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- La saisie
Le comptable enregistre des pièces comptables. Une des difficultés pour les comptables est un
problème d'organisation des pièces comptables. Au fil des années, l'organisation a évolué grâce à
l'informatique. Grâce à ses données, on extrait de l'information comptable. La comptabilité est
devenue un produit voire parfois un sous produit d'une progiciel.
Ex; dans un restaurant, la note du restaurant sera comptée en comptabilité.
La saisie est de plus en plus informatisée. Dans certains cas, elle est faire à partir des logiciels de
comptables. Aujourd'hui, on essaie d'automatiser au maximum. L'arrivée des écritures ont été
réalisées à partir d'autres logiciels.
Ex: dans une entreprise de facturation, on réalise des factures, et le logiciel qui gère les factures va
permettre de sortir l'extraction qui va être en comptabilité pour réaliser les écritures.
Le rôle du comptable diminue..
Une partie du travail comptable est externalisé: traitement de la comptabilité en externe
(international...). On voit un développement de la comptabilité française développée au Maroc,
grâce au faible coût de main d'œuvre.
Le plan comptable impose d'avoir une documentation décrivant les procédures de l'organisation
comptable. C'est un document qui devrait exister dans les entreprises. Dans les grandes entreprises,
il y a des manuels de procédures. Dans les petites entreprises, les manuels de procédures et la
documentation décrivant les entreprises sont très rares. Cela permet de comprendre et de contrôler.
Ces pièces comptables, qui vont servir d'enregistrement vont être théoriquement des originaux.
Dans une grande entreprise, le courrier est scanné à l'arrivée, et les comptables vont travailler sur
des factures scannées. Dans les PME il y a un travail sur les factures: on fournit les originaux des
factures. On peut avoir plus facilement de la fraude sur les photocopies.
Un commissaire aux comptes va demander les originaux et s'adresser directement aux banques,
fournisseurs ou clients, pour vérifier la validité des documents comptables présents. Ces originaux
sont des pièces qui doivent avoir un certain nombre de mentions: pour savoir qu'un document est
une facture, il faut qu'il y ait écrit dessus le mot « facture ». [différence entre facture et devis, note
manuscrite,...]
Lorsque le comptable enregistre une information, l'organisation de l'enregistrement comptable doit
permettre de suivre le chemin de révision: la possibilité pour tout enregistrement comptable d'aller
de l'écriture à la pièce et aussi de la pièce à l'enregistrement comptable. On a une facture, pour
faciliter le chemin de révision, à partir de la facture on doit retrouver l'écriture. Sur la facture, il y a
souvent une référence pour que à partir de la pièce on puisse retrouver l'écriture. Quand on passe
une écriture comptable, on doit mentionner des informations qui permettent de retrouver la pièce.
Pièces; factures, chèques, paie... on doit faire un enregistrement dans la comptabilité: quand ils ont
tous été effectués, on est à la fin de l'exercice comptable, et en fin d'exercice on réalise des
enregistrements comptables.
Cette écriture comptable va reprendre des informations. Ce qui est nécessaire:
• une date (la date de l'opération: facture de décembre date de décembre et date de la
réception dans l'entreprise),
• le montant,
• un libellé (ensemble de référence de mots qui explicite l'opération et qui va faciliter le
chemin de révision. Le libellé est très important.)
• 2 comptes obligatoirement (un sera débité, l'autre sera crédité). Il faut que le cumul des
montants crédités soit égal au montant débités.
Un compte est la plus petite unité retenue pour le classement et l'enregistrement des mouvements
comptables. Ces comptes seront pris en respectant une logique d'analyse qui est celle du plan
comptable. Dans une comptabilité, les comptables ont l'obligation d'utiliser des comptes référencés
par le plan comptable. Si on ne trouve pas le compte, on peut créer des comptes ou se rapprocher
d'un compte du plan comptable, à condition de respecter la logique du plan comptable.
Il existe des plans comptables professionnels: certaines professions ont l'obligation de respecter les
plans comptables professionnels. Dans le PC des théâtres, compte billeterie, droit d'auteur,
redevances, publicité, spectacle...
Ce PCG est codifié en respectant les classements numériques. On est dans un ordre décimal.
• Compte de bilan:
• Compte de gestion:
Ces enregistrements sont faits dans des comptes. En comptabilité, il y a un double enregistrement.
On enregistre des opérations dans un compte. Ce compte est un tableau qui est divisé en 2 parties:
une partie gauche (le débit) et une partie droite (le crédit).
C'est un T, une colonne date, une autre libellée, une autre montant.
On crée un compte par nature [un compte pour les frais de personnels, les assurances...] avec toutes
les écritures qui s'y rapportent [toutes les ventes, …].
Ces comptes sont regroupés dans un ensemble que l'on appelle le grand livre. Le terme est un petit
peu ancien.
Aujourd'hui, le grand livre sera une édition particulière informatique. Il y a au moins 2 comptes
pour une écriture. Un même compte va reprendre des informations issues d'écritures différentes,
mais pour chaque écriture, au moins 2 comptes: débit et crédit.
Autre document: le journal.
Les écritures sont enregistrées chronologiquement. Aujourd'hui, lorsqu'on écrit un document, on fait
un brouillard: permet d'être modifié. Il faudra que les écritures soient bloquées pour valider les
écritures. Ce document obligatoire est obtenu à partir de l'écriture comptable, et ce journal reprend
chronologiquement les opérations.
Comment le comptable saisit il ? Quand on passe des écritures, on les passe à la fois dans le journal
et dans le grand livre. Par contre, en informatique, les logiciels demandent d'écrire à partir du
journal, et ils fournissent automatiquement le grand livre.
Autre document obligatoire: le livre d'inventaire. C'est un livre sur lequel en théorie on devrait
recopier l'inventaire, en pratique on recopie le bilan et le résultat. Ces documents informatiques,
notamment livre journal et livre d'inventaire peuvent être établis sur informatique. Ces comptes sont
transcrits sur les comptes annuels. Lorsqu'ils sont publiés en annexe du registre du commerce, les
entreprises sont dispensées d'être tenues au livre d'inventaire.
Les écritures comptables sont passées selon le système de la partie double: lorsqu'on écrit un
compte, il faut créditer et débiter. Lorsqu'il y a un ensemble de comptes débités, il faut retrouver un
cumul identique de débits et de crédits.
Il faut d'abord enregistrer l'écriture. On reçoit une facture, on a acheté des marchandises. Quel
compte utiliser ? On se réfère au PCG.
Pour moi, c'est un achat de marchandises; dans la comptabilité, on utilise un compte fournisseur et
un compte achat de marchandises.
Opération n°1:
On achète des marchandises au fournisseur. On utilise un compte fournisseur et un compte achat de
marchandises. (1000 en débit + et 1000 en crédit - )
La ressource ? C'est le fournisseur qui l'a donne. La ressource vient du fournisseur. (passif)
Quel est l'emploi de cette ressource ? On l'utilise pour acquérir des marchandises: on débite le
compte achat de marchandises. (actif)
Opération n°2:
On vend des marchandises à un client.
On utilise un compte client (classe 4) et un compte vente de marchandises (classe 7).
quelle est la ressource ? La ressource provient de la vente. On crédite le compte vente. (passif)
L'emploi; le compte client. On débite le compte client. (actif)
Opération n°3:
Le client envoie un chèque. On encaisse le chèque.
On utilise 2 comptes, qui sont le comptes client (4) et le compte banque (5).
quelle est l'origine ? Le client; donc on crédite - le compte client. (passif)
Où va l'argent ? Il va en banque; donc on débite + le compte banque. (actif)
Autre technique:
elle nécessite de repérer les comptes et les classes de compte. Autre approche qui est celle qui est
assez souvent utilisée dans l'approche de base des comptables.
On se positionne par rapport aux familles de comptes.
Quand on a trouvé le compte; est ce un compte de bilan ou un compte de gestion ? Un achat est une
charge (gestion) un fournisseur est un compte de bilan; une vente → gestion; le client → compte de
bilan; banque et caisse: compte de bilan.
On peut avoir des opérations qui mouvementent des comptes de bilan et des comptes de gestion.
Il faut regarder si c'est un compte d'actif ou de passif. L'immobilisation est un actif; le capital, un
compte de passif. La caisse: un compte d'actif.
En gestion: comptes de charge et comptes de produit. Les charges génèrent un appauvrissement; les
produits génèrent un revenu.
Pour les comptes de passif, quand un compte augmente, on le crédite. Quand un compte de passif
diminue, on le débite. Quand les charges augmentent, on débite le compte de charges. On crédite un
compte de charges lorsqu'il diminue.
Lorsque les produits augmentent, on crédite le compte de produits. Lorsque les produits diminuent,
on débite.
Autre méthode:
elle repose sur une découpe des opérations comptables qui facilite le contrôle et l'enregistrement.
Il faut distinguer la charge du règlement. On achète des marchandises; cela ne veut pas dire qu'on
paie tout de suite. Mais même si on paie tout de suite, même dans ce cas, on devrait enregistrer en
deux étapes d'abord le constat ensuite le règlement. Parce qu'il y a 2 documents: une facture et un
chèque.
Quand on paie le fournisseur, on débite, et on crédite le compte banque.
6 Achat de marchandises x
4 fournisseur x
4 Fournisseur x
5 banque x
4 Client
7 Vente
5 Banque
4 client
: constat du produit. On a un compte qui est crédité de 1000. le client est débité.
1ère partie: les écritures de l'exercice
comptable
- achat, ventes, réductions, les règlements
- la comptabilisation des effets de commerce
- l'affacturage
- les écritures relatives au salaire
- les généralités relatives à la TVA
- opérations spécifiques relatives au capital et à
la libéralisation du comptable
Création d'une entreprise. Capital de 10 000€ déposé en banque. Qu'est ce qu'on utilise comme
compte ?
Compte capital appartient au compte de passif. On utilise un compte banque pour la création d'une
société. On débit la banque et crédite le capital.
La banque est un compte de bilan, compte d'actif.
On reçoit une note de téléphone dans une entreprise. 500€. le téléphone est une charge pour
l'entreprise.
Compte de tiers (4, France Télécom) et compte de charge (6). la ressource est le fournisseur. 2E
méthode: le compte de classe 6 est un compte de gestion: on débite. France télécom est un compte
de bilan, la dette augmente on crédite.
On débite 6 et crédite 4.
1ère partie: les écritures
de l'exercice comptable
I) L'enregistrement des achats, charges externes, produits.
L'achat est une opération qui génère un appauvrissement pour l'entreprise. Dans les charges
d'exploitation, on a une famille qui reprend les achats et les charges externes. L'écriture de base
d'enregistrement d'une charge est une écriture de la forme 6 / 4 on débite un compte de la classe 6
par un compte de la classe 4. pour toutes les opérations de charge externe, on débite un compte de la
série 60, 61 ou 62 par un compte 401 (fournisseur).
Ces charges sont enregistrées en hors taxe.
Distinguer charges et immobilisations: une charge correspond à un appauvrissement immédiat. Cet
achat sera consommé rapidement. Ex: matières premières: pour fabriquer un produit. Pour un
immobilisation, c'est un bien qui va rester durablement dans l'entreprise.
On considère dans une entreprise que les immobilisations de faible valeur peuvent être
comptabilisées directement dans les charges.
ex: on achète un ordinateur, on espère le conserver 2-3 ans. On l'achète HT 600 €. C'est une
immobilisation comptablement. Si on l'achète à 499€, c'est une charge. → Jusqu'à 500€, on admet
fiscalement que l'on enregistre en charges. Après 500€, c'est une immobilisation.
Quand on enregistre un achat de matières, on ne mouvemente pas les comptes de stock. Les achats
sont enregistrés dans des comptes d'achat, au coût d'achat.
Dans les comptes d'achat, on n'enregistre pas les montants correspondant à des immobilisations. Si
on achète une chaise de bureau, c'est un meuble meublant. On peut la mettre en immobilisation
(mais comme le prix est faible, on ne le fait pas).
Ces achats sont enregistrés hors taxe; et à une valeur qui est le coût d'achat (principe de prudence
comptable). On ne s'occupe pas des comptes de stock.
On peut regrouper dans le compte d'achat les frais accessoires sur achat. Ex: on achète des
marchandises, et en même temps, sur la facture d'achat on ajoute les frais de transport et une
assurance de livraison. Dans la mesure où ces charges peuvent être affectées de façon certaine à la
marchandise ou à l'approvisionnement, on peut directement assurer ces charges avec l'achat de
matières correspondant. Par contre, si dans l'entreprise on a des achats, et qu'on a souscrit une
assurance globale qui n'est pas individualisée, on enregistre cette assurance dans des frais
spécifiques d'assurance. Ces frais accessoires peuvent être regroupés avec le compte d'achat
correspondant. La règle est de rattacher au principal.
Exemple:
1) facture du fournisseur de 1 000€. on la suppose sans escompte.
On débite le compte 607 pour un montant de 1 000. Et on crédite un compte 401 fournisseur pour
un montant de 1 000. On a une date (25/02/10) et on a le n° de facture 125.
401Fournisseur 900
3) le fournisseur envoie une première facture de 1000, puis une deuxième facture sur laquelle il y a
écrit avoir.
25/02/10
607 achat de marchandises 1 000
On crédite le 609. La dette vis à vis du fournisseur diminue: on débite le compte fournisseur.
On débite le 401 fournisseur par le crédit du 6097 [RRR sur marchandises: le 7 à la fin correspond
aux marchandises]
4) L'escompte
On a une facture de 1 000. On paie comptant (tout de suite). On m'accorde une remise de 1%. On
me facture 990.
On enregistre l'opération en 3 comptes.
Client Z 900
Dans la classe 6:
Cas pratiques:
facture à un client pour un montant de 1 000. 2e facture, mentionné « avoir »: 2 documents, donc 2
écritures. le vendeur envoie à l'acheteur un avoir qui correspond à une réduction commerciale de
200 et une réduction financière de 10.
Journal:
1°)
2°)
401 fournisseur
_______________
| 1 000
607 Achat de marchandises
_____________________
1 000 |
Vendeur:
7097
______________
200 |
665
_______________
10 |
411
_____________
| 210
Acheteur:
6097
______________
| 200
765
_____________
| 10
401 Fournisseur
_____________
210 |
/!\: Même lorsque le paiement est comptant, il est recommandable d'utiliser systématiquement des
comptes de tiers.
Intérêt d'avoir recours au compte de tiers:
- les informations: les opérations avec un client
- il y a 2 documents en général: une facture, et un règlement. Il y a donc 2 enregistrements. Même
lorsque le client paie comptant, on lui donne une facture. S'il nous remet un chèque, on l'encaisse en
banque: 2 documents, le chèque et la facture. Cela correspond à une organisation, et une possibilité
de contrôle interne (le contrôle est réalisé par des procédures dans le cadre de l'entreprise). Si la
même personne enregistre les achats, vente,... on est dans une zone de risque importante. S'il y a des
personnes différentes pour enregistrer les ventes, séparation des fonctions. Un comptable enregistre
l'achat, l'autre l'enregistrement: limite les risques de fraude. Contrôle interne: ensemble de
mécanismes mis en place pour éviter les fraudes. Pour cela: séparation des fonctions. On va avoir si
possible quelqu'un qui va ordonner une dépense, quelqu'un qui va l'enregistrer, et quelqu'un qui va
vérifier l'enregistrement: ordonnateur, comptable et trésorier (financier). On demande dans les
çentreprises que ce travail soit matérialisé (visa, cachet, signature...). Contrôle de gestion:
recherches d'optimisation dans une entreprise. Le contrôleur va chercher à réduire les coûts.
Dans une entreprise, on va vérifier les règlements des entreprises. Même si le client paie comptant,
il est souhaitable d'utiliser un compte de la classe 4 en intermédiaire. Les comptes de règlement
doivent avoir presque systématiquement des comptes de tiers. Si on mouvemente un compte de
règlement, cela devait être un cas particulier.
La date relative à l'enregistrement d'un règlement ? Lorsqu'on reçoit un chèque d'un client, la date
théorique de l'enregistrement est la date de l'avis de crédit de la banque. Ce n'est pas
systématiquement ce que l'on fait. En comptabilité, on enregistre le règlement souvent à la date de
réception du chèque. Il y a même une possibilité très rarement utilisée. C'est le compte chèque à
encaisser.
Différence entre la date de valeur et la date du crédit théorique en compte. Pour une entreprise, la
banque met le chèque à notre crédit, mais elle considère que le compte n'est crédité que quelques
jours après: différence entre date de remise et la différence d'encaissement de l'argent, appelée la
flotte. Les entreprises reçoivent des chèques d'intérêt reçus pour les dates de valeur.
Lorsqu'on a reçu un chèque, on est en date de crédit banque. Lorsqu'on a émis un chèque, c'est la
date d'émission du chèque. Lorsqu'on émet un chèque, on doit avoir la provision sur le compte.
Lorsqu'on émet un chèque, on crédite notre compte.
Un chèque remis aujourd'hui, dans votre comptabilité, on crédite aujourd'hui, mais en date de
valeur, la banque considèrera qu'on aura la disposition des fonds dans 2-3 jours.
Lorsqu'on émet un chèque, c'est la date d'émission du chèque qui est la date à laquelle on doit
enregistrer le paiement, et non pas la date à laquelle va l'encaisser le bénéficiaire.
Dans la comptabilité des entreprises, il est interdit de compenser les comptes banque. Le compte
positif (débiteur) figure l'actif du bilan, dans la rubrique disponibilité. Le compte banque négatif
(créditeur) figure au passif, dans une rubrique qui correspond aux emprunts et dettes financières
diverses.
Les entreprises gèrent leur trésorerie à travers un pool bancaire: tous ces comptes bancaires des
filiales sont gérées par une société, dans une même banque. La gestion d'un poule bancaire permet
de faire une harmonisation: certains secteurs sont positifs, d'autres négatifs; il y a une compensation
entre eux. Dans les groupes, on a une gestion collective de la trésorerie pour réduire la charge
fiscale lorsque certaines entreprises sont a découvert alors que d'autres sont très positives.
Lorsqu'on a des règlements clients, le client peut payer par carte de crédit. On enregistre le
paiement client carte de crédit, et la banque va prendre des frais relatifs à des frais de gestion carte
de crédit. Ils sont dans un compte 627.
Banque
_______________
| 10
627 Services bancaires
______________________
10 |
6064
__________
40 |
401 fournisseur
____________
100 |
...
________________
| 140
Chez l'acheteur:
Le 5 mars
6 Achat
___________
1 000 |
401 fournisseur
________________
| 1 000
il veut utiliser la créance qu'il a sur nous pour la donner à quelqu'un d'autre. Il nous demande si on
veut bien accepter un effet de commerce. Il nous envoie un effet de commerce, sur laquelle il est
mentionné comme étant le tireur, et il nous demande de payer 1 000 à une date ultérieure. Dans la
comptabilité, on n'a plus une dette à l'égard d'un fournisseur connu, mais une dette vis à vis d'un
porteur d'un effet de commerce. [les effets de commerce sont endossables]. En comptabilité, pour
enregistrer cela, on quitte le 401 par une autre écriture: le compte 403.
6 mars
Chez le vendeur:
5 mars
70 Vente
______________
1 000 |
411 Client
____________
| 1 000
6 mars
401 Fournisseur
__________________
1 000 |
Encaissement de l'effet:
25 juin
Effets à recevoir
_________________
| 1 000
Si commission bancaire:
Banque
________________
995 |
Effets à l'encaissement
_____________
| 1 000
Exemple:
Vente de 1 000. Le client a accepté l'effet, mais on a besoin d'argent rapidement à une date située
entre le 6 mars et le 30 juin. On va escompter l'effet à la banque. Lorsqu'on remet l'effet à la banque,
on parle d'un effet remis à l'escompte. La date est située entre la date d'acceptation et l'échéance.
Effets à recevoir
__________________
1 000 |
512 Banque
_____________
970 |
A été mis en place il y a quelques années le dailly: c'est un technique qui fait une mobilisation de
créance. Au lieu d'avoir toute ce mécanisme d'effet de commerce, il a été proposé aux entreprises
qui avaient besoin d'argent de regrouper ces factures et de demander à la banque de se faire prêter
de l'argent. La banque va analyser ces factures et débloquer de l'argent (mobilisation de créances).
Le plus souvent, on se contente d'indiquer à la banque la liste des factures. Sur la liste des factures,
la banque avance des fonds, avec une échéance de remboursement qui correspond à l'échéance de la
facture; elle prendra au passage des frais financiers.
707 Vente
________________
|10 000
411 Client
_______________
10 000 |
Banque
________________
9 500 |
- L'affacturage
en anglais: facturing
L'entreprise va avoir recours à une société spécialisée de crédit, souvent affiliée à une banque, et ces
sociétés vont soit agir de la même façon que la mobilisation de créance en dailly, soi telle va
racheter les factures. Une fois qu'elles ont racheté les factures, elles vont verser le montant des
factures moins les frais financiers.
On constate qu'il y a 2 types d'entreprise:
- soit quelques entreprises n'ayant pas de problème particuliers, mais sous traitent leur
gestion client à des sociétés d'affacturage, lesquelles prennent quelques frais.
- ce sont souvent les grandes entreprises financières qui ont recours à l'affacturage.
L'affacturage coûte cher: on facture des frais financiers, avec un taux d'escompte proche d'un taux
escomptable auprès des frais de banques. En plus de cela, les sociétés d'affacturage facturent le plus
souvent forfaitairement des frais de gestion de comptes qui peuvent être relativement élevés. Les
sociétés d'affacturage, quand on leur vend les factures, ne vont financer directement qu'une partie, et
une autre sera bloquée sur un compte de garantie. Mais ce compte est bloqué sur la société
d'affacturage: donc en enlevant les frais financiers, les frais de gestion de compte, et les comptes
bloqués, on ne récolte qu'une petite partie.
Mais certaines entreprises n'ont pas le choix.
Écritures:
411
_______________
10 000 |
62 services bancaires
_________________
50 |
513 affacturage
________________
7 500 |
512 xy
_____________
20 000 |
Cette TVA est un impôt particulier, un impôt de la consommation. Elle est différente des impôts sur
le revenu, sur la fortune. C'est un impôt que l'on qualifie encore (mais désuet) d'impôt indirect,
parce qu'il est payé à l'État par quelqu'un qui ne le supporte pas. L'IRPP est payé par la personne qui
supporte l'impôt : le foyer fiscal. L'ISF est payée par le détenteur du patrimoine. Pas la TVA: elle est
payée par les sociétés. C'est en cela qu'on l'appelle d'impôt indirect.
On faisait aussi une distinction entre le paiement de certains impôt pris au trésor prix et au recettes
du trésor. Maintenant, cette distinction entre recette et trésorerie n'est plus d'actualité.
C'est un impôt réel, au sens latin res, rei, la chose. C'est un impôt qui frappe la consommation et qui
ne s'intéresse pas aux individus.
Un impôt sur le revenu tient compte de la personne; pas la TVA. Quelque soit la situation de la
personne, on paie le même montant de TVA. Elle peut être considérée comme un impôt injuste.
On taxe les biens, les prestations de service, avec des taux qui sont des taux différents.
Actuellement, on a 2 taux principaux.
HT + TVA = TTC
→ 100% du HT + TVA 19,60% = 119,6 HT
TTC / 19,6 = HT
→ 100 / 119,60 = 83,61%
une TVA représente 16,387 du TTC.
Ex: un restaurateur achète des matières premières pour 320 HT. Il a une TVA au taux de 5,5%. il ne
vend pas d'alcool. Il y a 17,60 de TVA.
Montant TTC: 337,60.
La charge du restaurateur: 320.
Ce restaurateur a 400 de salaire, et charges sociales de 180. Pas de TVA, globalement, il a
900 de charges.
Ce restaurateur revend son produit pour un montant de 2 000. On est à 19,6:montant de la
TVA: 392 montant TTC de 2392. Il a un résultat qui est de 2 100.
si la TVA est à 5,5, on est à 2110. Il a vendu pour 2000. Son résultat est toujours de 2100. qui a
récupéré l'avantage fiscal? C'est le consommateur.
Mais ce qui s'est passé: le prix public est resté maintenu à 2392. La TVA est à 5.5. Par rapport à
2392, il faut vendre à 2267,30; la dessus, TVA de 5,5 qui est de 124,70. Prix public: 2392, mais
marge de 1367,30. Amélioration de la marge récupérée par le restaurateur.
Ce qui est important: le lieu du preneur. Si le lieu du preneur est l'Italie, l'Allemagne, c'est dans ce
lieu que la TVA sera comptabilisée. Si relation business to consommator (BtoC), l'imposition est sur
le lieu du consommateur. Si le lieu du prestataire est la France, on paie la TVA en France.
Elle est collectée lorsqu'on vendait des prestations. Il y a différents taux de TVA.
Cette TVA, pour qu'elle soit déductible, il faut que certaines conditions soient remplies.
Cette entreprise va t-elle pouvoir récupérer de la marchandise sur ces biens, sur ces prestations ?
Notion de lien direct et immédiat entre la consommation et la vente de biens.
Les risques pour les entreprises est de faire une erreur, c'est à dire de ne pas utiliser le bon taux de
TVA. Il faut être sur que la TVA soit bien effectivement déductible pour l'entreprise; risque de
confusion avec des notes personnelles.
La fraude ou les tentations: une des tentations est de minorer la TVA collectée, c'est à dire le chiffre
d'affaire, ou de décaler la déclaration de TVA collectée.
La fraude sur les biens déductibles: une des fraudes classique est de créer une entreprise qui fait de
fausses factures, récupérées par d'autres entreprises qui demandent le remboursement de la TVA.
Risque: sous déclaration, ou décalage des déclarations, ou fabrication de fausses factures pour
récupérer de la TVA.
Les comptes à utiliser en comptabilité: ce sont des comptes de bilan, de la classe 4. La TVA n'est
pas une charge ou un produit pour l'entreprise. Donc on ne trouve pas de comptes de TVA en
charges ou en produits.
Les comptes d'État, 44, et toute une famille de comptes 445, qui correspond aux taxes États.
4452: TVA due intra communautaire
4455: TVA sur le chiffre d'affaire à décaisser
c'est un compte de passif; on a une dette vis à vis de l'État. Ce compte va reprendre le montant de la
TVA due au titre du mois de décembre.
4456: TVA déductible
on subdivise entre TVA déductible sur immobilisation 44562 et TVA déductible sur autres biens et
services 44566. pourquoi cette distinction ?
Pendant très longtemps, en France, la TVA déductible sur biens et services devait être déduite avec
un mois de décalage: on achetait des B&S au mois de mars, mais on ne pouvait déduire cette TVA
déductible que de la TVA collectée d'avril, et avec un paiement de mai. Parce que sur la déclaration,
il y a une distinction entre B&S et immo.
4457: La TVA collectée
4458: La TVA à régulariser
Cas pratiques:
___________________TTC_________
TVA collectee 4457 | |
le compte client est débité du TTC. Le produit est le HT, et la TVA collectée est une dette vis à vis
de l'État.
Si vente de 10 000 HT, 1960 DE TVA. On débite le compte client de 11960, on crédite un compte
de 10 000 et débite 4457 de 1960.
Client
______________
| 11 960
on crédite le compte client par le débit du compte banque quand le client aura payé.
Vente
______________
10 000 |
4457
______________
1960 |
Autre exemple:
44 566
_________________________
980 |
Autre exemple:
Location de véhicules de tourisme. La facture de la voiture est de 100 + 19, 6 de TVA = 119,6
HT = 100 . Mais TVA non récupérable. Il n'y a pas de TVA.
On est dans un cas particulier, c'est une location particulière, donc pas de TVA.
On achète un ordinateur. Acquisition pour un montant de 2 000€. Les comptes à utiliser: un compte
d'immobilisation. C'est un compte de la classe 2. Les fournisseur d'immobilisation sont dans un
compte 404.
compte de TVA déductible 44562 est débité. Le compte fournisseur est crédité. Le compte de TVA
est une créance, on débite le compte.
Acquisition
_______________
2000 |
Une entreprise a une déclaration de TVA mensuelle, sur laquelle on fait apparaître un éclatement du
chiffre d'affaire.
L'écriture en comptabilité: TVA collectée – TVA déductible = TVA à payer
TVA collectée
________________
1 960 |
TVA déductible
____________
| 392
| 980
Cas particuliers:
entreprise qui consomme en France mais qui exporte: pas de TVA collectée. Donc
l'entreprise aura constamment un crédit de TVA.
Une entreprise en début d'activité achète beaucoup d'immobilisation, donc beaucoup de TVA
déductible. Elle a un crédit de TVA: soit elle va demander à l'État un remboursement, soit elle va
reporter le crédit de TVA sur les déclarations suivantes.
Une entreprise qui consomme à 19,6% mais qui vend à 2,6% (par exemple un journal)
compte 44567: quand on se trouve avec plus de déductible que de collecté, on va utiliser ce compte.
On débite le 4457 qui est la TVA collectée. On crédite le 44566 et le 44562 qui sont les TVA
déductibles sur biens et services sur immo. Comme on a plus de déductible que de collecté, la
différence est dans le 44567 qui est TVA à reporter.
Il figure à l'actif du bilan d'une entreprise.
Les écritures comptables
I) Les opérations particulières
Les opérations réalisées avec une banque sont de 2 natures: on distingue les services bancaires
(lorsque la banque réalise pour l'entreprise un service du type location d'un coffre, analyse d'un
dossier, réponse à une demande du commissaire de compte, la gestion des cartes bancaires...).
Lorsqu'on enregistre une charge en comptabilité, le critère initial est de voir si cette charge est une
opération à caractère financier. Si lorsque la banque réalise une opération à caractère financier, ce
doit toujours être enregistré en charge financière. Il est parfois difficile pour les comptables de
dissocier ce qui est frais financier de ce qui est service bancaire ou frais pris par la banque. Une
entreprise a un compte bancaire avec des découverts (négatifs) dans la mesure où il est à découvert,
la banque va prélever des intérêts, mais aussi compter à son client des services de tenue de compte.
La gestion bancaire est une opération facturée à la banque.
Il est parfois difficile de retrouver les frais financiers des frais divers. Cet ensemble constitue du
financier et du service bancaire.
Les frais financiers ne supportent pas de la TVA alors que le service bancaire supporte de la TVA.
On enregistre les services bancaires dans un compte 627. Les frais financiers sont enregistrés dans
les comptes 66, 661 pour les intérêts.
• Les emprunts
Lorsqu'une entreprise emprunte, elle peut emprunter auprès de sa banque: on utilise le compte de la
classe 16 (emprunt) et lorsque c'est un emprunt auprès de la banque: 164. Cet emprunt devra être
remboursé: le montant versé, la mensualité ou l'annualité, est décomposé en 2: il comporte une
partie remboursement du capital et une partie frais financiers.
Une entreprise peut aussi emprunter par des emprunts obligataires: le porteur de l'obligation pourra
revendre son obligation. Une action permet de participer à la distribution du résultat ; une
obligation, même si l'entreprise est en perte, on percevra des intérêts qui seront des produits
financiers et qui pour l'entreprise seront des frais financiers.
Lorsque l'entreprise a recours au marché obligataire, compte 161 pour les emprunts obligataires
convertibles (remboursable avec des obligations qui seront peut être convertibles en action), et le
compte 163 avec les autres emprunts obligataires (seront de simples obligations). Si on regarde le
bilan des entreprises, on verra 2 lignes: une pour les emprunts obligataires et une pour les autres
emprunts.
On peut rencontrer une difficulté dans le cadre d'un emprunt obligataire: il peut être remboursé au
dessus ou au dessous du pair. Emprunt avec une obligation qui vaut 1 000€, on peut le vendre 995
€: on le vend au dessous du pair. L'intérêt: attirer le chaland, avoir un coté commercial.
Cette petite différence s'appelle une prime de remboursement. Cette prime de remboursement va
être enregistrée, et va avoir un suivi fiscal qui peut être différent du suivi comptable. Le traitement
fiscal peut être différent du traitement comptable. On a plusieurs possibilités de traitement
comptable pour les primes de remboursement. Les primes de remboursement font l'objet de
remboursement annexe et de traitements comptables différenciés. Un emprunt des obligations de 1
000 de nominal, émise à 995 que nous remboursons à 1 050. ce qu'on enregistre en comptabilité,
sera: crédit du compte emprunt (163) du montant de la dette effective sur le montant du
remboursement: on crédite 1 050. La différence qui est de 55 sera enregistrée au débit du compte
169 qui s'appelle prime de remboursement des obligations (compte 169).
on a des annuités décroissantes. C'est un premier mode de remboursement. On est dans le cadre d'un
remboursement constant du capital.
On a un autre mode de remboursement: un remboursement par annuité constante.
Si on rembourse par annuité constante, cela veut dire que chaque année, l'annuité sera identique.
5 annuités de remboursement:
_____________________________________
a1 a2 a3 a4 a5
on va verser a1 dans un an; cette valeur sera ramenée à aujourd'hui: calcul d'actualisation. Lorsque
l'on va du futur vers aujourd'hui, c'est une valeur actuelle. Quand on va d'aujourd'hui vers le futur:
valeur acquise. On revient à l'actuel à un certain taux, le taux de 10%. quand on calcule des intérêts
1 + t/100 ^ (-n)
On obtient le montant d'une annuité, qui est constante.
L'entreprise détient des titres. Elle peut acheter des titres dans un but de placement de la trésorerie.
Elle va se trouver devant un résultat qui peut être une moins value ou une plus value.
Ex: on achète un titre 1000, on le vend 900 on fait une moins value; on le vend 1100 on fait une
plus value.
Cette opération sera enregistrée comme étant une opération financière. Si on a une moins value,
compte 667 ''charge nette sur cession de VMP''. Lorsqu'on a un produit, on utilisera le 767, ''produit
net sur cession de VMP''. À la différence d'autres opérations, celle ci est très simple: on constate la
plus value et on enregistre directement le résultat dans ce compte.
1°) Exemple
Supposons qu'on a 1 000 titres achetés à 10.
Dans le compte titre, de la classe 508, on a un montant de 10 000. si on a une cession de l'ensemble
de ces titres pour un montant de 9900, on débite la banque 512 de 9 900, et on va créditer le compte
508 de la valeur d'acquisition de 10 000, et on utilise le compte 667 ''charge nette sur cession de
VMP'' qu'on va débiter de 100.
2°) Exemple
Supposons qu'on vend les titres pour 10 100. on va avoir pratiquement la même écriture.
En banque, on aura 10 100; on va créditer le compte 767 pour un montant de 100; la plus value sera
fiscalisée.
Banque 10100
Actif Passif
________________________________________________
1011: 1 000 | 109: 1 000
1011
_________________________
600 |
109
___________
| 600
Actif Passif
________________________________________________
capital souscrit appelé non versé 400 | 109: 1 000
1000-600=400
S'il verse 600, on débite le compte banque de 600 par le crédit du compte 4562. dans les comptes de
capitaux, on utilise de 1013: capital souscrit appelé versé pour un montant de 600 obtenu par le
débit du 1012.
Si on regarde le bilan, au passif du bilan, le capital n'a pas changé, mais on mentionne qu'il y a eu
600 de versement.
• Les subventions
Les stocks
En cours d'année, les achats sont enregistrés dans des comptes d'achat. Les ventes sont enregistrées
dans un compte de vente. On n'enregistre pas les quantités. Si on regarde une comptabilité, on n'a
aucune information sur les quantités, sur les stocks.
Dans une entreprise, on a vendu 10 produits à 100. cela fait des ventes pour un montant de 1 000.
On a acheté des mêmes produits, 30 produits à un prix unitaire de 60, ce qui fait 1 800€ d'achat.
Si on s'arrête là, le résultat dans la comptabilité est de – 800. Perte de 800 €.
Sauf que théoriquement, j'ai un stock. Ce stock est un stock final. Supposons qu'on a un stock initial
de 0. Le stock final est probablement 20 (30 – 10), mais on en a la certitude que si on le compte
réellement.
Supposons qu'on en trouve 20, combien valent t-ils ? Pour le comptable, ils valent 60. Ils sont
valorisés au coût d'achat. Cela veut dire que si on a acheté pour 1 800, mais qu'on a encore un stock
de 1 200, on a des ventes pour un montant de 600. Les achats consommés ne représentent que 1800
– 1200 = 600. Le résultat est de 400. Et là, c'est un bénéfice.
À la clôture de l'exercice, on réalise l'inventaire qui est l'inventaire des stocks: on vérifie. On
procède au comptage et à la valorisation.
− le comptage
c'est important, nécessaire. Le commissaire aux comptes peut y participer. C'est quelque chose qui
se prépare. Quand on a des stocks importants, il y a des risques d'erreur. On compte physiquement.
Il est nécessaire d'avoir des suivis réguliers.
− on valorise
Combien vaut le stock une fois qu'on l'a compté ? On est prudent. On calcule au coût de revient.
Mais on va rencontrer des problèmes, notamment des problèmes d'entrée et de sortie des stocks.
{pas de calculs de ce genre au partiel, de même que les tableaux d'emprunts}.
On achète 10 produits à 100 = 1000. Le 10 avril, on produit 15 à 120 = 1800
Le 15 avril, on en sort 12.
- Méthode PEPS {ou FIFO en anglais}: premier entré premier sorti.
Il en reste 13 à 120.
On débite le compte 603, variation de stocks. On débite le 6037 de 1 000 par le crédit du compte de
stock 37 de 1 000 qui est le compte initial (écriture à la clôture de l'exercice).
On débite le compte de stock par le crédit du compte de variation, pour un montant qui est le
compte final.
Le compte de résultat: du coté des charges, on trouve achat de marchandises: 50 000 et en dessous,
variation de stocks: 2 000, mais 2 000 créditeurs.
L'écriture relative à des comptes de stock pour des produits finis ou pour des produits en cours: on a
un compte de production stockée 713, qui s'appelle aussi variation des stocks.
P = produits finis – stock initial + stock final
on débite le compte de production stockée par le compte de stock. On débite le compte de stock par
le crédit du compte de variation de stock.
Le problème est dans la valorisation, le comptage. En approche d'analyse, on voit la distinction
entre les matières premières et les marchandises et les produits finis ou les produits en cours.
La comptabilisation comprend les achats + le stock initial – le stock final = consommation.
Le stock initial – le stock final génère une variation de stock qui apparaît dans un compte 603 qui
enregistre la variation de stock. Il se trouve dans le compte de résultat avec les achats.
Si la procédure de contrôle des stocks est la même que pour celle des marchandises et matières
premières, la présentation sera différente: ce qui intéresse est la production réalisée pendant
l'exercice = vente de produits finis + stock final – stock initial.
La production = vente de produits finis + stock final – stock initial
Elle correspond à la production stockée. La mécanique d'écriture est la même, mais l'objectif n'est
pas identique.
Comptablement et fiscalement, cette méthode est juste. Mais économiquement, c'est faux. Parce
qu'on a des ventes pour 5 000, mais valorisées au prix de vente. Des stocks ont généré une
production stockée valorisée en coût de revient. On cumul des ventes au prix de vente et des
produits au coût de revient.
Les amortissements
Un actif: élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l'entité,
c'est à dire un élément générant une ressource que l'entité contrôle du fait d'évènements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs.
Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu utilisée au delà de l'exercice en cours.
C'est une distinction avec la charge: si on achète quelque chose qu'on va consommer, on le place en
charge. Une immobilisation va être conservée.
Un avantage économique est un actif qui va probablement générer des flux de trésorerie futurs.
L'avantage économique futur représentatif d'un actif est le potentiel qu'à cet actif de contribuer
directement ou indirectement à des flux nets de l'entreprise...
Les charges : Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions (DADP): ce sont des
charges. Il y a aussi dans les charges la valeur d'entrée diminuée des amortissements, des éléments
d'actifs cédés, détruits ou disparus.
Les produits: les produits comprennent les reprises sur amortissements et provisions (RADP).
Parmi les produits figurent le prix de cession des éléments d'actifs cédés.
Quand on valorise l'actif d'une immobilisation, il peut y avoir des problèmes pour la valorisation
d'immobilisation selon la technique d'évaluation. Quand on a un actif qui est rentré dans une
entreprise, problème d'évaluation.
Le référentiel comptable dit que les immobilisations doivent être évaluées initialement à leur coût
(et par au prix de vente). Les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût
d'acquisition. Le montant onéreux correspond à la valeur – les réductions ou les rabais.
Lorsqu'une immobilisation est achetée via un emprunt, il y a un traitement spécifique du coût de cet
emprunt avec l'immobilisation.
Les actifs produits par l'entité: ils sont comptabilisés à leurs coûts de production.
Ex: hôtel de sport d'hiver: le personnel est saisonnier, et il y a des permanents. On propose aux
permanents de refaire les chambres: on achète de la peinture,... Assez souvent, il y a une tendance à
considérer qu'il s'agit de charges, alors qu'en réalité, c'est une immobilisation. Ils laissent en charge
car c'est une réduction immédiate du résultat, donc moins d'impôt, tandis que si c'est une
immobilisation, il faut calculer le coût de production, mettre à l'actif ces améliorations et avoir un
amortissement qui sera comptabilisé sur plusieurs années: au lieu d'avoir une économie d'impôt
aujourd'hui, elle sera répartie sur plusieurs années.
Lorsque les biens sont acquis par échange, les actifs acquis par voie d'échange sont comptabilisés
par leur valeur vénale. Un bien acquis moyennant une rente viagère, le prix d'achat correspond au
montant de la stipulation du prix ou d'une estimation. Le montant de la subvention est sans
incidence sur le montant du calcul du coût du bien.
On constate en comptabilité la dépréciation des biens: amortissement pour dépréciation.
Le référentiel comptable: '' un actif amortissable est un actif dont l'utilisation par l'entité est
déterminable''.
La dépréciation peut être déterminable en terme d'unité de temps ou d'autres unités d'œuvre. On
peut déprécier une immobilisation compte tenu de la dépréciation des avantages économiques, soit
en prenant un critère temps, soit par rapport à d'autres unités, lorsqu'elles reflètent correctement le
risque de consommation.
La valeur résiduelle est le résidu à la fin de l'utilisation. Comment connaître la valeur résiduelle ?
On achète un photocopieur, que vaudra t-il au bout de 5 ans ?
Le plus souvent, les comptables prennent comme valeur résiduelle 0.
en théorie, amortissement: valeur brute – valeur résiduelle
l'amortissement est la répartition du montant utilisable.
À la clôture de l'exercice, on constate une dotation aux amortissements qui va être réalisée
conformément à un plan d'amortissement.
L'amortissement est obligatoire, même en l'absence de bénéfice.
Le plan d'amortissement à partir de la consommation des avantages économiques. C'est la date de
mise en service d'une immobilisation.
Le mode linéaire est appliqué à défaut de modes moins bien adaptés...
quand on a des difficultés pour justifier les outils de consommation, on utilise le mode linéaire.
Le référentiel comptable indique que le cas échéant, il faut éclater les actifs par composants, c'est à
dire que lorsque les éléments constitutifs d'un actif sont différents et utilisés avec des durées ou des
critères d'utilisation différents, il faut les comptabiliser séparément. C'est ce qu'on appelle la
méthode des composants. Elle est appliquée, mais pas beaucoup.
Une entreprise a acheté un étage de bureaux dans un immeuble. On achète des plateaux, et des
prestations communes à l'immeuble: le chauffage, l'ascenseur... l'ascenseur doit être vérifié
globalement tous les 10 ans. Le rythme d'utilisation de consommation est différent des plateaux de
bureau. Il faut dissocier le prix de l'ascenseur avec un plan d'amortissement spécifique.
Lorsque l'actif acheté est composé d'éléments avec des durées d'utilisation différentes, on
décompose.
Exemples:
Un bien qui vaut 20 000€, une valeur résiduelle de 0, une durée d'utilisation dans l'entreprise de 5
ans, un taux d'amortissement linéaire, l'exercice comptable qui se termine le 31/12. On achète ce
bien le 8 avril 2010 et on le met en service tout de suite.
Le plan d'amortissement va commencer le 8 avril 2010.
Il n'y a pas une présentation standard d'un tableau d'amortissement.
Sur 5 ans, la valeur sera de 100% / 5 = 20%
Le taux est de 20%.
Le 1er amortissement fait l'objet d'un calcul par rapport au temps: prorata temporis. Ce calcul par
rapport au temps se calcule en jours. Entre le 8 avril et le 31 décembre: 867 jours: amortissement à
la 1ère année de 2922,22.
20 000 x 20% x 267/365
20 000 – 2922, 22 = 17 077,78
Possibilité d'amortir en mode dégressif: permet d'amortir plus par rapport au linéaire, et par
conséquence moins pour les derniers exercices. L'amortissement est décroissant.
L'intérêt du dégressif est un intérêt fiscal. Dès lors qu'on a une charge importante, on paie moins
d'impôt.
L'amortissement dégressif ne peut être amorti que sur un bien neuf. Il y a une liste limitative de
biens amortissables en dégressif. Par exemple, on peut amortir en dégressif du matériel industriel,
du matériel de bureau. Mais on ne peut pas amortir en dégressif un véhicule de tourisme, un
mobilier de bureau... pour savoir si un bien est amortissable en dégressif, il faut regarder la
documentation fiscale. La taux amortissable sera le taux du linéaire x par un coefficient. Ce
coefficient évolue, il n'est pas historiquement resté le même. Dans une politique de relance
conjoncturelle, on peut décider de changer le coefficient.
Les coefficients actuels sont de 1,25 pour un bien amortissable de 3 à 4 ans, 1,75 pour un bien
amortissable de 5 à 6 ans, et 2,25 pour un bien amortissable de plus de 6 ans.
On fait un calcul prorata temporis. Aujourd'hui, ce calcul se fait en mois, et non pas en jours. Le
mois d'acquisition compte pour un mois entier. C'est à dire si on a acheté le 8 avril, d'avril à
décembre il y a 9 mois.
L'amortissement sera de 20 000 x 35 % x 9 / 12 = 5 250
On aura 5 exercices comptables. (en linéaire, on en a 6).
Le taux s'applique en dégressif sur la valeur de début d'année. C'est la valeur résiduelle.
14 750 x 35% = 5 162, 50
Lorsque l'amortissement calculé en linéaire par rapport au nombre d'années restantes devient
supérieur à l'amortissement dégressif, on utilise le mode linéaire.
Là il reste 2 ans.
Les charges
le 8/04
le 31/12
281: amortissements de ...
________________
| 2922, 22
Bilan
Actif Passif
Valeur brute Amortissements Valeur N-1
, provisions, nette
dépréciations
20000 2 922 17 078
Compte de résultat
Charges
____________________________________________________________________
20 000 0 20 000
En 2011:
Au 1er janvier 2011, il y a la reprise des valeurs à nouveau. Ces montants à nouveau reprennent les
comptes de bilan, et on retrouve avec le libellé qui est « AN » (à nouveau). À nouveau
d'amortissement du 1er janvier 2011; il n'y a pas eu de dotations nouvelles. Les comptes ed charges
comme les comptes de produits sont soldés en fin d'exercice. Au 1er janvier, ils repartent à 0. Il faut
attendre le 31 décembre 2011 pour enregistrer une dotation. : nouvelle écriture: dotations aux
amortissements du 31/13/11 crédite le compte 281 de 20 000? et crédite du compte d'amortissement
de 4 000.
Bilan
Actif Passif
Valeur brute Amortissements Valeur N-1
, provisions, nette
dépréciations
20000 6 922 17 078
Compte de résultat
Charges
____________________________________________________________________
Annexe
20 000 0 6 922
Des personnes qui cessent leur activité et revendent les parts de la société, fiscalement, vendre les
parts ou le fonds n'a pas la même incidence.
Le crédit bail.
Le contrat de crédit bail: le montant de l'immobilisation achetée ne figure pas au bilan. Le crédit
bail est une location particulière, avec option d'achat. La propriété du bien n'est pas pour
l'entreprise, mais pour le loueur (société financière). Le bien qui est considéré comme un bien
acquis par l'entreprise, en analyse financière, on retraire à l'actif financier des immobilisations. En
comptabilité, l'immobilisation ne rentre pas dans le patrimoine de l'entreprise, donc elle ne figure
pas à l'actif du bilan. On ne voit donc pas les immobilisations qui font l'objet d'une acquisition via
un contrat de crédit bail.
Information dans l'annexe: dans la lecture de l'annexe, on trouve une information indiquant le
montant des engagements de paiement (crédit bail). À l'échéance, le crédit bailleur donnera
l'immobilisation.
3 écritures en comptabilité pour la cession d'immobilisation:
Exemple:
Du matériel de bureau est amorti en linéaire, sur 5 ans, d'une valeur de 10 000 HT. La valeur
résiduelle est de 0, l'acquisition est le 1er octobre 2008.
On débite un compte 218 pour 10 000, un compte de TVA 44562 pour 1 960 et un 44 fournisseur
d'immo pour 11 960.
lors du paiement, le compte banque sera crédité de 11 960, et le compte fournisseur débité de 11
960.
à la date du 31 décembre, on enregistre une dotation aux amortissements. On va réaliser un plan
d'amortissement.
Valeur en début de l'exercice Amortissement Valeur en fin de l'exercice
2008 2000 500
¼ * 1 000 = 500
Compte d'amortissement crédité de 500 au 31/12/08 par le débit du compte 681 dotation aux
amortissements débité de 500.
à l'actif du bilan, on retrouve l'immobilisation, sa valeur brute, l'amortissement. Le compte 681 est
soldé à la fin de l'exercice, il se retrouve dans le compte de résultat.
si on regarde un compte de résultat en 2009, on voit DADP pour un montant de 1000. la valeur de
l'année précédente: 500.
supposons que le 30 juin, on fasse une cession de l'immobilisation. On la vend pour un montant de
3 800.
On cède l'immo pour 3 000. Le 30 juin 2010, cession de l'immo: on débite le 462, crédite 4457 et le
775.
la TVA = 744,80€
I) La dépréciation
L'immo peut être à la fois amortie, mais aussi avec un enregistrement de dépréciation. Ce qui est
plus fréquent est d'enregistrer des dépréciations pour des valeurs non amortissables. Pour les immo
incorporelles, corporelles et financières, les traitements comptables peuvent être différents des
traitements fiscaux.
Pour les stocks, il est possible d'enregistrer des dépréciations, c'est à dire des baisses de valeur
temporaires de mon stock. Pour les comptes de tiers, dans l'actif circulant, il est évident que dans
une entreprise il peut y avoir des clients qui présentent un risque de non paiement. On enregistre
une dépréciation pour:
- Les immo incorporelles: le fonds commercial
- les immo corporelles: amortissement le plus souvent, assez peu de provisions. Immobilisation en
concession: nécessité de provisions.
- les immo financières: une entreprise détient des titres de ses filiales, mais si perte de valeur
potentielle des titres, il faut enregistrer une provision pour dépréciation.
On enregistre une dépréciation pour la valeur du fonds de commerce. Dotation en 68, compte de
provisions pour dépréciation du fonds de commerce, 208, la provision pour dépréciation sera
enregistrée dans un compte 2908 ''provisions pour dépréciation des immo incorporels''.
687: dotations aux provisions à caractère exceptionnel. On crédite le compte 2908 pour 6 000 000.
on débite le compte 687 de 6 000 000.
Le stock est valorisé en coût de revient. Il peut arriver que le coût de revient soit inférieur à la
valeur vénale.
Coût de revient: 50 000. Valeur vénale: 40 000. On constate une provision.
La difficulté réside dans la connaissance de la valeur vénale du produit.
Exemple:
Client A: 11 960
B : 5 980
B: insolvable.
A: risque de 40%.
- pour B:
on crédite le compte client pour 5 980.
On débite le compte de perte et le compte de TVA. C'est la TVA collectée 4455, 980 de TVA. Et on
débite compte de perte classe 6 de 5 000.
- pour A:
1) on utilise un compte 416, débit du compte client douteux, par le crédit du compte 411 pour la
totalité: 11 960.
on constate une provision pour dépréciation à hauteur de 40 %.
2) on débite un compte 681, plus précisément un compte 68174, ''DADP sur les actifs circulant –
créances'' on crédite le 4916 pour un montant de 4 000.
Quand on a une moins value latente, on l'enregistre: si titres achetés à 1 000 0000, et que les titres
ne valent plus que 900 000, on constate une dépréciation, qui n'est pas définitive.
On retrouve une dotation, 686. [6866 – DADP – éléments financiers] : va être débité par le crédit du
compte provisions pour dépréciations, 68, et le compte dépréciation des VMP va être crédité, 5908
''autres VMP et créances assimilées''.
On les trouve enregistrées dans un compte 14, ''provisions règlementées''. Elles correspondent à des
avantages fiscaux temporaires.
Exemple: les amortissements dérogatoires. (lorsque l'amortissement fiscal est supérieur à
l'amortissement dérogatoire)
Autre exemple: provisions pour investissement dans le cadre de la participation des salariés au
bénéfice.
Pour atténuer le coût des participations, les entreprises constituent une provision.
Ce sont des avantages fiscaux liés aux particularités de la fiscalité.
C'est pour les litiges qu'on fait des provisions. On indique les montants considérés comme devant
être provisionnés.
Litige avec un client qui nous réclame 100 000€: on est prudent et on provisionne pour 100 000€.
exemple: provisions pour garanties, pour amendes fiscales, pour risque de change, pour grosses
réparations.
Les provisions devenues sans objet sont reprises. Elles se font par un compte 78, qui sera crédité.
781: RADP - exploitation
786: RADP - caractère financier
787: RADP - caractère exceptionnel
ce sera un compte de classe 14 ou 15 qui sera débité.
On débite le compte 15 de 100 000 par le crédit du compte 78 pour 100 000.
Dans l'année N, on avait enregistré une charge pour un montant de 100 000.
en N+1, on a un produit qui est la reprise de la provision: on reprend pour 100 000. Mais supposons
que le tribunal me condamne effectivement à 100 000, dans ce cas en comptabilité on enregistrerait
une charge plus une charge de 100 000.
si le tribunal me condamne seulement à 80 000, on aura une reprise de 100 000 et une charge de 80
000. L'année N+1 , par différence, produit net de 20 000. C'est la charge effective de 80, mais elle
est répartie différemment selon les exercices. Si le tribunal me condamne à 150 000, on a une
charge de 150, on constate au titre de l'année N+1 une charge nette de 50 000, que l'on oppose à la
charge de 100 000 de l'année précédente: total global: 150 000.