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Dédicace
A mon père, qui il est toujours soutenu et qui a fait tout possible pour nous
aider.
A ma grande famille.
Dédicace
Les mots ne sont pas assez grands pour remercier mes parents et mes frères.
Le mot de la fin sera pour ma sœur « Naima », qui ma donnée des bonnes
pensées par leur citation.
Que tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, trouvent ici l’expression de
ma gratitude.
REMERCIEMENTS
Je tiens à rendre hommage à tous ceux qui nous ont prêté leur
généreuse assistance et soutient morale et matériel.
Enfin, mes remerciements à tous nos enseignants qui nous ont donné
la meilleure formation et qui n’ont pas cessé de nous encourager et de
nous aider durant la réalisation de ce travail pour leurs précieux
conseils.
INTRODUCTION
Le présent travail s’inscrit dans le cadre du projet de fin d’études. Il est consacré à la conception et au
calcul des structures en béton armé d’un immeuble comportant un sous-sol, un RDC, une mezzanine
avec 4 étages. Ce bâtiment est destiné à usage d’habitation avec une partie pour usage commercial en
sous-sol, RDC et en mezzanine. Il se trouve au centre-ville de MEDNINE, avec une superficie de
664.35 m².
Un projet de conception et de calcul des structures en béton armé est indispensable afin d’acquérir une
méthode de travail et de confronter les difficultés qui peuvent rencontrer le technicien supérieur en Génie
Civil lors de l’étude d’un projet réel, aussi bien au niveau de la conception qu’au niveau du calcul.
Notre étude de ce bâtiment est basée sur la conception de l’ossature en béton armé (plans de coffrage)
puis le dimensionnement de quelques éléments de la superstructure tels qu’une nervure, une poutre, un
panneau de dalle pleine, un poteau et un escalier. L’étude présentée dans ce travail couvre aussi le
dimensionnement de quelques éléments de l’infrastructure tels qu’une fondation.
Pour le calcul du ferraillage des éléments de la structure, en plus du calcul manuel, un calcul sur
logiciel a été réalisé et comparé aux résultats du calcul manuel. Pour cet objectif nous avons utilisé le
logiciel « ARCHE ».
I. DESCRIPTION ARCHITECTURALE
Le projet objet de notre étude se constitue d’un seul bloc et s’étend sur une superficie de 664.35 m². Il
s’élance jusqu’à 23.91 m de hauteur et comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée (RDC) avec mezzanine
intermédiaire et quatre étages. Le bâtiment n’est pas limitrophe à des voisins et borde deux rues. (Voir
plan de masse en annexe).
- Le sous-sol a une superficie d’environ 664.35 m² et joue le rôle d’une zone de stockage pour le magasin.
Il comporte un escalier. La H.S.P est égale à 2.93 m et l’accès au sous-sol est assuré par une rampe.
-Le RDC est un magasin qui admet la même superficie que le sous-sol. La H.S.P égale à 6.16 m et
diminue à 2.93 m du coté de la mezzanine.
- Pour la mezzanine, la superficie diminue à 309 m² à cause de présence d’une cour. La H.S.P égale à
2.93 m. La mezzanine représente la suite du magasin.
- La 1er étage a une H.S.P qui égale à 2.93 m et sa superficie d’environ 558.5 m².
-Les trois autres étages sont symétriques. La H.S.P de chaque étage est égale à 2.93 m et la superficie
d’environ 558.5 m².
1. INTRODUCTION
La conception est la tâche la plus importante lors de l’élaboration d’un projet de bâtiment pour laquelle
nous avons consacré le plus de temps. Ainsi une bonne lecture des plans architecturaux, des coupes et des
détails, est indispensable pour la compréhension du projet et le dégagement des problèmes qui puissent
nous rencontrer ainsi que des contraintes et des exigences à prendre en compte. Nous avons fait appel à
notre connaissance, à notre créativité et à notre expérience pour proposer des solutions.
La conception doit obéir à un certain nombre de critères. Elle doit assurer un bon compris permettant à la
fois de satisfaire les exigences structurales et architecturales et de minimiser le cout global du projet.
SALAH NEJIB & ESSAKET MARWA Page 7
PROJET DE FIN D’ETUDES 2016/2017
2. OSSATURES ÉTUDIÉES
Elles sont composées d’éléments porteurs verticaux (poteaux) et d’éléments porteurs horizontaux
(poutres) supportant un plancher. Elles sont les plus utilisées en Tunisie et se caractérisent par leurs
facilités d’exécution et leur économie relativement à d’autres systèmes. Ces ossatures sont légères et
adaptent aux constructions présentant des irrégularités dans leurs architectures.
La structure consiste en un maillage régulier de voiles armées jouant le double rôle de porteurs verticaux
et de cloisons. Ce système participe au contreventement de la construction et assure la séparation,
l’isolation acoustique entre locaux et une protection incendie (coupe-feu), reprennent la poussée du
terre et participent à reprendre les charges apportées par les planchers. Par contre, ils sont très coûteux, ils
procurent des quantités remarquables de béton et d’acier.
3. PLANCHERS ÉTUDIÉES
A. DALLE PLEINE
C’est un plancher à surface horizontale, s’appuyant directement sur les poteaux. Les caractéristiques de ce
plancher sont : une inertie offerte par la masse importante du béton et qui est favorable à l’absorption du
bruit aérien, une adaptation aux différentes formes, une bonne adhérence porteur dalle (même matériau
tout est coulé sur chantier), une meilleur résistance au feu qu’un plancher en corps creux, une isolation
thermique considérable et une reprise de bétonnage possible.
Néanmoins, ce système est un ensemble lourd, il consomme beaucoup de bois de coffrage et d’étais, son
cout est bien élevé, il nécessite un grand nombre de main d’œuvre et sa durée d’exécution est plus
importante que les autres types de planchers.
B. PLANCHER NERVURÉ
C’est l’ensemble constitué de nervures et de corps creux en terre cuite. Les nervures reposent sur des
poutres principales ou des voiles. Ce type de plancher demeure le plus utilisé en Tunisie.
Parmi les avantages de ce plancher on distingue la légèreté, l’isolation thermique offerte, l’économie de
béton (par rapport à une dalle pleine).
Après analyse des différents systèmes porteurs et planchers, et en se basant sur les critères de choix
mentionnés ci-dessus, on opte pour la superstructure suivante :
Une ossature associant les systèmes planchers voile en béton armé au niveau de sous-sol.
Une ossature associant les systèmes poteaux poutres en béton armé au niveau de toute la construction.
Une dalle pleine pour le plancher du sous-sol (coupe feu, point de vue sécurité)
Une dalle pleine pour les panneaux de dalles irréguliers (mezzanine).
Un plancher nervuré avec corps creux en terre cuite pour les étages courants (pour alléger la structure
et minimiser le cout et le temps d’exécution)
Le choix du type de la fondation est fait en se basant sur les données géotechniques fournies par le bureau
d’étude. La solution retenue est une fondation sur semelles isolées sous poteaux et semelles filantes
sous voiles.
L’emplacement des poteaux a été choisi en superposant les plans des différents étages et en respectant les
contraintes architecturales. A partir du sous-sol et jusqu’au derniers étages, tous les poteaux sont noyés
dans des cloisons. Le choix de l’emplacement de poteaux dépend aussi des distances qui les séparent.
Leur distribution doit être uniforme afin d’obtenir une répartition équilibrée des charges et pouvoir par la
suite les regrouper en familles et facilité d’avantage leur dimensionnement et leur calcul.
Afin de préserver la coté esthétique du magasin et d’assurer une voie de circulation fonctionnelle et
dégagée au niveau de sous-sol et de RDC ainsi que l’existence des grandes portées, on a prévue des
poteaux naissants en 1er étage.
Après avoir choisi notre structure porteuse, nous passons à l’étape de pré dimensionnement des
éléments porteurs verticaux et horizontaux. Cette phase nous permet de faire une approximation des
sections de béton permettant de gagner du temps dans la phase de dimensionnement (exécution)
de ferraillage nécessaire.
A. DALLE PLEINE :
L’épaisseur h d’une dalle pleine en béton armé est fixée par la condition de limitation de la flèche. Le
tableau suivant indique les épaisseurs minimales en fonction des paramètres suivants:
l x : La petite longueur de la dalle
l y : La grande longueur d’une dalle
lx
α=
ly
Tableau 1: pré dimensionnement des épaisseurs des dalles pleines
B. PLANCHER NERVURÉ:
l
Si le plancher est en corps creux alors son épaisseur égale à de la plus grande portée.
22.5
La hauteur h d’une poutre en béton armé est fixée aussi par la condition de limitation de la flèche. Le
tableau suivant indique la hauteur minimale et la largeur b0 en fonction de la portée de la poutre L [1] :
l
Pour une poutre en bande noyée dans la dalle : l’épaisseur de la poutre doit vérifier h ≥ et sa largeur
16
b0 doit vérifier 1,5h ≤ b0 ≤ 3h.
Il faut aussi préciser que souvent pour des raisons d’ordre architectural ou esthétique, on doit augmenter
la largeur de la poutre pour éviter une retombée importante.
Pour les poteaux en béton armé, le pré dimensionnement est basé principalement sur la limitation du
h
risque de flambement. En général, il faut que a ≥
15
Le béton : qui est caractérisé par une valeur de la résistance à la compression à l’âge de 28 jours : fc28
Les aciers ; dont les caractéristiques doivent être conformes aux textes réglementaires.
Les hypothèses de calcul : Le dimensionnement des éléments de la structure est conduit selon les
règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites (B.A.E.L)
I. CARACTERISTIQUES DU BETON
Pour les éléments en béton armé, le béton est dosé à 400 Kg/m 3 (Agrégats 4/15 _ 15/25) en utilisant un
liant hydraulique (ciment CPA42.5) mise en œuvre dans une centrale à béton et transporté au chantier par
des camions toupies. On retiendra un coefficient partiel de sécurité du béton :γ b=1.5
ainsi on peut définir les paramètres suivants:
La résistance caractéristique à la compression du béton : f c28 = 25 MPa
La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours égale à :
f t 28=0.6+ 0.06 f c28 =2.1 MPa
Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les charges dont la
durée d’application est inférieure à 24 h, égale à :
Ei 28=11000 √3 f c 28=32164.19 MPa
Le coefficient prenant en compte la durée d’application des charges :
θ=1 pour t>24 heures
Es
Le coefficient d’équivalence acier/béton est : n= =15
Eb
Le poids volumique du béton armé est γ=25 KN/m³
Le gros béton est dosé à 250 Kg /m³ (Agrégats 30/70 _ ciment CPA 42.5)
Béton de propreté : Dosage du ciment : 150 Kg/m3 (Agrégats 15/25 _ ciment CPA 42.5)
Les armatures longitudinales utilisées sont des aciers à haute adhérence de nuance FeE400, dont les
caractéristiques sont les suivantes :
La limite d’élasticité garantie : f e =400 MPa
Le module d’élasticité : E s=2. 105 MPa
Le coefficient de fissuration : η=1.6
Le coefficient de scellement : ψ=1.5
coefficient partiel de sécurité de l’acier : γ s =1.15
Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses de nuance FeE235 qui ont les
caractéristiques suivantes :
La limite d’élasticité garantie : f e =235 MPa
Le coefficient de fissuration : η=1.0
Le coefficient de scellement : ψ=1.0
coefficient partiel de sécurité de l’acier : γ s =1.15
La contrainte de traction des armatures est égale à :
Fissuration peu préjudiciable (FPP) : σ´st n’est pas définie
Les coefficients de pondération des charges permanentes et des charges d’exploitation sont
respectivement égaux à 1.35 et 1.5.
0.85× f c28
f bu= =14.16 MPa
1.5
fe
σ st =f su = =347.83 MPa
1.15
Les coefficients de pondération des charges permanentes et des charges d’exploitation sont égaux à 1.
Ce type de plancher est le plus utilisé dans la majorité de chantiers en raison de sa facilité de mise en
œuvre, son coup économique et l’isolation que ce soit phonique ou thermique qu’il présente.
1. COMPOSITION DU PLANCHER
2. CHARGES PERMANENTES
A. PLANCHER INTERMÉDIAIRE
B. PLANCHER TERRASSE
Produits G KN/m²
Carrelage (2.5 cm) 0.6
Mortier de pose (2.5 cm) 0.5
Lit de sable (5 cm) 0.9
Enduit sous plafond (1.5 cm) 0.3
Cloisons légères 0.75
Poids propre de la dalle (épaisseur e) 25*e
Total 3.05 + 25*e
Local Q (KN/m²)
Locaux d’habitation 1.5
Plancher à usage de bureaux 2.5
Local commercial 4-5
Balcons pour locaux d’habitation 3.5
Escaliers 2.5 - 4
Terrasse accessible 1.5
Terrasse non accessible 1
Cloison G (KN/m²)
Double cloison (e = 35 cm) 2.9
Double cloison (e = 30 cm) 2.5
Cloison légère (e = 25 cm) 2.37
Cloison légère (e = 20 cm) 2.05
Cloison légère (e = 15 cm) 1.58
Cloison légère (e = 10 cm) 1.17
I. INTRODUCTION :
Une nervure, par sa forme se calcule comme étant une poutre en «T» travaillant à la flexion simple et
soumise à l’action des charges permanentes et celles d’exploitation.
A titre d’exemple, on se propose une nervure Hyperstatique : N20 située au plancher haut du 4éme étage
(plancher terrasse).
Localisation de la nervure :
La nervure étudiée est schématisée comme une poutre continue à deux travées soumise à une charge
uniformément répartie comme le montre la figure ci-dessous :
La largeur de la table de compression b ainsi que celle de l’âme b 0 sont imposées par le type des corps
creux à savoir : b = 33 cm et b0 = 7 cm.
La hauteur est déterminée d’après le règlement BAEL :
On a la portée la plus grande est : L = 3.91 m.
L 3.91
h≥ = =0.173 m=17.3 cm soit un plancher de ( 16+5 )
22.5 22.5
Comme la nervure étudiée est situé au niveau de terrasse du plancher haut de 4 éme étage alors on prend les
charges suivantes :
Charges permanentes : G = 6.55 KN/m2 (Plancher terrasse (16+5))
Charges d’exploitation : Q = 1.5 KN/m2 (terrasse accessible)
Les charges par mètre linéaire sont :
Charges permanentes : G = 6.55 × 0.33 = 2.16 KN/m
A. MÉTHODE DU CALCUL
Moments Isostatiques
M0 = moments dans la travée isostatique de référence soumis aux même charges que la travée associée.
N u × L2
A l’ELU : M 0 u=
8
N ser × L2
A l’ELS: M 0 s=
8
Tableau 6: Tableau des moments isostatiques (nervure N20)
Travées 1 2
L(m) 3.91 3.62
M 0 u(KN.m) 6.99 5.99
M 0 ser (KN.m) 5.07 4.34
.
Appui 1 2 3
ELU 0 -4.19 0
Mt (KN.m)
ELS 0 -3.04 0
0,6× M 10
M
Appui 2 : à l’ELU : 2 =max
|
0,6× M 02 =
max 0,6× 6.99
|
0,6× 5.99
= 4.19 KN.m
Moments en Travées
M w+ M e
≥ max ( 1+ 0.3 α ) M 0
On doit vérifier la condition suivante : M t + 2 { 1,05 M 0
Avec:
Q
Le rapport de chargement α = =¿0.19
G+Q
M eEt M w : sont respectivement les valeurs absolues des moments maximaux sur appui droite et gauche de
la travée « i ».
M w+ M e
M t : Moment maximal dans la travée continue : M t + ≥1,057 M 0
2
Travées 1 2
ELU 5.29 4.24
M (KN.m) ELS 3.84 2.67
1 l1 7.15
Nu ×
2
2 l2 6.62
Nu ×
2
En tenant compte de la continuité, les efforts tranchants aux appuis sont déterminés comme suit :
Puisque la fissuration est peu préjudiciable (FPP), on calcule les armatures à l’ELU et on vérifie les
contraintes à l’ELS toute en respectant la condition de non fragilité.
1. ARMATURE LONGITUDINALE :
A. TRAVÉE 1 :
Dimensionnement à l’ELU
Mu = 5.29×10-3 MN.m
M Tu = b.h0.fbu. (d – 0.5.h0) = 0.33×0,05×14.16× (0,189 -0.5×0.05) = 0.038 MN.m
On a donc : M Tu > MuLa section en T se comporte mécaniquement comme une section rectangulaire b×h
= 33×21cm.
Mu 5.29 ×10−3
Le moment réduit : µbu = = = 0.031
b × f bu × d 2 0.33× 14.16 ×0.1892
µbu< µl =0.39 (Puisque fe = 400 MPa) on n’a pas besoin d’acier comprimés Asc = 0
Vérification à l’ELS
V ' h V 14.255 cm
h3 h3
I = b0* + (b – b0) 0 - [b0.h + (b-b0) h0].V2 = 10090.2081 cm²
3 3
I f t 28
Amin (sup) = * = 0.2184cm² < Ast = 1.13cm² vérifiée
0.81∗h∗v ' f e
I f t 28
Amin (inf) = * = 0.4617cm² < Ast = 1.13cm² vérifiée
0.81∗h∗v f e
B. APPUI 2 :
Le calcul des armatures au niveau d’appui se fait pour une section rectangulaire :
(0.07 × 0.21) cm2
Tableau 11: ferraillage et vérification à l’ELS de l'appui 2 (nervure N20)
Désignation Calcul
M u ( KN . m ) 4.194
Mu 0.12
µbu =
b × f bu × d 2
μl=0,39 ( f e =400 MPa ) > μbu Ok
2
A sc ( cm ) 0
α =1,25(1- √ 1−2 µ) 0.16
yu (m) = α × d 0.03
SALAH NEJIB & ESSAKET MARWA Page 28
PROJET DE FIN D’ETUDES 2016/2017
f t 28 0.16
Amin (cm2) = 0.23 ×0.07 × 0.189 ×
fe
Vérification à l’ELS
M ser ( KN . m) 3.042
y 1 (m) 0.06482
C. TRAVÉE 2 :
Désignation Calcul
M u ( KN . m ) 4.236
Mu 0.025
µbu =
b × f bu × d 2
μl=0,39 ( f e =400 MPa ) > μbu ok
A sc ( cm2 ) 0
α =1,25(1- √ 1−2 µ) 0.031
yu (m) = α × d 0.005
Z(m) = d-0,4× yu 0.19
Mu 0.64
Ast (cm2/ml) =
z × σ st
f t 28 0.75
Amin (cm2) = 0.23 ×0.33 × 0.189×
fe
Vérification à l’ELS
M ser ( KN . m) 2.668
y 1 (m) 0.049
2. ARMATURES TRANSVERSALES :
fc 28
´ u= min 0.2
❑ ( γb )
, 5 MPa = 3.33 MPa >u = 0.62 MPa
h b
{
ϕt ≤ min ϕ lmin ; ;
35 10 }
ϕt ≤ min { 12 mm ; 6 mm ; 33 mm }
Soit ϕt = 6 mm ; on dispose un étrier ϕ6 (RL ; fet= 235 MPa) qui nous donne une section
At =2ϕ6= 0.57 cm2
Espacement maximal
At At
On prend
St
=
St ( ) min
= 1,19.10-4 m2/ml
0.57 ×10−4
Comme At = 0.57 cm2 alors: Sto = = 48 cm > StmaxSto= 17cm
1,19× 10− 4
L’espacement tout au long de la nervure sera constant avec Sto= 17 cm et Le premier espacement sera la
St0
moitié de Sto égale à =8.5 cm
2
Tableau 13:Récapitulatif des armatures transversales (nervure N20)
Travée 1 Travée 2
Gauche Droite Gauche droite
At 1.19
( ) St choisie
2
(cm /m)
At (cm2 ¿ 0.57
St théorique (cm) 48
St (cm) 17 17 17 17
IV. VÉRIFICATIONS
L’effort tranchant au voisinage de l’appui de rive nous mène à prolonger une quantité d´armatures
inférieurs de flexion au-delà de l´appui considéré :
Il faut que :
¿
Ag ≥ ¿ V u max ∨ f ¿ soit Ag = 1HA12= 1.13cm2
su
3. ARRÊT DE BARRE :
A. APPUI 2 :
Avec :
l g , l d : Longueurs des travées « gauche » et « droite ».
l s : Longueur de scellement : l s =40× Ø = 40 ×1= 40 cm
l=max [ 0.25× max ( 391; 362 ) ; 40 ]= 97.75cm l =100cm
I. INTRODUCTION
Les poutres sont des éléments porteurs en béton armé, leur rôle consiste essentiellement à supporter les
charges transmises par le plancher.
Dans ce chapitre, on va traiter, par un calcul détaillé une poutre continue à deux travées. Il s’agit
de la poutre A10du plancher haut du RDC.
La poutre concernée se trouve au niveau du plancher haut RDC. Les chargements sont donc comme suit :
G = 5.9 KN/m2 (plancher intermédiaire 16+5)
Q = 5 KN/m2 (local commercial)
Travée1 :
3.62 3.91
Charge du plancher (16+5) : G= 5.9× ( + ¿=22.21 KN/m
2 2
3.62 3.91
Charge d’exploitation : Q= 5 × ( + )=18.825 KN/m
2 2
Pu = 1.35*G+1.5*Q =58.221KN/m
Travée 2 :
3.62 3.91
Charge du plancher (16+5) : G= 5.9× ( + ¿=22.21 KN/m
2 2
3.62 3.91
Charge d’exploitation : Q= 5 × ( + )=18.825 KN/m
2 2
Pu = 1.35*G+1.5*Q =58.221KN/m
Selon le règlement BAEL, le pré-dimensionnement de la section de la poutre se fait en se basant sur les
deux conditions suivantes:
hc 1
≥ : pour respecter la flèche admissible
l 16
M ou
√
hc ≥ 3
0.4 × 0.92 × μ lu × f bu
: pour éviter les aciers comprimés
Avec :
μlu =0.39
f bu=14.16 MPa
Travées 1 2
longueur de la travée (m) 3.73 4.45
|M ou|(KN . m) 101.25 144.11
Pu ×l 2 58.221× 4.452
Pour la travée 2 :M ou= = = 144.11 KN.m
8 8
144.11 ×10−3
√
hc ≥ 3
0.4 × 0.92 × 0.39× 14.16
=43.185 cm
La section qui vérifie les conditions mentionnées précédemment est une section rectangulaire de largeur
b = 0.22m, et de hauteur h = 0.45 m. En tenant compte du poids propre de la poutre qui est donnée par:
1. MÉTHODE DU CALCUL
A. MOMENTS ISOSTATIQUES
M0 = moments dans la travée isostatique de référence soumis aux même charges que la travée associée.
N u × L2
A l’ELU : M 0 u=
8
N ser × L2
A l’ELS : M 0 s=
8
Tableau 116: Tableau des moments isostatiques (poutre A10)
Travée 1 2
L(m) 3.73 4.45
M 0 u(KN.m) 107.06 152.38
M 0 s(KN.m) 75.67 107.70
Appui 1 2 3
M a(KN.m) à l’ELU 0 -91.43 0
Appui 2 :
M a(KN.m) à l’ELS 0 -64.62 0
À l’ELU :
1
M 2=max 0,6× M 02 = max 0,6× 152.38
|
0,6× M 0 |
0,6× 107.06
= - 91.43 KN.m
C. MOMENTS EN TRAVÉES
M w+ M e
≥ max ( 1+ 0.3 α ) M 0
On doit vérifier la condition suivante : M t + 2 { 1,05 M 0
Avec:
Q
Le rapport de chargement α = =¿0.43
G+Q
M eEt M w : sont respectivement les valeurs absolues des moments maximaux sur appui droite et gauche de
la travée « i ».
M w+ M e
M t : Moment maximal dans la travée continue : M t + ≥(1+0.3*0.43) M 0 = 1.129M0
2
Travée 1 : ELU
Q
α= =¿0.43
G+Q
1,2+0.3 α 1 1,2+ 0.3× 0.43
Mt ≥ M0 = × 107.06 = 71.14 KN.m
2 2
Il faut que Mt vérifiée cette condition :
M w+ M e
Mt+ ≥(1+0.3*0.43) M 0= 1.129M0
2
0+ 91.43
71.14+ =117.78>1.129∗107.06=¿ 120.87 KN.m
2
Non vérifié
Mw+Me 0+ 91.43
M t ≥1,129 M 0− = 120.87− = 75.155 KN.m
2 2
Tableau récapitulatif des moments en travées maximales:
1 l1 114.81
Nu ×
2
2 l2 136.97
Nu ×
2
B. EFFORT TRANCHANT
SUR APPUIS
En tenant compte de la continuité, les efforts tranchants aux appuis sont déterminés comme suit :
A titre indicatif, on détaille le calcul pour la travée N°1. Pour l’autre travée, un calcul identique est
conduit. Tous les résultats seront illustrés dans le tableau 24. La fissuration étant peu préjudiciable, on
procède par un dimensionnement à l’ELU, ensuite une vérification à l’ELS, ainsi qu’une vérification
de la condition de non fragilité.
Dimensionnement à l’ELU
M u=74.465 KN . m
Mu 75.155× 10−3
Le moment réduit : µbu = = = 0.147
b × f bu × d 2 0.22× 14.16× ¿ ¿
µbu< µl =0.39 (Puisque fe = 400 MPa) on n’a pas besoin d’acier comprimés Asc = 0
Puisque on a (Asc=0), Alors on choisit un acier de montage : 1HA10
α =1,25(1- √ 1−2 µ) = 0.2
yu = α × d = 0,081m avec d = 0.9h = 0.405
z = d-0,4× yu= 0.37 m
Mu 75.155× 10−3
Ast = z × σ = =5.83 cm2
st 0.37 ×347.83
Alors on choisit : 3HA16 Ast = 6.03 cm2
Vérification à l’ELS
M s=53.12 KN .m
ft 28 2.1
Amin = 0,23 × b × d × = 0.23 × 0.22 × 0.405 × = 1.075 cm2 ≤ 6.03 cm2 (vérifiée).
fe 400
Les résultats trouvés dans l’autre travée ainsi que pour les différents appuis sont récapitulés :
Travée1 Travée2
|M u|(KN . m) 75.155 126.25
|M ser|( KN . m) 53.12 89.28
2
A st (cm ) 5.79 10.46
A sc (cm2 ) 0 0
Amin (cm2 ) 1.075 1.075
Aciers choisies 3HA16 ( A st =6.03 cm ² ¿ 3HA16+3HA14 (Ast
=10.65cm²)
2. ARMATURES TRANSVERSALES :
h b
{
ϕt ≤ min ϕ lmin ; ;
35 10 }
ϕt ≤ min { 16 mm ; 12.86 mm ; 22 mm }
Soit ϕt = 6 mm ; on dispose un étrier ϕ6 (RL ; fet= 235 MPa) At = 0.85 cm2
D. ESPACEMENT MAXIMAL
At
St
≥Max {3.74*10-4 ; 8.066*10-4} = 8.066*10-4m²/ml
0.85 ×10− 4
Comme At = 0.85 cm2 alors : St≤ = 10.53 cm St =11cm
8.066 ×10−4
Or la fourchette des espacements est 11cm≤St0 ≤ Śt = 35cm
St0 = (0.9*d*fsu*At)/Vu= (0.9*0.405*347.83*0.85*10-4)/157.52*10-3 = 6.84cm
Tableau 22 : espacement d’acier transversale par la méthode Caquot (poutre A9)
3. VÉRIFICATIONS :
L’effort tranchant au voisinage de l’appui de rive nous mène à prolonger une quantité d´armatures
inférieurs de flexion au-delà de l´appui considéré :
Il faut que :
V u max
Ag ≥ f soit Ag = 3HA16 = 6.03cm2
su
V umax 157.52×10−3
f su
= ×104 = 4.53 cm2< Ag = 6.03 cm2
347.83
Donc on prolonge 3HA16 jusqu’ au appui
C. ARRÊT DE BARRES
Travée 2
Nappe 1 3HA16 6.03
A (cm²)
Nappe 2 3HA14 4.62
τs = 0.6*ψ²*ft28(MPa) 2.835
Ф fe Nappe 1 56.44
Ls = (cm)
4 τs Nappe 2 49.38
Bras de levier Zb(m) 0.347
σS = fsu (MPa) 347.83
Ḿ 1 (KN.m) 72.78
Ḿ 2 (KN.m) 55.76
I. INTRODUCTION :
Un poteau est un élément généralement vertical, rarement incliné, dont la longueur est grande par rapport
aux autres dimensions. Il est destiné principalement à transmettre les charges gravitaires de la structure. Il
soumit uniquement à la compression centrée. L’ensemble des forces extérieurs agissant à gauche
d’une section se réduit à un effort normal unique N de compression perpendiculaire à la section et
appliquée au centre de gravité G.
Le béton résiste très bien à la compression ; les armatures sont donc inutiles, en effet, les
charges appliquées ne sont jamais parfaitement centrées (dissymétrie de chargement, imperfections
d’exécution, solidarité avec les poutres). Pour cette raison, on introduit des armatures destinées à
résister aux moments ainsi créés. Ces moments sont difficiles à évaluer. Les armatures sont donc
calculées forfaitairement dans le cas de bâtiments courants. Le poteau ainsi constitué de béton et
d’armatures longitudinales seules a une résistance médiocre au flambement des armatures ; on introduit
donc des armatures transversales pour y remédier.
Dans notre cas, on va étudier le poteau P0.42 soumis aux charges verticales supposées centrées situé au
sous-sol.
Le calcul de l’effort normal sur le poteau se fait avec une descente de charge, en multipliant la surface
d’influence du poteau dans chaque étage avec les chargements permanents et d’exploitations
correspondants, en tenant compte aussi du poids propre des poutres et des raidisseurs.
A. CHARGE PERMANENTE
4éme étage :
Sous-sol :
3.62∗4.45
- Poids de dalle pleine : (Sinf - ( ))*(3.05+25*0.15) = 77.31KN
4
4.45 3.73 3.91 3.62
- Poids des poutres : 25*0.22*0.3*( + + + ¿ = 12.96KN
2 2 2 2
- Poids propre de poteau : 25*0.22*0.22*(2.93+0.265) = 3.87 KN
G = 94.14KN
B. CHARGE D’EXPLOITATION
3.62∗4.45
Q = 5*(Sinf-( )) = 56.85KN
4
Gt = 733.92KN
Qt = 249.35KN
Nu =1.35*Gt+1.5*Qt = 1364.82KN
Nser = G+Q = 983.27KN
882.59
b= +2 = 33.52cm
30−2
On prend b =35cm
A. ARMATURES LONGITUDINALES
λ=
√12 lf = √12 ∗(0.7∗3.195) = 25.82 < 50
a 0.3
25.82
α (25.82) = 0.85/(1+0.2 ( ) ²) = 0.767
35
Nu fc 28 γs
Asc ≥ [ -Br ].
α ( λ) 0.9 . γb fe
1.36482 25 1.15
Asc ≥ [ -924*10-4 ]. = 1.964 cm²
0.767 0.9.1 .5 400
Vérification à l’ELS
Nser
σbc = ≤ σ́ bc = 0.6*fc28
B+15 Asc
0.98327
≤ 0.6*25
0.3∗0.35+ 15∗0.0001964
9.11MPa ≤ 15MPa (bien vérifiée)
B. ARMATURES TRANSVERSALES
1.2× 400
l r =0.6 × =¿ 25.39cm on prend alors lr = 30cm
4 × 0.6 ×1.52 ×2.1
Dans la zone de recouvrement, on dispose 3 cadres d’armatures espacées de :
30−( 2 ×5 )−3× 0.6
Sr = =9.1 cm → soit S r=9 cm
2
I. INTRODUCTION
Les fondations sont des éléments de la construction qui permettent la transmission des différents
efforts de la superstructure au sol. On va adopter comme il est recommandé dans la conclusion du
rapport géotechnique le système de la fondation superficielle, semelles isolées sous les poteaux.
La valeur de la contrainte admissible du sol est fournie par le rapport géotechnique σ so l=3 ¯¿ , la
fissuration est préjudiciable et l’enrobage est 5 cm.
La valeur de la contrainte admissible du Gros béton σ Gros béton=5 .̄
Les charges transmises par le poteau P14 implanté au niveau du sous-sol dont la section (30×35)
cm2 sont les suivantes :
à l’ELU : N u=1364.82 KN
à l’ELS : N ser =983.27 = KN
2. DIMENSIONS DE LA SEMELLE
Dans le cas général, on suppose que la semelle (A×B) soit homothétique avec le poteau (a×b), c'est-à-
dire:
A a 0.3
= = =0.86 Donc A = 0.86B
B b 0.35
a N ser 0.3∗0.98327
B≥
√b σ́ s
=
√ 0.35∗0.5
=1.29 m Arrondi à 1.3 m
B−b
≤ ( d a et d b ) ≤ A−a 0.2375 m≤ ( d a et d b ) ≤0.9
4
→ soit d a =d b=0.4 m
La hauteur de la semelle : h = d + 5 = 40 + 5 = 45 cm
0.3∗1.00082
B ≥
√ 0.35∗0.5
= 1.31 m arrondi à 1.4 m
La détermination des longueurs des barres et leur mode d’ancrage nécessite le calcul de longueur de
scellement :
τ´s = 0.6*¥²*ft28 = 0.6*1.5²*2.1 = 2.83MPa
∅ max × f e 1.4∗400 B
ls= l = = 49.46 > = 35cm
4 × τ´s 4∗2.83 4
Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités et doivent avoir des crochets.
Un escalier se compose d’un certain nombre de marches. On définira dans ce qui suit la
terminologie spécifique aux escaliers :
Nous avons choisi l’escalier allant du 2éme étage jusqu’au 3éme étage pour le dimensionner
manuellement.
SALAH NEJIB & ESSAKET MARWA Page 62
PROJET DE FIN D’ETUDES 2016/2017
H : Hauteur à franchir : c´est la hauteur sous plafond + l’épaisseur du plancher fini
H =3.06+0.17= 3,23m. (Voir la coupe A-A // Annexe)
Avec une cage d’escalier de dimension : 5.00*5.31 m²
I. PRÉ-DIMENSIONNEMENT
H 0.15 0,19
G 0,25 0,32
La hauteur de la marche (h) ainsi que la largeur des girons (g) sont liées par la formule de BLONDEL :
2 ×h+ g ∈ [ 0,6 ; 0,65 ]
La largeur de l’escalier doit être au minimum 1.20 m pour des raisons de circulation des personnes, dans
notre cas :
5−1.8−(2∗0.2)
Largeur vaut : =1,4 m > 1.2m ;
2
Avec 1.8 est la largeur de l’ascenseur et 0.2 est l’épaisseur de mur voile de l’ascenseur
Charge d’exploitation :
Q=4 KN /ml: (Escalier collectif)
FIGURE VIII. 4:MOMENT À L'ELU AVEC LOGICIEL RDM6 DES VOLÉS 1&3
Le calcul des armatures est fait pour une poutre isostatique de section (1×0.2) m2 soumise à la flexion
simple.
1. ARMATURES PRINCIPALES
Désignation Calcul
M u ( KN . m/ml ) 61.93
Mu 0.135
µbu = 2
b × f bu × d
μl=0,39 ( f e =400 MPa ) > μbu Ok
A sc ( cm2 ) 0
Vérification à l’ELS
M ser ( KN . m) 44.31
y 1 (m) 0.063
3. ACIERS DE RÉPARTITION :
La section des armatures de répartition est prise égale au quart des armatures principales :
A st 11.31
=2.828 cm /ml On choisit 4HA10 par mètre.
2
Ar = =
4 4
4. VÉRIFICATION
5. SCHÉMA DE FERRAILLAGE :
IV. VOLÉE 2
Le calcul des armatures est fait pour une poutre isostatique de section (1×0.2) m2 soumise à la flexion
simple.
1. ARMATURES PRINCIPALES
Désignation Calcul
M u ( KN . m/ml ) 48.81
Mu 0.106
µbu = 2
b × f bu × d
μl=0,39 ( f e =400 MPa ) > μbu Ok
A sc ( cm2 ) 0
Mu 8.3
Ast (cm2/ml) =
z × σ st
f t 28 2.17
Amin (cm2) = 0.23 ×b × d ×
fe
( A st )théor > A min Condition vérifiée
Vérification à l’ELS
M ser ( KN . m) 34.78
y 1 (m) 0.0578
3. ACIERS DE RÉPARTITION :
La section des armatures de répartition est prise égale au quart des armatures principales :
SALAH NEJIB & ESSAKET MARWA Page 71
PROJET DE FIN D’ETUDES 2016/2017
A st 9.05
=2.2625 cm /ml On choisit 3HA10 (2.36 cm²) par mètre.
2
Ar = =
4 4
4. VÉRIFICATION
5. SCHÉMA DE FERRAILLAGE :
I. INTRODUCTION
Une dalle est un élément porteur dont une dimension faible que l’on appelle épaisseur vis avis les
deux autres (dimensions en plan). Dans notre cas, on va étudier un panneau de dalle rectangulaire
situé au plancher du sous-sol .
Localisation du panneau :
1. PRÉ-DIMENSIONNEMENT
l x 3.62
α= = =0,77>0.4 La dalle porte dans les deux sens.
l y 4.71
l x :longueur du petitecote de ladalle
l x 3.62
h0 ≥ = =¿ 0,0905 m (panneau continue)
40 40
h0 9.05 cm. On prend h0= 15 cm
1
µx = =5.96∗10-2
8∗(1+2.4 α 3)
Les moments dans les panneaux continus sont pris égaux aux moments "isostatiques" multipliés
par des coefficients forfaitaires. Dans notre cas le panneau est de rive (continu sur ses deux bords), on
détermine les moments qui serviront pour le calcul des aciers en travée et sur appui :
Panneau de dalle 1 2 3
Suivent lx :
FIGURE IX.5 : VALEURS DES DIFFÉRENTS MOMENTS DANS LE SENS TRANSVERSAL (LX)
Panneau de rive
FIGURE IX.6 : VALEURS DES DIFFÉRENTS MOMENTS DANS LE SENS LONGITUDINAL (LY)
Panneau de rive :
Pour Mty il y a une valeur minimale à respecter. Il s’agit d’un chargement reparti
Mtx 11.07
Mty 4 6.239 ≥ 4 = 2.767 (ok)
3. ARMATURES LONGITUDINALES
On considère une section rectangulaire de largeur unitaire soumise à la flexion simple. La totalité du
calcul sera représentée dans le tableau suivant :
b d 2 fbu
l 0.39( f e 400MPa) bu (Ok) (Ok)
2
Asc (cm ) 0 0
1.25 1 1 2 0.053 0.030
yu .d ( m) 0.00715 0.00405
Z (m) d 0.4 yu 0.132 0.133
Mu
Ast (cm 2 / ml ) 2.41 1.348
Z f su
Tableau 42 : Tableau de calcul des armatures longitudinales en appuis (dalle pleine)
b d 2 fbu
l 0.39( f e 400MPa) bu (Ok) (Ok) (Ok) (Ok)
2
Asc (cm ) 0 0 0 0
1.25 1 1 2 0.0188 0.033 0.0106 0.0201
yu .d ( m) 0.00254 0.00445 0.0014 0.0027
Z (m) d 0.4 yu 0.134 0.133 0.1344 0.134
Mu
Ast (cm 2 / ml ) 0.838 1.449 0.47 0.862
Z f su
Bande // à Ly :
12 h0 :ronds lisses
{
A ymin 8 h0 : f e =400 MPa ; Dansnotre cas f e =400 MPa
6 h0 :f e=500 MPa
On a sur appui Aay (1) = 0.47 cm2/m, Aay (2) = 0.862 cm2/m ¿ A y min A ay =1.2cm 2 /m
Bande // à Lx :
3−α
A x min= A y min × = 1.338 cm2/m
2
On a sur appui Aax (1)= 0.838 cm2/m ¿ A x min=¿ 1.338 cm2/m Aax (1)=1.338 cm 2 /m
On a sur appui Aax(2) = 1. 1449 > Ax min =1.338cm²/m (ok)
C. CHOIX DES ACIERS :
h 0 15
Dispositions constructives :∅ ≤ = =15 mm
10 10
En Travée « sens lx »
charge r é parties S ≤ Min 3 h → S =33 cm
{+¿ fissuration peu pr é judiciable } tx
{33 cm 0
tx
cm2
A tx =2.41
S tx ≤ 33 cm }
m alors on choisit 4 HA 10/m ( S tx=25 cm ) ;
En Travée « sens ly »
charge r é parties S ≤ Min 4 h → S =45 cm
{+¿ fissuration peu pr é judiciable } ty
{45 cm 0
ty
cm2
A ty =1,348
S ty ≤ 45 cm }
m alors on choisit 4 HA 8/m ( S tx =25 cm ) ;
Sur appuis :
A ax(1)=1.338 cm2 /m alors on choisit 4 HA 8 /m S =25 cm ;
Stx ≤ 33 cm } ( tx )
A. SOLLICITATIONS :
B. VÉRIFICATION :
Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, on n’a pas besoin des armatures
Vu f
transversales, si on vérifie: τ u = ≤0,07 × cj
d γb
23.068 × 10−3 0.07 ×25
τu= =0,176 MPa ≤ =1.17 MPa
0.135 1,5
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
C. ARRÊT DES BARRES
2 HA 10 /ml filantes
En travée Sens de Lx : On alterne : {2 HA 10/ml arrêtés à 0,1× 3.62=0,36 cmde rive
2 HA 8/ml filantes
En travée « sens ly » : On alterne : {2 HA 8 /ml arrêtés à 0,1 × 4.71=0,47 cm de rive
Sur Appui :
∅ 400 0.8 400
2 ∅ 8 /ml l 1=max
{
l s= × = ×
4 0,6 ×ψ 2s × f t 28 4 0,6 ×1,5 2 ×2,1
0.2∗lx=0.2∗3.62=0.724 m=72.4 cm
=28.22 cm
l1 =75 cm
l s=28.22 cm
{
2 ∅ 8 /ml l 2=max l 1
2
=37.5 cm
l 2 =40 cm
I. PRÉSENTATION DU LOGICIEL
ARCHE Ossature est un logiciel de simulation de bâtiment qui, intégrant une CAO pour la saisie, nous a
permis de modéliser le bâtiment, le pré dimensionner, d'en effectuer la descente de charges puis de créer
des métrés et des notes de calcul.
En phase d’exploitation des résultats, le calcul précis du ferraillage des éléments se fait par appel aux
modules de ferraillage correspondants.
Les modules poutre, poteau, voile, dalle, plaque, Semelle 3D et longrine servent à dimensionner et
réaliser les plans de ferraillage et les notes de calcul des différents éléments conformément au règlement
B.A.E.L.91.
L’étape suivante consiste à vérifier la saisie, l’emprise étage par étage, et l’emprise de tous
les étages simultanément ; il faudra corriger toutes les erreurs et limiter le nombre
d’avertissements au maximum.
Il faut ensuite dessiner toutes les dalles en précisant les charges permanentes et d’exploitation et
le sens porteur.
Lancer le mode modélisation, faire l’inventaire de toutes les erreurs et tous les avertissements,
ensuite revenir au mode saisie et corriger les erreurs.
Ainsi, on peut obtenir après cette étape le métré du bâtiment, les plans d’avant-projet et par la
suite élaborer tous les plans de ferraillage et des ouvrages en béton armé du bâtiment
étudié
Dans cette étape, on doit définir les chargements, les caractéristiques des matériaux utilisés et les
familles des éléments. En outre, on doit simuler la présence des escaliers par rajouter des charges
réparties sur les poutres qui les supportent.
On a opté enfin pour la descente de charges traditionnelle qui fait le report de charges des éléments les
uns sur les autres, étage par étage, jusqu'aux fondations, en passant par les poteaux, les poutres et les
voiles.
Une fois la descente de charges est établie, on pourra lancer les calculs des éléments de la structure. Dans
cette partie, on présentera les principaux modules de ferraillages intégrés dans le logiciel « arche »
et utilisés dans notre projet.
1. MODULE POUTRE
La méthode du calcul utilisée est la méthode des foyers qui permet de lever l'hyperstaticité de la poutre
étudiée. Cette méthode présente l'avantage de la rapidité de calcul et permet de traiter n'importe
quel cas de charge
Le module interactif donne la possibilité à l'utilisateur de choisir le nombre de barres, les armatures et la
forme des armatures transversales.
2. MODULE POTEAU
Ce module permet de calculer les poteaux sous l'effet des charges verticales ou des Moments. Le calcul
est basé sur trois méthodes de calcul bien précises à savoir la méthode simplifiée, la méthode
forfaitaire et la méthode itérative ou méthode de FAESSEL. Dans ce qui suit nous allons décrire la
méthode que nous avons utilisée pour calculer les poteaux de ce projet. C'est la méthode simplifiée.
Elle permet un calcul en compression centrée selon la méthode forfaitaire qui figure au B.A.E.L.91.
Dans cette méthode, on considère que le centre de gravité des aciers et celui du béton sont
confondus ce qui explique que le module fournit toujours un ferraillage symétrique.
3. MODULE SEMELLE
Ce module traite des fondations superficielles en béton armé constituées par des semelles isolées ou par
des semelles filantes.
En plus du torseur transmis par l'élément porté et des charges sur le sol fini qui sont saisis par
l'utilisateur, le programme calcule les actions suivantes:
ÉTUDIÉES
CONCLUSION
Vu la diversité des éléments étudiés, ce projet nous a été l’occasion d’approfondir nos connaissances
et de les mettre en preuve en confrontant des problèmes réels et des difficultés à les quelles nous aurons à
faire face dans l’avenir.
D’abord, nous avons pu noter l’importance de la conception qui représente une étape de travail
principale pour le technicien supérieur en Génie Civil et qui réside dans le choix judicieux des éléments
de la structure, la prise en compte des contraintes architecturales et les difficultés de réalisation sur
chantier et la réflexion à propos de l’économie de la structure conçue.
Ensuite, il est à signaler que l’étude des différents éléments du projet nous a permis de maîtriser et
d’appliquer les connaissances théoriques acquises au cours de notre formation académique à l’ISSAT et
de s’exercer à manipuler des logiciels de calcul et de conception indispensables à savoir Arche,
AUTOCAD, RDM6... En effet, la maitrise de ces outils est capitale, puisqu’elle constitue un élément de
base qui contribue à la réussite professionnelle.
Puis, à travers la réalisation de cette étude, nous pensons que nous avons globalement réussi à
accomplir les objectifs fixés. Toutefois, nous sommes convaincus que dans le domaine du génie civil,
l’acquisition de l’expérience a besoin de temps et surtout de pertinence.
Enfin, nous espérons qu’à travers ce travail, nous reflétons un bon niveau de formation en génie civil.
Et nous souhaitons que ce projet proposé, soit à la hauteur des ambitions de tous ceux qui nous ont fait
confiance et particulièrement ceux qui nous ont confié ce travail, consacré leurs temps et offert les
meilleures conditions de travail.
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
[1] : Mouhamed Ali Karray et Sadok Maatoug : 2007 note de cours et de conception et J. Perchat ;
[3] Henry Thonier, « conception et calcul des structures de bâtiments tome1-6 » : Presses de l’école
nationale des ponts et chaussées, 1999.
[5] Akrout, K, « cours de Conception et calcul des structures en béton armé(CCSBA), ISSAT Gabés,
2014.