DU
GI^ADE DE COMPAGNON
SOMMAIRE
Avertissem ent.
Mémento du 2° degré.
R IT U E L D U 2^ D E G R É .
P r o c è s -v e r b a l .
I n t r o d u c t io n des v is it e u r s .
CO M PAGNONNAGl:.
IXSTRODUCTIOX DU CAKDIDAT.
Examen.
IXITIATIOX .
1"' v o y a g e . — le s C in q sens.
2- — — les A rts.
3" — — les Sciences.
4'- — — le s B ien faiteu rs de l ’hu m anité.
O rdre . — La main droite sur le cœur, le pouce étant relevé en équerre par rapport
aux autres doigts, — la main gauche pendante.
68 GRAD E DE COM PAGNON
S igne . — Étant à l’ordre, retirer la main droite horizontalement vers le flanc droit,
et la laisser tomber perpendiculairement.
A itouchement . — Prendre avec la main droite celle da tuileiir comme au grade
d’App.-., — lui faire sentir les trois coups de ce grade sur la.première phalange
de l’index, puis deux autres coups sur celle du médius.
M ot s .^ c r k . — Il commence par B. Il se donne comme celui <l’App.-.
M ot de passe. — Il commence par S.
M arch e . — Etant à l’ordre, faire les trois pas d’App.-., puis un pas à droite, — puis
un pas à gauche pour revenir dans la ligne, — et faire le signe comme saku :
...
A g c l a m .a t i o n . — Comme au grade.
A g e . — Cinq ans.
I nsigne . — Le tablier de peau blanche, avec la bavette rabattue.
Rite écossais.
O rd re. — Les doigts de la main droite sont arrondis, comme pour saisir le cœur. —
L ’avant-bras gauche est relevé ; la main est tenue ouverte à la hauteur de la tête,
la paume en avant, le pouce rapproché de l’oreille.
S ign e . — En retirant la main droite comme au rite français, abaisser la main gauche
le long du corps.
A ttouchem ent . — Les cinq coups également espacés.
M ot sacki ;. — Com m ence par J.
M arche . — Se fait en partant du pied gauche.
B a t t e r ie . # ® ® ®
A c c la m a tio n . — H ! H ! H !
RITUEL DU 2“ D E G R É
LesMxM.'. et Com p.‘ . membres la L .'. ayant été dûment convoqués, — sept au moins
d’entre eux, dont trois MM.-, au moins, étant réunis dans le temple, — le Vén.‘ . se décore
et prend place, — invite les F F .-, à prendre place et à revêtir leurs insignes, s’ ils ne les ont
déjà, — s’assure que les officiers indispensables sont à leurs postes ou les fait suppléer.
— Cela fait,
Le \'ÉN . ■. frappe un coup, ------ # ------ que répètent ïc et le 2'^ S u r v . ■ — puis il dit :
Le i'"" Surv.-.
Je connais h lettre G.
Le V k n .- .
Le 2^= Surv.-.
Cinq ans.
Le V é n .-.
L e V é n .'.
Le t” S u r v .-.
Le V é n .'.
F.-, second Surv.'., quel est le second devoir d'un Surv. en chambre
de Com p.'.?
Le 2 ^ S u r v . '.
Vén.'. M.-., tous les FF.', rangés devant les colonnes sont Comp.'. et
membres de l’At.'. ou visiteurs connus.
L e V é n .-.
L e 2*^ SüRv.-.
11 est midi.
Le V én,-.
Puisqu’il est l’heure du travail, FF.-, premier et second Surv.'., invitez
les FF.-, de vos colonnes à se joindre à vous et à moi pour ouvrir les
trav. . de Comp.-. dans la R.-. L. ............ O.-. de ........
Le V én.-.
Mes FF.-, fiice à l’Orient.
Pais il frappe les coups symboliques, soit au rite français :
Comme au i " degré, — sauf le tuilage en ce qui concerne le mot de passe, le mot sacré,
le signe et l'attouchement.
COMPAGNONNAGE
Mes FF.-., dans notre tenue du.........au i'"'' degré, l’App.-. -N........a été.
reconnu, au-ssi bien par les autres App.-. que par les Comp.-. et les
MM.-., apte à une augmentation de salaire, tant à raison de son ancien
neté que de son zèle et de son assiduité.
S’il n’y a pas d’opposition contre sa candidature, je vais le faire
introduire pour que, après l’avoir interroge, nous puissions juger s’il,
mérite, par son instruction, d’être promu Comp.-.
S’il y a opposition, l ’on discute et l’A t.'. statue.
Introduction du candidat
L ’App.-., revêtu du tablier de peau blanche avec la bavette relevée, est amené par
l’Exp.-. à la porte du temple, où il frappe selon son grade.
Lk S u r V . '. frappe un coup---- # ------- d di! :
Le V én .-.
Le I"'- S u r v .- .
L e V é n . -.
Faites-le entrer.
Sur un signe du i “ S u rv.'., le C ouv.'. ouvre la porte. — L ’E x p .'. introduit le candidat.
— Celui-ci fait les trois pas d’A p p .'., salue, par le signe, le V é n .'., le i " et le 2- S u rv .'., et
se tient immobile.
Exam en
Mon F.-., nous ne devons vous accorder l’augm.•. de salaire par vous
sollicitée qu'après nous être assurés que vous possédez les connaissances
maçonniques que comporte votre grade actuel.
Veuillez vous avancer et prendre place sur le siège qui ,ous est
destiné, au milieu du temple.
Le Vén.-. interroge le candidat d’après l’instruction au grade d’A pp .'. qui complète le
r '' cahier.
Il doit l’interroger ainsi :
1° Sur les deux premiers titres de la Constitution;
Sur l’organisation et le régime intérieur de la Loge, sur les attributions des officiers,
sur l’initiation au i'-'' degré, tant d’après le Règlement général que d’après le règlement parti
culier de l’A t.'.
D’autres F F .', peuvent, après avoir obtenu régulièrement la parole, poser aussi des
questions, demander des éclaircissements, formuler des objections.
•— Une fois l’interrogatoire terminé,
Le V en.■.
F.'. N ......, vous allez maintenant couvrir le temple, et nous appré
cierons vos réponses.
F.-. M.-. des Cérém reconduisez le candidat.
— Lorsque le candidat a couvert le temple.
Mes FF.'., quelqu’un a-t-il des observations à faire sur les réponses
de l'App. •. ?
— Si personne ne demande la parole, ou lorsqu’elle n’est plus demandée, — et si le
scrutin secret n’est pas régulièrement réclamé,
IN IT IA T IO N
litnnt introduit, le récipiendaire fait les pas d’App.-. et salue, comme la première fois.
Le V én.-.
F-’ - N....... je suis heureux de vous annoncer que les MM.-, et les
Comp. -. ici présents consentent à vous accorder l’augm.-. de salaire que
vous avez demandée.
Nous allons procéder bientôt à votre initiation au grade de Comp.-.
Mais, auparavant, veuillez reprendre la place que vous occupiez tout à
l’heure. _
—■ Quand le récipiendaire a pris place.
Vous avez sans doute, mon F.-., rélléchi sur les symboles de votre
première initiation ; le souvenir de ces symboles vous rendra moins dif
ficile à saisir le sens de l’initiation nouvelle qui va vous être donnée.
L’initiation au premier grade vous a représenté l’homme dans son
enfance et la société à ses origines.
L'ignorance du premier âge était figurée par le bandeau qui couvrait
vos yeux. L’entant ne sait d’abord ni voir, ni toucher : il ne peut marcher
et parler que longtemps après sa naissance. La pensée existe en lui ; mais
la réflexion et le raisonnement, qui en dirigent l’usage, ne sont pour lui
que des facultés latentes.
Aux âges primitils de l’humanité, l’homme, encore voisin de la brute,
ne savait pas même se vêtir. Par l’emploi du feu il parvint à modifier
ses conditions d existence, et avec elles sa propre nature, qui se trans
forma en s améliorant au fur et à mesure des transformations et amé
liorations du milieu où il vivait. Les premiers pas dans la voie de la civi
lisation furent accomplis par l'iiivention des instruments et des armes,
que l'on obtint d’abord en laisant éclater la pierre dure par l’action du
feu, puis par la percussion. Ce ne fut qu’ensuite que Vhomme s avisa de
se vêtir de la dépouille des animaux immolés par lui à sa sûreté ou pour
le besoin de son alimentation. Puis, peu à peu, par des transformations
successives, le descendant de l’être primitif s’éleva jusqu’à devenir
l’homme intelligent, moral et social.
Dans les voyages symboliques que vous avez accomplis pour être
admis au premier degré de l’initiation, vous avez du reconnaître les
eflorts, les luttes, les combats de l’homme dans sa jeunesse et des
sociétés dans leur période de formation. Une nation n’a pas à redouter
seulement la compétition ou l’hostilité de ses voisins : souvent elle a plus
a craindre 1 eftet de ses propres passions, les entreprises de ses membres
I
I eux-mêmes. Heureuse, si elle n’est pas troublée par l’ambition et l’orgueil
de quelques-uns ! Heureuse, si elle échappe à la tyrannie d’un homme ou
d’une caste !
L e ’V é n . '.
Li-: G r .-. E x p . ’ .
Lk V kn.-.
F.'. Gr.-. Exp.-. donnez au récipiendaire l’équerre et le compas, et
faites-lui faire le second voyage.
Ce voyngc et les suivants se font comme ie premier, — l’Exp.-. ayant soin de hiire arrèccr
!e récipiendaire devant le canotiche qui s’y réfère et de lui en faire prononcer à haute voix
l’inscription.
Le G r .-. E x p .-.
L e V é n .-.
Le i '^'' S u r v . '.
Mon F.'., l’équerre que vous teniez sert à dresser régulièrement les
matériaux : il est l’emblème de la rectitude. Le compas sert à établir les
mesures exactes, à vérifier la justesse des parallèles : il est l’emblème de
l’exactitude. Ces deux emblèmes symbolisent la justice et la vérité, que
la Franc-Maçonnerie s’efforce de réaliser et de propager de plus en plus
dans l’humanité.
Les arts, dont l’étude vous est présentement recommandée, ne sont
pas seulement de puissants moyens d’éducation pour l’individu ; ils ser
vent aussi au développement des sociétés. C ’est par eux, par les monu
ments marqués de leur empreinte, que se manifestent les civilisations
disparues. Étudier les arts, c’est étudier l’humanité.
Après les satisfactions des sens, l’art est le premier besoin de fhomme.
Par la grandeur ou Lharmonie des proportions, des contours, du coloris,
des sons, l’art flatte à la fois les sens, qui en perçoivent l’expression, et
l’intelligence, qui en comprend l’ordre et la"règle. 11 donne à l’homme le
désir et le setitiment de l’idéal. 11 l’élève au-dessus des choses de la terre
et lui fait éprouver les émotions les plus agréables et les plus nobles.
C’est par des séductions empruntées à l’architecture, à la sculpture, à la
peinture, à la musique, à la poésie, à l’éloquence, que les religions ont
si longtemps captivé les esprits.
De nos jours, les arts de la médecine et de la chirurgie adoucissent
R2 grade de co m pagn o n
3® Voyage. — L es Sciences.
III.
LES SC IEN CE S
m a th é n ia ti^ u e s
piiysiq;'j.e3 n a tu re lle s
m o ra le s sc c iolog iq ;u e£
Le V é n .-.
L e V é n .-.
Le V é n . -.
L e V é n . '.
L e 2'= S uR v.-.
P a rle niveau que vous portiez, mon F .\ , le voyage que vous venez
de faire symbolise l’égalité sociale.
Cette égalité ne consiste pas seulement dans la parité des droits et
l'équivalence des devoirs parmi les membres de la société : elle implique
le relèvement des faibles, l’amélioration constante du sort des déshérités
et des disgraciés. C ’est l’égalité ascendante de la crue du Nil, qui porte
la fécondité partout où elle s’étend.
Les bienfaiteurs de lliumanité ont ébauché cette œuvre jusqu’à
présent ; leurs successeurs l’achèveront progressivement.
Honorons donc les INVENTEURS qui font servir les lois de ht nature
il l’uîilité et au bien-être de l’humanité. — Quels services n’ont pas
rendus les inventeurs de la forge, de la charrue, de la roue, de la navi
gation, et, dans des temps plus rapprochés de nous, ceux de la boussole,
de l’imprimerie, de la machine à vapeur, des appareils électriques !
Le V éx .-.
Le G r .-. E x p .-.
Le promettez-vous ?
— Après que le récipiendaire a dit « Je le promets »,
Mon F.-., je vais vous faire donner, au nom de tous les FF.-. Comp.-.,
la triple accolade fraternelle.
F.-. Gr.-. Exp.-., veuillez donner l’accolade au nouveau Comp.-.
— Quand l’E x p .'. a donné l’accolade.
Le G r . -. E x p .-.
Le V é n .-.
F.-. M.-. des Cérém.-., conduisez le nouveau Comp.-. entre les co
lonnes, et placez-vous à sa gauche.
— Ce commandement étant exécuté,
Le VéN . ■. debout, frappe nu c o u p -- ----- et dit :
F.-, premier et F.-, second Surv.’ ., invitez les FF.-, qui décorent vos
colonnes à reconnaître désormais comme Comp.-. le F.-. N.... présent
entre les colonnes, et à applaudir à son augm.-. de salaire par une triple
batterie.
L ’annonce ayant été répétée par les deux S u rv .'.,
Quand l’ordre du jour est épuisé, le V é n .'., comme en tenue du ! “■degré, offre k parole
dans l’intérêt de l’Ordre en général ou de la Loge en particulier, puis fait procéder à la cir
culation du sac aux propositions et du tronc de la V .'.
— Le produit du tronc étant constaté,
— Puis il dit :
F.-, premier Surv.-., à quelle heure finissent les trav.-. des Comp.-. ?
Le i ®*" S u r v .-.
A minuit.
Le V én .‘.
Le 2*= S u r v .-.
11 est minuit.
Le V é n .-.
FF.-, qui décorez la colonne du......, vous êtes invités par le Vén.-. et
par moi à vous joindre à nous........
G RAD E DE COM PAGNON
Le VéN . ‘ , LE I ET I.E 2° S uR V . ‘ . frappent successivemail les coups syinboUques, soit, au rite français :
Le V én.'.
D. — Etes-vous C om p .-.?
R. — Je connais la lettre G.
D. — Que signifie-t-il ?
R. — 11 signifie : nombreux comme les épis de blé.
D. — Faites le signe.
(L’interrogé le fint.)
D. — Que signifie le cordon, terminé par deux houppes dentdées, qui entoure le
temple ?
U. — Par ses nœuds entrelacés, il symbolise l’union qui lie ensemble tous les
francs-maçons et en forme une même famille. 11 circule autour du temple pour
indiquer que cette union s’étend par toute la terre.
D. — Avez-vous reçu
> votre salaire?
R. — Je suis content.
D. — Où l’avez-vous reçu ?
R. — A la colonne R.
L e V l: n . -.