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35 % des voyageurs dans le monde sont intéressés à réserver des vacances écotouristiques.
96 % des voyageurs pensent que les hôtels et les stations balnéaires devraient être
responsables de la protection de l’environnement dans lequel ils opèrent. De plus, la plupart des
voyageurs sont prêts à payer plus cher pour un hébergement écologique.
Deux tiers des voyageurs sont prêts à payer ou à dépenser au moins 5 % de plus pour
assurer un impact moindre de leurs déplacements sur l’environnement.
74,5% des voyageurs déclarent que la politique environnementale d’un hôtel peut influencer
leur décision d’y séjourner, car les touristes sont aujourd’hui plus enclins à soutenir des
entreprises respectueuses de l’environnement.
46% des Allemands pensent que c’est une valeur ajoutée de séjourner dans un logement
respectueux de l’environnement.
80% des Néerlandais veulent des informations sur les questions éthiques dans leurs
informations de voyage.
Le recyclage
Booking.com - l’une des plus importantes plateformes en ligne dédiées aux voyages - révèle, dans sa dernière
étude, les préoccupations des voyageurs internationaux en matière d’écotourisme.
L’étude montre que 72 % des voyageurs considèrent qu’une action immédiate est indispensable, et que
les populations devraient opter pour des alternatives touristiques durables, afin de sauver la planète pour
les générations futures.
55% d’entre eux sont plus enclins à mettre en place des actions plus respectueuses de l’environnement
pendant leur congé
Si les résultats obtenus sont relativement homogènes pour toutes les tranches d’âge, les participants
âgés de 46 à 55 ans (74 %) et les Millennials (71 %) sont ceux pour qui le besoin d’agir est le plus
urgent.
En 2019, 73 % des voyageurs internationaux ont l’intention de séjourner au moins une fois dans un
hébergement éco-responsable. Les études réalisées par Booking.com montrent que ce chiffre est en
progression pour la 4ème année consécutive : il était de 62 % en 2016, de 65 % en 2017 et de 68 % en
2018**.
De plus, 70 % des sondés affirment que la mention « éco-responsable » pourrait les encourager à
réserver un hébergement, même s’il ne s’agit pas de l’un des critères les plus recherchés sur la
plateforme.
Cependant, il n’est pas toujours facile d’identifier les établissements “verts” puisque 72% des
voyageurs internationaux affirment ignorer l’existence de labels spécifiques décernés aux hébergements
respectueux de l’environnement.
Certains d’entre eux (37%) vont même plus loin en assurant que la mise en place d’une norme
internationale permettant d’identifier ce type hébergements les aiderait à voyager de façon plus
respectueuse de l’environnement.
Difficultés durables : un chemin semé d’embûches pour les touristes qui cherchent à devenir
éco-responsables
L’enquête met également en évidence les barrières auxquelles les voyageurs font face lorsqu’ils
souhaitent adopter des alternatives écologiques. En France, par exemple, le principal frein serait
l’argent puisque 49% des Français assurent ne pas avoir les moyens de payer les frais supplémentaires
associés aux voyages éco-responsables. Selon les voyageurs internationaux, les agences de voyage ont
aussi leur part de responsabilité : en effet, pour 71% des sondés, ces dernières devraient proposer plus
d’options de voyages écologiques aux consommateurs. Toutefois, les difficultés de respecter des
pratiques éco-responsables lors d’un voyage sont omniprésentes (46%) et l’envie de profiter de ses
congés sans réfléchir à l’écologie, une réalité (31 %).
https://news.booking.com/ecotourisme--76-des-francais-souhaitent-que-des-solutions-durables-soient-
mises-en-place-rapidement-selon-une-etude-bookingcom/
Au Québec, ce n’est pas l’entreprise comme telle qui détient la norme écotouristique,
mais plutôt l’activité ou l’expérience
Au Québec, ce n’est pas l’entreprise comme telle qui détient la norme écotouristique, mais plutôt l’activité
ou l’expérience, comme le souligne Antoine Stab dans le magazine Espaces en rapportant les propos de
Pierre Gaudreault, président d’Aventure écotourisme Québec. Sur les 125 entreprises en tourisme
d’aventure membres d’Aventure Écotourisme Québec (AEQ), seulement 14 (11 %) bénéficient d’une
accréditation « Écotourisme » pour une ou plusieurs de leurs activités de plein air, mentionne
M. Gaudreault. Selon l’AEQ, la randonnée (l’été comme l’hiver, en raquettes) et certaines activités
aquatiques comme le kayak de mer, sont les principaux produits écotouristiques du Québec.
Les écotouristes d’aujourd’hui sont animés d’un très fort désir de transmettre ou de
partager leurs connaissances avec leurs proches
Les flashpackers démontrent, eux aussi, un intérêt pour l’écotourisme. Ces nouveaux routards
appartiennent à des groupes d’âge variés et ne voyagent pas nécessairement pour de longues périodes.
Cependant, ils sont bien nantis, voyagent avec leurs appareils mobiles (tablettes, téléphones intelligents et
ordinateurs portables) et optent pour des vacances qui offrent un certain degré de sophistication, mais
surtout d’aventure et de liberté. Voilà pourquoi ces flashpackers s’intéressent à l’écotourisme.
UN ESSAI DE SEGMENTATION
Des chercheurs de l’Observatoire de la consommation responsable, une unité de recherche reconnue par
l’ESG UQAM, liée à l’Équipe de recherche en consommation responsable, a tenté une typologie des
différents écotouristes en s’appuyant sur plusieurs études. Ils ont effectué leur classement (voir l’image) en
fonction du degré d’engagement des écotouristes envers l’environnement et du type d’activités touristiques
pratiquées, allant des plus conventionnelles (pas nécessairement respectueuses de l’environnement) à celles
conçues entièrement autour du respect de la nature et de la limitation des impacts négatifs.
Source : Observatoire de la consommation responsable
Les mordus verts
Les mordus verts font preuve d’un fort engagement envers l’environnement et la conservation de la nature.
Ils se considèrent comme conscientisés à l’environnement et accordent une grande importance à la société,
au détriment de leurs propres biens matériels. Les mordus verts préfèrent les activités de nature
écotouristique, comme la randonnée, la visite de parcs nationaux, l’observation de la faune ou des oiseaux
pour le calme et la tranquillité du cadre naturel. L’apprentissage et la découverte de la communauté et de
l’environnement constituent leurs principales motivations à pratiquer l’écotourisme.
Les occasionnels
Quoique portés vers les activités sportives en lien avec la nature comme l’observation des baleines ou les
sentiers aériens en forêt, les occasionnels sont peu sensibles aux considérations « écosociales ». Ainsi, la
rencontre avec les populations locales les intéresse peu. Pour eux, l’écotourisme constitue un prétexte pour
pratiquer leurs activités préférées ; leurs besoins et leur confort passent avant leurs soucis
environnementaux.
Les conventionnels
Le Québec possède des atouts indéniables pour la croissance de l’écotourisme : ses grands espaces vierges,
un réseau d’aires protégées, des communautés locales engagées. Le tourisme expérientiel ou
d’apprentissage n’a jamais été aussi populaire. Les gens sont de plus en plus conscientisés à la protection
de l’environnement. L’écotourisme constitue une réponse aux voyageurs préoccupés par l’avenir de la
planète et devrait continuer de croître.
https://veilletourisme.ca/2018/02/01/qui-sont-les-ecotouristes%E2%80%89/