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Reliant le boulevard Edgar-Quinet à la rue Froidevaux, longue de 382 m, elle coupe le cimetière
du Montparnasse en deux parties distinctes1. Plantée de platanes à intervalles réguliers, sa
principale caractéristique est de ne posséder aucun numéro d'habitation malgré sa longueur : des
deux côtés de la rue s'élèvent en effet les murs aveugles du cimetière, percés en quatre endroits
par des ouvertures.
Cette particularité suscite une devinette — « Connaissez-vous la rue de Paris où personne
n’habite ? » — permettant de tester les connaissances de quelqu'un sur Paris1.
L'écrivain François Taillandier relève, toutefois, en 2016, y avoir remarqué « des bouts de tentes,
accrochés tant bien que mal aux murs du cimetière », comprenant « diverses installations »1.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette voie est percée au travers du cimetière du Montparnasse en 1890 sous le nom de « rue
Émile-Richard ». En 1897, elle est renommée « rue Gassendi », nom porté par la rue qu'elle
prolongeait. En 1905, la partie traversant le cimetière du Montparnasse redevient la « rue Émile-
Richard2 ».