Module de littérature
Matière : Théâtre
Œuvre au programme du 1er semestre : Molière. Le Bourgeois gentilhomme.
Œuvre au programme du second semestre : Albert Camus, Le Malentendu.
PREMIÈRE SÉANCE
I/ Consignes préliminaires :
Achat de l’œuvre :
Le choix d’une édition plutôt qu’une autre est très important. Au niveau de la première
année du cycle de la Licence, il vaut mieux privilégier les éditions annotées et commentées.
Ex : Les petits classiques de Larousse, les classiques Hatier ou une édition équivalente. Il faut
éviter à tout prix les éditions en PDF et les éditions qui ne présentent que le texte. En effet, les
étudiant.e.s ont besoin des notes explicatives, des dossiers historiques et littéraires ainsi que
des exercices de compréhension et de rédaction qui sont proposés dans les éditions scolaires.
Complémentaires des Travaux dirigés en classe, ces informations et ces exercices peuvent
assurer un travail personnel assidu tout au long du semestre et préparer aux révisions en vue
des examens.
Si l’on opte pour une photocopie de l’œuvre, il vaut mieux la réserver au travail sur le
texte pour ne pas abimer le livre qui devrait être tout de même acheté et réservé à
l’alimentation de la bibliothèque personnelle de l’étudiant.e.
- Des cahiers grand format de préférence ou des classeurs pour prendre des notes, écrire
une ou deux page par jour (sur un sujet au choix), faire des exercices comme les
résumés des œuvres, les portraits des personnages, la structure de la pièce, le tableau
des apparitions des différents personnages dans l’ensemble de la pièce, les études des
thèmes, etc.
- Un répertoire grand format pour noter les définitions des mots incompris.
- Le Petit Robert dictionnaire de la langue française, Tome 1 : dictionnaire
étymologique, polysémique, analogique, indispensable pour les étudiant.e.s en lettres.
- Bescherelle : conjugaison, grammaire, orthographe et vocabulaire.
- Un stylo à plume : même à l’ère du numérique, écrire à l’encre est un plaisir dont les
étudiant.e.s ne devraient pas se priver.
- L’épreuve de l’examen :
En première année, les étudiant.e.s sont initié.e.s au commentaire dirigé d’une durée de
trois heures. En quoi consiste cet exercice de composition ? Il s’agit d’analyser un extrait et
de produire un texte argumentatif cohérent qui démontre la démarche proposée dans l’énoncé
accompagnant l’extrait. Les étudiant.e.s sont guidé.e.s grâce à des consignes qui précisent les
axes du développement. Ce développement doit être précédé d’une introduction et suivi d’une
conclusion. Le cours de méthodologie, absolument nécessaire, détaille les différentes étapes
de la rédaction, de la construction d’une phrase à celle du commentaire, en passant par les
outils de l’argumentation, les règles de la citation et les spécificités de l’introduction et de la
conclusion.
Exercice de rédaction :
- Que représente pour vous les études de langue, littérature et civilisation française ?
- Quelle carrière professionnelle envisagez-vous et en quoi ces études peuvent-elles
vous être utiles ?
Vous utiliserez les expressions suivantes (elles ne sont pas classées par ordre d’apparition
dans le paragraphe) : Nous considérons – il nous semble que – nous envisageons – d’une
part … et d’autre part – d’abord – ensuite – enfin – néanmoins – il est vrai que … mais.
DEUXIÈME SÉANCE
Lorsque l’on entame des études littéraires, la curiosité est le meilleur des alliés. Il est
primordial d’ouvrir le plus fréquemment possible le dictionnaire et voir ce que signifient les
mots. Pour commencer les cours de théâtre ou de n’importe quelle autre matière, il est donc
évident que Le Petit Robert est fort utile. Il faut d’abord consulter la définition de « théâtre »
et essayer de retenir l’essentiel. Le dictionnaire nous donne deux grandes définitions ainsi que
les autres significations (polysémie) que le mot a acquises au fil du temps. D’abord, il faut
s’attarder sur l’origine de ce terme : nom masculin qui apparaît dans la langue française vers
1200 et qui vient du latin theatrum, lui-même dérivant du grec theatron. Par conséquent, le
théâtre est né dans l’antiquité. Cette période est donc cruciale pour la compréhension des
nécessités (religieuses et sociales) qui lui ont donné naissance.
L’article du Petit Robert présentant la définition du mot théâtre est un des plus longs de ce
dictionnaire. Il faut s’attarder sur chacune des significations et retenir les deux grands axes qui
sont proposés :
« I/ Édifice.
Les autres sens (il y en a 7 en tout) mettent l’accent sur le théâtre en tant que construction,
bâtiment, en tant que lieu de représentation ou troupe rattachée à une construction. Il y a
également un sens figuré : « le cadre, le lieu où se passe un événement ».
Il est évident que cette première liste de sens présente le théâtre comme espace où se
déroule la représentation.
« II/ (XVIe). 1° Art visant à représenter devant un public, selon des conventions qui ont
varié avec les époques et les civilisations, une suite d’événements (V. Action) où sont engagés
des êtres humains agissant et parlant. V. Scène, spectacle. V. Dramatique, scénique, théâtral.
[…]
PIÈCE DE THÉÂTRE : texte littéraire qui expose une action dramatique, généralement
sous forme de dialogue entre des personnages. V. Comédie, drame, farce, livret, mélodrame,
opéra, revue, saynète, sketch, tragédie, tragi-comédie, vaudeville. – Parties, éléments d’une
pièce de théâtre. V. Acte, scène, dialogue, intrigue, monologue, prologue, réplique, rôle,
situation, sujet, tirade. Théâtre improvisé (Cf. Commedia dell’arte). […] COUP DE
THÉÂTRE : rebondissement, retournement brutal d’une situation dans une pièce, destiné à
accroître l’intérêt de l’action. V. Péripétie ». […]
La définition ne s’arrête pas là mais nous pouvons constater que l’accent est mis dans ce
deuxième axe sur le genre littéraire, le texte et toutes les composantes qui font du théâtre un
art.
Quels éléments faut-il retenir de la lecture de la définition du mot théâtre extraite du Petit
Robert ?
Nous retenons que le théâtre est un édifice destiné à accueillir une représentation effectuée
par des comédiens sur un texte écrit par un dramaturge. Nous pouvons développer en posant
la question suivante : qu’est-ce que le théâtre ?
Préambule :
Le théâtre est un art aux multiples langages. Selon Aristote, le théâtre est « l’imitation
d’une action […] faite par des personnages en action et non par le moyen d’une narration ».
C’est l’art de l’illusion par excellence. Dans la classification du XX ème, il fait partie, avec la
danse, le mime et le cirque, des arts de la scène (6 e art). Dans le cadre du module de
littérature, c’est l’aspect textuel qui nous intéresse le plus. Il s’agit donc d’étudier un texte et
de comprendre son fonctionnement afin de mettre en relief sa littérarité, faire preuve de
sensibilité littéraire, montrer dans un raisonnement logique et argumenté comment les rouages
qui le sous-tendent obéissent à des règles ou des choix de l’auteur et tenter de trouver,
toujours grâce au texte, les raisons pour lesquelles il a été écrit. Pour résumer, il est question
de répondre aux trois questions traditionnelles dès que l’on se trouve face à un texte littéraire :
POURQUOI ? les effets visés par l’auteur (sublimer, ridiculiser, susciter un sentiment
comme la peur, l’admiration, la pitié, la révolte ou une réaction comme le rire).
Caractéristiques du théâtre :
Le théâtre se distingue par une double caractéristique : le théâtre est une représentation
et un texte.
D’un autre côté, qui dit représentation dit interprétation. Les intentions de l’auteur ne sont
pas toujours claires malgré les indications scéniques. Le texte dramaturgique ressemble de ce
fait à une partition de musique : nous pouvons avoir autant d’interprétations que d’interprètes.
La représentation est donc un élément fondamental lorsque l’on aborde un texte théâtral.
Enfin, n’oublions pas de signaler que le texte théâtral est avant tout destiné à un groupe social,
à un public collectif, à un ensemble d’individus appartenant à une même sphère. C’est ce qui
explique ses origines intimement liées aux manifestations religieuses et l’intérêt que lui
portent les représentants du pouvoir : en octroyant des subventions ou en exerçant la censure,
le pouvoir politique ou religieux tente toujours d’avoir une mainmise sur le théâtre.
Exercice de rédaction :
Après avoir lu ce document ainsi que d’autres définitions du théâtre que vous chercherez
sur Internet ou dans les encyclopédies disponibles à la bibliothèque (ex : Encyclopedia
Universalis ou Encyclopédie Larousse en ligne), rédigez une synthèse des principales
caractéristiques du théâtre en évitant de « copier – coller ».
On ne peut aborder l’étude d’une œuvre littéraire sans avoir ne serait-ce qu’une petite idée
de l’histoire du genre dans lequel elle est écrite. Cet exposé succinct donne un aperçu sur la
naissance et l’évolution du théâtre en France. Il vise à inculquer une culture générale
minimale afin de comprendre les dessous de l’existence du théâtre, les mutations religieuses,
sociales ou politiques qui ont amené son évolution et les noms des auteurs que l’on considère
comme incontournables.
Au Moyen-Âge :
Durant plusieurs siècles, le théâtre et la littérature d’une manière plus générale n’existent
pas. Le christianisme ayant interdit toute référence à l’antiquité grecque (berceau du théâtre
occidental) et romaine qui, elles, ont développé plusieurs formes d’art, il faudra attendre
plusieurs siècles pour que des textes soient écrits (le premier officiellement reconnu comme
tel étant « Les serments de Strasbourg » en 842).
Dès son apparition en France au XIème siècle, le théâtre perd la tradition antique de la
distinction entre tragédie et comédie. Apparaissent alors les « drames liturgiques », les « jeux
profanes » les « Miracles » (qui évoquent les Saints) et enfin les « Mystères » (qui se jouent
sur plusieurs jours). Ces deux genres sont considérés comme sérieux et participent à
l’instruction religieuse d’un peuple essentiellement analphabète. Par ailleurs, naissent aussi
des genres amusants comme les « farces » et les « soties » qui détendent le public dans des
intermèdes destinés à le retenir. Les représentations ont lieu sur les places publiques, la
plupart du temps devant les églises, et toute la population peut y assister.
Au XVIème siècle :
Le public se restreint et les Mystères sont interdits pour trouble de l’ordre public. Les
représentations se font dans des salles de plus en plus nombreuses. À partir du milieu du
siècle, les Mystères, les Miracles et les farces laissent place au retour des genres antiques :
d’un côté la comédie qui met en scène des personnages issus du peuple, ayant un langage
populaire ou grivois et un jeu dynamique et, d’un autre côté, la tragédie dont les héros sortent
du commun, où le discours l’emporte sur les événements.
Au XVIIème siècle :
Le mécénat de Richelieu (1er ministre de Louis XIII) donne un nouveau souffle au théâtre.
Il dispose dès lors de salles et de troupes fixes à Paris. Les troupes ambulantes continuent
cependant à faire des représentations en province et même dans les villes. Là aussi le mécénat
reste le meilleur moyen pour ces troupes de continuer à se produire malgré le rejet de l’Église
qui considère les comédiens comme des parias.
Le classicisme apparaît vers les années 1630 pour mettre un terme aux abus du baroque.
L’esthétique classique est née : séparation nette entre tragédie (écrite en vers) et comédie (en
vers ou en prose) ; règle des trois unités (de temps : au plus une journée ; de lieu : un seul
lieu ; d’action : une seule action principale) ; respect de la vraisemblance (pas de magie ni
d’éléments surnaturels) ; respect de la bienséance (absence de scènes choquantes ou
vulgaires). Corneille, Racine et Molière sont les trois figures de proue du théâtre du XVII ème
siècle. Le premier évolue du baroque avec ses tragi-comédies (L’Illusion comique, Le Cid) au
classicisme avec la tragédie (Horace, Cinna). Le deuxième, Racine, est connu pour être
l’exemple type du dramaturge classique puisque ses tragédies respectent l’esthétique
classique. Molière, quant à lui, fait quelques entorses aux règles et n’écrit presque
exclusivement que des comédies. Il invente aussi un autre genre : la comédie-ballet qui
découle des spectacles de cour et mêle chants, danses et texte déclamé (Le Bourgeois
gentilhomme). Ce genre est en quelque sorte l’ancêtre des comédies musicales des XX ème et
XXIème siècles.
Un autre phénomène apparaît au XVIIème siècle : les salles de théâtre mettent elles-mêmes
en scène le public qui se divise en classes (les aristocrates dans les loges et le « parterre » pour
le peuple). Dès lors, le spectacle n’est plus uniquement sur scène mais aussi au sein du
public : on va au théâtre pour voir et se faire voir.
XVIIIème siècle :
Le mélodrame apparaît au début du siècle. C’est un genre larmoyant qui évolue vers le
drame romantique avec Victor Hugo. Il est caractérisé par le mélange des genres (le
grotesque et le sublime), le refus de la règle des trois unités, le retour des épées sur scène. La
comédie renaît à la fin du siècle avec le vaudeville.
XXème siècle :
Le drame religieux s’épanouit avec Paul Claudel qui écrit non en vers ni en prose mais en
versets. La comédie trouve sa meilleure expression dans le théâtre de boulevard avec Sacha
Guitry, le vaudeville avec Feydeau et Courteline. On remarque toujours la présence d’un
théâtre dit « sérieux » et d’un théâtre de divertissement.
Le nouveau théâtre apparaît vers le milieu du siècle avec un comique grinçant, un sens
de la dérision poussé à l’excès, la mise en scène du non-sens (Ex : La Cantatrice chauve de
Ionesco). D’autre part, on assiste à la naissance du théâtre d’idées ou philosophique avec
Camus et Sartre qui développent des thèses dans leurs pièces (absurde, existentialisme).
Exercice de rédaction :
Molière :
Molière est un des plus grands écrivains français. Son nom est indissociable du théâtre.
D’ailleurs, depuis 1987, des prix sont décernés aux meilleures œuvres de chaque année et ces
récompenses ont été baptisées « Les Molières ».
Voilà en quelques phrases le résumé de la vie trépidante d’un homme qui s’est consacré
corps et âme au service de l’art.
- Molière, dramaturge et homme de théâtre du XVII ème siècle, est celui qui a « donné ses
lettres de noblesse à la comédie ». Tentez d’expliquer la métaphore dans « donné ses
lettres de noblesse à la comédie ».
- Il a écrit plusieurs comédies, il a inventé la comédie ballet et a développé la comédie
de caractère.
- Son souci est de plaire et de faire rire même si c’est au détriment des classes
bienpensantes (conservatrices ou traditionnalistes) et de l’Église toute puissante à
l’époque.
- Il a eu le soutien du Roi qui l’a protégé parce qu’il ne s’attaque jamais à son pouvoir et
son statut mais malmène la noblesse. Il ne faut pas oublier que Louis XIV a
domestiqué la noblesse pour éviter la répétition d’un épisode désastreux pour lui, la
Fronde. Il a donc attiré les nobles à Versailles et leur a imposé la vie de cour pour en
faire non des rivaux politiques mais des courtisans essentiellement soucieux de lui
plaire.
Le Bourgeois gentilhomme :
Les personnages sont présentés en fonction de leur statut social ou du lien de parenté
qu’ils entretiennent avec les autres personnages. Certains personnages ne portent même pas de
noms. Cette indication est importante. Ils n’existent que par la fonction qu’ils exercent.
L’indication scénique qui suit la liste des protagonistes de la pièce annonce la présence sur
scène d’une multitude de personnages ainsi que le cadre spatial : « la scène est à Paris ». Cette
indication est assez vague.
La scène s’ouvre sur la confrontation des deux Maitres qui exposent leurs visions
respectives de l’art et de leurs métiers.
Structure de la scène :
Orientations de lecture :
- L’indication scénique qui ouvre la scène décrit le cadre spatial. Elle donne également
un indice sur l’action qui se prépare : trouvez cet indice et commentez-le.
- Comptez le nombre de répliques de chacun des personnages et dites ce que ces
nombres révèlent sur les rapports entre eux.
- La première partie introduit deux personnages secondaires qui parlent du personnage
principal : relevez les éléments grammaticaux référant à ce troisième personnage
absent de la scène.
- Les premières répliques présentent un parallélisme dans la construction syntaxique.
Dans quelle mesure cette succession de phrases similaires et courtes annonce-t-elle le
rapport de rivalité entre les deux personnages ?
- Le Maître de musique et le Maître à danser semblent d’accord au début puis
développent des points de vue différents sur leurs professions : développez en
argumentant.
- Certaines répliques font la description de la personne qui emploie les deux Maîtres.
Trouvez ces répliques, faites le portrait du personnage qu’elles décrivent et montrez
qu’elles présentent deux orientations qui révèlent l’opposition des deux Maîtres.
- Démontrez que l’échange entre les deux personnages à lieu sur le mode de
l’argumentation : relever les répétitions, les arguments et les contre-arguments.
- Le dialogue développe deux points de vue sur l’art et les métiers de l’art : il y a d’un
côté le Maître de musique qui semble pragmatique en ne voyant que l’appât du gain et,
de l’autre, nous avons le Maître à danser qui paraît plus idéaliste. Nous pouvons
également déceler dans cet échange les réflexions de Molière sur la condition de
l’artiste au XVIIème siècle. Relevez les répliques qui révèlent ces réflexions en
précisant s’il s’agit d’un simple constat ou d’une critique.
Conclusion :
La scène qui ouvre Le Bourgeois gentilhomme de Molière est supposée être une scène
d’exposition. Traditionnellement, la scène d’exposition présente le cadre spatio-temporel, les
personnages principaux et l’action. Elle doit plonger d’emblée les specta.teur.trice. ou les
lec.teur.trice.s dans le vif du sujet sans pour autant tout dévoiler. Il s’agit donc d’un moment
délicat de la pièce car il est question d’expliquer certaines choses tout en maintenant le
suspens. Cette première scène montre deux personnages qui n’apparaissent que dans le
premier acte et la première partie de l’acte II. Ce ne sont donc pas des personnages principaux
mais ils évoquent le personnage central de la pièce, celui qui inspire son titre et suggère
l’action. Le cadre spatial est quant à lui présenté d’une manière vague dans l’indication
scénique qui précède la scène et qui mentionne la capitale « Paris ». Il est précisé dans le
discours des personnages qui attendent le maître des lieux où ils se trouvent : nous sommes
donc chez Monsieur Jourdain. Le genre de la pièce est également suggéré par la présence de
l’ironie, de la répétition, du portrait qui ridiculise Monsieur Jourdain et de l’entêtement
burlesque des deux personnages qui campent chacun sur sa position : il s’agit d’une comédie.
Une intrigue amoureuse est subtilement évoquée dans l’indication scénique qui ouvre la
scène : « un élève du Maître de musique qui compose sur une table un air que le Bourgeois a
demandé pour une sérénade ». « Sérénade » est défini en note de bas de page : « un concert
donné, à la nuit tombée, à une personne que l’on aime, sous ses fenêtres ou son balcon ».
Mais il n’y a pas qu’une seule intrigue amoureuse dans la pièce. D’autres éléments
apparaissent plus tard en permettant à l’action d’évoluer d’une manière régulière.