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Situation et accès[modifier | modifier le code]

Reliant le boulevard Edgar-Quinet à la rue Froidevaux, longue de 382 m, elle coupe le cimetière
du Montparnasse en deux parties distinctes1. Plantée de platanes à intervalles réguliers, sa
principale caractéristique est de ne posséder aucun numéro d'habitation malgré sa longueur : des
deux côtés de la rue s'élèvent en effet les murs aveugles du cimetière, percés en quatre endroits
par des ouvertures.
Cette particularité suscite une devinette — « Connaissez-vous la rue de Paris où personne
n’habite ? » — permettant de tester les connaissances de quelqu'un sur Paris1.
L'écrivain François Taillandier relève, toutefois, en 2016, y avoir remarqué « des bouts de tentes,
accrochés tant bien que mal aux murs du cimetière », comprenant « diverses installations »1.

Origine du nom[modifier | modifier le code]


Elle porte le nom d'Émile Richard (1843-1890), homme politique qui fut président du conseil de
Paris entre le 27 avril 1890 et le 23 février 18912.

Historique[modifier | modifier le code]
Cette voie est percée au travers du cimetière du Montparnasse en 1890 sous le nom de « rue
Émile-Richard ». En 1897, elle est renommée « rue Gassendi », nom porté par la rue qu'elle
prolongeait. En 1905, la partie traversant le cimetière du Montparnasse redevient la « rue Émile-
Richard2 ».

Plaque au no 1 en hommage aux Quatre sergents de La Rochelle.


 

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Revenir plus haut en :a b et c François Taillandier, « Rue Émile-Richard » [archive], sur humanite.fr, 6
octobre 2016 (consulté le 8 mai 2020).
2. ↑ Revenir plus haut
en :a et b
 http://www.v2asp.paris.fr/commun/v2asp/v2/nomenclature_voies/Voieactu/3289.nom.htm 
[archive].

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