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La pureté de Debord se heurte cependant à la réalité, explique Michel

Onfray:
«Debord travaillait à sa muséification de son vivant: il a fait des lots de fiches, de notes, de livres, d’objets (ses lunettes!), de manuscrits dans cet

esprit. Songez qu’il a rédigé une étiquette fixée à sa table d’écriture, étiquette sur laquelle on peut lire: “Guy Debord a écrit sur cette table La Société

du spectacle en 1966 et 1967 à Paris, au 169 de la rue Saint-Jacques”... Il a voulu toute sa vie ce qu’il obtient aujourd’hui: une entrée dans l’histoire

avec une place particulière: le subversif institutionnel.»

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