Mécanique Ventilatoire
Introduction
Anatomie du système respiratoire
La zone de conduction
La zone repiratoire
la MAC (membrane alvéolo-capillaire)
Poumon et Plèvre
Mécanique ventilatoire
Mécanique élémentaire: cycle respiratoire
Principes physiques
Les phénomènes mécaniques du cycle respiratoire
Relation entre forces motrices et résistantes
Muscles respiratoires
Les muscles inspiratoires
Les muscles expiratoires
Propriétés statiques de l'appareil respiratoire
Volumes pulmonaires
Relation pression-volume
Introduction
la fonction principale du poumon est de permettre des échanges gazeux:
filtration (épuration) : ne pas laisser des substances étrangères passer dans les voies aériennes
role métabolique: activation de quelques enzymes y compris les angiotensines en profitant du fait que la
totalité du sang passe dans la circulation pulmonaire.
la réspiration intervient dans la régulation du pH parce que le CO2 est une source acide (il forme le HCO3-) donc
toute accumulation du CO2 ---> acidose. Toute évacuation éxagérée du CO2 entraine une alcalose
La zone de conduction
chargée du transport du gaz ou de l'air. elle ne participe pas dans les échanges. ces rôles sont multiples:
acheminer l'air
filtrer l'air
réchauffer l'air
humidifier l'air
La zone repiratoire
necessite une circulation capillaire pulmonaire pour faire les échanges
membrane alvéolaire
lame basale
paroi capillaire
Poumon et Plèvre
la plèvre joue un rôle indispensable dans la réspiration (la pression pleurale: entre les deux feuillets de la cavité
pleurale)
Mécanique ventilatoire
le système réspiratoire:
paroi thoracique
la plèvre
les poumons
la mécanique ventilatoire : c'est létude des forces qui poussent(forces motrices) ou opposent (forces résistantes) le
passage d'air.
la loi de Boyle-Mariotte:
P x V = constante
l'air passe toujours des hautes pression vers les basses pressions.
phase inspiratoire
phase expiratoire
Principes physiques
La relation pression/volume :
PV= Cte
Quand le volume augmente la pression diminue
les molécules passent de la zone à pression élevée vers la zone à pression basse jusqu'a ce que les deux pression
sont égales
A: alvéolaire
B: barométrique/atmosphérique
a: artérielle
c: capillaire
v: veineuse
A la fin d'expiration la pression PA = PB (la pression à l'intérieure du poumon = la pression extra pulmonaire) ==> pas
d'écoulement d'air = état statique. A ce point les forces de distension et de rétraction sont égales et de sens inverse.
Le parenchyme pulmonaire est une structure élastique. quand on étire le poumon il augmente de volume et quand
on le lache il revient à son état initial. La force qui ramène le poumon à son état initiale est appelé la force de
rétraction élastique(elle à la tendance d'empécher le gonflement du poumon).
La cage thoracique à la tendance d'augmenter son volume. Elle a une force de distension qui a la tendance
d'augmenter le volume de la cage thoracique.
Au début du cycle:
L'inspiration commence par la contraction des muscles inspiratoires ==> augmentation en 3 dimensions du volume
de la cage thoracique. puisque le poumon est accolé à la cage thoracique par la plèvre donc le volume pulmonaire
augmente aussi. L'augmentation du volume diminue la pression ==> la pression alvéolaire < la pression
barométrique ==> écoulement d'air dans le poumon.
L'inspiration:
forces résistantes:
L'expiration:
due à la relaxation des muscles inspiratoires ==> retour élastique du système respiratoire ==> diminution du volume
de la cage thoracique et du poumon ==> la pression alvéolaire > pression barométrique ==> sortie d'air.
la force du retour élastique va lutter contre les deux forces résistantes : l'inertie du et la résistance à l'écoulement qui
opposent le mouvement d'air.
Etot x V : la pression exercée par l'élastance est toujours éxistante même dans l'état statique.
R tot x V' : pour avoir une résistance il faut un débit et pour avoir un débit il faut une différence de pression. en état
statique il n'y a pas de différence de pression ==> pas de débit donc cette composante = 0. La résistance éxiste dans
l'état dynamique du système respiratoire.
donc : la pression totale éxercée par les muscles inspiratoires doit vaincre les pressions exercées par les forces
résistantes pour augmenter le volume du système respiratoire.
Muscles respiratoires
caractérisés par:
le diaphragme, les intercostaux externes, les intercostaux internes parasternaux (plus proches du sternum:
médiaux), les scalènes et les accessoires (ces derniers interviennent dans l'inspiration forcée).
Les autres muscles inspiratoires :
les muscles intercostaux externes et para-sternaux internes : ils causent le soulèvement de la côte
inférieure et le sternum.
les Scalènes: prévente l'aspiration de la cage thoracique en bas par le diaphragme + suspension de la cage
thoracique == augmentation du volume dans le sens crânio-caudal.
Sternocleidomastoïdien : suspension de la cage thoracique. Intervient en inspiration spontanée dans des
situation pathologiques: paralysie/ hémiparalysie diaphragmatique.
élasticité du poumon
élasticité de la paroi thoracique
Volumes pulmonaires
le volume courant: le volume qui entre et sort du poumon lors d'un cycle respiratoire spontané.
le volume qui rentre dans les voie aériennes au-delà du volume courant lors d'une inspiration profonde = VRI
volume de réserve inspiratoire
la somme : volume courant + volume du réserve inspiratoire + volume du réserve expiratoire = capacité vitale
capacité vitale: tout le volume aérien qui peut être mobilisé par l'appareil respiratoire.
le volume qui reste dans les poumons même avec l'expiration forcée = volume résiduel
VRE + VR = CRF (capacité résiduelle fonctionnelle = le volume qui reste dans les poumons après une expiration
spontanée)
CV+ VR = CPT (capacité pulmonaire totale= volumes mobilisables + volumes non mobilisables)
Relation pression-volume
W = wall (paroi)
L = lung (poumon)
E = P/V ( une élastance importante == on a besoin d'une pression importante pour avoir un petit volume)
C= V/P (compliance importante == on a besoin d'une petite pression pour avoir un volume important)
élastance = rigidité
structure élastique = c'est difficile à changer son volume (nécessite une force plus importante)
pression transmurale: la pression qui s'exerce sur une paroi. C'est la interne moins la pression externe
pariétale
la pression transmurale doit lutter contre la pression de rétraction élastique, donc si la pression transmurale > la
pression élastique == augmentation du volume de la structure et vice versa.
pour les structure biologique ne se ferme (ne se vide) jamais même si on n'applique aucune pression.
la pente d'une courbe = la dérivée de cette courbe donc : la pente de la courbe = delta V / delta P == compliance
la pression pleurale est négative (-5 cmH2O = 3.6 mmHg) : en réalité on ne peut jamais avoir une pression
négative. La valeur -5 ne signifie pas la pression pleurale mais la différence entre la pression barométrique et
la pression pleurale.
cette différence négative résulte de l'opposition des forces de rétraction du poumon et de la cage thoracique. la force
de rétraction du poumon tire le feuillet viscéral de la plèvre alors que la force de rétraction thoracique tire le feuillet
pariétal résultant en une augmentation du volume de la cavité pleurale --> diminution de la pression par rapport à la
pression barométrique/atmosphérique (désigné par le terme : pression négative).
en cas de communication de la cavité pleurale avec l'atmosphère. la différence de pression entre la cavité pleurale et
l'atmosphère et par conséquent l'alvéole (parce que l'alvéole est en contacte avec l'atmosphère) va disparaitre ==
rétraction et collapsus du poumon. parce qu'il n'existe plus une pression opposant la pression de rétraction
élastique. C'est le cas du pneumothorax.
interpretation de la courbe :
pour la courbe du thorax : les valeurs sur l'axe des abscisses signifient la pression transthoracique ( )
pour la courbe du poumon : les valeurs sur l'axe des abscisses signifient la pression transpulmonaire ( )
la courbe du système respiratoire est la somme des deux courbes thoracique et pulmonaire.
au point du CRF (fin d'expiration spontanée) la pression de rétraction du thorax est égale et opposée à la
pression de rétraction pulmonaire (la cage veut augmenter sont volume parce que la pression transthoracique
est négative et donc la cage est comprimée. Alors que le poumon veut réduire son volume parce que la
pression transpulmonaire est positive et donc le poumon est étiré donc il veut revenir à sa forme non étiré). De
plus, la pression transthoracopulmonaire = 0.
quand le volume d'air dans les poumons est inférieur à la CRF:
le thorax est plus comprimé que les poumons sont étirés donc la pression élastique thoracique est supérieure à
celles des poumons et appliquée dans le sens opposé.
le thorax et les poumons sont les deux étirés donc leur tendence est de se rétracter == les deux pressions
élastiques sont appliquées dans le même sens (vers l'intérieur) et puisque le poumon est plus étiré que la cage
thoracique alors la pression élastique du poumon est supérieure
la courbe du poumon:
la pente de la courbe diminue en approchant le capacité vitale (le poumon est proche de son volume maximal
et donc une grande augmentation de la pressoin transmurale entraine une petite augmentation du volume).
la cage thoracique a toujours la tendence de se détendre donc sa compliance est élevé sauf quand le volume
approche de la capacité vitale où la compliance diminue.
la compliance du système est inférieure à la compliance du poumon isolé et à la compliance de la paroi isolée
et plus stable (presque linéaire). la compliance du système est maximale au point de CRF. elle diminue on
approchant la capacité vitale.
V. proprietes dynam iques de l'app ventilatoire:
les trois parametres importantes: debit resistance a l'ecoulement de l'air pression
debit: VA == voies aeriennes la diff de pression(necessaire) est fonction de la resistance a l'ecoulement ==> relation
entre la pression, la resistance et le debit
V = delta P/R pour augmenter le debit il faut aug la diff de pression ou bien diminuer la resistance
‐ viscosite du fluide
‐ densite du conduit
‐ longueur du conduit
‐ rayon du conduit : le facteur sujet aux changements considerables(restriction/dilatation ==>
vasomotricite) qui affectent la resistance
‐ ex: diminution de 1/2 entraine augmentation de resistance de l'ordre de 16 fois
‐ type d'ecoulement:
‐ laminaire entrain moins de resistance(moins de frottement tissulaire//ecoulement silencieux) ‐‐>
voies perephiriques
‐ l'ecoulement turbulent : ecoulement aleatoire, sonore(sifleement) entrain plus de resistance ‐‐>
voies centrales
‐ transitionnel : causé par obstacle. combinaison entre laminaire et turbulant
R= (8*vsicosite * longueur) / (pi * rayon^4)
la surface de section est le facteur determinant de la resistance pulmonaire et non pas le rayon des voies parce que
le nombre des voies perephirique est trop important
pathologie:
diminution de rayon <--- ex: inflammation , allergie (asthme : processu allergique+ inflmmatoire) --> augmentation de
resistance ---> il faut augmenter la diff de pression (plus d'effort pour respirer) ---> le debit de sortie d'air diminue
‐ bronchites
‐ amphysimes
le site primaire de la maladie est les voies aeriennes peripheriques en suite elle touche les voies centrales et
superieures
la maladie modiifie les voies peripheriques --> les obstrue mais comme la resistance de ces voies n'est que de 10%
elle ne va pas modifier la resistance totale considerablements --> la modification n'est pas significative ---> maladie
asymptomatique(pas de signs cliniques == silencieuse)
quand la maladie atteint les voies centrales/sup elle devient symptomatique (parlante)
le depistage: le medecin se deplace vers le malade --> but de prevention ou bien detection precauce.application de
la spirometrie (test fonctionnel). le test doit viser une population precise (celle avec la plus de probabilite d'etre
atteinte).
‐ Regle en or: tout patient fumeur age de 40 ans et + ayant fumé 20 packets/année doit benificier de
spirometrie
la mesure des debits est plus facile que celle des resistances
1. forcée et rapide
2. forcée et lente
un patient qui expire de 70 - 80% du vol pulmonaire pendant la 1ere seconde (VEMS: volume expiratoire maximale
seconde) est consideré comme normal moins de 60% est consideré anormal et signale une obstruction des voie
aeriennes
‐ CVF : capacité vitale forcée
‐ DEP : debit exp de pointe (peak)
‐ DEM : debit exp max
‐ 75/ 50 / 25 : capacites vitales restantes
‐ ces parametre(VEMS, DEP, DEM) ne sont pas fiable parce qu'ils dependent d'effort du patient ce qui
introduit des variations de mesure
‐ en plus de ça le volume d'aire sortant le 1er, donc ces debits explorent les voies aeriennes
superieures
‐ ces debits sont dits instantanés ===> infiables
‐ il faut prendre plusieurs debits pour avoir un echatillon representatif
‐ le DEM 25‐75 est un meilleur indicateur pour les voies peripheiques
Ventilation alveolaire
en position debout il y a 3 regions pulmonaire ces regions ne recoit pas la mm quantite d'aire --> distribution
regional heterogene
ventilation minute
c'est le vol mobilisé en un cycle * le # de cycles/min(dans les conditions de repos chez un sujet normal) --> c
un debit
ventilation alveolaire
tout le vol mobilise ne participe pas aux echanges. le volume qui participe est le vol alveolaire. le reste est un
vol mort
l'espace mort anatomique : le vol qui reste dans les voies aeriennes de conduction (anatomique == la zone
ou il reste est anatomique et non pas respiratoire == n'a pas une circulation fonctionnelle == pas d'echanges
de gaz)
cet espace ne change pas significativement chez un sujet normal sauf en cas de
bronchoconstriction/bronchodilatation(bronchomotricité) mais ses changements n'affectent pas la respiration
le vol au niveau des voies de conduction (mort) est le premier a sortir lors de l'expiration
espace mort alveolaire: pour des raisons pathologiques qlqs alveoles ne participent pas aux echanges == cas
de perfusion inadequate (hypoperfusion, peu de sang). cette espace est negligeable chez un sujet normal au
repos donc:
espace mort physiologique: (V) espace mort anatomique + espace mort alveolaire
l'embolie plumonaire : caillot du sang qui penetre l'artere pulmonaire ---> obstruction ---> pas de sang dans
le territoire concerné . generalement c'est une complication de la thrombus veineuse
definition wikipedia : On parle d’embolie pulmonaire lorsqu'un caillot, aussi appelé thrombus,
circulant dans le sang va obstruer l'artère pulmonaire. C’est l'une des deux manifestations, avec
la thrombose veineuse profonde, de la maladie thrombo-embolique.
F: fraction
Fraction alveolaire = homogene mais differente de F de l'espace mort (parce que elle recoit du CO2 apres
echanges)
FIco2 pratiquement negligeable == concentration du CO2 dans l'air est negligeable (0,04 %)
P alveolaire = P arterielle dans les conditions normales ==> cela permet l'inference de la pression alveo
apartir de la pression arterielle
pour augmenter la ventilation alveo il faut : augmenter le vol total(Vt) ou bien la frequence (f)
hypoxie : diminution de PA o2
hypoxie + hypercapnie + frequence elevée == respiration superficielle (mobilisation d'air faible compensée
par une augmentation de frequence)
plusieurs gaz ==> pression totale est la somme des presions partielles
la contribution d'un gaz a la pression totale est proportionnelle a sa concentration (plus de molecules dans
l'unite de volume donc plus de froce appliquée sur les paroies)
la gravite diminue avec l'augmentation d'altitude ce qui explique la diminution de pression barometrique
l'air crée une humidite --> pression de la vapeur d'eau qui depend de la temperature
l'air arrive au alveoles avec une temp superieure a celle de l'atmosphere , et un taux d'humidification plus
important que celui de l'atmosphere.
la ventilation alveolaire
la production de CO2
la consommation d'O2
cette composition est stable : Fraction (O2) = 14% // Fraction (CO2) = 5,6%
ou:
sur le plan physiologique: si le métabolisme tissulaire augmente (au cours de l'exercice musculaire par
exemple), la ventilation alvéolaire doit augmenter dans les mêmes proportions pour que la PaCO2 ne varie
pas.
La différence entre le volume d'oxygène qui entre dans le poumon chaque minute (FIO2 .V°A) et le volume
qui en sort (FAO2 . V°A) correspond au volume d'oxygène qui a été consommé dans les tissus (V°O2).
Et donc :
soit :
le quotient respiratoire
C'est le rapport entre la production de CO2 et la consommation d' O2. Il est déterminé par le métabolisme
des tissus, et généralement compris entre 0,7 et 0.8 en general < 1
plus d'hydrate de carbure dans la ration --> plus de CO2 --> quotient approche 1
plus de lipides dans la ration--> moins de CO2 --> quotient inferieur a 0.7
De sorte que:
Et puisque:
en position debout/assise
remarque: les valeurs negatives representent la difference entre la pression pleurale et la pression
atmospherique ( )et non pas les valeurs de la pression pleurale . ex: la valeur ==> la pression
pleurale =
avant l'inspiration (repos==apres expiration spontanée): le volume des alveoles superieures est plus
important que celui des alveoles inferieures
augmente en ascendant.le volume alveolaire est determiné par la pression transmurale( ) ce qui
raison: les alveoles basales sont dans un point plus convenable dans la courbe (puisque ils sont peu
distendues ils ont plus de compliance donc leur changement de volume par unite de pression
transmurale est plus significative. le contraire pour les alveoles superieures qui sont plus proches de
leur volume maximal et donc leur compliance est inferieure)
Références
https://www.medschool.lsuhsc.edu/physiology/courses_respiratory_mgl2.aspx
https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/pdf/Physiologie_respiratoire_Pr_BAUD_.pdf
DIFFUSION ALVEOLO-CAPILAIRE
DIFFUSION ALVEOLO-CAPILAIRE
Introduction
Rappel Anatomique De Le Membrane Alveolo-Capillaire
Principe Physique De La Diffusion
Les étapes de la diffusion alveolo-capillaire
Capacite de diffusion (DL)
Gazometrie Arterielle
Les conditions de prelevement
gazometrie normale
gazometrie anormale
Introduction
La diffusion ou transfert alv-cap consiste à assurer les échanges gazeux à travers la MAC(memb alveo-cap)
entre les alvéoles et le sang capillaire pulmonaire de telle sorte que dans les conditions normales de
respiration : les pressions partielles alvéolaires d’O2 et de CO2 ( PAO2, PACO2 ) soient égales aux pressions
partielles artérielles d’O2 et de CO2 (PaO2,PaCO2).
objectif: et
la difference de pression entre l'alveole et le capillaire cause le passage de vers l'alveole (diff de
5mmHG) et de l' vers le capillaire. l'objectif du mouvement est l'egalisation des pressions partielles dans
la vitesse des echange est élvée au bebut des echange et elle diminue au fur et a mesure avec l'approche
d'egalisation jusqu'a l'etat statitionnaire/statique
proportionnelle = fact.favorisant)
une constante de diffusion D qui represente les caracterestiques du gaz. cette constante tient compte
de :
la solubilité du gaz Sol (facteur favorisant). le CO2 est plus soluble que l'O2 (20 fois de plus)
la racine carrée du poids moleculaire du gaz PM (facteur défavorisant)
donc : le volume de gaz qui traverse la membrane par unite de temps est
dont
l'acceleration de diffusion est achevée soit par augmentation de pression transmurale ou bien par
augmentation de solubilité du gaz
l'equilibre pour l'O2 est atteint rapidement grace a la grande difference de pression, alors que le CO2
rapidement grace a sa grande solubilité malgres sa faible difference de pression. Les deux gaz prend 0.3-0.4
s pour atteindre l'equilibre.
0.75 s : temps necessaire (de contact) pour faire les echanges donc meme pendant l'effort ou la vitesse du
sang augmente le temps de diffusion de 0.3-0.4 est suffisant pour assurer l'oxygenation adequate du sang
dans les conditions theoriques (ideales) la pression capillaire d'O2 = la pression arterielle d'O2 mais en
realité les deux pressions sont differentes due a certains facteurs (chaine ....) la solution est d'utiliser un
autre gaz (CO) . C'est un gaz a grande affinité a l'hemoglobine (200 fois celle de l'O2)==> tous le CO inhalé va
etre fixé par l'hemoglobine (d'ou la toxicité de ce gaz).
la forme combinée = fixée par l'hemoglobine (faible = 3% d'O2 total). cette fraction n'exerce aucune
pression
la forme dissoute (97% d'O2 total). c'est la fraction qui exerce une pression
comme le CO est totalement fixé par l'hemoglobine ==> la pression capillaire = 0 (PcCO = 0) donc : DLCO =
VCO/(PACO. dt)
le facteur est un facteur de conversion entre DLCO et DLO2 signifie que la diffusion d'O2 et plus rapide
que celle du CO. ce facteur est le quotient de coeff de diff d'O2 (DO2) sur le coeff de diff de CO (DCO)
Gazometrie Arterielle
La fonction du systeme respiratoire est de permettre:
l'oxygenation tissulaire
l'elimination du gaz carbonique
le maintien du Ph a une valeur normale
la gazometrie qui est l'analyse des gaz du sang permet de juger la qualite de la fonction pulmonaire ainsi
que l'equilibre acido-basique
Les conditions de prelevement
le prelevement arteriel est le plus utilisé.
gazometrie normale
pH = 7.4 0.02
gazometrie anormale
causes:
hypoventilation alveolaire
causes:
hyperventilation alveolaire
hypoventilation alveolaire
RAPPORT VENTILATION-PERFUSION
RAPPORT VENTILATION-PERFUSION
Distribution regionale de la ventilation alveolaire
Circulation pulmonaire
Autres actions
Hemodynamique pulmonaire
Pression
Debit
Resistances
Calculs
Distribution des resistances pulmonaires (needs expansion)
Controle des resistances pulmonaire
Regulation passive (needs expansion)
Mecanismes actifs
Mecanismes passifs
Distribution regionale de perfusion
Hemodynamique pulmonaire
Efficacite des echanges alveolo-capillaires
Inegalites du rapport ventilation/perfusion
Uniformisation du rapport ventilation-perfusion
Vasoconstriction hypoxique
exception: si on fait une inspiration a partir du Vol Residuel les regions inferieures reçoient moins de
ventilation (pression dans la base est positive par rapport a la region superieure) explication physiologique
necessaire
Circulation pulmonaire
située entre les deux pompes cardiaques (droite/gauche), c'est la petite circulation(elle a pour fonction les
echanges)
elle est calquée sur la circulation bronchique(cette derniere est nutritive pour le poumon)
composition du sang est differente par rapport a la circulation systemique: les artere contient du sang
veineux(riche en CO2) par contre les veines pulmonaires contient du sang oxygené.
le seul organe qui reçoit 100% du debit cardiaque parce qu'elle est une circulation fonctionnelle. la
circulation bronchique en revanche reçoit 1% du debit cardiaque.
chaque organe reçoint un pourcentage specifique de debit cardiaque. ces pourcentages changent en etat
d'exercice
Autres actions
1. metabolique: l'activation de l'angiotensine 1 ---> activée par enzyme de conversion elaboree par
circulation pulmonaire
Hemodynamique pulmonaire
l'etude d'une circulation necessite la consideration des trois grandeurs hemodynamiques qui sont : la
pression, le debit et la resistance
la relation entre les trois grandeurs: la difference de pression favorise un debit en fonction de la resistance
Pression
: p a l'entree - p a la sortie
exploration pour mesurer les pression
deux types :
gauche
droit : exploration des cavites droites du coeur avec l'artere pulmonaire. on doit ponctionner une veine
peripherique
role :
le cathetere a un diametre superieur a celui des capilaire ==> on peut pas mesurer la pression des capillaire
avec . la solution : utilisation d'un ballonnet degonflé qui sera gonflé a l'arrivé au capillaires --> la circulation
stagne ---> formation d'un continuum (ensemble de molecules homogenes ou la pression est egale au
differentes parties de ce continuum) ==> la pression capillaire = pression d'oreillette gauche
Debit
debit sanguin pulmonaire = debit cardiaque droit = debit cardiaque gauche = 5-6 l/min parce que la
circulation pulmonaire reçoit 100% du debit cardiaque.
age, sexe, taille (augmentation de taille necessite l'augmentation du debit cardiaque pour d'adapter
==> on utilise l'index cardiaque: le rapport entre le debit et la surface corporelle pour
en position debout : le debit cardiaque va baisser (retour veineux est difficile ==> volume ejecté
par le coeur est diminué)
en position allongée : le retour veineux est facile ==> ejection de volume de sang important (force
de contraction du coeur est plus importante) ==> debit cardiaque plus important
Resistances
Calculs
on mesure le debit
au repos la difference de pression pulmonaire (circulation a basse pression) est nettement inferieure a la
difference de pression dans la circulation systemique (circulation a haute pression) ==> les resistances
vasculaires pulmonaires sont nettement inferieures aux resistances systemiques
(raison: tissu conjonctif plus elastique/lache pour la circulation pulmonaire --> pression
plus basse)
la resistance pulmonaire est repartie d'une façon homogene : 1/3 pour chaque reseau
(arteriel/veineux/capillaire)
la circulation systemique : heterogene (2/3 dans le reseau arteriel)
insert photo
Mecanismes actifs
hypoxie
controle nerveux
subsances vasoactives
Mecanismes passifs
Le debit : augmentation de debit cardiaque ---> pression pulmonaire varie peu c.a.d que la resistance
a diminuée (les vaisseaux faient une vasodilatation == relfexe des vaisseaux face à l'augmentation du
debit cardiaque "autoregulation de circulation"). ce comportement est specifique au poumon parce
que la circulation est fonctionnelle et non pas nutritive.
les autres organes faient une vasoconstriction pour limiter l'ecoulement du sang et le redistribuer
vers d'autres organes par contre en cas de diminution de debit l'organe fait une vasodilatation
pour assurer la perfusion adequate pour faciliter l'arrivé du sang
par contre en cas d'hypotention ---> hypoxemie : le poumon fait une vasocontriction
Volume pulmonaire : 2 types de vaisseaux --> effet opposé du vol pulmonaire sur les deux types
Vx intra-alveo: compression
1er mecanisme : la pression transmurale diminue parce que la pression alveolaire augmente
suite a l'entrée d'air alors que la pression capillaire reste constante --> compression du
vaisseau
2eme mecanisme : l'inflation augmente la longueur vasculaire ==> augmentation de la
pression
d'auteur par 1cm --> diminution de pression par . les deux zones basale/superieure ont deux
la perfusion n'est pas tout le temps lineaire (pou une petite partie inf de la courbe est caracterisee d'une
diminution de perfusion)
Hemodynamique pulmonaire
zone sup: compression totale du vaisseau ( )
zone moyenne : ==> compression partielle du coté veineux ou la
zone inf: ==> vaisseau dilaté , la pression motrice ..
zone 4: diminution du debit d'amont: il existe une diminution de la perfusion capilliare en rapport avec
une pression pleurale de moins en moins negative se rapprochant du zero voir positive expliquant qeu
les petits vaisseaux sont peu etirés (insert graph:debit perfusion/diametre des vaisseaux). les vaisseaux
extra-alv sont comprimes(pourquoi: pression pluerale moins negative==> pression transmurale moins
importante ==> vaisseaux moins ittirés) donc le sang n'arrive pas aux vaisseaux intra-alv --> diminution
du debit de perfusion.// il existe un autre mechanisme qui cause la compression des vaisseaux
le rapport vent/perfu( ) sera homogene dans les differentes regions(theoriquement) mais en realité ce
n'est pas le cas parce que les diminution et augmentation ne sont pas paralleles (la dim de perfusion est
plus importante de celle de la ventilation// l'augmentation de perfu est plus importantes que celle de la
ventilation==> donc le changement des deux parametres n'est pas proportionel).
le rapport(en vert) diminue des regions sup vers les regions inf
explication :
zone sup: rapport est elevé parce que la diminution de perfusion est +++ importante que celle
de ventilation --> infini
zone moy: zone ideale . la perfusion egalise la ventilation
zone basale: ventilation augmente mais la perfusion augmente +++ ==> le rapport --> 0 (rapport
bas)
moyenne : on doit ajouter des coeff refletants la ventilation des differentes regions (vent inf = vent sup x 3
donc
pour la pression arterielle on considere la difference en perfusion (perfusion inf = 10x la perfusion sup)
cette homogeneite du rapport fait abaisser de la de 6mmHg + 4mmHg par les shunt vrais ==
diminution de 10mmHg --> 90mmHg de (il existe une autre origine de diminution de qui est
l'hypoxie)
les cas :
Vasoconstriction hypoxique
l'hypoxie alveolaire basse ---> adaptation pulmonaire par vasoconstriction--> diminution (interruption
l'interet de vasoconst: redistribution du sang vers les zone plus aptes pour faire les echanges sous l'effet
des muslces lisses vasculaires qui sont stimulés directement par l'hypoxie. cette reaction existe mm dans un
poumon isolé (independante du controle hormonal ou nerveux. engendré seulement par l'hypoxie). la
vasodilatation est aussi consequence d'autres substances (adenosine) liberées localement suite a l'hypoxie
vasoconstriction phenomene specifique au poumon. pour les autres organes on constate une
vasodilatation (pour augmenter l'oxygenation en cas de diminution de debit)
les canaux memb des cellules sont dependantes de l'activité electrique dependantes de repartition des
ions. l'hypoxie inhibe les canaux potassique au niveau des cell musc lisses --> depolarisation des cell -->
entrée de
Fonction Respiratoire Du Sang
Fonction Respiratoire Du Sang
Introduction
Notion de pression partielle
Dans un melange gazeux
Dans un liquide
Transport de l'oxygene
Calcul d'O2 dissout
Calcul d'O2 sous forme combinée
capacite maximale du sang en O2:
Relation SO2 - PO2
Transport de CO2
Effet Hamburger
Effet Bohr
Effet Haldane
Introduction
le sang est un tres bon transporteur qui adapte aux besoins des tissus.
la fixation d'O2 et CO2 est reversible et se passe sous l'influence d'un gradient de deux pressions partielles
les deux formes de gaz dans le sang : (milieu liquide : plasma + cytoplasme du GR)
dissoute
combinee:
Dans un liquide
seule la fraction dissoute du gaz participe a la pression partielle.
on ajoute un transporteur: il fixe des molecules de gaz ==>seules les molecules libres exercent une pression ==>
pression B diminue ==> Pa>Pb ==> deplacement des molecules vers le compartiment B.
coefficient de solubilite
la pression partielle du gaz : plus la pression plus le volume (relation proportionnelle ou lineaire)
temperature du liquide: temp elevee ==> dissociation complete
dans l'organisme la temperature est constante donc le facteur determinant est la pression partielle du gaz
Transport de l'oxygene
la forme combinee (O2 lié à l'Hb) dans les GR represente 97% d'O2 dans les GR alors que la forme dissoute
represente les 3% restantes
Calcul d'O2 dissout
pour ou
de sang = sang arteriel ==> insuffisante pour oxygener les tissus correctement
la relation lineaire (proportionnelle): volume d'O2 augmente --> vol dissout augmente
cela est due a la presense des formes d'Hb anormale ==> diminution du pouvoir oxyphorique
(methemoglobine, carboxyhemoglobine)
[Hb] normale = 15g/100ml sang (il existe des variations selon qlqs facteurs)
rappel hemoglobine:
l'affinité proteine-ligand: la relation entre la substance transporteuse et la substance fixee. elle est variable
(importante au depart, faible a l'arrivée ==> liberation, donc la fixation est reversible). le transporteur s'adapte.
structure d'hemoglobine
l'hemoglobine fixe l'O2 a travers des interactions physico-chimiques entre les 4 groupes heme par l'intermediaire des
liaisons electrostatiques qui unissent les chaines
la fixation de la premiere molecule d'O2 facilite la fixation des autres molecules --> la 4eme molecule d'O2 se fixe 200
fois plus vite que la premiere (due a la propriete allosterique).
propriete allosterique : la fixation de la premiere molecule modifie la molecule d'Hb (reagencement spatial). cette
modification facilite la fixation des autres molecules
l'Hb a des affinités differentes pour chaque ligand. cette affinité est plus importante pour le CO >> O2 > CO2
structures anormales due aux hemoglobinopathies : maladies genetiques (mutations) ==> modification d'Hb
==> forme anormale de structure d'Hb
gaz fixés
capacite maximale=
dont : 1.39 est le pouvoir oxyphorique et la quantité d'O2 dissout est calculée en utilisant la loi de Henry: contenu
arteriel d'O2 = solubilité d'O2 x PaO2
(dL=100ml)
puisque la contribution de la forme dissoute est tres faible, le contenu total du sang en O2 depend de la forme
combinée de l'O2
la forme de passage obligatoire (forme dissoute): l'O2 doit passer par la forme dissoute pour se combiner avec
l'hemoglobine. au niveau des tissus l'O2 doit passer par la forme dissoute une deuxieme fois ==> donc c'est une
forme de passage obligatoire
la capacité maximale n'est pas atteinte systematiquement (c.a.d pas tout le temps)
la saturation en O2 = c'est un rapport entre la quantite d'O2 lie a l'Hb et la quantite maximale x 100
partie plateau : affinité importante ==> l'Hb fixe le plus l'O2 fortement (liberation difficile)
pente: affinité diminuée (liberation facile d'O2)
autre repartition :
le plateau de la phase A et B represente un plateau de securité en cas de baisse de pression soit d'origine
environnementale/pathologique : en peut vivre avec pression de 60mmHg (hypoxemie) parce que le transport d'O2
est encore normal.
la saturation est la plus importante dans les capillaires(PO2 = 60-100mmHg) ==> fixation forte d'O2
dans les tissus la PO2 est faible = 40mmHg ==> la saturation baisse considerablement ==> liberation d'O2
pH
CO2(ressource acide --> donne une acidose suite a son accumulation) ==> influence le pH
temperature tissulaire
concentration de 2,3 diphosphoglycerates(DPG). c'est un metabolite de la glycolyse anaerobie dans les GR
pH
hypoxie --> globule rouge augmente la production de 2,3 diphosphoglyceratecela reflete un metabolisme en
soufferance
diminution d'hemoglobine (cas d'anemie)
effet du pH
Exemple:
muscle en activite --> augmentation des besoins metaboliques --> liberation de CO2 augmente ---> liberation de H+ --
-> liberation d'energie(75% chaleur), GR fonctionne dans des conditions d'hypoxemie --> augmentation de 2,3
diphosphoglycerate --> favorise la liberation d'O2 vers le muscle par diminution d'affinité d'Hb a l'O2
P50: pression arterielle en O2 pour laquelle la saturation est de 50%. en etat normal = 3.6kPa = 27mmHg. La P50
augmente quand l'affinité d'Hb diminue (plus de PaO2 necessaire pour atteindre le mm niveau de saturation de 50%)
Transport de CO2
le gaz carbonique est transporté:
Effet Hamburger
le CO2 qui entre dans la GR s'associe avec l'H2O et forme al bicarbonate ( ) en presence d'anhydrase
carbonique.
l' diffuse dans le plasma et se combine avec l'Na+
la sortie d' resulte en une charge positive dans la GR. ce déséquilibre est corrigé par la diffusion de
vers le cytoplasme GR
cet échange de et est l'effet Hamburger
l'Hb joue un role d'equilibre acido-basique (c'est un tempon) par fixation les H+
les differentes formes de transport du CO2 jouent un role capital dans l'equilibre acido-basique
3 l dans le sang
25 l dans les tissus
120 l dans les os
Effet Bohr
Effet Haldane
oussama kadded
Regulation De La Respiration
Regulation De La Respiration
Introduction
Centres Respiratoires
localisation
les centres bulbaires
centre apneustique APN
centre pneumotaxique PNX
automatisme respiratoire
Control General De L'activité Des Centres Respiratoires
Control cortical
substance reticulee activatrice ascendante
les chemorecepteurs
les mécanorecepteurs
Conclusions
Introduction
les besoins varies selon l'etat de l'organisme --> la respiration varie (doit etre modulée) en fonction de ces
besoins donc le role de regulation est d'adapter la respiration aux besoins. cette action est assurer par les
centres respiratoires. le deuxieme role des centres est d'accomplire le rythme respiratoire. ils modifient la
ventilation en fonction des infos chimiquo-mechaniques scentralo-peripherique (par mechanorecepteurs et
chemorecepteur)
le but de ce controle est de maintenir une gazometrie normale (homeostasie des gaz du sang: normoxemie,
normocapnie)
Centres Respiratoires
Ce sont des centres nerveux du tronc cerebral qui assuretn les mouvements respiratoires
(inspiration/expiration)
eternuement, toux, inspiration forte au contact de l'eau froide ou lors d'une douleur intense, acceleration de
la respiration si le sang est riche en gaz carbonique, ect
localisation
GRV: groupe respiratoire ventrale
automatisme respiratoire
activateur d'inspiration centrale qui stimule les neurones de GRD(par potentiel d'action)---> stimulus des
neurones alpha et beta.
les neurones alpha ont un seuil d'activation bas ==> stimulation precauce et rapide . ce stimulus
declanche l'inspiration
les neurones beta ont un seuil d'activation élevé ==> stimulation lente
Il existe un decalage sur le plan du temp entre la stimulation des deux types de neurones
le stimulus des neurons beta par le centre activateur entraine l'inhibition d'inspiration
donc ce decalage de stimulation créer la rythmicité de respiration
Control cortical
toute activité volontaire est sous l'influence du cortex. cela fait que le cortex peut intervenir directement au
niveau des motoneurones phreniqeu, intercostaux et abdominaux
elle a une localisation superieure. elle est responsable de reglement de l'alternance veille/sommeil. la
diminution de ventilation d'environ 15% pendant le sommeil est due a l'inhibition de cette substance
les chemorecepteurs
les mécanorecepteurs
Introduction
Environ trois semaines après la conception, le coeur de l’embryon commence à battre et il battra jusqu’à la
mort. meme durant les periodes de repos.
Durant toute l’existence ; le coeur humain bat environ trois milliards de fois, ne s’arrêtant que pendant
quelques fractions de secondes entre les battements.
le sang ne peut pas se deplacer tout seul . c'est le travail du coeur de le propulser
L’appareil circulatoire est le système de transport de l’organisme, et l’embryon dispose de très peu de
réserves de nutriments, et dépend du fonctionnement précoce de la circulation grâce à quoi il se procure à
partir de la circulation maternelle et repartit entre ses propres tissus les approvisionnements nécessaires à
son développement.
C’est ainsi que commence l’histoire de l’appareil circulatoire qui va se poursuivre toute la vie pour
transporter vers les cellules les matériaux qui leur sont indispensables.
L’appareil circulatoire comprend trois parties fondamentales : Le coeur, les vaisseaux sanguins et le sang.
L’écoulement ininterrompu du sang partant du coeur et y revenant se fait dans deux circuits vasculaires
fermés et séparés :
la circulation pulmonaire (petite circulation=trajet court) : forme un circuit fermé entre le coeur droit et
les poumons.
la circulation systémique (grande circulation=vers tout le corps) : forme un autre circuit entre le coeur
gauche et le reste des organes.
Bases Anatomiques
Sur le plan embryologique, le coeur a pour origine le mésoderme.
Le coeur est situé avec la trachée et la naissance des gros vaisseaux à l’intérieur du médiastin, cavité
thoracique placée entre les deux poumons.
Le coeur a une forme conique(pyramidale) avec une base ou face postérieure, supérieure et une
pointe ou apex inferieure.
l est enfermé dans un sac peu distensible ; le péricarde.role d'harmoniser et stabiliser le coeur(eviter
l'endommagement du parenchyme pulmonaire au cours des contractions puissantes cardiaques)
Le poids du coeur dépond de l’âge, du sexe et de la surface corporelle: ces variations depend des
besoins et ces derniers depend du nombre de cellules (athlete, femme, bebe ...)
Un coeur normal est compris entre 150 et 180 g plus ou moins.
Il représente 0,45% chez l’homme adulte et 0,40% chez la femme.
Le coeur comprend quatre cavités, deux oreillettes dans sa partie supérieure et deux ventricules dans
sa partie inferieure.
Les limites des cavités cardiaques dessinent des sillons visibles sur la surface (servent comme des repaires
anatomiques a interet chirurgical) du coeur dans lesquels cheminent les artères nourricières du myocarde
(nom scientifique) : les artères coronaires (+ veines coronaires).
On peut décrire deux pompes, droite et gauche placées cote à cote et séparées par une paroi
musculaire étanche (impermiable) , le septum (septum inter auriculaire et interventriculaire). Cela
prevente le melange du sang veineux et arteriel ainsi la contamination du sang. cette separation
n'existait pas pendant la vie embryonnaire. dans certains cas pathologique cette communication
persiste (communication interventriculaire / interauriculaire). qlqs signs apparentes : troubles de
respiration, le bleu (sianose check spelling,sang arteriel contaminé avec le sang veineux). l'examen de
confirmation est l'echographie cardiaque. la seule solution est la chirurgie.
(communication inter auriculaire et interventriculaire).
il n y a pas d'anastomose au niveau de la circulation coronaire. l'avantage est qeu si un arteriole est obstrue
seul le territoire specifique sera touché
Chaque pompe est constituée d’une oreillette et d’un ventricule en série qui communiquent par des
clapets mobiles : les valves auriculoventriculaires (tricuspide et mitrale). pour empecher el sang de
passer de l'oreillettevers le ventricule. il faut un temps de remplissage.l'ouverture/fermeture des valves
sert a synchroniser la circulation.
Le ventricule droit communique avec la circulation pulmonaire en éjectant le sang dans le tronc de
l’artère pulmonaire (valves sigmoïdes pulmonaires).
Le ventricule gauche communique avec la circulation systémique en éjectant le sang dans l’aorte
(valves sigmoïdes aortiques).
Les oreillettes sont le point d’arrivée du sang qui provient de la circulation.
les valves cuspides sont plus volumineuses que les valves sigmoide
Quatre veines pulmonaires (gauche/droite inf/sup) ,qui ramènent le sang des poumons, rejoignent
l’oreillette gauche.
Trois veines entrent dans l’oreillette droite, la veine cave supérieure et inferieure ainsi que la veine du
sinus coronaire.
A – la circulation pulmonaire :
Le coté droit du cœur est la pompe de la circulation pulmonaire
le sang qui revient de l’organisme pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique entre dans l’oreillette
droite puis descend dans le ventricule droit
la contraction de ce dernier propulse le sang dans le tronc pulmonaire, d’où partent les deux artères
pulmonaires qui transportent le sang vers les poumons
dans les poumons ; le sang se débarrasse du gaz carbonique et absorbe de l’oxygène, il empreinte en
suite les veines pulmonaires pour retourner au cœur dans l’oreillette gauche.
B – la circulation systémique :
le coté gauche du cœur est la pompe de la circulation systémique
a sa sortie des poumons ; le sang entre dans l’oreillette gauche puis dans le ventricule gauche qui
l’expulse dans l’aorte
de là ; les petites artères systémiques transportent le sang jusqu’aux tissus, où gaz et nutriments sont
échangés à travers les parois capillaires
le sang pauvre en oxygène retourne au coté droit du cœur par les veines systémiques, il entre dans
l’oreillette droite par les veines caves supérieure et inferieure
Decouverte de la circulation
histoire :( no need to read if you don't want to .
L’histoire et l’évolution des idées en physiologie cardio-vasculaire, comme ailleurs, se sont nourris des
progrès des sciences voisines.
Il a fallu plus de mille ans pour arriver à comprendre le sens de la circulation ! Cette dernière, découverte
par Galien (130-201) ; ne trouva son véritable sens que grâce à Harvey (1578-1657). Mais c’est du début du
XIXème siècle que datent les grandes découvertes qui ont fait la physiologie actuelle.
La circulation et le rôle du coeur étaient connus bien avant le mouvement scientifique du XIXème siècle.
Pendant longtemps, les physiologistes avaient adoptés comme credo, au sens presque théologique du
terme, le schéma de Galien.
Pour comprendre ce schéma surprenant, il faut se souvenir qu’à l’époque, l’oxygène et le rôle des poumons
étaient inconnus, que l’énergie était un « flux vital » et que détail important, pour Galien le septum était
perméable.
Le sang est fabriqué dans le foie d’où il diffuse vers la périphérie qu’il nourrit. Une portion du sang va vers
les poumons, l’autre va vers le coeur gauche grâce au flux Trans septal.
Le sang gauche réchauffé et rempli d’ « esprit vital » atteint la périphérie et communique avec les veines
grâce à des anastomoses.
Galien connaissait les deux circulations et la contraction automatique du myocarde, mais il se trompait sur
le sens de la circulation, qui était pour lui ; majoritairement excentrique par rapport au myocarde.
C’est à un égyptien Ibn an Nafis (1205-1288) que l’on doit la découverte de la petite circulation et de
l’imperméabilité du septum.
Le schéma actuel est finalement attribué à William Harvey, qui le premier à avoir démontré
expérimentalement que le schéma de Galien était faux.
Bases Histologiques
On distingue trois tuniques musculaires dans la paroi du coeur.
1 - l’épicarde (du grec, épi, sur et kardia, coeur): à l’extérieur, constitue la lame viscérale du péricarde
(rappel anatomique du pericarde)
Le péricarde appartient au groupe des séreuses ; il est constitué de deux feuillets, viscéral séreux et
superficiel fibreux, en continuité entre eux.
Les deux lames du péricarde sont séparées par un espace très mince rempli d’un film de sérosité pour
permettre le glissement des feuillets (péricardite:inflammation ou infection virale/parasitaire. les signs
sont: augmentation du volume= oedem, rougeur, douleur, chaleur. l'espace entre les feuillet est
remplis par l'oedem ==> pression sur les poumons ==> prevention de dilatation maximale des
poumons. la gravité de la pericardite depend du volume d'oedem. solution: medicament pour assecher
l'oedem. dans les cas extreme l'oedem prevente la contraction des cavites cardiaques).
2 – le myocarde (du latin musculus, muscle), médian est de loin la couche la plus épaisse. C’est un muscle
strié particulier, il est constitué par des cellules principalement musculaires et par un squelette fibreux.
3 – l’endocarde (du grec, endon, en dedans) : dont la surface est en contact avec le sang, est constitue
d’une couche monocellulaire analogue à l’endothélium vasculaire.
Il tapisse aussi la surface des valves (l’atteinte pathologique de l’endocarde au niveau des valves constitue
une endocardite : atteinte des valves parce qu'elles sont tapissees par l'endocarde).
Dans le myocarde, trois types de cellules sont individualisables : 1 – les cellules contractiles ou
cardiomyocytes : ont un role mecanique(contraction). Prédominent largement (90%) et assurent la
contraction. ce sont des cellules musculaires striées avec un ou deux noyaux centraux. Elles forment des
fibres courtes ramifiées et anastomosées entre elles cela fait que le coeur fonctionne comme une seule
cellule. l'existance de deux noyaux parce que l'activité metabolique et les besoins necessite cela.(la taille et
nombre des noyaux reflete le degre d'activite)
Les parois ventriculaires qui entourent les cavités ventriculaires sont constituées de trois couches
superposées de fibres musculaires myocardiques.la force deployer par les ventricule n'est pas la mm que
celle des oreillette(F.vent >> F.aur). En regardant le coeur de l’apex vers la base la couche externe est
spiralée s’enroule en sens antihoraire, la couche médiane réalise des cercles transversaux, et la couche
interne est spiralée en sens horaire. en voie trois orientations differente dans les ventricule pour assurer
qu'il n'y a pas d'espace entre les couches ==> pas de zones de faiblesse.
Les cardiomyocytes sont ramifiés, étroitement liés entres eux(sont anastomosés), et leur extrémités sont
reliées entre elles par des structures spécialisées, « disques intercalaires » (ou stries scalariformes). Dans
ceux-ci il y a deux types de jonctions : 1– 1– les desmosomes (ou macula adherens). pour lier les cellules
entre elles
1 – 2 – les jonctions communicantes (ou nexus ou gap junctions), Grace à ces jonctions, le coeur
fonctionne comme un syncytium fonctionnel (ou syncytium électrique). elles assurent la communications .
un syncytium (du grec ancien σύν / sýn, « ensemble » et κύτος / kytos, « cavité, cellule ») est une cellule
comprenant plusieurs noyaux. Exemple: réseaux de cellules reliées par des jonctions communicantes,
comme les myocytes cardiaques
2 – les cellules myoendocrines : se trouvent surtout dans le tissu auriculaire, secrètent le facteur
natriurétique (ANF atriade natriuretique: sodium, factor).il joue un role dans la pression arterielle.
3 – les cellules conductrices ou cardionectrices : ce sont les cellules automatiques (ou cellules P pour
pacemaker) qui constituent le tissu de conduction. Elles sont regroupées dans quatre structures. elles
stimule la contraction. automatique : elle peut produire des potentiels d'action periodique toutes seules
spontanement (un mystere à resoudre) .elle represente 10% la masse cardiaque totale. elles doivent aussi
assurer la propagation (conduite) de ce potentiel. la periodicite de potentiel assure la stabilite de frequence
cardiaque (70 btmnts/min)==> le delivrance du sang
amas de cell situees dans la paroi de l'oreillette droite sous l'abouchement de la veine cave superieure.
amas de cell situees a la face droite de la partie inferieure du septum inter auriculaire au dessus de la valve
tricuspide
3 - 3 – faisceau de HIS.
nait du NAV
passe dans la partie haute du spetum inter ventirculaire ou il se divise en deux branches droite et gauche
3 - 4 – réseau de PURKINJE:
chaque branche se ramifie dans le ventricule correspondant pour constituer le reseau de Purkinje qui
penetre dans les parois ventriculaires
les cellules dont la depolarisation la plus rapide et qui ont la frequence de PA la plus rapide sont les cellules
du noeud sinusal
Les cellules dont la dépolarisation la plus rapide et qui ont la fréquence de PA la plus rapide sont les
cellules du noeud sinusal (70 à 80 PA/min) entrainant le coeur à cette même fréquence; c’est le
pacemaker normal du coeur
Le NAV: 40 à 60 PA/min
HIS/PURKINJE: 20 à 40 PA/min
le rythme du noeud est en relation avec sont positionnement (+ hauteur --> + rythme)
DEUXIEME COURS (20 Novembre)
le noeud sinusal est le chef parce qu'il est le plus rapide et parcequ'il est le plus haut situé cela lui donne la
propriété de guider les autres
les pacemaker latents : si le pacemaker normal est non fonctinnel le noeud ventriculaire prend le relais
(pour que le coeur ne s'arrête pas) mais il n'est pas compatible avec la vie.
la branche gauche est plus épaisse que la droite (difference de masse == difference de nombre de cellules)
L’excitabilité : sont des cellules vivantes elles ont la capacite de percevoir la stimulation ===
contractilité; 3 types de stimulation : mécanique , chimique, éléctrique ( comme dans le cas du coeur)
La contractilité
L’automatisme: propre aux cell cardiaque: capacité de produire conduire des activité spontanés
La conduction
AUTOMATISME CARDIAQUE:
A - système de conduction:
Son rôle est de produire des PA et les propagés dans le coeur pour dépolariser toutes les cellules
musculaires et ceci des oreillettes aux ventricules
B – propagation de l’activation:
Le PA produit par le noeud sinusal se propage de cellule à cellule(fibres inter atriales) et diffuse
rapidement en nappe à tout le tissu auriculaire droit et gauche et atteint le NAV(fibres inter nodales)
Au niveau du NAV; seul le point de passage entre oreillettes et ventricules l''influx est ralenti d'environ
100 ms (retard ou délai nodal qui a un but d'assurer la synchro du travail entre les ventricules et les
oreillette : pour donner le temps au oreillette de se contracter et se vider et pour les ventricules de se
relacher et se remplir au sang), poui l'activation se propage dans les ventricules par le faisceau de HIS
et le réseau de PURKINJE
dans les ventricules l'onde de dépolarisation se propage de l'interieur vers l'extérieur et atteint
successivement la pointe les parois latérales et en fin la base du coeur.
la repolarisaition est un phénomene spécifique a chaque cell . la repolarisation des cell auriculaires suit le
même chemin que la dépolarisation , alors qu'au niveau des ventricules ; la repolarisation se fait dans le
sens inverse.
IV - INNERVATION:
Un coeur bat spontanément. La chasse et les sacrifices humains ont fait connaitre cette propriété
depuis l’antiquité. il y a un systeme qui influence le rythm du coeur (sys nerv végétatif)
Un coeur de mammifère isolé et perfusé par du liquide physiologique peut battre pendant plusieurs
heures. cette propriété permet de performer une transplantation.
le coeur est un organe automatique il n'a pas d'innervation motrice comme dans le muscle strié
il est innervé seulement apr le système végétatif qui exerce un einfluence considérable sur son activité et
ceci par ses deux branches symp(acceleration), et para sympat(ralentissement du coeur)
Le système sympathique:
noradrénaline --> adrénalines
Accélérateur
Agit par l’intermédiaire des catécholamines sur les récepteurs b1 adrénergiques (liberation du
noradrénaline)
Innerve les oreillettes, ventricules et les vaisseaux coronaires
Son influence se manifeste au cours des situations d’urgence et d’exercice
Le système parasympathique:
Freinateur
Agit par l’intermédiaire de l’acétylcholine sur les récépteurs muscariniques.la nichotine et la muscarine
faient la même action bien que chaque une des deux ne peut pas influencé les récépteurs de l'autre
alors que l'acétylcholine agit sur les deux récépteurs
Innerve les oreillettes par le biais du vague. c a d stimulation du parasympatiques.
Son influence se manifeste au repos. le tonus du parasympatique augmente par rapport au
sympatique.
les récépteurs nicotiniques existent dans la plaques motrices des muscles striés , les ganglions du système
nerveux végétatif et dans le système nerveux central.
l'inégalité anatomique du territoire d'influence des deux branches: l'absence d'innervation parasympatique
au niveau des ventricules (parce que le ralentissement des ventricules peut diminuer le débit nécéssaire et
donc perturber la perfusion)
A - Potentiel de repos:
Son existence est expliquée par des différences de concentration ioniques entre les milieux intra et
extra cellulaires
Sa valeur est toujours négative comprise entre (-60 et -90mv spécifique pour cellules cardiques)
Stable chez les cellules contractiles (elle recoivent leur stimilus des cells automatiques). c'est une line
isoléléctrique
Instable chez les cellules automatiques, se traduit par une pente progressivement croissante: pente de
dépolarisation diastolique lente (DDL)
B – Potentiel d’action:
Son existence est expliquée par la variation transitoire des concentrations ioniques en raison des
modifications des conductances (passage) ioniques membranaires.
Les ions impliqués sont: , , et le
Il se caractérise par une inversion transitoire du potentiel membranaire.
Son amplitude totale est de: 80 à 130 mv
Sa durée est de: 100 à 200 ms pour les cellules auriculaires (à cause de difference de masse. l'aspect
est le même que celui des ventricules) et 200 à 400 ms pour les cellules ventriculaires
Ascendante
Dépolarisation rapide(1ms)
Due à l’augmentation de la conductance sodique avec un courant sodique entrant (potentiel sinusal
provoque l'ouverture des canaux sodiques). l'augmentation est flèche
Le potentiel membranaire passe de -90mv à une valeur de +30mv
la cellules va éssayer de se repolariser par la chasse du potassium (ouverture des canaux potassiques)
pointe = spike (en anglais)
Phase: 1
Pointe ou Spike
Brève rapide de Repolarisation initiale
Baisse de la conductance au Na+ et sortie du K+ (fermetures des canaux sodiques)
Phase: 2
L’entrée de calcium venant du liquide extracellulaire cause la libération supplémentaire de calcium par
le réticulum sarcoplasmique: Le potentiel d’action cause son entrée ( ) par ouverture des canaux
calciques transmembranaires des tubules T( récepteurs des dihydropyridines ou DHPR). Libération du
calcium du RS par fixation du calcium externe sur les récepteurs à la ryanodine ==> particularité
cardiaque. Par contre le muscles squelettique dépend seulement du Ca++ du sacromere.
Phase: 3
Repolarisation finale
Diminution de la conductance au Ca++ et Na++
Augmentation de la conductance au K+ (ouverture de tout les canaux potassiques)
B – Potentiel de repos:
Phase: 4
Les concentrations ioniques varient au cours du PA, il faut des mécanismes qui puissent entre deux PA les
rétablir à leur valeur normale Il existe deux types:
2 – échangeur Na+/Ca++
Introduction
La principale fonction du coeur est de fournir une quantité suffisante de sang oxygéné à l’organisme pour couvrir ses
besoins métaboliques
Cette condition impose une adaptation instantanée qui obéit à une régulation harmonieuse du système
cardiovasculaire :
le coeur pour sa fonction de pompe et l’appareil circulatoire pour sa fonction de distribution du sang
DEFINITION:
-Le débit cardiaque est le volume de sang éjecté par chaque ventricule par unité de temps
-C’est le produit de la fréquence(nbr de battement par min) cardiaque par le volume d’éjection systolique (pendant la
systole) Qc = Fc x VES
inf à 60 = bradicardie
sup à 60 = tachycardie
Volume d’éjection systolique: volume de sang éjecté par un ventricule à chaque battement . les deux ventricules
pompent le même volume.
Lorsque le débit est rapporté au mètre carré de surface corporelle; sa valeur devient plus précise : c’est l’index
cardiaque (Ic).
La régulation du débit cardiaque est assurée par des facteurs qui contrôlent la Fc et le VES isolement ou les deux à la
fois.
la FC est déterminée par le noeud sinusal, d’où le contrôle de l’automatisme cardiaque par le système nerveux
végétatif.
Système orthosympathique:
Cardio -accélérateur, agit par la noradrénaline sur les récepteurs beta1 adrénergiques
Augmente la pente de dépolarisation spontanée. Il agit au niveau de la dépolarisation dystolique lente (une
ponte) .systeme sympatique augmenter la ponte == la faire passer vers la gauche (en diminue le temps de DDL)
== augmente la Fc. système parasympatique diminuer la ponte == la faire passer vers la droite (diminue la Fc)
Système parasympathique:
2 – régulation hormonale:
Catécholamines (adrénaline et noradrénaline par la médullo-surrénale) ils exercent le mm effet que le system
sympatique
Hormones thyroïdiennes (le carburant de l'organisme). quand il y a une baisse de ces hormones le corps fonctionne
en ralenti = hypothyroïdie (y compris une bradicardie) == sujet obèse
3 – régulation métabolique:
Température : élément majeur elle peut entrainer une augmentation /diminution. changement interne ou éxterne.
Concentration ionique : le fonctionnement de cellule cardiaque dépend des ions (Na, K, Ca) du calcium beaucoup
plus.
-La possibilité d’augmenter le Qc par l’augmentation de la Fc est limitée; dépend de l’âge selon la formule d’ASTRAND
FMT = 220 – âge +/- 10 bats /min (FMT : fréquence maximale théorique pour un sujet normal). généralement le
débit s'arrête à 80% du FMT
-L’augmentation isolée de la Fc n’entraine pas obligatoirement une augmentation du Qc sauf si le VES reste constant
ou augmente à fortiori.
Exp: cas d'hémorragie, elle entraine une diminution du VES alors l'augmentation de fréquence cardiaque ne peut pas
augmenter le débit cardiaque.
le volume d'éjection systolique permet l'augmentation plus stable du débit cardique alors que la fréquence cardique
n'est pas stable (on ne peut pas rester avec une tachycardie pour une longue durée).
il faut que la contractilité augmente au fur et à mesure avec la fréquence cardique
Augmentation de la contractilité
Augmentation de la précharge
Diminution de la post-charge
diminution du VTD (volume télédiastolique == vol dans les ventricules en fin de diastole == remplissement
maximum) et donc du VES → diminution de la perfusion des organes.
gène d'irrigation du myocarde (le coeur se nourrit dans la diastole parce que un muscle en contraction
comprime ses vaisseaux)
pré-charge,
post-charge
la contractilité
à la fin de la systole il reste un volume de sang (revient à cause de difference de préssion entre les ventricules et les
vaisseaux)
si le VTS(vol télésystolique) augmente == le volume éjécté n'est pas important == défaillance du coeur == le VES
diminue
C’est la tension développée par le myocarde en fin de diastole (VTD),en effet plus le VTD augmente; plus le VES
augmente (degré d’étirement des fibres myocardiques)
de quels facteurs dépend la longueur des cellules contractiles du coeur avant une contraction ?
les ventricules relachés sont un peu analogues à un ballon, plus on le remplit, plus l'étirement de sa paroi augmente
et plus la longueur initiale des fibres du muscle cardiaque est grande. cette plus grande longueur cause une plus
forte contraction et par conséquent un plus grand volume systolique éjecté.
Dans les limites physiologiques, le coeur a la capacité intrinsèque d'adapter le débit éjécté au débit de remplissage.
remarque(ce ci n'était pas mentionné par le prof) : le muscle a une longueur optimale après laquelle la force de
contraction diminue. donc un sur-étirement du myocarde va entrainer une diminution de contractilité (active
tension, dans le graph) et à la longue va affaiblir le myocarde. Donc le myocarde ne doit pas être étiré au
maximum mais à une longueur optimale pour assurer une contractilité maximale.
Le VTD dépend:
Facteurs cardiaques:
Pression auriculaire droite et systole auriculaire: elle reçoit le volume de sang initiale qui sera reçu par le
ventricule gauche.
seulement 80% du sang va passer vers le ventricule gauche parce que à 80% il y aura une difference de
pression qui empêche les 20% restantes de rentrer dans l'oreillette droite.
Retour veineux
La précharge: c'est le volume télédiastolique. modifier la précharge veut dire modifier le volume télédiastolique. le
volume télédiastolique détermine le degré d'étirement du myocarde et donc sa contractilité.
La post-charge: l'ensemble des résistances que doit surmonter le ventricule gauche au moment d'éjection. ces
résistances appliquées par les vaisseaux naissent du frottement contre les parois surtout quand le diamètre
diminue. Le ventricule gauche doit mettre en emploi des forces d'inertie. Ces forces (d'éjection) déterminent la
vitesse d'écoulement du sang.
une force d'inertie: la force qui rend inerte (immobile) un objet en mouvement (diminue son accélération) le prof a
dit le contraire dans le cours
les forces capacitives: distensibilité des paroi aortiques. l'aorte a une structure souple == diamètre fléxible.
C'est au niveau des artérioles qu'on trouve les vraies résistances, parce que c au niveau des artérioles que le
diamètre est petit donc il y aura du frottement.
la viscosité sanguine: déterminée par les globules rouges beaucoup plus. à l'état normal le sang est légé. on
doit garder un équilibre de : 45% cells sanguine et 55% plasma(le corps maintien cette équilibre par déstruction
des globules rouge éxcessives), pour que les cells puissent baigner dans le plasma.
si la viscosité augmente (augmentation de nombre des globules rouges== la polyglobulie). cela risque de
déchirer le myocarde ou les vaisseaux.
La contractilité
Joue un rôle important dans l’ajustement du Qc
Représente la vitesse de raccourcissement des éléments contractiles (activité ATP asique de la myosine).
Dépend de la concentration du calcium. La quantité de calcium délivrée détermine le degré de raccourcissement des
fibres.(voir cours de plaque motrice 1ère année).
Un ionogramme sanguin va permettre la détermination du taux des ions dans le sang (Na,K,Ca). Cela permettre
décarter les causes métaboliques si les valeurs sont normales.
La quantification de la contractilité est difficile en pratique clinique. La fraction du volume sanguin intracardiaque
C’est un indice imparfait de contractilité, influencé par les conditions de charge ventriculaire. Mais il est utilisé
comme pratique médicale
FE ≈ 65%, inferieure à 55% c’est pathologique. On parle d'insuffisance = lorsque un organe ne remplit pas
sa fonction à 100%
Ventricule droit:
Il existe une relation linéaire entre le volume télé systolique (VTS) et la pression télé systolique du ventricule gauche
(PTSVG) dans différentes conditions de charge.
Cette relation est considérée comme un bon indice de contractilité. C’est l’élastance maximale ventriculaire gauche
Substances inotropes positif:
Noradrénaline (stimulation du SN sympathique)
Substances sympatique mimétiques (elle ont la même action) : adrénaline, dopamine
Cardiotoniques: digitaliques (digoxine, digitaline)
si ces besoins changent le corps va redistribuer le débit (diminuer le débit de certains organes pour donner le
volume supplémentaires aux organes les plus actives)
l'organe le plus touché par cette diminution est la peau (vasoconstriction périphérique = paleur)
En cas d'exercice dynamique les muscles squelettiques reçoient plus de 60% du débit cardiaque
En cas de stress majeur ou de choc les circulations vitales sonts protégées : cerveau, diaphragme et myocarde
(artères coronaire)
paleur de la peau
oligurie (baisse de diurèse = production des urines, pour garder l'eau dans l'organisme)
Adaptation de DC
Au repos:
Digestion: augmentation du Qc de 30%. cela ne veut pas dire que la fréquence cardiaque sera augmenter
chez un athlète le stress chronique d'exrcice entraine une adaptation du coeur sous la forme
d'hypertrophie(augmentation du volume de la cellule musculaire) du myocarde ce qui augmente le volume télé
diastolique == il n'a pas besoin d'augmenter sa fréquence cardiaque
grossesse:
effet mécanique de l'utérus sur le retour veinveux, quand le volume de l'utérus augmente, il gène le retour
veineux pour stabiliser le DC
le rôle de la fréquence cardiaque est limité et l'organisme ne peut pas compter à long terme sur l'augmentation
de fréquence à long terme et la manipulation du volume systolique est plus durable.
Chaleur:
augmentation du Qc par augmentation du retour veineux. a cause de dilatation des veines == volume de sang
qui passe sera plus important.
Grossesse:
augmentation du Qc (2ème et 6ème mois ; c'est la prério) puis elle se stabilise en 6ème mois. Elle diminue
après l'accouchement.
explication : effet mécanique de l'utérus sur le retour veinveux, quand le volume de l'utérus augmente, il gène
le retour veineux pour stabiliser le DC. cette action va causer des oedèmes temporaires pour la femme.
Altitude:
diminution de pression barométrique, diminution de PaO2 (a=arterielle). volume d'O2 qui passe dans les
voies aériennes diminue à cause de diminution de différence de pression entre l'atmosphère et les voies
aériennes.
cette diminution stimule la moelle osseuse à produire des globules rouges (polyglobulie
physiologique).
l'organisme stimule les centres réspiratoires pour augmenter la fréquence réspiratoire avec
tachycardie pour distribuer rapidement le sang qui a été oxygéné. L'organisme s'adapte après une
période de 1-2 semaines (diminution des fréquences cardiaque et réspiratoire). il y 'aura une
polyglobulie manifestant en rougeur des joues. Cette polyglobulie est réversible.
A l’effort:
Le volume d'éjection systolique (VES) d'un sujet entrainé est supérieur a celui d'un sujet sédentaire
la situation de repos cache beaucoup de choses (on peut pas détécter un défaillance en cet état). L'effort est la
meilleur situation pour tester les appareils y compris le coeur par un ECG d'effort pour l'activité éléctrique et
par évaluation de symptomatologie d'effort pour le débit cardiaque
La mesure du débit cardiaque peut être obtenue de façon invasive (entrant en dépassant une barrière. Exp:
injection) ou non invasive(à l'extérieur du corps.
l'échographie cardiaque : est la technique la plus utilisée (calcul des diamètres, des surfaces et des
volumes cardiaques, débit par intégration temps/vitesse du sang à la racine de l’aorte).
détermine le volume d’éjection systolique, le Qc est ensuite calculé en multipliant ce dernier par la
fréquence cardiaque
Effet Dopler: est le décalage de fréquence d’une onde observé entre les mesures à l'émission et à la
réception, lorsque la distance entre l'émetteur et le récepteur varie au cours du temps.
l’imagerie : scanner. en fait un scanner thoracique pour détécter les abnormalités qui affecte le
fonctionnement du coeur.
la sonde est positionnée sur le thorax. la position de la sonde détermine la cavité examinée. Le
patient doit être allongé (en position DLG: latéral gauche. Pour approcher de plus le coeur du
thorax). pas de vêtements. Pour aider la conduction on utilise un milieu conducteur (gel sinon de
l'eau)
Méthodes invasives :
Ces techniques nécessitent la mise en place d’un cathéter dans le coeur droit permettant d’injecter un
traceur (thermo dilution) ou de prélever (FICK). le cathéter permet de prélever du sang arteriel, mesurer
des pressions ou bien injecter des substances
on absence de technologie actuelle (échographie) le principe de FICK était utilisé pour mésurer le DC
Equation de FICK :
Le débit cardiaque est adapté aux besoins métaboliques de l’organisme. Suivant la loi de conservation de masse, la
consommation d’oxygène de l’organisme (VO2) est la différence entre le débit d’oxygène partant du coeur (Q x CaO2)
et en revenant (Q x CvO2).
Donc :
CaO2 : concentration artérielle en oxygène. Peut être prélevé de n'importe quelle artère parce que le sang n'a pas
était encore utilisé.
CvO2 : concentration veineuse en oxygène (au niveau de l’artère pulmonaire ce qui le rend le geste de prélèvement
très invasive).
la quantité d'O2 qui a été utilisé par les organes = la quantité initiale - la quantité restante dans le sang veineux
1 – utilisation du principe de fick de conservation de la masse (l'O2 n'est pas perdu) appliqué à l’oxygène
(principe indirecte de fick). Il a utilisé une substance naturelle et n'est pas étrangère ou dangereuse.
un indicateur est une substance injecté qui va aller dans un endroit précis pour nous permettre de faire des
mesures.
dilution isotopique:
Applications cliniques:
L’insuffisance cardiaque:
C’est l’incapacité du coeur à assurer un débit sanguin suffisant pour assurer l’approvisionnement des tissus et
l’enlèvement de leurs déchets.
La défaillance peut être le fait de l’un des ventricules ou des deux (insuffisance cardiaque droite, gauche ou globale).
En cas de défaillance d’un ventricule, du sang s’accumule dans le réseau veineux d’amont (pulmonaire pour le
ventricule droit , systémique pour le ventricule gauche).
Il y a de multiples causes, exemple: lésion du muscle cardiaque par l’insuffisance coronaire: un obstacle gène
l'irrigation == ferméture graduelle totale ou partielle de l'artère (dépot de cholestérole ) --> souffrance de la
zone concernée (manque d'O2)
en cas d'obstruction totale: nécrose (infarctus). Le degré de l'insuffisance dépend du pourcentage de tissu
nécrosé.
L’anomalie fondamentale est la diminution de la contractilité (↘ VES estimée par la fraction d'éjection FE et par
les signes cliniques).
Mesures compensatrices:
Aux stades initiaux de l’insuffisance cardiaque, il y a deux mécanismes compensateurs qui contribuent à restaurer le
VES :
2 – en cas de bas débit cardiaque, il y a rétention d’eau et de sel par les reins pendant la formation des urines
(oedèmes) ce qui cause l’augmentation du volume sanguin circulant → normalisation du VES. Cela va créer un cercle
vicieux (stagnation du sang → réabsorption par le rein → augmentation de volémie → surcharge de fluid →
agrravation d'insuffisance)
l'augmentation de volémie → augmentation de volume télé diastolyque → hypertrophie du coeur (hypertrophie non
physiologique = étirement des cellules qui ne resulte pas en amélioration de performance).
Les conséquences de l’insuffisance cardiaque gauche sont plus sérieuses que celle de l’insuffisance droite:
Le traitement
repose sur l’administration des tonicardiaques (digitaline) et des vasodilatateurs pour empêcher la stagnation du
sang dans les vaisseaux
Si FE < 55 % → insuffisance
L'insuffisance cardiaque va entrainer : une insuffisance rénale, augmentation d'éspace réspiratoire mort (lésion des
alvéoles), hypertension artérielle HTA.
PRESSION ARTERIELLE
Introduction
Les vaisseaux sanguins forment un réseau qui commence et finit au coeur
Les vaisseaux sanguins sont des structures dynamiques qui se contractent et se relâchent (ont une vasomotricité =
capacité de changer le diamètre)
Artères ==> artères ==> organes ==> artèrioles (diminution de diamètre, capillaires et veines
La section vasculaire est circulaire(circomfirence circulaire), et la paroi comporte trois tuniques concentriques dont
l’importance varie selon les vaisseaux(les pourcentages des couches se varient), on distingue de l’intérieur vers
l’extérieur:
Media: cellules musculaires lisses sous dépendance du système végitatif, fibres élastiques et collagène
Adventice: collagène, lymphatiques et filets nerveux (des changements se passent à cause de aging), les vaisseaux se
terminent au niveau d'adventice
les valvules des veines préviennent le reflux du sang et le propulsent en sens rétrograde(progression du sand vers les
parties supérieures)
La circulation du sang a pour but de fournir à chaque organe une quantité de sang suffisante pour couvrir leurs
besoins métaboliques, mais la circulation ne peut se faire que si la pression du sang est maintenue dans des limites
convenables
condition: la force de propulsion du sang doit rester stable.L'entrer du sang à l'organe doit aussi être en force.
DEFINITION La pression artérielle est la force qui est exercée sur les parois artérielles par le sang éjecté du coeur. Le
sang est inerte et nécessite une force pour circuler.
C’est une variable quantifiable déterminée par le débit cardiaque et les résistances périphériques selon la loi de
POISEUILLE
PA = Qc x RPT
résistance= force opposante à l'écoulement du sang qui nais du frottement du sang sur les parois des vaisseaux
périphérique= pertinante(c'est le lieu où ses forces sont significatives) dans les petits vaisseaux (artérioles) à cause
du diamètre réduit de ses vaisseaux ---> frottement augmente la résistance. Cela fait qu'il n'y a pas de résistance
centrale (dans les grandes vaisseaux)
La PA est une grandeur hémodynamique caractérisée par sa variabilité temporelle périodique lors du cycle
cardiaque, ce qui permet de définir:
PA maximale ou systolique (PAS) : 120mmHg
la pression ne peut pas être contrôlée par le patient. Le déplacement augmente le tonus du système sympatique ce
qui augmente la pression artérielle
ces conditions doivent être suivis à la lettre pour assurer un diagnostique juste
Techniques:
Directe par cathétérisme: introduction du cathétère dans l'artère désirée. Cette acte est invasive donc cette
méthode est réservée pour des cas précises et non pas dans la pratique médicale courante
Indirecte: méthode sthétacoustique(sthétoscope + tensiomètre)
la pression est différente de la tension: la pression est une force éxercée par un corps en mouvement alors que la
tension est une force développée par le vaisseau en réponse à la pression du sang. L'utilisation du terme tension est
juste par facilité d'usage.
Unité de mesure:
Autres unités:
On parle d’hypertension artérielle (HTA) à partir de 140 mmHg pour la PAS et /ou de 90 mmHg pour la PAD. C.a.d
l'augmentation isolée (HTA systolique/ HTA diastolique) d'une des pression ou bien les deux (HTA systolodiastolique).
Il faut confirmer la constatation d'une HTA par un profile tensionnel (mesure de tesion 3 fois par jour à des heures
fixes pour une durée de 10 jrs)
actuellement on fait la mesure ambulatoire (chez soit) MAPA (mesure ambulatoire de pression artérielle)
Pour les enfants: la valeur obtenue de tension artérielle n'est pas réele et il faut que la valeur soit cross
referenced???? avec des tableaux spécifiques aux enfants.
le cathétère permet de: faire deux perfusions , faire un prélèvement en même temps qu'une perfusion. Le cathétère
ne reste pas plus de 48h dans une artère (risque de nécrose)
le brassard doit être adapter à la musculature du sujet parce qu'il faut pas laisser de vide entre le brassard et le bras
(il doit épouser parfaitement le bras)
il à deux tubulures:
compression des muscles == compression des vaisseaux (diminution du diamètre jusqu'à la ferméture du vaisseau)
diminution de compression ==> le sang resume son écoulement avec force mais le diamètre est toujours petit ==>
écoulement turbulant ==> bruit correspondant à la pression systolique.
Les bruits persistent jusqu'au dernier bruit qui corréspond à la pression diastolique. Donc il ne faut pas rater le
premier et le dernier bruit.
PA = Qc x RPT
Qc = VES x Fc
RPT= 8Lμ/πr^4
K = 8L/π
PA = Fc x VES x K(μ/r^4)
k: constante
1 – LA FREQUENCE CARDIAQUE:
la pression est une constante hémodynamique (il faut qu'elle reste constante) pour assurer la constance des
récépteurs doivent etre en place pour détécter toute variation de pression artérielle
Du sinus carotidien innervé par le nerf sinusal (nerf de HERING) filet du glossopharyngien
on a deux sinus carotidiens parce que il existe deux carotides. ces barorécépteurs sont innevés pour
transmettre l'information (les afférences) vers le cerveau, pour corrigé la variation
La crosse de l’aorte innervée par le nerf aortique (nerf de LUDWIG CYON) filet du vague (nerf X)
les récépteurs sont deux types: capteurs de variation de concentration de substances (chemorécépteurs) et des
capteurs de degré de déformation (mécanorécépteurs)
Mécanorécepteurs (ou tensorécepteurs ou barorécépteurs) qui transforment leur déformation en un influx nerveux
(transforment un signal mécanique en un signal électrique). Ils captent une activité mécanique.
c'est pas tous les récépteurs qui vont travailler, le prolongement de modification entraine un recrutement de
plus de récépteurs au fur et à mesure. quand tous les récépteurs sont tous recrutés (saturation à 180 mmHg).
En saturation la pression va être considérée comme normale pour céder la place à d'autres mécanismes de
régulation à long terme pour intervenir (il s'agit de régulation temporelle qlqs minutes).
augmentation de pression ---> informer le bulbe qui contient un noyau de tractus solidaire ---> le noyau envoi la
réponse ----> abaissement de tonus sympatique par inhibition de centre vasomoteur et libirer le
vague(parasympatique) ---> diminution du battement
en cas de diminution : informer le buble ---> inhibe le nerf X ---> libération le sympatique (centres vasomoteurs) par
la noradrénaline ---> stimulation de glande mudéllosurrénale pour sécréter l'adrénaline et la noradrénaline.
en cas de mininution on constate l'intervention de deux mécanismes parce que la diminution de pression est plus
dangereuse du point de vie vital (c'est un cas d'urgence). Le but est d'avoir plus d'adrénaline.
Chémorécepteurs périphériques:
en cas d'hyperventilation couplé à une hypotension ---> cela signifie que les chémorécépteurs sont engagés et que la
pression est inférieure à 50mmHg l'hyperventilation signifie le manque d'oxygène. pour distribuer cet oxygène
rapidement il faut que le corps déclanche une tachycardie
L’histologie des barorécepteurs avec celle des chémorécepteurs a été étudiée par le belge HEYMANS qui a obtenu
pour ses travaux le prix Nobel de physiologie et médecine en 1938 (à verifier??? tous les éléments qui rentrent dans
la régulation ne sont pas identifiés)
3 – VISCOSITE SANGUINE:
*La viscosité dépend essentiellement de la teneur en hématies *exemple: pour faire chuter la pression sanguine; il
faut diminuer la viscosité, c’est-à-dire faire appel d’eau dans le sang *mécanisme correcteur peu important; car
rapidement par appel d’eau tissulaire, il y a dilution de la masse sanguine
il faut diminuer la viscosité en cas de haute pression. Cette diminution est achevé par diminution de mass sanguine
(les GR) par ajout d'eau au plasma mais cela agrave la situation par augmentation de volémie c'est pour ça que
l'organisme ne l'utilise pas(why mention it!). Donc pour diminuer la viscosité par intervention externe par faire des
saignée régulières(enlevement d'un volume de sang. Ce volume est précisément calculé pour ne pas stimuler le
corps à fabriquer plus de GR et ainsi agraver le problème).
4 - VASOMOTRICITE:
Les artérioles sont les principaux vaisseaux résistifs du réseau vasculaire.
Le rayon et par conséquent la résistance des artérioles peuvent êtres ajustés dans chaque organe
indépendamment(l'autorégulation, l'organisme a la capacité d'ajuster le diamètre de ses vaisseaux a la pression qui
lui convient et donc recevoir le débit qui lui convient) ce qui est important pour :
-la distribution du débit cardiaque entre les différents organes en fonction des besoins de l’organisme à un moment
donné.
la paroi des artérioels contient peu de fibres conjonctives contrairement à celle des artères mais contient une
épaissen couceh de muscles lisses richement innérvée par des fibres sympatiques
le muscle llisse répond aussi à de nombruex stimuli chimiques et à des hormones circulantes
le muscle lisse est disposé de façon circulaire dan s la paroi de sorte que sa contraction réduit la circonférence et le
rayon du vaissseau ce qui augmente la résistance à l'écoulement du sang : c'est la vasoconstriction
a l'oppsé on appel vasoldilatiation , l'augmentation de cironférence et de rayon d'un vaisseau due au relâcehment du
msucle lisse de la paroi
Tonus vasculaire :
A l’état normal, il y a un certain degré de contraction du muscle lisse résponsable de la résistance artériolaire de base
: c’est le tonus vasculaire.
1 – il a une forte activité myogène et donc une activité contractile autonome indépendante de facteurs hormoneaux
et nerveux
Ce tonus de base rend possible l'augmentation ou la dminution de l'activité contractile du muscle lisse artériolaire
pour cuaser la vasoconstriction ou la vasodilatation
De nombreux facteurs influencent l’activité contractile du muscle lisse artériolaire, il y a deux grandes catégories :
1. facteurs intrinsèques ou locaux : ont un rôle important pour la répartition du débit cardiaque.
2. facteurs extrinsèques : sont importants pour la régulation de la pression artérielle.
1 – contrôle intrinsèque :
Cette catégorie de contrôle correspond à des mécanismes propres au tissu ou à l'organe irrigué, indépendant des
contrôles nerveux et hormonaux.
A – facteurs chimiques : Leur influence est importante pour l’ajustement du débit local aux besoins métaboliques
de l’organe. Dépendent des modifications métaboliques dans l’organe. Ils sont particulièrement importants dans le
muscle squelettique et cardiaque dont les besoins métaboliques varient énormément.
A -1 – autorégulation du débit :
C’est une autorégulation myogénique qui permet en faisant varier le tonus du vaisseau, un apport sanguin constant
à un organe donné, malgré les variations de la pression sanguine.
Cette régulation vise à maintenir la pression d’aval(après l'organe) constante pour protéger le tissu perfusé des
variations de pression.
Trois mécanismes sont impliqués :
C’est l’élévation du débit sanguin dans un organe lorsque le métabolisme de cet organe est augmenté.
Augmentation de l’activité métabolique de l’organe (exp : muscle squelettique pendant un exercice) provoque un
changement de la concentration de nombreuses substances chimiques dans le tissu ( hypoxie: baisse de PaO2,
augmentation de la concentration : CO2, H+, K+) et l’augmentation d’autres métabolites vasodilatateurs
(prostaglandines, leucotriènes, bradykinines, thromboxane, et peroxyde d’hydrogène H2O2) →
→ relâchement du muscle lisse et vasodilatation artériolaire → augmentation régionale du débit sanguin (pour
recevoir plus d’O2 et de nutriments et éliminer plus de déchets). toute cette cascade d'actions est autonome.
l'effet inverse se produit en cas de moindre activité métabolique (vasoconstriction -- diminution du débit sanguin
local).
Ils n’exercent pas un effet direct sur le muscle lisse(effet indirecte). Les cellules endothéliales qui tapissent l’intérieur
de tous les vaisseaux produisent des médiateurs chimiques agissant localement sous l’effet de modifications de leur
environnement (exp : hypoxie, accumulation de CO2. Ces éléments stimule l'endothélium). le role majeur
d'endothélum a bien été prouveé dan sles années 1980 et certaines de ses fonctionnalités restent à décourvir
l'importance de ce tissu est bien illustré par le fait qu'il est devenu une cible thérapeutique majeure en pathologie
cardiovasculaire. Il détecte en permanence les variation de nombreux parametres très variés et transmet aux cellules
sous-jacentes des informations adaptées pour répondre à ces variations
la mise en évidence de l'ensemble des propriétés de l'endothélium permet d'en faire aujourd'hui le véritable chef
d'orchestre de l'activité vasculaire.
a- le monoxyde d’azote (NO) : ou bien EDRF (Endothelial Derived Vasoactive Relaxing factor) : qui cause la
vasodilatation locale en s’opposant à l’entrée du Ca++ qui déclenche la contraction des cellules du muscle lisse. Le
NO est produit dans de multiples tissus autres que l’endothélium et il a un nombre étonnant d’activités
physiologiques (messager chimique).
1980: un groupe de chercheurs américains démontre démontre que la relaxation des cellules musculaires lisses des
vaisseaux est dépendante de l'intégrité anatomique de l'endothélium et admettent l'existance d'un factuer relaxant
synthétisé par les cellules endothéliales des artères et des veines qu'ils nomment EDRF(endothelium derived relaxing
factor)
1998: les américains FURCHGOTT, IGNARRO et MURAD ont obtenu le prix Nobel de physiologie et médecine pour
leur travail (le NO était proposé comme messager chimique qui diffuse rapidement à travers le membranes
cellulaires).
c- EDHF (Endothélium Derived Hyperpolarizing Factor): agit sur les canaux potassique de la media et provoque
une hyperpolarisation des cellules musculaires lisses vasculaires et donc leur relaxation.
l’enzyme de conversion présente sur la membrane des cellules endothéliales transforme l‘angiotensine I en
angiotensine II. add explanation with diagram
secrète des substances qui stimulent la croissance de néo-vaisseaux (nouveaux vaisseaux) et la prolifération du
muscle lisse de la paroi vasculaire. Role de protection en restaurant les cellules musculaires lisses et on
donnant des nouveaux vaisseaux.
HEMODYNAMYQUE
HEMODYNAMYQUE
I – INTRODUCTION :
II – REVOLUTION CARDIAQUE :
A – Définition :
B – PHASES DU CYCLE CARDIAQUE :
1 – phase de diastasis :
2 – phase de remplissage ventriculaire actif :
3- la systole ventriculaire :
3 – a – phase de contraction :
3 – b – phase d’éjection :
4 – la diastole ventriculaire :
4 – a – la protodiastole de WIGERS :
4 - b – relaxation isovolumetrique :
4 – c – remplissage ventriculaire :
III- BRUITS DU COEUR
Premier bruit (B1) :
Deuxième bruit (B2) :
Troisième bruit (B3) :
Quatrième bruit (B4) : toujours pathologique
IV – COMMENT DISTINGUER LES BRUITS CARDIAQUES ?
V – UTILISATION DU STETHOSCOPE :
VI- MOYENS D’ETUDE DU CYCLE CARDIAQUE :
A- cardiogramme apexien (n'est pas utilisé en pratique):
B- cathétérisme cardiaque :
1- cathétérisme droit :(voie antérograde: dans le même sens du retour veineux)
2- cathétérisme gauche : (voie rétrograde: contre le retour veineux)
C- Imagerie par exploration ultrasonore :
D- Le phono cardiogramme:
I – INTRODUCTION :
Durant toute la vie ; le coeur est sans cesse animé de mouvements vigoureux, il est le siège d’une série de
phénomènes électrique et mécanique
On définit cette série de phénomènes sous les expressions de révolution cardiaque ou cycle cardiaque
Cette activité cardiaque cyclique est analogue à celle de deux pompes fonctionnant cote à cote d’une manière
semblable mais sous des pressions différentes
II – REVOLUTION CARDIAQUE :
A – Définition :
Un cycle cardiaque correspond à l’ensemble des phénomènes électriques et mécaniques du coeur
La révolution cardiaque est marquée par des variations successives de la pression et du volume sanguin à l’intérieur
du coeur
Bien que les variations de la pression soient cinq à sept fois plus grandes dans le ventricule gauche que dans le
ventricule droit, les deux ventricules pompent le même volume de sang par battement et ces deux cavités ont le
même rapport d’éjection
Pour fonctionner comme une pompe, le coeur doit répéter successivement deux phases :
La dépolarisation des cellules qui provoque la systole, phase de contraction des cavités auriculaires et
ventriculaires qui permet leur vidange ou (vidage).
La repolarisation des cellules qui entraine la diastole, phase de relâchement qui permet le remplissage sanguin
des cavités auriculaires et ventriculaires.
Comme le sang circule sans interruption, il nous faut choisir arbitrairement un point de départ.
Il se situe entre la méso diastole et la télé diastole, moment où le coeur est complètement décontracté et au repos
complet c'est-à-dire : diastole totale ou diastasis (dure des fractions de seconde). les pressions sont égales.
1 – phase de diastasis :
les valves du tronc pulmonaire et de l’aorte sont fermées pour empêcher le passage du sang vers les
ventricules
-les ventricules se remplissent à environ 80%. Les 20 % restantes doivent être chassées par une force.
les cuspides des valves auriculo-ventriculaires commencent à monter vers la position fermée, tout et est alors
prêt pour la systole auriculaire
2 – phase de remplissage ventriculaire actif :
pour combler le remplissage à 100%, il faut propulser le sang resté dans les oreillettes vers les ventricules, pour
se faire ; les oreillettes doivent se dépolariser pour se contracter
dépolarisation des oreillettes, puis elles se contractent : c’est la systole auriculaire
le sang est comprimé et la pression intra auriculaire s’élève faiblement et le sang résiduel est éjecté dans les
ventricules ce qui permet leur remplissage à 100%
-l’onde de dépolarisation quitte les oreillettes, ces dernières se repolarisent : c’est la repolarisation auriculaire
une fois repolarisées ; les oreillettes se relâchent et commencent une période de repos appelée : diastole
auriculaire qui dure jusqu’à la prochaine systole auriculaire
3- la systole ventriculaire :
3 – a – phase de contraction :
l’onde de dépolarisation atteint les ventricules, puis ces derniers se contractent, c’est la systole ventriculaire
le début de la contraction ventriculaire s’appelle : la contraction préisovolumetrique (par rapport au volume)
-cette contraction va entrainer une augmentation brusque de la pression intra-ventriculaire qui devient alors plus
grande que la pression intra-auriculaire
le sang cherche à refouler vers les oreillettes, pousse sur les valves auriculo-ventriculaires et les ferme (pendant
la systole ventriculaire)
au moment même où se ferment les valves auriculo-ventriculaires, on entend le premier bruit cardiaque due à la==
pendant une fraction de seconde, toutes les issues des ventricules sont fermées (valves auriculo-ventriculaires
et sigmoïdes), et le volume de sang y reste : c’est la phase de contraction isovolumetrique (tous le sang se
trouve dans les ventricules mais les deux types de valves sont fermés)
la contraction des ventricules se poursuit, la pression intra-ventriculaire continue de monter et finit par
dépasser celle qui règne dans les gros vaisseaux, d’où l’ouverture des valves sigmoïdes aortique et pulmonaire,
le sang est alors propulsé à la fois dans l’aorte et le tronc pulmonaire
3 – b – phase d’éjection :
diapo enlevée: remarque: volume télédiastolique ou vol précharge VTD vol télé syst ou vol post charge VTS vol=
d'éjection systolique VES VES= VTD - VTS
Variations du volume : VES = VTD – VTS Valeurs normales : VTD : 110 à 120 mL = 80 mL/m2 VTS : 40 à 50 mL = 35=
mL/m2 VES : 70 ml = 45 mL /m2 . augmente dans le cas d'un coeur défaillant. Dans l'état normal la différence de=
pression qui se créer après passage du sang dans les gros vaisseau fait de sorte qu'un volume télésystolique reste=
dans le ventricule
4 – la diastole ventriculaire :
lorsque l’onde de dépolarisation quitte les deux ventricules, ces dernier se repolarisent : c’est la repolarisation
ventriculaire
la repolarisation des ventricules est suivie par leur relâchement, cette période de repos s’appelle : la diastole
ventriculaire
elle comprend :
4 – a – la protodiastole de WIGERS :
4 - b – relaxation isovolumetrique :
juste après la fermeture des valves aortiques et pulmonaires, une fois de plus ; les ventricules sont entièrement
clos : c’est la relaxation isovolumetrique
pendant toute la systole ventriculaire, les oreillettes sont en diastole, se remplissent de sang et leur pression
s’élève
lorsque la pression intra-auriculaire dépasse celle des ventricules, les valves auriculo-ventriculaires s’ouvrent
4 – c – remplissage ventriculaire :
La pression dans les oreillettes est supérieure à celle des ventricules, d’où le remplissage rapide des ventricules
remplissage lent :
La pression dans les ventricules commence à s’élever, alors que celle des oreillettes continue de diminuer, les
ventricules poursuivent leur remplissage, ce qui complète la révolution cardiaque. quand les pressions sont
égales dans les oreillettes est les ventricules on revient à la phase de diastasis
diastasis :
la phase la plus touchée pendant une tachycardie est la diastole (relâchement et remplissage) donc sa perfusion sera
touchée parce que c'est durant la diastole qu'il se nourri. Durant une tachycardie prolongée, le coeur ne se rempli
pas et le sang reste dans les vaisseaux.
Comme la fermeture de la valve AV a lieu au début de la contraction ventriculaire au moment où la pression dans le
ventricule dépasse celle de l’oreillette ,le premier bruit du coeur signal le début de la systole ventriculaire.
Le second bruit signal le début de la diastole ventriculaire, au moment où la pression dans les ventricules droit et
gauche devient inferieure à la pression dans l’artère pulmonaire et l’aorte respectivement.
première : aortiqueB2A
deuxième : pulmonaire B2P
Lors de l’expiration, le bruit est perçu sans dédoublement Lors de l’inspiration, dédoublement physiologique de
B2 si intervalle entre B2A et B2P = 0,04 sec (grand volume de sang veineux systémique qui arrive au ventricule
droit) cette différence est due à la présence d'O2 dans les poumons durant l'inspiration donc le sang se trouve
dans les poumons donc il faut y avoir un retard dans le coeur droit pour permettre l'oxygénation du sang(donc
le sang va mettre du temps pour revenir au coeur droit).
Troisième bruit (B3) :
il est perçu environ 0,14 à 0,16 sec après B2A
il s’inscrit en basse fréquence.(pourquoi?)
rencontré fréquemment chez les enfants (50%), les femmes enceintes ou les jeunes adultes sains (B3
physiologique), rare chez les sujets sains de plus de 30 ans.
son foyer d’enregistrement se situe à la pointe du coeur en décubitus dorsal ou en décubitus latéral gauche.
C’est un bruit très sourd, peu intense.
B3 physiologique disparaît en position debout.
mécanisme : il est contemporain de la phase de remplissage rapide initiale du ventricule gauche.
Chez le sujet atteint de maladie cardiaque, on parle de 3è bruit ou galop proto-diastolique ou ventriculaire.
En début de diastole, l'impact du sang contre les parois musculaires du ventricule peut créer des vibrations assez
intenses pour être perceptibles au niveau de la paroi thoracique.
Le B4 survient lors du remplissage actif du ventricule, et ce son représente la poussée du sang par la contraction
auriculaire contre un ventricule peu compliant(ne se dilatent pas bien comme il faut). Ce manque de compliance est
souvent créé par une hypertrophie ventriculaire ou une ischémie(il ne reçoit pas d'O2) myocardique.
Le B4 est signe de compliance ventriculaire diminuée habituellement par surcharge de pression (ex. : cardiopathie
hypertensive, sténose aortique = valve qui n'arrive pas à s'ouvrir totalement donc le coeur gauche doit employer une
force supplémentaire pour pousser le sang ==> hypertrophie pathologique du myocarde) ; lors de la contraction
auriculaire il y a augmentation de résistance au remplissage ventriculaire créant le B4.
Remarque :
La fréquence est définie par le nombre d’ondes ou cycles générés par seconde par un corps en mouvement
Les bruits normaux du coeur reconnaissables en clinique se situent dans la gamme des hautes fréquences
Certains bruits pathologiques (souffles, B3 et B4) se retrouvent dans les basses fréquences
La plage d’audibilité se situe environ entre 20 à 20000 cycles /sec: si un corps genère ce taux de cycle il sera audible
La difficulté en matière d’auscultation est que la majorité des bruits physiologiques du coeur se trouvent dans la
zone de 50 à 150 cycles/sec (trop petit. Donc il faut suivre des étapes pour pouvoir entendres les bruits)
bruit de la valve tricuspide (foyer tricuspide ou endoapexien) : 4 EICG, bord inferieur gauche du sternum
bruit de la valve mitrale (foyer mitral ou apexien) : 5 EICG, vis-à-vis du milieu de la clavicule
le son est mieux entendu en aval (downstream = le point où il va être) et non pas à son origine (la valve)
le son est mieux entendu la où le myocarde est le plus proche de la cage thoracique (image ci-dessous)
l’examinateur doit toujours se placer à droite du patient et utiliser un stéthoscope à double pavillon
patient torse nu
Technique d’enregistrement :
Le capteur est placé au point où les battement apexien sont les plus amples
B- cathétérisme cardiaque :
Le cathétérisme cardiaque consiste à introduire dans les cavités cardiaques droites et gauches à partir d’un vaisseau
superficiel (artère ou veine) une sonde munie d’un manomètre qui permettra :
Plusieurs voies d’abords sont classiquement utilisées : la veine médiane basilique au pli du coude, la veine sous
Clavière, et la veine fémorale.
le cathéter débouche dans l’OD soit par la veine cave supérieure ou inferieure, passe facilement dans le VD puis dans
le tronc pulmonaire ,de là il est possible de l’engager dans l’une à l’autre des AP(artères pulmonaires) et dans des
vaisseaux de plus en plus petits .
le chemin le plus court est toujours le mieux. pour minimizer la probabilité des complications.
le cathétérisme droit est plus facile à réaliser par rapport au cathétérisme gauche
le cathéter est introduit dans une artère périphérique fémorale ou radiale, il est ensuite poussé progressivement
dans l’aorte puis le VG et il est exceptionnel qu’on puisse l’amener jusqu’à l’OG.
Le cathétérisme est d’un intérêt capital dans l’exploration et l’étude des cavités cardiaques dans le cadre
physiologique et physiopathologique, mais la répétition de l’examen est difficile car c’est un geste traumatisant.
c’est le meilleur examen dans l’exploration cardiovasculaire car il est anodin (sans danger), non invasif,
indolore(non douleureux), sans contre indications, très fiables pour apprécier certaines anomalies de la
structure du coeur et peut être fait au lit du malade si nécessaire.
Il permet d’apprécier : la taille des cavités cardiaques, le mouvement des valves, le volume, l’épaisseur et les
mouvements de la paroi du VG.
Tous ces renseignements permettent l’étude et la compréhension du cycle cardiaque, on peut voir toutes les phases
du CC et leur modification avec les modification de volume et de pression dans les cas pathologiques exp : les
malformations congénitales.
D- Le phono cardiogramme:
Il enregistre et reproduit graphiquement les bruits du coeur
Une artère coronaire gauche : qui donne peu après son départ de l’aorte deux ramifications importantes :
l’inter ventriculaire antérieur qui fournit du sang à la paroi antérieure du coeur et la circonflexe à la paroi
latérale. D’innombrables petites artères sont issues de ces troncs principaux ; elles parcourent et irriguent le
muscle cardiaque en un réseau dense et fin.
II – METABOLISME DU MYOCARDE :
La demande métabolique du myocarde est toujours élevée, même chez un sujet au repos, le myocarde ne dispose
pas de période de repos. Le débit coronaire doit donc s’adapter rapidement aux variations de la demande
métabolique du myocarde de façon à délivrer l’oxygène et les substrats nécessaires à son fonctionnement,
principalement à sa fonction mécanique.
Chez un sujet au repos, le substrat utilisé préférentiellement par le myocarde est constitué par les acides gras dont la
dégradation assure 60 à 70% des besoins en ATP.
Le glucose, le lactate et les corps cétoniques peuvent également être utilisés. 1 molécule d’acide gras → 147
molécules d’ATP.
Le métabolisme du myocarde peut changer en fonction des conditions et des concentrations en substrats
disponibles.
lors d’un exercice : le myocarde utilisera préférentiellement l’acide lactique (produit par le métabolisme des
muscles squelettiques) et le glucose.
au contraire, l’augmentation de la concentration des triglycérides, favorisera l’utilisation des acides gras, et
l’insuline favorisera l’utilisation du glucose.
enfin, la privation totale d’oxygène (anoxie), ne permet plus la phosphorylation oxydative et seule la
dégradation du glucose par la voie anaérobie permet la production d’ATP avec un très faible rendement : 2 ATP/
1 glucose.
Le sang veineux coronaire est en effet le plus déssaturé (pauvre en O2) en oxygène de tout l’organisme (environ 5ml
d’oxygène pour 100ml de sang).
toute augmentation de la demande en oxygène du myocarde ne peut être pourvue que par la seule augmentation
du débit coronaire.
alors que le muscle squelettique dispose de deux sources pour augmenter son appoert en oxygène:
la structure et disposition de ce réseau vasculaire jouent un rôle essentiel dans la distribution du débit coronaire au
myocarde.
Elles représentent 5 à 10% de la résistance coronaire totale chez un sujet normal (vaisseaux de conductance). Leur
dilatation ou leur rétrécissement modifie les capacités d’augmentation du débit coronaire. Leur calibre augmente
avec la masse myocardique.
c'est le débit coronaire lié a la demande en oxygène qui est déterminant du calibre des artères coronaires
épicardiques par l'intermédiaire de la contrainte de cisaillement de l'endothélium.
à l'état basal, le calibre des artères coronaires n'est pas maximal, cette réserve de dilatation est aumgentée chez les
sujets pratiquants un sport d'endurance
2 – artérioles coronaires :
Elles sont le siège principal de la vasomotricité coronaire. Elles représentent l’essentiel de la résistance coronaire
ajustable.
En l’absence de pathologie des gros troncs coronaires, ces artérioles sont les principaux déterminants de la capacité
d’adaptation du débit coronaire à la demande métabolique du myocarde et du débit coronaire maximal.
3 – capillaires myocardiques :
Ils sont le lieu des échanges métaboliques par diffusion avec les cellules myocardiques voisines. La densité
capillaire(nombre des capillaire dans l'unité de surface) diminue de l’endocarde à l’epicarde.
La distribution de l’oxygène au myocarde dépend de la densité capillaire et du nombre des capillaires ouverts.
A – Résistance coronaire :
Trois niveaux de résistance coronaire d’importance inégale sont à considérer :
(5 à 10%).
c'est à ce niveau que les variations sont les plus grandes et que se fait l'adaptation du débit coronaire à la demande
métabloique du myocarde.
cette dernière s’exerce pendant la systole sur les vaisseaux sous-endocardiques mais affecte peu les vaisseaux sous-
épicardiques (elle comprime le réseau vasculaire). elle dépend de la contraction des muscles. les vaisseaux les plus
touchés sont ceux de l'interieure par rapport à ceux de l'extérieur
la pression dans le coeur gauche est plus importante que celle du coeur droit
Dans la paroi du ventricule gauche en particulier pendant la phase de contraction iso volumique, la pression
intra myocardique est élevée et le débit coronaire est faible.
Il augmente au début de la phase d’éjection ventriculaire en raison de la diminution rapide du volume ventriculaire
qui entraine une baisse de la pression intra myocardique, puis il décroit jusqu’au début de la phase de relaxation ; où
il augmente brutalement pour rester élevé durant toute la diastole. Pendant cette phase, 70 à 80% du débit
myocardique du ventricule gauche est assuré.
Dans le ventricule droit ; où la pression est plus faible, le flux coronaire est assuré à égalité pendant la systole et
la diastole.
toute augmentation de la feéquence cardiaqeu, qui se fait principalement aux dépens de la diastole réduit le
temps de perfusion diastolique
Pendant la diastole, les couches sous-endocardiques, qui ont été hypo perfusées pendant la systole sont
vasodilatées de façon préférentielle et reçoivent une fraction plus importante de flux coronaire. pour
compenser la privation du sang pendant la systole
le travail mécanique diminue de l’endocarde à l’épicarde ce qui explique l'augmentation de la densité
capillaire au niveau d'endocarde, les couches sous-endocardiques sont celles qui ont la plus forte demande
en oxygène et sont les plus sensibles aux perturbations de la perfusion myocardique.
A – contrôle métabolique :
1 – adénosine :
C’est un produit du métabolisme du myocarde (produit terminal de la dégradation de l’ATP), un très puissant relaxant
de la cellule musculaire lisse. Agit par deux actions :
action directe sur les cellules musculaires lisses. (empècher l'entrée du Ca++)
action indirecte par l’intermédiaire de l’endothélium vasculaire (libération du NO)
Endothelium Dependant Relaxing Factor EDRF : monoxyde d'azote NO (demi vie courte < 1 min). stimulation de sa
production par :
action du NO :
La baisse de la PaO2 et/ou l’augmentation de la PaCO2 induisent une augmentation du débit coronaire.
Le métabolisme intra mitochondrial est physiologiquement une source de radicaux libres de l’oxygène dans les
myocytes cardiaques (environ 3% de l’oxygène consommé par le myocarde sont transformés en anions super oxydes
O2-). Physiologiquement ces anions super oxydes, délétères pour le myocarde, sont inactivés et transformés en
peroxyde d’hydrogène (H2O2) vasodilatateur.
augmentation de l'activité metabolique du myocarde ▶ augmentation de production des radicaux spuer oxydes ▶
augmentation du proxydes d'hydrogene ▶ vasodilatation ▶ augmentation debit cornaire ▶ adaptation du débit à la
demande métabolique
4 – monoxyde d’azote :
Le NO produit par l’endothélium coronaire a une action vasodilatatrice sur la microcirculation coronaire et sur les
gros troncs coronaires.
B – contrôle nerveux :
Il est sous la dépendance du système nerveux autonome. L’action du système nerveux sympathique sur la circulation
coronaire s’exerce par les terminaisons nerveuses et par les catécholamines circulantes.
La réponse vasculaire dépend de la densité et du rapport relatif des différents types de récepteurs situés sur les
cellules musculaires lisses.
La densité des récepteurs α et β est faible au niveau des artères épicardiques et entraine des réponses
(vasoconstriction et vasodilatation) peu intenses chez le sujet normal.
La densité des récepteurs α décroit des artères épicardiques aux artérioles coronaires alors que la densité des
récepteurs β augmente.
parce que l'endocarde est plus sensible que l'épicarde donc il faut assurer une vasodilatation à ce niveau par
l'augmentation du nombre des récepteurs.
APPLICATION CLINIQUE:
L’insuffisance coronaire:
insuffisance = fonctionnement sub-optimal.
Pour que le myocarde soit constamment approvisionné en oxygène, il faut que ses artères soient perméables.
pas de sténose, d'obstacles ou obstruction
Lorsqu’il y a un ou plusieurs rétrécissements au sein d’une artère coronaire, nous parlons de maladie
coronarienne.
Le myocarde peut recevoir encore suffisamment de sang pour satisfaire ses besoins au repos, mais s’il doit
fournir un travail supplémentaire, en cas d’effort physique, l’apport sanguin déjà limité ne suffit plus. Donc
l'insuffisance coronarienne est masquée par le repos (l'oxygène n'arrive pas au temps).
Il se produit alors un manque d’oxygène qui peut se faire ressentir par une oppression thoracique, une douleur dans
la poitrine appelée : angine de poitrine. douleur rétrostérnale irradiation vers la gauche (cou, machoire, membre
supérieur gauche)
La cause la plus courante des rétrécissements des artères coronaires est l’artériosclérose (plaque qui se dépose
au niveau des artères ▶ l'artère devient rigide. les territoires préférés d'artérosclérose (choléstérole) :
circulation coronaire + artères du cou
Le degré de sténose artérielle détermine la nature et la fréquence des crises d’angine de poitrine :
Si les sténoses des artères coronaires sont peu importantes, la douleur ne sera déclenchée que lors d’un effort
physique trop important. on prend la montée des escaliers comme repère pour juger l'intensité de l'éffort.
Si les sténoses sont plus serrées, les douleurs apparaitront lors d’efforts modérés voir même au repos.
déclanchement d'hémostase par la production des plaquettes --- ces dernières se frottent contre la paroi
L’obstruction totale d’une artère coronaire provoque un infarctus, et la partie du myocarde irriguée par cette
artère perd sa capacité de se contracter c'est-à-dire qu’elle meurt et se transforme en tissu cicatriciel.
Selon l’extension de cette zone cicatricielle, la fonction cardiaque sera légèrement, modérément ou fortement
diminuée.
Comme ces perturbations se manifestent essentiellement à l’effort, différentes épreuves d’effort ont été mises au
point.
1- L’électrocardiogramme d’effort :
Permet d’avoir une idée sur l’irrigation du myocarde à l’effort et au repos Cet examen se fait pratiquement comme
l’épreuve d’effort.
Avant l’effort, une fine aiguille ou canule est introduite dans une veine de l’avant-bras ; elle permettra d’injecter une
quantité minime d’un produit radioactif dans la circulation. Les produits utilisés libèrent des particules qui ne
peuvent se fixer que dans un tissu myocardique sain. Le produit utilisé est le thallium-201 ▶ spécifique au
myocarde, raison pour laquelle cet examen est également appelé scintigraphie au thallium.
Une camera spéciale (gamma) détecte la radioactivité, capte les signaux émis par les particules radioactives sous
trois ou quatre angles différents et donne des images du coeur. Les zones mal irriguées du myocarde ou les zones
infarcies sont reconnaissables car elles ne captent pas le produit radioactif.
Pour pouvoir comparer les cliches de l’effort à la situation de repos, le même procédé et répété après l’effort. La
scintigraphie myocardique à l’effort dure une heure environ et le même examen au repos dure 30 à 45 minutes.
3- La ventriculographie isotopique :
C’est une méthode scintigraphique qui se réalise avec un produit radioactif, le technétium-99m.
Ce produit se lie aux globules rouges, il marque le sang, ce qui rend visible le chemin de ce dernier parcourant
l’intérieur du coeur, une camera gamma réalisera des clichés. Cet examen est réalisé au repos et après un effort.
4- La coronarographie :
Examen qui permet de voir sur des clichés radiographiques les coronaires et leur sténoses éventuelles. L’artère
utilisée généralement est l’artère fémorale où une sonde est introduite et poussée en remontant l’aorte jusqu’au
coeur. Le médecin injecte ensuite un produit de contraste dans les artères coronaires droites et gauche et prend des
clichés radiographiques.
traitement : angioplastie
shunter la zone sténosée : assurer une perfusion par un autre circuit (pontage)
se fait par des vaisseaux comme l'artère mammaire-interventriculaire antérieure ou bien la veine saphene-
coronaire droite.
références:
Rôle du NO: http://www.medecine.ups-
tlse.fr/DCEM2/MODULE%209/item%20132/poly/132_1_Circul_coronaire%20Metabo_myocardique_opt.pdf
EXPLORATION FONCTIONNELLE
RESPIRATOIRE
EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE
Débits ventilatoires
Interpretation des résultats
courbe volume-temps:
courbe débit-volume
Fautes fréquentes
Syndromes ventilatoires
Syndrome obstructif ou trouble ventilatoire obstructif (TVO)
Syndrome mixte:
plethysmographe:
la capacité pulmonaire totale: est le volume maximal que peuvent contenir le poumons
CTP= VR + CV
les anciens spiromètres était une source de transmission des maladie (contamination
d'embout buccal) donc il fallait respecter certaines règles d'hygiène ▶ appareil moins
rentable
Débits ventilatoires
VEMS: volume expiratoire maximal (à la première seconde)
Dépit expiratoire de pointe (DEP) : volume chassé lors d'une expiration d'un seul coup
(explosive)
la mesure du DEP: expiration forcée (essayer de faire sotir le max d'air) la mesure concerne
seulement le volume d'air chassé des grandes voies aériennes. quand on continue
l'expiration pour une période prolongée c'est la où on peut chassé l'air des petites voies.
il faut retirer l'appraeil dentaire (pour éviter les fuites d'air des côtés)
trois phase:
inspiration maximale
1ère expiration explosive
expiration complète jusqu'à la fin du test
La procédure:
la position idéale est celle qui ne dérange pas le patient (un sujet obèse doit être debout,
un patient avec une incontinence urinaire la position correcte est la position assise)
Risques:
la toux
manque d'oxygène au niveau du cerveau (retard d'arrivée d'O2 au cerveau)
courbe volume-temps:
la durée d'expiration forcée prolongée (+ 4 secondes) signifie une obstruction de la sortie d'air
spécifiquement dans les voies aériennes inférieures.
courbe débit-volume
la courbe du dessus ▶ expiration
les deux courbes forme une boucle fermée avec point de départ et d'arrivée superposés
Fautes fréquentes
la toux
expiration trop lente
hésitation (temps d'arrèt )
Syndromes ventilatoires
Syndrome obstructif ou trouble ventilatoire obstructif
(TVO)
petites bronches parteillement obstruées
Syndrome mixte:
association à des degrés divers d'un TVO et TVR
la coube est petite et qui montre une cassure.
L'ECG (EKG)
L'ECG (EKG)
Les dérivations
dérivations précodiales
comment determiner l'axe du coeur:
Les dérivations
dérivations précodiales
la dérivation unipolaire: comporte un eélectrode exploratrice placé sur le thorax à des point définis selon des repères
squelettiques
elle ont pour symbole la lettre V (vecteur) suivi d'un numéro selon sa position
Plan horizontal
V4 : entre 5ème EIC gauche et la ligne médioclaviculaire gauche (directement qui passe directement sur le
mammelon )
V3 : entre V4 et V2
V5 : dans la zone axillaire : intersection entre la ligne axillaire gauche et le 5ème espace EIC gauche
V6 : entre 5ème EIC et la ligne axillaire
V8: entre le 5ème EIC gauche et la ligne passant par la pointe du scapula
V9: 5ème EIC gauche , bord gauche du rachis
Plan frontal
1- dérivations bipolaires:
les 3 dérivation représentent les trois côtés du triangle équilatéral d'EINTHOVEN. donc pour les patient sans
membres on peut utiliser les racines des membres.
2- dérivations unipolaires:
B- fréquence cardiaque
la formule
la règle graduélle
plus les complexes sont rapprochés plus le rythme est rapide ▶ FC élevée
D- l'onde P:
sa durée : 0.08 à 0.10 sec toujours inf à 0.12 (toujours inf à 3 petits carreaux)
amplitude in à 2.5 mm
positif en D1 D2 V5 et V6 (positive : orientée vers le haut) : placement d'un électrode ▶ activité s'approche de
l'électrode
négative en aVR (une onde positive en aVR signifie un problème : le coeur peut-être orienté à droite) ▶ activité
s'eloingne/fuit de l'électrode
les électrode à gauche reçoit l'activité électrique contrairement aux électrodes situés à droite
pathologies de l'onde P:
hypertrophie auriculaire droite ▶ augmentation d'amplitude de l'onde P > 2.5 mm (à cause de l'augmentation
du nombre de cellules)
hypertrophie d'auricule gauche ▶ aspect de double bosse : plus de temps pour atteindre les cellules
hypertrophie gauche et droite ▶ augmentation d'amplitude et de durée
E- intervalle PR:
F- complexe QRS:
............................
la durée du complexe sera mésurée dans la dérivation où le complexe paraît le plus large
augmentation de la durée du complexe ▶ un trouble de conduction intra ventriculaire (existance d'un obstacle)
morphologie:
1- plan horizontal:
dans les ventricules existent des différences de masse : la charge électrique se divise en vecteurs.
après la traversée du noeud auriculo-ventriculaire l'influx atteint le faisceau de His, le tronc puis les branches
droite et gauche jusqu'au réseau de Purkinje
la traversée du faisceau de His est à l'origine de la dépolarisation septale et des deux ventricules
la dépolarisation septale se fait selon un vecteur initial (septal) , allant de la gauche vers la droite et le bas
donnant un epremière deflexion positive appelée onde R (comme en V1 : se dirige de gauche à droite ▶ onde
positive) ou négative onde Q (comme en V6: s'enfuit ▶ onde négative) en fonction de la localisation de
l'électrode exploratrice
puis la dépolarisation se fait selon un vecteur en direction apicale puis en direction parietale gauche par
vecteur parietal puis vecteur basale vers l'arrière et le haut donnant le complexe QRS : le but est de faire le tour
de la ventricule
l'onde R à plus d'amplitude parce que le ventricule gauche à plus de cellules à dépolariser
indice de Sokolow - Lyon(SV1 + RV6) amplitude de S en V1 + amplitude de R en V5/V6 somme < 30 mm (sinn ça
signifie une hypertrophie ventriculaire gauche)
2- plan frontal
une petite charge pour le ventricule droit : masse cellulaire moins importante par rapport au ventricule gauche
une onde moins ample
l'axe du complèxe QRS donne des indications concernant l'orientation de l'activation cardique dans le plan forntal qui
est influencée dans une certaine mesure par la : poistion du coeur dans le thorax: verticale ou horizontal
une sujet longiligne / breviligne (thorax distendu)
pour un sujet normal l'orietation de son axe électrique est entre 0-90° (en réalité en peut avoir un intervalle normal
de (-30)-110°)
axe orienté vers la droite ▶ échographie pour mesurer les dimensions de cavité droite pour confirmer une
hypertrophie ventriculaire droite
l'axe électrique est indépendant de l'axe anatomique (l'axe électrique dépend de la masse cellulaire)
indice de lewis
S1 et S3 sont remplacées par Q1 et Q3 (si l'onde Q dépasse celle de l'onde S on prend l'onde Q au lieu de S. on prend
toujours l'onde la plus ample)
(RD1+QD3)-(RD3+QD1)
G- déflexion intrinsecoïde:
représente le temps que met l'onde de dépolarisation à parcourir le myocarde, depuis l'endocarde jusqu'à
l'épicarde
la mesure se fait du début de QRS(pied de l'onde q ou pied de l'onde R en l'absence d'ondeq) jusqu'au sommet
de l'onde R
Il est inf ou égal à 0.03 sec dans les dérivation explorant le ventricule droit (en particulier V1)
H- segment ST;
chez les sujets jeune souvent de sexe masculin (chez des sujets très actifs) un sus-décalage du segment de 1 à 3 mm
peut se voir dans les précordiales moyennes, il s'agit d'un aspect appelé "repolarisation précoce". Mais un sous-
décalage est toujours pathologique (ischémie cardiaque: faire un ECG d'effort et une scintigraphie).
I- onde T:
asymétrique avec une pente ascendante lente, un sommet arrondi et une pente déscendante rapide
amplitude faible de 1 à 5 mm
l'onde T : positive en D1 D2 V4 V6
negative en aVR
J-intervalle QT:
varie en fonction de la fréqeunce cardiaque, de l'âge et du sexe (si FC augmentte :: QT diminue) c'est pour ça qu'on
calcul le QT corrigé par la formule de BAZETT:
QT corrigé = QT mesuré sur le tracé / racine de RR' (durée entre deux ondes R: allongement de la durée signifie un
problème)
Valeur normale: corrigé pour avoir des valeurs standards pour les deux sexes
K- onde U:
visible féquemment en V2 V3 D2
mécanisme discuté
question : quelle est la dérivation qui donne le plus d'inforamtion sur l'orientation du coeur?
INTRODUCTION A LA PHYSIOLOGIE DIGESTIVE
INTRODUCTION A LA PHYSIOLOGIE DIGESTIVE
INTRODUCTION
STRUCTURE FONCTIONNEMENT GLOBAL
PAROIS MUSCULAIRES
PAROIS MUQUEUSE ET SOUS MUQUEUSE
COMMANDE NEURO-HORMONALE ET SECRETOIRE
COMMANDE NEURO-HORMONALE DE L’ACTIVITE MOTRICE ET SECRETOIRE
Nerveux
Innervation intrinsèque:
Innervation extrinsèque motrice:
Innervation extrinsèque sensitive:
Médiateurs
INTRODUCTION
Particularité du système digestif: on suit le bol alimentaire pour décrire la physiologie digestive
moteurs
sécrétoires
La digestion (la dégradation) permet de dégrader les aliments d'origine animale ou végétale en éléments simples qui
seront, après absorption digestive, utilisés soit pour leur pouvoir énergétique, soit comme éléments de base de
construction plastique (surtout pour les protéines).
La dégradation des aliments se fait par moyens mécaniques et par des enzymes sécrétées tout au long du tube
digestif.
1. Fonction motrice: par laquelle les aliments subissent des transformations mécaniques qui les homogénéisent
et les mêlent aux sécrétions digestives (le but principal est de faire mélanger les aliments avec les sécrétions)
La fragmentation des aliments va augmenter la surface exposée aux enzymes (donc augmenter la surface
attaquable par ces enzymes)
2. Fonction sécrétoire: par sécrétion on désigne le transport d'eau, d'électrolytes, de substances depuis les
cellules du tractus digestif vers la lumière digestive ou le sang
Sécrétion paracrine: la substance sécrétée agit au voisinage de la cellule sécrétrice c-à-d sans passer par le
sang.
3. Fonction d'absorption intestinale: on désigne par absorption le passage des éléments simples de la lumière
digestive vers le milieu intérieur (le sang). Donc, si un aliment est contitué de molécules simples (comme
glucose), il est absorbé sans avoir subir la digestion.
4. Fonction excrétrice: l'excrétion concerne uniquement les produits qui vont être éliminés.
STRUCTURE FONCTIONNEMENT GLOBAL
PAROIS MUSCULAIRES
Le tube digestif est constitué d'un conduit de calibre variable, traversant le corps de la bouche à l'anus.
Dans le pharynx, le tiers supérieur de l'oesophage et le sphincter anal externe, les fibres musculaires sont striées
(contrôle volontaire).
Dans le reste du tube digestif, la musculature est constituée de fibres musculaires lisses (contrôle non volontaire)
disposées en 2 couches, externe à orientation longitudinale, interne circulaire, beaucoup plus épaisse.
Des épaississement de cette couche circulaire constituent des sphincters au niveau du pylore, de la jonction iléo-
caecale et du sphincter interne de l'anus.
Une troisième couche, la muscularis mucosae se situe entre la muqueuse et la sous muqueuse.
La sous muqueuse contient du tissu conjonctif, quelques cellules exocrines et surtout les vaisseaux sanguins et
lymphatiques.
COMMANDE NEURO-HORMONALE ET SECRETOIRE
Le contrôle nerveux est rapide
Paracrine : sécrétion celllulaire ▶ cellule cible (histamine par les cellules antérochromaffines et sécrétion HCl par les
cellules pariétales).
Nerveux
Innervation intrinsèque:
Formation de nexus: fibres en contact électrique étroit par l'intermédiaire des nexus donnant au fonctionnement du
tube digestif un aspect syncytial.
Les nexus permettent la contraction harmonieuse/synchrone des différentes parties (éviter une contraction
anarchique) en assurant la propagation très rapide d'influx nerveux (comparable au tissu nodal du coeur)
Innervation extrinsèque motrice:
Le parasympathique est représenté pour la plus grande parite du tube digestif, par le nerf pneumogastrique. la
partie ano-réctale reçoit un contingent sacré du parasympathique par les nerfs pelviens.
Le sympathique est représenté par les nerfs splanchniques connectés aux plexus intra muraux.
Une voie motrice =/= motricité mais la voie éfférente. cette voie innerve les muscles et les glandes.
Vois afférentes du nerf X (parasympathique) ou splanchniques (parasympathique). donc ces nerfs sont à la foie
motrices et sensitifs.
Le système sympathique est un inhibiteur des fonctions digestives (sécrétoires et motrices). Alors que le système
parasympathique stimulent toutes les fonctions digestives.
Sympathique: noradrénaline
Au niveau des neurones des plexus: acétylcholine (neurone cholinergique), sérotonine (neurone sérotoninergique),
VIP (vaso-intesitnal peptide), neurones purinergiques (purines)
LA PHASE BUCCALE
Définition:
Les aliments sont mêlés à la salive ce qui augmente l'hydratation du bol alimentaire et le
contact avec les enzymes salivaires (amylase salivaire)
Les actions enzymatiques ultérieures sont accrues par ce temps buccal qui augmente la
surface attaquable des aliments
Données mécanique:
Contrôle de mastication:
Phénomène volontaire.
Contrôle supérieur cortical dont le centre moteur est situé au niveau de la base du cortex
moteur (air masticatrice).
La réalisation pratique est contrôlée par un ensemble de réflexes dont les centres sont situés
au niveau protubérantiel.
Ces réflexes s’observent chez les enfants mais perdent leur importance lors du
développement ultérieur de l’homme. Ils peuvent être retrouvés lors de l’examen clinique
chez le patient comateux (atteinte du tronc cérébral).
La mastication :
- rôle des dents :
o sectionner, dilacérer et broyer les aliments
o stimule la salivation
o facilite l’hydrolyse des sucres par amylase
- rôle des joues et langue :
o facilite le maintien en bouche des aliments
o facilite la mastication
o récepteurs sensoriels : informe de l’état des aliments
Phase chimique : SALIVATION
Généralités :
Le volume quotidien de salive produite est compris entre 1000 et 1500 ml.
La sécrétion digestive est très limitée en période inter-digestive et pendant la nuit.
La sécrétion s’accroît 4 à 8 fois lors de l’alimentation.
Le volume de salivation n’est pas constant (question de QCM). En plus des facteurs
mentionnés, le volume est Fonction de :
- L’hydratation
- La saison (hiver, été)
L’essentiel provient surtout des glandes parotides (2/3) et sous maxillaires (1/3).
Les glandes sont formées en bouquets à acini reliés au canal excréteur : le canal se Sténon
pour la parotide (face interne des joues), le canal de Wharton pour les glandes sous-
maxillaires (plancher de la bouche des deux côtés de la langue).
Les cellules acineuses : sont responsables de la sécrétion de la salive primaire
Les cellules zymogènes (séreuses) : spécialisées dans la synthèse et la sécrétion hydro
électrolytiques, des protéines (des enzymes)
Cellules à mucus : synthétisent les mucines
Cellules myoépithéliales : …
COMPOSITION HYDRO-ELECTROLYTIQUE :
95% d’eau. Les concentrations d’électrolytes varient en fonction du débit salivaire et de
l’état d’hydratation de l’organisme
La salive subit des changements de composition
La salive primaire : la composition ionique est proche de celle du plasma (elles sont
isotoniques), on distingue :
Les glandes salivaires sécrétant un liquide riche en chlore (Cl-)
Les glandes salivaires sécrétant un liquide riche en bicarbonate (HCO3-)
Dans les deux cas, la composition en sodium est proche de celle du plasma et de celle de
potassium hypertonique (10-15 mM)
La salive définitive :
Elaborée dans les canaux excréteurs. Au niveau de ces canaux se passe la réabsorption active
du Na+ par la pompe Na+/K+ donc la salive devient hypotonique par rapport au plasma (30-
300 mOsmol/l selon le débit de sécrétion). Explication : Lorsque l’Na+ sort mais l’eau ne peut
pas suivre ce Na+ (c’est-à-dire la concentration de la salive en Na+ diminue). Donc on aura
plus de K+ et moins de Na+
La salive est alcaline pour protéger les dents contre l’acidité.
COMPOSITION ORGANIQUE DE LA SALIVE :
Des protéines synthétisées dans les cellules acineuses et sécrétées par des mécanismes
d’exocytose
Les enzymes salivaires :
L’amylase salivaire est une glycoprotéine de 55kDa. Elle attaque les liaisons alpha-1-4
glucosidiques (la digestion commence à ce niveau) de l’amidon à pH neutre (optimal 6.5 à 7
== dégradation d’enzyme au niveau d’estomac) libérant ainsi du maltose et des oligomères
glucosidiques (dextrines). Son action est inhibée par l’acidité gastrique.
Le lysozyme : petite protéines glycolytique (rôle antiseptique)
Les mucines salivaires :
Grosses molécules (>kDa) qui donnent à la salive sa viscosité. Elles sont constituées de
chaînes polypeptidiques sur lesquelles se greffent des chaînes glucidiques.
Deux familles moléculaires différentes : les glycoprotéines (ramifications glucidiques courtes)
et les mucopolysaccharides acides (ramifications très longues formées de l’association sucre-
acide uronique)
Immunoglobulines : d’origines plasmatique (IgA, IgG, IgM) et sécrétoire (IgA)
Jouent un rôle important dans les défenses bactériennes au niveau du tube digestif (surtout
les IgA)
Constituants minéraux :
- H2O : 95%
- Na+ et Cl- : le 1/10 de la concentration plasmatique
- Fluor (dureté d’émail), ion thiocyanate, Ca+ (tartre)
Constituants organiques :
- Mucine : protéine + glucide = glycoprotéines
- Alpha amylase : amidon glucose, maltose, dextrine
- Lysozyme = enzyme protéolytique
- Immunoglobuline = anticorps
Rôle de la salive :
En physiologie :
Association d'un stimulus non relié à la salivation à un stimulus non conditionné ▶ création
d'un stimulus conditionné. Chez les humains, l'heure constitue un stimulus conditionné.
LA PHYSIOLOGIE DE LA DEGLUTITION
INTRODUCTION
ensembles des mouvements qui font passer le bol alimentaire de la bouche à l'estomac
comporte 3 temps:
TEMPS BUCCAL:
volontaire, bouche fermée, pointe de la langue en contact avec la partie antérieure du
palais. Mouvement d'avant en arrière la base de la langue s'élève et fait basculer le bol dans
le pharynx.
TEMPS PHARYNGIEN:
Très court, contact des aliments avec le voile du palais déclenche le réflexe de déglutition qui
propulse les aliments vers l'œsophage, ce réflexe comporte les étapes suivantes.
TEMPS ŒSOPHAGIEN:
le centre de déglutition commande l'onde péristaltique primaire qui parcourt toute la
longueur de l'œsophage; et propulse le bol alimentaire jusqu'à l'estomac.
Si un fragment d'aliment n'avance pas normalement sous l'action de l'onde péristaltique
primaire et reste coincé dans l'œsophage ▶ distension de l'œsophage ▶ stimulation des
mécanorécepteurs de la paroi ce qui déclenche une onde péristaltique secondaire par
l'intermédiaire de plexus nerveux intrinsèque.
Ces ondes secondaires ne dépendent pas du centre de la déglutition.
En plus la distension d'œsophage provoque la sécrétion salivaire qui sert à lubrifier le
fragment alimentaire coincé. Les ondes secondaires, la sécrétion salivaire ont pour but la
propulsion de l'aliment coincé.
INNERVATION
Centre intégrateur: centre de déglutition situé dans le bulbe au niveau du plancher du IV°
ventricule. Il est relié au centre de la respiration, du vomissement, de la salivation et enfin au
cortex frontal (mouvement volontaire).
Innervation extrinsèque : Le pharynx et l’œsophage supérieur sont constitués de muscles
striés non autonomes innervés par le IX et le X.
Innervation intrinsèque : Le bas œsophage est un muscle lisse innervé par le X qui s’articule
avec ces cellules ganglionnaires pour former le plexus myentérique.
Les médiateurs chimiques de ces neurones sont :
- Contraction musculaire : acétylcholine et substance P
- Relaxation des fibres musculaires lisses : VIP et monoxyde d’azote NO
Point de départ : contact du bol alimentaire avec la paroi du pharynx
Afférence :
- nerf IX glosso-pharyngien
- nerf X vague
Centre de la déglutition : tronc cérébral
Influx vers centre de la respiration : blocage de la respiration
Afférences : ordre précis
- phase pharyngée : nerf IX
- phase œsophagienne : nerf IX et X
Le contrôle nerveux de motricité du corps d'œsophage est différent pour la musculature
striée et lisse.
L’onde péristaltique est déclenchée par le centre bulbaire. Les phénomènes
électrophysiologiques sont différents pour les deux couches musculaires.
Déplacement œsophage
SOS = sphincter oeso supérieur
SOI = sphincter oeso inférieur
Le SIO :
Dispositif anti-reflux nécessaire car le milieu gastrique est acide
Et contient des enzymes protéolytiques alors que la muqueuse œsophagienne est fragile
Dispositif anti-reflux :
SIO : contraction tonique constante
Pince diaphragmatique
Angle de His
Pression abdominale positive qui ferme l’angle de His
PERISTALTISME :
Péristaltisme primaire :
1- relâchement et l’ouverture du SOS
2- contraction séquentielle des fibres circulaires des muscles du corps
3- relâchement et l’ouverture du SOI
Péristaltisme secondaire :
1- provoqué par la distension de l’œsophage
2- prend naissance au niveau de la zone distendue
3- relâchement du SOI sans SOS (indépendant de la déglutition +++)
Fonction du SOS :
- barrière de pression (empêche le reflux du contenu œsophagien et entrée d’air)
- contraction tonique des muscles (neurones moteurs vagues)
- relâchement (arrêt des influx nerveux) pendant 1 sec au moment de la déglutition
Péristaltisme du corps :
- portion musculaire striée : excitation séquentielle des extrinsèques par neurones
moteurs vagues
- portion musculaire lisse : excitation séquentielle des
o extrinsèques par neurones moteurs vagues (peu)
o intrinsèques : péristaltisme (distension)
Fonction du SOI :
- zone de haute pression
- gradient de 10 à 30 mmHg/Pr gastrique
- contraction tonique
- relâchement déclenché par la distension ou la déglutition
- pathologie de reflux
LA PHASE GASTRIQUE
La phase mécanique
Comprend les phénomènes mécaniques suivants :
a- Stockage des aliments
b- Brassage des aliments (augmente la surface du bol exposée aux enzymes)
c- Vidange lente vers l’intestin grêle (lente : jusqu’à 5h)
d- Régulation de la vidange gastrique
STRUCTURE DE L’ESTOMAC
L’estomac est une poche en forme de « J » constitué de 3 parties :
Grosse tubérosité : (fundus), partie supérieure qui correspond à la poche d’air (partie haute de l’estomac
qui reste vide).
Corps : partie moyenne, épaisse
Antre et région pylorique: fibres musculaires lisses très développées
INNERVATION DE L’ESTOMAC
La musculeuse de l’estomac est innervée par:
- un système nerveux intrinsèque qui comprenant les plexus d’Auerbach et de Meissner.
-Les branches du pneumogastrique (X) constituent l’innervation extrinsèque parasympathique dont l’effet
est d’accroître la mobilité et le tonus. (Stimulateur)
-Les fibres sympathiques du plexus cœliaque sont inhibitrices de la motilité. (Inhibiteur)
Mécanisme nerveux :
Arrivée du chyme au niveau du
duodénum provoque la distension du duodénum
Irritation de la muqueuse duodénale par l’acidité
du chyme.
Augmentation d’osmolarité du chyme
Présence des protéines non dégradées
Présence de graisse
Ces caractéristiques du chyme provoquent
l’action inhibitrice de la vidange gastrique (ces
caractéristiques sont indicateurs d’un chyme qui
n’est pas bien conditionné au niveau d’estomac)
Ces facteurs chimiques (propriétés du chyme) et mécaniques (distension) stimulent la voie afférente
parasympathique inhibitrice inhibition de la voie excitatrice du parasympathique (contraction du
sphincter et inhibition de contraction d’estomac)
Ces facteurs vont aussi stimuler des afférences excitatrice du sympathique (libération du sympathique qui
est normalement inhibiteur
Conclusion : il y aura inhibition du système excitateur (parasympathique) et libération du système
inhibiteur (sympathique)
Mécanisme hormonal :
Le chyme alimentaire stimule la voie hormonale
Au niveau duodénal il stimule la cholécystokinine, sécrétine et peptide inhibiteur gastrique
(antérogastrums)
La cholécystokinine : contraction de vésicule biliaire et donc la sécrétion biliaire (la bile intervient dans la
digestion des lipides donc leur présence dans le duodénum stimule la sécrétion de cette enzyme).
La sécrétine : première substance découverte. Stimulé par l’acidité du chyme.
Une fois libérés, ces hormones vont passer dans le sang. Elles ont une action antagoniste de la gastrine
blocage de motricité d’estomac et stimule la contraction du pylore.
La distension duodénale inhibe déclenche un effet inhibiteur d’estomac pour avoir le temps de traiter le
chyme déjà présent dans le duodénum.
L’osmolarité augmente avec le nombre de molécule et non pas avec la taille des molécules. Donc la
dégradation des grandes molécules donne plus de molécules augmentation d’osmolarité
augmentation de la pression duodénale. La présence des graisse ralenti la progression du chyme.
La vidange gastrique est déterminée par deux facteurs :
L’effet excitateur : distension d’estomac et gastrine (nerveux et hormonal)
L’effet inhibiteur : originaire du duodénum, nerveux et hormonal.
PHASE SECRETOIRE
La sécrétion gastrique :
Sécrétion endocrine : représentée par la sécrétion de gastrine
Sécrétion exocrine : dominée par sécrétion d’HCl et celle du facteur intrinsèque.
Les glandes exocrines de muqueuse gastrique :
Cellule principale : pepsinogène par HCl en pepsine
Cellule bordante ou pariétale : HCl
Cellule à mucus : sécrétion du mucus pour protéger les parois
Différence entre les glandes fundique et pyloriques : présence des cellules G (gastrine) dans la partie
antropylorique et chromafines (histamine) dans la partie distale.
Le mucus est riche en bicarbonate substance alcaline qui protège contre l’acidité et l’action de
pepsine (Le muscle est dégradé par la pepsine)
2- Phase gastrique :
Arrivée du chyme gastrique stimule les
mécanorécepteurs et les chémorécepteurs
stimulation du vague
Cette phase est caractérisée par sécrétion
plus importante à cause de double
stimulation des cellules G (par l’acétylcholine
et les oligopeptidases)
B- Mouvement propulsif :
Les ondes péristaltiques sont faibles.
Le reflexe gastroentérique : l’estomac stimule la propulsion intestinale (quand l’estomac est distendu, les
mécanorécepteurs stimule le parasympathique effecteur : intestin augmentation de motricité
intestinale).
Facteurs hormonaux : stimulation par Gastrine et CCK (inhibiteur de motricité) et inhibition par Sécrétine
(inhibiteur de sécrétion).
PHASE SECRETOIRE :
1- Introduction :
Le pancréas est l’organe qui sécrète la plus grande quantité d’enzymes par rapport à sa masse.
Ces enzymes sont indispensables à la digestion
Elles préparent les aliments pour permettre leur absorption optimale par l’épithélium de l’intestin grêle.
2- Morphologie fonctionnelle :
Le pancréas exocrine :
-90 % de la masse tissulaire.
-acinus et lobules drainés par des canaux.
-cellules zymogènes responsables de la sécrétion enzymatique.
-cellules des canaux (cellules canalaires) responsables de la sécrétion hydro électrolytiques.
Les canaux excréteurs:
Canal excréteur principal : canal de Wirsung, se jette dans le duodénum par l’ampoule de Vater
(accompagné de la voie biliaire principale).
Zone commune pancréatique et biliaire commandée par un sphincter lisse unique : le sphincter d’Oddi.
Le pancréas endocrine
Dispersé en amas cellulaires au sein du parenchyme : îlots de Langerhans
Sécrètent l’insuline, le glucagon
3- Suc pancréatique :
Les enzymes doivent être secrétées sous forme zymogène (inactive, activé au niveau de la lumière
duodénale par entérokynase) pour éviter l’autodigestion du pancréas.
Autres mécanismes d’inhibition : mécanisme auxiliaire
La sécrétion de bicarbonate est associée à la sécrétion d’Na+.
Système tampon : acide fort et base d’acide faible sel + acide faible. Ce système diminue l’acidité (acide
carbonique + NaCl). L’acide carbonique va donner le CO2 et l’H2O.
La sécrétion hydro-électrolytique a deux rôles :
- Sécrétion des enzymes : synthèse.
- Excrétion des enzymes : écoulement ou transport des enzymes en dehors de l’acinus vers leur
destination.
Phase d’absorption :
II- 1- Digestion des aliments
A) digestion des hydrates de carbures :
Les sels biliaires, tout comme les phospholipides, sont dotés d’un pôle hydrophobe (lipophile) et d’un pôle
hydrophile. Ces molécules présentes dans la bile s’alignent autour des acides gras libres et du cholestérol
pour former une membrane dont les faces interne et externe présentent des caractéristiques différentes
du point de vue solubilité. En effet, le côté externe de la membrane est composé des pôles hydrophiles des
sels biliaires et des phospholipides, alors que la face interne est constituée des pôles lipophiles. Ce
transporteur de lipides est appelé micelle. La tension superficielle des micelles étant très basse, ceci
explique pourquoi elles sont facilement fragmentées en plus petites particules par les mouvements
intestinaux. Ces micelles conduisent les lipides vers la bordure intestinale en brosse où les lipides seront
absorbés.
LA PHASE COLIQUE
VOMISSEMENTS :
Mouvement rétrograde avec expulsion des aliments. C’est un symptôme de plusieurs
maladies. C’est un acte réflexe : stimulus récepteur voie afférente centre voie
efférente organe. Pas spécifique aux pathologies digestives (digestives + extradigestives)
Stimulation périphérique ou centrale :
- Périphérique :
o origine digestive (perturbation de l’appareil digestif)
o origine pharyngale (pharynx) : une angine ou hypertrophie amygdalienne
- centrale :
o CTZ (chemoreceptor trigger zone) zone de la gâchette
o Vestibule (mouvements de rotation) vertige + vomissement
o Cortex : pensée, odeur, anxiété (au niveau du tronc cérébral)
Ordre vers le tube digestif, muscle respiratoire et les abdominaux.
Ordre vers l’estomac : fermeture le pylore, contraction rétrograde et relâchement de la
partie proximale avec ouverture cardiale
Ordre vers le diaphragme et les abdominaux : contraction importante avec augmentation
de la pression
Accessoirement :
Application de pression importante pour faciliter la monté du contenu d’estomac
Reflexe d’élévation du voile du palais : pour prévenir la sortie des aliments par les fosses
nasales.
Augmentation de la pression cérébrale : Hypertension de la boîte crânienne (structure
rigide : pas de possibilité de dilatation) signes majeurs : céphalées + vomissement
Prodromes : dilatation des pupilles, pâleur, …
Le vomissement peut être un mécanisme protecteur (intoxication : agression bactérienne
ou parasitaire)
Les médicaments qui stoppent le vomissement agissent sur le plan neuro moteur
ULCERE :
Le flux sanguin protège contre l’ulcère par renouvellement permanant des cellules. Plus la
prostaglandine.
Facteurs favorisants : hélicobacter + deux sécrétions néfastes : HCl et pepsine. Les AINS
inhibe les prostaglandines.
Déséquilibre entre les facteurs protecteurs et néfastes ulcère.
Mécanismes de résistance d’hélicobacter :
Les flagelles grande mobilité pénétration dans la couche du mucus. Elle préfère la
partie antrale d’estomac où la présence des cellules pariétales est rare. Elle synthétise
l’uréase production d’ammoniac effet tamponisant
La couche muqueuse empêche la pénétration d’HCl.
La membrane apicale ne laisse pas passer l’HCl
La zone étanche empêche la pénétration d’HCl : pour prévenir l’arrivée d’HCl à la
profondeur, au niveau des cellules antérochromaffines, stimule la sécrétion d’histamine qui
stimule la sécrétion d’HCl
NOTES DE PHYSIOLOGIE RENALE :
I. Introduction :
Substitutif = remplaçant ou alternatif
La capsule est résistante vue la position du rein qui le rend plus vulnérable.
II. Structure du rein :
A. Le néphron :
Les cellules ne peuvent pas se diviser et donc sont irrécupérables.
Un seul rein en bon état peut assurer le fonctionnement du corps.
* Le glomérule :
Le réseau capillaire glomérulaire est le plus perméable de tout l’organisme.
Le sang passe dans le réseau capillaire par l’artériole afférente filtration sortie du sang contenant les éléments
non filtrés par l’artériole efférente.
Le filtrat se trouve en premier dans la chambre glomérulaire délimitée par la capsule de BOWMAN.
B. Vascularisation :
Perfusion terminale = chaque rein dépend d’une seule artère rénale. (En cas de sténose de l’artère rénale c’est tout
le rein qui sera touché).
Les capillaires péritubulaires représentent le lieu où les substances réabsorbées au niveau des tubules rejoignent le
sang.
L’ensemble des substances filtrées et réabsorbées rejoignent la circulation veineuse.
C. Innervation :
Aucune explication donnée
* Le système tubulaire :
Tous les néphrons ne se jettent dans le bassinet, mais elles collectent toute l’urine dans un conduit (canal
collecteur).
* Appareil juxta glomérulaire :
La situation anatomique de cet appareil est stratégique parce qu’il permet à cet appareil de détecter la
concentration du sang arrivant et son pression et aussi le volume (pression) du liquide sortant au niveau du tubule
distale.
1- La macula densa :
Détection de la concentration en chlorure de sodium
(osmorécepteurs) dans le TCD et la pression de perfusion
rénale (barorécepteurs) dans l’artériole afférente
(pression d’entrée) pour réguler le TFG.
Les éléments qui échappent à l’entrée seront récupérés
au niveau du TCD en cas de manque. En cas d’excès, ces
éléments seront autorisés à sortir dans les urines.
2- Les cellules granulaires :
Sécrètent la rénine on cas de :
- Pression de perfusion : en cas de diminution
- Charge sodée (pression osmotique) : en cas de
diminution
- Activation du système sympathique dans le but de
réabsorbé le liquide en cas de danger (ex :
hypovolémie) pour revamper le volume.
3- Les cellules mesengiales :
Synthétisent l’érythropoïétine : hormone stimulante de la moelle osseuse pour la production des érythrocytes. En
cas d’insuffisance rénale destruction des néphrons diminution de l’érythropoïétine Anémie d’origine
rénale. Dans ce cas la transfusion du sang va faire entrer le malade dans un cercle vicieux : augmentation de volémie
exacerbation d’une HTA (déjà existante due à l’insuffisance rénale). Le traitement plutôt est l’apport
d’érythropoïétine.
Sources externes: rôles des cellules mésangiales (turns out again that there’s no mystery here, just the lack of
keeping up with the literature)
- Contractilité contrôle de la filtration glomérulaire
- Synthèse de la matrice extracellulaire et de collagène
- Synthèse de cytokines et d’endothélines
Système rénine-angiotensine-aldostérone :
L’angiotensine I n’a aucune fonction biologique et doit être converti par l’enzyme de conversion produite par les
capillaires pulmonaires
Stimulation de la corticosurrénale : produit l’aldostérone qui agit au niveau du tubule distal augmentation de
réabsorption de sodium augmentation de réabsorption d’eau augmentation de la volémie augmentation du
débit cardiaque augmentation de la pression artérielle (rôle du système).
Ce système entraîne aussi une vasoconstriction par l’angiotensine II (le plus puissant vasoconstricteur) les
médicaments luttant contre l’HTA agissent contre l’angiotensine II/III.
Les effets indirects par l’aldostérone : Réabsorption du sodium est toujours accompagnée par excrétion du
potassium
Effets trophiques : hypertrophie non bénéfique causée par la dysfonction du système Ang1-Ang2-Renine
- Artériosclérose : au niveau des vaisseaux sanguins (fibrose) augmentation du volume du vaisseau sanguine
rigidité augmentation des résistances augmentation de la pression artérielle.
- Glomérulosclérose : glomérule rigide.
- Hypertrophie et remodelage cardiaque (hypertrophie ventriculaire)
L'angiotensine II agit en se fixant sur ses récepteurs transmembranaires. Il existe deux types de récepteurs, AT1
(majoritaires) et AT2, qui ont des rôles antagonistes.
La fixation d’angiotensine sur les AT1 entraîne les effets délétères (vasoconstriction, prolifération anarchique des
cellules, diminution de sensibilité à l’insuline).
La fixation sur les AT2 entraîne les effets opposés de celles engendrés par les AT1 (vasodilatation, inhibition de
croissance cellulaire et apoptose mais comme ces récepteurs sont peu nombreux, ces effets ne sont pas visible). Les
antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II agissent sur les récepteurs AT1 seulement.
Rétrocontrôle du SRAA:
- Natrémie et kaliémie : antagonistes (l’hyper natrémie provoque les mêmes effets que l’hypokaliémie et vice versa)
- Pression artérielle.
- Aldosteronémie.
Ces éléments peuvent provoquer soit un effet positif ou négatif sur la cascade AAI.
Les substances exogènes ont été remplacées par d’autres endogènes à cause des effets toxiques.
L’inuline : sa clairance est égale au DFG puisque sa totalité est filtrée par le glomérule et excrétée dans les urines.
CIn = DFG
4- Inconvénients des substances exogènes : parmi les inconvénients est la possibilité de causer une réaction
allergique chez le patient.
Le déclin du fonctionnement des reins avec l’âge n’est pas pathologique vue le déclin parallèle du fonctionnement
de tous les organes (cœur, poumons,…) ce qui assure le fonctionnement harmonieux du corps.
En cas de réduction des néphrons, les capillaires glomérulaires sont réduits et le rein compense ce manque par
l’augmentation la sécrétion tubulaire (puisque la quantité filtré va diminuer). Dans ce cas la clairance de créatinine
n’est pas représentative puisque la compensation de la clairance par la sécrétion tubulaire masque l’insuffisance
rénale. Dans ce cas il sera utile de doser la créatininémie (augmentée en cas d’insuffisance rénale) ou d’autres
déchets. Ainsi que les signes cliniques : œdèmes, augmentation de pression artérielle, apparition des grosses
protéines dans les urines).
Le but de catégoriser les stades d’insuffisance rénale est la détermination de la prise en charge du malade afin de
stabiliser son état pour ne pas le laisser évoluer vers un état plus grave.
La protéinurie :
Facteur de progression de la maladie rénale et facteur de risque de maladie cardiovasculaire.
La protéinurie fait partie du bilan du patient avec insuffisance rénale chronique et des patients à risque de
développer une néphropathie.
L’insuffisance rénale est maintenant classée selon le taux estimé de filtration glomérulaire et la protéinurie.
Protéinurie significative = excrétion urinaire de protéines > 150 mg/jour. < 150 mg/jour = excrétion physiologique
(grande partie est composée de lipoprotéines provenant du rein). Cette protéine qui constitue la matrice de la
plupart des cylindres urinaires
Une protéinurie supérieure à la norme signe une atteinte rénale, qu’elle soit tubulaire ou glomérulaire. La
protéinurie a émergé ces dernières années comme un des facteurs de risque principaux pour la progression de la
maladie rénale mais aussi de la mortalité cardiovasculaire. La recherche de la protéinurie, sa détermination et sa
quantification font donc partie du bilan des patients avec insuffisance rénale chronique mais aussi des patients à
haut risque de développer une maladie rénale et à haut risque cardiovasculaire. L’insuffisance rénale chronique est
maintenant classifiée selon le taux estimé de filtration glomérulaire et l’importance de la protéinurie.
Une protéinurie significative se définit par une excrétion urinaire de protéines supérieure à 150 mg/jour.2 En
dessous de cette limite, il s’agit d’une excrétion physiologique de protéines dans les urines. Une grande partie de
cette protéinurie physiologique est composée de mucoprotéines de Tamm-Horsfall. Cette protéine, qui constitue la
matrice de la plupart des cylindres urinaires, est synthétisée et secrétée spécifiquement dans la branche ascendante
large de l’anse de Henle et ajoutée à l’urine après la filtration glomérulaire. Elle pourrait participer à la défense
contre les infections urinaires et les lithiases (calculs).
L’albumine est une protéine globulaire hydrosoluble avec un poids moléculaire de 65 kilodaltons (kDa) fabriquée par
le foie. La quantité d’albumine filtrée dans des conditions physiologiques est débattue. Elle est ensuite réabsorbée
dans le tubule proximal et n’apparaît pas en quantité significative dans les urines.
En présence d’anomalies de la barrière de filtration ou d’anomalies de réabsorption tubulaire, une quantité plus
importante d’albumine et de protéines peut être retrouvée dans les urines, ce qui signe un état pathologique. On
parle alors de microalbuminurie puis de macroalbuminurie.
Détermination de la protéinurie :
En présence d’une protéinurie, il est essentiel de déterminer sa composition et sa quantité afin d’avoir une idée des
mécanismes qui l’ont engendrée (tableau 4). Cette étape permet de suspecter une étiologie plus glomérulaire,
tubulaire ou extrarénale à la protéinurie et donc à la maladie rénale.
Urines de 24 heures : La récolte d’urines sur 24 heures permet une mesure quantitative des protéines. La mesure de
la concentration de la créatinine urinaire doit être également réalisée pour pouvoir juger de la qualité de la récolte.
Cet examen, encombrant pour les patients, avec de nombreux faux positifs et négatifs liés à des collectes souvent
incomplètes, n’est actuellement plus recommandé d’emblée.
Pour déterminer les protéines présentes dans l’urine on fait une électrophorèse et immunoélectrophorèse des
protéines.
L’atteinte glomérulaire est la cause la plus fréquente d’une protéinurie ou albuminurie pathologique. Elle résulte
d’une fuite de protéines plasmatiques à travers une BFG lésée. Les mécanismes de réabsorption tubulaires sont
saturés et l’albumine et d’autres protéines apparaissent alors dans les urines. On retrouvera donc dans cette
protéinurie une majorité d’albumines (et de gammaglobulines lors de lésions du filtre encore plus sévères). Une
excrétion urinaire de plus de 2 g/jour est généralement le résultat de ce type d’atteinte.
L’atteinte tubulaire résulte d’un défaut de réabsorption tubulaire de protéines plasmatiques de bas PM qui sont
normalement filtrées, puis réabsorbées et métabolisées par les cellules épithéliales tubulaires. Il s’agit
habituellement d’une protéinurie de faible importance inférieure à 1 g/jour et composée non majoritairement
d’albumine. A noter que la présence d’albumine est normale dans une protéinurie tubulaire, comme expliqué plus
haut, mais les protéines de bas PM dominent le profil.
La protéinurie de surcharge est due à des protéines de bas PM, entre 20 et 30 kDa, libérées en quantité massive
dans la circulation sanguine, librement filtrées par le glomérule mais insuffisamment réabsorbées car le processus
est saturé au niveau du tubule proximal. Les principaux exemples sont les chaînes légères d’immunoglobulines kappa
ou lambda au cours des myélomes (maladie de Kahler) à chaînes légères et la myoglobine au cours de la
rhabdomyolyse. Il s’agira donc d’une protéinurie de quantité variable avec un très faible pourcentage d’albumine.
La protéinurie hémodynamique, dite physiologique, est d’importance variable et souvent transitoire. Elle s’observe
dans des circonstances accompagnant une hypersécrétion d’angiotensine II ou de noradrénaline et lors d’une
augmentation de la pression veineuse rénale telle que l’insuffisance cardiaque ou une thrombose de la veine rénale.
Elle peut se voir aussi avec de la fièvre, des convulsions, après un exercice physique intense et être associée à
l’orthostatisme (étirement du pédicule rénal).
Le débit sanguin rénal peut augmenter physiologiquement quand il y a plus de déchet à excréter (cas de la femme
enceinte : déchets de la femme + déchets du fœtus)
Après une néphrectomie unilatérale (un seul rein enlevé): le rein restant reçoit un 600ml <DSR< 1200ml (800 – 850
ml/min).
Quand la pression du sang sur les parois des vaisseaux augmente les muscles qui entourent ces vaisseaux
subissent une tension plus élevée Ils contractent en réponse à cette tension pour réduire le diamètre du vaisseau.
Modulation simultanée : substance agissant sur les deux réseaux capillaires au même temps.
Modulation indépendante : substance agissant sur une seule artériole (afférente ou efférente)
En petite quantité : l’angiotensine II resserre préférablement l’AGE ce qui diminue le DPR (débit plasmatique rénal)
mais augmente le DFG en augmentant la pression hydrostatique capillaire (le sang sort plus difficilement donc il
exerce plus de pression) donc le résultat net est l’augmentation du DFG malgré la diminution du flux plasmatique.
En grosse quantité : l’angiotensine II resserre les deux artérioles mais resserre beaucoup plus l’AGE diminution
minime du DFG (préservation du DFG en cas d’hémorragie).
Conclusion :
- AGA plus resserrée = diminution du DFG.
ANP : sont effet dilatateur sur l’AGA est plus important que son effet constricteur sur l’AGE, cela résulte en une
diminution de résistance vasculaire rénale augmentation de débit sanguin rénal + augmentation du DFG.
Prostaglandine : produite localement au niveau du rein. Cause une vasodilatation des deux artérioles. Stimulée par
les mêmes stimulateurs du système sympathique et d’angiotensine II (cas d’hémorragie). Le but est d’opposer les
effets de ces derniers facteurs pour préserver le DSR préservation de la fonction de filtration en situation de
danger.
Les signes :
L’insuffisance rénale aiguë est une insuffisance fonctionnelle (traitement de la cause fait disparaître l’insuffisance).
Sans traitement cette insuffisance devient organique insuffisance chronique.
- Médicaments néphro-toxiques
- Infections
REGULATION HYDRO-SODEE :
- La natrémie :
- La pression osmotique de ces liquides: déterminée par la natrémie. L’augmentation d’osmolarité d’un
compartiment se fait par l’augmentation de la quantité des électrolytes ou bien la diminution de la quantité
d’eau
- Le volume des liquides intracellulaires : déterminé par la pression extracellulaire.
Les pertes insensibles d’eau : perspiration et transpiration (eau produit par les cellules cutanée pour garder la peau
hydratée) + vapeur d’eau produite lors de la respiration.
Le rein est le principal organe chargé de l’élimination du sodium.
REABSORPTION TUBULAIRE :
Filtration libre et complète : tout l’Na Cl et eau passent sans obstacles vers la chambre urinaire, donc la
concentration du sodium dans l’urine primitive = la concentration dans le plasma.
A- Tube proximal :
Puisque cette partie assure la réabsorption de 65% du sodium il faut que les médicaments d’HTA ne soit pas la cibler.
Antiport/contre transport : transporte une cellule à l’intérieur de la cellule et une autre à l’extérieur.
Donc l’entrée d’Na+ provoque la sortie de H+ vers la lumière du tubule et l’entrée du glucose, acides aminés et
phosphates.
Au niveau du pôle basal de la cellule tubulaire, le Na+ sort vers l’intestitium par des pompes ATPase et diffuse vers le
capillaire pour gagner le sang. La quantité d’oxygène consommée par les cellules rénales est justifiée par les besoins
en ATP pour le fonctionnement des pompes ATPase qui transportent l’Na+ vers les capillaires.
Le seul endroit ou le glucose peut être réabsorbé et le tubule proximal. Le nombre de Co transporteur est limité = la
quantité de glucose résorbable est limitée. Ce qui explique la glucosurie chez un sujet diabétique. Le seuil de
réabsorption = 1.8 g.
B- Anse de HENLE :
La branche ascendante : l’inverse de la descendante. Appelée le segment de dilution parce que le sodium sort à ce
niveau et fait appel à l’eau = aboutissant en une dilution. (needs more clarification)
Les diurétiques de l’anse sont réservés aux urgences et pas au long cours. Les diurétiques bloquent le Co transport. Il
faut toujours contrôler l’ionogramme du patient sous traitement diurétique. Les diurétiques ne sont jamais utilisés
en traitement de 1ère intention.
Différence entre l’anse longue et l’anse courte : la première contient plus de liquide (plus de sodium et plus d’eau).
L’extrémité de l’anse est plus concentrée en eau et en sodium que les sorties.
Les cellules de la branche ascendante sont imperméables à l’eau == augmentation de l’osmolarité dans les vasa
recta et diminution dans le tubule. L’urine primitive et le sang des vasa recta s’écoulent dans deux sens opposés
Le gradient osmotique est un gradient dans le liquide interstitiel péri tubulaire du cortex à la médulla. Se gradient est
établi par deux phénomènes :
- Contrecourant amplificateur
- Recyclage d’urée
Le contrecourant amplificateur :
Etape 1 : sortie de l’Na vers
l’interstice au niveau du segment
ascendant alors que l’eau reste ==
dilution du fluide tubulaire. Cela
augmente l’osmolarité de l’interstice.
Ce déséquilibre cause l’eau de sortir
du tubule vers l’interstice adjacent au
niveau du segment descendant
augmentation d’osmolarité dans le
segment descendant et l’interstice et
diminution au niveau du segment
ascendant.
C- Tube distal :
L’absorption de Na+ se fait par un cotransporteur Na+/Cl- qui utilise l’énergie du gradient Na+. L’Na+ quitte la cellule
vers l’interstice par la pompe Na+/K+ alors que le Cl- diffuse passivement par des canaux dans la membrane baso-
latérale.
La sécrétion de rénine est déterminée par la quantité du sodium dans le tubule distal. L’aldostérone est responsable
de la réabsorption du sodium.
Les diurétiques thiazidiques agissent à ce niveau sur le cotransporteur Na+/Cl- (prévention de réabsorption des 10%
restante donc ils n’affectent pas beaucoup la volémie). Ils ne sont pas des diurétiques d’urgence mais destinés à
l’HTA chronique.
La réabsorption du sodium n’entraine pas l’eau ce qui entraine une dilution (diminution d’osmolarité).
D- Tube collecteur :
Siège de réabsorption facultative d’eau. L’Na+ est réabsorbé à ce niveau par des canaux de types Enac (Epithélial Na
channels). Le sodium diffuse selon le gradient électrochimique puis vers l’interstice par la pompe Na+/K+.
La réabsorption dépend de :
- Le gradient osmotique cortico-papillaire crée par la concentration du sodium et le volume d’eau. Un gradient
diminué signifie qu’il y a un excès d’eau réabsorption.
- L’ADH (hormone antidiurétique) : agit sur l’eau et n’a pas d’action sur le sodium. Il diminue le volume d’eau
excrété dans les urines.
Les cellules principales sont contrôlées par l’aldostérone qui régule la réabsorption du sodium par la stimulation de
l’expression génétique des protéines qui forment les canaux Enac ainsi que les pompes Na+/K+. L’inhibition de cette
réabsorption se fait par des diurétiques «K+ sparing» comme l’amiloride. Le spironolactone est un stéroïde
antagoniste à l’aldostérone qui inhibe son entrée vers le noyau de la cellule principale ainsi inhibant son action.
- La médullaire est peu hyperosmolaire : gradient osmotique faible à cause de l’excès d’eau.
- Le GOC-P est faible
- La sécrétion de l’ADH est inhibée : par l’excès d’eau
- Pas de réabsorption hydrique
- Situation de dilution maximale résultant des conditions mentionnées.
- Urines terminales abondantes (12l/24h) et hypotonique (50mOsm/kg H2O)
L’ADH se fixe sur les récepteurs V2 sur le pôle apical activant une Adénylate cyclase qui consomme l’ATP et produit
l’AMP cyclique qui à son tour active la protéine kinase A. cette protéine fait une translocation des aquaporines 2 du
milieu interstitiel vers la membrane apical des cellules principales qui après leur fusionnement avec cette membrane
permettent l’entrée d’eau. Une fois la tâche achevée ces aquaporines vont se détacher et la membrane retrouve son
intégrité.
Les urines deviennent plus concentrées du cortical à la médullaire à cause de la réabsorption progressive d’eau.
Le rein ne doit pas être laissé dans une situation de privation hydrique. Le rein suit un cycle nycthéméral donc il faut
s’hydrater pendant la journée quand le rein est le plus actif et diminuer le volume d’eau consommé durant la nuit.
L’EQUILIBRE ACIDE-BASE :
I. Introduction :
- Cas de pH alcalin : production normale des substances mais ces substances ne seront pas actives
- Cas de pH acide : situation plus dangereuse (la cellule limite au maximum les échanges avec le milieu
extracellulaire
L’activité cellulaire normale favorise la perturbation du pH par la production des protons H+.
CO2+H2 H2CO2 (volatil : parce que le CO2 peut être excrété par les poumons)
B. Alimentation et digestion :
Le pH dans ce cas à tendance à être acide. Pour lutter contre cet acide fixe et volatil :
Les protons en excès vont s’associer avec le bicarbonate pour former le H2CO2 puis par l’anhydrase carbonique le
H2CO2 va former le CO2 qui peut être éliminé par voie respiratoire.
C’est un système ouvert : en peut aller dans les deux sens (éliminer les bicarbonates dans les urines en cas de pH
alcalin et éliminer le CO2 en cas de pH acide).
L’équation de HANDERSON-HASSELBALCH met en évidence le rôle des poumons (CO2) et du rein (HCO3-) dans
l’équilibre acide base.
La correction des troubles métabolique se fait par le rein alors que la compensation se fait par le poumon quand le
rein ne peut pas corriger le trouble.
La correction des troubles respiratoires se fait par le poumon alors que la compensation se fait par le rein.
Si le pH augmente concentration du bicarbonate élevée le poumon compense par une hypoventilation pour
augmenter la PaCO2.
L’hyperventilation n’est pas déclenchée par la baisse du PO2 mais par l’augmentation de la PaCO2 (récepteurs
sensibles au CO2). L’hyperventilation est une solution temporaire parce que la ventilation sollicite des muscles donc
elle ne peut pas être maintenue pour longtemps avant que ces muscles se fatiguent. On dit que ce mécanisme à un
gain limité dans le temps. Dans ce cas le rein va intervenir pendant quelques jours et son gain est indéfini.
Au niveau du tube proximal et l’anse de HENLE l’organisme a toujours besoins des ions H+ pour pouvoir réabsorber
l’HCO3+, donc ils s’associent avec l’HCO3- filtré pour former l’H2CO2 qui sera décomposé en CO2 + H2O (par
l’enzyme anhydrase carbonique) qui seront réabsorbés par la cellule tubulaire.
Si on veut éliminer certaines substances on doit cibler les segments distales du tubule et éviter le tubule proximal
pour ne pas perturber l’homéostasie vue les quantités importantes réabsorbées à ce niveau (on va éliminer
beaucoup plus de substance que nécessaire).
Phosphate diacide :
Ions ammonium :
Ammoniac (élément toxique qui doit être capté par l’ H+) + H+ = NH4+ (ammonium)
Diffusion piégée de l’ammoniac : faciliter sa sortie de la cellule pour pouvoir l’éliminer avec les urines.
Un trouble primitive : touche soit les bicarbonates (métabolique) soit la PaCO2 (respiratoire). Il faut toujours
chercher le trouble primitive.
B. Acidoses :
1- Acidose respiratoire :
- Paralysie respiratoire : atteinte des muscles (exemples : infections, botulisme qui affecte le diaphragme,
atteinte des nerfs des muscles respiratoires)
- Dépression ou paralysie du centre respiratoire
- Augmentation de l’espace mort : diminution du volume d’échange diminution de la quantité du CO2
échangée. En cas de :
o Altération de la barrière alvéolo-capillaire (exp : éclatement des vaisseaux pas de contact entre le
sang et l’air)
o Inflammation des alvéoles
pH abaissé (acidémie < 7.35 et non pas 7.38) causé par augmentation du PaCO2 (>42 mmHg). Les bicarbonates sont
légèrement augmentés car le rein n’a pas encore eu le temps pour réagir.
Il faut toujours examiner la valeur de la PaCO2 en plus du pH pour pouvoir détecter une acidose compensée.
Devant une acidose compensée pour déterminer le trouble primitif il faut il faut faire un interrogatoire :
- Signe de charge acide altération de l’état de conscience. Donc il faut interroger son entourage dans ce cas
- Antécédents
- Prise d’une substance/médicament qui à provoquer ce déséquilibre
c- Traitement :
Traitement étiologique :
Traitement symptomatique :
2- Acidose métabolique :
a- Excès d’ions H+ :
* Origine exogène :
* Origine endogène :
c- Perte de bicarbonates :
Diurétiques acidifiants
La gazométrie ne doit pas être la base du diagnostic mais elle doit confirmer le diagnostic orienté par l’examen
clinique et l’interrogatoire.
d- Acidose de dilution :
En cas d’apport de sérum salé/ glucosé pour accélérer le fonctionnement cellulaire respiration cellulaire accélérer
= augmentation de charge acide par production du CO2 donc il faut donner des perfusions de sérum bicarbonaté.
Trouble primitif : baisse de HCO3- soit par excès d’ions H+ soit par perte de HCO3-
PaCO2 : normale ou modérée (n’a pas encore eu le temps pour compenser l’acidose). Si on laisse le patient sans
traitement compensation par le rein acidose métabolique compensée
Suivre la même conduite d’investigation est nécessaire comme pour l’acidose respiratoire compensée.
3- Acidose mixte :
Exemples :
La double origine résulte en une diminution plus importante < 7/6 (acidémie sévère).
C. Alcalose :
1- Alcalose respiratoire :
Les causes :
- Hypoxies : baisse d’oxygénation des tissus (alors que l’hypoxémie = sang mal oxygéné).
o Hypoxémique : manque d’oxygène dans le sang
o Anémique : manque de transporteurs d’oxygène
- Hyperpnée d’origine centrale :
o Tumeur cérébrales, encéphalites : des mécanismes envahissants qui peuvent soit déprimer les
centres respiratoires ou les stimuler déclenchement d’une hyperventilation
Le traitement asymptomatique dans ce cas est le sac en plastique (pour augmenter la concentration du CO2 dans
l’air que le patient inspire). En cas de tumeur on peut faire un trou dans le crâne pour donner de l’espace à la tumeur
décompression des centres respiratoires en attendant l’exérèse de tumeur.
2- Alcalose métabolique :
pH > 7.45
HCO3- > 28 mmol/L
3- Alcalose mixte :
pH trop augmenté (alcalemie sévère) jusqu’à 7.8 ou plus (plus de 8 = alcalose mixte confirmée)
Exercice :
Un homme de 65, 60 kg, anémie à 7 g/dl hémoglobine, créatinémie de 200 micromole/l et une protéinurie.
3- conduite :
4- destruction du tissu rénal (fonction endocrine) arrêt de synthèse d’érythropoïétine la moelle osseuse n’est
pas stimulée pour fabriquer des GR.
LA BINEPHRECTOMIE :
A- Bi néphrectomie expérimentale :
Sidération = blocage.
Le fonctionnement rénal :
QE = (QF + QS) – QR
Calcul de clairance :
U.V = P.C
Cas clinique :
Vous êtes de garde au bloc des urgences médicales, vous recevez un homme âgé de 60 ans pour tentative de suicide
à l’aspirine
3- si vous ne surveillez pas le traitement de votre patient, vous l’exposez à quel risque ?
Ses enfants vous disent que son neurologue à diagnostiquer chez lui une tumeur cérébrale
Réponse :
Intoxication à l’aspirine excès exogène d’ions H+ augmentation de l’excrétion rénale des bicarbonates
diminution de la concentration des bicarbonates dans le sang diminution du pH selon l’équation d’Handerson-
Hasselbalk : pH= pK + log 10([HCO3-]/[CO2dissous])
S’il s’agit d’un patient hospitalisé pour lequel en doit faire plusieurs gazométries : en opte pour le cathétérisme
artériel pour ne pas traumatiser le patient à chaque prélèvement.
3- Si pas de surveillance du traitement : risque d’alcalose métabolique par surcharge exogène de tampons alcalins.
4- PH = 7.48 (augmenté, alcalose), PaCO2 = 33 mmHg (diminuée= hypocapnie), HCO3- = 23 mEq/L (normale = pas de
compensation).