCEPTION D’UN SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT
Choix du type de réseau
Localisation des points de rejets
Etablir la liste des contraintes
Choix et implantation des ouvrages spéciaux
Tracé en plan du réseau
 Analyse des variantes
Dimensionnement (pour la variante retenue)
Méthodologie
• Délimitation du bassin versant
• Découpage en sous bassin drainé par chaque
tronçon constituant le réseau
• Estimation des débits de pointe d’eaux usées et
d’eaux pluviales généré par chaque s/bassin
• Calcul des dimensions de la canalisation en fonction
de sa pente
• Tracé du profil en long de chaque collecteur
• Vérification du bon fonctionnement (conditions
d’autocurage)
Recommandations
Suivre le plan de voirie
Implanter les regards de visite à chaque
changement de direction et de pente , distance
maximale entre 2 regards = 70 m
Couverture minimale de la canalisation de 80 cm
Pente minimale:
 2‰ pour les E-U
 4 ‰ pour les EP
Suivre la pente naturelle
Diamètre minimale:
Ømin = 200 mm pour les E-U
Ømin = 300 mm pour les E-P
Caractéristiques d’un bassin versant équivalent

Qj : il faut prendre le débit de pointe


L'allongement « M » d’un bassin

L : plus long cheminement hydraulique en hm


A: surface équivalente du bassin considéré en ha
Estimation des débits
•Eaux usées domestiques
Pour l’évaluation des débits maximaux, on se réfère à
la consommation journalière d’eau par habitant et
correspondant aux plus fortes consommations
de l’année, estimées à partir des volumes d’eau
potable distribuée déduction faite des pertes de
diverses natures (fuites, rejets directs, arrosage…) qui
peuvent atteindre jusqu’à 30 % de la production.
En règle générale, il convient de tenir compte de
l’accroissement prévisible de la population sur la zone
concernée(PDAU, POS) ;
Estimation des débits(E-U domestiques)
Il convient aussi de tenir compte du fait qu’à certaines
périodes de la journée, la consommation d’eau peut
être beaucoup plus forte que celle correspondant au
débit moyen. On applique alors un coefficient appelé
coefficient de pointe p. La valeur de ce coefficient,
qui peut atteindre 4 en partie amont du réseau, va en
décroissant en aval, lorsque le nombre de raccordés
augmente. Sa valeur peut être calculée à partir
de la formule suivante, proposée dans l’Instruction
Technique INT 77-284 :
Les valeurs de a et de b sont
prises respectivement égales à 1,5 et 2,5, qm en l/s.
Estimation des débits(E-U domestiques)
Le débit des eaux usées est donné par la formule
suivante :
QEU = Qjmax . r . (1-A)
Avec :
• Qjmax : débit journalier maximum en l/s.
Qjmax = Pn.q où :
Pn : nombre d’habitants à l’horizon n(équivalent-habitant)
q : dotation journalière en l/s (de 150 à 250 l/j/hab)
• r = % d’habitants raccordés au réseau
• A : coefficient d’abattement de 20% à 30%.
QEU max= QEU . P où P : coef de pointe
Estimation du nombre d’habitants
Le nombre d’habitants est estimé par la formule
d’accroissement géométrique :
Pn = P0(1+r)n
Où :
Pn : population à l’horizon n
P0 : population à à l’instant t0
r : accroissement de la population
n: nombre d’années
Estimation des débits
•Eaux usées industrielles
Les débits peuvent varier considérablement suivant
les types d'industries qui s'y implantent et leurs
schémas d'utilisation de l'eau.
Certaines industries traitent et rejettent
directement dans le milieu naturel
Certaines industries procèdent à un recyclage total
ou partiel de l’eau

Une enquête est nécessaire pour déterminer le débit.


Estimation des débits
•Eaux pluviales (Méthode rationnelle)
Les ouvrages sont dimensionnés pour évacuer
des pluies décennales ( T= 10 ans)
Q= c . i. A
C : coefficient de ruissèlement
I : intensité moyenne de précipitations
A : aire (de la zone à assainir) d’apport.
Surface totalement imperméable ( toiture,
trottoirs,…) : c=0,9
Allées en gravier : c=0,2
Surfaces boisés: c= 0,05
Estimation des débits
Eaux pluviales : Formule superficielle:modèle de Caquot

Q(f) = k1/u Iv/u C1/u Aw/u

Avec:
Q(f) = Débit de pointe (en m3/s) pour une fréquence f
C = Coefficient de ruissellement
I = Pente équivalente du bassin versant (m/m)
A = Superficie du bassin versant (en ha)
Ces formules sont établies pour un allongement M=2
Si M# 2 il faut corriger par un coefficient correctif m :
Q’=Q×m (0,84 . b / (1+0,287 . b))
avec m = (M/2) 0.7b ou m = (M/2)
Formule superficielle: modèle de Caquot

Et
K, u, v et w, sont des paramètres qui dépendent des
coefficients de Montana a et b.
u = 1+0,287. b
v = - 0,41 . b
w = 0,507. b+0,95
b
K = a . (0,5) /6,6
Remarque : les LIMITES de validité de la formule de CAQUOT sont
 Surface du bassin ou groupement de bassins ΣA ≤ 200 ha
 Pente 0,0002 < I < 0,05
 Coefficient de ruissellement 0,2 < C < 1
Estimation des débits(E-P)
Estimation de tc : tc = ts + tr
ts : Ruissellement en surface (temps mis par l’eau pour
atteindre la bouche d’égout)
tr : écoulement dans le réseau (temps mis par l’eau pour
parcourir la distance entre la bouche d’eau la plus lointaine
du collecteur principal à ce dernier)
Estimation de ts 0.32 -0.64 -0.45
formules empiriques : ts = 1.92 L i I en mn
L : longueur du bassin versant (m);
i :intensité de pluie (mm/h)
I :pente moyenne du bassin versant (%).
estimations forfaitaires pour BV à faible pente:
habitat très dense: 5 mn
habitat dense: 10 à 15 mn
habitat lâche: 20 à 30 mn
Estimation des débits(E-P)
Estimation de tc : tc = ts + tr
Estimation de tr : tr = l/(60V)
où : V représente la vitesse de ruissellement en m/s
Selon les recommandations de SETRA 1982
Vitesse d’écoulement en m/s
Pente du BV en % Paturage Bois Impluvium
naturel

0à3 0.45 0.3 0.3


4à7 0.9 0.6 0.9
8 à 11 1.3 0.9 1.5
12 à 15 1.3 1.05 2.4
DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
Réseau eaux usées en système séparatif
Le coefficient de Bazin est pris alors à 0,25 , de telle
1/6
sorte que « c~70 R », ce qui conduit à la formule:
« Manning Strickler » Q=70.S.R2/3.I1/2

Q : Débit dans la conduite (m3/s)


K : Coefficient d’écoulement (K=70)
S : Section mouillée (m2)
R : Rayon hydraulique (m)
I : Pente de conduite (m/m)
DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES (E-U)
On calcul Qps et Vps : débit et vitesse pleine section.
Ensuite on détermine le rapport Rq = Q/Qps et on en
déduit les rapports Rv et Rh représentant
successivement le rapport des vitesses V/Vps et le
rapport des hauteurs de remplissage h/D.
On calcul la vitesse d’écoulement correspondant à
h/D = 0.2 : V(2/10) = 0.62 . Vps.
On doit vérifier les conditions d’auto curage pour tous
les tronçons :
Vps ≥ 0.7 m/s
V ≥ 0.3 m/s pour h/D=0.2
H ≥ 0.2 D pour Q= Qmoy
DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
• Réseau eaux pluviales ou réseau unitaire
Le coefficient de Bazin est pris alors à 0,46, de telle
1/4
sorte que « c~60 R », ce qui conduit à la formule:
Q=60.S.R3/4.I1/2
Q : Débit dans la conduite (m3/s)
K : Coefficient d’écoulement (K=60)
S : Section mouillée (m2)
R : Rayon hydraulique (m)
I : Pente de conduite (m/m)
On calcul Qps et Vps : débit et vitesse pleine section.
On doit vérifier les conditions d’auto curage pour tous
les tronçons :
 V > 0.6 m/s pour Q=0.1Qps
 V > 0.3 m/s pour Q=0.01Qps
Canalisations circulaires partiellement remplies
Q/Qps V/Vps h/D Q/Qps V/Vps h/D
0,001 0,14 0,02 0,534 1,02 0,52
0,003 0,22 0,04 0,568 1,03 0,54
0,007 0,29 0,06 0,603 1,05 0,56
0,013 0,35 0,08 0,637 1,06 0,58
0,021 0,40 0,10 0,672 1,07 0,60
0,031 0,45 0,12 0,706 1,08 0,62
0,042 0,50 0,14 0,740 1,09 0,64
0,056 0,54 0,16 0,773 1,10 0,66
0,071 0,58 0,18 0,806 1,11 0,68
0,088 0,62 0,20 0,837 1,12 0,70
0,106 0,65 0,22 0,868 1,13 0,72
0,126 0,68 0,24 0,898 1,13 0,74
0,148 0,72 0,26 0,926 1,14 0,76
0,171 0,75 0,28 0,953 1,14 0,78
0,196 0,78 0,30 0,977 1,14 0,80
0,222 0,80 0,32 1,000 1,14 0,82
0,249 0,83 0,34 1,021 1,14 0,84
0,277 0,86 0,36 1,039 1,14 0,86
0,307 0,88 0,38 1,054 1,13 0,88
0,337 0,90 0,40 1,066 1,12 0,90
0,368 0,92 0,42 1,073 1,12 0,92
0,400 0,94 0,44 1,076 1,10 0,94
0,433 0,96 0,46 1,071 1,09 0,96
0,466 0,98 0,48 1,057 1,06 0,98
0,500 1,00 0,50 1,000 1,00 1,00
Réseaux d’assainissement routiers
Réseaux d’assainissement routiers
L'assainissement des ouvrages routiers, est l’un des
problèmes techniques les plus importants auquel
doit faire attention un ingénieur lors des études
conceptuelle.
Il s'agit essentiellement de :
 collecter et évacuer les eaux superficielles sur
l'emprise de la route vers un exutoire
collecter et évacuer les eaux internes (drainage)
rétablir les petits écoulements naturelles (petits
ouvrages de franchissement)
Lutter contre la pollution routière
OBJECIFS
Lors de l'étude d'un projet d'assainissement, il faut
prendre en considérations les 03 grands objectifs
suivants :
• La sécurité de l'usager : Il faut éviter la stagnation
d'eau sur la chaussée (aquaplanage,verglas, projections
entraînant des pertes de visibilité)
• La protection de la route : La saturation des
dispositifs d'évacuation des eaux ou le ruissellement
trop important peuvent détériorer la route.
• La protection des milieux extérieurs : en général
modification du régime hydraulique de la zone
traversée et risques de pollution des nappes
phréatiques ainsi que des zones de captage.
PRINCIPES
Lors de l'étude d'un projet d'assainissement, le choix
des ouvrages est fait en prenant en considérations les
principes suivants :
1.Rejeter les eaux hors de la plate-forme routière
chaque fois que cela est possible de façon à minimiser
les débits afin de limiter la taille des ouvrages
Les paramètres conditionnant l'écoulement de l'eau sont :
la pente
la rugosité de la chaussée
la longueur des écoulements
En zone de variation de dévers, il faut vérifier à ne pas
créer un piège à eau
PRINCIPES
2. Eviter au maximum les ouvrages enterrés en
utilisant le plus souvent possible des ouvrages
superficiels (coûts d'investissement et d'entretien
plus faibles)
3. Choisir l'ouvrage qui donne une vitesse
d’écoulement faible (tout en assurant l’autocurage)
et qui favorise la dépollution (ouvrages engazonnés)
4. Eviter les ouvrages trop sophistiqués
5. Veiller à la sécurité des usagers
6. Penser à l'entretien et l’exploitation
7. Vérifier aux conditions économiques
ETAPES D’UN PROJET
D’ASSAINISSEMENT ROUTIER
Un projet d'assainissement comporte en général
trois parties :
•La pluviométrie (calculs de débits)
•Le bassin versant (surface à assainir)(l'impluvium),
déterminer les surfaces, les coefficients de
ruissellement de l'ensemble des surfaces qui
alimentent l'ouvrage à dimensionner
•Le choix et le dimensionnement de l'ouvrage
(vérification des conditions d’autocurage)
DIFFERENTS RESEAUX

Réseaux longitudinaux sur la plate-forme


Réseaux longitudinaux en dehors de la plate-forme
Liaisons transversales
Ouvrages de raccordement
ASSAINISSEMENT ROUTIER
ASSAINISSEMENT ROUTIER
LES RESEAUX LONGITUDINAUX DE PLATE-FORME
On distingue :
-Le réseau de terre plein central
-Le réseau de pied de talus de déblai
-Le réseau de crête de talus de remblai
Ils ont comme caractéristiques communes :
-Pente longitudinale peu différente de la route
-Tracé parallèle à l’axe de la route
-Distance aux voies circulées faible
-Dimensionnement influant sur la largeur de la plate-
forme
Réseau de terre plein central
Caniveau à fente
Bordures
LES RESEAUX LONGITUDINAUX DE PLATE-FORME
LE RESEAU DE TERRE-PLEIN CENTRAL
-Fossés triangulaires
-Fossés trapézoïdaux
-Caniveaux à fente
LE RESEAU DE PIED DE TALUS DE DEBLAI
Ils recueillent les eaux de ruissellement en provenance de la
chaussée de l'accotement et du talus. Ils assurent le transit
des eaux vers l'exutoire en évitant leur pénétration dans le
corps de chaussée et dans la plate-forme de terrassement.
Pente trop faible (<0,5%) : risque de débordement et de
colmatage.
Faible étanchéité: risque d’infiltration dans le corps de
chaussée.
Pente trop forte (>3%) :risque de ravinement.
LE RESEAU DE PIED DE TALUS DE DEBLAI
En général, on utilise une cunette ou un fossé
accueillant (pente de 25% maximum coté chaussée)
ou un caniveau rectangulaire fermé si la place est
insuffisante.
Les ouvrages de collecte utilisés sont :
-Les bordures -Les caniveaux rectangulaires
-Les bourrelets (enrobé ou béton).
LE RESEAU DE CRETE DE TALUS DE REMBLAI
Ils recueillent les eaux de ruissellement en
provenance de la chaussée et de l'accotement
pour éviter le plus souvent une érosion du talus
et éviter de mélanger les eaux de la chaussée et
du terrain naturel avant traitement.
Les ouvrages habituellement utilisés sont soit le
caniveau rectangulaire soit la bordure caniveau
associée à des descentes d’eau.
LES RESEAUX LONGITUDINAUX HORS PLATE-FORME
On distingue :
-Le réseau de crête de talus de déblai
-Le réseau de pied de talus de remblai
Ils ont comme caractéristiques communes :
-Pente longitudinale peu différente du terrain nature
-Distance assez éloignée aux voies circulées
On distingue :
-Fossé revêtu béton
-Les fossés engazonnés
Réseaux de crête de talus de déblai
Ils recueillent les eaux de ruissellement ou de
drainage en provenance du bassin versant naturel
supérieur pour stabiliser et protéger les talus de
déblais d'érosion , généralement ce sont des fossés
de forme trapézoïdal ou triangulaire en béton,
décalé de 1m au minimum de la crête de déblai.
Suivant le cas, est possible par l'intermédiaire de
descentes d'eau assure le rejet dans l'ouvrage de
pied de talus .
Réseaux de pieds de talus de remblai

Ils recueillent les eaux de ruissellement en


provenance de la chaussée, de l'accotement et du
talus de façon à protéger le pied de talus du remblai
ou le bassin aval.
Il s’agit de fossé en terre engazonné, ou d’ouvrage
revêtu si la vitesse de l'eau est supérieure à 1,50 m/s
ou inférieur à 0,30 m/s.
Réseaux de pieds de talus de remblai
Liaisons transversales
Ensemble des ouvrages permettant de faire
transiter les eaux d’un réseau longitudinal à un
autre qui lui est parallèle, On distingue :
Les traversées sous chaussées
totales
½ traversées.
Les descentes d’eau sur talus de remblai
superficielles (tuile béton, ½ buse)
enterrées (buses)
Les descentes d’eau sur talus de déblai.
LES DESCENTES D’EAU SUPERFICIELLES
en béton
petit modèle : 30 à 50 l/s
grand modèle : 200 à 250 l/s
Pour des débits plus importants l’ouvrage peut
être coulé en place
Les descentes d’eau superficielles peuvent être
utilisées pour recueillir les EP quand il y a mise
en place de bourrelets en crête de remblai
mais aussi dans le cas ou l’on met en place un
caniveau en crête de talus
LES OUVRAGES DE RACCORDEMENT
Ces ouvrages permettent la jonction des différents
éléments du réseaux, on distingue les
raccordement suivants :
Bourrelet -descente d’eau (talus-tuile)
Raccordement descente d’eau de talus de
remblai- cunette ou fossé
Bordure caniveau -regard à grille
Descente d’eau sur déblai - cunette
Regard visitable
Regard non visitable
Regard avaloir
Fossés engazonnés & revêtus
Bassin de décantation
Ces bassins permettent de traiter les eaux grâce à un processus
de décantation passive et de séparation des hydrocarbures avant
de les restituer en bonne qualité au milieu naturel.
Bassin de décantation
Bassin de décantation
• Déshuileur
CONCEPTION GENERALE DES BASSINS

Géométrie :
- rapport longueur/largeur entre 3 et 6
- rapport hauteur/longueur entre 1/35 et 1/20
- rapport entre le débit d’entrée et la superficie
moyenne du plan d’eau ( = vitesse ascensionnelle)
< 0,5m/h
- positions diamétralement opposées de l’entrée et
de la sortie de l’ouvrage
- arrivée à faible vitesse (cloison de tranquillisation
éventuelle)
CONCEPTION GENERALE DES BASSINS
-Conception compatible avec l’entretien (accès,
portance…)
-Engazonnement des berges et du fond
- Pente des berges : max 1/6 (bassin accessible au public)
: max 1/2 (non accessible au public)
-Cloison siphoïde ou plongeant, en sortie et grille de
protection de l’orifice de sortie
-By-pass et déversoir pour débits exceptionnels
-clapet à fermeture rapide en sortie d’ouvrage
-By-pass en lien avec un ouvrage de traitement
spécifique
DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES DE RETENTION
Méthode des pluies
Elle consiste à calculer, en fonction du temps, la différence
entre la lame d’eau précipitée sur le terrain et la lame d’eau
évacuée par l’ouvrage de rejet.
 hauteur d’eau hpluie (mm) précipitée en fonction du temps
hpluie = i (mm/h) x t (mn) /60
 hauteur d’eau évacuée (hfuite en mm) par l’ouvrage de fuite
en fonction du temps hfuite=0.006xQfuite x t/Sa
– Sa = Ca x S : surface active ( en ha )
– Ca = Vruisselé à l’exutoire /Vtotal précipité : coefficient d’apport
– Qfuite : débit de fuite admissible à l’aval
Le volume V(m3) à stocker est: V(m3)=(hpluie– hfuite)xSax10
Détermination du volume de rétention
Le débit de fuite admissible à l’aval ne doit pas dépasser :

- 2 L/s/ha dans le cas d’un rejet en réseau unitaire


- 10 L/s/ha dans le cas d’un rejet vers le milieu naturel

Pour un orifice : Q = μ.S.(2.g.h ) ½


 Avec μ = coefficient dépendant de la forme de l’orifice ( = 0,6 en première approche)
 S = l’aire en m2 de l’orifice et h = la charge en m sur le centre de l’orifice
 g = accélération de la pesanteur (m/s2)

Pour un déversoir: Q = m.L.H0.(2g.H0)1/2


• m = coefficient de débit (fonction notamment du type d’ouvrage)
• L = longueur du seuil (m)
• H0 = hauteur de la charge à l’amont (m)
Etape pour dimensionner le volume de rétention

• Déterminer la valeur Q du débit de fuite admissible à


l’aval, en m3/s
• Déterminer la valeur de la surface active Sa du bassin-
versant, en ha Sa = Ca x S
• Transformer le débit de fuite Q en hauteur équivalente q
(en mm/h) répartie sur la surface active : q = 360 Q/Sa
• Rechercher sur l’abaque Ab.7 la valeur de la hauteur
spécifique de stockage ha (en mm) pour une pluie de
retour 10 ans
• Evaluer le volume utile V à débit constant en m3 par la
formule : V = 10 x ha x Sa
Bassin de décantation
Assainissement des aérodromes
Objectifs :
L’assainissement des aérodromes contribue d’une
manière considérable à la sécurité de la circulation
des avions sur les aires de manœuvre et de trafic.
Un réseau d'assainissement aéroportuaire doit
satisfaire les objectifs suivants :
Protection des infrastructures des dégradations
dues à l’eau
Assurer la sécurité des avions lors des différentes
manœuvres (décollage, atterrissage ,circulation)
Préserver l’environnement
Contraintes
Contraintes :
 Aéronautiques
 Hydraulique
 Environnementale
Implantation sur des zones relativement plates
La circulation des avions dans de bonnes
conditions impose des pentes faibles (autocurage?)
 Surfaces revêtues ou non sont très importantes
d’où des débits instantanés considérables
Exutoires naturels ou non sont moins nombreux
Lutte contre la pollution (eaux de ruissellement,
pollution accidentelle, etc..)
Prise en considération de l’extension future
Réseau de drainage
On distingue :
Le réseau pour les aires de manœuvres: constitué
de fils d’eau le long des pistes et voies de
circulation, Il s'agit de :
fossé à pente latérale faible ou
caniveaux à fente ou à grille
Des regards avaloirs permettent leur raccordement
dans un collecteur généralement placé sous le fil
d’eau
Le réseau pour les aires de stationnement: constitué
par des caniveaux à fente ou à grille et munis d’un
dispositifs de traitements des pollutions (bassin de
rétention, séparateur à hydrocarbure ….)
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires

HYDROLOGIC CRITERIA.
The Rational Method, developed over 100 years
ago, is widely used for estimating design runoff
from urban areas. The Rational Formula, popular
because of its simplicity in application, is suited
mainly to sizing culverts, storm drains, or
channels to accommodate drainage from small
areas, generally less than 200 acres.
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires
Rational Method. One of the most commonly used
equations for the calculation of peak flow from small
areas is the Rational Formula, given as Equation :
Q = CIA where:
Q = flow, ft3/s
C = dimensionless runoff coefficient representing the
characteristics of the watershed (BV)
I = rainfall intensity, in/hr
A = drainage area, hectares, acres
l’intensité i (mm/h) et la durée t (minutes) suivent la relation :
i=a/(b+t) où a et b sont des paramètres qui dépendent du
lieu et de la fréquence de l’averse. (on peut aussi utiliser la
formule de Montana).
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires

Rainfall intensity is uniform over a time duration


equal to the time of concentration (tc). The time of
concentration is the time required for water to
travel from the hydraulically most remote point of
the basin to the point of interest.
The frequency of the computed peak flow is the same
as that of the rainfall intensity, i.e., the 10-yr rainfall
intensity is assumed to produce the 10-yr peak flow.
HYDROLOGIC CRITERIA.
Reliability of Operation. The drainage system will have the maximum
reliability of operation practicable under all conditions, with due
consideration given to
abnormal requirements such as debris and annual periods of snowmelt
and ice jam breakup.
Environmental Impact. Drainage facilities will be constructed with
minimal impact on the environment.
Maintenance. The drainage system will require minimum maintenance,
and that maintenance will be accomplished quickly and economically.
Particular reliance will be placed on maintenance of drainage
components serving operational facilities.
Future Expansion. Future expansion of drainage facilities will be feasible
with the minimum of expense and interruption to normal traffic.
HYDROLOGIC METHODS AND PROCEDURES.
This section provides an overview of hydrologic methods and
procedures commonly used in drainage design. These methods include:
the Rational Method, the Soil Conservation Service (SCS)
The runoff coefficient
The runoff coefficient:
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires
Temps de concentration : tc = t1 + t2 où

 : temps d’écoulement laminaire


où :
Cr : coef de ruissellement
L(m): distance entre le point le plus
éloigné et l’entrée du réseau
I : pente
t2 = L/V : temps d’écoulement canalisé où:
L est la longueur de canalisation parcourue;
V est la vitesse d’écoulement.
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires
Dimensionnement
Les dimensions des caniveaux et collecteurs sont
calculés à l’aide de la formule de Manning. La pente
d’un caniveau ne doit pas être inférieure à 0,2 %. Ils
sont réalisés soit en éléments préfabriqués(avec
des joints souples), soit en béton armé coulé en
place.
Les grilles sont en fonte ductile de classe F900 si
elles sont roulées ou E600 ou D400 dans les autres
cas.
Dimensionnement des réseaux aéroportuaires
Fossé et fil d’eau
Le fil d’eau sont distant d’au moins 15 m du bord des
chaussées revêtues (accotement compris) ou du bord
de la voie de circulation. La pente logitudinale
minimale de 0,3 %.
Le fossé de forme triangulaire ou trapézoïdale se situe
en pied ou en crête de talus pour éviter le
ruissellement des eaux sur la bande aménagée.
Il est conseillé de le recouvrir partiellement s’il est sur
la bande dégagée formant un obstacle de
franchissement pour les véhicules des pompiers et
pour un avion sortant de la piste.
Les ouvrages d’interception
Ces ouvrages permettent la régulation des débits ou
l’intercepter de pollution.
On distingue :
Les bassins de rétention
Les bassins de décantation
Les bassins d’infiltration
Les bassins réservés aux pollutions accidentelles
Les débourbeurs et séparateurs (retiennent les
matières solides, comme les boues et les grains de
sables, sépare et retient les liquides légers comme
les hydrocarbures et les huiles.
Aéroport international

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