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Produits de la Construction
Certification
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
© CSTB 2008
Le Groupe Spécialisé n° 3 de la Commission chargée de formuler des Avis Techniques a
examiné le 25 juin 2007 le procédé de mur à coffrage intégré « Prémur Rector » exploité
par la société RECTOR LESAGE SA. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après.
Cet Avis est formulé pour les utilisations en France Européenne.
2 3/07-522
* Confort d'été 2.3 Cahier des Prescriptions Techniques.
Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des
bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les murs 2.31 Conditions de conception
extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois lour- 1- Les justifications de calcul de stabilité et de résistance des murs
des à isolation rapportée à l’extérieur ou à l’intérieur. Leur inertie est doivent prendre en compte la présence des joints entre panneaux
déterminée au moyen des règles TH-I. de coffrage et donc n’être arrêtées qu’après calepinage de l’ou-
vrage.
* Finitions-Aspect
2- Pour la détermination de la capacité résistante en section courante
Les finitions prévues sont à l'extérieur soit celles d'un enduit sur iso- du mur à coffrage intégré, la résistance équivalente à la compres-
lant, soit les finitions classiques sur béton ; à l’intérieur on trouve, en sion prise en compte pour l’épaisseur totale du mur correspond à :
correspondance, soit les finitions classiques sur béton soit les finitions
du parement du doublage isolant. Leur comportement ne devrait pas (
f c ,eq 28 = min f c ,p − 3.10−4 Ev ,n ; f c ,n )
poser de problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre avec :
satisfont au Cahier des Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut
être cependant totalement exclu que, malgré la présence nécessaire fc p = résistance caractéristique du béton des parois préfabriquées
d'aciers de liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que leur fc,n = résistance caractéristique du béton du noyau coulé en place
aspect, se manifestent au droit de certains joints entre panneaux de Ev,n = module élastique différé du béton du noyau coulé en place
coffrage non revêtus. En cas d’absence d’aciers de liaison dans les
jonctions intérieures, une fissuration du mur au droit des joints est Cette résistance sera prise en compte pour l’ensemble des élé-
probable. ments intégrés dans le mur à coffrage intégré (poteau, poutre, pou-
tre voile…).
2.22 Durabilité-Entretien 3- Sauf à rétablir par armatures rapportées la continuité des raidis-
Moyennant les précautions de fabrication et de mise en œuvre, et les seurs, les jonctions horizontales des panneaux sont à considérer
limitations précisées dans le Cahier des Prescriptions Techniques, les comme articulées. Les armatures de flexion de ces murs doivent
murs de ce procédé ne devraient pas poser de problème particulier de être incorporées dans le voile de coffrage tendu. Des poteaux verti-
durabilité. Il est entendu que, pour les ouvrages d’isolation associés, il caux, disposés à un espacement compatible avec un effet de pla-
y a lieu de se référer, cas par cas, soit à l'Avis Technique spécifique que, peuvent utilement être utilisés en renfort, le cas échéant.
dont ils relèvent lorsqu’ils ne sont pas traditionnels, soit au DTU les 4- Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux, les joints
concernant lorsqu’ils sont traditionnels. Dans le cas de garniture de horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit des plan-
mastic disposée dans les joints extérieurs des façades à isolation chers, et en aucun cas entre deux planchers.
intérieure, sa réfection est à prévoir selon une périodicité de 15 à 20 5- Les valeurs d’enrobage nominal sont déterminées à partir des
ans. valeurs d’enrobage minimal définies en tenant compte des toléran-
ces d’exécution (Figure ci-dessous) :
2.23 Fabrication et contrôle
• Soit Δe1 la tolérance sur l’enrobage en 1ère face
Réalisée en usine fermée spécialement équipée, la fabrication des
panneaux de coffrage, qui fait appel pour l’essentiel aux techniques de • Soit Δe2 la tolérance sur l’enrobage en 2nde face
la préfabrication lourde bénéficie de la précision que permet ce mode • Soit Δc1 la tolérance sur l’enrobage du raidisseur en 1ère face
classique de fabrication.
• Soit Δc2 la tolérance sur l’enrobage du raidisseur en 2nde face
Le retournement de la moitié de panneau coulée en première phase
constitue l’opération la plus délicate du point de vue de la précision • Soit ΔHraid la tolérance sur la hauteur du raidisseur
d’assemblage des deux lames ; la précision requise est obtenue On en déduit la tolérance sur les épaisseurs de parois :
moyennant le contrôle régulier et l’ajustement, si nécessaire, des
Δb1 = Δe1 + Δc1
2 2
paramètres de la machine de retournement.
Le présent Avis est formulé dans l’hypothèse de l’existence d’un auto-
Δb2 = Δe1 + Δe2 + Δc2 + ΔH raid
2 2 2 2
contrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu par une
certification CSTBat. Les « Prémur Rector » bénéficiant d’un certificat
L’épaisseur nominale de la première ou de la seconde paroi préfa-
valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat suivi du nu-
briquée est donc égale à la somme de son épaisseur minimale et
méro de marquage apposé sur eux.
de (Δb1 ou Δb2).
2.24 Mise en œuvre
Effectuée par des entreprises en liaison dès la phase de conception
avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui leur livre les panneaux de cof-
frage accompagnés du plan de pose complet, elle présente d'importan-
tes différences par rapport aux méthodes traditionnelles définies dans
le DTU n° 23.1, entre autres :
- présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ;
- épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12
cm ;
- absence de vibration du béton ;
- limitation à l'épaisseur du seul voile coulé en œuvre des sections
de continuité en rives des panneaux ;
- relative difficulté de mise en place d'aciers de continuité horizon- 6- Si l’enrobage intérieur des armatures de structures est supérieur à
taux dans les jonctions verticales. 1 cm, le périmètre utile ui (cf. art. A.6.1.3. des règles BAEL) n’est
- impossibilité d'observer la qualité du bétonnage en partie cou- pas minoré. Si l’armature est tangente à l’interface de reprise, ui est
rante. multiplié par 0,8. Si l’armature est sécante au plan de reprise, ui est
Ces caractéristiques engendrent des limitations précisées dans le multiplié par 0,5.
Cahier des Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de
l'entreprise de mise en œuvre des précautions particulières et un
entraînement des équipes de montage. Le titulaire de l'Avis fournira 1 cm
aux entreprises un Cahier des charges de montage et mettra à leur
disposition, sur leur demande, des possibilités de formation du person-
nel. Il leur diffusera le contenu du présent Avis Technique et notam- Périm. utile : ui Périm. utile : 0.8ui Périm. utile : 0.5u i
ment le domaine d’emploi accepté et les prescriptions techniques dont
il est assorti. 7- Le bétonnage s'effectue dans les conditions de vitesse spécifiées
au paragraphe 5.91 du Dossier Technique.
8- Hauteur de bétonnage : la hauteur maximale de chute du béton des
murs n’excèdera pas 3 m quelque soit l’épaisseur de béton coffré,
sauf si des garanties sur la non ségrégation du béton sont fournies
3/07-522 3
pour des applications particulières. par le Bureau d’Etudes Interne du titulaire et permet de détermi-
Lorsque les hauteurs de panneaux sont supérieures à la hauteur ner le type de liaison à utiliser pour le panneau étudié.
maximale et ne permettent donc pas le bétonnage par trémie dis- c) Liaisons entre murs à coffrage intégré au droit d’une dalle : Afin
posée en tête de panneau, le bétonnage doit être réalisé par intro- de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle
duction d’un tube souple dans le vide coffré (lorsque l’épaisseur du sous les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au ci-
vide le permet) ou par une lumière pour trémie latérale respectant saillement conformément à l’Art. 11.8.2.1.3 des règles PS92 sur
cette même hauteur limite. Dans ce cas on doit s’assurer du bon la base du noyau du mur à coffrage intégré.
remplissage des murs à coffrage intégré par l’examen des joints d) Liaisons à l’intersection de deux ou plusieurs murs à coffrage in-
verticaux entre panneaux, par le contrôle du volume du béton dé- tégré : Les intersections de voiles nécessitent systématiquement
versé ainsi que par une observation directe par les ouvertures la mise en œuvre d’un chaînage vertical. Ce chaînage peut être
éventuelles dans les panneaux. incorporé dans le mur à coffrage intégré ou mis en œuvre par le
9- L’utilisation du procédé « Prémur Rector » en poutre ou en élément biais des armatures de coutures. Le choix entre ces deux solu-
sollicité perpendiculairement à son plan n’est admise qu’après véri- tions sera fonction de la section du tirant, de l’épaisseur du mur à
fication du monolithisme de l’ensemble de la section. Cette vérifica- coffrage intégré et des contraintes de mise en œuvre. Les dispo-
tion consiste à comparer la contrainte de cisaillement traversant sitions minimales des règles PS92 doivent être respectées, no-
l’interface béton préfabriqué / béton coulé en place à la valeur limite tamment les dispositions de l’Art. 11.4.3.
τulim calculée de la façon suivante : e) Exigences relatives au façonnage des armatures : Les armatures
La liaison par le béton seul est systématiquement renforcée par les transversales des poutres et poteaux doivent respecter les dispo-
raidisseurs traversant le plan de reprise. Par conséquent, suivant sitions constructives définies dans les règles PS92.
l’article 6.2.5 de l’EN 1992-1-1, la valeur limite de la contrainte de 11- On ne peut rapporter des armatures de poteau inaccessibles entre
cisaillement τulim est telle que : panneaux de coffrage que lorsque l’épaisseur du béton coulé en
τulim = min (vRdi ; 0,5 ν fcd) et œuvre est au moins de 14 cm.
vRdi = c.fctd + ρα.ft (μ.sinα + cosα)+ ρα’.ft (μ.sinα’ + cosα’) 12- Dans le cas de calfeutrement des joints de murs, tenir compte pour
la justification des « Prémur Rector » de la réduction de section de
avec : béton au droit de ces joints.
fcd : valeur de calcul de la résistance en compression du béton 13- On doit disposer un cordon d’étanchéité à l’extrémité d’un voile
de remplissage (αcc . fc,p / γC) coffrant, en l’absence d’autre dispositif d’étanchéité spécifique rap-
fctd : valeur de calcul de la résistance en traction du béton de porté s’opposant au cheminement éventuel d’infiltrations corrosives
remplissage (αct . ft,n / γC) pour les aciers traversant le plan de contact entre voile coffrant et
béton coffré.
ft = Min (fyk / γs ; R / (Ad.γs))
fyk : limite caractéristique d’élasticité des aciers 2.32 Conditions de fabrication
R: résistance des soudures Compte tenu de la minceur des voiles de coffrage, les raidisseurs
ν= 0,6.(1 – fc,n / 250) métalliques doivent être fabriqués avec une grande précision pour
respecter les exigences d’enrobage minimal.
c tel que :
Ces raidisseurs doivent faire l’objet d’une certification par un orga-
- cas des charges à caractère principalement statiques : c = 0,35/2
nisme extérieur. Les critères de certification sont les suivants :
- cas des charges dynamiques ou de fatigue : c = 0,35/4
- hauteur déclarée avec une tolérance de +/-2mm sur cette dimen-
μ= 0,6 sion,
α et α' : inclinaisons des diagonales dans le plan longitudinal - résistance des soudures :
ρα et ρα’: pourcentages des armatures transversales ancrées de Ce contrôle porte sur la résistance des soudures du treillis aux
part et d’autre du plan de reprise, calculé comme présenté au pa- aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs. Il s'agit de la résis-
ragraphe 6.121. tance au cisaillement d'une seule soudure sollicitée par traction
Le plan de reprise peut être renforcé en resserrant les raidisseurs exercée sur une diagonale du treillis, l'effet éventuel de la se-
ou en disposant des raidisseurs de renforts pour augmenter la va- conde soudure de la boucle étant neutralisé par le sciage préala-
leur de ρ. ble de la boucle.
Si la valeur limite de la contrainte de cisaillement est telle que : τulim Statistiquement, avec un fractile de 5% et un niveau de confiance
de 90%, les résistances de ces soudures doivent être supérieures
> 0,07.fc,eq28/γb, alors il est nécessaire de disposer des armatures
aux valeurs données, en fonction des diamètres des diagonales,
transversales d’effort tranchant.
dans le tableau ci-après :
10- Dispositions parasismiques
Tableau n°1
a) Stabilité d’ensemble :
La détermination des efforts induits par les actions sismiques sur ∅ des Diagonales Résistance de la Force disponible à la
un voile réalisé en mur à coffrage intégré peut se baser sur la soudure R [daN] limite élastique FS [daN]
(sinusoïdes)
section homogène équivalente au voile banché substitué.
Dans le cas de figure où le voile est libre sur l’un de ces côtés, on ∅ 5 mm 980 982
pourra se reporter à la vérification de la stabilité de forme effec-
tuée pour les poutres voiles. ∅ 6 mm 1180 1414
Les murs à coffrage intégré peuvent être assimilés à un voile
banché de section homogène équivalente à condition de respec- Le béton des panneaux de coffrage doit faire l'objet d'un contrôle
ter les dispositions et justifications suivantes. régulier.
b) Liaisons entre murs à coffrage intégré en zone courante : 2.33 Conditions de stockage et de transport
A défaut de justifications par le calcul, les liaisons horizontales Le stockage des raidisseurs et leur manutention entre le lieu de stoc-
sont proscrites et pour les liaisons verticales : réalisation de po- kage et leur mise en place dans le moule ne doivent pas altérer leurs
teaux au droit des joints, dans lesquels sont incorporées des ar- qualités techniques et dimensionnelles.
matures horizontales de continuité ancrées au-delà des
raidisseurs de rives. Les poteaux doivent comporter au moins une La manutention des éléments, dans une position verticale, s’effectue
face accessible avant bétonnage et visible après décoffrage. uniquement par les boucles de levage, incorporées dans les deux
parois de l’élément, prévues à cet effet. En aucun cas la manutention
Les liaisons verticales par encastrement telles que décrites aux ne peut s’effectuer par d’autres armatures.
détails 17, 20 et 23 en annexe du Dossier Technique, sont éga-
lement permises. Lors du transport à plat des panneaux, on doit limiter la charge sur le
panneau le plus sollicité.
Dans le cas de justifications par le calcul, l’effort tranchant sollici-
tant doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisa- Lors du transport vertical des panneaux, on doit prévoir des cales
bles en fonction du type de liaison (horizontale ou verticale) et du prenant simultanément l’appui des deux voiles.
cas de charge étudié, suivant la méthode de calcul présentée à
l’Annexe II du Dossier Technique, Cette vérification est réalisé
4 3/07-522
Le stockage sur chantier des éléments doit être effectué sur une aire
régulièrement plane et stable à la charge de l’entreprise ; l’aire de
livraison doit être facile d’accès pour les camions. Conclusions
Dans le cas de stockage vertical, les panneaux de coffrage doivent
être posés sur des cales prenant simultanément l’appui des deux Appréciation globale
voiles.
A condition que chaque fabrication bénéficie d’une certification
CSTBat, l’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est
2.34 Conditions de mise en œuvre appréciée favorablement.
Pour la stabilité en phase provisoire, le dimensionnement des douilles
doit être réalisé pour la valeur de vitesse de vent spécifiée dans les Validité
DPM. En l’absence de vitesse de vent spécifiée dans les DPM, une
Jusqu’au 30 juin 2011.
valeur de 85 km/h, quelle que soit la direction du vent, sera retenue (en
référence à la norme NF P 93 350 relative aux banches, art. 6.3.1.6).
Le bétonnage en œuvre doit être réalisé conformément aux prescrip-
tions des paragraphes 2.31.7 et 2.31.8 ci-avant et du paragraphe 5.9 Pour le Groupe Spécialisé n°3
du Dossier Technique.
Le Président
Avant de procéder au bétonnage, les parois coffrantes doivent être
humidifiées, au jet d’eau par exemple ; tout excès d’eau en pied de
coffrage doit être évacué avant bétonnage. On doit s’assurer avant
bétonnage, que les dispositifs d’étanchéité des coffrages en rive basse
et dans les joints ont été correctement mis en place.
Les joints non étanchés entre panneaux de coffrage et entre ceux-ci et
les planchers doivent être rebourrés avec soin au mortier.
Si l’utilisation de coupleurs d’armatures est prévue, ces derniers doi-
vent bénéficier d’un certificat délivré par l’AFCAB.
Dans le cas de joints pour lesquels l’étanchéité des ouvrages avec
pression hydrostatique est assurée par le béton seul, les zones cou- J.P. BRIN
lées en place au droit des joints verticaux doivent être vibrées.
Le désafleurement éventuel entre panneaux de coffrage doit être traité
avec un mortier de ragréage avant la mise en œuvre des revêtements.
Les systèmes d’isolation par l’extérieur et les systèmes d’isolation par
l’intérieur doivent être mis en œuvre conformément aux Avis Techni-
ques qui les concernent.
M. CHENAF
3/07-522 5
Dossier Technique
établi par le demandeur
La résistance caractéristique minimale est de 40MPa à 28 jours, 20
MPa au démoulage.
A. Description Le béton des parois est conforme à la norme NF EN 206-1.
6 3/07-522
• FeE235 : Acier pour boucles et organes de levage ou manutention.
• Des raidisseurs métalliques ou des cages d’armatures assurent la
liaison entre les deux parois. Les raidisseurs font l’objet d’une certi-
fication par un organisme extérieur. Les critères de cette certifica-
tion sont équivalents à ceux définis pour la certification des
poutrelles treillis pour prédalles. Les cages d’armatures font l'objet
d'un contrôle interne.
3/07-522 7
Produits de finition (à titre Peinture
d’exemple) Résine
Faïence
Lasure (préparer le support à l’aide
d’un opacifiant de manière à ho-
mogénéiser les teintes)
Isolant collé ou fixé mécanique-
ment
3.2 Teinte
L’homogénéité de la teinte des « Prémur Rector » n’est pas un para-
mètre qui peut faire l’objet d’une garantie.
8 3/07-522
14 Décoffrage, étiquetage* et mise en stock sur containeur métallique. 5.4 Déchargement et manutention du
* : L’étiquetage mentionne le numéro d’affaire, du plan et de son in- « Prémur Rector »
dice, du « Prémur Rector » ainsi que ses caractéristiques géométri-
ques (Longueur, largeur, Poids). Les éléments sont déchargés du camion ou du container et manuten-
tionnés avec des grues à tour ou automotrices. Les caractéristiques de
4.2 Contrôles de fabrication ces engins et éléments de manutention devront être compatibles avec
le poids des panneaux à manutentionner.
Les contrôles sont réalisés en production conformément au Plan
d’Assurance Qualité RECTOR « fabrication des Prémurs Rector ». Les élingues sont accrochées aux boucles de levage intégrées aux
panneaux.
Le stockage éventuel sur chantier, à plat ou à la verticale, hors des
5. Mise en œuvre containers Rector se fera par l’entreprise afin :
Rector Lesage précise sur ses plans et dans son guide de pose les - d’assurer la sécurité des personnes
préconisations de mise en œuvre et intervient auprès de chaque en-
- d’éviter tout effort imprévu
treprise qui poserait des murs à coffrage intégrés pour la première fois.
- d’éviter toute déformation
5.1 Livraison - de supprimer tout risque de détérioration susceptible de nuire à la
Les « Prémur Rector » sont livrés à plat ou à la verticale, par des semi- qualité d'aspect des parements ou à la durabilité du béton
remorques auto-déchargeuses ou non. L’aménagement de l’aire de
déchargement est à la charge de l’entreprise chargée de la mise en 5.5 Mise en place du « Prémur Rector »
œuvre. Positionnement du « Prémur Rector » précisément selon le tracé au
sol (respect des jeux de pose), sur les cales et autour des aciers en
5.2 Aciers en attente et armatures attente dans le cas de « Prémur Rector » posés sur support déjà
complémentaires réalisé.
Le Bureau d’Etudes qui a en charge les plans de ferraillage du chantier Lorsque le « Prémur Rector » est en place au dessus des aciers en
doit réaliser les plans d’armatures complémentaires conformément aux attente les bouchons de sécurité ou les crosses peuvent être enlevés
dispositions figurant sur les plans de pose Rector. sur la zone concernée.
Couramment les « Prémur Rector » sont posés sur une structure 5.6 Etaiement
coulée préalablement (fondations, étage inférieur,…), les armatures en
attente et les armatures de liaison sont disposées de manière à res- Fixation de deux étais tirant-poussant au minimum par « Prémur Rec-
pecter les enrobages définis dans les règles BAEL en fonction de tor », dans les douilles prévues à cet effet et à l’aide de tire-fonds
l'exposition du mur. Cet enrobage cg est compté à partir de la face 12x70 ou de boulons métalliques suivant les indications du plan de
intérieure des parois coffrantes. pose.
Après fixation des étais et réglage approximatif de la verticalité, les
élingues peuvent être décrochées.
Cg Après pose de plusieurs panneaux, affiner l’altimétrie et l’aplomb.
L’espacement de ces étais et le type d’ancrage sont dimensionnés en
fonction de la surface des « Prémur Rector » et des efforts dus au vent
b2 b1 tels que définis dans le guide de pose.
Les étais, qui assurent la stabilité en phase provisoire doivent être
maintenus jusqu’au coulage du plancher supérieur dans le cas de
murs articulés en pied et tenus en tête. Le délai de dépose des étais
peut être étudié au cas par cas pour les murs encastrés en pied
(soutènement par exemple).
Figure 9: exemple d'armatures complémentaires en pied 5.9 Bétonnage des « Prémur Rector »
Avant de procéder au bétonnage, les parois coffrantes doivent être
5.3 Préparation du support. humidifiées, au jet d’eau par exemple ; tout excès d’eau en pied de
Les « Prémur Rector » sont mis en place sur un élément de structure coffrage doit être évacué avant bétonnage.
(fondation, radier, dalle,…) ou sur un béton de propreté. Le béton de remplissage ne doit généralement pas être vibré, sauf
La préparation du support consiste à implanter et tracer l’impact des dans les cas suivants :
« Prémur Rector » au sol en respectant l’écart préconisé entre « Pré- - Les ouvrages dont l’étanchéité est assurée par le béton seul, la
mur Rector », puis à disposer des cales (plastiques, métalliques, en vibration est nécessaire au droit des joints.
bois ou en béton) correspondant au jeu de pose (préconisé sur le plan - Les poutres voiles réalisées par assemblage de « Prémur Rec-
Rector) et à l’altimétrie voulue. tor », au droit des joints
3/07-522 9
Le bétonnage s’effectue par le haut ou par les trappes prévues à cet - les abouts de voile
effet par passes successives conformément aux articles 5.91 et 5.92 - les réservations spécifiquement demandées
du présent dossier technique.
- …
5.91 Vitesse de bétonnage qui sont systématiquement décoffrés après bétonnage.
Les « Prémur Rector » réalisés avec des raidisseurs KT800 doivent
être remplis par passes successives de 70cm toutes les heures, sauf 5.10 Traitement des joints
lorsque la température extérieure est inférieure à 15°C. Dans ce der- Le fournisseur des produits employés justifie leur compatibilité avec les
nier cas, les passes sont espacées de 2 heures et le béton doit com- environnements auxquels ils seront exposés.
porter un accélérateur de prise. Les joints sont traités conformément à l’article 6.6 du présent dossier
La vitesse de bétonnage peut être accrue lorsque Rector intègre des technique et en fonction de la destination de l’ouvrage.
raidisseurs type KTW200. Les passes successives, toujours espacées Il est nécessaire de veiller à respecter les délais d’application et les
de 1 heure, sont alors définies en fonction de la température exté- contraintes d’environnement précisées par les fournisseurs des pro-
rieure, de la température du béton (toujours supérieure à la tempéra- duits de traitement de joints.
ture extérieure et au minimum à 15°C) et de l’espacement des
raidisseurs conformément à la norme DIN 18-218 dont les valeurs Selon le type de traitement de joint le calfeutrement provisoire mis en
représentatives sont celles du tableau suivant : place (article 5.8) pourra servir de fond de joint ou devra être déposé.
Température extérieure
6. Conception
>20 °C 15 °C 10 °C 5 °C
6.1 Justification des « Prémur Rector »
30 cm 4.10 m 2.60 m 2.10 m 1.80 m
Espacement des
40 cm 2.80 m 1.70 m 1.30 m 1.10 m « Prémur Rector » est assimilable à un voile banché traditionnel. Le
« Prémur Rector » est donc dimensionné selon les règles usuelles de
50 cm 2.10 m 1.10 m 0.90 m 0.70 m la résistance des matériaux et du béton armé en flexion simple ou
composée avec le cas échéant vérification de la stabilité de forme,
60 cm 1.60 m 0.80 m 0.70 m* 0.70 m* seuls attachements particuliers étant apportés à l’étude au cas par cas
des jonctions souvent considérées comme des sections réduites.
Température du béton: mini 15°C Le dimensionnement des murs courants se fera sur la base des règles
usuelles du béton armé : DTU 23.1. Art 4.3.3 et BAEL, et du Fascicule
* les passes doivent être espacées de 2 heures 74, lorsqu’il s’agit d’ouvrages de type réservoirs en béton.
Pour une température extérieure inférieure à 15°C, les hauteurs de 6.11 Résistance à la compression
bétonnage peuvent être conservées à condition d’utiliser un accéléra-
teur de prise dans le béton de remplissage. Pour la détermination de la capacité résistante en section courante du
Sous réserve de PV d’essais, le fabricant peut proposer d’autres types « Prémur Rector », la résistance équivalente à la compression fc,eq28
de raidisseurs et les valeurs associées. prise en compte pour l’épaisseur totale du mur correspond à :
10 3/07-522
ρα et ρα’: pourcentages des armatures transversales ancrées de Ainsi par exemple, pour un raidisseur tel que α = 79°, α’ = 101° et ft =
part et d’autre du plan de reprise. 363 MPa et pour un béton de remplissage tel que fc,n = 25 MPa, fcd =
c et μ dépendent de la rugosité de la surface de reprise. Leur valeur a 16,7 MPa et fctd = 1,20 MPa, on en déduit la valeur de vRdi :
été déterminée en considérant une surface de reprise de type « lisse » vRdi = 0,175.1,2 + 3,13.10-4.363 (0,6.sin79° + cos79°)
avec une pénalisation d’un facteur ½ sur le coefficient c pour tenir + 3,13.10-4.363 (0,6.sin101° + cos101°)
compte de phénomènes de retrait.
= 0,34 MPa
Le plan de reprise peut être renforcé en resserrant les raidisseurs ou
en disposant des raidisseurs de renforts pour augmenter la valeur de De plus comme vRdi < 0,5 ν fcd = 0,5. 0,6.(1 – 25 / 250).16.7 = 4,5 MPa.
ρ. On a donc τulim = 0,34 MPa
Si la valeur limite de la contrainte de cisaillement est telle que : τulim > En resserrant les armatures suivant un espacement de 50 cm, le
0,07.fc,eq28/γb, alors il est nécessaire de disposer des armatures trans- pourcentage d’armature est alors ρ = 0,0376%.la valeur admissible de
versales d’effort tranchant. cisaillement à l’interface devient :
Avec les raidisseurs courants de section triangulaire, tvpe Treillis τulim = 0,37 MPa
Warren
6.122 Efforts de cisaillement dans les éléments sollicités
perpendiculairement à leur plan
La contrainte tangente à l’interface paroi / béton coulé en place est
β diagonales Ød α α’ prise conventionnellement égale à :
Vu
τ uc = 1,1.
l .b
st L’effort tranchant Vu étant évalué pour une bande de largeur l, b étant
l’épaisseur totale du mur.
ρα = ρα’ = (2.Ad.sinβ)/(st.e) Néanmoins lorsque la section droite du mur est entièrement compri-
mée, et lorsque la vérification en stabilité de forme du mur est non
avec :
dimensionnante, la contrainte de cisaillement τuc à l’interface paroi /
Ad : section d’une diagonale (m²), Diagonales ∅ 5 mm béton coulé en place peut être évaluée par la formule :
e: espacement des raidisseurs (m) Vu .S
st : pas de sinusoïde (m), st = 0,20cm τ uc =
l .I
β: inclinaison des diagonales dans le plan transversal, β = 86°,
soit sin β = 0.997
Avec l’espacement maximum des raidisseurs (e=0,60m), on obtient ρα
= ρα’ = 0.0326 %.
Ainsi par exemple, pour un raidisseur tel que α = 79°, α’ = 101° et ft =
434 MPa et pour un béton de remplissage tel que fc,n = 25 MPa, fcd =
16,7 MPa et fctd = 1,20 MPa, on en déduit la valeur de vRdi :
vRdi = 0,175.1,2 + 3,26.10-4.434 (0,6.sin79° + cos79°)
+ 3,26.10-4.434 (0,6.sin101° + cos101°)
= 0,38 MPa
De plus comme vRdi < 0,5 ν fcd = 0,5. 0,6.(1 – 25 / 250).16.7 = 4,5 MPa.
Figure 11: Section et épaisseurs d'un « Prémur Rector »
On a donc τulim = 0,38 MPa
S étant le moment statique de la section d’épaisseur b1 (ou b2) par
En resserrant les armatures suivant un espacement de 50 cm, le
rapport au centre de gravité de la section, et I le moment d’inertie de la
pourcentage d’armature est alors ρα = ρα’ =0.0392 % et la valeur ad-
section de hauteur b supposée homogène.
missible de cisaillement à l’interface devient :
Si on considère une largeur unitaire l = 1, alors τuc s’écrit :
τulim = 0,41 MPa
τuc = 6.Vu.b1.(b-b1)/b3 (ou τuc = 6.Vu.b2.(b-b2)/b3)
Avec les raidisseurs courants de section triangulaire avec double 6.123 Efforts de cisaillement dans les poutres
sinusoïde Les contraintes à vérifier sont définies dans l’article 6.451.
3/07-522 11
6.14 Justification de la stabilité au feu est égale à la section des armatures horizontales disposée dans le
« Prémur Rector ».
Les durées des critères d’exigence coupe-feu ou stabilité au feu d’un
« Prémur Rector » peuvent être justifiées par application des règles de
calcul FB (DTU P 92-701) à l’ensemble du mur considéré comme
homogène. En particulier, les éléments comprimés doivent être traités
comme des éléments comprimés standards (cf. art. 7.1 et 7.3 des
règles FB), les éléments fléchis perpendiculairement à leur plan
comme des prédalles (cf. art. 7.4 des règles FB) et les poutres comme
des poutres standards (cf. art. 7.5 des règles FB).
a) Pour les « Prémur Rector » non porteurs, le degré de résistance
au feu est de 3 h en épaisseur de 16cm, 4H en épaisseur supé- Figure 13: Exemples de liaisons articulées entre «Prémur Rector»
rieure ou égale à 18 cm (règles FB paragraphe 7.3 commentaire et
paragraphe 7.421). 6.233 Articulations en tête de « Prémur Rector »
b) Pour les « Prémur Rector » porteurs d’élancement inférieur ou égal Les aciers de liaison avec le plancher sont mis en place dans le noyau.
à 50 et dont les aciers ne sont pas pris en compte dans la justifica-
La dalle peut être posée en tête de « Prémur Rector » (voir exemple
tion, le degré de résistance au feu est de 2H en épaisseurs 16 et
au détail 12.2 en annexe) ou suspendue (voir exemple au détail 12.3
18 cm, 3H en épaisseur 20cm, 4H en épaisseurs de 25 cm et plus.
en annexe) sur des boîtes d’attentes disposées dans le mur.
c) Pour les autres murs, le degré de résistance au feu est justifié soit
par les règles simples des enrobages lorsque l’élancement est in- 6.24 Liaisons encastrées
férieur ou égal à 50, soit par un calcul précis des températures (rè-
gles FB parag. 5 et 7.12) et d’une justification pour les murs auto-
stables de la stabilité de forme à chaud.
6.241 Encastrement en pied de « Prémur Rector »
Nota : Les murs à coffrage intégrés sont des éléments pleins, la pré- 6.241a Encastrement avec continuité de bétonnage aux
sence des joints est ignorée.
jonctions murs/fondations
6.2 Calepinage Ces solutions permettent de mobiliser le moment résistant optimum de
l’encastrement, en ne réduisant pas la hauteur utile du mur.
6.21 Définition des liaisons
Les liaisons assurent la continuité mécanique au droit des joints:
• entre la fondation et le « Prémur Rector »
• entre deux « Prémur Rector »
• entre le « Prémur Rector » et le plancher supérieur
• entre les « Prémur Rector » et les ouvrages avoisinants
Les liaisons peuvent être de type articulées ou encastrées.
12 3/07-522
Ces solutions se différencient des précédentes par l’existence systé-
matique d’une reprise de bétonnage à l’encastrement.
Les efforts repris sont moins importants que dans les cas précédent du
fait de la réduction de hauteur utile.
La continuité de l’encastrement entre le « Prémur Rector » et le radier
ou la fondation est assurée par des armatures en attente dans la
semelle déjà coulée. Ces aciers viennent en recouvrement avec les
aciers intégrés au « Prémur Rector ».
Dans le cas particulier des figures a et b ci-dessus, où le moment
d’encastrement est repris par des armatures en attente dans la fonda- Figure 18: Exemples d'encastrement en "T"
tion, les densités d’aciers en attente seront limitées aux valeurs ci-
d) Joint vertical encastré biais
dessous.
Epaisseur du Epaisseur Aciers en attente Pour un angle > à 165 °, le ferraillage de l’angle se fait selon la même
« Prémur Rector » du noyau méthode que la solution pour le joint droit.
Pour les angles < à 165 °, l’armature sera rapportée dans la partie
20 cm 9 cm 2HA 12 e= 20 ou 2HA 10 e= 15
coulée en place et une face sera coffrée sur chantier.
22 cm 11 cm 2HA 12 e= 15 ou 2HA 10 e= 10
25 cm 14 cm 2HA 14 e= 12,5
30 cm 19 cm 2HA 16 e= 12,5
35 cm 24 cm 2HA 20 e= 12,5
Figure a : les murs sont posés sur un lit de mortier de résistance à la
compression de 25 MPa minimum.
Figure b : les murs sont posés sur des cales d’au moins 2 à 3 cm Figure 19: Exemples d'encastrement biais
d’épaisseur de manière à permettre le remplissage du joint au béton-
nage et la transmission des efforts de compression de la zone com- 6.243 Liaison voile / dalle
primée du « Prémur Rector »vers la fondation.
Pour permettre la mobilisation d’un moment entre la dalle et le « Pré-
Un soin particulier devra être apporté au remplissage des joints de mur Rector » des aciers sont intégrés en tête de mur pour permettre
calage en pied de « Prémur Rector »et à la mise en place d’un sys- de retourner le moment d’encastrement.
tème empêchant les fuites de laitance (bastaings, joints type compri-
band ou équivalent), gage du bon fonctionnement de l’encastrement.
Un contrôle systématique du remplissage des joints sera effectué
après remplissage des murs. Les joints qui n’auront pas été remplis au
bétonnage devront être systématiquement bourrés au mortier sans
retrait de résistance à la compression 25 MPa minimum .
Figure c : cette configuration permet d’augmenter la hauteur utile. La
face coffrée est la face tendue. Les dispositions du joint en pied sont
identiques aux figures a et b.
3/07-522 13
La section d’armature équivalente par mètre linéaire est calculée à
partir de l’effort résistant au niveau du plan de cisaillement oblique.
β diagonales Ød α
st
(a)
(b)
Figure 22:Ferraillage de poutre : (a) solution traditionnelle, (b)
solution « Prémur Rector » Figure 25: exemples de planchers suspendus
14 3/07-522
6.43 Parois inclinées
Les « Prémur Rector » peuvent être mis en œuvre dans un ouvrage
avec une inclinaison minimale de 75° par rapport à l’horizontale.
Dans le cas de murs utilisés en couverture, les murs peuvent être
inclinés à 45°.
Les dispositions de mise en œuvre restent identiques aux murs verti-
caux. Des précautions particulières de blocage en pied de murs seront
prises en phase provisoire de montage et de remplissage pour
s’opposer au déplacement horizontal (cales, équerres, ...).
Sauf justification particulière, les deux parois seront frettées par un
HA6 e=30 minimum.
6.44 Poteaux
La distinction entre « mur » et « poteau » se fera sur la base du critère
usuel suivant :
- est considéré comme « mur » tout élément dont la longueur
est supérieure ou égale à 5 fois son épaisseur,
- est considéré comme « poteau » tout élément dont la lon-
gueur est inférieure à 5 fois son épaisseur.
3/07-522 15
Ces dispositions permettent d’assurer, toutes tolérances épuisées un
espace de 2.5 cm entre les armatures d’éclissage et les peaux inté-
rieures.
Les deux armatures peuvent être remplacées par une seule de section
équivalente.
En zone fléchie, les longueurs de recouvrement des armatures
d’éclissage seront majorées de 20% pour prendre en compte les tolé-
rances de positionnement des armatures dans le noyau.
6.46 Poutres-voiles
Les points particuliers pour la réalisation de tout ou partie d’une poutre
voile sont les suivants :
- le calepinage
- l’épaisseur minimale
- la mise en oeuvre des armatures du tirant
Figure 29: Appui de poutre – cas 1
6.461 Calepinage d’une poutre voile
Seules les poutres voiles réalisées en un seul « Prémur Rector » ancré
au delà du nu des appuis peuvent être réalisées en épaisseur infé-
rieure à 20cm.
16 3/07-522
intégré dans les deux parois du « Prémur Rector » (voir schéma Cas1 :
aciers limités).
Cas où les diamètres des armatures d’éclissage ne sont pas vérifiées
conformément au chapitre 6.453 du présent dossier technique, l’une
des deux parois est raccourcie et la moitié des armatures du tirant est
mise en œuvre sur chantier (voir schéma Cas2 : aciers plus impor-
tants).
Dans tous les cas, les dispositions d’armatures doivent assurer, toutes
tolérances épuisées un espace de 2.5 cm entre les armatures
d’éclissage et les peaux intérieures.
Figure 32: Coupe sur tirant intégré sectionné par un joint vertical
Figure 35: Acrotères hauts réalisés par des pièces complémentai-
6.47 Acrotères res au-dessus de la toiture
Acrotères bas Les acrotères hauts sont constitués :
- d’une partie basse ferraillée en continue à l’identique des
Les acrotères bas réalisés en « Prémur Rector » sont incorporés aux acrotères bas
« Prémur Rector » du dernier niveau et sont réalisés par le prolonge- - d’une partie supérieure fractionnée, exempte d’armatures de
ment de ces derniers au-dessus de la toiture. liaisons et dont les joints restent vides sur toute l’épaisseur
Suivant que l’étanchéité soit protégée par une engravure réalisée dans des murs.
l’épaisseur du mur, par une couvertine, ou par une bande de solin Cette dernière disposition sera obtenue par l’insertion dans le joint, au
métallique, la face intérieure de l’acrotère est réalisée en « Prémur moment du remplissage des murs, d’une planche de polystyrène
Rector » ou est coffrée en place. traversant toute l’épaisseur du mur et disposée sur la hauteur du frac-
Le ferraillage de l’acrotère est intégré partiellement ou totalement dans tionnement.
le mur à coffrage intégré. Les joints de fractionnement seront espacés d’au plus 8 mètres dans
Le ferraillage longitudinal des acrotères est éclissé au droit de chaque les régions sèches ou à forte opposition de température, 12 mètres
joint vertical par la mise en place d’armatures de section équivalente dans les régions humides ou tempérées (par référence au DTU 20-12).
dans le noyau coulé en place. Ils pourront être confondus avec les joints de « Prémur Rector » et
auront une largeur de 2cm. S’ils sont espacés de 4 mètres dans les
régions sèches ou à forte opposition de température, 6 mètres dans
les régions humides ou tempérées la largeur des joints de fractionne-
ment peut-être ramenée à 1cm.
Faisabilité de montage des armatures
Sur la hauteur du bandeau continu inférieur les « Prémur Rector » sont
équipés au droit des joints d’une réservation disposée côté toiture,
permettant le bon éclissage des armatures de la partie continue de
l’acrotère.
Figure 33: Protection de l'étanchéité Protection de l'étanchéité
Acrotères hauts (hauteur supérieure à 30cm au dessus de la couver- Les joints d’acrotères sont traités à l’identique des joints courants de
ture du plancher terrasse) façade et en continuité de ceux-ci.
Les acrotères hauts peuvent être incorporés aux « Prémur Rector » du Ce traitement sera mis en œuvre sur tout le contour de l’acrotère, en
dernier niveau et être réalisés par le prolongement de ces derniers au- dehors de la partie protégée par la remontée d’étanchéité.
dessus de la toiture.
Protection du faîtage
Afin d’éviter toute infiltration entre les parois et le noyau coulé sur
chantier, le faîtage de l’acrotère est équipé, soit :
- par un chaperon béton
- par une couvertine métallique
- par un produit d’étanchéité type SIKAFILL ou équivalent
3/07-522 17
partie coulée en place; sauf cas particuliers d’encastrement dans un
radier.
Les armatures de reprise au niveau des planchers sont disposées
dans le béton coulé en place ou peuvent être intégrées dans le « Pré-
mur Rector » au moyen de boites d’attentes.
Les liaisons au niveau des joints verticaux et/ou horizontaux non sou-
mis à la flexion sont de type articulées.
6.493 Etanchéité en pied de « Prémur Rector » Lorsque les « Prémur Rector » sont posés avant radier (voir articles
6.493a et 6.493b) les joints verticaux sont décalés et les armatures de
Pour assurer une étanchéité par le béton d’un mur à coffrage intégré liaison intégrées au « Prémur Rector » (HA 8 mini espacement 20 cm
soumis à une pression hydrostatique, les liaisons entre le mur et la maxi) sont assemblées par glissement horizontal du panneau. Des
fondation ou le radier doivent être encastrées. filants verticaux sont intégrés dans le cadre ainsi formé.
a- « Prémur Rector » posé avant coulage du radier
L’étanchéité est assurée par le coulage en continu du radier et du
« Prémur Rector » (5 heures maximum). Les joints physiques sont
systématiquement couturés.
Aucun produit de traitement n’est à rapporter.
18 3/07-522
Lorsque les « Prémur Rector » sont posés sur le radier (voir article 6.411 Murs de soutènement
6.493c) les encastrements sont réalisés par des armatures intégrées
aux « Prémur Rector » complétées par des cadres mis en œuvre sur Les armatures de reprises en pied peuvent être intégrées dans le
chantier (HA 8 mini espacement 20 cm maxi). « Prémur Rector » (liaison encastrée sans reprise de bétonnage) ou
dans la partie coulée en place (liaison encastrée avec reprise de bé-
tonnage).
Les joints verticaux non soumis à la flexion sont armés à l’aide des
armatures de liaisons de type articulées.
Un drainage ou des barbacanes seront mis en œuvre selon les règles
de l’art. Dans le cas contraire, les murs sont soumis à une pression
hydrostatique et les prescriptions du chapitre 6.49 sont appliquées.
Figure 42: dispositions d'étanchéité par le béton seul, cas des
« Prémur Rector » posés après radier
6.412 Murs de silos ou de magasins de stockage
Pour le dimensionnement des panneaux destinés aux silos, on doit
6.495 Ferraillage minimum appliquer les « Règles professionnelles de conception et de calcul des
Le ferraillage minimum des « Prémur Rector » est conforme à l’article silos en béton », en respectant les prescriptions communes des murs à
2.32: coffrage intégré.
- Sur la face exposée : Les liaisons en pied sont encastrées (avec ou sans reprise de béton-
nage), les liaisons verticales ou horizontales entre panneaux sont
- espacement maxi de 20cm fonction de la conception de l’ouvrage.
- diamètre supérieur ou égal à 8mm
- 0,125% de la section totale de béton en acier vertical 6.413 Murs de galeries souterraines
- 0,125% de la section totale de béton en acier horizontal Le cas courant correspond aux murs travaillant en flexion verticale
entre fondation et dalle de couverture, l’ensemble de l’ouvrage fonc-
- Sur la face non exposée :
tionnant comme une structure fermée.
- espacement maxi de 20cm
Les encastrements en pied sont réalisés par une solution avec ou sans
- Les aciers de liaison : reprise de bétonnage.
- espacement maxi de 20cm Les liaisons verticales sont articulées. La liaison entre les murs et la
- diamètre supérieur ou égal à 8mm dalle de couverture est considérée comme encastrée.
3/07-522 19
par une modélisation du bassin en facettes et sont pris en compte 6.55 Dispositions dans les joints horizontaux
dans la justification des aciers courants et des aciers de liaisons.
A défaut de justifications par le calcul, les liaisons horizontales sont
6.416 Murs coupe-feu proscrites hors plancher.
Le mur coupe feu réalisé à l’aide de « Prémur Rector » peut être réali- Dans le cas de justifications par le calcul, l’effort tranchant sollicitant
sé suivant plusieurs principes statiques : doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
- Mur en console encastré en pied complètement indépendant des fonction du type de liaison (horizontale ou verticale) et du cas de
structures voisines charge étudié (voir méthode de calcul proposée à l'annexe I). Cette
- Mur de remplissage entre poteaux vérification permet de déterminer le type de liaison à utiliser pour le
- Mur articulé en pied et en tête fixé à la charpente avoisinante. panneau étudié.
Liaisons entre murs à coffrage intégré au droit d'une dalle
6.5 Dispositions parasismiques Afin de s’assurer du non glissement du voile par rapport à la dalle sous
les sollicitations dynamiques, le joint doit être vérifié au cisaillement
6.51 Domaine d’application conformément à l’art 11.8.2.1.3 des règles PS 92 sur la base du noyau
du mur à coffrage intégré.
Les dispositions suivantes ne concernent que les murs participant à
l’ossature principale du bâtiment et formant les pans de contrevente- 6.56 Dispositions dans les joints verticaux droits
ment. Pour les voiles considérés comme éléments secondaires, les
liaisons entre panneaux sont similaires aux liaisons préconisées en Dans le cas de justifications par le calcul, l’effort tranchant sollicitant
dehors des zones sismiques. doit être comparé aux efforts tranchants résistants mobilisables en
fonction du type de liaison (horizontale ou verticale) et du cas de
6.52 Définition des pans de contreventement charge étudié (voir méthode de calcul proposée à l'annexe I).Cette
vérification permet de déterminer le type de liaison à utiliser pour le
Le bureau d’études structure définira les pans de contreventement pris panneau étudié.
en compte dans la stabilité sismique.
A défaut de justification par le calcul, les joints verticaux doivent ré-
6.53 Comportement monolithique ou indépendant pondre aux dispositions suivantes :
On distingue deux modes de fonctionnement pour un mur réalisé en z Pour le comportement monolithique. Mise en place d’armatures de
« Prémur Rector »: coutures ancrées au delà des raidisseurs (exemple de liaison au détail
34.4 en annexe). Ce joint permet de garantir la transmission de
• Comportement monolithique de l’ensemble du voile l’ensemble des efforts.
L’ensemble des solutions mécaniques permettant de réaliser un en-
castrement entre panneau peut aussi être utilisé.
z Pour le comportement indépendant. Mise en place de chaînages
bordant le joint. Ce joint constitue la partie du chaînage qui borde le
diaphragme de contreventement.
Joint intermédiaire
(Transmission des
cisaillements)
20 3/07-522
A chaque extrémité de mur est prévu un chaînage vertical (CV) en acier frage, peints ou lasurés. La compatibilité du mastic élastomère et de
FeE500 ainsi qu’au droit de toute ouverture et de chaque intersection l’enduit hydraulique devra être vérifiée.
de murs. Ces chaînages sont disposés de la manière suivante : Le chanfrein peut rester marqué.
a. Tous les chaînages verticaux sont continus sur toute la hauteur de S’il est recouvert par l’enduit, le joint doit être complètement fermé et
l’étage, de plancher à plancher et se recouvrent d’étage à étage avec recouvert d’un entoilage.
armatures de couture au droit des recouvrements.
Cas des enduits d’imperméabilisation
b. Les chaînages horizontaux (CH) des planchers sont continus, ils sont
définis à l’article 11.5 des règles PS 92. Les murs qui sont traités à l’aide d’un enduit d'imperméabilisation qui
ne couvre pas les joints (chanfrein marqué) doivent faire l’objet des
c. Les chaînages des linteaux (CL) sont constitués en acier FeE500 et mêmes traitements de joints que les murs restant bruts de décoffrage,
ancrés de 50 diamètres. peints ou lasurés.
Les chaînages minimaux des zones courantes d’un mur principal sont : Si l'enduit d'imperméabilisation couvre le joint, le mastic élastomère
• CV : quatre armatures φ10 à haute adhérence (HA) avec des arma- n’est pas nécessaire, la zone du chanfrein peut être remplie à l’aide
tures transversales constituées de cadre en φ6 espacés d’au plus d’un mortier classique et recouverte d’un entoilage.
de 10 cm. ll ne peut cependant être totalement exclu, malgré ce traitement, que
• CL : deux armatures φ10HA. de fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se manifes-
tent au droit de certains joints.
Au niveau le plus bas du bâtiment et sur une hauteur d’étage on dis-
pose les chaînages minimums verticaux CV suivants au bord de cha- 6.612 Face intérieure
que trumeau : quatre armatures HA φ12 ligaturées avec des armatures
Le joint peut rester non traité si ce dernier vient à être masqué par un
transversales en φ6 espacés de 10 cm au plus. Des chaînages verti-
bardage ou un doublage ou si les contraintes architecturales ne né-
caux identiques doivent être disposés pour tout niveau avec change-
cessitent pas sa fermeture. Un système d’obturation de type cordon de
ment de section et ou de contreventement appréciable.
mousse pourra être mise en place comme fond de joint à la pose des
murs, pour empêcher les fuites de laitance lors du bétonnage.
CV Pour les autres locaux, le traitement du joint est réalisé à l’aide d’un
mortier hydraulique à retrait compensé. L’apparition de fines fissures
au niveau de ces joints est toutefois possible mais sans autre inconvé-
nient que leur aspect.
3/07-522 21
Le joint horizontal entre le mur et le radier peut présenter une engra-
vure afin de traiter efficacement le contact béton préfabriqué / béton
coulé en place (cf Figure 48).
B. Références
Depuis la formulation de l’Atex type A n°1301, Rector Lesage a produit
plus de 150000m² de « Prémur Rector » à destination de chantiers
divers couvrant l’ensemble du domaine d’application, et notamment les
chantiers suivants :
engravure
Chantier Ville Surface
PISCINE PATINOIRE
PARIS 009 1226 m²
PAILLERON
COLLEGE ETREPAGNY 3549 m²
Figure 48: Engravure à la liaison entre le mur et le radier
CLERMONT
6.633 Face intérieure en contact avec de l’eau agressive PARKING HENRI DUNANT 5120 m²
FERRAND
Les joints verticaux et horizontaux sont fermés avec un joint souple
CLINIQUE PRIVEE LE BLANC MESNIL 1030 m²
type mastic élastique de classement SNJF F 25 E, monocomposant,
apte à résister aux pressions hydrostatiques et au contact de solutions LOGEMENTS COLLECTIFS LOUVROIL 880 m²
agressives telles que les eaux usées, les lisiers et les purins.
Le joint horizontal entre le mur et le radier peut présenter une engra- ETAP HOTEL MEUDON 1045 m²
vure afin de traiter efficacement cette zone de fissuration active (cf. COMBLES LOGTS
Figure 48). CHATOU 652 m²
COLLECTIFS
6.64 Murs coupe feu BUREAUX LILLE 250 m²
Les murs coupe feu non exposés aux intempéries ne nécessitent pas
MANDRES LES
de traitement particulier du joint si ce dernier est inférieur à 2 cm (Cf. ECOLE 917 m²
ROSES
Art 7.43 règles FB (DTU 92-701)).
TOURS DOSOMETRIQUE
6.65 Murs de silos ou magasins de stockage VILLERS ECALLES 999 m²
FERRERO
Pour le traitement des joints en contact avec la matière à stocker on
BRUZ BRUZ 864 m²
veillera à la compatibilité sanitaire de la nature des matériaux consti-
tuants le joint et des éléments stockés (agrément d’alimentarité à CHANTELOUP LES
vérifier). LOGEMENTS COLLECTIFS 4010 m²
VIGNES
Les joints pour les silos de stockage de céréales sont réalisés avec un
mortier de réparation mono-composant à base de ciment. SALLE SPECTACLE BRUNOY 3886 m²
MAISON DE RETRAITE LOUVIERS 2553 m²
6.66 Etanchéité des têtes de voiles
Afin d’éviter toute infiltration entre les parois et le noyau coulé sur BAGAGERIE AEROPORT ROISSY 883 m²
chantier, le faîtage de l’acrotère est équipé, soit : CAGE ESCALIER-
- par un chaperon béton PARIS 008 641 m²
ASCENSEUR
- par une couvertine métallique
- par un produit d’étanchéité type SIKAFILL ou équivalent
.
Les sections verticales exposées aux intempéries sont fermées par :
- un ouvrage étanche
- un produit d’étanchéité type SIKAFILL ou équivalent
6.7 Acoustique
L'indice d'affaiblissement acoustique d'un mur peut être estimé en
appliquant la loi de masse à l'ensemble des parois coffrantes et du
béton coffré, considéré comme homogène de ce point de vue ; la
présence de joints entre parois coffrantes est considérée comme sans
influence sur cet indice.
Pour l’application des « Exemples de solutions » destinés à faciliter
l’application de la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique) on
assimile ce mur à un mur homogène de même épaisseur en béton
coulé sur place.
22 3/07-522
Annexe I. Principe de calcul des efforts résistants au niveau des liaisons entre murs à
coffrage intégré
Contreventement
Cas 1 : reprise d’une charge ponctuelle horizontale sur un mur développant une bielle de compression.
Cas 2 : reprise d’une charge linéaire horizontale sur un mur développant n bielles de compression.
F
f
h
bi
F/h
el
le
de
co
h
(f x L) / (n x h)
m
pr
es
si
on
L
L
Cas 1 Cas 2
Figure I-1 : Effort sollicitant dans le cas d’un contreventement
Poutre voile
VEdi
VEdi
V = q.l/2 = Vmax
VEdi = V / min(h ;l)
3/07-522 23
DETERMINATION DES EFFORTS RESISTANTS
f t ,n fe
VRd 1 = ( c . + μ .( σ n + ρ . )).S n
γc γs
( Ac1 + Ac 2 )
avec : ρ=
Sn
Pour ce cas de figure nous prendrons :
24 3/07-522
Nous obtenons pour le plan de rupture 2 :
f t ,n f t ,n
VRd 2 = ( ca . .bn + cb . .2.x + μ .σ n .bn ).1
γc γc
avec x la distance de l’about d’armature à l’axe du joint
f t ,n f t ,n fe
VRd 3 = ( ca . .bn + cb . .2 x + μ .( σ n + ρ . ).bn ).1
γc γc γs
avec : x la distance de l’about d’armature à l’axe du joint
2 Ac
ρ=
Sn
3/07-522 25
Pour ce cas de figure nous prendrons :
26 3/07-522
Annexe II. Cas types de poutres-voiles en mur à coffrage intégré
Cas 1
• Poutre voile réalisée en un seul tenant, avec intégration complète du tirant dans le mur à cof-
frage intégré.
• Cette solution ne nécessite pas de vérifications particulières étant donné l’absence de joints
hormis la vérification du déversement si nécessaire.
• Prévoir un calage de 3 cm minimum sur les plots de fondation
Cas 2
3/07-522 27
Cas 3
28 3/07-522
Cas 5
• Poutre voile réalisée entièrement en murs à coffrage intégré avec continuité sur une ou
plusieurs travées
• Les tirants de la poutre voile sont intégrés en partie inférieure et supérieure des murs à
coffrage intégré, et éclissés au droit de joints
• Une lumière en partie basse permet d’éclisser les filants inférieurs au droit des joints
• Ce type de configuration nécessite la vérification de la résistance des joints à l’effort tran-
chant.
• Les types de liaisons sont choisis en fonction de l’effort à reprendre.
Variante :
• Le tirant supérieur peut être disposé entièrement dans la partie coulée en place (dalle,…)
• Le tirant inférieur peut être disposé dans un élément préfabriqué ou dans une dalle
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Annexe III. Traitement des joints
Destination Type de produit Exemples de Produits Détail
Abrité Utilisation d’une résine synthétique en dispersion aqueuse LORDAL PE(Vicat)
(le traitement de ces joints est facultatif)
Exposé aux intempéries Dans le cas d'un parement restant brut, utilisation d'un mastic Fond de Joint:
élastomère mono composant de SNJF 25E à base de silicone GUTTA IMPRIMOUSSE(SIKA)
disposé sur un fond de joint. CORDE PE(Illbruck)
Mastic:
PERENNATOR FS121(Illbruck)
Dans le cas d'un parement restant brut ou pouvant recevoir Fond de Joint:
une peinture,une lasure ou un enduit, le joint restant marqué, GUTTA IMPRIMOUSSE(Sika)
utilisation d’un mastic mono composant SNJF 25E à base de CORDE PE(Illbruck)
polyuréthane disposé sur un fond de joint. Dans Mastic:
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tous les cas il faut veiller à la compatibilité de ces produits PERENNATOR PU901(Illbruck)
avec le revêtement. SYKAFLEX CONSTRUCTION(Sika)
Dans le cas d'un parement recevant un enduit ou un RPE, les S88C(Illbruck)
joints étant dissimulés, utilisation d'un mortier sans retrait
sans fond de joint. Le joint est à entoiler.
ll ne peut cependant être totalement exclu que, malgré ce traitement, de
fines fissures, sans autre inconvénient que leur aspect, se manifestent au
droit de certains joints.
Enterré et accessible après la Utilisation d’un mortier de réparation classe 2 (mono ou bi- Mortier:
pose composant) à base de ciment (et de résine) et d’une bande MONOTOP 612F (Sika)
bitumineuse autocollante résistante à la déchirure et à l'eau, et S88C(Illbruck)
apte à protéger le joint du contact direct des terres et des eaux Bande d'étanchéité:
de ruissellement. MULTISEAL (Sika)
Un drainage sera systématiquement mis en place pour drainer les eaux de
ruissellement.
Enterré et non accessible après Mise en place d’une bande polyuréthane imprégnée à COMPRIBAND (Tramico)
la pose l’avancement sur le chant de la face en contact avec les terres.
ILLMOD 600 (Illbruck)
L’étanchéité du joint sera complétée par un bétonnage en continu dans la
zone du joint vertical.
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Enterré, soumis à pression Utilisation d’un mastic SNJF 25E ou d'un mortier sans retrait, Mastic:
hydrostatique et accessible après apte à resister aux pressions hydrostatiques et d’une bande SILYGUTT 3B (Sika)
bitumineuse autocollante résistante à la déchirure et à l'eau, et Mortier:
la pose
apte à protéger le joint du contact direct des terres et de l'eau. S88C(Illbruck)
Bande d'étanchéité:
MULTISEAL (Sika)
Enterré, soumis à pression Le joint n'est pas traité, le joint doit être étanche par le béton seul.
Le Prémur Rector est posé avant la réalisation du radier, les joints
hydrostatique et non verticaux sont de type encastrés. Le bétonnage sera continu au
accessible après la pose droit du joint. Les aciers de liaison sont disposés avec un enrobage
d'au moins 3cm de béton coulé en place.
Non enterré, soumis à Utilisation d’un mastic SNJF 25E, apte à resister aux pressions SILYGUTT 3B (Sika)
hydrostatiques.
pression hydrostatique
Non enterré, soumis à Utilisation d’un mastic SNJF 25E, apte à resister aux pressions SIKASIL N type 12 (Sika)
hydrostatiques et ayant un agrément d'alimentarité.
pression hydrostatique d'eau
potable
Non enterré, soumis à Utilisation sur un primaire d'un mastic élastomère de SNJF 25E, Primaire:
monocomposant à base de polyuréthane, et apte à résister aux PRIMAIRE 3 (Sika)
pression hydrostatique de pressions hydrostatiques et au contact de solutions agressives
liquide agressif (fonction du liquide à recevoir). Mastic:
SIKAFLEX PRO 3WF( Sika)
(vérifier compatibilité du liquide)
Coupe feu
Les murs coupe feu non exposés aux intempéries. ne nécessitent
pas de traitement particulier du joint si ce dernier est inférieur à 2
cm (Cf. Art 7.43 règles FB (DTU 92-701)). Pour les parois exposées
aux intempéries, traiter le joint sans tenir compte du coupe-feu
Silos et Magasins de Utilisation d'un mortier sans retrait. La compatibilité sanitaire de la
nature des matériaux constituants le joint et des éléments stockés
stockage est à vérifier.
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Tableaux et figures du Dossier Technique
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