1 Quand on étudie la théorie des graphes, une des seules propriétés qui a trait à leur représentation –leur réalisation– est la
notion de graphe planaire. Un graphe est dit planaire si l’on peut le dessiner sur un plan de sorte que les sommets soient
des points distincts, les arêtes des courbes simples et que deux arêtes ne se rencontrent pas en dehors de leurs extrémités.
GENIE URBAIN / THEORIE DES GRAPHES
3
/ Mlle, BENZAOUI.A
Qu'est ce qu'un graphe?
C'est en 1822 que le mot "graphe" est introduit par l'Anglais J.J.Sylvester, et en 1936 que
parait le premier livre sur la théorie des graphes, écrit par D.King.
Un graphe est un dessin géométrique défini par la donnée d'un ensemble de points (appelés
sommets ou noeuds), reliés entre eux par un ensemble de lignes ou de flèches (appelées arêtes
ou arcs). Chaque arête a pour extrémités deux points, éventuellement confondus.
Les graphes peuvent servir à représenter un grand nombre de situations courantes comme:
• Les liens routiers
• Les réseaux de communication
• Les circuits électriques
• Les liens entre diverses personnes ou entités administratives.
Les graphes permettent de manipuler plus facilement des objets et leurs relations avec
une représentation graphique naturelle. L'ensemble des techniques et outils
mathématiques mis au point en Théorie des Graphes permettent de démontrer
facilement des propriétés, d'en déduire des méthodes de résolution, des algorithmes, ...
• Quel est le plus court chemin (en distance ou en temps) pour se rendre d'une ville à une
autre?
• Comment minimiser la longueur totale des connexions d'un circuit?
• Peut-on mettre une rue en sens unique sans rendre impossible la circulation en ville?
V={ a, b, c, d,e, f, g, h }
• Un graphe partiel de G est un graphe I=(V,F) tel que F est un sous ensemble
de E.
Le sous-graphe
H induit par l'ensemble
W={ b, c, d, g, h } de sommets.
Un graphe complet est un graphe où chaque sommet est relié à tous les autres. Le
graphe complet d'ordre n est noté Kn. Dans ce graphe chaque sommet est de degré
n-1.
Chemin
l Un chemin est une liste
de sommets telle qu'il
existe dans le graphe une arête entre
chaque paire de sommets successifs.
l La longueur du chemin correspond au
nombre d'arêtes parcourues : k-1.
GENIE URBAIN / THEORIE DES GRAPHES
39
/ Mlle, BENZAOUI.A
Un chemin de longueur 5 dans le graphe
reliant les sommets f à b.
p=( f, g, h, e, d, b )
Il existe bien d'autres chemins pour aller de f à b : par exemple (f, g, d, b) de longueur 3, le
chemin (f, g, d, h, e, d, b) de longueur 6, ou encore (f, g, d, h, e, d, h, e, d, b) de longueur 9,
... (d, h, e, d) est appelé un cycle. Ce cycle pouvant être emprunté autant de fois que l'on
veut, il y a un nombre infini de chemins de f à b
Les termes de chemin et de circuit s'emploient en propre pour les graphes orientés. Pour les
graphes non orientés
que nous manipulons ici, on parle de chaine et de cycle. Cependant la définition formelle est
exactement la même
dans les 2 cas, seule change la structure (graphe orienté ou non) sur laquelle ils sont définis.
GENIE URBAIN / THEORIE DES GRAPHES
41
/ Mlle, BENZAOUI.A
Pour aller d'un sommet à un autre à travers un graphe, un cycle constitue un
détour peu naturel sur la route. Pour se restreindre à des chemins sans cycle,
considérer les chemins simples ne suffit pas : il nous faut la notion de chemin
élémentaire.
Chemin élémentaire
•Un chemin est élémentaire si chacun des sommets du
parcours est visité une seule fois:
•Un chemin élémentaire est donc un chemin simple et sans cycle.
ADJACENCE
ASSOCIEE
INCIDENCE
Ce résultat étant supérieur à 1,00, cela signifie que le réseau routier congolais possède
beaucoup d’arêtes. Il est complexe et comporte plusieurs circuits. Un circuit est un chemin fermé
et se termine au même sommet.
GENIE URBAIN / THEORIE DES GRAPHES
62
/ Mlle, BENZAOUI.A
2/ L’indice gamma (γ)
Le réseau possède très peu de circuits fondamentaux. Comme l’indice gamma (γ), l’indice alpha
(α) est aussi mauvais. La connectivité du réseau routier congolais est donc faible ce qui entraîne
l’enclavement du pays.