CAPITAINE DE PECHE
THEME :
Promotion: 2016-2018
SOMMAIRE
DEDICACE.
REMERCIEMENT.
SOMMAIRE.
LISTE DES FIGURES.
LISTE DES TABLEAUX.
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………...….....01
CHAPITRE I
1- LE COUT DE PRODUCTION ……………………………………………………...……….03
2- LES DIFFERENTS COUTS DE PRODUCTION ……………………………...……………06
3- LA MAINTENANCE ET LE COUT DE PRODUCTION…………………...………….…...06
4- ESTIMATION DES COUTS DE MAINTENANCE ………………………...………………08
CHAPITRE II
II-1 MAINTENANCE DE LA MACHINE PROPULSIVE …………………………………....….11
a) LE MOTEUR DIESEL…………………………………………………………….............….12
1- La théorie diesel…………………………………………………………………..…… 12
2- Généralités……………………………………………………………………………...12
b) L’INVERSEUR, REDUCTEUR …………………………………………………………….14
c) LA LIGNE D'ARBRE …………………………………………………………………….…15
1- Le montage rigide.………………………………………………………………………15
2- Le montage semi-rigide …………………………………………………………....…...15
3- Le montage souple…………………...……………………………………………..…..16
4- Le presse étoupe………………………………………………………………………...16
d) L’HELICE ………………………………………………………………………………...…17
1- La formule du choix de l’hélice…………………………………………………………17
2- Calcule du pas de l’hélice ………………………………………………………………17
3- Calcule du rendement …………………………………………………………………..17
4- Différents types d’hélices …………………………………………………...………….17
a) Le régime maximum………………………………………………………………………...…18
b) Estimation de la puissance :………………………………………………………...………….18
c) Vitesse maximale économique (vitesse critique)…………………………………….………..18
d) Calcul de la puissance………………………………………………………………………….18
5- EQUIPEMENTS DU PONT……………………………………………………………...….……66
a) Tambour………………………………………………………………………..…….……..66
b) Poulie ……………………………………………………………………….…………..…..66
c) Treuils et enrouleurs …………………………………………………………………....…..66
d) Power blocks …………………………………………………………………………..…...70
CHAPITRE V
1- INTRODUCTION ……………………………………………………………….....78
2- TYPES DE MOTEURS INSTALES A BORD DES NAVIRES DE PECHE………………78
3- PUISSANCE DU MOTEUR…………………………………………………………………………………………………….79
4- VIEILLISSEMENT DE LA FLOTTE DE PECHE………………………………………….80
5- CAS PRATIQUE………………………………………………………………………...…..82
a) Etude sur le cout de maintenance de deux navires…………………………………..…..82
b) La vente des produits de la peche…………………………………….……………...…..83
CONCLUSION ……………………………………………………………………………...…..…..85
BIBLIOGRAPHIE.
ANNEXE.
LISTE DES TABLEAUX :
N° Tableau Légende Chapitre Page
01 Les différents facteurs qui rentrent dans le calcul du cout de production I 5
02 Coûts de maintenance en pourcentage de l'investissement fixe (I F ) I 7
03 Coûts de maintenance par types de navires de pêche côtiers I 9
04 Consommation spécifique en carburant selon les types de moteurs II 19
05 Quantité de peinture en fonction de la longueur du navire III 57
06 Exemple de calcul de poids d’un filet IV 60
07 Coefficient de sécurité en fonction du diamètre du cordage IV 61
08 Perte de résistance à la rupture due aux nœuds et épissures IV 62
09 Exemples d'utilisation des câbles d'acier de marine IV 62
10 Résistance à la rupture acier galvanisé non graissé IV 63
11 Facteur de multiplication chalutage a deux navires IV 64
12 Choix du treuil pour sardinier IV 68
13 Choix du treuil pour chalutier IV 68
14 Contenance d'une bobine de treuil IV 69
15 Coefficients B en fonction de la traction IV 70
16 Relation de la puissance du navire avec vitesse de relevage IV 70
17 Traction du power block en fonction de sa capacité IV 71
18 Choix du power block selon la taille du senneur IV 71
19 Répartition des moteurs selon la marque V 78
20 Répartition des navires selon la puissance du moteur V 79
21 Répartition des navires selon leurs tranches d’âge V 80
22 Moyenne d’âge des navires selon type et port d’activité V 81
23 Etudes sur les couts de production pour un chalutier et un senneur V 82
24 Calcul du cout de production moyen de la sardine et de la crevette V 83
25 Les plus importantes dépenses des navires en % V 83
26 Calcul du cout de maintenance par rapport au prix de vente V 83
ANNEXE
-1 LES DIFFERENTES PANNES DE MOTEUR ET LEURS INTERPRETATIONS Annexe 1
-2 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DES DIFFERENT CABLES Annexe 5
-3 FIBRES SYNTHETIQUES* COMMETTAGE Annexe 5
-4 FILINS MIXTES* (1) Annexe 6
-5 TRESSE AVEC AME CENTRALE EN PLOMB Annexe 8
-6 ACIER INOXYDABLE, TRAITE A LA CHALEUR PUIS PEINT Annexe 9
-7 TABLEAU DE MAINTENANCE DU MOTEUR DIESEL Annexe 10
-8 COMPATIBILITES DES ANTIFOULINGS Annexe 11
-9 DIFFÉRENTS TYPES D’HÉLICES Annexe 12
-10 TABLEAU TYPIQUE DE MAINTENANCE DU GROUPE ELECTROGENE Annexe 13
-11 MAINTENANCE DES GROUPES ELECTROGENES Annexe 14
-12 FICHE TECHNIQUE DU CHALUTIER TOUFIK Annexe 15
LISTE DES FIGURES :
N° Légende Chapitre Page
figure 01 Fluctuation des prix de vente du thon I 3
figure 02 Les flux monétaires qui rentrent dans l’activité de la pêche I 4
figure 03 Types des lignes d’arbres II 11
figure 04 Moteur vue coté admission II 13
figure 05 Moteur vue cote échappements II 13
figure 06 Vue en éclaté du réducteur II 14
figure 07 Montage rigide II 15
figure 08 Montage semi rigide II 15
figure 09 Montage souple II 16
figure 10 Différents types de presse étoupe II 16
figure 11 Les éléments principaux du système électrique du moteur II 20
figure 12 Schéma du circuit du gasoil II 26
figure 13 Schéma du circuit d’alimentation II 28
figure 14 Schéma éclaté de la turbine de la pompe à eau II 33
figure 15 Contrôle de la batterie II 36
figure 16 Contrôle de la batterie par un voltmètre II 37
figure 17 Graissage hydrofuge II 41
figure 18 Types de montage des moteurs à bord des navires II 42
figure 19 mise à sec par une grue à sangles III 44
figure 20 État de surface d’une coque d’un navire III 45
figure 21 Traitement de la coque III 46
figure 22 Remise à nue d’une coque III 46
figure 23 Aérogommage d’une coque III 47
figure 24 Coque nue après un aérogommage III 47
figure 25 Protection des zones fragiles III 48
figure 26 Coque en bois port d’Oran III 49
figure 27 Changement des planches en bois, Port d’Oran III 50
figure 28 Dégradation de la tôle du pont III 52
figure 29 Petite fissure sur une coque en fibre de verre III 53
figure 30 Réparation d’un trou III 54
figure 31 Cas d’épaisseur sup a 10 mm III 55
figure 32 Traitement par la mousse III 55
figure 33 Réparation dans un caisson III 56
figure 34 Réparation d’un Sandwich BALSA III 56
figure 35 Boite d’antifouling III 57
figure 36 Appareil d’antifouling ultrason III 58
figure 37 Enroulement en fonction du sens de torsion du câble IV 63
figure 38 Serre câble IV 63
figure 39 la puissance motrice et la surface du filet adéquate IV 64
figure 40 Similitude des filets de pêche IV 65
figure 41 Largeur de la gorge de la poulie IV 66
figure 42 Traction à mi- tambour IV 69
figure 43 Types de tambours IV 70
figure 44 le power block IV 71
figure 45 Répartition des moteurs selon la marque V 79
figure 46 Répartition des moteurs selon la puissance motrice V 80
figure 47 Répartition des navires selon leurs tranches d’âges V 81
INTRODUCTION :
De nos jours l’Algérie compte quelques 40 millions d’habitants, selon les statistiques du
ministère de l’intérieur ce chiffre atteindra le seuil de 60 millions dans les deux prochaines
décennies, alors que nous comptons 80.000 1 personnes actives (directement et indirectement)
dans le secteur de la pêche, par le langage des chiffres cela représente 0.2% de la population.
L’absence d’une politique sage, est d’une vision globale dans le secteur, risque de mettre fin à
cette activité économique importante dans les deux prochaines décennies.
La présence d’une vielle flotte navale avec un coût de maintenance élevé, et la diminution du
stock biologique due à plusieurs raisons, a fait que le coût de la production continue à s’élever
graduellement, et cela aura un impact directe sur deux catégories de la société ;
-La force productive représentée par les marins et les armateurs,
-Le consommateur représenté par la classe pauvre et moyenne.
Le déséquilibre économique entre l’offre et la demande, à causer des effets négatifs,
actuellement le secteur de la pêche attire moins de main d’œuvre, vu les faibles salaires, et les
conditions de vie des marins, de l’autre coté la culture alimentaire de la société algérienne se
trouve forcer à se changer vu les prix élevé des produits vis-à-vis le salaire moyen du
consommateur.
Même si nous somme appelez à développer l’aquaculture, cette dernière reste un secteur de
contribution secondaire et loin de remplacer la pêche comme activité principale selon les
statistiques de production et les chiffres d’affaires récoltées à l’échelle mondiale.
D’où vient la nécessité de mener une analyse profonde qui prend en compte tous les éléments
de la formule économique de l’activité, dont la maintenance navale ; qui devra passer en premier
lieu dans cette action, afin de réduire l’inflation des prix de vente, à travers une réflexion sage
et permettre un passage sein de la micro-économie vers une macro-économie, dans le secteur.
Dans ce mémoire nous allons traiter la maintenance des navires et son impact sur le coût de la
production, et de l’investissement dans le secteur, dans un cadre technique, et économique pour
pouvoir cerner les problèmes liés à la production du coté qualitatif et quantitatif ainsi que les
meilleurs solutions pour une bonne gestion durable de la ressource halieutique.
1
Source site du ministère de la pêche et de l’agriculture.
1
CHAPITRE I
CHAPITRE I
2
CHAPITRE I
I-1 LE COUT DE PRODUCTION :
Comme tous les secteurs économiques la pêche comme activité a connue l’introduction des
nouvelles techniques et modes de gestion des entreprise modernes, d’où vient l’importance de
l’étude des indicateurs économiques afin de déterminer la situation de l’activité et pouvoir
mettre une stratégie longue terme qui pourra protéger les intérêts de tous les acteurs économique
, dans ce chapitre nous allons définir l’importance du coût de production dans l’industrie de la
pêche.
Les coûts de production (également appelés coûts opératoires) sont les coûts nécessaires pour
maintenir en production une usine, une ligne de production ou un équipement donné. Dans une
entreprise en bonne santé, la différence entre les revenus (produit des ventes ou d'autres sources)
et les coûts de production représente la marge brute.
Cela veut dire que le devenir économique d'une entreprise est relié : aux revenus (par exemple
produits vendus sur le marché et prix de vente obtenus) et aux coûts de production des produits
vendus.
Alors que les revenus, en particulier les produits des ventes, sont reliés au secteur commercial
de l'entreprise, les coûts de production sont étroitement associés au secteur technique. Il est par
conséquent important que le technicien des pêches ait connaissance des coûts de production.
Les coûts de production ont deux caractéristiques opposées qui ne sont pas toujours bien
comprises. La première est que pour produire il faut dépenser ; cela veut dire produire à un
certain coût. la seconde est qu'il faut maintenir les coûts à un niveau aussi bas que possible et
les éliminer lorsqu'ils ne sont pas nécessaires, et cela ne veut pas dire qu'il faut réduire ou
supprimer des coûts sans raison.
De même, il n'est guère recommandé de produire du poisson de qualité incertaine ( voir la taille
non commerciale du poisson), pour réduire les coûts de production (capture) . La bonne
approche est d'avoir un programme approprié en accord avec les spécifications du marché et les
coûts. En général ni une basse qualité ni la meilleure qualité ne correspondent avec au profit
maximal de l’armateur (entreprise).
Plusieurs autres domaines sont considérés comme des "coûts" à éliminer (par exemple sécurité
a bord, formation du personnel, recherche et développement) et souvent n'existent pas dans les
industries de la pêche le cas de l’Algérie et beaucoup de pays. De la même façon, les coûts
reliés à l'environnement (par exemple les rejets des huiles usées des navires) sont
malheureusement souvent ignorés et, par conséquent, transférés sur l'ensemble de la
communauté ou aux générations futures.
3
CHAPITRE I
Il faut souligner un autre élément lorsqu'on analyse l'importance des coûts de production : pour
un coût de structure donné, une variation du prix de vente a une répercussion immédiate sur la
marge brute puisque la marge brute est la différence entre les revenus (principalement des
ventes) et les coûts de production. De ce fait, les augmentations ou les variations des prix de
vente sont souvent perçus comme la variable la plus importante (en même temps que le coût de
la matière première), en particulier lorsqu'il se produit de fortes fluctuations de prix.
La Figure(1) présente un exemple d'un tel type de fluctuation des prix de vente. Il porte sur le
prix de vente du thon en boîtes au naturel (48 × 6 ½ oz) importé de Thaïlande aux USA et en
Europe au cours de l'année 1993 et montre des variations allant jusqu'à 25,75 et 28,58 %
respectivement.
Le directeur aura tendance à penser que les fluctuations de prix sont d'une ampleur telle qu'elles
éclipsent une amélioration quelconque, aussi minime soit-elle, dans la structure de coût (par
exemple une amélioration dans les rendements énergétiques ou dans les rendements de
matière).
Les efforts des entreprises se concentrent en général sur l'amélioration de leur position au niveau
du marché (pour acheter ou pour vendre) et éventuellement pour obtenir sur le plan politique
des réductions de coûts globales (par exemple réduction ou exemption d'impôts ou taxes,
abattements de prix sur l’eau douce ou les carburants, prêts à taux réduits).
4
CHAPITRE I
La figure (2) montre deux flux : le premier représente les revenus des ventes, services et toute
autre source de revenu de l’entreprise ; le second comprend les dépenses et tous les coûts fixes
et variables, la marge brute est la différence entre les revenus et les dépenses. L'importance
relative des flux dépend du type d'opération concernée.
Autres revenues
VENTES
NAVIRE
FLUX DE LA
TRESORERIE
COUT DE PRODUCTION
Figure (2) les flux monétaires qui rentrent dans l’activité de la pêche
Par exemple, les coûts de capture dans les pêcheries artisanales sont bas, car les coûts fixes sont
bas du fait d'investissements faibles, et les coûts variables peuvent être réduits par l'utilisation
5
CHAPITRE I
d'une combinaison appropriée d'embarcation et d'engins de pêche. Les coûts de production pour
ce type de combinaison sont en relation avec la durée du temps passé à pêcher en mer, la
distance du lieu de pêche, etc.
Pour des navires de pêche côtière L'analyse des informations sur les coûts de capture
disponibles dans les publications spécialisées montre que les facteurs principaux sont : le type
de navire de pêche, les engins de pêche utilisés, le prix du fuel, les espèces capturées
(saisonnières ou permanentes) et l'utilisation efficiente des captures.
Le tableau (1) montre les différents facteurs qui rentrent dans le calcul du coût de production.
6
CHAPITRE I
2- La seconde situation, quoique moins fréquente, est la sur-maintenance, c'est-à-dire des
équipements qui ont dépassé leur durée de vie raisonnable et qui continuent à être
utilisés ; dans ce cas, existe le risque d'employer des équipements ayant un mauvais
fonctionnement (par exemple consommant trop d'énergie) et d'aboutir éventuellement à
une perte plutôt qu'à un profit.
3- Une mauvaise qualité d’équipement ou de pièce de rechange, et cela est due au marché
noir, et l’absence du contrôle de la qualité soit au niveau de nos ports lors de
l’importation, ou au niveau des chantiers navales qui ne respectent plus les règles de la
construction navale, ou au niveau des autorités de contrôle et de suivi de la flotte du
pays.
A défaut de données précises, on peut estimer les coûts de maintenance de 4% jusqu’à 6% des
investissements fixes. Quoique couramment utilisée, cette pratique revient à convertir les coûts
de maintenance en coûts fixes, ce qui n'est pas entièrement exact.
Pêche Artisanale
Pirogues sans moteur 2 Sénégal (Jarrold et Everett, 1978)
Pirogues avec lignes de pêche 3,1 Philippines (Guerrero, 1989)
Pirogues avec taud 4,9 Seychelles (Parker, 1989)
Bateaux à moteur 5,7 Bangladesh (Eddie et Nathan, 1980)
Senneurs 2,4 Maroc (Haywood et Curr, 1987)
Senneurs 2,1 Thaïlande (Haywood et Curr, 1987)
Catamarans 1,3 Inde (Kurien et Willmann, 1982)
Pirogues 1,5 Inde (Kurien et Willmann, 1982)
Pêche Semi-industrielle/Industrielle 5 Sénégal (Jarrold et Everett, 1978)
Navires de pêche en eau profonde 10 Inde (Nordheim et Teutscher, 1980)
Navires de pêche au merlu 5 (année Argentine (Otrera et al., 1986)
1)
Senneurs avec moteur 20 Inde (Kurien et Willmann, 1982)
Pirogues avec moteur et lignes 15 Inde (Kurien et Willmann, 1982)
Pirogues avec chaluts 10,8 Inde (Kurien et Willmann, 1982)
7
CHAPITRE I
I-4 ESTIMATION DES COUTS DE MAINTENANCE :
La méthode proposée par Pierce (1948) permet une estimation plus appropriée. Si des coûts de
base et des informations additionnelles sont disponibles, on peut appliquer la formule (1).
K = X × (a + b × y)...(1) D’où
Il faut tenir compte que les coûts de maintenance augmentent avec l'âge des équipements, mais
dans ces estimations on utilise des valeurs moyennes. Cela peut être important pour l'évaluation
de l'investissement, puisque les coûts des premières années d'activité comprendront des coûts
de maintenance plus élevés que la réalité. On suggère par conséquent une nouvelle formule
utilisant une nouvelle valeur égale à l'investissement multipliée par l'âge réel de l'équipement
ou de l'installation.
Où :
Des coefficients calculés d'après des données disponibles sur des installations similaires.
Malheureusement, ces données ne sont pas toujours disponibles. Pour les industries de transformation des
B
produits de la pêche, on a estimé une valeur moyenne de A = 0, 005. En l'absence d'autres données, on
prend la valeur de B comme étant 1% de l'investissement fixe.
Krenkel et al., (1968) proposent une autre formule pour le calcul des coûts de maintenance
d'usines dans l'industrie chimique, au lieu d'un pourcentage des investissements fixes.
Ces auteurs proposent une corrélation des coûts de maintenance avec un paramètre qui
caractérise (investissement - temps), tel que :
8
CHAPITRE I
Où I et E ont la même signification que précédemment, et où n est la durée de vie utile de
l'équipement. Cette méthode peut être utilisée dans les unités de transformation des produits de
la pêche hautement mécanisée.
Pour des capacités opérationnelles inférieures aux capacités installées, on estime généralement
les coûts de maintenance à 85% des coûts de maintenance totaux pour une capacité
opérationnelle de 75% et 75% des coûts de maintenance totaux pour un niveau de production
de 50%. Ce poste dans les usines de farine de poisson ne représente que 0,7% du coût total de
production, alors que dans les activités de congélation et les conserveries, il représente 0,8 et
0,3% respectivement. On peut donc en conclure que les coûts de maintenance ne dépassent
jamais 1% du coût de production total. En conséquence, ainsi que cela a été évoqué
précédemment, l'attitude que l'on constate dans les industries de la pêche de beaucoup de pays
en développement tendant à ne pas faire de maintenance est une erreur, à moins que d'autres
facteurs ne prédominent (par exemple le manque de personnel qualifié pour effectuer la
maintenance).
Il est difficile d'obtenir des données sur les coûts des réparations et la maintenance des navires
de pêche. Une solution serait d'utiliser des coefficients techniques pour en faire l'estimation. Il
a été précisé plus haut que les coûts de maintenance variaient proportionnellement à la valeur
initiale et à l'âge du navire. Sur la base de ce concept, Otrera et Gualdoni (1986) proposent pour
l'estimation des coûts de maintenance de navires de pêche en eau profonde 5% de la valeur
initiale et 4% d'augmentation annuelle pour tenir compte du vieillissement, car ces valeurs
s'accordent avec les données réelles dans le cas de la flotte de pêche au merlu. Pour les navires
de pêche côtière, Parin et al. (1987) ont trouvé que 2% de la valeur initiale et 4% d'augmentation
annuelle étaient assez proches des valeurs réelles correspondant à des réparations tous les quatre
ans et aux révisions mensuelles. Cette approche est basée sur les déclarations sous serment
relatives à la rémunération des pêcheurs côtiers, selon un système de partage où les pêcheurs
participent aux coûts navals et mécaniques.
Le Tableau (3) 1présente les coûts de maintenance pour chaque type de navire côtier.
Tableau (3)
Coûts de maintenance par types de navires de pêche côtiers (MAR DEL PLATA, ARGENTINE)
1
Source www.fao.org
9
CHAPITRE II
10
CHAPITRE II
II-1 MAINTENANCE DE LA MACHINE PROPULSIVE :
Le groupe propulseur in-bord revêt plusieurs formes : on distingue le groupe propulseur
avec ligne d'arbre et le groupe propulseur dote d'une transmission S Drive.
Notant que la grande majorité des navires de pêche est équipée d'une ligne d’arbre, En
fonction du mode de transmission choisi, le groupe propulseur se compose de trois ou
quatre parties bien distinctes.
11
CHAPITRE II
II-1 a) LE MOTEUR DIESEL.
1- LA THEORIE DIESEL :
Basé sur le principe de fonctionnement du moteur à explosion à quatre temps à essence, le
moteur diesel se distingue par le fait qu'au temps admission le moteur n'aspire que de
l'air lorsque la soupape d'admission s'ouvre, contraire ment au moteur à essence, qui lui aspire
de l'air et de l'essence dans sa version carburateur.
Au deuxième temps, l'air est comprimé, la pression peut atteindre 40 bars à 600 °C. En fin
de compression, une charge de gazole est injectée à haute pression.
La haute température régnant alors dans la chambre de combustion suffit pour provoquer
l'auto-inflammation du carburant.
Le troisième et quatrième temps, - Combustion Détente, Echappement, sont en tous points
identiques dans leur déroulement a ceux du moteur quatre temps essence.
2- GENERALITES :
Le moteur diesel est composé de deux types d’organes : fixes et mobiles
LES ORGANES FIXES
1- Le bloc cylindre
2- La culasse
3- Le joint de culasse
4- Les carters
12
CHAPITRE II
Figure (4) Moteur vue cote admission
13
CHAPITRE II
II-1 b) L’INVERSEUR, REDUCTEUR :
Situé entre le moteur et la ligne d’arbre, l'inverseur réducteur assure l'inversion de marche
et le point mort. II réduit aussi la fréquence de rotation de l'arbre d'hélice afin de
conserver un bon rendement d'hélice. En effet une hélice présente un bien meilleur
rendement lorsqu'elle est de grand diamètre et qu'elle tourne lentement.
Figure (6)
14
CHAPITRE II
II-1 c) LA LIGNE D'ARBRE :
On distingue cinq parties : l’accouplement, le joint d’arbre, le tube d'étambot avec ses paliers,
l'arbre d’hélice, l'hélice. Selon le type de bateau, plusieurs montages sent possibles.
1- LE MONTAGE RIGIDE :
15
CHAPITRE II
3- LE MONTAGE SOUPLE :
16
CHAPITRE II
II-1 d) L’HELICE :
P
D= 12500�
V. Nt²
P : 85% à 90 % de la puissance sur l’arbre hélice en tenant compte des pertes dues au
réducteur
V : 90% de la vitesse maximale du navire
Nt : Nombre de tours par minute de l’hélice en fonction du taux de réduction et du régime
maximum du moteur.
Cette formule est valable pour une hélice tripale pour une hélice bipale nous devons
augmenter par 5% pour une hélice quatre pales nous réduisons par 5%
3- CALCULE DU RENDEMENT :
1
Voir les résultats expérimentaux et les courbes NAKA 60
17
CHAPITRE II
II-2 a) LE REGIME MAXIMUM
Les moteurs développent leur puissance maximum à des régimes différents, qui sont e n
fonction pour une grande part des solutions technologiques employées par les
constructeurs. En règle générale, les moteurs modernes qui bénéficient des derniers
développements, produisent leur puissance maximum à un régime nettement plus
élevé que les moteurs de conception ancienne.
II-2 b) ESTIMATION DE LA PUISSANCE :
Pour simplifier, on dira que la puissance du moteur est en fonction de la vitesse du navire
que l'on désire obtenir et qu'elle est influencée par la longueur de flottaison, le
déplacement, la forme de carène du bateau, et le type du gréement (engin de pêche) utilisé.
II-2 c) VITESSE MAXIMALE ECONOMIQUE (VITESSE CRITIQUE) :
La longueur de flottaison nous sert d'élément de base pour déterminer la vitesse limite.
Pour la calculer, nous utilisons la formule suivante :
- Coque ne déjaugeant pas, à bouchains vifs ou en forme.
Longueur de flottaison x g
V=� x 1.944
2 x π
Dans laquelle g est égal à 9,81 mètres/seconde, 7t à 3,1416 est la longueur de flottaison en
mètre,
- Coque (hydro) planante.
𝑉𝑉 ( 𝑘𝑘𝑘𝑘/ℎ )
Cm =
�𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 (𝑚𝑚)
P= Cm x Δ
Δ = déplacement en tonnes
Cm= coefficient de motorisation
P= puissance minimum nécessaire en ch
18
CHAPITRE II
Le déplacement nous sert d'élément de base pour déterminer la puissance nécessaire au
navire de façon à ce qu'il atteigne la vitesse prévue, pratiquement parlant il est préférable
d ’ adopter un moteur d'une puissance supérieure d'environ 20 % à celle permettant
d'atteindre en eau plate et sans vent la vitesse limite de carène cela sans compté les coefficients
a intégrés dans les calculs suivant la nature du gréement.
S 1
C= 0.75 x max x xtx
D 1000
Note :
0,75 est une moyenne du coefficient d'utilisation du moteur : en fait, en route, ce coefficient est
: 0,7 à 0,8, et en pêche de 0,5 à 0,8)
C : consommation en litres
P max : puissance maximale du moteur en ch
S : consommation spécifique du moteur en grammes par cheval et par heure
D : densité du carburant
t : temps d'utilisation du moteur, en heures ; peut être remplacé par :
2
Voir site officiel de la FAO section pêche
19
CHAPITRE II
II-4 LE DISPOSITIF ELECTRIQUE :
L'électricité joue un très grand rôle dans un navire. La tendance actuelle impose
une amélioration du confort par la multiplicité des accessoires électriques présents
sur le navire. Avec la prolifération des appareils électroniques de navigation et de
confort, la consommation électrique augmente.
Si, au port, il est le plus souvent possible de se raccorder par une prise sur le secteur,
il n'en est pas de même en mer. Le système électrique du bord doit être en mesure
d'assurer l'approvisionnement en électricité de tous les équipements.
Les groupes propulseurs sont équipés en standard d'un système électrique unipolaire
ou le bloc moteur est à la masse. Le montage bipolaire peut être fourni en option.
II est utilisé plus particulièrement dans le montage des moteurs,sur des coques
en aciers et, plus particulièrement, aluminium.
La sécurité commande d'avoir deux paires de batteries, l'un pour le moteur et I' autre
pour les besoins du bord
20
CHAPITRE II
21
CHAPITRE II
b) L’OUTILLAGE :
Une règle à ne pas oublier : choisissez toujours des outils de qualité, évidement plus
onéreux, mais combien plus fiables. S'il n'y avait qu'une marque à citer, je dirais
FACOM, mais, dans tous les cas, rappelez-vous ce vieil adage : « Un bon ouvrier dispose
de bons outils »
c) RECOMMANDATIONS GENERALES :
Maintenez en parfait état de propreté le moteur et son compartiment, en effet, c'est en
nettoyant le moteur que l'on s'aperçoit des ruptures de canalisations, boulons desserrés, fuites
diverses, etc., donc que l’on prévenir les avaries au cours de l'entretien, veiller à ne
démonter ou dérégler aucun organe plombe, ces organes ne peuvent être répares que par
le constructeur ou un professionnel spécialise après la fin de la période de garantie.
Quand vous démontez un organe quelconque du moteur, procédez avec ordre et méthode,
sans hâte, et évitez d’intervertir les pièces notamment, l e s différentes vis, au remontage,
soyez excessivement propre.
d) DOCUMENTS DE BORD :
Pour pouvoir exercer le suivi du comportement général du navire il faut se doter d’un
ensemble de check listes, et inculquer la culture de la traçabilité, sous forme d’archive,
nous avons constaté et à travers notre expérience que cette culture est totalement
absente, et pour cette raison nous trouvons encore des difficultés énormes pour faire
des études statistiques exactes. Des documents comme.
- Le journal de la machine.
- Le journal de bord.
- Registre des hydrocarbures.
- Registre des inventaires.
22
CHAPITRE II
repère de niveau maximum, un en bas, niveau minimum. Cette jauge est située
généralement sur le bloc moteur.
Procédure :
Tirez la jauge, essuyez la avec un chiffon propre, puis engagez là à fond de nouveau.
Retirez de nouveau la jauge puis vérifiez le niveau de l'huile. Assurez-vous que la trace
se situe vers le repère maxi de la jauge.
Dans tous les cas, le niveau ne doit pas descendre en dessous du repère mini. Si cela
est le cas, il est nécessaire de faire l'appoint avec de l'huile moteur. De qualité
équivalente à celle utilisée pour ce moteur.
Procédez par petites quantités, en vérifiant à chaque fois l'élévation du niveau sans
dépasser le repère supérieur.
Attention, lors du contrôle, veillez à ce que la jauge soit correctement enfoncée.
Important
Un excès d'huile (niveau au-dessus du repère maxi), n'est jamais souhaitable. II peut
entrainer un échauffement, des pertes de performance, des fuites diverses et une
montée en température nuisible au bon fonctionnement du moteur.
II-7 VIDANGE D U MOTEUR :
Utilisez un bidon d'huile usagée.
Aujourd’hui, les constructeurs préconisent pour la plupart tous les huiles ayant une
viscosité de 10 W 40 et possédant une classification minimum CD (Norme API)
Prévoir aussi les pièces et produits de rechange : ' huile, filtre à huile,
-les produits d'entretien nécessaires à cette intervention (dégraissant, chiffons, etc.),
Repérez les différents points d'intervention jauge d'huile, moteur, inverseur, orifices
de remplissage, filtre à huile, etc.
La vidange doit toujours être effectuée dans le programme d'entretien de votre moteur
En effet, les organes du moteur en mouvement subissent des frottements qui entrainent
un échauffement pouvant aller jusqu'à la fusion des métaux en contact. L'huile du
moteur a pour but de réduire ces frottements. Etant soumis à des contraintes
thermiques extrêmes, l'huile subit une usure mécanique et se charge au fil des heures
de fonctionnement de nombreuses impuretés métalliques ainsi que de résidus de
combustion qui lui donnent son aspect noirâtre. A ce titre, elle doit être remplacée
périodiquement.
Périodicité
Jusqu'en 1970 environ, on vidangeait l'huile du moteur toutes les 50 heures. Avec
l'amélioration de la qualité des huiles, des filtres à air et des filtres a huiles, les
constructeurs ont modifié leurs recommandations et en règle générale ils ne demandent
plus qu'une vidange toutes les 100 ou 200 heures ou tous les ans, pour des moteurs
d'une puissance intérieure a 50 ch. Dans tous les cas, il est important d'effectuer les
vidanges moteur aux intervalles de temps conseilles par les constructeurs.
Attention, la vidange est un travail nécessaire mais salissant.
-Procédez avec ordre et méthode.
23
CHAPITRE II
Préparatifs et précautions
Il est nécessaire de :
-connaitre la quantité d'huile a utilisé, prévue par le constructeur. En cas de changement
de filtre, prévoir 0,25 a 0,5 litre en plus.
-Réunir l'outillage spécifique, correspondant à cette intervention :
-pompe ou seringue d’aspiration, Clef a filtre chaud, l’aspiration de l'huile est réalisée
a I' aide d'une pompe plongée dans le tube de jauge ou dans l'orifice prévu à cet effet.
Certains moteurs possèdent une pompe de vidange incorporée. Une petite durit
branchée dessus, évitera de salir la cale.
Remarque :
Retirez la jauge.
Emboitez sur l'orifice le tuyau d'aspiration de la pompe à vidange. Ouvrez le bouchon de
remplissage pour créer une prise d'air.
Reliez le tuyau d'évacuations de la pompe au bidon récepteur (bidon d'huile
usagée).
Effectuez la vidange 5 minutes après l'arrêt du moteur.
Pompez jusqu'à épuisement de l'huile dans le carter moteur.
24
CHAPITRE II
a) LE CHOIX DE LA MARQUE D'HUILE
Chaque constructeur ou concessionnaire est en règle générale lie à une marque d’huile.
Durant la période de garantie, vous devez respecter la marque préconisée. Ensuite, vous
pouvez changer de marque. Veillez toutefois à conserver la même qualité et la même
viscosité au moins lorsque vous refaites le niveau.
b) LE CHOIX DE LA QUALITE D'HUILE :
La qualité de l'huile est une garantie de bon fonctionnement du moteur. II est bon
de choisir sa « qualité » mais aussi sa viscosité en fonction des préconisations du
constructeur.
La classification API ou CCMC servent de référence pour apprécier la qualité
intrinsèque de l'huile.
La classification SAE classe les huiles en fonction de leur indice de viscosité. Toutes
les huiles sont aujourd'hui multigrades. Leur viscosité convient aussi bien en hivers
qu'en été. Le choix de la gradation dépend des conditions ambiantes de
fonctionnement rencontrées le plus souvent.
25
CHAPITRE II
II-10 CHANGEMENT ET NETTOYAGE DES FILTRES A CARBURANT
La présence d'un ou de plusieurs filtres revêt dans un moteur Diesel un intérêt tout
particulier.
Périodicité
Les pires ennemis du moteur Diesel sont l'eau et les impuretés contenues dans le
carburant. De ce fait, les constructeurs attachent une grande importance à la propreté
des éléments filtrants. Nombre d'entre eux préconisent le remplacement des
cartouches toutes les 200 heures.
Contrôle
I l est bon de contro1ez régulièrement et de purgez si nécessaire le préfiltre décanteur,
situe entre le réservoir et la pompe d'alimentation. Si le bol du décanteur est en verre,
il vous sera facile de voir s'il y a de l'eau dans le carburant. Dans ce cas, l'eau est au
fond de la cuve et vous pouvez l'évacuer par la vis de vidange située au fond du filtre.
Remarque
II arrive parfois que le filtre se colmate prématurément si le carburant utilise est de
mauvaise qualité. Ce phénomène est aisément identifiable à la perte de puissance du
moteur. Cette perte de puissance se traduit par une baisse de la vitesse de votre bateau
mais aussi par un dégagement important de fumé à l'échappement.
26
CHAPITRE II
a) CHANGEMENT DE L’ELEMENT FILTRANT DU PREFILTRE
Une propreté absolue doit être observée l ors de tous les travaux entrepris sur le système
d'alimentation.
Méthode
Fermez la vanne d'alimentation du carburant. Dévissez la vis centrale.
Déposez la cuve avec précaution, car celle-ci contient du carburant.
Enlevez la cartouche et jetez-la.
Nettoyez la cuve.
Montez un nouvel élément filtrant.
Vérifiez que les surfaces de contact sont bien propres.
Remplacez les joints d’étanchéité.
Assemblez le filtre, et resserrez modérément (1 mda/N) la vis d'assemblage.
Ouvrez la vanne d'alimentation du carburant.
Purgez le circuit
b) CHANGEMENT DU FILTRE
Fermez la vanne d'alimentation du carburant. Dévissez le filtre à l'aide de la clef prévue à cet
effet.
Videz le filtre et jetez-le.
Vérifiez la portée.
Vissez le nouveau filtre.
Serrez à la main jusqu'à ce que le joint vienne en contact avec le couvercle, puis serrez d'un
demi-tour supplémentaire.
Purgez le circuit.
c) II-14 NETTOYAGE DU FILTRE TAMIS DE LA POMPE
D'ALIMENTATION
-La pompe d'alimentation sur le moteur est équipée d'une crépine placée sous le
couvercle de celle-ci. Cette crépine devra être nettoyée aux mains une fois par
saison.
-Repérez la position du filtre tamis avant de l’enlever.
-Dévissez la vis centrale et déposez le filtre tamis. Nettoyez, rincez et égouttez ce
filtre.
-Nettoyez les éventuels dépôts dans le corps et le couvercle de la pompe
d’alimentation.
-Reposez le filtre tamis dans sa position initiale.
-Revissez la vis centrale. Purgez le circuit.
-Vérifiez immédiatement après le démarrage du moteur, qu'il n'y a pas de fuite de
carburant. Dans le cas contraire, l'air pénètre alors dans le système d'alimentation
et des incidents sont à attendre dans le fonctionnement.
27
CHAPITRE II
II-11 PURGER LE CIRCUIT DE GAZOLE
Le système d'alimentation doit être purgé lors de toute intervention pouvant entrainer
des fuites de carburant dans le système, par exemple, un échange de filtre ;lorsque le
réservoir a été complètement vide (panne sèche) ;lors d'un arrêt prolonge ou de la
première mise en marche.
La méthode de purge est quelque peu différente suivant les types de moteur. Certains
circuits d'injection se purgent d'eux-mêmes, pourvu que I' on laisse tourner le
démarreur suffisamment longtemps. D'autres, et c'est très souvent le cas, nécessitent
de la méthode et un suivi rigoureux des recommandations du constructeur.
28
CHAPITRE II
La première précaution à prendre, est de tourner le coupe-circuit ou de débrancher la
batterie. Fermez la vanne d'eau à la mer.
Vidangez le circuit de refroidissement. Déposez l'anode en la retirant de son support.
Revissez une anode neuve.
Ouvrez la vanne d'eau à la mer.
Contrôlez a la mise en route et à chaud l'étanchéité de l'anode.
29
CHAPITRE II
Vérifiez la tension de la courroie en appuyant sur celle-ci. La flèche, ne doit pas
dépasser une valeur égale à son épaisseur (5 a10mm).
- Resserrez les vis de fixation Fermez les coupe-circuit.
Remarque :
Une courroie détendue émet un sifflement caractéristique. Si tel est le cas, Il y a lieu
de la retendre sans délai car elle ne remplit plus correctement sa fonction. La courroie
patine s'échauffe et risque de casser.
Une courroie trop tendue provoque une usure excessive des roulements des paliers de
l'alternateur et de la pompe à eau. Si la courroie est fissurée ou craquelée, elle devra
être impérativement remplacée.
La mise en place d'une courroie doit toujours être effectuée avec le tendeur en position
de tension minimum, afin de ne pas forcer sur les poulies et sur la courroie. Apres
quelques heures de fonctionnement, vérifiez de nouveau la tension et si nécessaire
procédez à un nouveau réglage.
30
CHAPITRE II
2- CIRCUIT INDIRECT :
Dans le système de refroidissement indirect, l'eau de mer refroidit le liquide quatre
saisons en circulation dans l’échangeur, le bloc moteur et la culasse.
La température de refroidissement est régulée par un thermostat situe sur la partie la
plus chaude du moteur, la culasse.
Rinçage du circuit d'eau douce afin de préserver le bon fonctionnement du circuit de
refroidissement et éviter une diminution de la performance de refroidissement, il est
impératif de procéder régulièrement au rinçage du circuit d'eau douce pour éliminer
les dépôts et les impuretés.
Méthode
31
CHAPITRE II
Puis, vidangez le circuit grâce au robinet ou à la vis de vidange situe(e) sur le bloc
moteur. Enlevez le bouchon de l'échangeur afin de créer une prise d’air.
Revissez la vis ou fermez le robinet de vidange.
Remplissez le circuit avec de l'eau douce, additionnée d'un bon détergent non
moussant.
Faites tourner le moteur pendant au moins 15 minutes puis vidangez de nouveau.
Remplissez le circuit d'eau douce et faites marcher le moteur pendant 5 minutes.
Vidangez.
Renouvelez l'opération jusqu'à ce que l'eau de vidange soit claire et exempte de
souillure.
Evacuez la dernière eau puis remplissez de nouveau avec un mélange eau-antigel ou
un liquide de protection, type quatre saisons.
Faites tourner le moteur quelques minutes en accélérant par intervalle.
Arrêtez le moteur et rétablissez le niveau.
Remarque :
Certains constructeurs recommandent de ne pas ôter le bouchon de l'échangeur tant
que le moteur est chaud et que la pression du système est encore e1evee. La
vérification se fait alors lorsque le moteur est refroidi.
En cas de dépôts importants ou d'impuretés persistantes, il sera nécessaire de déposer
le faisceau de l'échangeur de température.
Ce dernier déposé, la meilleure méthode consiste à plonger le faisceau dans une
solution de nettoyage non caustique approuvée par le constructeur. Lorsque les tubes
sont colmates par dépôts ou débris non durcis, engagez une tige en acier à l'intérieur
de ces tubes dans le sens inverse de la circulation d'eau. Attention, procédez avec
délicatesse afin de ne pas détériorer les tubes.
Remarque
Sur certains mode/es (Volvo ancien modèle), il est nécessaire de retirer l’arbre et la
turbine de 10 à 15 mm, puis de dévisser la vis qui passe à travers cette turbine.
Dans une cale exiguë, il est parfois plus facile de déposer entièrement la pompe, en
déposant les durits et les vis de fixation de celle-ci.
Contro1ez l'état de la turbine. Si celle-ci est un tant soit peu endommagée (déchirée,
rayée, usée), n'hésitez pas à la remplacer.
32
CHAPITRE II
En cas de changement de turbine, tenez bien compte au moment du remontage, du
sens de rotation, et donc d'orientation, des pales de la turbine.
Graissez à la glycérine les pales de la turbine ainsi que le corps de la pompe.
Important
Dans le cas d'un refroidissement indirect, si une pale est arrachée, vous la
retrouverez, dans la plupart des cas, à l'entrée de l'échangeur.
Reposez le couvercle avec un nouveau joint d'étanchéité, après avoir soigneusement
nettoyé les portées (corps et couvercle). Ouvrez la vanne de prise d'eau de mer.
33
CHAPITRE II
Essai du thermostat
- Placez le thermostat dans un récipient rempli d’eau, après avoir relevé la
température d'ouverture de celui-ci.
- Chauffez et relevez la température d'ouverture du thermostat. Si les résultats
diffèrent, ce dernier devra être remplace.
Nettoyez les portées du couvercle.
Montez le thermostat avec un nouveau joint d’étanchéité.
Serrez le couvercle.
Refaire le plein du circuit de refroidissement dans le cas d'un refroidissement
indirect.
Ouvrez la vanne d'eau dans le cas d'un refroidissement direct.
Assurez-vous du ban fonctionnement et de l'étanchéité du circuit d'eau.
II-17 VERIFICATION DU BOUCHON DE L'ECHANGEUR
Si votre moteur consomme du liquide de refroidissement et si sa température de
fonctionnement est trop importante, il est un contr61e que vous devez effectuer en
premier lieu : celui du bouchon de l’échangeur.
En effet, lorsque le bouchon d'échangeur fuit, le circuit de refroidissement ne
fonctionne pas sous pression. Le liquide quatre saisons bout alors à une température
inférieure à celle prévue par le constructeur et s'échappe en grande quantité.
Méthode
Déposez le bouchon de l'échangeur en le dévissant.
Inspectez le joint. Celui-ci ne do il présenter aucune trace de déformation ou d'usure.
Soulevez délicatement à l'aide d'un petit tournevis la soupape située au centre du
clapet. Celle-ci doit parfaitement reposer sur son siège sous une légère pression.
Changez le bouchon si nécessaire.
Remarque
Les bouchons portent gravée l'indication de la pression maximum admissible.
Vérifiez que celle-ci corresponde bien aux indications du constructeur, en cas de
doute, consultez un spécialiste afin qu'il vérifie a l'aide d'un outillage spécifique la
pression du tarage du ressort.
34
CHAPITRE II
a) CONTROLE DU NIVEAU DE L'ELECTROLYTE
Sur les batteries traditionnelles, il est nécessaire de surveiller régulièrement les
niveaux de l’électrolyte. En effet, le courant élevé de fin de charge provoque une
décomposition de l'eau en gaz (hydrogène et oxygène) s'échappant par les évents
situes sur les bouchons de la batterie. II est donc nécessaire d'effectuer un appoint en
eau distillée ou déminéralisée.
Les niveaux de l'électrolyte doivent se situer à environ 1 cm au-dessus des plaques.
La majorité des batteries possède un repère qui facilite le contro1e. Line
consommation d'eau importante peut être le signe d'une surchauffe de la batterie, due
à un déréglage du régulateur.
Important
En cas d'addition d'eau durant la période d’hivernage, procédez immédiatement à
une recharge de la batterie afin de parer le risque de gel dû au manque d'homogénéité
de l'électrolyte.
Certaines batteries dites (( sans entretien » nécessitent la présence d'une couche d'eau
au-dessus de la pellicule de gel afin de prévenir tout dessèchement.
Attention
Afin d'éviter tout risque d'explosion, ne jamais vérifier les niveaux à l'aide d'une
flamme de briquet ou d’allumette.
Utiliser une lampe de poche.
Pour éviter la production d'étincelles, le fil de masse doit toujours être connecte le
dernier et déconnecte le premier.
b) CONTROLE DE L’ETAT DE CHARGE DE LA BATTERIE :
L'état de charge de la batterie doit être contr61e aux mains une fois par saison. La
méthode la plus classique pour le contro1er consiste à relever la densité de
l'électrolyte à l'aide d'un pèse acide.
Le contro1e sera effectué à l'aide d'un densimètre ou pèse-acide qui vous donne la
densité de l’électrolyte. Celle-ci varie en fonction de l'état de charge de la batterie.
Méthode
Prélevez tour à tour dans chaque élément avec la pipette juste assez de liquide pour
que le flotteur flotte librement. Veillez à ne pas laisser tomber de goutte sur le
plancher ou sur les vêtements car l'acide est un produit extrêmement corrosif.
Tenez le densimètre à la verticale et à hauteur des yeux.
Relevez la densité.
Une densité de 1,28 indique que la batterie est totalement chargée.
Une densité de 1,20 vous indique que la batterie est chargée à 50% de sa capacité et il
est nécessaire de la recharger.
A la densité de 1,1, la batterie ne possède plus que 20% de sa capacité.
Une recharge s'impose alors .de nombreux densimètres ne comportent que des zones
colorées sur le flotteur pour indiquer les états de charge de la batte rie. Pour une lecture
35
CHAPITRE II
plus précise, les spécialistes utilisent un thermomètre à compensation qui indique la
correction à appliquer si la température de la batterie est intérieure ou supérieure à
15°C.
Important
Ne jamais prendre de mesure de densité immédiatement après avoir fait I ‘appoint en
eau dans la batterie.
36
CHAPITRE II
trace de sulfatation ou d'oxydation et impérativement graissées (vaseline) et bien
serrées.
Prenez soin lorsque vous manipulez une batterie de ne pas poser d'outils métalliques à
cheval sur les deux bornes.
Important
Afin d'éviter les risques d'explosion ne débranchez jamais une batterie sans couper, en
premier lieu, l'alimentation secteur du chargeur.
37
CHAPITRE II
Attention
Le rendement de recharge d'une batterie est d'environ 75 % : une batterie de 40 A/h
absorbera environ 52 A/h pour se charger. Si au bout d'une période de recharge
prolongée, la densité de l’électrolyte dans tous les éléments ne dépasse pas aux moins
1,20, la batterie n'est pas dans son état optimum. Si un des éléments ne veut pas
reprendre sa charge - densité toujours intérieure a 1,1 sur cet élément-, changez la
batterie.
La décharge chronique d'une batterie est souvent due à sa vieillesse.
La durée de vie espérée d'une batterie se situe autour de quatre ans.
38
CHAPITRE II
Ce jeu est mesure au moyen de cales d'épaisseur glissées entre la queue de la soupape
et le culbuteur. Dans le cas d'un arbre à cames en tête attaquant directement les
soupapes, la cale est glissée entre le poussoir et l'arbre à cames.
Si le réglage est correct, la cale doit glisser gras. On doit sentir en tirant celle-ci une
légère résistance. Dans le cas contraire, un réglage s'impose.
39
CHAPITRE II
A chaque mise à l'eau ou après chaque échouage, retirez légèrement et avec précaution
le soufflet. Assurez-vous que l’eau pénètre bien à l'intérieur de ce dernier pour
lubrifier la surface de frottement des pièces.
En cours de saison
A chaque sortie, vérifiez l'étanchéité du joint tournant (collier, soufflet), cette
génération de presse étoupe qui n’utilise plus de tresse, tend vers l’étanchéité totale.
L’étanchéité est assurée à l’aide de deux bagues. Une fixée sur l'arbre d'hélice et l'autre
sur un tube soufflet en caoutchouc. L'élasticité du soufflet permet de maintenir en
contact les deux bagues sous une légère pression. Le réglage de la pression de la bague
d'arbre d'hélice sur la bague montée sur le soufflet conditionne l'étanchéité.
e) CHANGER LA GARNITURE DU PRESSE ETOUPE :
Au quotidien, on dit aussi garnir le presse-étoupe.
L'opération aura lieu à terre, toutes les deux ou trois saisons (ou des que le fouloir est
presque à fond de réglage).
f) DEPOSE DE LA GARNITURE
Dévissez le fouloir, faites le glisser sur l'arbre.
Dégarnissez le presse-étoupe sans rayer l'arbre ou le porte étoupe, à l'aide d'un crochet
ou d’un petit tournevis. Comptez les garnitures usées.
Dégraissez l'ensemble du presse étoupe avec un pinceau et de I' essence.
Toilez légèrement l'arbre au papier de verre après avoir avancé sur l'arbre le corps de
la presse étoupe.
Remarque :
Dans le cas d'un presse-étoupe à graisser, videz, nettoyez et regarnissez celui-ci de
graisse neuve.
Contrôlez l'arrivée de graisse puis essuyez-le tout à l'aide d'un chiffon propre.
40
CHAPITRE II
goutte d'eau toutes les 10 à 30 secondes. Dans tous les cas, vérifiez à la main la
température du corps du presse-étoupe. Celui-ci doit être tiède, jamais brulant.
Remarque :
Les nouvelles qualités de tresses, notamment celles à base de Téflon ou de graphite
possédant une bonne conductibilité thermique, réduisent considérablement l’usure
générale et la fuite permanente.
41
CHAPITRE II
Contrôle périodique et entretien :
Procédez au graissage du joint d'étanchéité toutes les 200 heures de marche à chaque
remise à l'eau ou une fois par an, avec la graisse résistant a l'eau préconisée par le
fabricant.
Important
L'étanchéité du joint étant assurée par des
lèvres intérieures, I ‘introduction dans le
manchon d'un quelconque outil ou corps
étranger non préconisé par le fabricant est
dangereuse.
42
CHAPITRE III
CHAPITRE III
43
CHAPITRE III
III-1 LA MISE A SEC :
Pour pouvoir exécuter les travaux de maintenance de la coque, il faut mettre le navire à sec,
cette opération est toujours délicate et ne doit pas être effectuée sans un minimum de
précautions.
a) LE LEVAGE
Les 3 principales options pour la mise à sec sont d'avoir recours à un système à sangles
(grue, berceau, portique...) ou à cales (charriot tracté), Cale sèche et sleepway pour les
navires de grandes dimensions.
Les points de sanglage ou d'appui sont importants pour ne pas infliger de déformations à
la structure du bateau, ainsi que pour les points d’appuis
Les engins de levage et de manutention sont soumis à une visite annuelle des
organismes de sécurité dont dépend la société et doivent donc être maintenus en parfait
état de fonctionnement et d'identification (plaque constructeur).
De manière identique à un chariot élévateur, les charges utiles de ces engins ne sont
valables que pour les conditions d'utilisation standard ;c'est à dire avec le minimum de
tirant d'eau Compte-tenu des énormes surcharges dynamiques engendrées par le
balancement de certains bateaux à fort tirant d'eau.
Attention :
Dans le cas d'une immersion totale ou partielle du chariot, veiller scrupuleusement à
condamner la prise d'air du réservoir
d'huile pendant la durée de l'opération.
La vitesse de déplacement d'un ber
hydraulique est limitée à 25 km/h à
vide et de 6 à 10 km/h en charge.
A savoir
- Si les charges à lever ne nécessitent
pas l'utilisation de tous les appuis, la
manœuvre devra impérativement se
faire avec les vérins les plus éloignés
(avant et arrière).
- Malgré leur faible vitesse de rotation,
les roues doivent impérativement être
toujours gonflées à leur pression
nominale.
44
CHAPITRE III
b) LE CALAGE
Le navire est calé soigneusement sur une surface plane et solide à l'aide de bers,
chandelles, bastings, pneus, etc.
Là encore, les points d'appui sur la coque ne doivent pas être choisis au hasard pour
éviter de se retrouver avec des mauvaises surprises.
III-2 LE CARENAGE :
a) INTERET DU CARENAGE DES COQUES
– Une coque lisse offre moins de résistance à l'avancement, augmentant la vitesse du
navire et réduisant sa consommation en carburant (1 à 2 mm d'algues ou d'organismes
fixés sur une coque entraînent une perte de vitesse d'environ 15 %).
Figure (20) État de surface d’une coque d’un navire
– Les organismes fixés détériorent la
surface des coques, qu'elles soient
constituées de bois ( 1), de métal ou de
résine. Qu'il s'agisse des tarets (mollusques
bivalves à corps très allongé), dont un
certain nombre sont détritivores (se
nourrissent de détritus), xylophages (se
nourrissent de bois), foreurs superficiels et
vivent en colonies… ou d'autres organismes
marins térébrants (capables de percer,
creuser les bois immergés), ils peuvent
fortement et rapidement dégrader les coques en bois ou la couche dure (GELCOAT) des
coques en résine et fibre de verre ou fibre de carbone.
– Les coques des navires qui transportent moins d'organismes aquatiques hors de leur
milieu ou d'un océan à l'autre limitent l'introduction de pathogènes ou d'invasifs. Ce
phénomène est en très forte augmentation, avec le développement des transports
maritimes et le ballastage et déballastage des navires.
Il participe à l'appauvrissement de la biodiversité des littoraux et zones portuaires, mais
également en eau douce, où, par exemple, la moule zébrée se montre très invasive
depuis quelques décennies.
Les ANTIFOULINGS sont conçus pour être érodés dans le temps (sur 1 ou 2 ans selon
le nombre de couches).
On a aussi testé et développé de nouveaux matériaux technologiques :
– polymères élastomères ou érodables,
– produits à base de silicone,
– peintures au téflon ou auto-polissantes à base d'eau (pour mieux glisser dessus),
– systèmes d'ondes acoustiques générées par des décharges électriques…
Ils ont tous pour effet de réduire l'accroche des organismes vivants sur la coque, mais
manquent encore de retour d'expérience ou de diffusion.
1
Les tarets (shipworm en anglais et schiffsbohrwurm en allemand) sont des mollusques
bivalves lamellibranches à corps très allongé ressemblants à des vers, qui s’attaquent aux bois
immergés dans la mer chaude de préférence ou l’eau saumâtre. Quelques espèces vivent
également en eau douce.
45
CHAPITRE III
b) LA PREPARATION DE LA CARENE
Inutile de se poser la question du bon produit,
s'il est appliqué sur une surface insuffisamment
ou mal préparée.
Un autre choix est également à faire : faut-il
aller jusqu'à la coque ou suffit-il de retrouver le
GELCOAT ?
En fait, cela dépend de l'état du GELCOAT :
Avant tout, sortez le bateau et passez-le
immédiatement au nettoyeur haute pression
(150 bars minimum), pour avoir une bonne
idée de l'état brut de la coque.
Figure (21) Traitement de la coque
Le cas échéant faites les retouches nécessaires, si le GELCOAT est blessé ; s'il pèle, est
cloqué ou sonne creux, vous êtes bon pour tout enlever et refaire votre résine.
Important
immédiatement après l'hydro gommage ou le sablage, il est impératif de passer un anti
rouille sur les coques acier, et cela avant qu'une fleur de rouille se constitue (selon
température et degré d'hygrométrie, elle peut apparaître en moins d'une heure).
2
Les montants réels en France
3
Selon les déclarations des professionnels du secteur maritime en France
46
CHAPITRE III
6- DECAPAGE ALTERNATIF L'AEROGOMMAGE
Décaper de façon fine sa coque selon le
procédé de l'aérogommage est une application
au monde nautique de récentes innovations
biotechnologiques.
La technique dite de « bioboatisation », issue
de l’aéronautique, utilise du blé projeté pour
mettre à nu les œuvres vives.
Elle présente quelques particularités
intéressantes :
- 100 % sèche : la technique consiste à
projeter un abrasif végétal et de l’air
comprimé, à l’aide d’un procédé fonctionnant
en circuit fermé. Figure (23) Aérogommage d’une coque
- 100 % Bio : l’abrasif breveté est un produit constitué de polymères végétaux obtenu à
partir de blés spéciaux fabriqués et étudiés pour le décapage de toutes les surfaces
modernes (fibre polyester, kevlar, carbone, aluminium, bois...) ; écologique et
biodégradable, il permet un décapage sélectif (couche par couche) ou complet en
fonction de la granulométrie utilisée. L’abrasif agit sans altération des surfaces et
permet la conservation des préparations préalables. Après intervention, la carène est
prête pour recevoir un nouveau traitement antifouling ou une nouvelle peinture.
- 100 % propre : Grâce à une application spécifique de « projection-extraction » de
l'abrasif, le procédé recycle instantanément les déchets générés par le décapage, qui
seront ensuite traités par une filière homologuée. Mis en œuvre par une unité mobile le
traitement peut donc s’effectuer sans protection particulière autour des bateaux (bâche
ou isolement). Cette technique sans rejet (pas de poussière) permet une adaptation aux
contraintes environnementales et sanitaires les plus exigeantes.
Limite d'usage
Attention ; Il ne s'agit pas d'un système de décapage profond de la carène au même titre
qu'un sablage ou hydro-gommage, mais plutôt d'un traitement superficiel permettant
l'application d'un nouvel antifouling, par exemple.
Durée de l'intervention
Il faut compter environ 8 à 10 heures si les
opérateurs ne rencontrent pas de difficultés
particulières sur la carène à traiter.
47
CHAPITRE III
7- PROTECTION DES ELEMENTS FRAGILES
Le sablage à sec est d'une puissance décapante importante qui oblige, non seulement à
protéger les objets aux alentours (autres bateaux, véhicules...) avec des bâches
suffisamment épaisses, mais également certains organes de votre propre bateau
(Voir les photos en dessous)
- limite de GELCOAT au niveau de la ligne d'eau,
- entrée du tube de safran,
- entrée du tube d'étambot,
- propulseur d'étrave.
En effet, des grains de sable sur ces axes ou dans leurs roulements, vont les rayer et les
user prématurément. 4
8- LE CARENAGE ECOLOGIQUE
4
La mise à blanc ou décapage d'une carène par grattage, abrasion ou action chimique génère un déchet classifié en France comme un "Déchet
Industriel Spécial" (DIS) dont la liste est fixée par le décret n°97-517 du 15 mai 1997. Les DIS présentent des risques pour la santé et ils
doivent être collectés, transportés, traités, éliminés ou stockés selon des règles établies par le Code de l’environnement et la loi du 13 juillet
1992.
48
CHAPITRE III
III-3 COQUE EN BOIS : Figure (26) Coque en bois port d’Oran
Le propriétaire d'un bateau en bois devrait avoir cette assertion constamment à l'esprit,
et pourtant combien de fois voit-on un équipage - ou un propriétaire - méticuleux laver
son bateau (y compris le pont) à l'eau douce. Voir à l'aide d'un jet à haute pression ?
49
CHAPITRE III
foême sans ces lavages à l'eau douce, la pourriture sèche peut apparaître sous l'effet de
la pluie qui sature les coutures du pont, s'infiltre autour des épontilles, des blins, le long
des bauquières, des serre-bauquières, des membrures, etc...; la chaleur et le manque de
ventilation font le reste et la pourriture sèche s'installe, la plupart du temps, dans des
endroits où elle est invisible. L'expert
chargé d'inspecter les navires en bois
passe une grande partie de son temps à
essayer de découvrir la pourriture
sèche, et il lui arrive cependant d'être
trompé par une belle couche de
peinture fraîche ou un habile travail de
masticage. A plus forte raison, le non-
initié et c'est à son intention que nous
rédigeons cet article.
Les bois tendres sont, en général, plus sujets à la pourriture sèche à cause de leur
porosité, mais ceci même peut servir le constructeur s'il prend soin de les badigeonner
généreusement avec des composés de sels cupriques et de carbures d'hydrogène sous
une forme ou une autre.
Ces solutions, si elles sont appliquées convenablement à l'aide d'un bon pinceau peuvent
jouer un rôle important dans la prévention de la pourriture sèche. Il ne faut jamais
placer, encore moins fixer, un morceau de bois sur un autre sans avoir au préalable
peint, ou traité, les faces qui entreront en contact avec la solution précitée ou, à défaut,
au minium.
Si l'on suit soigneusement ces instructions on palliera presque complètement le danger.
Malheureusement, d'autres facteurs entrent en jeu, dont le plus important est la
ventilation.
50
CHAPITRE III
d) LE ROLE D'UNE BONNE VENTILATION :
Une bonne ventilation contribue à maintenir l'atmosphère du bateau saine et sans
condensation» Les petites perles d'eau que l'on voit apparaître sur la face inférieure des
barreaux de pont des blins, des bauquières, etc... finissent par s'accumuler pour
constituer un terrain d'élection pour le champignon; s'il n'y a pas de bons courants d'air
ou une ventilation suffisante, surtout en climat chaud et humide, la pourriture sèche est
prête à faire son apparition.
La ventilation est très importante, particulièrement aux extrémités du bateau - étrave et
étambot - derrière les revêtements, dans les placards, et entre le pont et son revêtement
interne ou vaigrage, s'il existe. Si l'on utilise des prélarts, il ne faut jamais qu'ils arrêtent
la ventilation naturelle car toute condensation d'eau dans ces conditions est dangereuse.
51
CHAPITRE III
le plomb, l'eau douce souillée s'infiltre entre le revêtement et le pont et c'est la porte
ouverte à la pourriture sèche.
Par mesure de précaution, on devrait toujours badigeonner le bois de créosote ou de tout
autre produit ou solution qui a fait ses preuves, avant d'y poser le revêtement de plomb.
On devrait toujours laver ces endroits à l'eau salée, a moins d'une excellente ventilation,
réfrigérateurs et glacières - ces dernières en particulier - augmentent les risques de
pourriture sèche, à l'aide d'un conduit approprié, on fera en sorte que l'eau douce de
condensation et, le cas échéant, les tuyaux d'écoulement, se déversent par-dessus bord
ou au fond de la cale. Il ne faut en aucun cas laisser l'eau s'épancher à volonté, ni se
répandre à travers le plancher ou le revêtement.
Lorsqu'il s'agit de chambres de congélation ou de chambres froides, il faut prévoir une
bonne ventilation entre la garniture isolante et l'intérieur de la coque. Comme
revêtement, n'utilisez que du bois de bonne qualité et bien sec, et n'hésitez pas à
employer en grandes quantités un agent de préservation quelconque-lorsque vous fixez
le revêtement sur les membrures. Le "matelas d'air" entre chaque membrure doit être
prévu de telle façon que l'appel d'air se fasse librement depuis la cale jusqu'à la virure
d'aération, sous le pont et au dehors au moyen de petites manches à air, généralement
connues sous le nom cols de cygne.
Bien que tout ceci entraîne du travail et des frais supplémentaires, il est certain que, à
long terme, ce n'est pas du gaspillage si cela doit empêcher la pourriture sèche, les
extrémités doivent être bien ventilées
2- la méthode mécanique
par sablage, le plus souvent après façonnage et soudage ; mais ce dernier n'est pas facile
à mettre un œuvre correctement une fois le bateau assemblé.
52
CHAPITRE III
La tôle des ponts s'échauffe et se dilate sous l'action de la chaleur et de façon non homogène
(en température et étirement) par rapport au bois, cela crée à la fois un décollement partiel et
des points de rosée. Une fois cette étape franchie, c'est la pire des situations : l'humidité est
prise en sandwich entre la tôle et le bois, sans possibilité d'être asséchée (avec un risque de gel
en hiver qui va encore accentuer les dégâts). Ensuite, c'est la rouille qui va exercer son action
finissant même par percer les tôles les plus épaisses...
Pour des travaux de maintenance et de soudure il faut chercher des chantiers navales dont les
soudeurs sont homologués, et il faut demander toujours un rapport de contrôle de soudure (en
ultrason ou en ressuage – contrôle non destructif pour avoir une garantie de travail, et il faut
demander le certificat de tôle marine tout en respectant son grade et les recommandations du
plan de construction du navire.
II-4 COQUE EN MATERIAUX STRATIFIES
a) PREPARATION DE LA SURFACE
1- PREMIERE ETAPE :
Avec une disqueuse équipée d'un plateau de ponçage, et d'un disque de gros grains
(entre 16 et 40) nous allons poncer autour de la fissure sur une largeur minimum de 100
mm. S'il s'agit d'une petite réparation, on pourra utiliser une perceuse munie d'un disque
métallique recouvert de particules de tungstène, vendu en grande surface. Si on appuie
trop fort ou si on reste trop longtemps au même endroit, les disques auront tendance à
s'encrasser, dans ce cas il ne faut pas insister, on remplace le disque par un neuf, et on
met le disque sale à tremper dans de l'acétone. Les dépôts de poussière agglomérés s'en
iront très facilement et les disques seront de nouveau utilisables.
Figure (29) Petite fissure sur une coque en fibre de verre
53
CHAPITRE III
3- TROISIEME ETAPE :
On pose un mat d'accrochage, généralement un mat de 300 g. Il sera soigneusement
déballé, et tous les picots auront été rabattus. Nous laisserons polymériser ce mat, avant
de démarrer la réparation en elle-même.
4- QUATRIEME ETAPE :
Après un léger ponçage du mat d'accrochage on va commencer la réparation, en
alternant mat et rowing si telle est la structure de la coque. En fonction de l'épaisseur de
la réparation, et de la température on fera attention à ne pas mettre en œuvre une trop
forte épaisseur de stratifié en une seule fois. Théoriquement, on ne dépasse pas
l'épaisseur de tissus déjà en gel. On montera en épaisseur jusqu'à ce que le niveau le
plus bas de la réparation soit au niveau du stratifié en bon état.
5- CINQUIEME ETAPE :
Après avoir ébarbé les tissus au gel avec un cutter, nous débutons la finition.
1- PREMIERE ETAPE
Avec le même matériel de ponçage et éventuellement avec un disque à tronçonner nous
allons supprimer toutes les parties endommagées et donner une forme géométrique
régulière à la partie endommagée.
54
CHAPITRE III
Pour enlever les petits plots de mastique nous nous servirons d'un ciseau à bois, et en
ponçant nous ferons disparaître les traces de mastic. Il arrive parfois que la surface en
contact avec l’adhésif soit poisseuse, cela est dû aux solvants employés dans les colles
des rubans qui bloquent la
polymérisation du polyester en
surface. On fait dans ce cas un
rapide ponçage avec du grain 40
avant de commencer la stratification.
Si la forme à réparer n'est pas une
surface développable, il va falloir la
retrouver en la sculptant dans un
matériau tendre, nous emploierons
de la mousse polyuréthanne.
La densité minimum de la mousse
sera de 40 gr/l, les densités
inférieures sont trop tendres. La
partie rapportée sera soit tiré d'un
bloc de mousse et collé en place, soit
on réalisera un moussage in situ. Figure (31) Cas d’épaisseur sup a 10 mm
Les bords de la partie endommagée seront préparés, comme indiqué précédemment, et
soigneusement habillés. En cas de MOUSSAGE IN SITU, il est impératif que les
parties du GELCOAT en dehors de la réparation soit isolée de la mousse. (La mousse
polyuréthane sur du GELCOAT blanc, même soigneusement nettoyée, fait des taches
marrons à la lumière, du plus mauvais effet.) Pour faire une réparation à fond de coque,
il ne sera pas difficile de guider l'expansion de la mousse sur toute la surface du trou,
mais dans les parties verticales il faudra faire preuve d'astuce. Par exemple en
confectionnant une sorte de sac destiné à recevoir la coulée. Évidemment l'autre côté de
la zone endommagée sera bouchée avec un film lâche. Il est souvent préférable de
procéder en plusieurs passes. Car une trop grande quantité de mousse risque de tout
polluer. Dès que la mousse est refroidie, on peut commencer à sculpter.
Figure (32) Traitement par la mousse
55
CHAPITRE III
Dans cet exemple les lèvres sont fabriquées sur la découpe La découpe rectangulaire
permettra à la pièce de passer avec ses lèvres. Pour le
collage on appliquera un mat 300 généreusement
imprégné de résine thixotropée (sur la lèvre). Au
préalable on aura poncé et réactivé au styrène la zone
de collage. Pour presser le collage on aura prévu des
petites languettes de stratifié sur lesquels on fixera des
tirants. Pour terminer on fera une reprise extérieure en
se référant à la réparation d'une fissure, ensuite on
finira au GELCOAT paraffiné, ou à la bombe de
peinture. Figure (33) Réparation dans un caisson
56
CHAPITRE III
6- LES ANTIFOULINGS
- Ne jamais passer un antifouling sur une surface mal préparée... ce sera peine et argent perdus
+ déchets inutiles.
- Choisir votre antifouling en rapport avec la qualité de l'eau (mer, saumâtre, douce) le temps
passé dans l'eau de votre carène (mise à l'eau à la demande, port à sec, permanent en port ou
mouillage forain), la chaleur de l'eau (zone continentale, tropicale ou équatoriale), la vitesse
moyenne de navigation et l'usage...
- Respecter parfaitement les indications du fabricant concernant le temps de séchage entre 2
couches, le taux d'hygrométrie et la température de l'air.
- En général 2 couches sont valent mieux qu'une.
- Une couche supplémentaire de renfort sur la bande de flottaison est un plus pour la tenue dans
le temps.
5
Les antifoulings sont régis par la directive européenne 98/8/CE du 16 février 1998, effective depuis 2000. Tous les biocides -
dont ceux contenus dans les peintures antifouling - sont étudiés par les autorités de régulation européenne.
57
CHAPITRE III
d) L'ANTIFOULING A ULTRASONS
Le système consiste à coller à l'intérieur de la coque plastique ou métallique un
transducteur à hautes fréquences qui empêchent algues et coquillages de s'accrocher à la
carène des bateaux.
Principales caractéristiques
- appareil constitué d'un générateur (220 V AC ou 12 et 24 V CC) et d'un transducteur
relié par un câble électrique.
- doit être branché sans arrêt à quai pour
maintenir la protection,
- un ensemble protège efficacement une unité
jusqu'à 11 m de long
- totalement écologique puisque il n'y a plus
aucune matières érodables larguées dans le
milieu aquatique.
- existe également avec transducteur mobile
installé à quai, par exemple.
- doit être mis en route sur une carène
parfaitement propre (nettoyage haute pression)
et bénéficiant d'un dernier carénage.
58
CHAPITRE IV
CHAPITRE IV
59
CHAPITRE IV
IV-1 INTRODUCTION :
La maintenance du point de vue engins de pêche est très importante, des recherches ont étés
mené dans ce sens depuis quelques années, pour comprendre le comportement des filets et des
câbles sous l’eau, et pour pouvoir améliorer le rendement et diminuer la consommation du
fuel. d’où vient la nécessité d’avoir de bonnes connaissances de base concernant le
comportement mécano physique de ces éléments ,sous l’effet des forces hydrodynamiques, et
l’influence de ces forces sur les différents équipements mécaniques a bord des navires .
Alors la connaissance des caractéristiques mécaniques, nous donnes une image claire sur le
comportement général du navire et cela mène a la bonne gestion au long terme.
P (kg) = poids dans l'eau A (kg) = poids dans l'air DE = densité de l'eau :
Eau douce = 1,00
Eau de mer = 1,026
DM = densité de matériau
Exemple :
Calcul du poids dans l'eau de mer d'un filet maillant de fond
poids (kg) dans l'air. Poids (kg) dons l'eau de mer
Ralingues : 2 x 90 m PP Ø 6 mm 3,060 - 0,430 -
Alèze : 900 x il mailles de 140 mm 1,360 + 0,136 +
étirées en PAR 450 tex el fils de
montages
Flotteurs : 0,970 -3,000
46 x 21 g (dons l'air} de liège ou :
50 flotteurs de flottabilité unitaire = 60gf
« Lests : 14,400 22,200 + 13,100 +
180 x 80 g [dans l'air] de plomb
(1) ou : 111 pierres de 200 g en moyenne
(2)
TOTAL (1)19,790 9,800
(2) 27,590
Tableau(6) exemple de calcul de poids d’un filet
Le coefficient suivi d'un signe + correspond à une force de plongée. Le coefficient suivi d'un
signe — correspond à une force de flottabilité. Pour obtenir le poids dans l'eau d'une certaine
quantité d'un matériau, il suffit de multiplier son poids dans l'air par le coefficient
multiplicateur.
Le poids total du filet dans l'eau est obtenu en faisant la somme des poids des différents constituants
affectés du signe du coefficient. Le signe du total indique à quel type de filet on a affaire (+ ici, donc
force plongeante donc filet celé au fond).
1
Le terme encadré, coefficient multiplicateur, a été calculé pour les matériaux les plus utilisés en pêche. Les
résultats figurent dans les tableaux
60
CHAPITRE IV
IV-3 CORDAGES CABLES ET FILETS :
IV-3 a) CORDAGE :
CHARGE DE REPTURE
CS=
CHARGE MAXI D′ UTILISATION
Très important :
Les efforts pris en compte lors des essais sont statistiques. Des efforts dynamiques (chocs,
secousses,...) doivent être évités autant que possible car ils augmentent considérablement les
contraintes et donc les risques de rupture.
C.S. voisin de 5 à 6
61
CHAPITRE IV
4- Perte de résistance à la rupture due aux nœuds et épissures
Nœud plat 55 45
Nœud de chaise 40 60
Demi-clefs à 40 60
capeler
Deux tours morts 30 70
et deux demi-clefs
Épissure carrée 15 85
Épissure longue 13 87
Œil épissé 5 95
Tableau (8)
IV-3 c) CABLES D'ACIER :
1- Structure, diamètre et utilisation
Tableau (9) Exemples d'utilisation des câbles d'acier de marine
Type Structure et diamètres Exemples d'utilisation S
7x7 (6/1 ) Gréements dormants +
âme centrale acier 0 12-28 mm
6x 7(6/1) Gréements dormants +
âme centrale textile Funes petits chalutiers côtiers
0 8-16 mm Petits navires côtiers
6x 12 (12/fibre) Entremises de petits chalutiers ++
âme centrale et mèches Amarrage ou manoeuvre
textiles 0 8-16mm
6x 19(9/9/1) Funes de chalutier +
âme centrale textile ou fil
d'acier Ø 16-30 mm
6x 19(12/6/1) âme centrale Bras +
textile Ø 8-30 mm Funes de chalutier
Manoeuvres courantes
6x 24 (15/9/fibre) Entremises ; Coulisses ; Pattes ++
âme centrale et mèches de panneaux ; Manoeuvres
textiles 0 8-40 mm courantes ; Amarrage,remorquage
6x37(18/12/6/1) âme centrale Amarrage, manœuvres courantes +
textile Ø 20-72 mm Coulisses
S= souplesse + Faible ou moyenne ++ Bonne
62
CHAPITRE IV
2- Enroulement en fonction du sens de torsion du câble
Figure (37)
3- Serre câble
Figure (38)
R = résistance à la rupture
63
CHAPITRE IV
IV-4 FILETS :
a) POUR SARDINIER
1- Choix du matériau et de la résistance de la coulisse
- Bonne résistance à l'usure
- Résistance à la rupture
b) POUR CHALUTIER :
1- Adaptation du filet a la puissance du chalutier
Par le calcul de la surface de fil du chalut
2- Chalutage à un bateau :
La puissance motrice du chalutier correspond, à la surface du fil du gréement et selon le type
de chalutage que l'on veut pratiquer, voir figure (39)
64
CHAPITRE IV
3- Chalutage à deux bateaux
Les surfaces de fils des chaluts (m2) indiquées doivent être multipliées par les facteurs suivants :
Type de chalut 1 2 3 4
Facteur de multiplication 2,4 2,2 2 2
Tableau (11) Facteur de multiplication chalutage a deux navires
Pour une même puissance motrice, la surface de fil d'un type de chalut peut varier en fonction de
différents facteurs : puissance réellement disponible, taux d'utilisation du moteur, type de gréement,
maillages, nature du fond, force des courants...
4- Adaptation du filet par similitude
Par analogie avec un chalut du même type et de même forme utilisé par un bateau de puissance
motrice voisine On «connaît» le chalut (1) utilisé par le chalutier de puissance P, (ch.) ; si la puissance
de notre bateau est P2 (ch.), pour obtenir les dimensions du chalut (2) on multiplie les dimensions
largeurs et hauteurs de chaque
P2
L2= L1 x �
P1
R R
65
CHAPITRE IV
IV-5 EQUIPEMENTS DU PONT :
a) Tambour :
Diamètre du tambour par rapport au diamètre du câble enroule dessus.
D/ᴓ dépend de la structure du câble et D devrait être, selon les cas, compris entre 200 et 480.
En fait, abord des navires de pêche, compte tenu de la place disponible, les valeurs suivantes
sont courantes : D = 140 au moins
b) Poulie :
Diamètre de la poulie par rapport au diamètre du câble qui passe dessus VI 0 dépend de la
structure du câble et D devrait être, selon les cas, compris entre 200 et 48 0. En fait, à bord
des navires de pêche, compte tenu de la place disponible, les valeurs suivantes sont courantes
: D = 90 au moins
Largeur de la gorge de la poulie par rapport au diamètre du câble qui passe dessus :
𝐓𝐓 𝐱𝐱 𝐯𝐯
P=
𝟕𝟕𝟕𝟕
P (ch.) = puissance du treuil ou de l'enrouleur T (kgf) = (force de) traction du treuil ou de l'enrouleur v
(m/s) = vitesse de virage Au résultat, il faut ajouter : + 25 % pour une transmission mécanique + 100%
pour une transmission hydraulique.
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝐱𝐱 𝐯𝐯
R=
𝟑𝟑 𝐱𝐱 ∅
66
CHAPITRE IV
2) Traction à mi tambour
T = couple / diamètre tambour moitié plein
67
CHAPITRE IV
4- CARACTERISTIQUES DE TREUILS :
2) Treuils de chalutage
68
CHAPITRE IV
5- Performances :
P moteur (Ch)
P treuil (Ch) =
4 ou 5
Effort maximal : au plus égal au tiers de la résistance à la rupture de la fune.
Pour pouvoir virer un chalut, un treuil doit être en mesure de développer le même travail que celui
exercé durant le remorquage du filet.
La traction du treuil au diamètre moyen doit être au minimum de 80 % de la traction maximum du
bateau en pêche, mieux :
Traction du treuil = 1,3 x tractions du chalutier au diamètre moyen en pêche
Dimensions :
- Diamètre du fût (ou de l'axe) : environ 14 à 20 fois le diamètre la fune
Auteur d’enroulement (A-B)/2 au moins égale au diamètre du fut ou de l’axe
Enroulement mécanique
C x (A²−B²) C x (A²−B²)
L= L=
1560 x ∅ ² 1400 x ∅ ²
Tableau (14)
Enroulement manuel, il faut enlever 10 % de la valeur trouvée dans le cas d'un enroulement
mécanique.
Note : des tolérances doivent être appliquées lorsque les accessoires (chaînes, manilles, émerillons...)
sont enroulés avec des câbles.
Note :
Volume d'un chalut (V) à partir de son poids P :
Chalut pélagique V'= 3,5 x P
Chalut de fond gréé V= 4x P
Lorsque des bras (et/ou des entremises) en filin mixte doivent être enroulés
sur le tambour avec le filet leur volume doit être pris en compte.
69
CHAPITRE IV
Il en va de même des flotteurs, plombs ou chaîne de lestage, sphères ou bobines...
b) Principales dimensions :
Pour de mêmes performances, traction, vitesse, capacité, il y a souvent un certain choix quant aux
principales dimensions.
Ainsi à partir de B, A et C seront choisis selon le type de filet, l'utilisation (stockage et/ou manœuvre)
et l'encombrement à bord.
Traction
Pour que la vitesse au relevage se maintienne, la traction à l'axe du tambour enrouleur doit être au
moins égale à la traction du treuil, bobine pleine.
Vitesse
Supérieure ou égalent à 30 m/min, pour une capacité donnée, les performances traction et vitesse
peuvent être très variées et répondront à la demande
70
CHAPITRE IV
d) Power blocks :
Le filet ne doit remplir que la gorge du power block ; le modèle est choisi en fonction de la
circonférence de la senne ramassée, estimée de deux façons :
- Réunir la ligne de plomb avec la corde de liège pour former un gros boudin avec le filet,
mesurer ensuite la circonférence de ce boudin avec un cordage en passant celui-ci entre les
plombs et entre les flotteurs
Traction disponible :
Le power block doit être capable de virer 20 à 50 % du poids total du filet (dans l'air) et ceci à
des vitesses comprises entre 30 m/min sur un petit senneur et 80 m/min sur les plus grands.
71
CHAPITRE V
CHAPITRE V
77
CHAPITRE V
V-1 INTRODUCTION :
La question de la maintenance est alors un facteur très important dans le cout de la production,
d’où vient la nécessité de comprendre l’importance des études statistiques qui reposent sur des
données réelles du cœur du métier, ce qui n’est pas toujours évident, vu l’absence de la
traçabilité et la nature libérale du secteur.
Afin de pouvoir retirer les indicateurs et pouvoir trouver des solutions pratiques, nous avons
réalisés une étude comparative de quatre flottes de pêches dans quatre ports différents, et nous
avons traités les types des moteurs installés, la puissance motrice, et l’âge moyen de la flotte,
ainsi une étude estimative du cout de maintenance de deux navires un chalutier et un sardinier
en se basant sur des données réels.
V-2 TYPES DE MOTEURS INSTALES A BORD DES NAVIRES DE PECHE :
A travers l’étude que nous avons effectuée sur trois ports de pêche nous avons constaté qu’il y
a une large gamme de marques de moteurs à bord des navires de pêche dont le nombre dépasse
une quinzaine.
Nous avons constaté que les trois marques suivantes sont dominantes : voir figure (46)
1- BAUDOUIN
2- RENAULT
3- VOLVO PENTA
Ces trois marques détiennent 54.82% du marché des moteurs des 04 flottes de pêche
78
CHAPITRE V
Figure (45)
Puissance Ch inf a 100 100-199 200-299 300-399 400-499 500-599 plus de 600 total
Port d'el KALA 7 34 13 1 6 3 0 64
Port de Bejaia 1 21 19 7 20 5 1 74
Port d'Alger 0 13 6 7 14 3 4 47
Port Al-Djamila 1 3 6 5 3 4 3 25
Total 9 71 44 20 43 15 8 210
Tableau (20) Répartition des navires selon la puissance du moteur
79
CHAPITRE V
50
21
40 6 3
6 14
30
20 19
34 5 20
7 4
10 1
0 3
13 7 5 3
7 6 3 4
0 1 1
0
inf a 100 100-199 200-299 300-399 400-499 500-599 plus de 600
Nous avons constaté que sur les ports de Bejaia, Alger et Al-Djamila ; et sur un total de 145
navires seulement 11 navires ont l’âge inferieur a 5 ans ce qui représente 7.58 % des trois flottes
de pêche et 22.75 % pour l’ensemble des navires de moins de 10 ans d’âge, alors que 42.75 %
des navires dépassent les 20 ans d’âge, quelques navires ont plus de 50 ans d’âge.
80
CHAPITRE V
Chalutier Sardinier
Tableau (22) Moyenne d’âge des navires selon type et port d’activité
81
CHAPITRE V
V-5 CAS PRATIQUE :
a) ETUDE SUR LE COUT DE MAINTENANCE DE DEUX NAVIRES 1:
A travers des tableaux de calculs sur Excel nous avons réalisés une étude de cout de production
moyen de deux types de navires (chalutier de 26 m 2et un senneur de 12 m ) sur une période
d’une année afin de retirer les éléments importants de l’activité de la pêche ce qui nous a permis
de retracer l’impact du cout de la maintenance sur le cout de la production et sur le prix de la
vente sur le marché.
Nous avons évalués l’augmentation des frais de maintenance à 1% de l’investissement initial
au lieu de 4% pour les chalutiers et 2% pour les senneurs suivant les estimations d’OTRERA
et GUALDONI 3 et 20% comme frais de maintenance de la première année au lieu de 5% vu le
temps perdu dans tout ce qui est procédures administratives, familiarisation de l’équipage,
réglage du gréement, poste à quai, problèmes techniques et autres.
Tableau (23) Etudes sur les couts de production pour un chalutier et un senneur.
1
Les couts sont estimés à partir de quelques opérations de maintenance réelles réalisées dans des chantiers
navale algériens, ou par des interventions a titre individuel.
2
Chalutier (TOUFIK BATEAU ECOLE) voir sa fiche technique en annexe.
3
Voir premier chapitre
82
CHAPITRE V
En langage des chiffres ce tableau montre que la marge nette des bénéfices annuels sur
investissement est : 4.84% pour un investissement de 100 millions de DZD pour un chalutier et
6 % pour un investissement de 25 millions de DZD pour un senneur. Ce qui reflète un faible
rendement pour un investissement a un taux de risque élevé.
b) LA VENTE DES PRODUITS DE LA PECHE :
Notre étude montre que le cout de production de la sardine et la crevette est trop élevé , soit
80% du prix de vente (100 millions de dinars pour chalutier et 25 millions de dinars pour
sardinier) pour un amortissement qui s’étale sur 20 ans d’activité, et pour une production
moyenne de 100 kg crevette pour 250 jours et 300 kg sardine pour 220 jours et pour des prix
de vente de 2000 DZD /kg et 250 DZD/kg par an respectivement. Voir tableau (24)
Nbr de Jour Prix
Prod kg / de (DZD) / Mandataire Total revenu / Cout de Production
Jour production Kg 10 % (DZD) an (DZD) (DZD) /kg
Crevette 100 250 2 000,00 5 000 000,00 45 000 000,00 1 606,32
Sardine 300 220 250,00 1 650 000,00 14 850 000,00 202,31
83
CONCLUSION
84
CONCLUSION GENERALE :
Le secteur de la pêche est un secteur de grand potentiel, vu sa relation directe avec la sécurité
alimentaire de la nation d’où vient l’importance de mettre une stratégie long terme qui prend
en charge tous les éléments et les variables qui interviennent d’une manière directe ou
indirecte dans la performance, la qualité, et la durabilité de ce dernier.
Notre étude nous a permis d’appliquer les nouvelles techniques managériales de la bonne
gestion, sur les navires de pêche, en les considérons comme des unités de production
économiques autrement dis des entreprises. Et d’analysé de près l’impact de la maintenance
navale sur le coût de la production, ce qui menace au long terme l’activité elle-même dans le
pays, vu le vieillissement de la flotte à l’échelle nationale, et l’absence d’une action de
modernisation globale, qui prend tous les éléments de l’équation économique en
considération.
Un navire de maintenance médiocre engendre plus de dépenses, des dépenses qui passent
inaperçus, de la pièce de rechange du marché noir a la mauvaise qualification des techniciens
de maintenance à terre ou à bord, et de l’absence des statistiques et du suivi réel, a la
mauvaise gestion de la flotte et de la ressource halieutique, la situation devient encore critique
dans l’absence d’une structure juridique de compétence purement maritime qui encadre
l’activité et protège ses acteurs économiques.
Sur le plan du mécanisme financier, l’impact devient encore plus important, du point de vu la
nature libérale de l’activité, toute dépense supplémentaire engagée dans la maintenance
corrective, sera supporté d’une manière directe par le marin pêcheur, et d’une manière
indirecte par le dernier client ou le consommateur, le résultat est un marin mal rémunéré et
une richesse alimentaire mal partagée.
Selon le FAO un vieux navire motorisé peut atteindre 20% de dépenses annuelles du montant
initial de l’investissement, cela génère en réalité un handicap financier et technique pour
l’unité de pêche, et réduit la capacité de production de la flotte du point de vu global, dans le
cas de notre pays d’autres facteurs secondaires rentrent en jeu, comme la mauvaise adaptation
des moteurs avec la coque et l’engin de pêche utilisés. Nos estimations sur les deux cas
étudiés montrent que les dépenses dans le cadre de la maintenance peuvent dépassés le seuil
de 35% annuellement de l’investissement initial.
(X/2)-(X/5)= 0.3X ; par le langage comptable et financier ; plus de 30 % des revenus, et qui
seront déduit directement de la masse salariale de la force productive du secteur et d’une
manière indirecte sous forme d’inflation du prix de la production.
Par exemple pour une sardine qui coute 300 DZD / kg nous avons en moyenne plus de 100
DZD qui parte directement à la maintenance.
Plus de 50 % des revenus couvre de manière directe les salaires des marins abord des
sardiniers, à cause des anciennes techniques de pêche et système de rémunération par part.
85
Parler des graves conséquences de l’absence d’un programme national qui prend au sérieux la
situation de la flotte de pêche, reste insuffisant si cela ne sera pas accompagné par des
solutions pratiques, sous l’encadrement des professionnels et des spécialistes du secteur
maritime, d’où la nécessité de créer une cellule de vrais professionnels à l’échelle nationale
qui aura comme tâche principale la mise en place d’une stratégie nationale à long terme.
La construction des navires de pêche en série, est l’une des solutions pratiques mais en
respectant les normes, et en optant pour des moteurs performant mais de la même marque,
tout en créant un stock stratégique national de pièce de rechange et des ateliers de
maintenance qualifiés, cela pourra aider à améliorer la situation au future. Entre autre la
marinisation du moteur algérien SONACOM dans un cadre de partenariat avec une entreprise
étrangère reste une solution stratégique et rentable à la fois, vu sa performance et la
disponibilité de la pièce de rechange sur le territoire national, avec l’installation des
équipements de navigation et de détection : RADAR, SONAR, SCANMAR, MAXSEA …..
Le facteur humain est très important la formation et le recyclage doivent faire l’objet d’un
programme national en collaboration avec l’institut national supérieur maritime INSM , afin
de préparer un personnel de marins polyvalents (pont-machine) et améliorer la qualification
du personnel existant, pour pouvoir conquérir des zones de pêche internationale.
La présence des mandataires a favorisé une mauvaise gestion de la vente du poisson et des
flux monétaires dans l’activité, et la solution est de mettre un corps unifié qui gère la vente du
poisson par un système de quota qui offre une répartition légale de cette ressource sur tout le
territoire national, avec une cellule de contrôle la distribution et du prix de vente.
Sur l’aspect financier nos calculs montrent que le revient du coût d’investissement annuelle
est de 5 % pour un chalutier qui coute 100 millions de dinars et de 6% pour un sardinier qui
coute 25 million de dinars ce qui est peu par rapport aux risques liés à l’activité, cela explique
le taux faible, soit absent d’investissements dans le secteur.
Nos navire aujourd’hui sont limités, et ne répondent pas malheureusement ; ni aux standards
techniques, ni à la demande croissante du marché interne, la maitrise de la maintenance et du
système managérial financier du secteur, pourra garantir le développement durable de la
production tout en ciblant de nouvelles zones de pêche comme la cote africaine ouest.
D’autres facteurs sont à prendre en charge comme les nouveaux systèmes énergétique, vu la
diminution sensible de nos réserves du pétrole, et l’augmentation du prix du gasoil, la
tendance mondiale qui se dirige vers des moteurs duels fuels et des moteurs à gaz, vers les
énergies renouvelables, ce qui demande une nouvelle génération de marins qualifiés et des
formations pointues, ainsi que la pression exercé par les ONG afin de réduire les émissions du
Co 2 , et les rejets des huiles usées.
Tout cela laisse la porte ouverte pour un sérieux débat concernant l’avenir de la pêche et les
pêcheurs en Algérie dans l’absence d’une stratégie fondée sur une vision sage et globale.
86
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
Guide pratique du marin pêcheur
Manuel canadien du marin pêcheur
Guide pratique de la maintenance des moteurs diesel
Guide pratique de la maintenance des navires de pêche
Directions administratives :
Direction de la pêche de la wilaya de Bejaia
Capitainerie du port d’El-KALA
Direction de la pêche d’Alger
Sites internet :
http://www.fao.org
www.jeunemarin.e-monsite.com
Annexe
1- LES DIFFERENTES PANNES DE MOTEUR ET LEURS INTERPRETATIONS :
1
N° Cause Remède
1 Réservoir vide. Faites le plein en carburant, purgez le circuit d'alimentation.
2 Carburant de mauvaise qualité. Vidangez le réservoir, utilisez un carburant conforme aux exigences du
constructeur
3 Filtre à carburant colmate. Changez les filtres, purgez le circuit d'alimentation
4 Filtre à air colmate (phénomène de pompage dans les Remplacez la cartouche du filtre à air.
cylindres)
5 Filtre à air colmate. Changez la cartouche du filtre à air
6 Présence d'air dans le circuit d'alimentation. Vérifiez l’étanchéité, purgez le circuit d'alimentation
7 Commande d'accélérateur mal réglée. Réglez le câble de commande
8 L'arrêt moteur reste enclenche Vérifiez le circuit d'arrêt et le fonctionnement de l'électroaimant
Agissez éventuellement directement sur la pompe d'injection
9 Compression insuffisante Contro1ez l'état des soupapes, de la segmentation, du joint de culasse
10 Préchauffage défectueux Vérifiez le circuit électrique, les bougies de préchauffage
11 Calage de pompe Contro1ez, réglez le calage de la pompe d'injection
12 Batterie insuffisamment chargée Rechargez la batterie
13 Gosse de batterie sale ou desserrée Nettoyez les bornes et les cosses de la batterie. Serrez
14 Vitesse de rotation de démarrage insuffisante Vérifiez la batterie, le circuit électrique, la qualité de l'huile motet
15 Démarreur défectueux. Déposez, contrôlez, révisez le démarreur.
16 Joint de culasse claque. Changez le joint de culasse, vérifiez le circuit de refroidissement
17 Pas de surcharge au démarrage. Vérifiez la commande, réglez-la si nécessaire.
18 Injecteur défectueux Déposez l’injecteur, réglez ou changez si nécessaire
19 Pompe d'injection dérèglée. Faites contro1er la pompe par un centre agrée
20 Pompe d'injection dérèglée. Vérifiez le circuit d'échappement.
21 Température de fonctionnement du moteur trop élevée Vérifiez le circuit de refroidissement.
22 Température de fonctionnement du moteur trop basse Vérifiez le circuit de refroidissement (thermostat)
23 Ralenti trop bas. Réglez le régime de ralenti.
24 Soupapes déréglées Réglez les soupapes
25 Piston grippé ou segment gommé Vérifiez les compressions, remettez en route le moteur.
26 Pompe d'injection défectueuse. Faites contro1er la pompe par un centre agrée
27 Niveau d’huile trop élevé Rétablissez le niveau
28 Viscosité d'huile inappropriée. Vidangez, utilisez une huile dont l'indice de viscosité est préconisé par le
constructeur
29 Mauvaise ventilation de cale Contrôlez puis rétablissez l'aération du compartiment moteur
30 Hélice sale Nettoyez l'hélice.
31 Hélice trop forte. Utilisez une hélice adaptée
2
32 Rapport de réduction inapproprié Utilisez un rapport de réduction approprie.
33 Carène sale Nettoyez la carène
34 Bateau trop chargé Déchargez, rétablissez le bateau dans ses lignes
35 Hélice endommagée. Déposez, changez OU faites réparer l’hélice.
36 Mise à l’air libre du réservoir colmaté Contrôlez la mise à l’air libre
37 Presse étoupe trop serre Réglez le presse étoupe
38 Bout dans l'hélice Dégagez l'hélice ; vérifiez la ligne d'arbre.
39 Décompresseur ouvert ou mal réglé Fermez ou réglez le décompresseur
40 Défaut d’étanchéité aux soupapes(soupapes grillées siège dété). Déposez puis remettez la culasse en conformité
41 Fuites aux joints de culasse Déposez la culasse, changez les joints, contr61ez le circuit de refroidissement
42 Segmentation usée (segments gommes ou casses, dégazage Remettez le moteur en conformité
important au reniflard ou au niveau du bouchon de remplissage
d'huile)
43 Bielle coulée Remettez le moteur en conformité
44 Vanne d'eau fermée Ouvrez la vanne d'eau
45 Filtre a eau de mer colmate Nettoyez le filtre
46 Débit d’eau de mer insuffisant Contrôlez le circuit de refroidissement (pompe thermostat)
47 Tuyauterie percé ou pincé Changez la tuyauterie
48 Courroie de pompe à eau détendue ou cassée Retendez ou remplacez la courroie.
49 Chambres d'eau colmatées Nettoyez le bloc, détartrez les chambres d’eau.
50 Faisceau d’échangeur colmaté Déposez nettoyez le faisceau d’échangeur
51 Pompe de circulation défectueuse. Changez la pompe de circulation
52 Thermostat défectueux. Contro1ez,changez le thermostat
53 Contro1ez le tarage du bouchon
54 Fuites diverses aux durits Contrôlez l'étanchéité du circuit de refroidissement
55 Etanchéité défectueuse du faisceau de l'échangeur Déposez l'échangeur, faites contr61er par une mise sous pression
56 Vaporisation de l'eau de refroidissement dans le coude ou le pot Contro1ez le circuit d'eau (entartrage)
mélangeur
57 Trop d'avance a l'injection Contrôlez et régler le calage de la pompe d’injection
58 Usure des guides de soupape Changez les guides révisez la culasse
59 Combustion incomplète, avance à l’injection insuffisante Réglez l’avance à l'injection
60 Usure des cylindres et de la segmentation Remettez le moteur en conformité
61 Clapet de régulation de pression d'huile défectueux Contro1ez la pression d'huile. Réglez si nécessaire
62 Excès de combustible Vérifiez la surcharge, la butée de débit maximum, le régulateur.
Consultez un spécialiste des équipements d'injection
63 Sillent bloc desserre Resserrez le sillent bloc, contro1ez l'alignement de l'arbre d'hélice
64 Jeu sur la chaise arrière Contro1ez le jeu, vérifiez la bonne fixation de la chaise
65 Jeu sur le palier arrière de la ligne d'arbre (bague hydrolube Changez la bague hydrolube
usée)
66
67
hélice faussée, sale (recouverte de coquillages)
Manque d'huile dans le carter
Déposez, nettoyez puis faites contro1er votre hélice par un spécialiste
Rétablir le niveau d'huile 3
68 Capteur de pression d'huile défectueux Remplacez le capteur
69 Filtre à huile colmate Changez le filtre
70 Crépine d'aspiration colmatée Déposez, nettoyez la crépine
71 Pompe à huile usagée Remplacez la pompe à huile
72 Jeu important dans les coussinets de bielle et la ligne d'arbre Remettez le moteur en conformité
73 Fuites d'huile Vérifiez l’étanchéité, changez les joints, contro1ez les plans de joints
74 Moteur use (guides de soupape, segmentation) Remettez le moteur en conformité
75 Connections défectueuses Rétablir les connexions
76 Rupture de la courroie d'entrainement de l'alternateur Remplacez la courroie
77 Régulateur défectueux Contr61ez la tension de régulation.
Changez le régulateur si nécessaire
78 Alternateur défectueux Déposez, contro1ez, révisez l'alternateur
79 Charbons de démarreur colles ou uses. Révisez le démarreur.
80 Mauvaises masses Contro1ez la ligne du circuit de démarrage, particulièrement les masses motrices
81 Tourteau d'accouplement desserre, vis pointeau ou goupille Resserrez le tourteau, contr61ez la vis pointeau ou la goupille
cisaillée
82 Clavetage de l'hélice cisaille Déposez l’hélice, remplacez la clavette, vérifiez l'alignement de I' arbre d'hélice
83 Perle de l'hélice Remplacez l'hélice
84 Arbre d'hélice tordu Vérifiez la ligne d’arbre, changez l'arbre d'hélice, alignez le moteur avec l'arbre
d'hélice
85 Anode d'arbre desserrée Refixez l'anode.
86 hélice repliable bloquée. Une pale reste repliée Nettoyez l’hélice, vérifiez la libre ouverture des pales.
87 Réglage de la commande d'inverseur défectueuse Réglez la commande
88 L'inverseur patine Révisez l'inverseur (changez les cônes ou les disques)
4
2- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DES DIFFERENT CABLES :
5
40 104 30000 74.5 14000 128 23900 72 19400
4- FILINS MIXTES* (1)
6
ACIER - MANILLE B 4 TORONS
Écru Goudronné
Diamètre mm Acier - polypropylène
kg/m A kgf kg/m A kgf Diamètre mm Nombre de kg/m A kfg
12 0,138 1 500 0,150 1 370 10 t 3 0,105 1 230
14 0,185 2 000 0,205 1 850 12 3 0,120 1 345
16 0,240 2 500 0,260 2 350 14 3 0,140 1 540
18 0,305 3 300 0,335 3 000 16 3 0,165 2 070
20 0,380 4 000 0,410 3 800 18 3 0,240 3 000
22 0,455 5 000 0,495 4 600 14 6 0,250 4 000
25 0,575 6 200 0,630 5 700 16 6 0,275 4 400
28 0,710 7 600 0,775 6 900 18 6 0,350 5 300
30 0,790 8 900 0,860 8 200 20 6 0,430 6 400
32 0,890 9 500 0,970 8 750 22 6 0,480 7 200
34 1,010 11 200 1,100 10 200 24 6 0,520 7 800
36 1,140 12 000 1,235 11 000 26 6 0,640 9 700
40 1,380 15 000 1,495 14 000
45 1,706 18 500 1,860 17 500 A = Résistance à la rupture, sec
50 2,045 22 500 2,220 20 000
7
5- TRESSE AVEC AME CENTRALE EN PLOMB :
8
6- ACIER INOXYDABLE, TRAITE A LA CHALEUR PUIS PEINT :
2,2 290
2,0 245
1,8 200
1,6 175
1,5 155
9
7- TABLEAU DE MAINTENANCE DU MOTEUR DIESEL
Tous les jours 50 heures 100 heures 200 heures 500 heures 1000 heures
Vérification, Réglage éventuel Tous les ans
Remplacement
MOTEUR
Vérification du niveau d'huile
Vidange d'huile d u moteur
Nettoyage de la gatte moteur
Vérification et réglage éventuel des culbuteurs
Nettoyage du filtre à air
Examen couleur fumée d'échappement
REFROIDISSEMENT
Contro1e du niveau d'eau
Contro1e de la température de fonctionnement
Nettoyage du filtre a eau de mer
Vidange du circuit d'eau (échangeur)....
Contro1e de la turbine de la pompe à eau de mer.
Contrôle des anodes
Remise en état de la pompe à eau de mer
Contro1e du thermostat
Nettoyage de l'échangeur
ALIMENTATION
Contro1e du niveau du carburant
Echange des éléments filtrants
Vérification et réglage des injecteurs
Réglage du point d'injection
ELECTRICITE
Vérification de la charge de la batterie (tableau de bord)
Contro1e de la tension de la courroie
Echange de la courroie
Contro1e du niveau de l'électrolyte de la batterie
Vérification des connections
Echange des balais de l’alternateur.
Echange des balais du démarreur
INVERSEUR REDUCTEUR
Contro1e du niveau d'huile
Vidange d'huile inverseur
INSTALLATION
Contro1e de la presse étoupe
Contro1e de la bague hydrolube
Contro1e de l'alignement de l'arbre d'hélice
Vérification de la ligne d'échappement (collier, durit, pot mélangeur)
Vérification des commandes à distance, graissage, réglage
10
Vérification d u serrage des boulons de fixation du moteur.
8- COMPATIBILITES DES ANTIFOULINGS
Type d’hélice
12
10- TABLEAU TYPIQUE DE MAINTENANCE DU MOTEUR DIESEL :
13
11- MAINTENANCE DES GROUPES ELECTROGENES :
ALTERNATEUR 1000 heures ou - contrôler l'isolement des enroulements et le serrage des connexions électriques.
12 mois - dépoussiérer l'intérieur de la machine.
- graisser les paliers (cf. plaque signalétique).
15 jours - faire fonctionner le groupe en charge pendant 15 minutes et contrôler les voyants de sécurité.
250 heures ou - vérifier le serrage des connexions
COFFRET 3 mois
COMMANDE 1000 heures - dépoussiérer l'intérieur et l'extérieur
ou 12 mois - huiler les charnières et les serrures
8 jours - vérifier le préchauffage (groupe à démarrage automatique).
- contrôle des batteries de démarrage (niveau d'électrolyte, état de charge, cosses).
ACCESSOIRES
250 heures ou - contrôle du silencieux (étanchéité, fixation, clapet).
3 mois - contrôle visuel de l'étanchéité du réservoir.
14
12- FICHE TECHNIQUE DU CHALUTIER TOUFIK
15