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ANTIGONE
DE CARYSTE
FRAGMENTS
T i z ia n o DORANDI
C hercheur au CNRS
PARIS
LES BELLES LETTRES
1999
Conformément aux statuts de l'Association Guillaume
Budé, ce volume a été soumis à l ’approbation de la
commission technique, qui a chargé M. Richard Goulet et
Mme Agnès Rouveret d ’en faire la révision et d'en sur
veiller la correction en collaboration avec M. Tiziano
D orandi.
ISBN: 2-251-00475-0
ISSN: 0184-7155
AVANT-PROPOS
à Anna
Paris/Saint-Maur-sur-le-Loir
le 8.9.98
INTRODUCTION
D e Köpke à W ilamowit:
La première tentative de reconstruction de la personna
lité et de l ’œuvre d ’Antigone de Caryste (né dans l ’île
d ’Eubée, où il vécut au 11T s. av. J.-C.)1, est due à Rein-
hold Köpke (1862)2. La dissertation de Köpke révélait un
Antigone érudit, représentant typique de la polymathia de
son époque, auteur de Biographies de philosophes, d’un
Π ερ ί λ έξεω ς, d’un Π ερ ί ζώων, d’un poème intitulé
’Α ντίπατρ ος, d ’épigrammes et, peut-être, d’un ouvrage
en prose intitulé ’Α λ λ ο ιώ σ εις et d ’une Μ ακεδονική
π ερ ιή γ η σ ις. Köpke aboutissait aussi à deux autres résul
tats significatifs : le refus d’identifier notre Antigone
avec l ’historien de l ’art et sculpteur homonyme men
tionné par Pline l ’Ancien, et la démonstration que l ’on ne
pouvait attribuer à Antigone de Caryste la paternité du
livre intitulé 'Ιστοριώ ν παραδόξων συναγωγή, qu’on
lui imputait depuis 1'editio princeps de Xylander (1568).
1. A partir d ’une comparaison entre A.P. XI, 20. 23-24 et IX, 305.
2. Op. cil. (p. XIX η. 1), p, 27 ad ioc. M a i s dans leur note complé
mentaire (p. 200) ils en jugent autrement.
3. Köpke. p. 20-22.
4. I. Schweighäuser. Animaduersiones in Athenaei Deipnosophis-
tas, IX, Argentorati 1807. p. 32-33.
5. F. Jacobs. Animaduersiones in epigram m ata Anthologiae Grae
cae, II! 3, Lipsiae 1814. p. 844-845.
6. Cr. aussi I. A. Fabricius-G. C. Hartes, Bibliotheca G raeca, IV,
Hamburg! 1795J, p. 305 ; M. Fuhr. D icaearchi M essenii quae super
sunt, Darmstadii 1841, p. 52 η. 6 ; H. D ünt/er, Die Fragmente der epi
schen Poesie der Griechen von Alexander dem Grossen bis zum Ende
des fünften Jahrhunderts nach Christus, Köln 1842, p. 34-35.
7. A. Meineke, Analecta Alexandrina, Berolini 1843, p. 16.
8. Köpke, p. 20-22.
9. Wilamowitz, p. 170-171. Pour le fait que ce soit tiré de Pamphi-
las, cf. p. 170 n. 2 et SH, ad ioc. Pamphilos.
QUI EST ANTIGONE DE CARI STE \\l
α μ α δ ε τ ο ύ τ ο ις ’Α ν τ ι γ ό ν ο υ τ ε κ α ί Π ο λ υ β ί ο υ και
Σ ιλ η ν ο υ κ α ί μ υ ρ ίω ν ά λ λ ω ν τ ο ΐς α ύ τ ο ΐς π ρ ά γμ α -
σ ι ν ο υ χ ό μ ο ί ο κ έ π ιβ α λ ό ν τ ω ν , ώ ν έ κ α σ τ ο ς ό λ ίγ α
κ α ί ο υ δ έ ά κ ρ ιβ ώ ς α ύ τω δ ι ε σ π ο υ δ α σ μ έ ν α , ά λ λ ’ έκ
ιώ ν έ π ιτ υ χ ό ν τ ω ν ά κ ο υ σ μ ά τ ω ν σ υ ν θ ε ί ς ά ν έ γ ρ α -
ψ εν2
1. V oir ρ. 62-64.
2. Cf. Schw artz, « A ntigonos 18 » (art. cit., p. x n n. 3), col. 2421.
Les fragm ents ont été rassem blés dans d eu x sections distinctes, par
Jacoby, F G rH ist 775 (P ériégèse de la M a céd o in e) et 816 (H istoire
d 'Italie).
3. D ionys. H ai., Bibi. 1, 6, 1 = F G rH ist 816 T 1. Je cite la traduc
tion de V. From entin et J. S chnäbele, P aris 1990, légèrem ent retou
chée.
QUI EST ANTIGONE DE CARYSTE 7 XXVII
1. Dionys. Hai., De comp. uerb. VI, 4, 14-15 (p. 20, 30-21, 4 Use-
ner-Radermacher) = FGrHisî 816 T 2. Je cite la traduction de G. Aujac
et M. Lebel, Paris 1981 (CUF), légèrement retouchée. La conjecture de
Wilamowitz, p. 177, qui voulait corriger la leçon de la vulgate ’Αντί
λογος en ’Α ντίγονος, a été confirmée par le cod, F (Florence, Biblio-
teca Medicea Laurenziana, plut. 59.15, s. X f.r -xi in.) utilisé depuis
l’édition Usener-Radermacher. Les autres conjectures vont donc moins
bien : Ά ντίλ ο χο ν (Vossius et Reiske) et Ά ντίοχον.
INTRODUCTION
1. Köpke, p. 17-18.
2. Köpke. p. 34-48.
3. D.L. V, 65 (= fr. 18 Wehrli). Cf. p. LXVi.
4. Wilamowitz. p. 27-129.
ANTIGONE DE CARYSTE BIOGRAPHE XXXV
1. Wilamowitz, p. 31.
2. Wilamowitz, p. 33.
3. L’ouvrage, inconnu de Köpke, avait été publié entre-temps par
F. Bücheler, Academicorum philosophorum index Herculanensis, dans
Index Schol. hib. 1869/70, Gryphiswaldiae 1869, p, 3-24,
4. Wilamowitz, p. 54-55, 128.
INTRODUCTION
1. Cf. p . LXV1H.
Lacydès (peut-être les ’Απομνημονεύματα Ά ρκε-
σιλάου), auquel nous aurions un renvoi chez Diogène
Laërce1, et d ’où dériveraient aussi les renseignements sur
la jeunesse d ’Arcésilas, que l ’on trouve et chez Diogène
(IV, 28-31) et chez Philodème (Acad, hist., col. XVII).
L’acceptation de cette interprétation confirmerait par
ailleurs l ’hypothèse déjà présentée par Wilamowitz, selon
laquelle Antigone aurait composé ses Biographies, non
seulement à partir de traditions orales, mais aussi de
sources « littéraires ». Je ne puis accepter cette hypo
thèse construite sur des bases trop instables.
En dépit de ces réserves, il me semble que la définition
des rapports entre Antigone, Philodème et Diogène
Laërce proposée par Gaiser a de bonnes chances d’être
correcte et fiable. L ’acceptation de cette théorie permet
de voir sous un nouveau jour tous les extraits d’Antigone
décelés chez Diogène, et de limiter de manière plus pré
cise le matériel rassemblé par Wilamowitz. De ce fait, les
fragments d ’Antigone se trouveraient réduits en nombre,
mais leur présence serait fondée sur des présupposés plus
solides. Lorsque manque la possibilité d’une confronta
tion avec Philodème, la tradition parallèle de passages
d’Athénée et d ’Aristoclès où le biographe de Caryste est
cité de manière explicite constitue un instrument complé
mentaire pour déceler les citations d ’Antigone chez Dio
gène Laërce. De tels passages ont déjà permis à Wilamo
witz d’attribuer à Antigone certains paragraphes de
Diogène où le nom d ’Antigone n’apparaissait pas. Il faut,
cependant, éviter de trop se fier aux passages parallèles,
ce qui conduirait à attribuer à Antigone un matériel, peut-
être pas complètement étranger, mais ne présentant pas
toutes les garanties d ’authenticité. Le cas des anecdotes
est des plus difficiles : en effet, il n ’est pas certain que
toutes les anecdotes qu’on peut lire dans les sections bio
graphiques de D iogène venaient d’Antigone ; le fait que
1. Phld., Acad, hist., col. XIV, 12-41. Dans ce cas aussi, je consi
dère comme imprudent d’accepter, dans son ensemble, la reconstruc
tion de Gaiser (p. 238-240).
2. Cf. D.L. IV, 19 (fr. 44 Gigante) et Plut., De exil. 10, 603b-c (fr.
47 Gigante).
3. Wilamowitz, p. 65.
4. Gaiser, p. 515.
LVI INTRODUCTION
1. Wilamowitz, p. 68*70.
ANTIGONE DE CARYSTE BIOGRAPHE LIX
1. Long, p. 432-437.
ANTIGONE DE CARYSTE BIOGRAPHE LX1
La thèse de Wilamowitz
Parmi les questions les plus discutées sur la personna
lité d’Antigone de Caryste figure celle de l’identification
du biographe et érudit avec l’historien de l’art et sculp
teur à la cour de Pergame. La thèse de Wilamowitz, favo
rable à l ’identification des deux personnages1, reste
dominante, mais pas inattaquée. Je commencerai donc
par un exposé des positions de Wilamowitz et par une
analyse des critiques qui lui ont été adressées2.
Wilamowitz présupposait que VAntigonus qui de
toreutice scripsit cité par Pline l’Ancien parmi les
sources des livres XXXIII et XXXIV de sa Naturalis his
toria3 était le même que l ’auteur homonyme des livres de
sua arte mentionné également par Pline, aux côtés d’Isi-
gonos, Pyromachos et Stratonicos, parmi les artistes qui
travaillèrent aux ex-voto d’Attale et d’Eumène à l’occa
sion de leurs victoires sur les Galates : pluies artifices
fecere Attali et Eumenis aduersus Gallos proelia, Isigo-
nus Pyromachus Stratonicus Antigonus, qui uolumina
condidit de sua arte4. Cet Antigone, sculpteur et historien
de l’art, avait exercé son activité à Pergame dans le der-
S. Wilamowitz, p. 7.
2. IPerg. 22 et 29 = OCIS 274 el 280.
3. M. FrSnkel, IPerg. 29. Cf. Schober, Epigonos, p. 127-128
4. Hin., Nar hist. XXXV, 68 = fr. 44.
5. D.L. VU, 187-188 = fr. 46. Il faut noter que Wilamowitz accepte
la correction Xénocrate de Köpke au lieu d’Hypsicratès des mss. (voit
p. 37 n. 23).
HISTORIEN DE L’ART ET SCULPTEUR ? LXXXV
1. Urlichs, p. 34.
2. Nebert II, p. 774-776. Pour une discussion des hypothèses de
Nebert, supra, p. xm-xiv.
3. Cf. H. Diels, DLZ 3, 1882, col. 605. Le passage en question est
PHerc. 207, col. Ill, 10-11 (Phld., De poem. IV), où Th. Gomperz,
ZŒG 16, 1865, p. 719 η. 1 (= Eine Auswahl herkulanischer kleiner
Schriften, hrsg. v. T. Dorandi, Leiden 1993, p. 5 n. 1) suggérait de res
tituer Άρε[τά]Ιγονος, Diels penchait pour ’Αν[τί]Ιγονος, F. Sbordone
{Ricerche sui Papiri Ercolanesi I, Napoli 1969, p. 321) pour
Άρε[ό]Ιγονος. R. Janko, « Philodemus’ On poems and Aristotle’s on
poets », CErc 21, 1991, p. 12 (cf. p. 19-20) lit, correctement, και
πάρε[ρ1Ιγον.
xc INTRODUCTION
tion des deux ex-voto de Pergame, érigés sous le règne d'Attaie 1er.
Voir p. exix.
1. Sur le Πρός Ά δ α ϊο ν καί ’Α ντίγονον, cf. surtour K. Deichgrä
ber, « Polemon 9 », RE XXI 2, 1952, col. 1304-1307.
2. Preller, p. 97-107 (fr. 56-69).
3. Müller, FHG. III, p. 132-135, qui garde la même numérotation
que Preller.
4. Le premier titre dans les fr. 56, 58. 60. 61.65 ; le deuxième dans
les fr. 59, 62 et dans le PO.xy 2176, col. I fr. I (Mcrtens-Pack' 551) :
Commentaire d ’Hipponax = fr. 135 Degani ; le troisième dans les
fr. 57 et 64 ; le tout dernier, enfin, dans le fr. 63.
5. P. 98. Cf. Wilamowitz, p. 9 n. 4.
HISTORIEN DE L'ART ET SCULPTEUR ? XCVII
1. Preller, p. 97. Cf. Pfeiffer, p. 248 η. 1, qui rappelle des titres ana
logues d ’ouvrages de Polémon Π ρός Τίμαιον (fr. 39-46) et Πρός
Έρατοσθένην (fr. 48-49). Sur l’emploi de πρός dans les titres,
cf. aussi B. Baldwin, « Book titles in the Suda », JHS 103, 1983,
p. 136-137 = Studies on late Roman and Byzantine history, literature
and language, Amsterdam 1984, p. 423-425.
2. Cf. Wilamowitz, p. 9 et 337 ; Susemihl, I, p. 518 n. 20 et II,
p. 544-545 n. 134 ; R. Reitzenstein, « Adaios 7 », RE I 1, 1893, col.
342. L’hypothèse qu’il aurait vécu avant Antigone, fondée sur le fait
que, dans le titre de l ’ouvrage de Polémon, son nom occupe la pre
mière position, a été exclue, à juste titre, par Hansen, p. 401 n. 72. Sur
l’auteur homonyme d’épigrammes conservées dans VAnthologia
Graeca, cf. A. S. Gow - D. L. Page, The Greek Anthology. Hellenistic
epigrams, 11, Cambridge 1965, p. 3, et E. Degani, « Adaios 2 », NP I,
1996, col. 101-102.
3. Urlichs, p. 33-45.
INTRODUCTION
1. Voir p . l x x x v - l x x x v jii .
2. Hansen, p. 402-403. Correspond au fr. 25 incertae sedis Preller
et Müller.
3. Urlichs, p. 38-41.
4. Athen. I, 19 b-c (= 506 Overbeck).
5. Plin., Nat. hist. XXXIV, 59 (= 499 Overbeck).
6. 1532-1535 Page (D. L. Page. Further Greek epigrams. Cam
bridge 1981, p. 418-419). Cf. A. S. Gow-D. L. Page. The Greek Antho
logy. Hellenistic epigrams. Il (op. rit., p. xcvn n. 2), p. 16 (ml v. 60).
7. D.L. VIII, 47 (= 507 Overbeck).
8. Paus. VI, 6, 4-6 (= 493 Overbeck).
HISTORIEN DE L’ART F.T SCULPTEUR ? CI
1. Sellers, p. xiii-xciv.
2. Ferri, p. 5-25.
3. W. Kroll, « Plinius der Ältere » ,/? £ XXI I, 1951, col, 396-406.
4. O. Jahn, « Über die Kunsturtheile des Plinius », DSC, phil.-hist-
K I.2 ,1850, p. 105-142.
5. A. Brieger, De fontibus librorum XXXIIl-XXXVI naturalis histo
riae Plinianae, quatenus ad artem plasticam perlinent, Gryphiswaldiae
1857.
HISTORIEN DE L’ART ET SCULPTEUR ? cm
1. Urlichs, p. 21-45.
2. S. Sepp, Pyrrhonëische Studien, Freising 1893, p. 63-75. Sur les
thèses de Seep, cf. Decleva Caizzi, p. 157-158.
3. Ferri, p. 6-11.
4. D. Detlefsen, Untersuchungen über die Zusammensetzung der
Naturgeschichte des Plinius, Berlin 1899, ne s’occupe pas particulière
ment d'Antigone.
5. Münzer, p. 519-537.
6. Kalkmann, p. 82-86.
7. Sur Douris, a p r è s Sellers, p . x l v i - l x v j i , c f . Gallet de Santerre,
HISTORIEN DE L ’ART ET SCULPTEUR ? cv
consulté directement des manuels et des encyclopédies,
et, en particulier, un catalogue d’artistes grecs, qui, tout
en se référant à Xénocrate et à Antigone, présentait des
informations tout à fait différentes de celles rapportées
par Varron. L’auteur de ce catalogue peut avoir été Pasi-
télès de Naples1.
Avec les Beiträge zur Quellenkritik der Naturge
schichte des Plinius de Münzer2 s’ouvre une nouvelle
phase de la recherche sur Pline (celle que Ferri3 définit
comme « critique exégétique »). Münzer a bien compris
qu’avant de considérer le problème des diverses sources,
il fallait examiner la question plus générale de la
« méthode de travail de Pline ». Au cours de ses
recherches, le savant a pu démontrer que les sources
directes de Pline étaient des œuvres de compilation de
caractère général de l ’époque césaro-augustéenne ;
d’autre part, il avait consulté des écrits fondamentaux
pour les diverses branches de la science et avait souvent
élargi son champ de recherche en fonction de ses intérêts
personnels, mais sans recourir à un procédé bien défini.
Pline n’était ni un auteur à suivre une source unique, ni
quelqu’un qui travaillait en mosaïque ; il négligeait les
auteurs contemporains, pour en utiliser de plus anciens,
qu’il n’avait sans doute jamais lus directement ; dans les
indices auctorum il ne faut donc reconnaître que la
« bibliographie » connue de Pline.
La monographie consacrée par Schweitzer à Xénocrate
est également fondamentale pour la question d’Anti
gone4. Schweitzer reprend l ’hypothèse selon laquelle
1. Fr. 9AB.
HISTORIEN DE L ’ART ET SCULPTEUR ? CIX
], Kalkmann, p. ! 17.
HISTORIEN DE L'ART ET SCULPTEUR ? C.XIX
I. Revues et périodiques
Die Antike = Die Antike. Zeitschrift für Kunst und Kultur der
Altertumswissenschaft. Berlin.
DLZ - Deutsche Literaturzeitung für Kritik der internationalen
Wissenschaft. Berlin.
Elenchos = Elenchos. Rivista di studi sui pensiero antico.
Napoli.
GRBS — Greek, roman and byzantine studies. Durham (North
Carolina).
Hermes = Hermes. Zeitschrift für klassische Philologie. Wies
baden.
ICS = Illinois classical studies. Chico (California).
Jahreshefte = Jahreshefte des österreichischen, archäologi
schen Instituts. Wien.
JKPh - Jahrbücher fü r klassische Philologie. Leipzig.
JDAI= Jahrbuch des deutschen archäologischen Instituts.
Berlin.
JHS = Journal o f hellemc studies. London.
Laites - Actes ties sessions de linguistique et de littérature de
l'École normale supérieure. Paris.
Λ όγιος Έ ρμης = Λ ό γ ιο ς Έ ρμης. Athènes.
Lustrum = Lustrum. Internationale Forschungsberichte aus dem
Bereich des klassischen Altertums. Göttingen.
LZB = Literarisches Zentralblatt für Deutschland. Leipzig.
MD = Materiali e discussioni p er l 'analisi dei testi classici.
Pisa.
MDAI(A) = Mitteilungen des deutschen archäologischen Insti
tuts (Athenische Abteilung). Berlin.
MDAl(R) —Mitteilungen des deutschen archäologischen Insti
tuts {Römische Abteilung). Berlin.
Mnemosyne = Mnemosyne. Bibliotheca classica Batava. Lei
den.
ΜΗ —Museum Helveticum. Basel.
PCPhS - Proceedings o f the Cambridge philological society.
Cambridge.
PdP = La parola del passato. Napoli.
Philologus » Philologus. Zeitschrift für klassische Philologie.
Berlin.
PhW = Philologische Wochenschrift. Leipzig u. Berlin.
Prometheus - Prometheus. Rivista quadrimesirale di studi clas
sici. Firenze.
RA - Revue archéologique. Paris.
ABRÉVIATIONS CXXVii
A then aevs
Deipnosophistae
A Venise, Biblioteca Nazionale di San Marco,
gr. 447 (s. ix)
C Paris, Bibliothèque nationale de France, gr.
841 (1482)
E Florence, Biblioteca Medicea Laurenziana,
plut. 60.2 (s. xv-xvi)
CXXXIV SIGLA
D iogenes L aertivs
Vitae philosophorum
B Naples, Biblioteca Nazionale, III, B. 29 (s.
XII)
P Paris, Bibliothèque nationale de France, gr.
1759 (s. xi» ex.)
F Florence, Biblioteca MediceaLaure
plut. 69.13 (s. xill in.)
H Florence, Biblioteca MediceaLaure
plut. 69.35 (s. XV)
P- (P3, P4) premier correcteur (deuxième, troisième cor
recteur du ms. P. P* = correcteur qu’on ne
peut pas déterminer)
Ω accord des manuscrits B P F = hyparchétype
Φ Cité du Vatican, Biblioteca Apostolica Vati
cana, Vat. gr. 96 (s. xn in.) : épitomé de Dio
gène Laërce
Cité du Vatican, Biblioteca Apostolica Vati
cana, Vat. gr. 96 (s. xn in.) : épitomé de Dio
gène Laërce présenté de façon erronée sous
le nom d’Hésychius de Milet
X accord Ω Φ (®h) = archétype
C. G. Cobet, Parisiis 1851
M. Gigante, Polemonis Academici fragmenta, Napoli
1977
H. Estienne [Genauae] 1570
H. Froben, Basileae 1533 (editio princeps)
H. G. Huebner, Lipsiae 1828-1833
D. Knoepfler, La Vie de Ménédème de Diogène Laërce,
Basel 1991
SIGLA CXXXV
Evsebivs
Praeparatio euangelica
I Venise, Biblioteca Nazionale di San Marco,
gr. 341 (s. XV) : Ib premier correcteur
N Naples, Biblioteca Nazionale, Π. A. 16 (s.
XV)
O Bologne, Biblioteca Universitaria, 3643 (s.
X lll)
D Paris, Bibliothèque nationale de France, gr.
467 (s. XVI)
E. des Places, Paris 1987 (livres XIV-XV)
K. Mras, Berlin 19832
R. Estienne, Lutetiae 1544
Hesychivs
Lexicon
H Venise, Biblioteca Nazionale di San Marco,
gr. Z 622 = 851
J. Alberti, Lugduni Batauorum 1746
K. Latte, Hauniae 1953-1956 [A-O]
Hieronymvs
De uiris illustribus
a Bamberg, Staatsbibliothek, B IV 21 (s. vi
in.)
ß Londres, British Library, Cotton Caligula A
XV (s. vin)
* Naples, Biblioteca Nazionale, IV. A. 8 (s.
V1II-1X)
25 Vérone, Biblioteca Capitolare, XXII (20) (s.
vi)
CXXXVI SIGLA
Philodemvs
Academicorum historia
P Papyrus Herculanensis 1021 (s. i av. J.-C.)
F. Buecheler, Gryphiswaldiae 1869
T. Dorandi, Napoli 1991
K. Gaiser, Stuttgart-Bad Cannstatt 1988
M. Gigante, Polemonis Academici fragmenta, Napoli
1977
Th. Gomperz, in Philosophische Aufsätze E. Zeller, Leip
zig 1877, p. 139-149 (= Eine Auswahl herku-
lanischer kleiner Schriften, hrsg. v. T.
Dorandi, Leiden 1993, p. 151-161)
S. Mekler. Berolini 1902
H. J. Mette, Lustrum 26, 1984, p. 7-94
P hilodem vs
Stoicorum historia
P Papyrus Herculanensis 1018 (s. I av. J.-C.-i
ap. J.-C.)
T. Dorandi, Leiden 1994
Plinivs
Naturalis historia
B Bamberg, Staatsbibliothek, M.V. (s. X)
F Leyde, Bibliotheek der Rijksuniversiteit,
Lips. 7 (s. xi)
R Florence, Biblioteca Riccardiana, 488 (s. X-
XI)
T Tolède, Archivo y Bibliotheca Capitular, 47-
17 (s. XIII)
V Leyde, Bibliotheek der Rijksuniversiteit,
Voss. lat. F. 61 (s. xi)
SIGLA CXXXVII
psevdo-A ntigonvs
Mirabilia
P Heidelberg, Universitätsbibliothek, Palat, gr.
398 (s. X)
I. Meursius, Lugduni Batauorum 1619
O. Musso, Napoli 1985
G. Xylander, Basileae 1568
Stephanvs B yzantivs
Ethnica
R Wroclaw, Bibl. Zak. Narod. Ossolinski Paw-
likows., Rehd. gr. XXIII = S.l.3.18 (s. xv)
c x x x v iii SIGLA
Z enobivs
Prouerbia
L Florence, Biblioteca Medicea Laurenziana,
plut. 59.30 (s. XIV in.) recensio Bodleiana
P Paris, Bibliothèque nationale de France, gr.
3070 (s. xii) recensio uulgata (archétype)
E. L. V. Leutsch - F. G. Schneidewin, I, Gottingae 1839
TEXTE ET TRADUCTION
VIES D E S PHILOSOPHES
T u m 'e x h o r t e s , m o n c h e r D e x t e r 1, à p r é s e n te r e n ordre
le s é c r i v a i n s d e l ’É g l i s e à l ’i m i t a t i o n d e T ra n q u illu s 2, et à
f a ir e p o u r n o s ( é c r i v a i n s ) c e q u ’i l a f a i t e n é n u m é ra n t les
h o m m e s i l l u s t r e s d e l a l i t t é r a t u r e p a ï e n n e . . . (2 ) O nt fait
la m ê m e c h o s e c h e z l e s G r e c s 3 : le p é r ip a té tic ie n Her-
m ip p e , A n t i g o n e d e C a r y s t e , S a t y r o s , h o m m e érudit, et,
d e lo in le p l u s s a v a n t d e t o u s , l e m u s i c i e n A ris to x è n e ; et
c h e z le s L a t i n s 4 : V a r r o n , S a n t r a , N e p o s , H y g in e t Tran
q u i l l u s 5, d o n t t u v e u x m ’ i n c i t e r à s u i v r e l ’e x e m p le 67.
Vie de Pyrrhon1
2 A D io g è n e L a ë rc e IX , 6 2 -6 4
aße25
1 me post hortaris add. cte25 il 2 in ordine α II 8 uis prouocare αβ :
prouocas Herding.
Vita Pyrrhonis
2A D io g e n e s L a e r tiu s IX , 6 2 -6 4
X = Ω (BPF) ®h
1-2 t v — Π ύρρω νος BP : om. F II 2 χε BP : om F.
VIES DES PHILOSO PH ES
a É lis d a n s le g y m n a s e , d e s p o r t e u r s d e la m p e s d e facture
m o y e n n e 910*. ( 6 3 ) Il s e r e t i r a i t à l ’é c a r t e t r e c h e r c h a it la soli
t u d e 1", s e m o n t r a n t r a r e m e n t a u x g e n s d e l a m a is o n . 11 se
c o n d u is a it a in s i p a r c e q u ’il a v a i t e n t e n d u u n In d ie n adres
s e r d e s r e p r o c h e s à A n a x a r q u e , l u i d i s a n t q u ’il n e p o u rrait
ja m a is e n s e i g n e r à a u t r u i c o m m e n t ê t r e u n h o m m e d e bien
si lu i m ê m e f r é q u e n t a i t le s c o u r s d e s r o i s " . Il g a rd a it tou
jo u r s la m ê m e a ttitu d e , d e s o r t e q u e , m ê m e s i q u e lq u ’un
le la is s a it- là , a u b e a u m i l i e u d ’u n d i s c o u r s , il le finissait
p o u r lu i - m ê m e , b i e n q u ’il e û t é t é a g i t é e t < . . . > d a n s sa
j e u n e s s e 12. S o u v e n t , r a c o n t e ( A n t i g o n e ) , il s ’é lo ig n a it de
s a m a is o n s a n s p r é v e n i r p e r s o n n e e t p a r t a i t v a g ab o n d e r
a v e c q u i il v o u la it. E t u n e f o is , a l o r s q u ’A n a x a r q u e était
to m b é d a n s u n m a r é c a g e , ( P y r r h o n ) p a s s a à c ô té san s lui
p o r t e r s e c o u r s . C e r t a i n s l u i r e p r o c h a i e n t c e t te c o n d u ite,
m a is A n a x a r q u e l u i - m ê m e f a i s a i t l ’é l o g e d e s o n indiffé
r e n c e e t d e s o n a b s e n c e d ’a t t a c h e m e n t . ( 6 4 ) S u rp ris une
f o is à s e p a r l e r à lu i - m ê m e , il d i t à q u i lu i e n d e m a n d a it la
r a is o n , q u ’il s ’e x e r ç a i t à ê tre v e r tu e u x . D ans les
re c h e rc h e s p h ilo s o p h iq u e s , il n ’é t a i t m é p r is é p a r per
s o n n e , p a r c e q u ’il p a r l a i t a u s s i b ie n d a n s u n disco u rs
c o n tin u q u ’e n r é p o n s e à d e s q u e s t i o n s 13. A u s s i N ausi-
p h a n e 14, q u i é t a it d é jà j e u n e h o m m e , f u t c a p t u r é p a r lu i15.
D e f a it il a v a i t l ’h a b itu d e d e d ir e q u ’il f a u t s u iv re la dis
p o s itio n p y r r h o n ie n n e , m a is a v o i r d e s d o c tr in e s p erso n
n e lle s . Il d is a i t s o u v e n t q u ’É p i c u r e a u s s i, q u i a d m ira it le
g e n re d e v ie d e P y r r h o n , s ’i n f o r m a it c o n s ta m m e n t à son
s u je t16. Il f u t te n u e n u n te l h o n n e u r p a r s a p a tr ie , q u ’il fut
in s titu é c o m m e g ra n d p r ê tr e e t q u e , à c a u s e d e lu i, un
d é c r e t e x e m p ta to u s le s p h ilo s o p h e s d ’i m p ô t s 17.
3 D io g e n e s L a e r tiu s I X , 6 2
ß = BPF
I μηδέν BF : μηδέ P 11 3 δλω ς Cobet : δσα Ω δσα <τοιαΰτα>
Stephanus II 4 έπιτρεπω ν ΒΡ : έπ ιτρ έπ ειν F II καθά ΒΡ : καθάπερ F.
ré f u g ia d a n s u n a r b r e ; m o q u é p a r le s spectateurs, il
d é c la r a : « C ’e s t c h o s e d if f ic ile q u e d ’échapper à
l ’h o m m e » 26. U n j o u r q u e P h il is ta , s a s œ u r, offrait un
s a c r if ic e , e t q u ’u n d e s e s a m is lu i a v a i t p ro m is le néces
s a ir e p o u r f a ir e le s a c r if ic e , m a is n e l ’a v a it p a s apporté,
P y r r h o n d u t e n f a ir e l ’a c h a t e t s ’e m p o r ta ; c o m m e l ’ami
lu i d is a i t q u ’il n e s e c o n d u i s a i t p a s e n a c c o rd avec ses
d is c o u r s n i d ’u n e f a ç o n d ig n e d e s o n im p a s s ib ilité , il lui
r é p o n d it : « D e v a n t u n e f e m m e , < à q u o i b o n > faire
p r e u v e d ’i m p a s s ib ili té ? » 27.
4 B D io g è n e L a ë r c e I X , 6 6
Ir rité , p o u r q u e lq u e r a is o n , p o u r le c o m p te d e sa sœur
— e lle s ’a p p e l a it P h i l i s t a — , ( P y r r h o n ) ré p o n d it à celui
q u i le r e p r e n a it q u e c e n ’e s t p a s e n p r é s e n c e d ’un bout de
f e m m e q u e l ’o n f a i t m o n tr e d e s o n in d iffé re n c e 28. Une
a u tr e fo is , tr o u b lé p a r l ’a tta q u e d ’u n c h ie n , il d it à celui
q u i lu i e n f a is a i t le r e p r o c h e : « C ’e s t c h o s e d iffic ile que
d ’é c h a p p e r e n tiè r e m e n t à l ’h o m m e ; il f a u t com battre, si
c ’e s t p o s s ib le , le s c h o s e s e n p r e m i e r lie u p a r le s actions
e t, s i c ’e s t im p o s s ib le , p a r le r a is o n n e m e n t » .
I0N
9 μήν ποιήσαι Mras : ποιη σ α ίμ η ν Ib ποιώ ΟΝ ποιήσαιτο
Stephanus ποιοι Wilamowitz II 11 τί δει Wilamowitz : δει ON Diels,
PPF : δεΐν Ib ού δεΐν Stephanus.
4B D io g e n e s L a e r tiu s I X , 6 6
X = a (BPF) Oh
1 ύπερ B : περί PFOh II δ’ FP*Oh : om. BP II 2 λαβόμενον X : έπιλ.
Christopherus Rufus (Laurent. LXX 14) II 3 ή FP* : om. BP II 4 τόν
ΒΡΦΙι : om. F.
ft VIES DES PHILOSOPHES
Vie de Timon29
Vita Timonis
Ω * BPF
1 φιλοπότης Ω : -ποιητής Wachsimith, Sillogr., Lipsiae 18852, p. 19II
2 σχολάζοι Diels, PPF : έσχόλαζε Ω II ποιήματα συνέγραφε· καί
γάρ BP : καί γάρ π. σ. FP4 II 4 τα δέ τρ. Ρ : δέ τρ. Β τρ. δέ F.
BPF
1 δ’ BP : om. F.
VIES DES PHILOSOPHES
Vie d e Polémon16
Vita Polemonis
25 Α ντ[ίγ]ονο1δ δ’ δς]
αυτ6[ξ ...
25 Gaiser.
συναντή[σ]αντ[ι χρήσ]θαι π ρ ο -
10 χείρως έχη ι. θηρα θείς 8’ Ci
tro Ηενοκράτου[ς] καί συστα-
[θε]ίς αυτώι τοσοΟτο μ ετηλ-
[λ]αξε κατά τον βί[ο]ν, ώστε
μηδέποτε μήτε' την του προσώ -
Ι5 που φ α ντασ ία ν 8 ια [λϋ]σα ι
καί σ χέσ ιν ά λλοιώ σ[αι] μ[ή]-
τε τον τ[ό ]νο ν τή ς [φω νής],
ά λ λ α ταύτά διαφ υλάττε[ιν]
καν δυσκ[ο]λώ τερ[ο]ν ο[ντα.
20 Μ ά]λισ[τα δ*] εφ υλά ττε[το μή
σ κύλ]ακας 8εδίη[ι' φ α ]σ ί [8ε]
κ[ύν]α των λυττώ [ντ]ω ν
έπενεχθή να[ι καί τη ν ί]-
γ νύα ν αυτού δ[ιασπά]σαι* [τ]ού[ς]
25 μέν 'οόν' ά λ λ ο υ ς τ υ χ ό ν έω[ρα]-
κότας ώρακ[ιάσαι καί διατρα]-
πήναι, τον δ[ε . . ,]η γ[.
,[.]ν οΰτε τον [. .]ατ[. . .]τα
·[........Μ .'. . . Λ].ο. . [·]δος
30 α λλο [, . .]ειν[..................]■ ·[ · ■ ■]
νομ[
τειν κ[. .]τη[
την .ουτο[
κ]αί π α ρεκά [λει
35 μ]ενον ει[
τε τούς ε υ ν ο υ [ ς ............]τε [τούς]
38-41 Polemo fr, 109 II 41-XIV 3 fr. 98 II XIV 3-15 fr. 100.
47. Le sens des lignes 17-25 de la col. XIV est incertain à cause
des lacunes.
48. Le sens de κοινόν άρχεΐον est incertain à cause de la lacune :
bureau et donc, fonctionnaires travaillant dans le bureau ?
VITAE PHILOSOPHORVM 10
γ ο ς κ α ι [ .................. ]o[
. . .] π ρ α [ .................]ω .[.].[. . .
2ο ·]ρ<χησ [ ..................... 1υκ 1
,]. . η ν κ α ί θ α υ μ [. . . . .]
δ ια φ ό ρ ο υ π α ν τ [ ό ] ς επ ά ν ω
[.].[■ ■ ·1εν [.]ν σ .[. . .]ι κρ ιθείσ η ι
[8 ]ι’ ά σ τ ε ία ν κ α ν [ά ρ ]έσ κ ο υ [σ α ν]
25 σ χ ε σ ιν τ ή ι π ό λ ε ι' [κ ]α ί [. . .] ιο ιεπ [.]
λ ε ι 0 α υ μ α ζ ό [μ ε ]ν ο ς κ α [ί] επ [α ι]-
ν ο ύ μ εν ο ς ε π ί π [α ν ]τ ό ς [ π ισ ]-
τ ό τ η τ ι κ α ί σ ω φ ρ ο [σ ύ ]ν η ι. [Κ αί]
π ό σ η ς εξω κ α κ [ο ]π ρ α γ [ μ ο -
30 σ ύ ν ]η ς ά [π ε δ ]έ χ [θ ]η κ [α ί κ α -
κώ ]σ εω ς ζω ν. Ο ύ δ ’ α [.]ο ν [. . .
.]γ ο [.]ω ν ε χ [. .] δ ικ α [σ ]τή ρ ι[ο ]ν
ή [ ι | κ ο ιν ό ν ά [ρ ]χ ε ΐο ν , [€]ί μ ή [α ]-
ν ά γ κ η ς π α [ ρ ] ά [ σ ] τ α σ ι[ ς κ α τ α ]-
35 λ ά β ο ι. Τ ό δ ε π ό λ [ε ω ]ς δ [ια μ έ]-
νειν εξω [δ ιε ]ν ο [ε ΐτ ]ο μ ό ν [ο ν, ώ σ ]-
τε κ α ί τω ν [γ ]ν ω ρ ίμ [ω ν το υ ς]
π ο λ λ ο ύ ς ο ί[κ ο δ ο ]μ η σ α μ έ ν [ο υ ς ]
έν τ ώ ι κ ή π [ω ι] κ α λ ύ β ια μέ-
40 νειν α υ τ ο ύ [κ ]α τ ό τ ό π λ ε ίσ -
το ν. Δ ο κ ε ι δ ε κ α ί νε α ν ι{ σ } -
κ ώ ς ε κ θ α υ μ [ά σ ]α ι Ξ ε ν ο κ ρ ά τη ν
εξ ών α ύ τ [ό ]ν υ μ ν εί κ α ί έ-
μ ιμ εΐτο π [ά ν τ ο ]θ ε ν τ ό π ε ρ ί
46'Xv 1 Buecheler.
an ^ ^ipJöffdvSuvov] Buecheler πα[ν]α[ρμόνιον Wilamowitz
' . ek^er π&[ρ]α[κινδυνευθέν Gaiser II 2 παρά[βολον] Buecheler
Der? η WV0V3 Gaiser 118 ^ών del. Wilamowitz ap. Mekler II 12-13 Gom-
23 Gaise ~15 Buecheler aP- Mekier 11 16 Gaiser 11 17 GomperZ '
VIES DES PHILOSOPHES
52. Suivent douze lignes trop mutilées pour que Ton puisse même
en suivre le développement (fr. 9A col. XV, 18-28).
53. A cause de la lacune, il est difficile d’établir la place de l’ajout
entre les I. 26-27, que j ’ai numéroté comme I. 26bis.
54. Suivent cinq lignes trop mutilées pour que l’on puisse même en
suivre le développement (fr. 9A col. XV, 31-35).
55. Gaiser (p. 246 et 522) suppose que le rival de Polémon était
Téléclès de Métaponte dont il croit apercevoir le nom en col. XV, 34 :
ώς ΤελεΙ(κλέου (mais il faudra écrire ΤελεΙ[κλέους) élève de Polé
mon et d’Arcésilas (cf, Phld., Acad, hist., col. XX, il-13). Pour la
forme Τελεκλής ou lieu de Τ ηλεκλής, voir Phld., Acad, hist., col.
XX, 11.
56. Gaiser, p. 246 traduit : « der damals offenbar sowohl körper
lich hervorragend (selbst) unter den Epheben dastand als auch schon
zu denen gehörte, die ein reifes Alter erreicht hatten ». 11 faut
entendre : Téléclès (?) en dépit de son âge gardait encore un corps
qu'on aurait pu comparer à celui d’un éphèbe. Pour l’emploi métapho
rique du verbe έκδύω « être un éphèbe », voir LSJ, s.u. I 3 et Gaiser,
p. 522. 11 faut donner à Ικανώς βεβιωκώς le sens de « qui avait déjà
atteint l’âge mûr » (cf. Athen. VI, 266 c : έμοί μέν ουν χρόνος
Ικανός βεβίωται « j ’ai déjà atteint l’âge mûr » et Gaiser, p, 522).
57-58. Voir Notes Complémentaires, p. 47.
VITAE PHILOSOPHORVM
X = Ω (BPF) Φ
3 ούτως ΒΡ : οδτος F.
VIES DES PHILOSOPHES
Polemonis Vita II Gigante (ρ. 15-17 Gigante). Cf. etiam fragmenta 11,
14.16, 42, 45, 53, 65, 99, 101, 103, 110, 116 1124 Nicostratus TrGF 1
252 T 2 1128 Melanthius FHG IV 445.
10 A th en aeu s ( E p it .) Π, 4 4 e
Vie de Crantor7172
V ita C ra n to ris
[Κ]ράντωρ δε Σολεϋσι, ώς
φησι, θαυμαζόμενος §€.[.]
κατελιπε τη ν ευημερ[ίαν],
καί παραγενόμ ενος Άθ[ήνα]-
5 ζε πρώ τον μέν Ξενοκρά
τους ήκουεν, ύστερον 8ε
μετά Πολεμωνος έσ χό λ α -
£εν, καίτοι π ο λ ύ διαφέρω[ν]
έν οίς επα[ιζε]ν. [Ούτο]ς [κ]αί φι-
10 λ όπ ονος ή [ν .]υρ[
τικος ο [.]κ ..ττ..[..]ο [. πε]-
ριέπε[σ]εν εις ε π .[...]ιδ .[. στίχων δ’]
είναι τρεις μυριάδα[ς, δ σ ’ ελι]πε[ν],
ών ενια καί ‘Α [ρ]κεσίλαι τι[ν]ες τό[τ’]
15 άνετ[ί]θ[εσ]αν.
41 τούτου δε φησιν]
έγλείπ[οντο3ς ήδη πυνθά-
νεσθα[ι τό]ν [Ά ρκεσί]λαν, πότε-
ρον αυτόν εν ταις [κ]ο[ιναΐς]
45 θάψωσιν ή [έν ά λλ α ις θηκαις.
S [Ουτος 6 ’ « εν γ η ς φ ίλη ς δ χ ]-
θοισι καλάν » έφ]η « κρυφθη-
Ω = BPF
7 φίλης F Philodemus Teles : φίλοις BP II όχθοισι Philodemus
Teles : έχθροΐσι BP μυχοΐσι F2 (///οΐσι F) P4 II καλόν Ω: τάφω
Teles.
Vie de Cratès83
Vila Cratetis
14 D io g en es L a e rtiu s IV , 2 2
X = Ω (BPF) <Dh
3 φιλοδημώδει F : φιλοδήμω δέ BP φιλοδημώδη Oh II 5 μηδένα
Suda : μηδέν X.
IK VIES DES PHILOSOPHES
Ω (BPF), Oh
I έφιλείτην Palmerius. Exercit. in opt. fere auct. Gr., Lugd. Bat.
1668, p. 455 : φ ελειτην Ω ώ φελείτην P3 έφιλήτην Oh II 3 έξα>-
μοιούσθην F : έξομοιώτην BPF2 έξωμοιώτην Oh έξωμοιώσθην
Cobet II 4 έκοινωνείτην Christopherus Rufus (Laurent. LXX 14) :
κοινωνήτην Ω.
Vie d'Arcésilas93
Vita Arcesilae
BPF
9 μετηλθεν ΒΡ : διήλθεν F.
103. Voir Phld., Acad. hist. col. XVI. 13-14 (= fr. 1IA). Le terme
όπομνήματα indique les « notes qu’on avait rédigées au moment de
préparer des leçons ». Pour une histoire du terme υπόμνημα, voir
F. Borner, « Der Commentarius » Hermes 81, 1953, p. 210-250;
E. Skydsgaard, Varro the scholar, Copenhagen 1968, p. 1 0 8 Ί16.
104. Passage douteux. J ’accepte le texte de Wilamowitz. p. 62.
105. La syntaxe du passage n'est pas claire. Mette (.Lustrum 26,
1984, p. 52) a supposé, peut-être avec raison, ia présence d’une lacune
après la L 11. Le texte de Ia I. 12 (χοδαντισφησινευαρειτεν) est sûre
ment corrompu. Comperz (ap. Mekler ad loc.) y apercevait le nom
d ’Antigone de Caryste (’Α ντίγονός φησιν ό Καρύστιος) ; dans mon
édition j ’avais accepté (avec Mekler et Mette) la conjecture τό 3’ αν
τις φήσ<ε>κε>ν εύαρεστε<Τ>ν de Bücheler. Je conserve mainte
nant le texte du papyrus et je renonce à donner une traduction des pre
mières lignes.
106. Scil. de Platon.
VITAE PHILOSOPHOR V Μ 21
Ω (BPF)
! περί πάντων Ω : περίπατων Suda ε 2110 II φασί τινες Froben :
φασί τι ΒΡ τι F Suda II 2 Κ ράντορος add. Wilamowitz coll.
Philodemo II 3 διορθών Cobet : κατορθών Ω II έκδουναι ΒΡ :
έκδοθήναι F.
Il T O Ù s a .[...]
το δ ’ t α ν τ ισ φ η σ ιν ε υ α ρ ε ιτ ε ν
Vie de Lycon110
Vita Lyconis
A
8 άκροαμάτων A : χρυσωμάτων Koehler, RhM 39, 1884, p. 294 II
10 τραπεζοποιών Meineke : τραπεζών A II 12 καί exp. Schweig-
haeuser Casaubonum secutus II 13 χορηγιώ ν Musurus : χορηγίαν A.
VIES DES PHILOSOPHES
24 Diogène Laërce V, 67
(Lycon) pratiquait beaucoup la gymnastique et avait un
corps vigoureux, montrant toute l ’allure d’un athlète, les
oreilles écrasées et le teint hâlé121, comme le rapporte
24 Diogenes Laertius V, 67
Αλλά καί γυμναστικώ τατος εγένετο καί εύέκτης τό
σώμα την τε π ά σ α ν σ χ έσ ιν αθλητικήν έπιφαίνων, ώτο-
θλαδίας καί έμπινής ών, καθά φησιν Α ντίγονος ό
Vie de Ménédème124
Vita Menedemi
127. Soit pas plus d’un quart de litre. Voir Knoepfler, p. 195 n. 66,
128. Il s'agit de Lycophron de Chalcis (iv'-iu's. av. J.-C), auteur
d’un poème intitulé Alexandra (conservé en entier), et de plusieurs tra
gédies aujourd'hui perdues. Les fragments des tragédies ont été
recueillis dans les TiijF I 100.
129. Athénée avait aussi cité les deux derniers vers dans son livre
U (55 d) avec de petites variantes.
130. Le fragment est cité, d’une façon plus complète et avec
quelques variantes, par D.L. 11, 139 (= fr. 26B).
VITAE PHILOSOPHORVM :t>
X = Ω (BPF) Oh
2 ές Ö BPOh : έως FP4 II βαθεως Kuehn, In Diog. Laert. obseruat.,
ap. Meibom, II, p . 518 : βραδέως X II 3 παραγενομένους X ;
παραγινομ. Ath. fort, recte II ήδη om. F II 6 λαχάνιον ή ταρίχιον
Ω : λάχανον ήν ή τάριχον Φδ II 9 αύτφ Oh : αύτφ Ω II 11 δτε
PFOh : δτι B II βόα ΒΡ : βοά Ρ4 βοιά F II 12 ωχροί Ω Ath. : δχναι
ΦΙι II δί’ ΒΡ4Φδ : δία Ρ δία F II ä πάντα PF : άπαντα B II 13 μενε
δημον BP Ath. : -ος F II 15 τοιαυτί B'P : -τή F τοιαΰτα B2.
VIES DES PHILOSOPHES
M e n ed em u s SSR II I F 8.
Û ÎB P F )
3 ttitov Ω : έ μ π ι ν ή ς V o n d e r M u e h ll a p . K n o e p f le r c o li, fr , 2 4 II δ ε
BP : o m . F II 4 Έ ρ ε τ ρ ί μ έ ν P F : Έ ρ ε τ ρ ί δ ’ ê v B II 6 π λ ε ΐ σ τ α BP :
nke/m F.
VIES DES PHILOSOPHES
X = Ω (BPF) Oh
1 και φιλυπόδοχος Ω : καί om. Oh II 2 πλείω συνάγων BPOh :
συν. πλ. F II6 δπειτα PFB2 (έπητα B u t u id .) : ειτα Oh II φπερ BP :
δπερ F φ Oh II 7 τό δευτερειον Oh : τό om. Ω II 9 προεφέρετο
BFOh : προσ- P II 10 αρα Orelli : αρα X II 11 αίετός F : άετός
BPOh II βραχεί BPOh : βραχύ F.
ACH
4 άσυμβόλψ Kaibel : άσυμβόλως ACE.
VIES DES PHILOSOPHES
Vie de Zénon150
Ctesibius SSR HI Η 2.
CE
I ό add. Eust., In Horn. Θ 373, p. 1601, 54 II 2 πολλοί E : πολλά C.
Vita Zenonis
SVFI F 3.
BPF
4 καί τό PF : καί τι B II 5 Κιτιεύς codd. : Κιττιέως Reiske, Hermes
1889, p. 314 6τι Κ ιτιεύς Diels, ibid. Il 6 έτοιμον B : έτοίμην PF II 7-
9 iV — ναυτικώς om. B II 8 έλθεΐν P : είσ- F.
SVFI F 23.
SVF I F 3.
A
6 παρενεχθέντες A : π α ρ ε ξ ε ν - prop. Kaibel.
Ζήνων 8’ 6 Κ ιτιεύς ό τ ή ς Σ τ ο ά ς κ τ ίσ τ η ς π ρ ο ς τ ο ν
όψοφάγον, φ συνέξη ε π ί π λ ε ίο ν α χ ρ ό ν ο ν , κα θ ά φ η σ ιν
Αντίγονος 6 Κ α ρύ στιος εν τω Ζ ή ν ω ν ο ς β ίω , μ ε γ ά λ ο υ
τίνος κατά τ ύ χ η ν ιχ θ ύ ο ς π α ρα τεθ εντος, άλλου 8’
ούδενός πα ρ εσ κ ευ α σ μ ενο υ , λ α β ώ ν δ λ ο ν ό Ζ ή νω ν α π ό 5
SVFI F 290.
Προς δέ τον ό ψ ο φ ά γ ο ν μ η δ έ ν τ ο ίς σ υ μ β ιω τ α ις κ α τ α -
λιπόντα, π α ρα τεθ εντος π ο τ έ μ εγά λου Ιχθύ ος, ά ρα ς
010S τ’ ήν κατεσθίειν* ε μ β λ έ ψ α ν τ ι 8 έ , « τ ί ο υ ν » , ε φ η ,
« τούς συμβιωτάς οΐει π ά σ χ ε ιν κ α θ ’ ή μ έ ρ α ν , εί σ ύ μή
δύνασαι ενεγκειν τη ν ε μ ή ν ά ψ ο φ α γ ία ν \ » 5
SV F I F 290.
BPF
1 μηδέν ΒΡ : βραχύ F.
VIES DES PHILOSOPHES
41 Athénée X, 437 e
Antigone de Caryste dans sa Vie de Denys d ’Héraclée
surnommé « le Transfuge » raconte que Denys, alors
qu’il participait avec ses esclaves à la fête des Choaim
ne pouvant à cause de son âge jouir de la courtisane
qu’ils avaient fait venir, la repoussa disant à ses com
mensaux :
« Je ne puis bander mon arc, qu’un autre s’en
saisisse » l65.
BPF
1 τοσαϋτα PF : ταυτα B 11 3 έκδοθέντα B : -τι & PF II διαναγνώναι
BP : διαγνώναι FP*YP άναγνώ ναι Casaubonus, Notae ad Diog. L.
(Huebner, III, p. 69) fort, recte.
Δ ιο ν ύ σ ι
ος Θ εοφ άντου, κα[θ]άπερ
’Α ντ ίγ ο νο ς εγρ αψ εν, Ή ρα-
κλεώ της, ό μ εταθεμένος.
41 Athenaeus X, 437 e
SVF I F 428.
SUR SO N ART
BVFRTadh
1 conlulit B : -stituit VRF II 3 artificum BdTa : -cium VFR II 4 liniis
B1 : lineis B2d2ha : linis VFRd'T II picturae B : in pictura VFR II
5 suptilitas Ba : sublimitas VFR II 7 desinentis BdTha : -tes VFR.
SUR SON ART
47 Zénobios, Proverbes V, 82
Némésis de Rhamnonte24. A Rhamnonte se trouve une
statue de Némésis de dix coudées, tout en pierre, œuvre
de Phidias ; à la main elle a une branche de pommier. Là
— rapporte Antigone de Caryste — est attaché un petit
cartel25 portant l ’inscription : « Fait par Agoracrite de
Paros »26. Nul besoin de s ’en étonner. Beaucoup d’autres
artistes, en effet, ont inscrit sur leurs propres œuvres un
nom différent du leur. Il est donc vraisemblable que Phi
dias en a cédé l ’attribution à Agoracrite, qui était son
aimé ; d’ailleurs, il était fou des jeunes garçons27.
PL
2 δεκάπηχυ Ρ : ένδεκά- L II 4 έξηρτήσθαι Ρ : άπ- L II 5 εχον L :
έχων ΡII5-7 ού θαυμαστόν — όνομα om. L II 7 τόν φειδίαν L : τώ
φειδία ΡII9 αυτού Ρ : αύτω L II καί άλλω ς — παιδικά om. L.
1. Arist., Hist. an. Θ 17. 600bl2 tel. peut-être aussi. I 36, 620a21).
Cf. Aristote. Histoire des animaux, nouvelle traduction avec introduc-
lion, notes et index par J. Tricot, Paris 1957. t. II, p. 545 n. I, 640 n. 3.
et Aristote, Histoire des animaux. Texte établi et traduit par P, Louis,
Paris 1969, t. III, p. 39, 102 n. 8. Tricot et Louis acceptent l'identifica
tion du μυς έλειός avec le « loir ».
2*4. Voir Notes Complémentaires, p. 55.
ΠΕΡΙ ΖΩΙΩΝ
Η
1 έν ταις αρυσιν Η, corr. Alberti.
Η
4 εύ add. Alberti il 5 σκίουργος Η, corr. Soping, Animadu. in Hesych.,
ap. Alberti.
52A Jean Laurent Lydus, Sur les mois II, 10 (p. 30, 17
Wünsch)
On a consacré le cinquième (jour)6 à Phaéthon, (qui est)
la plus tempérée de toutes les planètes7. Dans la théologie
grecque, il est appelé Zeus donneur de vie8. C’est pour
quoi, les Grecs prétendent dans leurs mythes qu’il est né
en Crète, où rien de vénéneux ne pousse, où l’on ne
trouve pas non plus de loups ni de chouettes, comme le
dit Antigone9.
53A Jean Laurent Lydus, Sur les mois III, 11 (p. 50, 11
Wünsch)
Antigone en est témoin12, quand il dit que, à la nou
velle lune, les fourmis se reposent ; il est en effet impos-
RV Aid
4 έμπήξης Meineke : πήξη codd. πήξης Berkel, AnimaJu. in Steph.
Byz., ap. Dindorf, V, p. 564 II άφαυαίνει RV : άπαυαίνει Aid.
51B Pseudo-Antigonus, M ir a b . 18
Lh
I κηρύλον suppi. Renkema, Studia erit, in schol. Aristoph. Aues,
Traiecti ad Rhenum 1911 11 post Δ ω ριείς : κηρύλος Lh.
P
1 κηρύλαι P, corr. Xylander.
4] SUR LES ANIMAUX
21. La traduction de ces vers est celle de Calame, Aleman (op. eit.,
p. 56 n. 20), p. 279, modifiée à la I. I.
DE ANÏMALÎBVS
Η
1 Αίολείς Casaubomis ad fr. 55Α : ά λιεϊς Η.
Page 2
2. C. Suetonius Tranquillus (vers 70-122 ap. J.-C.). Outre son
œuvre historique {Vies des douze Césars), il avait aussi produit toute
une série d ’ouvrages savants, le plus souvent perdus aujourd’hui, par
ex. un Liber de uiris illustribus, dont on conserve seulement des frag
ments : voir, en dernier lieu, M.-C. Vacher (éd.), Suétone, Grammai
riens et rhéteurs, Paris 1993, p. xxiv-xxx, et R. A. Kaster (éd.), C.
Suetonius Tranquillus, De grammaticis et rhetoribus, Oxford 1995,
p. xxi-xLvm.
3. Hermippe de Smyme (me s. av. J.-C.), disciple de Callimaque et
auteur, entre autres, de Biographies (les fragments ont été recueillis
par F. Wehrli, Hermippos der Kallimacheer, SdA Suppl. I, Basel
1974). _ Satyros de Callatis (me/nc s. av. J.-C.), auteur, lui aussi, de
Biographies (on conserve de larges extraits de la Vie d'Euripide dans
le POxy. IX 1176 publiés par G. Arrighetti, Satiro, Vita di Euripide,
Pisa 1964. Les autres fragments ont été recueillis par K. Millier, FHG,
III, p. 159-164 et IV, ibid., p. 660). — Aristoxène de Tarente (2e moi
tié du IVe s. av. J.-C.), théoricien de la musique et biographe (les frag
ments ont été publiés par F. Wehrli, Aristoxenos, SdA II, Basel-Stutt
gart 19672).
4. Marcus Terentius Vairon (116-27 av. J.-C.), érudit romain né à
Réate sur le territoire des Sabins. Jérôme fait allusion aux Imagines et
au De poetis. — Santra, grammairien romain, contemporain de Vairon,
composa un livre De uiris illustribus (Funaioli, GRF, I, p. 384-389).
— Cornelius Nepos (vers 100-25 av. J.-C.) ; on conserve une partie
de son recueil de brèves biographies d’hommes illustres. De uiris
illustribus. — C. Iulius Hygin, philologue et érudit de l’époque d’Au
guste, auteur du De uita rebusque uirorum illustrium (Funaioli, GRF,
1, p. 525-537).
5. Jérôme ne connaissait directement que Suétone (il fait allusion
au Liber de uiris illustribus) ; c ’est dans son œuvre qu’il trouva les
noms des autres auteurs.
NOTES COMPLÉMENTAIRES
Page 4
18. La syntaxe du fragment n’est pas claire. É. des Places (éd.),
Eusèbe de Césarêe, La préparation évangélique livres XIV-XV, Paris
1987, p. 16! traduit : « donc Pyrrhon devint le disciple d’un certain
Anaxarque, qui commença comme peintre... »). Si l’on accepte son
exégèse, c ’est Anaxarque, et non son disciple Pyrrhon, qui est repré
senté comme peintre. Ce renseignement ne trouve pas de parallèle dans
la tradition antique sur Anaxarque ; dans la suite du fragment, c’est
Pyrrhon qui a lu les livres de Démocrite et qui n’a rien écrit. Mais on
ne peut pas exclure que Eusèbe (ou Aristoclès) aient mal compris ou
transmis le texte d’Antigone.
22, La formule o't περί τό ν Κ αρύστιον ’Α ντίγονον est bizarre
concernant un biographe ; elle est courante pour dénoter un philosophe
(et son école) : cf. St. Radt, « Noch einmal Aischylos, Niobe Fr. 162N
(278M) », ZPE 38, 1980, p. 47-58, et J. Bames, « Diogene Laerzio e
il pirronismo », Elenchos 7, 1986, p. 405 n. 33. Pour Wilamowitz,
p. 36 note à b 23, la formule indique que ce qui précède est exagéré el
ne trouvait pas confirmation directe chez Antigone. Cette hypothèse
est critiquée par Decleva Caizzi, p. 150-156. Il faut lire le témoignage
d'Antigone en rapport avec ce qui suit (D.L. IX, 62 = test. 7 Decleva
Caizzi) : ΑΙνεσίδημος δέ φ η σ ι φ ιλοσ οφ εϊν μέν αύτόν κατά τόν
της έποχής λόγον, μή μέντοι γ* άπροοράτως εκαστα πράττειν
<« mais Énésidème dit que, bien qu’il [scil. Pyrrhon] philosophât selon
la théorie de la suspension [du jugement], il ne faisait cependant pas
chaque chose d’une façon inconsidérée »). Cela permet de reconstruire
les axes d ’un débat sur la figure de Pyrrhon (cf. aussi D.L. IX. 106 =
NOTES COMPLÉMENTAIRES
Page 12
57. Le texte n’est pas sûr. Avec Gaiser (p. 522-523) et M. Beau-
douin, RCr 37, 1903, p. 325, je garde διαντάισαι du papyrus. Le
verbe διαντφδω (un hapax) est utilisé ici au sens métaphorique de la
même façon que άντςιδω. Gaiser, p. 246 traduit : « kämpfte und
‘ansang’ ... », voir Ael., Nat. an. IV, 16 et, peut-être Arist., Hist. an.
IX, 8, 614all (où άντςισας est une conjecture de I. G. Schneider,
dans son édition du 1811, au lieu de άντιάσας des manuscrits à partir
du passage parallèle d’Élien). Dans mon édition de I'Academicorum
historia, j ’avais accepté la correction διανταιραι (un hapax aussi) de
Wilamowitz (ap. Mekler) : Polémon lutta et « se révolta » contre son
rival.
58. Pour plus de détails sur l’établissement du texte, cf, Gaiser,
p. 502-523 et Dorandi, p. 234-239.
Page 13
61. Le texte de Diogène (πρώτον ... των πολιτών) diffère de celui
de Philodème (fr. 9A col. IV, 40-41 των πρώτων I ‘Αθηναίων,
« Polémon faisait partie des premiers citoyens »). Le texte de Philo
deme est sûrement le bon ; celui de Diogène Laërce a été remanié (par
Diogène lui-même ou par sa source ?).
62, Cf, Gaiser, p. 508-510. Il ne faut pas négliger la conjecture
ποθομένων de Cobet (acceptée, p. ex., par Wilamowitz).
4H NOTES COMPLÉMENTAIRES
Page N
66. J ’ai traduit en conservant la leçon des mss. : ην ουν άστεΐος
καί γενναίος (cf. Gaiser, p. 511-5I2). Gigante, p. 501 n. 37, corrige
ainsi : ήν ούκ άσ τεϊός τις καί γεννα ίος δε. Plus probable, la conjec
ture de Wilamowitz, p. 65 : άσόλοικός τις (cf. Eubul. fr. 6, 8 Kassel-
Austin ap. Athen. [Epit.] II, 63d : κρέας βόειον έφθόν άσόλοικον
μέγα, « une viande de boeuf bouillie dans les règles, en bonne por
tion », trad. Desrousseaux, CUF).
67. L’adjectif φ ιλογεννα ίον est un hapax.
68. Cf. Plutarque. De exilio 603 B-C (= Polémon fr. 47 Gigante) et
J. Dillon, « What happened to Plato’s garden ? », Hermathena 123,
1983, p. 57-58 (article repris dans Id., The golden chain. Studies in the
development o f Platonism and Christianity. London 1990, n° I). —
Toutes les écoles philosophiques d'Athènes réservaient un lieu de culte
aux Muses (Μ ουσεϊον), où les élèves étaient annuellement conviés
lors de la fête des Muses (Μ ουσεία). Voir Glucker, p. 125-126 :
M.-F. Billot, DPhA I, 1989, p. 781-782, et p. lxiii-lxv. Pour les consé
quences qu’on a tirées de la présence d’un sanctuaire des Muses dans
les écoles philosophiques et dans l’Académie en particulier, voir
p. l x iii - l x v . L'exèdre était un espace ouvert ou une alcôve avec un
siège où s’installait le scholarque. Voir Glucker, p. 235-236. Selon
K. Gaiser, Das Philosophenmosaik in Neapel. Eine Darstellung der
platonischen Akademie, Heidelberg 1980, p. 65, l’exèdre de l’Acadé
mie serait représentée dans une mosaïque du Musée National de
Naples (inv. n° 124545 : la mosaïque a été reproduite comme frontis
pice du volume de Gaiser et du Ier tome du DPhA).
69. Cf. M, Isnardi Parente, « Per la biografia di Senocrate », RFIC
109, 1981, p. 148-149.
70. Cf. M. Gigante, « Poesia e critica letteraria nell’Academia
antica », dans Miscellanea A. Rostagni, Torino 1963, p, 237-242. Le
thème des préférences littéraires des philosophes semble un centre
d’intérêt propre à Antigone : voir aussi les fr. 12*, 21*, 29*.
Page 15
72. Je renonce à δέο[ν de Gaiser (p. 525) qui fait difficulté. Le
ô’ έ[κεϊ de Crönert ou le δέ έ[κεΐ de Mette, à ce qu’il semble, ne cor
respondent pas à ce qu’on lit sur le papyrus.
74. La φιλοπονία est aussi une caractéristique de Speusippe
(Phld., Acad. hist. col. T 5) et de Polémon (= fr. 9A col. XV, 30). Sur
l’idéal de φιλοπονία, voir D. M. Searby, Aristotle in the Greek gno-
mological tradition. Uppsala 1998, p. 266-267.
NOTES COMPLÉMENTAIRES A)
Page 16
78. Pour plus de détails sur l'établissement du texte, cf. GaKcr.
p. 524-531, et Dorandi, p. 239-240.
80. Texte corrompu. Avec Snell-Kannicht (TrGF I F 2K1 >. j ’écris
èv γης φίλης οχθοισ ι κρυφθήναι καλόν. Le vers est transmis aussi
par Philodème, Acad, hist., col. S I -3 (= fr. 11A). et par Télés. De exil..
p. 30. 10 Hense2 (ap. Stob. Ill, 40, 8, p. 747, 3 Hense). Cf. Gaiser.
p. 528 et 530, et P. P. Fuentes Gonzalez, Les diatribes de Télés.
Introd., texte grec revu, trad, et comm. des fragments, Paris 1998,
p. 352-353.
81. Cf, M. Gigante, « Poesia e critica letteraria nell’Academia
antica », dans Miscellanea A. Rostagni, Torino 1963. p. 244-246.
82. Pour le thème des préférences littéraires des philosophes, voir
aussi les fr. 9B §20, 21*. 29*.
Page 17
88. Dionysodoros demeure inconnu (cf. E. Graf, « Dionysodoros
22 », RE V 1, 1903, col. 1006). — Isménias est peut-être l’aulète thé-
bain du ive s. av. J.-C. (Cf. E. K. Borthwick, « ’Music while you work’
in Philodemus de musica », B/CS 35, 1988, p. 91-93).
89. Voir p. lviu-u x .
90. Un Athénien (PA 9425).
Page 19
96. Il s’agit d'Autolycos de Pitane (ca. 360-290 av. J.-C.), le
mathématicien contemporain d ’Euclide. On ne sait presque rien de
lui ; il composa La sphère en mouvement (Π ερί κινούμενης σφαί
ρας) et Levers et couchers héliaques (Π ερ ί έπιτολών καί δύσεων).
Les textes ont été publiés, avec traduction française, par G. Aujac,
Paris 1979.
Page 23
110. Voir p. lxiii-lxvï. Lycon (300/299 ou 299/8-226/5 ou 225/4
av. J.-C.), originaire de la Troade, successeur de Straton (270/69 ou
269/8) à la tête du Lycée. Il laissa quelques écrits dont on conserve
certains fragments recueillis par Wehrli, Lykon.
111. Cf. Wehrli, Lykon, p. 22 ; K. Gaiser, « La commedia sul
rilievo marmoreo di Napoli », RAAN 61, 1987/1988, p. 182 ; Natali,
p. 113-115.
112. Je traduis le texte des manuscrits (cf. aussi Kaibel, ad loc.) :
όκροαμάτων καί άργυρωμάτων (cf. Athen. IV, 142 f et S. Peppink,
Obseniationes in Athenaei Deipnosophistas, Lugduni Batauorum
1936, p. 74). La conjecture χρυσωμάτων κ. άργ. « En plus des objets
en or, de l’argenterie » de U. Köhler, RhM 39, 1884, p. 294 (cf. SIG3
1100 note 25) pourrait trouver une confirmation dans un fragment de
Lysias (fr. 56 Thalheim = xxxiii Gemet-Bizos : άργυρώματά τε και
.50 NOTES COMPLÉMENTAIRES
αίρουμένους, « parce que j'ai entendu que vous avez choisi de vous
consacrer à la philosophie, à la discussion et à la pratique de l’endu
rance {stoïcienne] ») témoignent du sens philosophique du terme
φιλόλογος à partir du 111e s. av, J,-C. au moins.
120. Le personnage qui parle est le même Athénée. On est dans un
passage (tiré du livre XII des Deipnosophistes) consacré à la discus
sion de la τρυφή et de Γήδονή avec une liste de débauchés.
Page 25
123. Cf. Leo, p. 68. Les Ίλ ίεια sont une fête et des jeux qu’on
célébrait en l’honneur d’Athéna llias à Ilion : Hesych. i 557 Latte
(Ίλίεια· έορτή έν [Ά θήναις έν] Ίλ ίφ ’Αθήνας Ίλιάδος καί πομπή
και άγών, « Iiieia : fête à Ilion en l'honneur d’Athéna Ilias et proces
sion et compétition ») et IG II/IH2 3138, 5 (fin IVe s . av. J.-C.). Voir
aussi Eust., In Hom. Δ 46 (vol. I, p. 700, 26-701, 6 van der Valk), et In
Hom. A 686 (vol. III, p. 304, 11-14 van der Valk). Cf. M. P. Nilsson.
Griechische Feste von religiöser Bedeutung mit Ausschluss der atti
schen, Leipzig 1906, p. 92-93, qui propose d’idéntifier les Ίλίεια avec
les fêtes appelées νέα παναθήναια, célébrées elles aussi à Ilion ;
Ίλίεια serait le nom populaire de la fête.
124, Ménédème d’Erétrie (345/4-261/0 av. J.-C.), fondateur de
l'école dite Érétriaque. Les fragments ont été recueillis par Giannan-
toni, SSR III F. La Vie de Diogène Laërce a été rééditée par Knoepfler.
Voir p. Lxvti-Lxvi.li. Pour la traduction des passages de Diogène Laërce
je me suis inspiré de Knoepfler.
126. Le menu de ce repas est simple. Le λάχανον (« légumes »)
et le τάριχος (« poisson salé ») sont deux plats successifs et l'un
n’excluait pas l’autre. Le τάριχος était un met très répandu dans l’an
tiquité, cf. R. I. Curtis, Garum and Salsamenta, Leiden 1991, p. 6-7,
lû-li et 16-19.
Page 28
137. Cf. Knoepfler, p. 85, 91 et 201 n. 86.
138. Les visites de Ménédème chez le roi Antigone à Pella se
situent pendant le dernier séjour du philosophe en Macédoine (entre
265 et 260).
139. Pour le suicide de Ménédème, cf. Knoepfler, p. 201 n. 88.
140. Avec Knoepfler, p. 183 n, 35, je crois que « la description
remonte très certainement à Antigone de Caryste, à qui doit être
emprunté aussi le mot εΐκόνιον (dépourvu ici de toute valeur diminu
tive) ».
Page 29
147. Le motif des avantages tirés de la philosophie est répandu :
cf. Searby, Arisiotle in the Greek gnomological tradition (op. cit., p. 15
NOTES COMPLÉMENTAIRES
Page 3 5
1. Il s’agit des victoires d'Attale 1er (notamment en 241) et d’Eu-
mène H (notamment en 166). Les monuments sont les e x - v o t o de Per
game et d’Athènes.
2. Isigonos est inconnu en dehors de ce passage. D’où la correction
dlsigonus en Epigonus proposée par A. Michaelis, « Der Schöpfer der
atialischen Kampfgruppen », J D A 1 8, 1893, p. 131-132 (suivi, p, ex.,
par C. Robert, « Epigonos 8 », R E VI 1, 1907, col, 70). G. Lippold,
« Isigonos 2 » , R E IX 2, 1916, col. 2082-2083 a toutefois rappelé qu’il
est arbitraire de corriger le texte et a noté qu’on ne doit pas exclure
qu’il ail aussi existé un sculpteur Isigonos. On pourrait expliquer l’ab
sence d'Épigonos dans ce passage de Pline en supposant une lacune
ou, plus vraisemblablement, une erreur de lecture de Pline ou de sa
source (Isigomts au lieu à'E pigonus).
3. Pour le débat sur Pyromachos/Phyromachos, voir p. xcil-xciv.
4. Notre artiste pergaménien est probablement le même personnage
que le ciseleur (c a e l a t o r ) Stratonicos cité par Pline (XXXIII, 156 :
avec l’ethnique Cyzicenus. Voir aussi XXXIV, 85 et 90), par Athénée
(XI, 782 b) et dans une inscription (IC XI, 3, 313a, 133). Cf. G. Lip
pold, « Slratonikos 4 », R E IVA, 1927, col. 327-328. On lui attribue le
portrait du philosophe Bion de Borysthène (ou « philosophe d’Anticy-
thère ») : voir Moreno, I, p. 271-274 et fig. 336-337, 340.
5 . P a rrh a s iu s , p e in t r e , n a t i f d ’É p h è s e ; il tr a v a il l a à A th è n e s e n tre
4 4 0 e t 3 9 0 a v . J .- C . S u r s a n a i s s a n c e à É p h è s e , c f. S t r a b o n X IV , 1 , 2 5
(p . 6 4 2 C .) e t A t h é n é e X I I , 5 4 3 c . C f . A . R u m p f , « P a r r h a s i o s », A J A
5 5 , 1 9 5 1 , p. 1 - 1 2 ; M . C a g i a n o d e A z e v e d o , « P a r r a s io » , EAA V ,
1 9 6 3 , p. 9 6 3 - 9 6 5 e t V . J . B r u n o , Form and colour in greek painting,
L o n d o n 1 9 7 7 , p . 3 5 - 4 0 . O n t r o u v e r a la b ib lio g r a p h ie p lu s a n c ie n n e
d a n s C r o i s i l l e , p . 1 8 5 (η . 1 a u § 6 7 ) .
6. La symmetria indique ici les proportions, le rapport de la partie
et du tout.
7. 11 s’agit d’Antigone et de Xénocrate.
8. A r g u t i a e traduit le grec μικρολογίαι ; e l e g a n t i a traduit γλαφυ-
piu ; uenustas χάρις et lineae extremae περιγραφαί. Le passage entier
provient « vraisemblablement » (Croisille, p. 186 n. 5) de Xénocrate.
9. Suptilitas traduit le grec λεπτότης.
10. La correction de picturae en fig u ra e de Schweitzer, p. 13 n. 4
(= tr. it., p. 487 n. 29) est inutile.
NOTES COMPLÉMENTAIRES
P a g e 36
P a g e 40
Page 42
I. La traduction du titre pose des problèmes à cause de l'exiguïté
du texte conservé. J’ai choisi de le traduire par : Sur le style. A partir
du contenu des deux fragments on pourrait aussi envisager Sur la
dénomination. Cf. D.M. Schenkeveld, « Theophrastus' rhetorical
works », dans van Ophuijsen-van Raalte (éd.). Theophrastus : Reap
praising the sources {op. cit., p. 11 n. 51). 79-80.
3. J'accepte, avec Wilamowitz (p. 174), la correction Αίολεΐς de I.
Casaubon, Animaduersionum in Athenaei Deipnosophistas libri quin
decim, Lugduni 1600, p. 171 (la note a été réimprimée dans les Ani-
maduersiones de Schweighäuser, II, Argentorati 1802, p, 93). Latte
garde άλιεις du ms. H d’Hésychius.
4. Les mss. d’Athénée transmettent άλιέας. La conjecture certaine
Άλαιέας remonte à J. Toepffer, Attische Genealogie, Berlin 1889,
p. 305 n, 2. Elle a été acceptée par Kaibel (dans les Addenda au
volume III de son édition d ’Athénée, Lipsiae 1890, p. vm), qui renonce
à ΑΙολέας de Wilamowitz (p. 174), et par Jacoby (FGrHist Illb I,
p. 555-556 et Illb 2, p. 447, comm. à 328 F 191). On ne peut pas dire
si le dème est celui d'Halat Aixonides ou celui d 'Halat Araphenides
(cf, D. Whitehead, The demes of Attica 50817-ca. 250 B.C., Princeton
1986, p. 208 n. 188 et dans l'index des dèmes s. u.).
APPENDICE
U ST E DES HOMONYMES
1. Köpke, p. 32.
2. Lyd., De ost. 2 (p. 6, 18-22 Wachsmuth).
3. On peut lire la scholie dans Veditio princeps de VIsagoge pu
bliée par Hieronymus Wolfius, Basileae 1559, p. 193. Cf. R. Beutler,
« Porphyrios », RE X X II 1, 1953, col. 3 0 0 . L 'Isagoge a été éditée par
E. Boer-S. Weinstock, CCAG V 4, pp. 185-228.
4. Cf. F. Boll, « Demophilos 12 », RE V 1, 1903, col. 147.
5. Vienne, Österreichische Nationalbibliothek, phil. gr. 108, f.
213r.
6. A. E n g e lb re c h t, Hephaestion von Theben und sein astrologisches
Compendium, W ie n 188 7 , p. 3 3 . D a n s le m s. d e V ie n n e o n lit le n o m
erroné Ά ν τ ί γ ω ν . L e te x te a é té ré c e m m e n t ré é d ité p a r D . P in g re e , He
phaestio Thebanus, Apotelesmatica, II, L ip s ia e 1974, p . 2 2 3 . L e m s. de
Vienne (U , s. X V I) e s t sa n s v a le u r, c f. P in g re e , op. cit., p . X X .
7. CCAG 1 2, p. 4 4 , 7 (p a s d e te x te ). C f. CCAG 1 1, p . 107, 13 -1 4 :
τούτου του σ χ ή μ α τ ο ς μ έ μ ν η τ α ι ’Α ν τ ί γ ο ν ο ς έ ν τ η ς ' γ ε ν έ σ ε ι τ ο ύ γ '
βιβλίου, « A n tig o n e s e ra p p e lle c e tte f ig u re d a n s ie s ix iè m e s ig n e du
livre III ». Il faut ajouter aussi CCAG V IH 1, p . 2 4 2 , 16 -1 7 : ’Α ν τ ί
γονος έν τ ω δ' κ ε φ α λ α ίο υ τ ο υ τ ε τ ά ρ τ ο υ βιβλίου, « A n tig o n e dans le
chapitre quatre du livre IV ».
8. Voir W. Kroll, « Astrologisches », Philologus 57, 1898, p. 125,
et ld.,PhW 18, 1898, col. 741.
9. Apotel. Il, 18 (I, p. 157,26-162, 30 Pingree). Cf. Epitoma IV, 26
(II, p. 228, 29-230, 27 Pingree).
APPENDICE
1. T r a d u c tio n e t c o m m e n ta ir e d e s h o r o s c o p e s d a n s N eu g eb a u er·
v a n H o e se n ( o p . c i t ., p . 6 0 n . 8 ) , p . 7 9 - 8 0 , 9 0 - 9 1 .
2 . I s a g . P t o i . T e t r ., CCAG V 4 , p . 2 2 3 , 18 .
3 . CCAG I, p . 8 0 , 2 4 = V 1 , p . 2 0 5 , 1 4 ; CCAG I, p . 1 0 7 , 4 et 13 =
V I, p . 6 4 , 14 e t 2 3 . C f. N e u g e b a u e r -v a n H o e s e n , o p . c it. (p . 6 0 n. 8),
p. 187.
4 . CCAG II, p . 1 8 8 , 2 3 ; V III 1 , p . 2 4 2 , 1 6 - 1 7 . C f. N eu g eb a u e r-v a n
H o e s e n { o p . c i t ., p . 6 0 n . 8 ) , p . 1 8 6 n . 5 3 , 1 8 7 - 1 8 8 .
5 . CCAG II, p . 1 6 8 n . 1.
6 . C f. N e u g e b a u e r -v a n H o e s e n ( o p . c i t ., p . 6 0 n . 8 ) , p . 1 1 4 -1 1 5 et
187.
7 . S u p r a , p . x x u - x x in .
8 . C f. L. C o h n , « A n tig o n o s 2 3 » , RE I 2 , 1 8 9 4 , c o l. 2 4 2 2 :
S u s e m ih l, II, p. 1 9 4 -1 9 5 e t F . M o n ta n a r i, « A n t ig o n o s [8 a u s A le x a n
d r i a ] » , N P I, 1 9 9 6 , c o l. 7 5 6 .
9 . C f. S u s e m ih l, II, p . 1 9 5 n . 2 6 2 .
10 . C f. E ro tia n ., P r a e f ., p . 5 , 1 9 N a c h m a n s o n e t .v. u. πηρϊνα
(p . 7 3 , 1 6 -1 9 N a c h m a n s o n ).
APPENDICE 63
1. Scholia Nie. Ther. 94e, 215a, 377-378a, 574b, 585a, 748, 781b,
849 (éd. A. Crugnola, S c h o l i a in N i c a n d r i T h e r i a k a cum g l o s s is ,
Miluno-Varese 1971). Cf. M. Wellmann, H i p p o c r a t e s g l o s s a r e , Berlin
1931, p. 68-71. K. Strecker, « Zu Erotian », H e r m e s 26, 1891, p. 295,
suppose que la source d'Érotien, p. 34, 10-11, est l’Antigone cité dans
le S c h o l. N ie . T h e r . 94e.
2. Cf. Ihm (op. e i t ., p. 60 n. 3), p. 117 n. 67.
3. Vol. V, p. 420 Erbse. Cf. Wilamowitz, p. 177.
4. I, p. 271 Schwartz (FGrHist 383 fr. 3). Cf. Th. Stephanopoulos,
Umgestaltung des Mythos durch Euripides, Athen 1980, p. 170. Müller
(FHG III, p. 309 fr. 3) suggère de l’identifier avec Aristodème
d’Alexandrie et aperçoit dans la scholie une trace de ses Θηβαϊκά.
Cf. E. Schwartz, « Aristodemos 28 », RE II 1, 1895, col. 925.
5. Th. Barthold, De scholiorum in Euripidem ueterum fontibus,
Bonnae 1864, p. 23-25.
Μ APPENDICE
Aristocles a p . Eusebiura, P r a e p a r a t i o e u a n g e l i c a
4A
XIV,18,26
XIV,18, 27 2B
Athenaeus ( E p it.)
I, 15 c 31*
II, 44 e
( E p it.) 10
III, 88 a 55A
IV, 162 e-f 30
VII, 297 e 56A
VII, 303 b 56B
VIII, 345 c-d 38A
X, 419e-420c 26A
X, 437 e 41
XII, 547 d - 548 b 23
XIII, 563 e 33A
XIII, 565 d 37
XIII, 603 e 35A
XIII, 607 e 34A
Diogenes Laertius
II, 15 48
II, 132 28*
II, 136 25
Π, 139-140 26B
Π, 143 27
III, 66 39
IV, 16-20 9B
IV, 21 15*
IV, 22
14
IV, 24-25 1 IB
IV, 26
12*
IV, 28-29
IV, 31 17B
21 *
INDEX TESTIMONIORVM
IV, 32 I8B
IV. 32 19B
IV, 32 20B
IV, 37 22*
V. 67 24
VII, 12-13 32
VU. 13-14 35B
VII, 13 33B
VII, 13 34B
VII, 14 36
VII, 19 38B
VII, 187-188 46
ΣΧ, 49 49
IX, 62-64 2A
IX, 62 3
IX, 66 4B
IX, 110-111 5
I X ,112 6
I X ,112 7
Hesychius
ε 1977 (vol. II, p. 64 Latte) 50B
i 561 (II, p. 360) 50A
o 1872 (II. p. 798) 55B
pseudo-Antigonus, M i r a b i l i a
18
S1B
23
126 (6), 2 54 B
53B
S M iä inAristophanis A u e s
299a (p, 54 Hoiwerda)
S4A
Siephanus Byzantius, s u
Γύαροςίρ, 213-214 M eineke).
51A
Zenobius uulg.,
Prouerbia V, 82
47
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS................................................... vu
INTRODUCTION................................................... xi
I. Qui est Antigone de Caryste ? ................... xi
II. Antigone de Caryste biographe................... xxxin
III. Antigone de Caryste historien de l ’art et
sculpteur ? ..................................................... lxxxiii
ABRÉVIATIONS...................................................... cxxv
SIGLA......................................................................... cxxxm
TEXTE ET TRADUCTION................................... 1
Vies des philosophes.......................................... 2
Vie de Pyrrhon ......................................... 2
Vie de T im o n ............................................. 6
Vie de P o lé m o n ......................................... 7
Vie de C ran tor........................................... 15
Vie de C r a tè s............................................. 17
Vie d’Adimante d’Étolie .......................... 18
Vie d’Arcésilas .......................................... 19
Vie de L y c o n ............................................. 23
Vie de Ménédème .................................... 25
72 TABLE DES MATIÈRES
INDEX TESTIMONIORVM . . . 67