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Introduction

Un matériau composite est constitué d'une matrice et d'un renfort,


constitué de fibres.
La matrice est elle-même composée d'une résine (polyester,
époxyde, etc.) et de charges dont le but est d'améliorer les
caractéristiques de la résine tout en diminuant le coût de production.
D'un point de vue mécanique, l'ensemble résine-charges se comporte
comme un matériau homogène, et le composite est considéré comme
constitué d'une matrice et d'un renfort.
Le renfort apporte au matériau composite ses performances
mécaniques élevées, alors que la matrice a pour rôle de transmettre
aux fibres les sollicitations mécaniques extérieures et de protéger les
fibres vis-à-vis des agressions extérieures.
Dans cet exposé, nous présentons des composites dentaires
classiquement employés dans l’industrie. Nous allons ici, dans un
premier temps, abordé l’historique des composites dentaires, leur
composition, leur structure, leurs classifications selon leur dimension
et selon leur nature de charge ainsi que leurs différentes propriétés
mécaniques, physico-chimiques et optiques.

1
I. Historique des matériaux pour la restauration dentaire :
La mise au point de solutions viables dans le domaine de la restauration
dentaire a principalement été guidée par la facilité de mise en œuvre, la
disponibilité et les propriétés physicochimiques des matériaux étudiés. Les
amalgames argent mercure, encore utilisés de nos jours, présentent des
inconvénients significatifs pour les patients, notamment leur toxicité, leur
inesthétisme et leur non-adhérence aux tissus dentaires.
Par ailleurs la pose de ce matériau d’obturation nécessite le sacrifice de
tissus sains afin d’obtenir une géométrie cavitaire optimale. Les premières
alternatives esthétiques aux amalgames furent à base de ciments silicatés ;
cependant ces derniers souffraient de plusieurs défauts notamment leur mise en
œuvre délicate, leurs médiocres propriétés mécaniques (pas toutes), leur
solubilité buccale et leur mauvaise adhésion ; ils furent rapidement abandonnés.
À partir de 1930, l’utilisation de résines notamment acryliques et/ou
méthacryliques fut envisagée.
Ces résines furent testées avec un succès mitigé pour arriver aux
conclusions suivantes : contraction de polymérisation importante (> 6 % en
volume), dilatation thermique importante en comparaison de la dent, propriétés
mécaniques mauvaises, absence d’adhésion aux tissus dentaires et reprises
carieuses.
Malgré leurs défauts, ces résines à base organique présentaient des qualités
recherchées : facilité de mise en oeuvre, insolubilité en bouche et élasticité.
L’idée vint alors, dans le milieu du XXe siècle, d’associer au sein d’un même
matériau les atouts de composés minéraux (propriétés mécaniques et optiques,
stabilité physico-chimique notamment) à ceux des résines organiques (simplicité
de mise en oeuvre) [1]. Ainsi furent lancées de nombreuses recherches sur les
résines composites constituées de plusieurs éléments de nature différente et dont
les propriétés physico-chimiques sont très supérieures à celles de leurs
composants pris isolément. Dans ces recherches, l’optimisation de monomères
dédiés aux applications dentaires (Synthèse du Bis-GMA par exemple par
Bowen) joua un rôle prépondérant [2]. Par ailleurs l’avènement de la dentisterie
adhésive (mordançages et adhésifs), associée à ces recherches a ouvert la voie à
l’économie tissulaire [3] : le praticien s’adapte à la cavité et n’adapte plus la
cavité au matériau.
La convergence de l’ensemble de ces points-clefs a donné naissance à une
multitude de composites dentaires performants et à un large panel de
restaurations possibles. Soulignons enfin que l’émail et la dentine qui sont les
supports de ces composites synthétiques, sont eux-mêmes des matériaux
composites constitués de cristaux d’hydroxyapatite (Ca10(PO4)6(OH)2 , 70 à 96
% en poids) associés à une partie organique (collagène, protéines,
phospholipides). La figure 1 montre l’évolution au cours du temps des matériaux
pour la restauration dentaire directe en insistant sur l’évolution des composites
dentaires et des problématiques associées. [4]
2
Figure 1 – Évolution au cours du temps des matériaux pour la restauration dentaire directe.[4]

II. Généralité :
Les propriétés biophysiques des matériaux dentaires ont permis leur
utilisation dans de nouvelles applications cliniques. Avec le développement
croissant de nouveaux produits, il est important pour le clinicien de comprendre
les facteurs qui vont conduire au succès de la réalisation prothétique. Afin
d’évaluer un nouveau procédé, il faut garder à l’esprit une série de questions
concernant : les qualités mécaniques, l’esthétique, l’abrasion, les études
cliniques et le coût. La recherche continue d’élaborer des matériaux de
restauration plus résistants, plus esthétiques et permettant de multiples
applications cliniques telles que couronnes, bridges, dents….. [5]
II.1. Définitions:
La dent humaine se compose de plusieurs éléments dont [6]:
• Email : le plus minéralisé et le plus dur de tout le corps humain. Il recouvre
la partie de la dent exposée à l’environnement buccal, et la protège contre
les contraintes mécaniques et les agressions chimiques.
• Pulpe : c’est un tissu mou fortement vascularisé et innervé, au centre de la
dent, à partir duquel se fait la dentinogénèse. C’est le plus sensible des
tissus dentaires ; il peut se nécroser.
• Dentine : elle constitue avec la pulpe la plus grande partie de la dent ; elle
est recouverte dans sa partie coronaire par l’émail. En contact avec la

3
pulpe, elle est formée notamment d’odontoblastes, cellules spécialisées se
prolongeant depuis la pulpe dans les tubules dentinaires. Peu minéralisée,
sa partie organique est formée surtout de collagène.

Figure 2 – Les différentes composantes du composite dentaire et de l’interface avec les tissus
dentaires [7]

II.2. Définition d’un composite :


Un composite est, par définition, un mélange de deux matériaux au moins.
Chacun des constituants contribue aux propriétés du composite. L’objectif est de
cumuler les propriétés favorables des divers constituants et de minimiser les
défauts.

Figure 3 - Matériau composite.

4
II.3. Matrice :
Dans un grand nombre de cas, la matrice constituant le matériau composite
est une résine polymère. Les résines polymères existent en grand nombre et
chacune à un domaine particulier d’utilisation. Dans les applications où une
tenue de la structure aux très hautes températures est requise, des matériaux
composites à matrice métallique, céramique ou carbone sont utilisés. La
classification des types de matrices couramment rencontrées est donnée sur la
figure 4. [5]

Figure 4 – Types de matrice


II.4. Additifs :
Des produits peuvent être incorporés à la résine pour renforcer les propriétés
mécaniques (charges renforçantes, ex : charges sphériques creuses à µm). Des
charges non renforçantes peuvent être également utilisées pour diminuer le coût
des matrices en résine. Des additifs, de type colorant ou agent de démoulage
sont largement utilisés lors de la conception des structures constituées de
matériaux composites. [5]
II.5. Renforts :
Les renforts assurent les propriétés mécaniques du matériau composite et un
grand nombre de fibres sont disponibles sur le marché en fonction des coûts de
revient recherchés pour la structure réalisée. Les renforts constitués de fibres se
présentent sous les formes suivantes : linéique (fils, mèches), tissus surfaciques
(tissus, mats), multidirectionnelle (tresse, tissus complexes, …)
La classification des types de renforts couramment rencontrés est indiquée
sur la figure 5. [5]

Figure 5 – Types de renfort

5
III. Composite dentaire :
 Composition et structure :
Les résines composites à usage dentaire combinent une phase dispersée ou
charge inorganique possédant d’excellentes propriétés mécaniques et
esthétiques, à une phase dispersante ou phase organique ou matrice résineuse.
Cette dernière sert de liant, permet l’insertion du matériau sous forme plastique,
durcissant in situ, mais ayant malheureusement une faible résistance mécanique,
un coefficient d’expansion thermique élevé et une rétraction de prise importante.
Les deux phases sont liées entre elles par un procédé de couplage appelé
silanisation. [8]
Les trois constituants des résines composites dentaires seront
successivement décrits :
• la phase organique ;
• la phase inorganique ;
• l’agent de couplage.

Figure 6 - Structure du composite [9]

6
III.1. Phase organique :

Figure 7 - Composition du composite en volume [9]

La phase organique ou dispersante ou continue représente 25 à 50 % du


volume du composite. Elle comprend la résine, les abaisseurs de viscosité, le
système de polymérisation et divers additifs.
III.1.1. Résine matricielle : monomères ou oligomères : [10-11]
La résine est le composant chimiquement actif du composite.
Initialement, il s’agit d’un monomère fluide qui est converti en un polymère
rigide par une réaction d’addition. Cette possibilité de passer d’une masse
plastique à un solide rigide permet l’utilisation de ce matériau pour la
restauration directe. Généralement, la matrice organique est basée sur la chimie
des méthacrylates, plus particulièrement des diméthacrylates permettant la
création de cross-linking. La polymérisation permet la formation d’un réseau
tridimensionnel dans lequel les charges sont dispersées et fixées. Suite à la faible
flexibilité du polymère en formation, seule une partie des monomères est
convertie en polymère (taux de conversion moyen). La sélection des monomères
influence fortement la viscosité, la rétraction de prise, l’absorption d’eau et les
propriétés mécaniques du composite.
a. Bis-GMA :

Le Bis-GMA est l’abréviation de bisphénol A glycidyl méthacrylate,


encore appelé 2,2-bis-(4-(2-hydroxy-3-méthacryloxypropoxy)phényl)propane).
Le premier des matériaux utilisés comme liant résineux dans les composites
résulte des travaux de Bowen [9] qui a développé un type particulier de
molécule, connue sous le nom de diacrylate aromatique ou résine
diméthacrylique ou résine de Bowen. La résine bis-GMA est le produit de
7
réaction du bisphénol A avec un méthacrylate modifié, le méthacrylate de
glycidyl. Ces deux doubles liaisons par molécule vont permettre non seulement
l’allongement de la chaîne dans les deux sens, mais surtout la possibilité de
former un polymère ramifié et réticulé. Ce monomère ayant un poids
moléculaire relativement élevé (512) par rapport au méthacrylate de méthyle
(100), sera généralement appelé un oligomère.
L’augmentation du poids moléculaire aura un effet favorable.
En effet, le nombre de molécules d’oligomère par unité de volume est
inversement proportionnel au poids moléculaire. La rétraction de prise étant liée
au rapprochement interatomique au cours de la réaction de polymérisation,
celle-ci sera moins importante si le nombre de liaisons créées pendant le
processus de polymérisation diminue. Par conséquent, la rétraction de prise est
moins importante avec un monomère de poids moléculaire élevé (oligomère). La
rétraction de polymérisation du bis-GMA est de 3 à 5 % alors que la rétraction
du méthacrylate de méthyle est de l’ordre de 21 %.
Le haut poids moléculaire entraîne un inconvénient : la
viscosité augmentant avec celui-ci, le bis-GMA se présente sous forme d’un
liquide fort visqueux.

Figure 8 : Réaction d’addition du méthacrylate de glycide et du Bisphénol A donnant


naissance au Bis-GMA. [12]

Figure 9 : représentation schématique de la molécule de Bis-GMA [13]

8
De nombreux essais ont été effectués pour essayer d’améliorer cet
oligomère, souvent dans des directions contradictoires.
Certains ont tenté d’obtenir des matériaux hydrophobes (bis-MA, bis-EMA,
bis PMA) dont la faible mouillabilité vis-à-vis de l’eau ou de la salive
permettrait de minimiser la percolation marginale et de préserver les propriétés
mécaniques du composite placé de manière prolongée dans la salive. [10]
D’autres ont au contraire mis au point des monomères hydrophiles afin de
rendre le matériau compatible avec l’humidité dentinaire.

b. Diuréthanes :
Un autre type de résine diméthacrylique, utilisé surtout en Europe, est
l’uréthane diméthacrylate (UDMA) également appelé diuréthane.
Son principal avantage est une plus faible viscosité, permettant l’incorporation
d’un plus grand pourcentage de charges sans ajouter de diluant de faible poids
moléculaire. Ses principaux défauts sont une rétraction de prise plus élevée (5 à
9 %) que le bis-GMA et une certaine fragilité.
Certains produits commerciaux contiennent l’UDMA comme seul monomère
tandis que d’autres le combinent au bis-GMA.

Figure 10 : représentation schématique de la molécule d’UDMA [13]

c. Autres oligomères :
L’orientation la plus prometteuse a pour objectif la mise au point de résine
sans ou à très faible rétraction de polymérisation.
Plusieurs orientations ont été prises : les monomères ringopening, les
monomères hyperbranchés, etc.
Malgré les énormes efforts de recherche, aucun de ces matériaux n’est encore
commercialisé.
III.1.2. Diluants ou contrôleurs de viscosité : [14]
Les monomères de bis-GMA et de diuréthane diméthacrylate sont des
liquides très visqueux suite à leur poids moléculaire élevé. L’addition d’une
grande quantité de charges provoquera la formation d’un matériau possédant une
consistance trop épaisse pour l’usage clinique. Pour contrebalancer ce problème,
des monomères de faible viscosité, connus sous le nom de contrôleurs de
viscosité ou de diluants, sont ajoutés. Il s’agit essentiellement de : méthacrylate
9
de méthyle ou MMA, éthylène glycol diméthacrylate ou EGDMA, diéthylène
glycol diméthacrylate ou DEGMA, triéthylène glycol diméthacrylate ou
TEGDMA.
Le TEGDMA est le diluant le plus utilisé. Il représente de 10 à 35 % des
composites macrochargés et de 30 à 50 % des microchargés. Le diluant
influence les propriétés physiques et, en particulier, augmente la rétraction de
prise. Il rend la résine plus flexible et moins cassante et réduit sa résistance à
l’abrasion. Il présente également des inconvénients sur le plan de la
biocompatibilité.

Figure 11 - représentation schématique de la molécule de TEGDMA. [13]

III.1.3. Inhibiteurs de prise : [8]


a. Dérivés du phénol :
Les matériaux composites doivent pouvoir être stockés sans qu’il y ait de
polymérisation spontanée. Les inhibiteurs se caractérisent par une forte
réactivité avec les radicaux libres. Si des radicaux libres sont formés comme, par
exemple, lors de l’exposition du composite à la lumière ambiante pendant la
manipulation, l’inhibiteur réagira prioritairement avec les radicaux libres
empêchant un début de polymérisation du monomère. Ce n’est qu’après
consommation de tout l’inhibiteur que les radicaux libres induiront la
polymérisation.
Les principaux inhibiteurs de polymérisation sont :
• le butyl-hydroxytoluène ou BHT (2,6-di-tert-butyl-4 méthyle phénol) ;
• le 4-méthoxyphénol (MEHQ).

10
Auparavant, l’hydroquinone était utilisée, mais provoquait-la décoloration
de la restauration.
Étant donné le pouvoir inhibiteur des phénols, l’utilisation des ciments à
base d’eugénol (ZOE) comme base est contre-indiquée avec les résines.
b. Oxygène :
L’oxygène est un puissant inhibiteur de polymérisation : les radicaux libres
réagissent avec l’oxygène de l’air. Par conséquent, la résine en contact direct
avec l’air n’est pas polymérisée et il persiste donc une fine couche d’oligomères
à la surface des polymères, quel que soit le mode de polymérisation. La couche
non ou moins polymérisée est de 50 à 500 μm selon les photoinitiateurs utilisés.
Cette couche superficielle est riche en doubles liaisons n’ayant pas réagi. Elle
rend possible l’application des matériaux de restauration résineux en incréments
(couches) successifs puisqu’une liaison chimique se crée entre chaque
incrément, via la couche initialement inhibée par l’O2.
Lorsque la résine est appliquée en très fine couche, comme c’est le cas pour
les adhésifs, l’inhibition de polymérisation par l’O2 peut empêcher la prise de
toute la couche et donc compromettre gravement l’adhésion.
Lors du mélange de deux composites chémopolymérisables sous forme de
pâte, l’incorporation inévitable de bulles d’air provoque une réduction des
propriétés mécaniques
.
III.1.4. Agents de polymérisation :
Le processus par lequel le composite sous forme pâteuse se transforme en
matériau dur est la polymérisation de la matrice résineuse.
La polymérisation du monomère ou de l’oligomère implique la libération de
radicaux libres qui sont formés par transformation de l’initiateur ou amorceur
par des activateurs ou catalyseurs.
Les radicaux libres provoquent l’ouverture de la double liaison vinylique et
la formation et l’allongement du polymère. [13]

11
Figure 12 - Mode de polymérisation des composites [9]

a. Polymérisation chimique ou chémopolymérisation ou


autopolymérisation : [15]
Initiateurs ou amorceurs chimiques. Les principaux amorceurs de la
chémopolymérisation sont des peroxydes.
Le peroxyde de benzoyle, initiateur classique, peut être transformé en radicaux
libres sous l’action de la chaleur ou de certains produits chimiques (activateurs,
accélérateurs, catalyseurs).
Dans les composites, le catalyseur chimique est généralement une amine
tertiaire aromatique telle que la paratoluidine.
Au cours du stockage, la décomposition lente et progressive du peroxyde de
benzoyle entraînera un allongement de plus en plus grand du temps de prise
puisque la concentration en initiateur diminue. Par conséquent, la conservation
des produits polymérisant à partir du peroxyde de benzoyle sera améliorée en
gardant le produit au frais, dans l’obscurité et en dehors de toute contamination.
La quantité de peroxyde de benzoyle varie de manière importante d’un produit à
l’autre et va influencer un certain nombre de propriétés du composite. Le
peroxyde de benzoyle joue un rôle défavorable sur la stabilité de teinte des
composites.
Activateurs - catalyseurs – accélérateurs. Pour obtenir un durcissement
rapide à la température régnant dans la cavité buccale, des accélérateurs de
polymérisation sont utilisés. Ce sont des composés qui réagissent avec le
12
peroxyde de benzoyle à la température ambiante et libèrent des radicaux libres
initiant la polymérisation. Les principaux activateurs sont des amines qui ont
comme inconvénient de brunir en vieillissant suite à leur oxydation.
Les amines tertiaires représentent environ 2 % du composite autopolymérisant
contre moins de 0,1 % dans les photopolymérisants.
Lorsque les composites autopolymérisants sont « nouveaux » et mélangés en
proportions égales, le peroxyde de benzoyle et l’amine sont totalement
consommés. Malheureusement, le peroxyde de benzoyle se décompose
progressivement (effet de la température et du stockage prolongé). L’amine, ne
pouvant plus réagir avec suffisamment de peroxyde de benzoyle, s’oxyde et
provoque la décoloration intrinsèque du composite.
Avantages et inconvénients. Les composites autopolymérisants sont
encore utilisés dans plusieurs pays. Ils ne nécessitent pas de source lumineuse,
génèrent peu de chaleur de prise et sont souvent moins coûteux. Certains le
préconisent à cause des plus faibles contraintes de rétraction. La cinétique de
prise est plus lente et l’incorporation de bulles d’air diminue le taux de
conversion, ce qui rend le matériau plus fluide mais moins performant.
Les principaux désavantages sont :
• le temps de travail court et le temps de prise long ;
• l’incorporation de bulles d’air (3 à 10 % en volume) inhibant la polymérisation
et augmentant la rugosité de surface ;
• le risque élevé de décoloration intrinsèque.
b. Photo-polymérisation :
Initiateurs photosensibles. À la place du système d’initiation par le
peroxyde de benzoyle accéléré par les amines, il est possible de provoquer une
réaction de polymérisation par l’exposition à des radiations électromagnétiques
telles que celles de la lumière UV (longueur d’onde de 365 nm) ou de la lumière
visible (dans la région de 420 à 470 nm). Ce sont les photons qui servent
d’activateurs en agissant sur les photoamorceurs ou photo-initiateurs pour
former des radicaux libres.
Lumière UV : 365 nm. Dans les systèmes utilisant l’initiation par lumière UV
(365 nm), un composé organique formant des radicaux libres sous l’influence de
la lumière UV est incorporé dans la pâte. Le produit habituellement utilisé est le
benzoïne méthyléther (0,2 %) qui absorbe la lumière UV et génère des radicaux
libres initiant la polymérisation.
Lumière visible : 467 nm. Dans les systèmes utilisant la lumière visible, un
dicétone (camphoroquinone) est habituellement utilisée en combinaison avec
une amine non aromatique telle que le N, N diméthyl-aminoéthyl-méthacrylate
(DMAEMA). La camphoroquinone a son absorption maximale à 466,5 nm.
L’initiation par lumière visible provoque moins de décolorations différées du
matériau suite à la réduction ou la suppression de divers produits (peroxyde de
benzoyle, amine) modifiant la teinte au cours du temps.

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Activateurs. Ce sont les photons qui servent d’activateurs en agissant sur
les photoamorceurs pour créer des radicaux libres.

III.2. Phase inorganique:


Comme on a dit précédemment le composite dentaire comporte des renforts
qui représente la phase inorganique (ou phase dispersée) elle est constituée par
les charges qui renforcent le matériau. La charge représente 35 à 70 % du
volume de composite [23,24].
La présence de charges dans la matrice organique de composite diminue la
contraction volumique lors de la polymérisation et améliorer les propriétés
mécaniques du composite dentaire.
Les charges contiennent une grande diversité de particules variant par la
nature et la forme, la taille et le pourcentage, qui déterminent la structure du
matériau [1] et surtout la classe de restauration qu'ils permettent de réaliser.
III.2.1. Rôle des charges :
Les charges sont liées physiquement et chimiquement à la matrice, elles ont
différents rôles et objectifs.
Elles augmentent :
 la résistance à la compression,
 la résistance à la traction,
 la résistance à la flexion,
 la résistance à l’usure (par le choix de particules de très faibles
dimensions et plus nombreuses),
 la radio-opacité.
Elles diminuent (de façon indirecte en diminuant pour un volume donné de
résine composite la part de phase matricielle) :
 le retrait de polymérisation,
 le coefficient de dilatation thermique,
 l’absorption hydrique,
 la solubilité hydrique.

III.2.2. La nature et la forme des charges:


Elles peuvent avoir trois origines [13]:
a. Les charges minérales :
Sont constitué de silice (SiO2) sous différentes formes :
 cristallines (cristobalite, tridymite et surtout le quartz) : ces formes sont
dures et résistantes. Le quartz est le plus utilisé car il présente l’avantage
d’être très stable chimiquement et possède un indice de réfraction élevé.
Cependant, il n’est pas radio-opaque et a un haut coefficient d’expansion
thermique.

14
 non cristalline (verre borosilicaté) : utilisé pour les propriétés mécaniques
et esthétiques.
On trouve aussi dans le composite des charges de verres de métaux lourds qui
confèrent au matériau une plus grande opacité, par exemple:
- silicate de verre de baryum ou de strontium.
- verre de dioxyde de zirconium.
b. Les charges organon-minérales:
Les fabricants en souhaitant augmenter le pourcentage de charges incluses
dans la matrice ont diminué la taille des particules. Ce faisant, pour un même
volume de charges, la diminution de leur diamètre augmente la surface
développée en contact avec la matrice engendrant ainsi une augmentation de la
viscosité, problématique pour l’utilisation clinique du matériau. Pour compenser
cet inconvénient, ces microcharges sont enrobées de résine matricielle que l’on
va polymériser. Cette « grappe » organo-minérale va être secondairement
introduite dans la phase matricielle. Cette technologie est employée dans les
composites microchargés et micro-chargés renforcés, on la retrouve également
dans certains composites hybrides.
c. Les charges organiques :
On peut trouver des charges «organiques» à base de céramique
organiquement modifiée. On les appelle les OrMoCers. Ce sont des
macromonomères composés d’un noyau en silice inorganique greffé de
groupements multifonctionnels de méthacrylate. Ici, l’élément minéral joue le
rôle de charpente recevant des unités monomériques.
III.2.3.Taille et taux de Charges :
On discerne des charges traditionnelles macrocharges (1 à 50 μm)
composées de particules de verre ou de quartz de taille importante, et des
microcharges (0,04 μm) constituées de silice(SiO2). Des techniques ont été
développées pour fractionner les macrocharges afin que leur taille se rapproche
de celle des microcharges (midi- (1-10 μm) et mini- (0,1-1 μm) particules).
Actuellement les recherches se tournent vers les nanotechnologies, et vers la
commercialisation de composite contenant des nanoparticules (nanocharges) de
2 à70 nm [16].
L'augmentation du taux de charges liées à la matrice améliore de
nombreuses propriétés du composite et notamment les propriétés mécaniques.
La diminution de la dimension des charges présente deux avantages dans le
domaine des performances cliniques :
- l’état de surface procure un avantage esthétique (lustre, moindre fixation des
colorants exogènes) et diminue l’agressivité du matériau vis-à-vis des dents
antagonistes ;
- l’augmentation de la résistance à l’usure.
Il y a tout intérêt à augmenter les charges et à diminuer leur dimension mais
malheureusement, ces deux objectifs augmentent la viscosité du composite [13].

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III.2.4. fonctionnalisation des charges:
La fonctionalisation des charges est réalisé par des agents de couplage qui
contient un groupement méthoxy capable de se lier à la surface de la charge, et
un groupement méthacrylate qui va copolymérisé avec les méthacrylates de la
matrice organique afin de lier les charges à la matrice et d’assurer la cohésion du
matériau.
III.3. Traitement des particules : (silanisation ou agent de couplage) : [8]
Un composant essentiel des résines composites est l’agent de couplage entre
les particules inorganiques et la phase organique continue.
Les premières résines chargées furent totalement insatisfaisantes, parce que la
liaison entre la matrice et la charge était inadéquate. Les propriétés d’un
composite augmentent lorsque l’affinité de la charge pour la matrice résineuse
augmente.
L’adhésion entre la résine et la charge facilite le transfert des stress entre ces
deux composants et empêche la perte des particules à la surface de la
restauration. Des agents de couplage (silane) sont utilisés afin de lier la charge à
la résine.
Les organosilanes, tel le mercaptopropyl triméthoxysilane, sont
généralement utilisés. En présence d’eau, les groupes méthoxy (-OCH3) sont
hydrolysés en silanol (-Si-OH) qui peuvent se lier à d’autres silanol à la surface
des charges par formation d’une liaison siloxane (-Si-O-Si). Le groupe
méthacrylique situé à l’autre extrémité de l’organosilane pourra former une
liaison covalente avec la résine du composite lors de la polymérisation, assurant
ainsi l’union entre la phase organique et inorganique.
La silanisation non seulement augmente les propriétés mécaniques du
composite, mais permet également de réduire la perte des particules due à la
pénétration de l’eau entre résine et charges.
Grâce aux méthodes douces de préparation des charges par la
nanotechnologie, il est possible actuellement de créer directement des charges
organominérales.

Figure 13 : y -(methacryloxyl) propyltrimethoxysilane (silane)

16
La liaison entre silane et charge se fait ainsi :

Figure 14 - Schéma de la liaison du silane [9]

IV. Les classifications des composites dentaires :


Différentes classifications des résines composites ont été proposées. Nous
aborderons ces classifications dans les paragraphes suivants. La classification la
plus couramment utilisée est celle se fondant sur la dimension et la nature des
charges. En effet, même si aucune classification n’est universelle, cette dernière
semble être la plus cohérente, dans la mesure où la dimension des charges
détermine de nombreuses propriétés du matériau. [6]

17
Figure 15 : Représentation synthétique des principales classes de composite. La figure de
gauche donne une représentation schématique de la structure. La figure de droite indique le
pourcentage de charges inorganiques en volume et en poids, en fonction de leurs dimensions.
[8]

18
IV.1. Composites macrochargés : [6]
Les composites macrochargés ont été les premiers sur le marché et datent
des années 60. Ces composites se présentaient sous la forme de deux pâtes à
mélanger pour obtenir une chémopolymérisation. Il s’agissait d’une association
de macroparticules (quartz, céramique, verre) obtenues par concassage et de
monomères de Bis-GMA et de TEGDMA. La taille des macrocharges variait de
20 à 50μm. Le souci majeur de ces composites macrochargés était leur
inaptitude au polissage car les charges s’arrachaient du composite. Ils avaient
pour inconvénient une usure rapide, une rugosité importante et de ce fait, étaient
relativement agressifs pour les dents antagonistes.
IV.2. Composites microchargés et microchargés renforcés : [8]
Ainsi, dans les années 70, afin de pallier les déficits concernant l’état de
surface et l’esthétique des macrochargés, on a pu voir apparaître sur le marché
des composites microchargés, qui, comme leur nom l’indique, étaient composés
de microcharges de silice de 0,04μm en moyenne. L’augmentation nette de la
viscosité consécutive à cette diminution du diamètre des charges rend
impossible la manipulation clinique du matériau. C’est pour cela qu’il n’existe
aucun composite microchargé homogène, il s’agit de microcharges associées en
complexes. Ces procédures de fabrication ont pour objectif d’augmenter le
pourcentage de charges minérales, afin d’améliorer les propriétés mécaniques du
matériau, tout en conservant de bonnes conditions de manipulation clinique. Des
microcharges sont incorporées dans la matrice jusqu’à des valeurs de 70% en
poids. Le mélange résine/microcharges est polymérisé en étant porté à haute
température. On parle alors de prépolymère ou charge organique. Il est ensuite
réfrigéré et réduit en copeaux d’une taille moyenne de 0.01 à 0.1μm. Cette
charge «organique» est incorporée à la résine avec d’autres microcharges de
silice (SiO2). Ces composites microchargés existent en viscosité moyenne et
fluide. Il existe également des composites microchargés dits renforcés, dont le
taux de charges est augmenté en comparaison aux microchargés conventionnels.
IV.3. Composites hybrides, micro-hybrides et microhybrides nanochargés :
[13]
Dans les années 80, on a vu apparaître des composites hybrides. Ils
représentent actuellement la plus grande famille de composites. Ce qui
caractérise le composite hybride est le mélange de charges de taille différente et
de composition différente : on trouvera des associations de micro-charges
(0,04μm) de silice à des macro- (10 à 100μm), midi- (1 à 10μm), mini– (0,1 à
1μm) et microcharges (0,01 à 0,1μm) de verre, de nature, de forme et de taille
variables. Les macro-charges employées ici sont en moyenne plus petites que
celles des composites macrochargés historiques ; elles sont plus arrondies, sont
d’une granulométrie précise et sont radio-opaques.

19
Les micro-charges renforcent la matrice par une diminution de la propagation
des fissures ainsi qu’une augmentation de la résistance aux contraintes
mécaniques.
C’est leur association qui permet d’obtenir des taux de charges allant jusque
80% en poids, autorisant ainsi une amélioration des propriétés mécaniques et
physiques des matériaux.
Au vu de l’importance et de la diversité de cette famille, on la subdivise de
la façon suivante :
 les composites hybrides dont les charges ont une taille de 0,5 à 30μm,
 les composites micro-hybrides dont les charges ont une taille de 0,1 à
10μm (taille moyenne inférieure à 1μm),
 les composites micro-hybrides nanochargés dont les charges ont une taille
de 2 à 70nm (taille moyenne inférieure à 0,4μm).
Les micro-hybrides nanochargés ont la structure des micro-hybrides à
laquelle on a ajouté des nanoparticules isolées ou sous forme de clusters. Cette
association permet d’obtenir les qualités mécaniques et physiques des
composites hybrides ainsi que le potentiel esthétique et l’aptitude au polissage
des composites microchargés.
Grâce à la nanotechnologie, qui a permis la fabrication de charges de
dimension inférieure aux longueurs d’ondes visibles, on a pu améliorer
l’esthétique, l’état de surface (stabilité du brillant de surface après polissage) et
la résistance à l’usure du matériau (augmentation de la résistance à la
propagation des fissures). Cela nous a encore donné la possibilité d’augmenter le
pourcentage de charges sans accroître la viscosité (toujours dans ce même but de
conserver des conditions de manipulation aisées), en diminuant la rétraction de
prise et d’une façon générale de renforcer les propriétés mécaniques et
physiques du matériau.

Actuellement, la majorité des hybrides sont des micro-hybrides.

20
V. Les propriétés :

Tableau 1 - Les propriétés mécaniques et thermiques du composite [9]

V.1. Les propriétés mécaniques :


V.1.1. Résistance à la compression :
Cette propriété est facile à mesurer mais il est difficile de relier cette
propriété au comportement clinique du composite suite à l’existence de
différents modes d’échec sous compression. [17].

V.1.2. Résistance à la traction :


Les contraintes en traction sont parmi les causes de fractures les plus
fréquentes [17].
V.1.3. Résistance en flexion :
Une résistance en flexion élevée est indispensable dans le cas de
restaurations postérieures pour supporter les forces masticatoires.
Cette propriété du matériau est affectée par l’environnement buccal. Les tests
sont donc effectués après une immersion de 24h dans un bain marie à 37°C. Le
vieillissement est simulé par un thermocyclage entre 5 °C et 55°C. [12]

V.1.4. Module d’Young (ou module d’élasticité) :


Plus il est élevé, plus le matériau est rigide, donc moins susceptible de se
déformer sous la contrainte.
Intérêt d’un module d’Young élevé dans les cas suivants :

21
- Restauration directement soumise aux contraintes masticatoires, sinon
risque d’induire des fissures dans la dent.
- Volume important de la restauration, sinon risque de flexion des cuspides
restantes.

Intérêt d’un module d’Young faible dans les cas suivants :


- Utilisation en sous-couche entre l’adhésif et un composite plus rigide afin
de dissiper les contraintes au retrait de ce dernier. [13]

V.1.5. Résistance à la fatigue :


Les cycles de mastications induisent des fissures, si les défauts ne sont pas
déjà présents, ou les propagent. La répétition de ces cycles peut conduire à une
fracture. Cela est particulièrement vrai au niveau des zones de contact occlusal.
[12]

V.1.6. Résistance à l’usure :


L’usure est considérée comme une source importante d’échec des
restaurations dentaires.
Le mécanisme réel d’usure du matériau dentaire est très complexe. Il est lié
à un ensemble de processus qui peuvent intervenir, simultanément ou
successivement, de façon plus ou moins répétée. [8]

V.1.7. Dureté :
Elle est reliée à la facilité de polissage de la surface. En effet, plus le
matériau est dur, plus il est difficile à polir.
La dureté donne une indication sur la résistance du matériau à l’usure par
abrasion. [9]

V.1.8. Ténacité :
Plus la ténacité du matériau est faible, plus il existe de risques pour le
composite de s’ébrécher et de se fracturer [18].

V.2. Propriétés physico-chimiques :


V.2.1. Retrait de polymérisation et contraintes de contraction :
Le retrait associé aux contraintes qu’il engendre est une des causes
principales d’échec des restaurations directes.
Différents facteurs ont un effet sur le retrait et les contraintes de
contraction : la nature de la matrice résineuse, le taux de charges du composite,
le volume de matériau polymérisé, la forme de la cavité, ainsi que le mode de
polymérisation [17]. Les conséquences sont détaillées sur la figure 12.
22
Figure 16 - Dommages engendrés par le retrait de polymérisation et les
contraintes de contraction. [7]

V.2.2. Absorption d’eau :


Les composites absorbent des quantités significatives d’eau, environ 2 % en
poids ou plus, selon le type de matériaux. L’absorption d’eau est augmentée
dans les composites avec une plus faible concentration en charges (microfins)
puisque l’eau s’infiltre dans le polymère. Un composite avec un faible degré de
conversion absorbera plus d’eau.
Si le composite est capable d’absorber l’eau, il fixera inévitablement les
liquides colorés (café, thé, ...) provenant de la cavité buccale, ce qui entraînera
des colorations dans la masse du composite. [8]

V.2.3. Coefficient d’expansion thermique (CET) :


La différence entre le coefficient d’expansion thermique du composite et
celui des tissus dentaires, qui est environ 3 à 4 fois plus petit que celui des
composites, se traduit par l’apparition de contraintes à l’interface entre les
matériaux lors des changements de température rapide.
Les composites les moins chargés ont des coefficients d’expansion thermique
plus élevés. En effet, les résines ont un coefficient d’expansion thermique élevé,
proche de 80, et les charges ont un coefficient d’expansion thermique inférieur à
10. [12]

23
V.3. Propriétés optiques :
V.3.1. La radio-opacité :
La radio-opacité des composites est indispensable pour les restaurations
dans le secteur postérieur.
La radio-opacité est généralement évaluée par rapport à celle de
l’aluminium.
La radio-opacité des composites est influencée par le pourcentage et le type
de charges utilisées. Elle est obtenue par incorporation d’éléments à numéro
atomique élevé tels que le baryum qui est l’élément le plus utilisé. [9]
V.3.2. Stabilité de la couleur dans le temps :
Cette propriété influe sur le caractère esthétique de la restauration.

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Conclusion

Les composites ont suivi de très nombreuses améliorations au


cours de ces dernières années due à l’augmentation du pourcentage de
charges, la diminution de leur taille, la modification de leur forme,
l’amélioration de l’agent de couplage (silane) et l’utilisation de
particules de charges moins dures. Les défauts majeurs ont été
largement corrigés : l’usure est devenue proche de celle de l’émail, les
propriétés mécaniques sont suffisantes (Tableau précédent).
Cependant, les échecs cliniques restent élevés.
Il existe de grandes différences de propriétés mécaniques entre les
composites. L’appartenance à une famille ne permet pas de déduire les
propriétés d’un composite particulier.
Ce sujet est actuel qui ouvre beaucoup de recherches pour les
scientifiques et les chercheurs.

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Références

[1] BOWEN (R.L.) - The Journal of the American Dental Association, 66, p. 57-
64 (1963).

[2] Dental filling material comprising vinyl silane treated fused silica and a
binder consisting of the reaction product of bis phenol and glycidyl acrylate –
US Patent 3066112 (1962).

[3] SOFAN (E.) et al. - Annali di Stomatologia, VIII, p. 1-17 (2017).

[4] BAYNE (S.C.) - The Journal of the American Dental Association, 144, p.
42S-46S (2013).

[5] Jean-Marie Berthelot Mécanique des Matériaux et Structures Composites


[6] Réussir une restauration esthétique : les techniques utilisées (2019)
[7] Frédéric Chaput, Anne-Charlotte Faure. Composites dentaires. 2019. hal-
02362465
[8] J. Vreven, A. Raskin, J. Sabbagh, G. Vermeersch, G. Leloup “Composites
Dentaires” – 2005
[9] Thèse restauration dentaire sur les dents postérieur vitale - univ de Lille 2 –
2016
[10] Van Noort R. Resin composites and polyacid-modified resin composites.
In:Van Noort R, editor. Introduction to dental materials. St. Louis: CV Mosby;
2002. p. 96-123.
[11] Bayne SC, Taylor DF. Dental materials–. In: Sturdevant CM, Roberson
TM, Heymann HO, Sturdevant JR, editors. The art and science of operative
dentistry. St Louis: CV Mosby; 1995. p. 207-87.
[12] Les résines composites fluides : données actuelles - Stéphanie Jager – HAL
archives-ouvertes.fr
[13] Société Francophone de Biomatériaux Dentaires A. RASKIN – 2009/2010
[14] GeurtsenW. Biocompatibility of resin-modified filling materials. Crit Rev
Oral Biol Med 2000;11:333-55.
[15] Van Noort R. Structure of polymers. In: Van Noort R, editor. Introduction
to dental materials. St. Louis: CV Mosby; 2002. p. 33-41.
26
[16] F. Cyril, restauration esthétique antérieure: de la résine composite a la
facette céramique, Comparaison et criteres de choix. Thèse doctorat 2013,
Université claude bernard-lyon.france.
[17] VREVEN (J.) et al. - EMC (Elsevier SAS, Paris), Odontologie, 23-065-E-
10, 2005.

[18] FERRACANE (J.L.) - Dental Materials, 29, p. 51–58 (2013).

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