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Cours 1 du 22.01.2019
INTRODUCTON
L'entreprise (l'offreur) étudie la demande pour que l'offre se calque à la demande. Après l'analyse
de marché, on conçoit (stratégie marketing), on décide de la politique marketing à mener. On a
tendance en économie à raisonner en entreprise industrielle mais aussi peut s'appliquer à
différents domaines non lucratif. Les organismes publics ont de plus en plus recours aux services
marketing car elles veulent avoir une plus large adhésion des individus.
Le rôle du marketing est de proposer une valeur perçue supérieure à celle des concurrents. C'est
une valeur subjective (ce n'est pas une valeur de travail). L'objectif est de proposer une offre
différente et perçue comme différente par les consommateurs à celles des concurrents. On
considère en marketing que la valeur perçue est égale au bénéfices perçues moins le coût perçu.
Avant l'achat, on a les bénéfices et les coûts perçus par exemple pour Apple, les bénéfices perçus
sont du à la marque, la qualité où encore les services associés et les coûts perçus sont du au prix,
aux efforts, au coût du changement et au risque perçu. Si la valeur perçue est supérieure à celle
perçue par les concurrents alors les consommateurs vont acheter.
Cours 2 du 05.02.2019
→ Les consommateurs : Il va différencier les clients d'entreprise et les clients des concurrents, c'est
ce qu'on appelle le marché actuel. Dans la population, il y a des individus qui ne consomment pas
les produits et dans ces individus on a distinguer les non-clients relatifs et les non-clients absolus.
Les non-clients relatifs sont sur le marché potentiel. Les non-clients absolu n'achètera jamais le
produit, il ne sera jamais sur le marché actuel ni potentiel par exemple pour des raisons de santé,
religieuses, physiques.
→ Les producteurs : On peut étudier nos concurrents direct qui sont sur le marché principal et nos
concurrents indirect qui sont sur le marché de substitution.
→ Le prescripteur est l'individu qui va inciter le client à consommer les produits. Il intéresse
l'entreprise car il va inciter les non-client relatif qui se situent sur le marché potentiel et qui vont
être inciter par le prescripteur pour consommer.
Par exemple : Danone s'est adressé à des nutritionnistes. Les stratégies marketing des entreprises
s'adressent aux prescripteurs. Les régulateurs sont la pour identifier les facteurs qui régulent le
secteur. Selon les types de secteurs on a des régulations plus ou moins fortes.
→ Les distributeurs : selon le marché, la distribution des produits sera différentes. Le rôle du
distributeur est de mettre en relation le fabricant du produit et le client. Les centrales d'achat sont
un regroupement de commerçants qui vont s'unir et pouvoir négocier des prix plus bas. On se
demande qui sont les distributeurs en marketing et où sont-ils implantés, qu'elles sont leur
capacité de stock ect. En marketing, il faut avoir la connaissance de tous ces acteurs et les
différencier.
III. L'outil d'analyse PESTEL
Politique : politique en rigueur
Économique : les cycles économiques, crises
Social : le niveau d'éducation augmente ça peut impacter le comportement
Technologique : innovations
Écologique : réglementation sur les émissions de CO2
Légal : lois, décrets etc
Selon le secteur, chaque catégories sera plus ou moins grandes par exemple, en pharmacie la
technologie est importante.
La fréquence d'achat : un des indicateurs important est le pourcentage des clients qui ont achetés
au moins une fois dans l'année le produit, c'est le taux de pénétration du produit. On se demande
quel est le ratio entre le marché réel et le marché potentiel.
La valeur à vie (customer life time value) : on se demande sur l'ensemble de la vie du
consommateur on se demande qu'elle sera sa dépense à vie dans un produit.
Les études quantitatives sont des lois basées sur des études statistiques, l'idée du quantitatif est
de modéliser une réalité. Les enquêtes qualitatives sont importantes car il faut déterminer
pourquoi les consommateurs achètent un certain produit. De bonnes enquêtes permettent de voir
le profil des bons acheteurs potentiels et par la suite il faut réaliser des enquêtes qualitatives : des
panels (on regarde l'évolution d'un produit sur le marché en faisant des enquêtes auprès des
individus) par exemple. En marketing, il faut réaliser des enquêtes si on veut réaliser un nouveau
produit et qu'on veut tester les consommateurs sur l'achat de ce produit (par exemple une caméra
dans le magasin). On peut également étudier les caractéristiques d'une clientèle sur un marché.
Les facteurs psychologiques : le marketing utilise ce qui touche à l'image de soi, la personnalité, les
styles de vie, l'appartenance à un groupe, la classe sociale, la génération
PYRAMIDE DE MASLOW
ETRE
AVOIR
Dans le marketing, on passe des besoins aux motivations. La motivation est une raison qui pousse
à un certain comportement pour satisfaire le besoin non satisfait. Notre motivation hédoniste est
que l'on veut se faire plaisir alors ce plaisir est tout simplement le plaisir qu'on attend de la
consommation d'un produit.
Les études qualitatives vont viser à comprendre et analyser les motivations des consommateurs. Il
existe des produits implicants ou non-implicants : c'est l'implication qu'on a dans un produit pour
des motivations différentes. L'implication du consommateur correspond au degré de motivation ,
d'excitation créer par un objet ou une situation spécifique. Elle affecte ses comportements, son
traitement d'information et sa prise de décision.
MATRICE DE L'IMPLICATION
Pour l'émotion, le taux de profit est plus important que dans la routine. Le concept de soi est l'idée
de la perception qu'on a de nous même : c'est l'image perçue. Ensuite, on a une image idéale qui
est la façon dont on est perçu par les autres.
Cours 4 du 26.02.2019
On estime en psychologie que chacun d'entre nous a une personnalité : des caractères
psychologiques et distinctifs qui vont engendrer des réponses à des stimuli présent dans
l'environnement extérieur et selon notre personnalité nous allons y répondre de manière
différente.
Il y a des traits de personnalités que l'on peut regrouper : extravertie/introvertie par exemple. En
marketing, on parle plutôt de style de vie. Le style de vie est l'idée que le stimuli résulte des
valeurs de chacun qui vont engendrer des attitudes fondamentales et des centres d'intérêts qui
vont résulter du comportement de chacun.
Par exemple, on considère que chacun d'entre nous se situe à un endroit de la carte : le marketing
étudie selon le type de produit le type de consommateur sur lequel il va se focaliser. On va
segmenter les consommateur selon leur personnalité pour pouvoir cibler des produits, des
campagnes de pub.
Les études marketing s'intéressent à qui décide pour certains produits ? Parfois c'est l'homme,
parfois la femme, parfois l'ensemble et parfois toute la famille. Tout ce qui est décoration,
vêtements sera choisit par la femme, tout ce qui est voiture, jardinage sera choisit par les hommes.
On a un choix des deux concernant l'éducation des enfants et le choix des vacances. L'enfant est
un prescripteur : il va jouer un rôle pour les produits qui lui sont dédiés mais aussi pour des
produits dédiés aux parents.
Les études montrent que la prescription dépend de l'âge de l'enfant : entre 5 et 10 ans l'enfant va
prescrire des produits pour lui mais à partir de 10 ans il va s'allier avec un des parents. Il va être
prescripteur pour l'alimentation, le gel douche/ le shampooing.
Les marques ont un rôle important pour l'enfant : dès 3 ans, l'enfant est capable de repérer une
marque, des logos et à partir de 6-7 ans l'enfant assimile les marques. A l'adolescence, la marque
est un facteur d'intégration.
Il y a un effet génération, les individus ont des valeurs communes. Dans chaque classes sociales, les
membres partagent les même valeurs, les mêmes modes de vie et les même comportements.
On est pragmatique en marketing, les études marketing vont décomposer les classes des
consommateurs :
A supérieur 15% les plus élevé
B moyen supérieur 30%
C moyen inférieur 40%
D modeste 15%
Les classes supérieurs veulent se distinguer des autres classes. En Marketing on a une prise en
compte de la classe sociale. L'idée est que chacun d'entre nous appartient à une famille : être fan
du losc ou de lady gaga. Le groupe auquel on appartient va exercer une influence.
On prend également en compte les groupes primaires (famille, amis, camarade de classe) et
secondaires (tout ce qui est associatif).
GROUPE
GROUPE GROUPE
D'APPARTENANCE D'APPARTENANCE
GROUPE GROUPE
PRIMAIRE SECONDAIRE
On estime que chacun d'entre nous à une attention (filtre qui contrôle la quantité d'information
qu'on perçoit) et qu'on reçoit tous une overdose d'information et qu'on doit filtrer toutes ces
informations que ce soit au moment de l'achat ou pour tout type de comportement qu'on adopte
dans la vie.
Par la suite, si on est attentif alors il faut nous persuader. On a trois approches de la persuasion :
– soit on nous informe via la publicité ( la pub l'armée de l'air recrute)
– la dimension comportementaliste c'est à dire qu'on impose à l'esprit du consommateur le
nom de la marque ou du produit (la pub MMA). On nous impose dans l'esprit le nom de la
marque du produit.
– Une approche (les égéries l'Oréal ou Gilette avec Griezmann)
Le consommateur doit être attentif et ensuite il faut le persuader.
L'idée d'économie comportementale consiste à mettre des individus dans des pièces et de faire
des études en terme de consommation. Les dernières résultats disent que les consommateurs ont
plus de chance d'acheter un produit lorsque les alternatives sont inférieurs : ce qui veut dire que si
on a Coca alors on a moins de chance d'acheter que si on avait des autres marques de coca.
Les clients chez qui ont crée le sentiment de louper quelque chose vont consommer de suite et ne
pas attendre un rabais supplémentaire. La modification peut importante d'un produit ne modifie
rien. On a tendance à trop acheter par rapport à nos besoins futurs, on surestime notre
consommation future.
L'interprétation et l'évaluation par le consommateur des expériences de consommation passée est
fortement lié à la fin de l'histoire. Théorie comportementale de la décision : les consommateurs ne
savent pas prédire leur goût futur. Autre exemple, ils ont moins tendance à choisir des produits
sélectionnés par d'autres personnes (ne pas prendre les même yaourts qu'un autre consommateur
dans le rayon).
Cours 5 du 05.03.2019
A partir des 4P, on va créer une offre pour se différencier des concurrents. On va se différencier
plutôt sur le prix et la distribution.
Il y a donc différent niveaux du produit, il ne faut pas s'intéresser qu'au produit avec une optique
ingénieur. Il faut s'intéresser à l'avantage produit que propose l'entreprise. La qualité du produit
n'est pas synonyme de performance.
L'avantage produit est une caractéristique produit qui est non seulement valorisé par le client et
distinctif par rapport à ses concurrents. L'avantage est un concept essentiel, il peut relever du
concept à la performance, du design, un mélange de plusieurs événements. Il faut proposer une
offre qui valorise et qui se distingue des concurrents. L'idée est qu'il y a des facteurs nécessaires
pour avoir un avantage produit : cela répond à un besoin et c'est perceptible par le client .
→ Pour créer un avantage produit il faut que cet avantage réponde à un besoin. Si on a pas
d'attente réelle le produit ne va pas marcher.
→ L'avantage doit être perceptible par le client et/ou communicable à travers la publicité.
→ Il ne faut pas engendrer une hausse de prix rédhibitoire.
→ Il faut qu'il soit durable, c'est à dire qu'on ne puisse pas l'imiter.
On peut retenir à peu près 300 noms de marques. Des entreprises ont changées de nom
dernièrement par exemple, France Telecom qui s'est appelé ORANGE et GDF qui s'est appelé
ENGIE, elles vont s'internationaliser. Il faut faire attention à ne pas avoir de connotations négatives
dans différentes langues. La marque peut aussi permettre aux clients d'avoir une meilleure valeurs
perçues que les concurrents. Par exemple, acheter une Rolex procure une meilleure valeur
qu'acheter une autre marque.
Une entreprise peut avoir plusieurs stratégies concernant la marque : on a des entreprises qui
possèdent différentes marques, donc on peut avoir une stratégie de marque associé au produit. La
stratégie d'entreprise dans ce cas est de faire une politique de marque pour chaque produit et
donc une communication personnelle pour chaque produit. D'autres stratégies est d'avoir une
marque de gamme. On va donc plutôt valoriser l'image de marque.
III. Le packaging
Définition: L’ensemble des éléments matériels qui, sans être inséparables du produit lui même,
sont vendus avec lui en vue de permettre ou faciliter sa protection, son stockage, sa présentation
en linéaire, son identification et son utilisation par le client. Aujourd'hui le packaging est important
voir indispensable car nous sommes en libre service dans les magasins et nous choisissons nos
produits. Le packaging est le «vendeur silencieux». Le produit doit se vendre tout seul, sans
vendeur. Il y a différentes dimensions du packaging : la couleur, le texte, l’étiquette.On distingue ça
de l’aspect contenant : matériaux, fermeture.
L’idée est qu’il y a beaucoup de fonctions au packaging : il a des fonctions techniques et des
fonctions communication.Fonctions techniques : protection du produit (de la lumière, la chaleur
etc), la conservation, le stockage et protection de l’environnement (de plus en plus on s’intéresse à
l’aspect recyclage pour des raisons réglementaires mais pas que).
Fonctions commerciales : alerte/impact visuel, identification du produit, inciter à l’achat, fonction
d’information (mode d’emploi), expression du positionnement.Il y aussi la question de la prise en
main du produit
Cours 6 du 12.03.2019
En phase de croissance on peut avoir un prix de pénétration : on baisse les prix, on essaie de
construire une part de marché sur le produit. De la même manière, lorsqu'on arrive au stade de la
maturité on estime que c'est à ce niveau que les ventes sont maximales. En terme de stratégie
marketing on va mettre en place une distribution extensible et fidéliser la clientèle. La phase 4 :
c'est un choix décisif, soit on abandonne soit on fait une dernière campagne de promotion pour
remonter les ventes. En générale, dans cette phase on baisse les prix et on fait moins de publicité.
V. Le porte-feuille du produit
L'idée est qu'une entreprise par exemple Nestlé va considérer qu'elle a des produits en phase 1, en
2 en 3 et en 4 et pour avoir une gestion équilibré de son produit elle va prendre en considération
l'avancée du cycle de ses produits. Le but de l'entreprise est de durer et pour durer elle est
consciente que la durée de vie de ces produits n'est pas infinie donc elle va sans cesse lancer de
nouveaux produits. Il faut avoir des produits dans chacune des phases et la gestion des produits
dépend de la phase dans laquelle elle se situe.
On considère que tout ce qui touche à l'agro-alimentaire, le textile etc... que le cycle vie est plus
long.
Matrice BG
L'idée en marketing est qu'il faut que l'étudiant se rend compte que la gestion du produit dépend
du taux de croissance du produit dans le marché et de la part de marché de l'entreprise sur le
marché par rapport aux concurrents.
SMARTIES NESCAFE
NESTEA
KIT-KAT
Cela veut dire que la stratégie marketing de NESTLE par rapport à SMARTIES est différente pour
NESTEA mais aussi pour NESCAFE.
On se demande si on devrait avoir une stratégie d'abandon pour Nestea car c'est peu rentable et
trop coûteux.
VI. La gamme
Définition : La gamme est un ensemble de produits qui ont un lien entre eux car ils partagent les
même fonctions principales qui s'adressent au même marché.
Par exemple, Renault fabrique différents produits : des voitures, du matériels agricoles etc... L'idée
est que chacune de ces grandes classes de produits comportent une ou plusieurs gammes.
En 2012, Renault avait 12 lignes principales et on se demande comment on mesure une gamme : la
largeur, la profondeur et la longueur.
→ La largeur c'est le nombre de ligne de produits pour PORSCHE : panamera, cayenne, caiman,
911, boxter.
→ La profondeur d'une ligne dépend du nombre de produits qu'elle comporte par exemple il y a
11 versions de clio (3 portes, 5 portes...).
→ La longueur de la gamme c'est la largeur multiplié par la profondeur.
L'intérêt d'avoir une longueur de gamme élevée ou faible est le fait de vouloir toucher des
consommateurs différents car on peut toucher des besoins différents. On veut satisfaire des
segments de clients différents. C'est bien d'un point de vue commerciale mais d'un point de vue de
la production c'est plus compliqué à suivre (problème de stock, coût élevé...) c'est un problème de
cannibalisation. C'est à dire que nos produits peuvent se concurrencer entre eux.
On va donc faire un arbitrage entre une gamme courte et une gamme longue var les intérêts sont
différents. Porsche a une gamme courte et Renault à une gamme large.
Pour passer de la moyenne gamme à la haute gamme je vais innover pour passer à une qualité
supérieure. On peut innover, moderniser ou abandonner : on passe de 5 à 4 en largeur ou de 13 à
9 en profondeur.
L'élasticité prix dépend des marchés : c'est le pourcentage de la variation de volume des ventes.
On estime en marketing que l'élasticité est forte. Plus on différencie le produit, plus il sera
inélastique. Si on a des produits identiques, on aura une élasticité fortes.
II. Les 6 étapes de fixation des prix
étape 1 → quel est l'objectif
étape 2 → quelle est la demande
étape 3 → quel coût
étape 4 → quelle concurrence
étape 5 → quelle tarification
étape 6 → fixation des prix
ETAPE 1 : L'entreprise peut avoir différents types d'objectifs : il peut en avoir beaucoup lorsqu'on
lance un produit et on peut avoir une stratégie d'écrémage : on décide d'avoir un prix plus élevé
que la concurrence car c'est une stratégie où on veut avoir une marge élevé par unité et non une
stratégie volume et une stratégie de pénétration : on met un prix plus faible que la concurrence.
On peut avoir d'autres types de stratégies : une stratégie de survie, notre stratégie est mauvaise
alors la fixation de prix sera différente. On peut adopter une stratégie où on veut développer notre
image de marque où une stratégie de maximisation du profit. Le prix sera différent selon les
stratégies.
Enfin, on peut aussi avoir une stratégie dites d'alignement, c'est à dire qu'on s'aligne avec les
concurrents : on va être rival avec les autres concurrents sur les 3 autres P.
ETAPE 2 : Une fois qu'on a notre objectif, on évalue la demande. On se demande qu'elle est le
volume des ventes qu'on peut avoir etc... mais les enquêtes marketing sont aussi estimés pour
évaluer la demande. On se demande qu'elle est l'élasticité de la demande et qu'elle est la valeur
perçue attribué au produit par le client.
ETAPE 3 : L'idée est qu'on essaie de trouver le plus de rentabilité. Dans nos coûts totales, on a des
coûts fixes et des coûts variables. En marketing on fait appelle à d'autres services de l'entreprise
qui vont estimer les coûts. On s'intéresse au coût totale moyen : c'est le CT multiplié par la
quantité. On se demande si on a des économies d'échelles pour le produit sur le marché c'est à
dire que le coût moyen baisse avec la hausse des ventes. Cela peut jouer sur les prix qu'on fixe.
Définition économie d'échelle : Dans tout types d'activités quand les quantités de facteurs de
production croient il y a des gains d’efficacité tel que la quantité de biens produits croient
proportionnellement plus vite que la quantité des facteurs. Dans ce cas les coûts de production de
chacun diminuent.
ETAPE 5 :
ETAPE 6 : On fixe le prix qui est le temps et on se pose la question de savoir si on doit augmenter
ou baisser le prix. En marketing on considère qu'on peut baisser le prix si il y a une baisse des coûts
où si les capacités sont en excèdent. La baisse du prix peut aboutir à une dégradation de l'image de
la marque et de la baisse de la fidélité des clients.
A l'inverse, on peut augmenter le prix si on veut monter en gamme ou améliorer notre image de
marque. Si la demande est plus forte, on peut également augmenter le prix. Et si les coûts ont
augmentés on peut également augmenter le prix.
Cours 7 du 19.03.2019
III. La discrimination par les prix
La discrimination est un produit qui est vendu à des prix différents et à des consommateurs
différents sans que ces différences de prix ne soit liés à des coûts de distribution, de transport etc.
Il y a 3 degré de discrimination
→ degré 1 : il faudrait appliquer un tarif à la tête du client, par exemple les achats en ligne.
→ degré 2 : on est conscient qu'il co-existe des différents consommateurs dont les prix de réserves
diffèrent mais on ne connaît pas le consentement à payer de chacun alors l'entreprise va faire de
l’auto-sélection. Par exemple, chez EDF c'est nous qui choisissons les WATT c'est le client qui choisit
son tarif.
→ degré 3 : l'entreprise identifie le consommateur et fixe les prix selon la tranche d'âge.
CHAPITRE 5 : LA POLITIQUE DE PRODUIT
L’émetteur en communication doit faire passer un message mais on estime qu'il y a des codages
c'est à dire qu'il transmet le message en le codifiant. Par la suite il va y avoir un décodage du
message par le récepteur : c'est le client. Le client fait des retours pour dire à l'emetteur qu'il n'a
pas bien saisit le message.
Dans notre message on va essayé de jouer sur le cognitif c'est à dire faire connaître le produit, sur
l'affectif c'est à dire faire aimer notre produit et sur le conatif c'est à dire faire acheter notre
produit. On a des médias dont les points forts sont de faire connaître, d'autres pour qui c'est faire
aimer et d'autres encore pour qui c'est faire acheter.
Ce qu'on appelle modèle AIDA : c'est Attention (cognitif) Intérêt (affectif) Désir (affectif) Achat
(conatif) qui reprend les trois composant de l'attitude. Ce modèle peut être appliqué en politique
aussi par exemple.
Il y a plusieurs façons de faire de la publicité : du marketing direct, recevoir des mails, faire des
stratégies de promotions, la force de vente c'est à dire des vendeurs ou représentant de commerce
sur les points de vente. L'idée est que selon le moyen de communication utilisée on va toucher
plus ou moins différents aspects du cognitif, conatif et affectif.
L'agence qui crée une campagne avant qu'elle soit public fait des tests en faisant des réunions de
groupe pour tester auprès de consommateurs si les campagnes sont adéquates. Une fois que la
campagne est lancée est terminée on peut aussi faire des études pour mesurer la notoriété.
II. Le mix de la communication
On peut avoir beaucoup de moyens pour communiquer mais on considère qu'il y en a 11 :
→ la marque : la couleur, les logos, les symboles
→ la publicité : on appelle ça la masse média, c'est à dire l'affichage et/ou la télévision et/ou la
presse et/ou la radio.
→ internet : stratégie qui tourne autour des bannières, création de site, affiliation sur google et du
marketing virale/communautaire c'est à dire qu'on vise certains groupes sur internet.
→ la promotion des ventes : on fait des cadeaux, des tickets à gratter, un produit acheté un produit
offert.
→ Marketing direct c'est à dire une campagne avec des sms, des spams, un appel sur les
téléphones fixes.
→ la relation public : on fait des colocs, des congrès, on invite des prescripteurs dans des congrès.
On peut aussi choisir de faire tout ce qui est événementiel comme des salons, des foires, des
expositions.
→ le merchandising : stylo, porte clés, chaussons hôtel
→ le packaging
→ la force de vente : ce sont les commerciaux qui vont communiquer sur l'entreprise. Ils doivent
avoir des voitures par exemple et être présentable.
→ le parrainage : c'est tout ce qui est sponsoring. On peut parrainer des événements sportifs, des
équipes de foot.
→ le mécénat : c'est une fondation qui propose un événement non lucratif.
A travers la notoriété on peut avoir des stratégies de mesure à travers le nombre d'appels reçus ou
le nombre de devis, le nombre de pics sur notre site.
Cours 8 du 26.03.2019
Le média planner est l'entreprise qui va répartir les budgets publicitaires entre les médias. On peut
choisir un support ou un ensemble de support. Mais, la question qu'on se pose est quel type de
média à la faculté de couvrir la cible?
L'objectif du média planner est de se demander quelle stratégie de média optimale est utile pour
faire passer un message en minimisant les interférences. Il y a la volonté de choisir un ou plusieurs
médias mais il faut aussi se demander comment on organise la campagne : sur un jour, une
semaine, un mois etc.
Souvent on dit que l'entreprise achète de l'espace des supports dans les médias mais en réalité
l'entreprise achète de l'audience. L'idée est que l'entreprise achète toute l'audience du support
dans lequel on insère un message publicitaire mais seul l'audience qui correspond à la cible de
communication doit être prise en compte.
L'audience subtile d'un support est la partie de son audience totale qui appartient à la cible de
l'annonceur. L'idée est que si on cible les 15-24 ans, on fait une pub sur Direct Matin qui est touché
par 3 millions de personnes mais notre pub ne touchera que 1 millions alors l'audience subtile sera
de 1 millions. L'ODD est de 1 millions.
Si la part de voix est de 30 ce qui veut dire que l'entreprise dépense 30% en publicité et que la part
de marché est de 2% il y a un problème.
Avec la politique de distribution on vise à ce que les consommateurs trouve le bon produit au bon
prix, au bon moment, à la bonne place, dans la bonne quantité. La discussion est la variable des 4P
la plus difficile à contrôler pour l'offreur, elle dépend plus d'autres acteurs.
L'idée est qu'on a un consommateur final et une succession d'intermédiaire qui achemine le
produit du producteur au consommateur. Cette succession d'intermédiaire est appelé le canal. On
aura une longueur de canal qui va dépendre du nombre d'intermédiaire.
La distribution aide à résoudre l'acheminement entre le lieu où on les produit et le lieu où on les
achète. La date de production est différente de la date d'achat et de la consommation. Souvent on
distingue le commerce de gros et le commerce de détail.
Définition :
→ Le commerce de gros est un ensemble d'entreprise dont l'activité est l'achat de marchandises
au vu d'en revendre aux commerçants. Dans le commerce de gros on peut acheter beaucoup de
quantités et répartir les lots en plus petite quantité par la suite.
→ Le commerce de détail est l'entreprise dont l'activité est la vente de produit directement aux
consommateurs.
B fournisseur
↓
A entreprise
↓
C distributeur
↓
D consommateur final
Circuit direct :
Producteur → Consommateur
Exemple vente à domicile. Le producteur vend directement au consommateur.
Circuit court :
Producteur → Détaillant → Consommateur
Le producteur vend au détaillant, qui va vendre au consommateur.
Circuit long :
Producteur → Grossiste → Détaillant → Consommateur
On peut aussi passer par des centrales d’achat, grouper des acheteurs, passer par des franchisés
etc.
Dans l’agro-alimentaire par exemple, on a tout un débat sur un passage à un circuit court qui
serait mieux pour l’environnement.
Exemple :
CHAPITRE 8 : LA SEGMENTATION
I. Définition
Segmenter consiste à décomposer un marché en un certain nombre de sous ensemble distinct
et homogènes en vue d’y appliquer des traitements marketing différents.
On va diviser le marché en groupes de consommateurs qui ont des comportement similaires
mais on va aussi faire en sorte que les segments soient les plus hétérogènes les uns par rapport
aux autres. On va proposer une offre selon les attentes de consommateurs
Exemple : Le dentifrice
dent
beauté santé
gencive