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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

NOVEMBRE 2020

DEMANDEUR
DJENDI BACHIR BEN ELHADJ
DJOUAB - SOUAGUI - MEDEA

NOTICE D`IMPACT SUR L`ENVIRONNEMENT


DEMANDE
D’AUTORISATION D’EXPLOITATION
RUBRIQUE 2121-2220

COMMUNE DE DJAOUAB
INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

DEMANDE D’AUTORISATION D`EXPLOITATION UN HANGAR D’ELEVAGE DE LA


POULE PONDEUSE AU LIEU DIT « ELGASSOUL-FRACTION ELHAMADIA »,
COMMUNE DE DJOUAB- D/SOUAGUI-W/ MEDEA

S O M M A I R E/
MOHAMED LAMRANI
Ingénieur HSE- Expert Risques Industrielles Agrée par UAR-Expert judicaire Prévention et Sécurité
Industrielles Agrée & Bureau D’étude Environnement et Consultation HSE Agrée
Telephone: 0772 536 991
E-mail: mouh.lavalin2007@hotmail.co.uk
Adresse: Cite 154 Logts LSP Beni Slimane, Médéa
Site web: mohamedhse.blogspot.com
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AVANT PROPOS ……………………………………………………………………………………..2

CADRE RÉGLEMENTAIRE………………………………………………………………………....3

CHAPITRE I : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON


ENVIRONNEMENT…….....16

CHAPITRE II: PRESENTATION DU PROJET…………………………………………………….……..32

CHAPITRE III : EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT………..35

CHAPITRE IV : PROCEDURE DE PRODUCTION………………………….…………………….52

CHAPITRE V : CONDUITE TECHNIQUE DE L’ELEVAGE………..……………..…………………...53

CHAPITRE VI: IDENTIFICATION DES MESURES A PRENDRE...……………..……………………57

CONCLUSION………………………………………………………………………………………..61

ANNEXES…………………………………………………………………………………………......62 

AVANT-PROPOS/

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L'air est un élément vital sur terre. Les particules qui contaminent l'air sont peutêtre le
principal facteur de risque pour la santé des êtres vivants, tels que les humains, les animaux et les
plantes. Quand les contaminants causent des perturbations qui réduisent la qualité de vie, il devient
essentiel de tenter de les contrôler, à défaut de les éliminer totalement. La démographie mondiale
actuelle qui oscille autour de 7,6 milliards d'habitants impose une demande croissante de production
d'aliments. Pour bien satisfaire les nécessités alimentaires, l'humain exploite au maximum les
ressources naturelles, en produisant en même temps une quantité démesurée de déchets qui sont
toxiques, dans la majorité des cas, ce que produit une diminution de la qualité de vie sur terre.
Cependant, pour obtenir une bonne analyse de la situation, nous devons réaliser une série d’évaluations
environnementales et sociales qui nous permet de collecter des données sur les principales
caractéristiques qui causent cette pollution, elles proviennent de sources agricoles, sociales,
environnementales, économiques et sanitaires. Les résultats obtenus déterminent le degré de pollution
dans un lieu précis et ouvrent la possibilité d'analyser l'existence de solutions pour y remédier. Nous
parlons ici d'une loi fiable applicable à divers niveaux, c'est-à-dire municipal, provincial et fédéral,ou
encore, de pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement,

La filière avicole prend véritablement sa place en Algérie dans les années 70 par la
mise en œuvre d’une politique avicole. Cette politique s’est traduite par la mise en place d’offices
nationaux relayée par la suite par le développement du secteur privé qui a pris sa place dans le modèle
avicole intensif,
Une aviculture moderne est apparue durant ces dernières années. L’élevage de volaille de pondeuse
s’est considérablement développé, offrant ainsi une source en protéines (ouefs et viandes blanches)
importante et relativement plus accessible comparé aux viandes rouges,
Cependant malgré son importance, ce développement rencontre beaucoup de problèmes, En effet aux
contraintes majeures de bases constituées par le manque d’infrastructures adéquates d’élevage, le
manque d’hygiène, la mauvaise gestion d’élevage et certaines pathologies persistent et constituent de
ce fait un obstacle au développement de cette filière. Toutefois le dispositif de contrôle vétérinaire
officiel en vigueur ne permet plus à lui seul de garantir une maitrise totale des risques sanitaires,

La loi sur l’environnement a imposé aux investisseurs l’élaboration des études


d’impact afin de leur permettre de concevoir des projets mieux intégrés dans leur environnement. Le
but attendu de ces études est de sensibiliser le promoteur des effets néfastes sur l’environnement de
son projet. Car ces perturbations engendrées auront des conséquences sur le bon fonctionnement des
écosystèmes et pourraient même compromettre l’avenir des générations futures. Ainsi, est née la
notion de la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable.

De ce fait, le projet se construit au fur et à mesure que les connaissances environnementales s’affinent
et que des meilleures solutions d’intégration environnementale sont définies.

CADRE RÉGLEMENTAIRE/
1. INTRODUCTION

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Le secteur avicole revêt une grande importance socio-économique en Algerie. Il
permet de couvrir 100% des besoins Algerien en viandes de volailles et des ouefs, Avec 570 000 t de
poulet de chair et 100 000t de viande de dinde produits en 2018, L’aviculture assure 150 000 emplois
directs le plan Algerien vise l’augmentation de la productivité de l’ensemble des filières du secteur
agricole et l’amélioration de la qualité, de la sécurité sanitaire et de la compétitivité des produits
agricoles et agro-alimentaires.
L’élevage est une filière prédominante à DJOUAB, région du projet. Il occupe une
place importante dans le secteur agricole de la région. Considérant le rôle primordial du secteur avicole
en matière d’investissement, de création d’emplois et de contribution à la garantie de la sécurité
alimentaire en protéines d’origine animale du pays,
Le présent document constitue la notice d`impact sur l`envirennement du projet porté
par le promoteur DJENDI Bachir BEN Elhadj, qui vise la construction d’une unité spécialisée en
élevage de la poule pondeuse sur le territoire de la commune de DJOUAB, au niveau de
l’ELGASSOUL-FRACTION ELHAMADIA, Région du DJOUAB. Les principaux impacts du projet
soulevés par cette étude sont des rejets liquides et des déchets solides et effluents gazeux, le promoteur
s’engage à mettre en place des mesures d’atténuation afin de réduire ou supprimer, si c’est possible,
l’effet négatif de ses activités qui consistent en :
• La consommation domestique d’un volume d’eau potable estimé à 200 l/j, provenant du réseau
d’alimentation en eau potable – Branche eau,
• Le rejet d’un volume d’eau usée domestique estimé à 200 l/j, avec un volume de 20t par cycle
d’élevage utilisé pour le lavage des surfaces.
• Le rejet de déchets solides domestiques estimé à 2,6 Kg/personne/j, avec une quantité de 2 073,6t de
déjections avicoles par an et qui seront destinées vers la decharge publique de DJOUAB.
Le projet contribue à l’amélioration socio-économique de sa région qui consiste en :
• Réalisation d’une installation d’élevage afin de régulariser ses commandes et satisfaire ses clients,
• L’amélioration du développement local et de l’emploi, en privilégiant autant que possible l’embauche
de la main d’œuvre locale, et l’assurance de plusieurs emplois indirects.
Le promoteur déploiera un effort dans le but de pouvoir installer son unité d’élevage et
exercer ses activités tout en préservant l’environnement. En vue d’atteindre ces objectifs en matière de
préservation de l’environnement, elle suit un programme complet de surveillance des rejets liquides,
solides et gazeux, et s’engagera à maintenir un suivi et une surveillance continue de ses installations
pour y apporter les actions correctives en cas de toute anomalie.
Notice d`impact sur l`environnement est un outil de planification qui a été utilisé pour
optimiser l'intégration de l'entreprise dans son milieu. Il vise à identifier, décrire et évaluer les effets de
l'entreprise sur l'environnement au sens large c'est-à-dire sur les composantes physiques, biologiques et
humaines de cet environnement. Comme Il permet d'intégrer les considérations environnementales aux
différentes opérations de production et permet d'élaborer les mesures d'atténuation nécessaires pour
réduire au minimum les effets négatifs de toute opération de production et optimiser ses retombées
positives.
Notice d`impact sur l`environnement relative au projet d’exploitation un hangar d’élevage de
volaille, dont la capacité total est de 20 000 sujets, au lieu dit: ELGASSOUL-FRACTION
ELHAMADIA, commune de DJOUAB, Daïra de SOUAGUI wilaya de MEDEA, pour son
propriétaire DJENDI Bachir BEN Elhadj.
Notice d`impact sur l`environnement est réalisé pour un dossier de demande d`autorisation
d`exploitation et vise les objectifs suivant :
 L’évaluation et l’analyse des impacts et risques que peut avoir la mise en exploitation deux
hongars volailles ,et ainsi de s’assurer que le projet est en conformité avec la
réglementation algérienne relative à la maîtrise et à la gestion des risques industriels
impliquant des substances dangereuses conformément aux dispositions de la loi N°03-10

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du juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement
durable et au décret exécutif n°07-144 définissant la réglementation applicable aux
installations classées et fixant leur nomenclature,
 Se mettre en conformité par rapport à la législation et aux règlementations
environnementales,
 Réaliser une auto évaluation de l'état de l'environnement dans l'entreprise,
 Proposer les mesures visant la réduction des nuisances éventuelles générées par les
différentes installations de l'entreprise,
 Économie des matières premières, de l'énergie et des ressources en eau.
 Concrétiser tous les engagements de l'entreprise vis-à-vis de l'environnement et du
voisinage,
 Préciser les problématiques environnementales relatives à l'exploitation du projet et
d'élaborer une planification et des procédures pour gérer ces problématiques,
 Établir les actions correctives à mettre en place.
Ainsi présent document pour objet d’analyser les conséquences, sur l’environnement humain et
naturel, de l’exploitation deux hangars d’élevage de volaille et ce en vue de définir les mesures à
prendre afin de supprimer ou réduire les éventuels impacts dommageables de cette unité sur son
environnement et s’assurer du respect des normes de protection de l’environnement et des personnes.
Ce travail s’inscrit dans le cadre de mise en oeuvre des dispositions réglementaires édictées par:

Décret exécutif n° 19-241 du 8 Moharram 1441 correspondant au 8 septembre 2019 modifiant


et complétant le décret exécutif n° 07-145 du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai
2007 déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités d'approbation des études et
des notices d'impact sur l'environnement.
Décret exécutif n° 18-255 du 29 Moharram 1440 correspondant au 9 octobre 2018 modifiant et
complétant le décret exécutif n° 07-145 du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007
déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités d'approbation des études et des
notices d'impact sur l'environnement.
le décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux
établissements classés de se conformer à la loi par acquisition d’une autorisation d’exploitation qui
est subordonnée à:
 Notice d`impact sur l`environnement,
 Un rapport sur les produits dangereux,
Au sens de ce décret il est entendu par:
Installation classé: toute unité technique fixe dans laquelle interviennent une ou plusieurs activités
figurant dans la nomenclature des installations classées telle que fixée par la réglementation en vigueur
(article 2).
Etablissement classé : l’ensemble de la zone d’implantation comportant une ou plusieurs installations
classées et relève de la responsabilité d’une personne physique ou morale, publique ou privé qui
détient, exploite au fait exploiter l’établissement et les installation classées qui en relève (article 2).
Les établissements classés sont subdivisés en quatre catégories (article3):
 Etablissements classés en première catégorie: comportant au moins une installation soumise
à une autorisation ministérielle.
 Etablissements classés en deuxième catégorie: comportant au moins une installation soumise
à une autorisation du wali territorialement compétent.
 Etablissements classés en troisième catégorie: comportant au moins une installation soumise
à une autorisation du président de l’assemblé populaire communale territorialement compétent.

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 Etablissements classés en quatrième catégorie: comportant au moins une installation
soumise à une déclaration auprès du président de l’assemblé populaire communale
territorialement compétent.
 Audit environnemental: identifie les déférentes sources de pollution et de nuisances générées
par l’établissement classé, et propose toute mesures; procédures ou dispositifs en vue de réduire
et/ou supprimer ces pollutions et nuisances (article 46).
 Accident : événement non désiré qui enchaine des dommages vis-à-vis des personnes, des
biens, ou de l’environnement, et de l’entreprise en général.
 Incident : événement qui peut entraîner une détérioration de la santé. Danger : situation,
condition ou pratique qui comporte en elle-même un potentiel à causer des dommages aux
personnes, aux biens ou à l’environnement.
 Dommage : blessure physique ou atteinte à la santé des personnes ou atteinte aux biens ou à
l’environnement. Effets dominos : action d’un phénomène accidentel affectant une ou plusieurs
installations d’un établissement qui pourrait déclencher un phénomène accidentel sur une
installation ou un établissement voisin, conduisant à une aggravation générale des
conséquences.
 Aléa : probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets d’une
gravité potentielle donnée, au cours d’une période déterminée.
 Risque : résulte de la combinaison de l’aléa affectant une zone donnée avec la vulnérabilité de
cette zone.
 Prévention : mesures visant à prévenir un risque en supprimant ou modifiant la probabilité
d’occurrence du phénomène dangereux.
 Protection : mesures visant à limiter l’étendre ou/et la gravité des conséquences d’un
phénomène dangereux, sans en modifier la probabilité d’occurrence.
 Criticité : la criticité permet de prendre en considération simultanément la probabilité
d’occurrence d’un événement dangereux et sa gravité ; elle permet de définir des critères
d’acceptabilité du risque.
Ce rapport est réalisé à la demande du promoteur dans le cadre de sa volonté de mesurer les impacts de
son projet sur l’environnement, le présent document constitue le rapport de notice d’impact sociale et
environnementale du projet, qui a pour objectifs l’identification et l’évaluation des impacts
environnementaux qui pourraient être entrainés pendant et après la mise en œuvre du projet. Pour les
impacts négatifs, la notice proposera des mesures d’atténuation, de réduction des risques ainsi que des
mesures pour le renforcement et la mise en valeur des impacts positifs.
Le projet étudié sera établi sur un terrain de propriété privée appartenant à la société promoteur du
projet, et sur une superficie totale de 3200.00 M2, les phases de réalisation dureront 6 mois, et la
création d’un nombre important d’emplois directs et aussi indirects aussi bien en phase de travaux
qu’en phase d’exploitation.
Dans ce rapport nous traiterons en détail les principaux impacts générés par les activités de l’unité
projetée et les mesures prises par l’exploitant en vue d’atténuer ces impacts ainsi que le programme de
suivi et de surveillance environnementale.
2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF
a) PROTECTION DE L’ATMOSPHERE  :
Décret exécutif n° 1006-138 du 15 avril 2006 règlementant l’émission dans l’atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce
leur contrôle:
Ce décret comprend quatre principales sections : des dispositions préliminaires, des
prescriptions techniques relatives aux rejets atmosphériques et du contrôle des rejets atmosphériques.
Au sens de ce décret, on entend par l’émission dans l’atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules
liquides ou solides désignés ci-après par « rejets atmosphériques », tout rejet de ces matières par des
sources fixes et notamment par les installations industrielles.

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Décret exécutif n° 2007-299 du 15 Ramadhan 1428 correspondant au 27 septembre 2007 fixant


les modalités d'application de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d'origine
industrielle.
b) PROTECTION DE L’EAU  :
Loi 83-17 modifiée et complétée portant code des eaux :
Cette loi fournit une base pour la mise en œuvre d’une politique nationale de protection des
ressources en eau et traite du problème d’autorisation de prélèvement de l’eau. Elle définit des zones
de protection autour des sources d’eau au sein desquelles les activités polluantes sont règlementées,
voir interdites.
Une disposition importante a été prévue au niveau de cette loi, il s’agit de la nécessité de
recyclage et de réutilisation de l’eau, dans la mesure du possible, et les eaux usées doivent être traitées
par des ouvrages de traitement conventionnés avant leur rejet vers le milieu naturel.
En aout 2005, cette loi a été abrogée par la loi 05-12 du 04/08/2005 relative à l’eau. Cette
nouvelle loi fixe des objectifs pour la gestion et le développement durable des ressources en eau pour
assurer :
 L’approvisionnement en eau à travers la mobilisation et la distribution d’eau en quantité
suffisante et en qualité requise, pour satisfaire en priorité les besoins de la population et de
l’abreuvement du cheptel et pour couvrir la demande de l’agriculture, de l’industrie et des
autres activités économiques et sociales utilisatrices d’eau,
 La préservation de la salubrité publique et la protection des ressources en eau et des milieux
aquatiques contre les risques de pollution à travers la collecte et l’épuration des eaux usées
domestiques et industrielles ainsi que des eaux pluviales et de ruissellement dans les zones
urbaines,
 La recherche et l’évaluation des ressources en eau superficielles et souterraines ainsi que la
surveillance de leur état qualitatif et quantitatif,
 La valorisation des eaux non conventionnelles de nature pour accroitre les potentialités
hydriques,
 La maitrise des crues par des actions de régulation des écoulements d’eaux superficielles pour
atténuer les effets nuisibles des inondations et protéger les personnes et les biens dans les
zones urbaines et autres zones inondables.
c) REJETS LIQUIDES  :
Décret 93-161 règlementant les déversements d’huile et de lubrifiants dans l’environnement
naturel :
Ce décret interdit le rejet de quantités importantes d’huiles (y compris les huiles pour véhicules) et de
lubrifiants dans l’environnement naturel par rejets directs ou indirects s’écoulant sur le sol et ce pour
différents types d’huiles. Elle détaille également les procédures établies en matière de manipulation et
de stockage de ces huiles/lubrifiants.
Décret 93-162 relatif aux conditions et aux procédés de récupération et de traitement des huiles
usages :
Ce décret exige que les huiles usagées soient traitées pour être réutilisées, utilisées comme
carburant, incinérées, exportées en vue de leur traitement, stockées en vue de leur élimination ou
utilisées dans leur état existant.
Décret 93-60 relatif aux déversements de rejets liquides industriels
Ce décret règlemente les rejets des eaux usées, industriels, fixe un régime d’autorisation et définit des
valeurs limites de contamination des eaux de surface.
Décret exécutif n° 2007-300 du 15 Ramadhan 1428 correspondant au 27 septembre 2007 fixant
les modalités d'application de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles.
Décret exécutif n°09-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets d’effluents
liquides industriels.

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Décret 09-209 du 17 Joumada Ethania 1430 correspondant au 11 juin 2009 fixant les modalités
d’octroi de l’autorisation de déversement des eaux usées autres que domestiques dans un réseau public
d’assainissement ou dans une station d’épuration.
Valeurs limites maximales de la teneur en substances nocives des eaux usées autres que
domestiques au moment de leur déversement dans un réseau public d’assainissement ou dans
une station d’épuration,
PARAMETRES VALEURS LIMITES MAXIMALES
(mg/l):
Azote global 150
Aluminium 5
Argent 0,1
Arsenic 0,1
Bérylium 0,05
Cadmium 0,1
Chlore 3
Chrome trivalent 2
Chrome hexavalent 0,1
Chromates 2
Cuivre 1
Cobalt 2
Cyanure 0,1
Demande biochimique en 500
oxygène(DBO5)
Demande chimique en 1000
oxygène(DCO)
Etain 0,1
Fer 1
Fluorures 10
Hydrocarbures totaux 10
Matières en suspension 600
Magnésium 300
Mercure 0,01
Nickel 2
Nitrites 0,1
Phosphore total 50
Phénol 1
Plomb 0,5
Sulfures 1
Sulfates 400
Zinc et composes 2
Chrome trivalent 2
Chrome hexavalent 0,1
Chromates 2
Cuivre 1
Température : Inférieur ou égale à 30°C PH : compris entre 5,5 et 8,5

a) DECHETS SOLIDES  :
Loi 01-19 relative au contrôle, à la gestion et l’élimination des déchets
Cette loi fixe les modalités de gestion, de contrôle et de traitement des déchets.

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Dans le cadre de cette loi, la gestion, le contrôle et l’élimination des déchets reposent sur les principes
suivants :
 La prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source,
 L’organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des déchets,
 La valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage ou toute autre action visant à
obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables non polluants ou de l’énergie,
 Le traitement écologique rationnel des déchets,
 L’information et la sensibilisation des citoyens sur les risques présentés par les déchets et leur
impact sur la santé et l’environnement, ainsi que les mesures prises pour prévenir, réduire ou
compenser ces risques.

b) EMISSIONS SONORES  :

Décret 93-184 relatif aux émissions sonores


Ce décret règlemente les émissions sonores, principalement dans les zones résidentielles et près des
autoroutes.

Selon l’article 2 : Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d’habitation et dans les voies
et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70DB) en période diurne (6h à 22h) et de 45décibels
(45DB) en période nocturne (22h à 6h).

2.1. VUE GENERALE DE LA LEGISLATION ALGERIENNE


Une grande variété d’instruments législatifs est disponible en Algérie :
 Convention et accords internationaux,
 Lois et ordonnances,
 Décrets (présidentiels, législatifs et exécutifs),
 Arrêtés,
 Décisions et circulaires,
 Délibération de l’autorité locale (Wilaya),
 Décisions individuelles,
 Communications, annonces et opinions.
Pour la protection de l'environnement et plus particulièrement celle des ressources naturelles,
L’Algérie a mis en place un arsenal législatif et réglementaire principal basé sur les lois et les
ordonnances, la législation secondaire consiste en des décrets, des ordres et des décisions/circulaires.

Le promoteur devrait réaliser un suivi adéquat de l’évolution de la législation algérienne pour s’assurer
que toutes les variations ayant une portée potentielle sur ses opérations sont évaluées.

2.2. EXIGENCES LEGALES (Réglementation Algérienne Relative Au Projet)


La notice est réalisée en tenant compte des textes réglementaires suivant :
Tableau 1 : Réglementation algérienne relative au projet.

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LOI/DECRET… DATE DESIGNATION

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Environnement en général
DE n° 83-03 5 février 1983 Relatives à la protection de l’environnement est abrogé
par la loi n°03-10 du 19 juillet 2003.
Loi n°03-10 19 juillet 2003 Relative à la protection de l'environnement dans le cadre
du développement durable.
DE n°05-240 28 juin 2005 Fixant les modalités de désignation des délégués pour
l’environnement.
DE n° 05-444 14 novembre 2005 Fixant les modalités d’attribution du prix national pour
la protection de l’environnement.
DE n°98-147 13 mai 1998 Fixant les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spéciale n° 302_065 intitulé « Fonds
national pour l’environnement ».

DE n° 06-237 4 juillet 2006 Modifiant et complétant le décret exécutif n°98-147 du


13 mai 1998, modifié et complété, fixant les modalités
de fonctionnement du compte d’affectation spéciale
n°302-065 intitulé .Fonds national pour l’environnement
et la de la dépollution.
Autorisations
DE n° 91-176 28 mai 1991 Fixant les modalités d’instruction et de délivrance du
certificat d’urbanisme, du permis de lotir, du certificat
de morcellement, du permis de construire, du certificat
de conformité et du permis de démolir.
DE n° 06-03 7 janvier 2006 Modifiant et complétant le Décret exécutif n° 91-176
fixant les modalités d’instruction et de délivrance du
certificat d’urbanisme, du permis de lotir, du certificat
de morcellement, du permis de construire, du certificat
de conformité et du permis de démolir.
DE n° 08-148 21 mai 2008 Fixant les modalités d’octroi de l’autorisation
d’utilisation des ressources en eau.
DE n°09-209 11 juin 2009 Fixant les modalités d’octroi de l’autorisation de
déversement des eaux usées autres que domestiques
dans un réseau public d’assainissement ou dans une
station d’épuration.
DE n°10-88 10 mars 2010 Fixant les conditions et les modalités d’octroi
d’autorisation de rejets d’effluents non toxiques dans le
domaine public hydraulique.
Etudes environnementales
Loi n° 04-20 25 décembre 2004 Relative à la prévention des risques majeurs et à la
gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable. Plan particulier d'intervention.
Articles 12-13-14- 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux
15 du DE n°06- établissements classés pour la protection de
198 du l’environnement

DE n° 09-335 20 octobre 2009 Fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre


des plans internes d’intervention par les exploitants des
installations industrielles.
DE n°07-145 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et les
modalités d’approbation des études et des notices

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d’impact sur l’environnement
DE n°08-312 5 octobre 2008 Fixant les conditions d’approbation des études d’impact
sur l’environnement pour les activités relevant du
domaine des hydrocarbures.
Articles 44-47-48 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux
du DE n°06-198 établissements classés pour la protection de
l’environnement.
DE n°05-495 26 décembre 2005 Relatif à l’audit énergétique des établissements grands
consommateurs d’énergie.
Etablissement classés
DE n°06-198 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux
établissements classés pour la protection de
l’environnement.
DE n°07-144 19 mai 2007 Fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l’environnement.

Risques majeurs industriels


Loi n°04-20 du 25 décembre 2004 Relative à la prévention des risques majeurs et à la
gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable.
DE n°09-335 20 octobre 2009 Fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre
des plans internes d’intervention par les exploitants des
installations industrielles.
Eau
Loi n° 05-12 4 août 2005 Relative à l'eau.
Loi n° 08-03 23 janvier 2008 modifiant et complétant la loi n° 05-12 du 4 août 2005
relative à l’eau.
Ordonnance 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n°05-12 du 4 août 2005
n°09-02 relative à l’eau.
Energie
Loi n ° 99-09 28 juillet 1999 Relative à la maitrise de l’énergie.
DE n° 2000-116 29 mai 2000 Fixant les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spéciale n 302 -101 intitulé « fond national
pour la maitrise de l’énergie ».
Loi n° 04-09 14 août 2004 Relative à la promotion des énergies renouvelables dans
le cadre du développement durable.
DE n° 04-149 19 mai 2004 Fixant Les modalités d'élaboration du programme
national de maitrise de l'énergie(PNME).
DE n°05-495 26 décembre 2005 Relatif à l’audit énergétique des établissements grands
consommateurs d’énergie.
Déchets industriels solides
Loi n° 01-19 12 décembre 2001 Relative à la gestion et contrôle et à l’élimination des
déchets.
DE n° 02-372 11 novembre 2002 Relatif aux déchets d’emballages.
DE n°03-477 9 décembre 2003 Fixant les modalités et les procédures d’élaboration, de
publication et de révision du plan national de gestion
des déchets spéciaux.
DE n°03-478 9 décembre 2003 Définissant les modalités de gestion des déchets
d’activités de soins.
DE n° 05-315 10 septembre 2005 fixant les modalités de déclaration des déchets spéciaux

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dangereux.
DE n° 06-104 28 février 2006 Fixant la nomenclature des déchets, y compris les
déchets spéciaux dangereux.
DE n° 04-409 14 décembre 2004 Fixant les modalités de transport des déchets spéciaux
dangereux.
DE n° 04-410 14 décembre 2004 Fixant les règles générales d’aménagement et
d’exploitation des installations de traitement des déchets
et les conditions d’admission de ces déchets au niveau
de ces installations.
DE n° 05-314 10 septembre 2005 Fixant les modalités d’agrément des groupements de
générateurs et/ou détenteurs de déchets spéciaux.
Nuisance sonore
DE n°93-184 27 juillet 1993 Réglementant l’émission des bruits.
Pollution atmosphérique
DE n°06-138 15 avril 2006 Réglementant l’émission dans l’atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que
les conditions dans lesquelles s’exerce leur contrôle.

DE n °06-02 07 janvier 2006 Définissant les valeurs limites, les seuils d’alerte et les
objectifs de qualité de l’air en cas de pollution
atmosphérique
DE n° 2000-73 du 01 Avril 2000 Réglementant les émissions atmosphérique de fumées,
1er Avril 2000 gaz, poussiéreuses, odeurs et particules solides des
complétant le DE installations fixes.
n° 93-165 du 10
Juillet 1993
Rejets d'effluents liquides
DE n°06-141 19 avril 2006 Définissant les valeurs limites des rejets d’effluents
liquides industriels.
DE n°09-209 11 juin 2009 fixant les modalités d’octroi de l’autorisation de
déversement des eaux usées autres que domestiques
dans un réseau public d’assainissement ou dans une
station d’épuration
DE n°10-88 10 mars 2010 fixant les conditions et les modalités d’octroi
d’autorisation de rejets d’effluents non toxiques dans le
domaine public hydraulique.
Arrêt. Inter. 06 Janvier 2013 Fixant les valeurs limites maximales et les données
du 06 Janvier particulières relatives aux rejets d’effluents, de
2013 déversement ou de dépôt de matières de toute nature ne
présentant pas de risques de toxicité ou de nuisance dans
le domaine public hydraulique.

Substances chimiques
DE n° 87-182 18 aout 1987 Relatifs aux huiles à base de polychlorobiphenie (PCB),
aux équipements électriques qui en contiennent et aux
matériaux contaminés par ce produit.
DE n° 93-161 10 juillet 1993 Réglementant le déversement des huiles et lubrifiants
dans le milieu naturel.
DE n° 04-88 22 mars 2004 Portant réglementation de l’activité de traitement et de
régénération des huiles usagées.

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DE n°07-207 30 juin 2007 Réglementant l’usage des substances qui appauvrissent
la couche d’ozone, de leurs mélanges et des produits qui
en contiennent.
DE n°10-142 23 mai 2010 Modifiant le décret exécutif n°07-207 du 30 juin 2007
réglementant l’usage des substances qui appauvrissent la
couche d’ozone, de leurs mélanges et des produits qui
en contiennent.
DE n° 90-198 30 juin 1990 Portant réglementation des substances explosives.
Arrêt. Inter. 10 aout 1993 Portant classification des matières et objets explosibles
DP n °99-64 15 mai 1999 Modifiant et complétant certaines dispositions du décret
présidentiel n 90_198 du 30 juin 1990 portant
réglementation des substances explosives.
Arrêt. Inter. du2 02 novembre 2000 Relatifs au transport routier des matières solides
novembre 2000 inflammables, matières inflammables spontanément,
matières qui, en contact de l’eau émettent des gaz
inflammables.
DE n° 03-451 01 décembre 2003 Définissant les règles de sécurité applicables aux
activités portant sur les matières et produits chimiques
dangereux ainsi que les récipients de gaz sous pression.
DE n°03-452 01 décembre 2003 Fixant les conditions particulières relatives au transport
routier de matières dangereuses.
DE n° 05-08 08 janvier 2005 Relatif aux prescriptions particulières applicables aux
substances, produits ou préparations dangereuses en
milieu de travail.
DE n° 10-19 12 janvier 2010 Modifiant et complétant le décret exécutif n°03-451 du
1er décembre 2003 définissant les règles de sécurité
applicables aux activités portant sur les matières et
produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de
gaz sous pression.
Arrêt. Inter. du 08 Juillet 2014 Fixant les conditions et modalités d'habilitation du
08 Juillet 2014 personnel affecté aux taches de stockage des matières et
produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de
gaz sous pression.
Arrêt. Inter. du 29 Décembre 2016 Portant modifiant et complétant et complétant l’arrête
29 Décembre interministériel du 08 Juillet 2014
2016
Arrêt. Inter. du 25 Novembre 2015 Fixant la liste et la classification des matières et produits
25 Novembre chimiques dangereux.
2015
Protection du consommateur
DE n° 12-203 06 Mai 2012 Relatif aux règles applicables en matière de sécurité des
produits.

2.3. AUTRES LOIS RELATIVES A LA SECURITE DU TRAVAILLEUR


La loi 88-07 définit la nécessité de prendre des mesures de lutte contre l’incendie dans le lieu de
travail.
La loi 85-05 présentant les règles générales de santé et de sécurité au travail.
Arrêté ministériel du 06 Juin 1997 fixant la liste des travaux où les travailleurs sont fortement
exposés aux risques professionnels.

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Le décret 86-32 du 07 Décembre 2002 relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de
l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de prévention des risques
professionnels.

3. PRESENTATION DU PROMOTEUR DU PROJET


Nom et prénom du demandeur, ou dénomination  DJENDI BACHIR BEN ELHAADJ
Adresse BERAKI-ALGER
Statut juridique PERSONNE PHYSIQUE (FELLAH)
Type des titres justifiant la propriété ou l’usage  PROPRIETE PRIVE
Propriétaire  DJENDI BACHIR
Téléphone   07 70 41 93 54
Fax –E-mail Mhamddhamera@gmail.com
Adresse du projet  ELGASSOUL-ELHAMADIA DJOUAB
N° de terrain CERTIFCAT DE POSSESSION N°61-208-43
Surface utile totale 3200,00 M2
Propriété du terrain DJENDI BACHIR
Surface à utiliser 780,00 M2
Type du projet  HANGAR D’ELEVAGE DE LA POULE
PONDEUSE
Capacité de L’élevage 20 000 SUBJET
Nature de la demande  DEMANDE D’AUTORISATION
D’EXPLOITATION
L’usage actuel du terrain et des constructions HANGAR D’ELEVAGE
existences 
Emprise et gabarit des constructions existantes  /
Autres documents juridiques ou administratifs  /
Délai proposé pour la réalisation des travaux de /
construction 

4. PRESENTATION DU BUREAU D'ETUDES ET CABINET D’EXPERTISE 


MOHAMED LAMRANI
Ingénieur HSE- Expert Risques Industrielles Agrée par UAR-Expert judicaire Prévention et
Sécurité Industrielles Agrée & Bureau D’étude Environnement et Consultation HSE Agrée : Est
un bureau d’étude et consultation HSE (Santé et Sécurité et environnement), spécialisée dans le secteur
environnemental et les risque industrielle. Agréé par le ministère de l’environnement et des énergies
renouvelables, et Expert Agrée par UAR Notre bureau est créé et dirigé par Monsieur LAMRANI
Mohamed, ingénieur HSE Université de BATNA.

N° d’agrément 1: 114/2019
Agréé par le ministère de l’environnement et des énergies renouvelables.
N° d’agrément 2: 156/2018
Agrée par UAR.
N°d’agrément 3: 08/20
Agréé par le ministère de la justice
Adresse : Cité 154 Logt LSP Local N : 59 Bâtiments 4, Beni Slimane –MEDEA.
Mobile : 0772536991
: 0697404040
E-mail : hse.etude.expertise@gmail.com
: mouh.lavalin2007@hotmail.co.uk

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Site web: mohamedhse.blogspot.com
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, opère sur le marché de Consulting en management de la
qualité, la sécurité/santé au travail et environnement, son activité porte essentiellement sur :
- L’assistance technique aux entreprises,
- Management de la qualité et de service dans le domaine du consulting, conseil, évaluation et
conception de programmes de formation,
- Etude, conseil et assistance en sécurité industrielle et sécurité interne d’entreprise,
- Etude et réalisation des programmes de prévention et d’assainissement de l’environnement,
- Les conseils en situation de prévention des risques professionnels,
- Consolidée par une équipe d’ingénieurs en qualité, d’ingénieurs en Hygiène et sécurité industrielle,
de consultants et d’auditeurs dans le domaine de la qualité, l’environnement, la santé et la sécurité des
travailleurs et la sécurité alimentaires HACCP, analyse des risques …ETC.
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, profite d’une expérience et d’un savoir faire dans l’intégration
et la gestion des systèmes de management.
Il nous est très agréable de vous transmettre notre offre de service et nous sommes en mesure de vous
donner les meilleurs résultats dans les meilleurs délais.
Dans l’espoir de vous compter parmi nos clients, nous vous prions, d’agréer Monsieur/Madame,
l’expression de notre parfaite considération.
Les missions de Bureau d’étude et cabinet d’expertise sont :
- D’étudier, Assister et Conseiller ses clients à protéger, acheter, fournir et lettre en service,
- Optimiser et améliorer des installations industrielles,
En particulier dans les secteurs que Bureau d’étude et cabinet d’expertise est qualifiée, dans le but de
les valoriser moyennant un apport technologique conformément aux stratégies de Bureau d’étude et
cabinet d’expertise.
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, assure une assistance pragmatique fortement orientée
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Par le biais de ses consultants auditeurs qualifiés, Bureau d’étude et cabinet d’expertise, vous offre les
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Qualité :
Assistance à la mise en place d’un système de management intégré qualité, santé et sécurité,
environnement selon les trois référentiels (ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001),
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- Réalisation des audits qualité,
- Assistance à l’élaboration des tableaux de bord de performance,
- Assistance à al standardisation des méthodes de travail dans un groupe d’entreprise,
- Assistance à la mise en place d’un système de management de la qualité selon la norme ISO 9001,
- Assistance à la mise en place d’un système de contrôle qualité efficient,
- Assistance à la mise en place d’une politique de votre entreprise,
- Assistance à la mise en place des procédures de travail, pour construire votre système de
management,
- Assistance pour la réalisation de votre veille réglementaire,
- Conseils et assistance à l’achat des produits et matériels industriels (achat national et international),
- Assistance à la certification des produits destinés à l’exportation selon les référentiels internationaux
(Européens, Américains, Pays de golf, Asiatiques …ETC.),
- Assistance à la mise en place d’un plan de marketing des produits.

Environnement :
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14001,

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- Réalisation des audits environnement,
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environnemental,
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- Mise en place d’un plan de gestion des déchets.

Santé et Sécurité :
- Assistance à la mise en place d’un système de la santé et sécurité selon l’OHSAS 18001,
- Assistance à la mise en place d’un système de management de la sécurité alimentaire selon la norme
ISO 22000,
- Optimisation de système de management de la santé/sécurité existant (QSE/QHSE/HSE),
- Réalisation des audits, inspections, diagnostics santé/sécurité au travail,
- Assistance à la mise en place des plans QHSE, HSE de vos projets,
- Assistance à la mise en place d’un plan d’urgence et d’évacuation,
- Assistance à la réalisation des exercices de simulations,
- Elaboration des Plans d’intervention Internes de votre entreprise (PII),
- Elaboration des plans de sécurité interne (PSI),
- Etude, identification et analyse des risques professionnelles et industrielles pour votre unité,
- Etude et réalisation des réseaux anti-incendie,
- Concrétisation des dossiers de sécurité.

Bureau d’étude et cabinet d’expertise assure une assistance pragmatique fortement orientée
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- Estimer le montant des pertes en cas de sinistre sur un site,


- Diagnostiquer la nature des risques sur un site,
- Apporter une assistance à la maîtrise d'œuvre,
- Assister la mise en place d'actions de prévention des risques,
- Elaborer un scénario de sinistre (Sinistre maximum possible),

I. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

I.1 DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE EN FONCTION DES LIMITES DEFINIES


PAR LE RAYON D'AFFICHAGE

I.1.1 Localisation de l’installation dans son environnement :

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Ce projet d’exploitation d’un hangar d`elvage des volailles (poule pondeuse), dont la capacité est
inférieur ou égal de 20 000 subjet, au lieu dit- FRACTION EL-HAMADIA, commune de DJOUAB,
Daïra de SOUAGUI- WILAYA de MEDEA.
L’accès au site se fait à travers la route RN N° 62 par une piste à aménager par le maitre d’ouvrage.

Wilaya MEDEA

Commune DJOUAB

Superficie globale 3200,00 m2

Superficie batis 780,00 m2


Au nord Terrain agricole
Au sud Terrain agricole
délimitation A l’est Terrain agricole
A l’ouest Terrain agricole
Coordonnées géographiques ALTITUDE : 863m
LATITUDE  : 36,1333
LONGITUDE : 3,43333

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La commune de DJOUAB fait partie de la Wilaya de Médéa et située dans l'extrême sud du Tell
Central algérien dans l'Atlas tellien (mont de Titteri), à environ 111 km au sud d'Alger, à 80 km au
sud-est de Médéa, et a environ 12 Km a l est de Souagui et a 62 Km au sud-est de Berrouaghia
et a 45 Km au sud de Tablat et a 67 Km a l’ouest de Bouira.
Et la route Nationale N°62 traverse le comune DJOUAB et reliant Sou Elgozlane –Souagui, et la route
wilaya RWN°94 reliant El-guelb elkebir- Chellalet Eladoura. Elle est délimitée par :

 La Commune de Bir ben Abed, au Nord,


 La Commune de Ridane- wilaya de bouira, au Sud,
 La Commune de Dechmia-wilaya de Bouira, à l’est.
 La Commune de Souagui, à l’Ouest.

L’unité sera implantée sur un terrain à vocation agricole et Buissons, situé au lieu-dit : FRACTION
EL-HAMADIA, commune de DJOUAB, Daira de SOUAGUI, wilaya de MEDEA.

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Fig1 : Carte wilaya de medea.

Fig2 : Carte Commune DJOUAB.

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I.3. Plan de situation

Fig3 : plan de situation

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I.4. plan de masse

Fig4 : plan de masse.

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Le projet

Vers Souagui
Vers Sidi Zahar

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Fig5, 6,7 : Situation du projet dans le contexte régional.

I.5. SITUATION DU PROJET DANS LE CONTEXTE PROVINCIAL

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Fig (8, 9, 10, 11, 12,13) : Situation du projet dans le contexte provincial.
I.6. SITUATION CLIMATIQUE :
La ville de DJOUAB bénéficie d'un climat tempéré chaud. En hiver, les pluies sont bien plus
importantes à DJOUAB qu'elles ne le sont en été. D'après Köppen et Geiger, DJOUAB prossed un
climat méditeranéen chaud avec été sec est classé Csa. La température moyenne annuelle à DJOUAB
est de 17.5°C. Les précipitations annuelles moyennes sont de 645.2 mm.

I.6.1. CARACTERISATION DU CLIMAT:


Nous sommes dans le domaine méditerranéen, caractérisé par un hiver frais et pluvieux et un été chaud
et sec. La barrière montagneuse constituée par (l'atlas de TABLAT) atténue les influences maritimes
dans la gouttière des BENI-SLIMANE. Au Sud de ces reliefs, nous avons déjà un climat semi- aride. Il
tombe 750 mm à BEN CHECAO (1200 mètres d'altitude) et 500 mm à BENI SLI MAN E (600 mètres
d 'altitude),

A) Températeures et précipitations moyennes :

Fig14 : diagramme temperature à la station DJOUAB.

La maximale moyenne quotidienne (ligne rouge continue) montre la temperature maximale moyenne
d’un jour pour chaque mois pour DJOUAB.

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De meme, minimale moyenne quotidienne (ligne bleu continue) montre la moyenne de temperature
minimale.les jours chauds et les les nuits froides (ligne bleues et rouges en pointillé) montrent la
moyenne de la plus chaude journée et la plus froide nuit de chaque mois des 30 derniéres années.

B) Ciel nuageux, soleil et jours de précipitions :

Fig15 : diagramme d’ensoleillement a DJOUAB.

Le graphique montre le nombre mensuel de jours ensoleillés, partiellement nuageux, nuageux et de


précipitation. Les jours avec moins de 20% de la couverture nuageuse sont considérés comme des
jours ensoleillés, avec 20-80% de la couverture nuageuse, comme partiellement ensoleillés et plus de
80% comme nuageux.
En remarque :
 Le terrain du projet est ensoleillé, puisqu’il n’y a pas d’obstacle aux rayons solaires,

C) Temperatures maximales :

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Fig16 : diagramme de la Température a la région d’étude.

Au mois d’aout, la temperature moyenne est de 25.6°C. Aout est de ce fait le mois le plus chaud de
l’année. Janvier est le mois le plus froid de l’année. La temperature moyenne est de 10.6°C a cette
période.
Le record de chaleur est de 47°C enregistré le Mercredi 3 aout 1988 et le record de froid de -3°C
enregistré le jeudi 10 janvier 1985.
Pendant la saison froide il est recommandé de :
- L’utilisation de chauffage passif (exemple : mur capteur accumulateur).
- L’utilisation de matériaux naturels qui stockent la chaleur.

Pendant la saison chaude il est recommandé de :


- Une bonne ventilation par l’utilisation de la ventilation naturelle.
- L’utilisation des matériaux isolants.

D) Quantité de précipitations :

Fig17 : diagramme Pluviométrique à la zone d’etude.

Des précipitatios moyenne de 12.2 mm font du mois de Aout le mois plus sec.En novembre, les
précipitations sont les plus importantes de l’année avec une moyenne de 90mm.

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 Recommandé assurer un système de recuperation des eaux pluviales.

E) Vitesse du vent :

Fig18 : diagramme des vitesses des vents a la zone d’etude

Le diagramme de djouab montre les jours par mois, pendant lesquels le vent atteint une certaine
vitesse.On remarque dans le graphique :
La vitesse des vents varie entre :12 et 19 KM/H toute l’année c’est des vents non génant.

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Fig19 : Rose des vents de la commune DJOUAB.

La région est caractérisée par des vents venant de l'Ouest vers le Nord-Est et parfois des vents
venant du Sud vers le Nord (notamment dans les périodes d'été). Pendant les saisons de l’automne,
l’hiver et le printemps on marque la dominance des vents de l'Ouest.
L’unite de l’élevage implanter avec des élément de protection extérieur : haie brise-vent, et avec une
forme architiecturale adaptée.

d) Le Quotient Pluviothermigue d'EMBERGER :


Emberger (1930 b) ; Abi-saleh, Barbéro, Nahel et Quézel,(1976) ;Akram, Barbéro et Quézel(1979),
ont considéré, comme méditerranéenne l’ensemble des forêts soumises au bioclimat méditerranéen,
lui-même subdivisé en plusieurs ensembles bioclimatiques en fonction en particulier de la valeur des
précipitations annuelles, voire du coefficient pluviométrique d’Emberger (1930 a, 1955) mais aussi de
la durée de la sècheresse estivale Dager (1977), qui représente un phénomène régulier (stress
climatique) mais variable selon ces types bioclimatiques (aride, semi-aride, sub-humide, humide,
parhumide) mais aussi en fonction des étages de végétation. (Quézel, 1981).
Ce climagramme est adopté pour le quotient des bioclimatologies.
Pour la classification des climats méditerranéens, EMBERGER utilise la formule :

Dans laquelle :
P : pluviométrie en (mm).
M : Moyenne des maximums du mois le plus chaud en t° kelvin.
m : Moyenne des minimums du mois le plus froid en t° kelvin.
Avec : t° kelvin = t°c + 273.2 °c.
On obtient le chiffre suivant: Souagui Q = 58 (semi-aride) station de beni slimane

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Fig
20:

SOUAGUI

Localisation de station de beni slimane <2004-2016> dans le climagramme d’EMBERGER.

I.7. RELIEF
Le relief collinaire sur lequel s'étend la partie méridionale de la commune de DJOUAB s’adoucit assez
rapidement vers le Nord et vient se raccorder aux pentes de la plaine de SOUAGI-Beni Slimane-
DJOUAB.
Le tell collinien : Située au cœur de la wilaya, c’est une région de peuplement qui de tout temps a eu
une vocation agricole, la polyculture y est de mise, vigne et arboriculture sur les terres légères, céréales
et fourrages sur les terrasses alluviales des principaux oueds,
Le facteur pente, à l'instar des autres facteurs physiques, constitue un élément déterminant dans le
cadre d'un PDAU,

Le projrt

Fig 21: Carte des relif W de medea Source : DSA, Médéa, 2014

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Fig 22: Carte des pentes w de medea Source : DSA, Médéa, 2014

I.8. GEOLOGIE
La région de DJOUAB présente une physiographie différente, elle est constituée par des restes de
glacis quater-naires extrêmement dégradés par une érosion très vive attaquant les marnes. Cette région
est donc caractérisée par une dissection en (bad -lands), de plus en plus prononcée d'Est en Ouest.a
l'ouest, les oueds MELLAH et EL KHERZA ont modelé une plaine colluvo-alluviale, cette dépression
est bordée au Nord par les BIBAN (argiles et quartzites), au Sud par les formations crétacées
Allochtones chariées à dominance marna-calcaire, débutant par une semelle de trias (gypse) - Ce gypse
pollue les eaux de surface,
A l'ouest, la limite de la zone cartographiée est constituée par le miocène "anté -nappe (charrié fin
miocène), formé de cailloutis et d'argiles, la limite est coupe la dépression de façon assez artificielle.
La route joignant SOUR-EL-GHOUZLANE à BERROUAGHIA traverse cette zone. Le centre de la
dépressione est situé à 863 mètres d'altitude à DJOUAB, une partie du bassin est drainée par l'oued
MELLAH-Ouest, l'autre partie, par l 'oued MELLAH-Est, la ligne de séparation passant aux environs
de SOUAGUI.C, le plan de notre étude tiendra compte des principales subdivisions naturelles,
perceptibles au premier niveau : les versants, les glacis, les terrasses,
Du point de vue stratigraphique, la région est dominée par deux ensembles géologiques distincts
qui sont :
 Le crétacé inferieur représenté par des sédiments formes par des argiles, des marnes, des grès et
des calcaires d`une épaisseur qui peu aller jusqu’à 250 m ;
 Le crétacé moyen, représenté à la base par un complexe argileux a faible perméabilité
surmontée par des grès constituant l`aquifère spécifique a porosité inter granulaire combinée
avec une porosité de fissure. L`épaisseur moyenne de cette formation Albienne est de 150m.
Ainsi, de par ses caractéristiques oro-hydrographiques, le territoire de la wilaya de Médéa chevauche
sur quatre bassins versants à savoir :
Bassin versant de l`oued Chélif,
Bassin versant de l`oued Isser,
Bassin versant côtiers algérois,
Bassin de Chott El Hodna,

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Fig23: Les barrages et les retenues collinaires du périmètre Source : DSA Médéa, 2014

Les structures hydriques du noyau de la plaine daira du SOUAGUI attaché sur 1 barrage et 2 retenues
collinaires.

Le projet

Fig24 : Carte des ressources hydraulique et ouvrage hydraulique Source, DSA Médéa, 2014
Synthése de la carte de l’ydrolique :
La présence d’ouvrages hydroliques dont les plus importante sont : le barrage de boughazoul et celui
d’Omaria, et en considération le barrage de Beni slimane, en plus de 21 petites barrages et 10 retenus
collinaires,
Différents usages du réseau hydrolique :
- les barrages destinés à l’alimentation en eau potable et industreille, ainsi qu’a l’irrigation
- les retenues collinaires destinés uniquement a l’irrigation et servant dans certaines régions du sud de
la wilaya l’abreuvement de cheptel a la lutte contre les incendies.
- les prises au fil d’eau, destinées uniquement, a l’irrigation.
-les sources qui sont, utilisées dans la wilaya de Medea pour l’irrigation.

I.9. SISMICITE

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La wilaya de Médéa et précisément la commune de DJOUAB est située dans une zone a moyenne
activité sismique. Cette activité sismique est liée aux mouvements de collisions aux frontières des deux
plaques lithosphériques africaines et eurasiatiques. Le rapprochement Nord Sud de ces deux plaques se
fait depuis près de 80 millions d`années.
Le territoire national est devisé en cinq (05) zones de séismicité croissante :
Zone 0 : sismicité négligeable.
Zone I : sismicité faible.
Zone IIa et IIb : sismicite moyenne.
Zone III : sismicité élevée.
La zone de DJOUAB est classée en zone séismique II-a (moyenne sismicité) selon le RPA 99.
L’accélération séismique est déterminée à partir des recommandations relatives à l’évaluation des
charges séismiques et du dimensionnement des éléments structuraux données par le RPA 99(CGS),
actualisé en 2003 par plusieurs autres recommandations.

wilayas Communes Group Zone Sismique


e
ELhamdania-Medea-Tamasguida A IIb
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes
MEDEA A et C B IIa
Bou aiche-Chahbounia-Boughazoul Sareg –Meftaha-Ouled Maref
El aouinet-Ain boucif-Sidi damed Ain ouksir-Cheniguel C IIc
Tableau 01 : Seicicite Zone Medea.

Le projet

Fig25 : Carte de zonage sismique (LCTP, 2016)


Donc la zone de DJOUAB est classée dans la zone sismique IIa.
Sur cet aspect on peut classer la région d`étude comme étant une zone de moyenne sismicité. Cette
zone selon les règles parasismiques algériennes est classée dans la catégorie IIa.

I.10. MILIEU BIOLOGIQUE

a) La flore :

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- Arbres forestiers : la zone d’étude et le site d’implantation de l’unité n’enregistrent pas de grandes
surfaces en arbres forestiers, à l’exception de quelques arbres (pins et eucalyptus) implantés par les
propriétaires servant généralement de clôture.
- Arbres fruitiers : on trouve surtout des oliviers et des amandiers. Les autres espèces d’arbres
fruitiers représentent une faible culture.
- Les céréales : les céréales sont très cultivées, vu le relief et le caractère d’une zone assez
montagneuse de la région.

b) La faune :
Les espèces faunistiques se trouvant dans cette zone occupent également ces espèces notamment les
oiseaux. Les diversités faunistiques se caractérisent par les oiseaux, les mammifères et les reptiles.
- Les mammifères : sanglier, chacal, renard, lièvre, … etc.
- Les reptiles : caméléons, tortues, couleuvres, serpents venimeux, vipères, scorpions et lézards de
toutes sortes. Ils peuplent généralement les terriers et les pierrailles des champs.
- Les oiseaux : aigle de bonellie, chouette hulotte, milan noir, hibou, pinson du nord, le rouge gorge,
l’hirondelle, le chardonneret, le verdier.

I.11. AIRES D’ETUDE


L’aire d’étude a été définie, selon le principe de proportionnalité et de précaution, afin
de prendre en compte les impacts directs et indirects de l’exploitation du site du projet, sur le paysage
et l’environnement (physique, naturel et humain). Des critères topographiques, écologiques,
hydrographiques, géologiques et d’occupation des sols ont ainsi été pris en compte.
Ainsi, dans le cadre de notre analyse, trois aires d’étude ont été définies :
• Une aire d’étude éloignée représentant un périmètre d’environ 500 m au maximum autour des
limites du site de l’établissement. Sur cette aire, l’analyse portera sur les grandes unités paysagères, la
présence éventuelle de sites et monuments protégés, le réseau hydrographique, les zonages de
protection réglementaire. C’est également le périmètre d’étude des points de vue lointains depuis les
axes majeurs et les lieux emblématiques. Cette aire d’étude éloignée a été déterminée principalement
par :
 Les impacts paysagers
 Les impacts liés au trafic.

• Une aire d’étude rapprochée correspondant aux abords de l’établissement dans un rayon d’environ
100 m Cette aire permet de saisir l’environnement proche de l’unité, ses enjeux spécifiques ainsi que
ses impacts potentiels en termes de covisibilité proche, nuisances sonores, activités et accès. Elle
englobe les habitations, activités et équipements proches ainsi que les principales voies de
communication. Sur cette aire, les investigations suivantes ont été menées.
Occupation des sols, analyse des documents d’urbanisme, étude de bruit, description des principales
activités, des réseaux, analyse du trafic, ...
Cette aire correspond aux zones immédiates susceptibles d’être touchées par l’exploitation (parcelles
d’implantation et voisines, chemins d’accès),
• Une aire d’étude de l’emprise « maîtrisée » qui correspond au périmètre de l’unité projetée.
L’aire immédiate et rapprochée n’incluse aucun site d’intérêt biologique et écologique. Aucun
écosystème de type subhumide n’a pu se développer, ceci en raison des conditions climatiques
défavorables et du caractère éphémère des plans d’eau.

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Agglomeration

Habitation

Fig 26 : Situation et voisinage du projet. Site du projet

1.12. Évolution probable de l’environnement en l’absence du projet


En l’absence du projet de la société en élevage de poulet pondeuse pour la production des
oeufes, l’environnement ne connaitra pas d’évolution palpable vu la nature agricole du terrain, de
l’activité du projet et la zone d’étude. Cependant, le projet d’élevage visé aura un impact positif sur le
site en contribuant à une amélioration socio-économique de la région du projet en termes d’emploi
direct (06 personnes) avec des dizaines d’emplois indirects et en permettant l’approvisionnement du
marché en matière du poulet de chair.

Photo de la zone d’étude

CHAPITRE II
PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Cet axe traitera une description détaillée du projet :
 Justification / raison d’être et objectif,

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 Principales composantes,
 Caractéristiques et consistance du projet y compris une description de l’activité projetée,
 Calendrier prévisionnel de la réalisation du projet,
 Création d’emplois.

Le secteur avicole constitue l’une des activités agricoles les plus dynamiques a l’algerie, avec un taux
d'accroissement moyen durant les quatre dernières décennies d'environ 6% des productions de viandes
de volailles et 5,7% des productions d'œufs de consommation. Compte tenu de ses prix relativement
bas par rapport aux autres denrées animales, les produits avicoles sont consommés par l’ensemble de la
population et constituent le seul recours pour l’amélioration de la sécurité alimentaire de notre pays en
termes de protéines d’origine animale.

II.1. DESCRIPTION DE L’INFRASTRUCTURE

II.1.1. JUSTIFICATION DU PROJET

A) Justification socio-économique

Le promoteur Mr: DJENDI BACHIR a programmé des investissements importants visant à


augmenter la capacité de production. Le projet visé par le promoteur vient pour combler les lacunes de
son secteur d’activité, permettre l’approvisionnement du marché en matière des oeufs, afin de
satisfaire la demande croissante du client Algerien. Sans oublier la contribution du projet à
l’amélioration socioéconomique de sa région qui consiste en:
 Réalisation d’une unité d’élevage afin de régulariser ses commandes et satisfaire ses clients,
 Développer la production locale par l’élevage de poulets en assurant un produit qui respecte
les normes Algeriennes et européennes en vigueur,
 L’amélioration du développement local et de l’emploi, en privilégiant autant que possible
l’embauche de la main d’œuvre locale (emploi direct), et l’assurance de plusieurs emplois
indirects,
 Renforcer des compétences nationals.

B) Justification environnementale

Le projet sujet de ce rapport s’inscrit parfaitement dans le cadre d’une approche de développement
durable du secteur avicole, et développement de la Région DJOUAB, et s’intègre parfaitement dans les
orientations de protection et de la mise en valeur de l’environnement.
Ce rapport notice d’impact sur l’environnement pour l’obtention de l’acceptabilité environnementale
est élaboré conformément à la loi des études d’impact sur l’environnement, qui atteste la faisabilité du
projet industriel en point de vue environnemental. La société promoteur déploiera un effort dans le but
de pouvoir installer son unité d’élevage de volaille et exercer ses activités tout en préservant
l’environnement. En vue d’atteindre ces objectifs en matière de préservation de l’environnement, elle
suit un programme complet de surveillance des rejets liquides, solides et gazeux, et s’engagera à
maintenir un suivi et une surveillance continue de ses installations pour y apporter les actions
correctives en cas de toute anomalie.

II.1.2. PRESENTATION DE L’UNITE

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Il s’agit de régularisation de la situation administrative de hangar d’élevage de la poule pondeuse
d’une capacité totale de inferieure au egale de 20 000 sujets, et d’une unité de fabrication
d’aliments pour le bétail dont la puissance totale des machines est de 35 KW.

II.1.3 RAISONS DE CHOIX DU PROJET


 Demande du produit dans le marché local,
 Création des postes de travail,
 Développement du secteur de l’élevage avicole.

II.2. CLASSIFICATION DE L’UNITE


Les installations objet de notre étude sont classées en Troisième Catégorie, rubrique 2121 et en
Quatrième Catégorie, rubrique 2220 ; conformément au décret exécutif n° 07-144 du 5 Joumada el
Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l’environnement. Ce classement a été basé sur la capacité totale d’élevage qui est de :
20 000 sujets et sur la puissance totale des machines qui est de 35 KW. Ce qui nécessite une
autorisation de réalisation et d’exploitation du Président de l’APC (hangar d’élevage) ; et une
déclaration auprès du Président de l’APC (unité de fabrication), territorialement compétents.

N0 de la Type
R.A E.I.
rubriqu Désignation de l’activité d’autorisatio E.D N.I R.P.D
(km) E
e n
Volailles, gibier à plume (élevage
vente, etc…, de), à l’exclusion
2121
d’activités spécifiques visées par
d’autres rubriques :
1. Plus de 20000 animaux-équivalents AW 3 X X
2. de 5000 à 20000 animaux-
APAPC 0,5 X X
équivalents
3. Moins de 5000 animaux-équivalents D
Broyage, concassage, criblage,
déchiquetage, ensachage,
pulvérisation, trituration, nettoyage,
tamisage, blutage, mélange,
épluchage et décortication des
2220 substances végétales et de tous
produits organiques naturels, à
l’exclusion des activités visées par les
rubriques 2214, 2215, 2216 et 2229
mais y compris la
fabrication d’aliments pour le bétail
La puissance installée de l’ensemble
des machines fixes concourant au
fonctionnement de l’installation étant :
1. Supérieure à 200 kW AW 2 X X
2. Supérieure à 40 kW, mais inférieure
APAPC 0,5 X X
ou égale à 200 kW
3. Inférieure ou égale à 40 kW D

Tableau N° 02: Rubriques de la nomenclature de l'établissement classée.

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II.3. CHOIX D’EMPLACEMENT
Un bâtiment d’élevage de volaille doit se situer, de préférence, sur un plateau bien dégagé et aéré,
facile d’accès, avec une source d’eau permanente (puits ou forage), perméable, avec possibilité
d’extension, loin des ménages et des ruissellements.
L’orientation d’un bâtiment avicole doit tenir compte de la direction des vents dominants, de
préférence est-ouest (largeur du côté est -ouest et la longueur du côté nord-sud). La hauteur du
poulailler doit atteindre au minimum 3,5 m sur son axe central. Sur la longueur, la hauteur du mur
(muret) est de 0,25m et celle de la portion grillagée qui surmonte le muret est de 2,5 m. Le grillage doit
comporter une double paroi (grosses mailles à l’extérieur et petites mailles à l’intérieur),
La décision portant sur le choix des sites d’implantation doit tenir compte par les exigences à satisfaire
par le site:
 Topographie,
 Liaison routière et autres voies de communication,
 Nature du terrain,
 Possibilités d’approvisionnement de l’eau, de l’énergie et d’élimination des déchets.

II.4. DESCRIPTION DE L’UNITE


L’unité implantée sur un terrain à vocation agricole situé à ELGASSOUL-FRACTION
ELHAMADIA- commune de DJOUAB –MEDEA,
Elle est implantée sur une superficie de 3200, 00 m2
Elle est desservie par chemin piste communal reliant Unite et route de wilaya RN N°62, reliant
DJOUAB-SOUR EL-GHOUZLANE.
 Elle est alimentée en eau potable à partir d’un forage,
Elle emploie 06 ouvriers.

II.5. DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS


L’unité comporte les équipements suivants :
 Batteries,
 Silos d’aliments de bétail,
 Poste transformateur 160 KVA,
 Groupe électrogène (100 KVA),
 Extracteurs,
 Ventilateurs,
 Abreuvoirs,
 Mangeoires,
 Panneaux humidificateurs,
 Vis convoyeuses,
 Tapis fientes,
 Racleurs,
 Extincteurs,
 Armoires électriques.
II.6. DESCRIPTION DES INFRASTRUCTURES
L’unité comprend les infrastructures suivantes:
 Hangar d’élevage de la poule pondeuse,
 Hangar abritant l’unité de fabrication,
 Une construction en R+0 : bureaux + chambres + cuisine + sanitaire,
 Abri des groupes électrogènes,
 Magasin d’outillages,
 Bâche à eau de 30 m3.

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II.7.STRUCTURE DE BASE

Réseau électrique et mise la terre : le site est lié au réseau électrique de SONALGAZ à 380-220 V,
Ainsi, L’unité est sera alimentée par un poste de transformation de puissance 100 KVA secouru en cas
de coupure de courant électrique du réseau public par un groupe électrogène de puissance de100KVA.
Le poste transformateur alimente les forces motrices des équipements et autres annexes tel que
l’éclairage de l’unité.
L’ensemble de l’unité est équipé de dispositif de protection contre la foudre, les courants de fuite et les
courants électrostatiques (liaisons équipotentielles et réseau de mise à la terre) conformément à l’étude
de foudre du projet et aux normes en vigueur
L’eau : L’unité est alimentée en eau à partir d’un forage. La consommation moyenne est environ de
3000 L/J.
Assainissement : Installation d’une fosse étanche Cette fosse doit être vidangée périodiquement par
les services compétents

II.8. Mode constructif du bâtiment


L’orientation des bâtiments doit être dans une direction qui fait un angle de 45° par rapport à l'axe des
vents dominants. Cette orientation permet d'éviter les rayons solaires du lever au coucher du Soleil. La
construction d'un bon bâtiment d'élevage obéit à un plan général de masse pour éviter tout
entrecroisement entre secteurs sains et souillés. La conception doit permettre une bonne aération,
éviter l'entrée des eaux de pluies et évacuer la chaleur du bâtiment. L'isolement doit se faire en
recouvrant le toit de matériaux isolants. La charpente doit dépasser les murs latéraux et la ventilation
dynamique doit prévoir des volets de protection.
Le bâtiment est très spacieux, moderne, cloisonné par secteur et conçu depuis son origine dans la
logique d’une marche en avant. Cet outil de production est en permanence maintenu en l’état et profite
d’une politique d’investissement soutenue dans le domaine technique.
La construction des fermes d’élevage proposée par le promoteur est censée s’échelonner sur 6 à 9
mois, un nombre non négligeable des travailleurs sera à l’œuvre sur place au cours des travaux,
Le promoteur a pour programme de réalisation pour la ferme :
- L’électrification de la ferme, en moyenne tension et groupe électrogène,
- La construction d’une clôture,
- La construction de bâtiment d’élevage de Poulet pondeuse,
- La construction de sas sanitaire : vestiaires – douches,
- L’installation du matériel d’alimentation et d’abreuvement,
- L’installation du système de refroidissement.
Le bâtiment sera de type « Dynamique », avec charpente métallique, couverture en panneaux
sandwich, le mur extérieur sera en béton armé et aussi en panneaux sandwich.
Le refroidissement sera assuré par un système « Pad Cooling » avec extracteur d’air en pignon de
bâtiment et trappes d’entrée d’air permettant la lutte contre les coups de chaleur.
L’isolation du bâtiment ayant pour objectif de rendre l’ambiance à l’intérieur de celui-ci la plus
indépendante possible des conditions climatiques extérieures :
- Respecter l’environnement,
- Limiter le refroidissement en période froide,
- Limiter les entrées de chaleur au travers des parois en été,
- Limiter les écarts de température entre l’ambiance et le matériau, pour éviter la condensation.

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Fig27 : Démonstration d’un SAS,

CHAPITRE III
EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
III.METHODOLOGIE D’ELABORATION DE L’ETUDE D’IMPACT

L’étude d’impact doit être réalisée conformément à la loi, cette étude vise essentiellement la
connaissance la plus juste des effets de cette action sur les milieux naturel et humain et ceci, avant que
toute action ne soit entreprise.

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Schema 1 : Démarche de l’élaboration de l’EI


III.1. ÉVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DU PROJET
En l’absence du projet de la société en élevage des poulets pondeuse pour la production des oeufs,
l’environnement ne connaitra pas d’évolution palpable vu la nature agricole du terrain, de l’activité du
projet et la zone d’étude. Cependant ; le projet d’élevage visé aura un impact positif sur le site en
contribuant à une amélioration socio-économique de la région du projet en termes d’emploi direct
(06 personnes) avec des dizaines d’emplois indirects et en permettant l’approvisionnement du marché
en matière des œufs.
III.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE POUR L’EVALUATION DES IMPACTS
Cette évaluation des impacts repose d’abord sur l’appréciation de trois indicateurs, c’est-à-dire
l’intensité (déterminée en fonction de la valeur de la composante et le degré de perturbation), l’étendue
et la durée de l’impact appréhendé. Ces quatre indicateurs sont agrégés en un indicateur synthèse, soit
la signification de l’impact potentiel anticipé. Dans une seconde étape d’analyse, l’importance de
l’impact résiduel est estimée de manière à porter un jugement global sur l’impact associé à
l’interaction d’une activité sur une composante environnementale, en considérant les mesures

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d’atténuation mises de l’avant pour réduire les effets néfastes anticipés. La figure ci-dessous montre le
processus menant à l’évaluation de la signification des impacts environnementaux environnementaux
résiduels, dont ceux pouvant affecter les composantes valorisées de l’écosystème. Les détails relatifs à
chacune des étapes du processus d’évaluation sont présentés ci Pour les fins du présent projet, les
termes « impact environnemental » et « effet environnemental » s’équivalent.
La première étape de l’évaluation de la signification de l’impact consiste à évaluer l’impact potentiel
du projet en prenant en compte son intensité, selon la valeur de la composante touchée et le degré de
perturbation appréhendé, son étendue et sa durée,

III.2.1. Description des indicateurs


Chacun des indicateurs permettant de déterminer la signification de l’impact potentiel comprend une
échelle de trois niveaux distincts. La description de chacun de ces indicateurs et des niveaux servant à
les caractériser sont présentés ci-après.

2.1.1. Intensité de l’impact


L’intensité de l’impact exprime l’importance relative des conséquences attribuables à l’altération
d’une composante du milieu. Elle concerne l’ampleur des modifications qui affectent la productivité
d’un habitat, d’une espèce ou d’une communauté ou l’utilisation d’une composante touchée par la
source d’impact. Elle intègre la valeur de la composante tant pour ce qui est de sa valeur
éco systémique que pour sa valeur sociale. L’intensité de l’impact peut être faible, moyenne ou forte.
Cette évaluation est exprimée par le degré de perturbation.

a. Détermination de la valeur de la composante


La valeur éco systémique exprime l’importance relative d’une composante en fonction de son intérêt
pour l’écosystème où elle se trouve. Elle fait appel au jugement des spécialistes à la suite d’une
analyse systématique des composantes du milieu. On distingue trois valeurs éco systémiques :

• Forte : la composante présente un intérêt majeur en termes de rôle éco systémique ou de biodiversité
et des qualités exceptionnelles dont la conservation ou la protection font l’objet d’un consensus dans la
communauté scientifique,

• Moyenne : la composante présente un fort intérêt et des qualités reconnues dont la conservation ou la
protection représente un sujet de préoccupation sans toutefois faire l’objet d’un consensus,

• Faible : la composante présente un intérêt et des qualités dont la conservation et la protection sont
l’objet de peu de préoccupations,

b. Détermination du degré de perturbation


Le degré de perturbation évalue l’ampleur des modifications apportées aux caractéristiques structurales
et fonctionnelles de la composante susceptible d’être affectée par le projet. Ces modifications peuvent
entraîner la destruction totale ou partielle de la composante ou encore la perte d’une ou de plusieurs
caractéristiques propres à celle-ci.

Ce degré de perturbation tient compte de la réversibilité ou de l’irréversibilité de l’effet


environnemental sur une composante. On distingue trois degrés de perturbation :

• Fort : le projet met en cause l’intégrité de la composante affectée, modifie fortement et de façon
irréversible cette composante ou l’utilisation qui en est faite,
• Moyen : le projet entraîne une réduction de la qualité ou de l’utilisation de la composante touchée
sans pour autant compromettre son intégrité,

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• Faible : le projet ne modifie que de façon peu perceptible la qualité, l’utilisation ou l’intégrité de la
composante environnementale touchée.

c. Détermination de l’intensité de l’impact

La grille de détermination de l’intensité de l’impact basée sur la valeur de la composante


environnementale et le degré de perturbation est présentée au tableau suivant :

Degré de perturbation Valeur de la composante


Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

Il est ainsi possible d’identifier trois classes d’intensité :

• Forte : le projet détruit ou altère entièrement ou en grande proportion une composante du milieu et
met en cause son intégrité. Pour les composantes du milieu biologique, l’intensité est forte si une
population entière ou une proportion élevée de l’effectif de la population ou de l’habitat d’une espèce
est menacée. Pour les composantes du milieu humain, l’intensité est forte si elle affecte ou limite de
façon importante ou irréversible l’utilisation de la composante par une communauté ou une population
locale.

• Moyenne : le projet modifie la composante touchée sans mettre en cause son intégrité et son
utilisation ou entraîne une modification limitée de sa répartition générale dans le milieu. Pour les
composantes du milieu biologique, l’intensité est moyenne si l’effet touche une proportion moyenne de
la population, de l’effectif de la population ou de l’habitat de l’espèce, sans mettre en cause l’intégrité
de cette espèce, mais pouvant entraîner une diminution de l’abondance moyenne ou un changement
dans la répartition. Pour le milieu humain, l’intensité est moyenne si l’effet affecte une partie d’une
communauté ou d’une population ou si elle réduit de façon significative l’utilisation, la qualité et
l’intégrité de l’utilisation de la composante sans réduire de façon irréversible et complète son
utilisation.

• Faible : le projet altère faiblement la composante, mais ne modifie pas véritablement sa qualité, sa
répartition générale ni son utilisation. Pour les composantes du milieu naturel, l’intensité est faible si
seulement une faible proportion de l’effectif ou de l’habitat d’une population est touchée par le projet.
Dans ce cas, l’effet ne met pas en péril l’intégrité de l’espèce et n’entraîne pas une diminution ou un
changement de la répartition qui dépasse les fluctuations en conditions naturelles. Pour le milieu
humain, l’intensité est faible si une faible partie d’une communauté ou d’une population est affectée et
si la réduction de l’utilisation ou de la qualité de la composante ne met pas en cause sa vocation ou son
usage.
2.1.2. Étendue
L’étendue exprime la portée spatiale des effets générés par une intervention dans le milieu et réfère à
la distance ou à la surface sur laquelle sera ressentie la perturbation. Ainsi, l’étendue peut représenter
la distance relative sur laquelle les répercussions d’une intervention sur un élément du milieu auront un
effet. Elle peut également représenter la surface relative qui sera atteinte, soit directement ou
indirectement (nature), par les effets du projet. Dans le cadre du présent projet, on distingue trois
niveaux d’étendue:

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• Régionale : l’intervention sur un élément du milieu est ressentie sur un vaste territoire ou à une
distance importante du site du projet, ou est ressentie par l’ensemble de la population de la zone
d’étude ou par une proportion importante de la population.

• Locale : l’intervention affecte un espace relativement restreint ou un certain nombre d’éléments de


même nature situés à proximité du projet ou à une certaine distance du projet, ou il est ressenti par une
proportion limitée de la population de la zone d’étude.

• Ponctuelle : l’intervention n’affecte qu’un espace très restreint, peu de composantes à l’intérieur ou
à proximité du site du projet, ou elle n’est ressentie que par un faible nombre d’individus de la zone
d’étude.

2.1.3. Durée

La durée de l’impact fait référence à la dimension temporelle de l’impact. Elle évalue la période
pendant laquelle les effets seront ressentis dans le milieu. Cette période peut être le temps de
récupération ou d’adaptation de l’élément affecté. La durée d’un impact peut être :

• Longue : l’impact est ressenti de façon continue ou discontinue pendant toute la durée de vie du
projet.

• Moyenne : les effets de l’impact sont ressentis de façon continue ou discontinue sur une période de
temps relativement prolongée mais généralement inférieure à la durée de vie du projet.

•Courte : les effets sont ressentis de façon continue ou discontinue sur une période de temps limitée,
correspondant généralement à la période de construction ou lorsque le temps de récupération ou
d’adaptation de la composante affectée est inférieur à une année.
L’indicateur que constitue la durée tient également compte du calendrier, soit toutes les étapes de vie
du projet, par exemple au moment de la construction ou de l’exploitation, ainsi que de la fréquence des
impacts environnements sur les composantes du milieu. La fréquence est la mesure des répétitions
d’un effet environnemental sur une période déterminée.

2.2.2. Évaluation de la signification de l’impact potentiel


L’évaluation de la signification de l’impact potentiel repose sur l’intégration des trois indicateurs
décrits précédemment, soit l’intensité, l’étendue et la durée de l’impact et est obtenue à l’aide de la
grille présentée au tableau ci-dessous. Il est ainsi possible d’identifier trois niveaux de signification :

• Majeur : l’impact occasionne des répercussions fortes sur la composante touchée par le projet,
correspondant à une altération profonde de sa nature et de son utilisation, et pouvant même mettre en
cause sa pérennité,

• Moyen : l’impact occasionne des répercussions appréciables sur la composante touchée, entraînant
une altération partielle de sa nature et de son utilisation, sans toutefois mettre en cause sa pérennité
dans la zone d’étude,

• Mineur : l’impact occasionne des répercussions réduites sur la composante touchée, entraînant une
altération mineure de sa qualité et de son utilisation.

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Intensité de l’impact Étendue de l’impact Durée de l’impac Signification de
l’impact potentiel
Régionale Longue Majeure
Moyenne Majeure
Courte Moyenne
Locale Longue Majeure
Forte Moyenne Majeure
Courte Moyenne
Ponctuelle Longue Moyenne
Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Régionale Longue Majeure
Moyenne Majeure
Courte Moyenne
Locale Longue Majeure
Moyenne Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Ponctuelle Longue Moyenne
Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Régionale Longue Moyenn
Moyenne Moyenn
Courte Mineure
Locale Longue Moyenne
Faible Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Ponctuelle Longue Mineure
Moyenne Mineure
Courte Mineure
Tableau 03: Grille de détermination de la signification de l’impact potentiel.

III.3 PRINCIPAUX IMPACTS DU PROJET


III.3.1 IMPACTS PENDANT LA PHASE DE CONSTRUCTION
La conception du projet sera attribuée à un architecte : La réalisation du projet se fera selon la
réglementation en vigueur et ne sera réalisée qu’après obtention des autorisations nécessaires.
Les impacts liés à la realisation de ce projet, différent selon les étapes de réalisation du projet :

3.2. ETAPES DE CONSTRUCTION


2.1. AMENAGEMENT DU TERRAIN
Cette phase consiste en la préparation du terrain pour les travaux de construction et la mise en place
des équipements. Il s’agit dans le cas d`un terrain ayant une superficie globale de 3 200,00 m2 les
composantes de l’unité à construire sont :
o Batiment d’élevage de la poule pondeuse,
o Hangar abritant l’unité de fabrication,
o Une construction en R+0 : bureaux + chambres + cuisine + sanitaire,
o Abri des groupes électrogènes,
o Magasin d’outillages,
o Bâche à eau de 30 m3.
o Logement de personnel retectoire, sas, sanaitaire, bureaux…,

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o Local technique,
o Fosse a cadavres,
L’impact à ce niveau est relié à la réduction et reconversion du sol suite au décapage et aux opérations
de préparation du terrain ce qui serait à l`origine de la modification de la structure et de la texture du
sol, de la perturbation du système de drainage naturel des eaux. Cet impact sera directement
perceptible par la population vivant au voisinage du chantier.

2.2. TRANSPORT DES MATERIAUX ET CIRCULATION


Durant l’exécution des travaux de construction, le dérangement que causerait le transport des
matériaux de construction ou autre dérangement lié à une activité quelconque de la réalisation de
l’unité est sans effet sur l’environnement. La durée de ces travaux ne dépassera pas une durée de 2
mois, minimisera l’importance de tout impact négatif. Le transport des matériaux et la circulation des
engins lors de la phase de réalisation du projet sont des sources d’impacts négatifs sur
l’environnement, mais temporaires :
- Bruit de la circulation,
-Pollution atmosphérique (gaz d’échappement, poussières),
- Risque de déversement des hydrocarbures ou huiles usagées,
- Perturbation de la circulation routière,
- Risque d’accidents.

2.3. INSTALLATION DU CHANTIER ET TRAVAUX DE CONSTRUCTION


La mise en place des constructions du projet nécessite plusieurs travaux d’excavation, terrassement
drainage et construction des infrastructures, sans oublier l’apport de matériels et outillages
indispensables pour la réalisation de cette phase. Ces étapes génèrent de multiples sources d’impacts
telles que :
- Les bruits des travaux de construction,
- Les poussières naissantes à cause des travaux,
- L’altération du paysage du site du projet,
- Les rejets liquides domestiques du personnel,
- Les rejets solides que ça soit ceux produits par le personnel ou ceux du déballage,
C’est une étape transitoire prévue pour une durée maximale de 2 mois.

III.3. PRINCIPAUX IMPACTS DE LA PHASE D’AMENAGEMENT ET CONSTRUCTION


3.1. Impact sur le milieu humain

Les principaux impacts négatifs potentiels sur le milieu humain, sont relatifs aux risques de maladies
liées aux mauvaises conditions d’hygiènes et à l’exposition des travailleurs aux risques d’accident de
travail. L’impact de cette phase sur le milieu humain est d’importance globale mineure voire
négligeable suite aux résultats de l’évaluation suivante :
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

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Donc, l’impact des travaux d’aménagement, construction et transport sur le milieu humain sera d’une
intensité moyenne et L’effet des travaux d’aménagement, construction et transport sur le milieu
humain sera d’une signification mineure,

3.2. Impact sur la qualité des eaux


Il n’existe pas d’eau de surface susceptible d’être affectée par les travaux. Toutefois, concernant les
eaux souterraines, on pourrait craindre des risques de pollution liés aux travaux. Compte tenu de la
profondeur de la nappe sur le site, l’impact est mineur à modéré.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la phase des travaux d’aménagement, construction et transport sur la qualité des
eaux du milieu étudié sera d’une intensité faible et L’effet des travaux d’aménagement, construction et
transport sur la qualité des ressources en eau du milieu étudié sera d’une signification mineure.
La réalisation du projet d’élevage aura certainement des rejets liquides que ce soit lors de la phase de
construction, qui se limiteront aux rejets domestiques des ouvriers, des toilettes amovibles qui seront
installées sur le chantier. Aucun rejet ne sera émis dans le milieu naturel. Si les travaux du chantier
coïncident avec la période pluvieuse, un bassin de stockage sera réalisé et va rassembler toutes les
eaux pluviales du chantier. En dehors de la saison pluviale, ces eaux peuvent être utilisées dans
l’arrosage des pistes pour éviter la poussière. En ce qui concerne les eaux de consommation, aucune
adduction en eau potable n’est assurée lors de la phase de construction, des bouteilles de 5l seront
achetés et acheminés au site pour les mettre à la disposition du personnel du chantier.
3.3. Impact sur le cadre de vie par les déchets de chantier
L’environnement du site du projet pourrait souffrir de la présence des déchets issus des travaux
(déblais provenant de fouilles, débris de béton, eaux de lavage du béton, etc…). On enregistrera
également des déchets dangereux (résidus de peintures, etc. qui constitue un danger potentiel pour
l’environnement s’ils ne sont pas bien gérés. Pour les travaux envisagés, les déblais seront
quotidiennement évacués par des camions à partir des espaces de stockage provisoire des déblais.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la phase des travaux d’aménagement, construction et transport sur le cadre de vie par
les déchets de chantier sera d’une intensité faible et L’effet des travaux d’aménagement, construction
et transport sur la qualité du cadre de vie suite aux rejets des déchets du chantier sera d’une
signification mineure.

3.4. Impacts sur la qualité de l’air


Cet impact se manifeste en la dégradation de la qualité de l’air par les poussières et gaz polluants : des
émissions de poussières dans l’atmosphère pourraient survenir lors des déversements de matériaux, des
terrassements au cours desquels une grande quantité de gravats est produite.

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2020
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la phase des travaux d’aménagement, construction et transport sur la qualité de l’air
du milieu étudié sera d’une intensité faible et L’effet des travaux d’aménagement, construction et
transport sur la qualité de l’air du milieu étudié sera d’une signification mineure.

3.5. Impacts sur la végétation terrestre


La végétation au niveau du site d’implantation du projet est constituée d’herbe et de cultures
saisonnières. Les opérations de préparation du terrain et de terrassements ne vont nécessiter que
quelques déboisements,
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la phase des travaux d’aménagement, construction et transport sur la végétation du
milieu étudié sera d’une intensité faible et L’effet des travaux d’aménagement, construction et
transport sur la végétation du milieu étudié sera d’une signification mineure.
Le projet est situé dans une zone n’abritant aucun espace reconnu comme zone protégée. Cependant ;
il situé au milieu des terrains de nature agricole et les cultures ne subiront aucun impact lors de la
phase d’exploitation du projet.

3.6. Impact du bruit des travaux


Pendant la construction, l’arrivée et le fonctionnement de machinerie lourde sur les lieux, l’emploi des
outils de construction, la circulation accrue de véhicules, des engins de terrassement (tractopelle) et des
engins de montage et autres activités associées aux travaux de construction devraient causer du bruit.
Aucun battage de pieux ou dynamitage de substrat rocheux n’est prévu sur le site. Les niveaux sonores
de ces sources peuvent être estimés à 70 dB (A). Les travaux respecteront les horaires habituels de
travail (7h00 à 18h00).
Les habitants du voisinage sont susceptibles d’être exposés au bruit au cours de la construction de
l’unité proposée mais cet impact n’est pas significatif car il est temporaire, lié seulement à la phase
d’aménagement et de construction de l’unité projetée qui est limitée en termes du temps et en étendue
spatiale du milieu qui sera touché, ainsi que l’éloignement des habitations qui se situent à plus de
100 m du projet de construction (200 à 500 m).

Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :


Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

Page/46
2020
Donc, l’impact du bruit des travaux d’aménagement, construction et transport sera d’une intensité
faible et ’effet du bruit des travaux d’aménagement, construction et transport sur le milieu étudié sera
d’une signification mineure.
Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l’intérieur
du site d’élevage sont conformes à la réglementation en vigueur (les engins de chantier répondent aux
dispositions de l’arrêté relatif aux émissions sonores dans l’environnement des matériels destinés à être
utilisés à l’extérieur des bâtiments). Il n’est pas fait usage d’appareil de communication par voie
acoustique (sirène, avertisseurs, haut –parleurs…) qui pourrait être gênant pour le voisinage (sauf de
façon exceptionnelle à des fins de préventions ou de signalement d’incidents graves ou d’accidents).

3.7. Risques d’incendie


C’est un risque réel au niveau de la base de chantier avec la présence de groupes électrogènes et de
produits inflammables. Il faut souligner qu’il n’y a pas de stockage de gas-oil sur le site, les engins
étant ravitaillés hors site, dans les stationsservices. Un accent particulier sera mis sur les équipements
et installations présents dans la base de chantier car un incendie pourrait rapidement se généraliser et
se transformer en catastrophe en atteignant les installations riveraines.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyen
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

Donc, l’impact du risque d’incendie de la phase des travaux d’aménagement, construction et transport
sur le milieu étudié sera d’une intensité faible et L’effet des travaux d’aménagement, construction et
transport dû au risque d’incendie sur le milieu étudié sera d’une signification mineure.

III.4. IMPACTS PENDANT L’EXPLOITATION


Les sources d’impacts pendant la phase d’exploitation de l’unité sont liées aux déchets solides, rejets
des eaux résiduaires et effluents atmosphériques,

4.1 L'IMPACT SUR MILIEU PHYSIQUE


On pourrait assister à une dégradation de la qualité des composantes du milieu physique par les
effluents de l’activité de l’unité d’élevage projetée, les principaux effets identifiés sont dus aux :

- Rejets des eaux de type domestique (activités des besoins vitaux du personnel),
- Rejets de l’activité d’élevage : pas d’eau usée générée par l’activité de l’unité, sauf les eaux de
lavage,
- Déchets solides domestiques (200g/j par personne) et industriels, générés par les activités de l’unité
seront collectés et destinés vers la décharge publique la plus proche de l’unité (pour les déchets
domestiques) ou vers les sociétés spécialisées en matière du compostage (pour les déjections
animales),
- Émissions atmosphériques, nuisances sonores et olfactives provenant de l’activité du transport ou du
bâtiment d’élevage.

A- Rejets liquides domestiques


Les rejets liquides de type domestique, sont les eaux générées par le personnel travaillant au sein de
l’unité (cadres, administrations, techniciens et ouvriers) et au niveau des Vestiaires et douches du

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2020
personnel. Sachant qu’une personne consomme 50 litres/jour, et en admettant que le taux de restitution
est de 80%, la quantité d’eau consommée et le volume rejeté par le personnel sont estimés.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la pollution aquatique pendant la phase d’exploitation sur le milieu étudié sera d’une
intensité faible et L’effet de pollution due aux rejets liquides sur le milieu pendant l’activité du projet
sera d’une signification mineure.

B- Déchets solides d’élevage


Les effluents solides ou les déjections avicoles qui peuvent être à l’origine de ce type d’élevage sont
sous formes des fientes, qui peuvent être compostés afin d’améliorer leur valeur d’amendement, a la
fin de chaque saison d’élevage, les déchets de fientes seront rassemblés et évacués par une société
spécialisée en la matière, aucun stockage ne se fera sur le site. Cette option est adoptée par la société
promoteur pour éviter tout problème d’odeur qui pourra se produire ou de contamination de la
nouvelle section d’élevage qui va venir. Tous les locaux seront nettoyés et désinfectés.
Le compostage dégrade une partie des contaminants organiques pouvant se trouver dans les effluents,
ces derniers sont une des principales sources de cuivre et de zinc pour les sols agricoles, la réduction
des flux passe principalement par le choix et raisonnement de l’alimentation animale, lors de la période
d’élevage, peuvent trouver la mort, les cadavres sont dirigés directement vers la fosse à cadavre, en
effet, cette fosse à cadavre serait étanche pour éviter tout problème d’infiltration susceptible
d’impacter le sol ou bien les eaux souterraines sachant que la perméabilité du site est très faible, ces
cadavres de poulets ou poussins seront couverts par la chaux pour accélérer leur dégradation et palier
au problème d’odeur qui pourra se produire. Cette fosse sera dotée d’un couvercle en béton, en ce qui
concerne les boues de la fosse septique, cette dernière sera vidangée une fois par an et les boues seront
évacuées par une société spécialisée en la matière. Les déchets domestiques seront toujours acheminés
vers la décharge publique en commun accord avec la commune.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la pollution générée par les effluents solides d’élevage pendant la phase
d’exploitation de l’unité sur le milieu étudié sera d’une intensité moyenne. L’effet dû aux effluents
solides d’élevage sur le milieu étudié sera d’une signification majeure.

C- Émissions d’NH3 et de particules


En élevage, le NH3 est le principal composé gazeux émis par les élevages de volailles, il est émis par
les effluents, deux modes de gestion des déjections sont principalement rencontrés sur le terrain, la
gestion sous forme de fumier (poulet pondeuse ) et la gestion sous forme de fientes plus ou moins
sèches, pour les élevages de volailles, les émissions de particules seraient également associées à

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2020
l’urine, notamment via la formation de cristaux minéraux d’acide urique (Aarnink and Ellen, 2008 ;
Cambra Lopez et al., 2010), de façon générale, des particules ne seront émises que lorsque les
effluents peuvent sécher sur le sol (caillebotis) ou sur une litière (paille, copeaux de bois),
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la pollution générée par les émissions atmosphériques d’élevage pendant la phase
d’exploitation de l’unité sur le milieu étudié sera d’une intensité moyenne. Et l’effet de pollution
atmosphérique due aux effluents d’élevage sur le milieu étudié sera d’une signification moyenne.

D- Émissions d’odeurs
L’activité avicole est sous-tendue par un risque de propagation des odeurs issues des fermes vers les
habitations ou à d’autres installations de la zone du projet. La plupart des habitations environnantes
sont éparpillées par rapport à l'emplacement du projet et elles ne se trouvent pas dans la direction des
vents dominants. Cependant, des mesures de réduction de l'émission de ses odeurs sont envisagées
pour atténuer cet impact sur la qualité de l’air egalement, et pour limiter l'émission des odeurs
désagréables à partir des fosses où seront enterrés les cadavres, le promoteur s'engage à prendre toutes
les dispositions nécessaires selon les normes en vigueur. Toutes les précautions sont et continueront
d'être prises pour limiter, voire supprimer les nuisances liées aux mauvaises odeurs émises par les
déjections,
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la pollution atmosphérique par les émissions d’odeurs d’élevage pendant la phase
d’exploitation de l’unité sur le milieu étudié sera d’une intensité moyenne et l’effet des odeurs liées à
l’activité d’élevage sur le milieu étudié sera d’une signification moyenne.

E- Impact sur les ressources en eau


On note qu'au niveau de site du projet, l’absence de tout cours d’eau, les eaux pluviales de
ruissellement pourraient être chargées par les eaux de lavages du bâtiment qui pourraient avoir un
impact sur la flore et la faune de la zone limitrophe du site. Généralement, les eaux souterraines
risquent subir une contamination par infiltration des polluants issus de l'enfouissement des poulets
morts, combinés à des stockages incontrôlés des produits de désinfection des locaux. Ceci pourrait
constituer un risque de propagation de polluants vers les sources et/ou les puits situés au site. Pour le
cas de ce projet, la nappe phréatique est relativement profonde dans le site étudié et qui est située à une
profondeur qui dépasse les 40 m. Le promoteur a mis en place de bonnes pratiques de gestion interne
pour minimiser ces risques potentiels de contamination des eaux et notamment par l'élimination des
cadavres des poulets morts. En effet, les fosses prévues vont répondre aux conditions d'enterrement des
cadavres pour ne pas avoir des infiltrations importantes qui peuvent atteindre la nappe. Afin de pouvoir

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2020
s'assurer de l'efficacité de ces mesures, une procédure de suivi et de contrôle sera assurée au niveau de
la principale source située au voisinage du projet en vue de suivre la qualité de ses eaux. Cette
procédure permettra de détecter l'origine interne ou externe d'une éventuelle pollution et de suivre ainsi
la qualité des eaux de sources au niveau du site.

Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :


Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de la pollution aquatique générée par l’élevage pendant la phase d’exploitation de
l’unité sur le milieu étudié sera d’une intensité moyenne et l’effet de pollution des ressources en eau
résultant de l’élevage pendant la phase d’exploitation de l’unité sur le milieu étudié sera d’une
signification moyenne.

F- Impact sur le paysage


Les références paysagères à proximité du site du projet sont caractérisées par des terres agricoles. Les
impacts qui peuvent être générés par l'installation du projet portent essentiellement sur les
modifications des caractéristiques du paysage local par la construction des locaux au niveau du site. La
commodité du voisinage du projet ne sera pas affectée puisque les habitations sont lointaines et situées
à des centaines de mètres par rapport au projet de l’unité d’élevage. Pourtant ; la norme définit une
distance de 100m entre les unités d’élevage et les habitations.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact sur le paysage du milieu étudié, générée par l’exploitation de l’unité projetée sera d’une
intensité faible et l’effet négatif sur le paysage de la zone du projet étudié sera d’une signification
mineure.
La modification du paysage envisagée est celle des constructions dédiées à l’élevage des poules ; la
société veillera à ce que le projet sera intégré dans son environnement naturel sans porter atteinte aux
terrains avoisinants tout incitant l’architecte du projet à prendre en considération la nature du milieu
avoisinant.

G- Impact sur le sol


Les sources de pollution des sols les plus importantes sont liées à l'enterrement des cadavres des
poulets et aux eaux de nettoyage des locaux. Avec l’exigence du promoteur par l'installation des fosses
séparées (d'enterrement et de collecte des eaux de lavage) cet impact se trouvera réduit. Le sol du
bâtiment de l’élevage sera bitonné ce qui empêchera d'avoir des infiltrations des effluents de ce type
d'élevage. Par ailleurs, les déchets solides domestiques générés par le personnel du projet risquent de
dégrader la qualité des terrains agricoles environnants. La collecte de ses déchets et leurs
acheminements jusqu’à la décharge publique la plus proche du site.
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :

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2020
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible
D’où, l’impact de la pollution du sol générée par l’élevage des poules pendant la phase d’exploitation
de l’unité sur le milieu étudié sera d’une intensité moyenne et l’effet de pollution du sol du site du
projet est d’une signification moyenne, pendant la phase d’exploitation de l’unité.

H- Émission du bruit
Le bruit émis par l’unité sera produit par les camions ainsi que les véhicules de transport, le
mouvement des véhicules eux-mêmes et le fonctionnement du matériel mécanique. Au cours de la
phase d’exploitation, les bruits imputables aux camions ne sont pas susceptibles d’être perçues au-delà
du bruit de fond du système routier environnant.
Le promoteur fera attention au bruit produit par les installations de son unité afin de minimiser
l’impact sur les zones limitrophes du site, il sera toutefois très faible et restera dans les normes compte
tenu :
• Les machines comme les installations réalisées respecteront les normes en vigueur de sécurité,
• Les niveaux sonores qui sont très bas par rapport aux normes en vigueur (70db),
• L'éloignement des habitations par rapport au site,
• La superficie importante de l'exploitation qui va abriter le projet,
• Le respect des horaires de transport (éviter les horaires nocturne).
Résultats de l’évaluation environnementale de cet effet :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, le bruit généré par les activités de l’unité d’élevage pendant sa phase d’exploitation sera d’une
intensité faible et l’effet du bruit généré par l’élevage pendant de l’unité sur le milieu étudié sera d’une
signification moyenne.

3.3 IMPACT SUR LE MILIEU BIOLOGIQUE


Le projet est situé dans une zone agricole d’activité traditionnelle, le site du projet et son étendue ne
contiennent pas d’espèces animales ou végétales diversifiées, mais il est dominé par des cultures
bourres, et les agriculteurs qui y sont installés à quelques centaines de mètres procèdent au pâturage.
Résultats de l’évaluation environnementale de l’impact global sur le milieu biologique :
Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact de l’activité de l’unité d’élevage sur le milieu biologique de la zone étudiée sera d’une
intensité faible et l’effet de l’activité d’élevage pendant la phase d’exploitation de l’unité sur le milieu
biologique de l’aire étudiée sera d’une signification mineure.
Pour le milieu humain, à l’intérieur de l’installation avicole toute absence d’entretien des locaux (ou un
mauvais entretien), sans la mise en œuvre des mesures envisagées peuvent favoriser la promiscuité et
la prolifération de bactéries et autres vecteurs de maladies (voir partie ci-dessous – étude du risque
sanitaire).

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2020

3.3 IMPACT SUR LE MILIEU SOCIOECONOMIQUE


L’impact socio-économique de cette unité d'élevage de poules sur la zone et la région en général est
très positif. Le projet étudié contribuera à créer de la richesse et des opportunités importantes d’emploi
directes ainsi que d’autres indirectes, ainsi que l’alimentation du marché en matière d’oeufs.

Résultats de l’évaluation environnementale de l’impact du projet sur le milieu socio-économique


Valeur de la composante
Degré de perturbation Fort Moyen Faible
Fort Fort Fort Moyenne
Moyen Fort Moyenne Faible
Faible Moyenne Faible Faible

D’où, l’impact du projet pendant la phase d’exploitation sur le milieu socioéconomique de la zone
étudiée sera d’une intensité forte et l’effet de l’activité de l’unité projetée pendant la phase
d’exploitation de l’unité sur le milieu socio-économique sera d’une signification majeure.

III.4 ÉTUDE DU RISQUE SANITAIRE


III.4.1.IDENTIFICATION DES DANGERS DE L’ELEVAGE
Les dangers potentiels dans l’élevage avicole résident dans les agents suivants :
• Les agents pathogènes susceptibles d’être transmis par les animaux en aviculture et provoquent de
très nombreuses formes de zoonoses telles que la grippe aviaire, la chlamydiose aviaire, la tuberculose
aviaire, les salmonelloses, la pasteurellose (ou choléra aviaire), les staphylococcies, la
campylobactériose.
De nombreux oiseaux peuvent être source d’agents pathogènes pour l’homme. L’incidence des
zoonoses avicoles infectieuses par transmission primaire reste faible, par contre la fréquence des
infections secondaires à des blessures par des germes pathogènes contenus par exemple dans les
litières, les eaux de nettoyage, est plus élevée (panaris des doigts, tétanos professionnel, furoncles, ...),
• Les agents associés à l’activité de l’aviculture au niveau du bâtiment d’élevage intensif :
 Agents chimiques et gazeux, générés par l’émanation de gaz (hydrogène sulfuré H2S,
ammoniac NH3, monoxyde de carbone CO) et par l’utilisation de désinfectants et détergents
dans les bâtiments d’élevage de volailles, de produits phytosanitaires.
 Particules organiques poussières produites par les nourritures animales et par la litière
(contenant des micro-organismes, des spores), plumes d’animaux, déjections d’oiseaux
(maladie des oiseleurs), poussières générées par le paillage ...
 Agents chimiques stockés provenant du stockage du fuel, des engrais, médicaments, déchets.
Danger potentiel Voies de transfert Effet sur l’Homme
Zoonoses maladies réputées contagieuses
Grippe aviaire Air contact (Voie Forme de grippe pouvant se compliquer
Respiratoire, oculaire en pneumonie, l’étal en absence de
Et digestive, traitement adéquat
Déjections).
Bactérie salmonella Vomissement, diarrhée accompagnée
Contact avec fièvre
Létal en l’absence de traitement adéquat
Brucellose, tuberculose
Charbon, Rage, Anaplasmose, Toutes représentées Multiples
Maladie vésiculeuse des suidés
Zoonoses à forme cliniques abortives
Ornithose-psittacose : bactérie Air (inhalation), Forme respiratoire dont les symptômes
Chlamydophila psittac Contact (ingestion ressemblent à une grippe, pouvant

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Œuf ou viande) s’aggraver en pneumonie, et entrainer la
mort en l’absence de traitement
Agents intestinaux
Campylobacteriose : bactérie Contact (ingestion Diarrhée, fièvre et douleurs
Campylobacter jejuni et D’aliment mal cuit abdominales
Campylobacter coli
Salmonella, escherichia coli, Gastroentérite, septicémie,
Vetec hepec,cryptosporidium Contact et eau amaigrissement, syndrome urémique
Parvum,helminthes hémolytique, larva migrans
Zoonoses à transmission par contact
Rouget( erysipelothrix Fièvres, érysipéte, septicémie,
Russiopathiaeà,listériose, contact Amaigrissment, méningites,
Leptospirose, dermatophytoses hépatonéphrite, teigne
Agents chimiques et gazeux
NH3 (ammoniac) Air Irritation
odeurs Air Irritation
Produits d’hygiène, nettoyage et Contact, Air, eau Irritation
désinfection
Agents particulaires
Poussières organiques Air Irritation, allergies, cancer
Poussières minérales Air Irritation, dermites
bruit Air Irritation, surdité
Agents chimiques stockés
Fuel, engrais, phytosanitaire Contact, eau, Air Irritation, cancer, traumatisme
(risque lié à la manipulation à
l’élevage)
Médicaments, déchets de soins Ingestion, contact Divers
Tableau 04: Les dangers potentiels liés à l’activité d’élevage.
III.5 RESUME DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
La méthodologie utilisée permet de mettre en relation les actions qui seront mises en place pour la
réalisation et la survie du projet pendant ses différentes phases sur les lignes, avec les éléments
biophysiques et humains constitutifs du milieu récepteur, en intersection avec l’évaluation
environnementale en colonnes, des impacts potentiels du projet et leur signification sur les
composantes du milieu environnemental.

Effets environnementaux Mesures d’atténuation ou de Caractéristiques des effets environnementaux


possibles liés au projet compensation envisagées
Intensité Étendue Durée Significativité
Impact des rejets liquides - Collecter des eaux usées par le biais
domestiques d'un réseau normal interne à I’unité. Le
prétraitement est obligatoire pour un bon
fonctionnement des systèmes d’épuration Faible Ponctuelle Longue Mineure
il est constitué de fosses septiques qui
seront aménagées selon les normes.
Impact des déchets solides -Collecter les déchets ménagers chaque
d omestiques jour et les évacuer vers la décharge Faible Ponctuelle Longue Mineure
publique la plus proche.

Impact des effluents -Désinsectisation du fumier,


solides d’élevage -Humidification du fumier avant le
ramassage et l’évacuation,
-Balayage minutieux du sol,

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2020
-Désinsectisation du bâtiment,
-Dératisation,
-Désinfection des canalisations Moyenne Locale Longue Majeure
-Détartrage da la canalisation,
-Lavage sous pression des bâtiments en
fermant tout accès de l`air,
-Désinfection avant séchage du bâtiment,
-Remplissage des autoluves et des
pédiluves par des désinfectants agrée
-Vide sanitaire de 20 jours,
Impact des émissions -Apporter une litière en quantité
atmosphériques (NH3, suffisante pour éviter d’avoir des litières
particules, odeurs) dues trop humides qui favorisent les émissions
aux effluents d’élevage d’ammoniac,
-Évacuation immédiate des fientes après
chaque fin de cycle d’élevage en évitant
leur stockage, Moyenne Ponctuelle Longue Moyenne
-Balayage minutieux du sol,
-Lavage sous pression des bâtiments en
fermant tout accès de l’air,
-Désinfection du bâtiment,
-Vide sanitaire de 20 jours ;
-Réduction du nombre des camions de
ravitaillement,
Impact sur le paysage - Renforcer la présence d'écrans
végétaux visuels vis-à-vis du paysage de
la zone et des axes de communication
des localités rurales.
- Renforcer les plantations au niveau de
la clôture en tenant compte des
orientations des vents dominants et Faible Ponctuelle Longue Mineure
constituer un écran diversifié et cohérant
s'insérant dans le paysage
Impact sur le sol -L’installation des fosses séparées
(d'enterrement et de collecte des eaux de
lavage),
- Le sol des bâtiments de l’élevage sera
bâtonné ce qui empêchera d'avoir des Moyenne Ponctuelle Longue Moyenne
infiltrations des effluents
-La collecte quotidienne dedéchets et
leur acheminement jusqu’à la décharge
publique la plus proche du site,
Impact du bruit -Installation du projet dans des
structuresfermées,
-Limitation de la vitesse de circulation
Mise en place d’un parking,
-Limitation du nombre de rotations de Moyenne Locale Longue Moyenne
camions pour l’approvisionnement en
matières premières et l’évacuation des
déchets,
Impact sur le milieu -Prendre toutes les mesures préventives
biologique pour ne pas endommager
l’environnement limitrophe, notamment

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2020
les terres agricoles, Faible Ponctuelle Longue Mineure
-Protéger les espèces en présence,
-Procéder au réglage et à la remise en
état des lieux après les travaux.

Impact sur le milieu socio- Renforcer les impacts socio-


économique économiques du projet par le maintien
des emplois prévus, l’assurance de Forte Régionale Longue Majeure
l’approvisionnement du marché en
matière d’oeufs avec une qualité
respectant les normes en vigueur.

CHAPITRE IV
PROCEDURE DE PRODUCTION

IV.1. MATIERES PREMIERES ET FOND DE ROULEMENT


 Poulettes démarrées,
 Aliments de ponte (céréales et complément alimentaire),
 Produits pour traitement des poulettes et les œufs et frais de soins,
 Litière,
 Emballages en carton,
 Produits d’entretien.
IV.2. PROCESSUS DE PRODUCTION
L’élevage de la poule pondeuse se fait en cage (batterie). La vie de poule pondeuse est composée de
deux périodes :
 La phase d’élevage : d’un jour à 18 - 20 semaines,
 La phase de ponte ou de production : de 20 - 22 semaines à 72 - 78 semaines âge de réforme

IV.3. LES PHASES D’ELEVAGE


Phase 1 : Conduite d’élevage

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En matière de densité, il ne faut pas dépasser un nombre de 50 poussins par m 2 jusqu'à 2 semaines
d’âge. De 2 à 4 semaines, celle -ci ne doit pas dépasser 40 poussins par m2, après 15 semaines la densité
est ramenée à 15-20 sujets par m2.
Avant de mettre les poussins, on dépose du papier carton ou du papier journal sur le plancher des
cages, pour éviter que les pâtes des poussins ne passent à travers les mailles.

Phase 2 : Phase de ponte


Il est recommandé que chaque poule dispose d’une surface de 550 cm 2 au minimum, pour permettre
une bonne ventilation du bâtiment afin d’éviter les mortalités par hyperthermie.
Après le transfert, les poulettes doivent être abreuvées dès leur installation dans le bâtiment de ponte.
IV.4. PRODUITS FINIS
- Les œufs,
- La viande blanche (pour les poules en âge de réforme, et celles qui ne pontent pas),
- Les fientes.

IV.5. RECOMMANDATIONS PARTICULIERES POUR LE BUSINESS PLAN


Le fond de roulement est évalué pour un cycle de production, incluant les charges suivants : l’aliment,
le poussin, la main d’œuvre, le chauffage, les frais vétérinaires, l’électricité, l’eau, et autres charges
telles que le transport, etc.…
IV.6. LES RESULTATS DE LA PONTE
 le poids moyen des œufs doit être en constante augmentation,
 Le taux de mortalité (le stress est la plus grande cause de mortalité) : 8 % à 10 %.
 Nombre d’œufs pondus par poule 250 – 300 par cycle,
 Consommation alimentaire par œuf 125 à 155 gramme au départ, 135 à 220 gramme,
 Age à la réforme 480-490 jours,
 Le taux de ponte est de 80% si les conditions sont respectées

IV.7. ANNEXES
Annexe 1 : Concentration énergétique et protéique de la ration de la poulette

Période d’élevage Energie (Kcal EM/Kg) Protéine brute (%)

Démarrage
2800 à 2850 18 à 20
1 j à 8 semaines

Croissance
2700 à 2750 15 à 16.5
9 à 18 semaines

Annexe 2 : Conséquences du programme lumineux sur les performances de production

Maturité
Programme Poids des œufs Nombre d’œufs
sexuelle
King Précoce Faible Important

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Décroissant-croissant Tardive Gros calibre Moins élevé


Moyen
Ni précoce ni
intermédiaire Moyen
tardive

Annexe 3 : Intérêts de la mue


Plusieurs éléments techniques et surtout économiques sont derrière la prise de décision de l’induction
d’une mue parmi lesquelles on peut citer :
- Intérêt économique suite à une baisse conjoncturelle des prix des œufs.
- Réduction du coût de remplacement des poules.
- Allongement d’amortissement des poulettes.
- Amélioration du poids moyen des œufs.
- Amélioration de la solidité de la coquille.
- Augmentation du poids vifs des poules de réforme.

Annexe 4 : Normes d’élevage recommandées durant la phase de ponte (dans le cas d’un élevage
au sol)
- Densité : 6 à 8 sujets /m2
- Mangeoire linéaire : 12 cm/ sujet
- Mangeoire circulaire : 8cm/sujet
- Abreuvoir linéaire : 4cm/ sujet
- Abreuvoir circulaire : 2cm/sujet
- Vitesse de la chaîne : 15m/mn
- Nombre de nids (pondoirs) : 1 nid pour 5 à 7 poules, placés de préférence dans une zone sombre.
- Durée d’éclairement : Stimulation lumineuse puis augmentation progressive jusqu’à 16
heures de lumière par jour avec une intensité lumineuse de 3 à 4 w/m2.

CHAPITRE V
CONDUITE TECHNIQUE DE L’ELEVAGE
Une poule pondeuse peut donner durant un cycle, 18 semaines d’élevage + 60 semaines de pontes, 350
œufs environ avec éclairage artificiel intensif (16 heures/jours) ; c’est-à-dire 11.5 caisse (de 30 œufs)
que l’on vend à un prix de 200 dinars en moyenne.

V.1. LES POULES 


Elles arrivent de grand matin à l’âge de trois semaines avec le bec coupé, en provenance d’une usine à
poussins, elles restent un an dans le poulailler sans jamais sortir de leur cage, et même un peu plus
longtemps si elles sont conditionnées pour muer par le biais d’hormones ajoutées à la nourriture durant
une semaine, période pendant laquelle elles ne pendent plus ; perdent leurs plumes, environ un mois
après, de nouvelle plumes repoussent puis elles pondent des œufs solides et bien calibrés pendant

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encore trois à quatre mois le débecquage coupe de la corne, de l’os et du tissu sensible occasionnant
une douleur sévère, comparable à l’arrachage partiel d’un angle chez un humain, à la suite de cette
mutilation, les oiseaux mangent moins et perdent du poids pendant plusieurs semaines, le tissu nerveux
continue à se développer et forme un névrome (excroissance très sensible)plus au moins important qui
les gène.
Douloureusement pour manger. Le débecquage, s’il empêche le cannibalisme dû à l’entassement, ne
change rien au stress qui reste la plus grande cause de mortalité dans les élevages industriels. Dans ce
poulailler, le taux de mortalité est d’environ 300 poules par an (4 à 5%) sans tenir compte
d’éventuelles épidémies.

V.2. LOGEMENT
Dans ces élevages, les oiseaux deviennent très vite agressifs du fait de la place extrêmement restreinte
qui leur est imposée, une poule à une envergure moyenne de 75 cm ; or, quatre poules doivent vivent
dans une cage de 40 cm de côté, même s’il n’y en avait qu’une seule par cage, elle n’aurait pas la place
d’étendre ces ailles.

V.3. ALIMENTATION
Les poules sont nourrit deux fois par jours, le matin vers 8 h et en fin l’après- midi vers 18 h, la
nourriture est rationnée et comprend un mélange de farine de céréale qui est distribué grâce à un
chariot relié au silo à grain, en passant, ce chariot remplit les mangeoires, ce qui provoque une forte
excitation chez les poules.
Les pondeuses auront besoin du calcium et d’autres minéraux pour garantir une bonne ponte.

V.4. BESOINS EN EAU


Il faut veiller à ce que les animaux disposent en permanence d’eau propre. L’abreuvoir sera nettoyé
quotidiennement.
L’eau est distribuée à volonté par des tuyaux munis de clapets (sorte de mamelon par lesquels l’eau
sort lorsqu’on appuie dessus), à leur arrivé les jeunes oiseaux ne savent pas boire, il faut donc, durant
trois jours, le leur apprendre (en appuyant la tête de certaines poules sur clapet ; une fois que quelques-
unes ont compris, les autres suivent l’exemple).
V.5. PROPHYLAXIE ET SOINS
Le nettoyage général du poulailler se fait tous les ans, après chaque départ des poules, les cages sont
lavées et désinfectées, et le bâtiment est nettoyé à fond. La fiente est enlevée tous les trois mois sous
les cages et parfois sur les planches de protection entre les cages. Tous stress dans le poulailler
pourront avoir comme conséquence l’amaigrissement des animaux et/ou une baisse de la production
d’œufs. On veillera donc particulièrement au bien-être des animaux on leur évitant, autant que
possible : les agressions faibles ou brutales, passagères ou durable, isolés ou à répétition, le piquage,
une concurrence féroce pour la nourriture ou le boisson (en cas de pénurie).
V.6. ÉLEVAGE
Le degré d’inconfort est encore accentué par le fait qu’elles ne peuvent se percher et que leurs pattes
sont en contact permanent avec un grillage en pente, parfois, les pattes s’atrophient, immobilisant la
poule (du cote de la mangeoire, généralement).
Outre la ponte, la seule activité possible est une violence plus ou moins exacerbée entre les quatre
poules de même cage, dont les corps sont mutilés et partiellement déplumés malgré leur bec coupé,
d’autre part, si à l’origine elles ne sont pas des « cous nus », elles le deviennent rapidement suite au
frottement continuel de la cage lorsqu’elles sortent la tête pour manger.

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Pour une poule la ponte s’effectue normalement en position assise, dans un endroit privilégié ; or, dans
un élevage industriel, elles pondent debout et côte-à-côte ; la poule se retient le plus longtemps
possible, mais elle n’en pond pas moins de deux œufs tous les trois jours, ici les œufs sont ramassées
quotidiennement à la main, ce qui permet entre autres aux employés d’enlever le ou les cadavres de la
veille. Dans un poulailler plus moderne, les œufs tombent sur un tapis roulant, et les cadavres peuvent
commencer à ce décomposé au milieu des survivantes.
V.7. CONTROLE
Il faut envisager des contrôles réguliers afin de repérer les poules atteintes de maladies et des virus qui
se transmettent par contamination. A noter que vu le nombre des poules dans un seul poulailler et la
fébrilité de cet animal face aux attaques virales, le contrôle et la prévention sont des facteurs
déterminants pour la santé des volailles.
V.7.1 Les principales causes des maladies
Habituellement, la raison principale d’une maladie est les germes. Quelques parasites peuvent aussi
causer ses maladies est des troubles de la croissance, des parasites comme les puces, les poux et les
ascaris.
Germes Maladie
La maladie de Newcastle, la grippe aviaire,
Les virus
la variole aviaire.
Le choléra aviaire, la typhoïde et la
Les bactéries
pullorose.
Les champignons l’Aspergillose ou la pneumonie.

V.8. PROPRETE
Procéder à un nettoyage systématique, car l’accumulation des déchets animaliers facilite l’apparition et
la propagation de maladies très nuisibles à la santé des poules.
V.9. VALORISATION DES DECHETS
La fiente de poule est un excellent engrais riche en azote, en phosphore, en potassium et en
calcium. Grâce à quelques poules, vous obtenez rapidement un engrais écologique et bon marché de
très bonne qualité. L’azote contenu dans la fiente de poule est rapidement disponible pour la plante qui
l’absorbe très vite. Il en est de même pour les autres éléments fertilisants, présents en concentrations
élevées.

V.10. TRAITEMENT DES EFFLUENTS LIQUIDES


La construction d’une fosse septique est un procédé généralement utilisé pour le traitement des eaux
usées ; il s’agit d’une cuve en béton, en parpaing ; en métal ou en plastique dans laquelle les solides se
déposent et les matériaux flottants remontent à la surface. Le liquide en partie épuré s’écoule d’un
exutoire plein vers des tranchées comblées par des roches à travers lesquelles les eaux usées peuvent se
couler et s’infiltrer dans le sol, où elles seront oxydées en aérobie. La matière qui surnage et les solides
qui se sont déposés peuvent être conservés entre six mois et plusieurs années, pendant lesquels ils
subissent une décomposition anaérobie.
* Pour la désinfection, il faut verser chaque année 3 kg de la chaux dans la fosse septique
* L’eau de javel ne doit pas être versée au sol plus de 2 ou 3 fois par semaine puisque elle est
nuisible pour les bactéries anaérobiques existantes au niveau de la fosse septique.

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Schéma2P : des sources de contamination d’un élevage avicole.

CHAPITRE VI
IDENTIFICATION DES MESURES A PRENDRE

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Dans ce chapitre Les mesures d’évitement, de réduction ou d’accompagnement retenues au regard des
enjeux identifiés sont présentées pour chacun des effets directs ou indirects, temporaires ou permanents
relevés.
Pendant la phase d’exploitation, le promoteur s’engage à mettre en œuvre les mesures suivantes afin
d’atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement :

VI.1. MESURES POUR ASSURER LE BIEN ETRE ANIMAL


La définition qu'en donne l'O.I.E. (Organisation Mondiale de la Santé Animale) est la suivante :
"On entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l'entourent. Le
bien-être d'un animal (évalué selon des bases scientifiques) est considéré comme satisfaisant si les
critères suivants sont réunis : bon état de santé, confort suffisant, bon état nutritionnel, sécurité,
possibilité d'expression du comportement naturel, absence de souffrances telles que douleur, peur ou
détresse. Le bien-être animal requiert les éléments suivants : prévention et traitement des maladies,
protection appropriée, soins, alimentation adaptée, manipulations réalisées sans cruauté, abattage ou
mise à mort effectués dans des conditions décentes. "
Le promoteur prendra toutes les mesures appropriées en vue de garantir le bien-être de ses volailles et
afin d’assurer que ces derniers ne subissent aucune douleur, souffrance ou dommage inutile.

• Les animaux seront soignés par un personnel possédant les aptitudes, les connaissances et les
capacités professionnelles appropriées,
• Un éclairage approprié (fixe ou mobile) est disponible pour permettre à tout moment une inspection
approfondie des animaux,
• Tout animal qui paraît malade ou blessé sera soigné sans délais et, au cas où̀ un animal ne réagirait
pas aux soins, un vétérinaire doit être consulté dès que possible. Si nécessaire, les animaux malades ou
blessés sont isolés dans un local approprié garni, le cas échéant, de litière sèche et confortable,
• Un registre sera tenu pour indiquer tout traitement médical apporté ainsi que le nombre d’animaux
morts découverts à chaque inspection,
• La liberté́ de mouvement propre à l’animal, ne doit pas être entravée de telle manière que cela lui
cause des souffrances ou des dommages inutiles. Tout en laissant un espace approprié à ses besoins
physiologiques et éthologiques,
• La circulation de l’air, les taux de poussière, la température, l’humidité́ relative de l’air et les
concentrations de gaz doivent être maintenus dans des limites qui ne nuisent pas aux animaux,
• Ventilation et chauffage pour limiter les températures trop élevées et l'excès d'humidité,
• Les poules ne doivent pas être maintenues en permanence dans l’obscurité ni être exposées sans
interruption appropriée à la lumière artificielle. Lorsque la lumière naturelle est insuffisante pour
répondre aux besoins physiologiques et éthologiques des animaux, un éclairage artificiel approprié doit
être prévu,
• Les poules doivent avoir accès à la nourriture à des intervalles correspondant à leurs besoins
physiologiques, et à une quantité́ appropriée d’eau d’une qualité adéquate,
• Abreuvoirs placés et entretenus de façon à éviter tout déversement accidentel.
Le promoteur s’engage à prendre le plus grand soin de ses animaux et à poursuivre l’élevage de
poulets dans le respect du meilleur mode d’exploitation possible.

VI.2. MESURES POUR ASSURER LA BIOSECURITE


L’expérience acquise va permettre de maitriser l’application de règles strictes pour éviter l’exposition
des volailles aux maladies contagieuses :
Par l’équipement des fermes et la mise en place de bonnes pratiques conçues pour éliminer tout risque
d’introduction et de diffusion de ces pathogènes dans les troupeaux (Sas douche pour l’entrée des
ouvriers, pédiluve à l’entrée des bâtiments, vêtements professionnels pour les ouvriers exclusivement
utilisés à l’intérieur de la ferme, lavage et désinfection des véhicules à l’entrée …),
- Par l’équipement des bâtiments de sas et de grillage évitant tout contact avec les oiseaux sauvages,

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- Par la mise en place d’un plan de lutte contre les rongeurs,
- Par le nettoyage et la désinfection des bâtiments et du matériel avant chaque mise en place,
- En respectant les règles de bonne conduite d’élevage les plus strictes, le suivi technique et sanitaire
sera supervisé par un vétérinaire sanitaire mandaté.

VI.3. MESURES POUR LA GESTION DES EFFLUENTS D’ELEVAGE


Les déjections avicoles ou fientes, seront collectées et évacuées chaque fin de cycle d’élevage par des
agriculteurs identifiés afin de les valoriser comme compost riche en éléments fertilisants, concernant la
gestion des cadavres, chaque site dispose d'une fosse où sont mis quotidiennement les cadavres, cette
fosse est entièrement hermétique permettant ainsi la décomposition des cadavres.

VI.4. MESURES CONCERNANT LES REJETS LIQUIDES


Pour les rejets liquides (eaux vannes et eaux ménagères), la collecte des eaux usées se fera par le biais
d'un réseau normal interne à l’unité, le prétraitement est obligatoire pour un bon fonctionnement des
systèmes d’épuration, il est constitué de fosses septiques qui seront aménagées selon les normes en
vigueur.

VI.5. MESURES CONCERNANT LES DECHETS SOLIDES


Ces déchets se calculent à la base du nombre des employés (maximum) et une production de 200
g/personne/jour, le promoteur s'engage à collecter les déchets ménagers chaque jour et les évacuer vers
la décharge publique la plus proche.

VI.6. MESURES CONCERNANT LE CLIMAT


Pour atténuer l'impact sur le climat et la qualité de l'air le promoteur mettra en place les mesures
permettant de limiter toutes sortes de nuisances, entre autres un programme de désinfection et
dératisation visé par le vétérinaire. Ce programme prévoit, entre autres, ce qui suit :
Apporter une litière en quantité suffisante pour éviter d’avoir des litières trop humides qui favorisent
les émissions d’ammoniac.
@ Désinsectisation du fumier,
@ Humidification du fumier avant le ramassage et l'évacuation,
@ Balayage minutieux du sol,
@ Désinsectisation du bâtiment,
@ Dératisation,
@ Détartrage da la canalisation,
@ Désinfection des canalisations,
@ Lavage sous pression des bâtiments en fermant tout accès de l’air,
@ Désinfection avant séchage du bâtiment,
@ Remplissage des autoluves et des pédiluves par des désinfectants agrée,
@ Vide sanitaire de 15 jours,
@ Réduction du nombre des camions de ravitaillement.

VI.7. MESURES CONCERNANT LE PAYSAGE ET LA PERCEPTION VISUELLE


En vue d'atténuer ces impacts, l'approche paysagère a été prise en compte pour minimiser les
contrastes visuels avec le paysage environnant, à cet effet, le promoteur du projet va renforcer la
présence d'écrans végétaux visuels vis-à-vis du paysage de la zone et des axes de communication des
localités rurales. Ainsi, les plantations au niveau de la clôture vont être renforcées en tenant compte
des orientations des vents dominants et en fonction des espèces arborescentes, arbustives et herbacées
locales et spontanées afin de constituer un écran diversifié et cohérant s'insérant dans le paysage, les

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installations ne seront en revanche pas visibles depuis les habitations du secteur, l’impact sera donc
très limité,

V.8. MESURES CONCERNANT LE BRUIT


Du fait de l’éloignement des zones d’habitat, les activités ne seront pas à l’origine d’une gêne pour les
riverains.
Les mesures suivantes seront néanmoins prises afin de limiter au maximum les émissions de bruit et
éviter toute gêne :
• Limitation de la vitesse de circulation,
• Mise en place d’un parking,
• Limitation du nombre de rotations de camions pour l’approvisionnement en matières premières et
l’évacuation des déchets, toutes les machines comme les installations réalisées respecteront les normes
en vigueur de sécurité.
Le promoteur fera attention au bruit produit par les installations pour qu’elles ne dépassent pas les 50
dB à l’extérieur, les mesures mises en place permettront de réduire efficacement les émissions sonores
et leur propagation. Ces émissions n’impacteront pas les riverains.

V.9. MESURES A PRENDRE POUR ASSURER LA SECURITE ET LA PROTECTION


CONTRE L’INCENDIE
Le promoteur, en plus de disposer d’un personnel expérimenté, s’est engagée dans la définition d’une
politique de sécurité rigoureuse et respecte, dans ce cadre, l’ensemble des normes exigées par la
profession. Les mesures prises pour se protéger contre les incendies sont :
• Les bâtiments seront équipés par des extincteurs appropriés aux risques.
• Les appareils de RIA prévus seront conformes et comporteront chacun :
-Refoulement avec vanne d’arrêt,
-des tuyaux rapides,
- Lance avec robinet diffuseur
- Hachette de pompier,

V.10. MESURES CONCERNANT LES VIBRATIONS


Rappelons que le projet n’occasionnera pas de vibrations susceptibles d’engendrer une gêne. Seules de
légères vibrations pourront être ponctuellement émises par la circulation des camions d’évacuation de
matières premières, des animaux et des déchets. Ces véhicules emprunteront une route éloignée de
toute zone d’habitat, et ils s’engagent à limiter leur vitesse et à limiter le nombre de rotation le plus que
possible.

V.11. MESURES CONCERNANT LE TRANSPORT


Afin de minimiser l’effet du transport causé par les activités du projet, la société promoteur s’engage
à:
- Assurer la sécurité des usagers de la route desservant le site du projet et du personnel et toute
personne accédant à l’unité,
- Maintenir en bon état de fonctionnement les engins et les véhicules de transport afin d'éviter les fuites
d'huiles, de carburant ou de tout autre polluant. Par ailleurs, les opérations d'entretien des engins seront
réalisées hors site dans un lieu réservé à cet effet,
- Le camion qui transporte les déchets doit être muni d'une bâche appliquée littéralement pour éviter le
déversement des déchets et maintenir une étanchéité maximale de la benne lors du trajet vers la
décharge publique,
- Les déchets solides domestiques, seront collectés par les camions qui transportent les déchets de
l’unité vers la décharge publique,
- Limiter la vitesse des camions au niveau des accès et aux traversées des agglomérations,

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- Faire respecter les charges maximales tolérées pour les camions de transport, le promoteur s’engage à
faire également respecter (par les camions qu’il utilise) la charge et le tonnage imposé par les textes en
vigueur, ceci évitera la dégradation des routes.
V.12. MESURES CONCERNANT LE PATRIMOINE NATUREL
Rappelons l’absence des zones de protection réglementaire et d’inventaire du patrimoine naturel dans
la zone du projet. Celui-ci n’est pas susceptible d’être en relation directe ou indirecte avec ces espaces
(en termes d’occupation du sol, de topographie, d’hydrographie, d’espèces remarquables, etc.), en
l’absence cet impact aucune mesure spécifique n’est prévue.
V.13. PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT (PGE)
L’objectif principal du plan de gestion de l’environnement est de garantir le respect des lois et
règlements nationaux en matière de santé publique et préservation de la qualité de l’environnement.
Il permet de justifier la justesse des prévisions et des évaluations de certains et l’efficacité de certaines
mesures d’atténuation et, le cas échéant, des mesures de compensation.
L’entrepreneur doit respecter, dans ses travaux et ses services, les règlementations nationales
existantes, entre autre celles relatives à la santé publique, à la sécurité et à l’environnement, cela inclut
les méthodes de travail selon un savoir-faire reconnu et les exigences techniques contractuelles.
Sur le plan contractuel, ceci oblige donc que les contractants, leurs agents et personnels à se conformer
aux règles et exigences environnementales pour atteindre cet objectif, un plan de suivi des mesures et
des recommandations de l’EIE devra être établi comprenant les éléments suivants :
 Installation d’une procédure d’auto-surveillance, par l’exploitant du chantier, permettant le
déclanchement des actions correctives pour appréhender, réduire ou prévenir l’impact sur la
santé de la population et sur l’environnement.
Cette procédure concerne particulièrement la surveillance de tous les rejets générés par le
chantier et veiller au bon fonctionnement des équipements anti-pollution.
 Fixer les objectifs à atteindre en termes de performances environnementales, notamment
en matière de gestion des déchets, de rejets atmosphériques et de rejets liquides. Ces objectifs
constituent une adhésion volontaire de l’investisseur pour réduire progressivement les volumes
des émissions. Ces objectifs découlent principalement des règlements en vigueur et des
recommandations des organismes internationaux tels que l’organisme mondial de la santé.
 Réaliser périodiquement un Audit Environnemental, pour évaluer les performances
environnementales et apporter des améliorations. Des bureaux d’études agréés se chargeront de
la vérification de l’écart, en termes d’effets sur la santé publique et l’environnement naturel,
qui peut apparaître entre la situation actuelle et la situation antérieure. Cet écart peut être positif
comme il peut être négatif, il faut alors prévoir des mesures correctives et palliatives.
 Mise en place d’une structure chargée de la protection de l’environnement, notamment
chargée du plan de gestion environnementale. Elle instaurera un Système de Management
Environnemental (SME).
Le SME est un instrument qui permet :
- Le contrôle et la gestion des exigences locales,
- Une meilleure définition des rôles et responsabilités et plus grande motivation et
participation des travailleurs. et protection de l’environnement pour un développement
durable.
V.5. INCIDENCES FINANCIERES ALLOUEES AUX MESURES D’ATTENUATION
En plus de l’investissement considéré, les principales mesures préconisées lors de cette étude
correspondent à :
- L’équipement de l’unité par un réseau d’incendie, (500 000.00 DA)
- La construction d’une fosse septique étanche, ( 500.000,00 DA)
- L’analyse des effluents liquides une fois/an. ( 50 000.00 DA)

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- La construction une clôture au Toure de l’unité, (500 000.00 DA)
- Aménagement d’une cabine pour le compresseur et le groupe électrogène afin de prévenir les
coupures d’électricité. (500 000.00 DA)
- Total = (2 050 000.00 DA)

CONCLUSION

La présente notice d`impact sur l`environnement du projet d’une unité spécialisée en élevage de
volailles poulet pondeuse porté par la société promoteur Mr : DJENDI BACIR, à la commune de
DJOUAB, a été conduite conformément à la démarche imaginée par le législateur en matière d’étude
d’impact environnemental même si le projet n’y est pas assujetti.
Elle a permis de relever les principaux impacts potentiels et de proposer pour chacun d’eux les grandes
lignes de mesures d’atténuation. Il en ressort que la production des rejets liquides, déchets solides
constituent les principaux impacts négatifs majeurs qui vont découler d’exploitation de l’unité.
La mise en œuvre et l’instauration des mesures d’atténuation envisagées vont contribuer à améliorer
sensiblement les conditions environnementales et sanitaires causées par l’activité visée.
Comme elle a permis de souligner les principaux impacts positifs socio-économiques du projet qui se
manifestent en :
• L’amélioration de l’efficience, de la compétitivité du secteur d’élevage de volaille,
• La création d’un nombre important de postes d’emplois directs et le maintien de plusieurs emplois
indirects,
• L’approvisionnement du marché en œufs,
• Contribuer à la recherche appliquée et au développement, à procéder au traitement des déchets de
l’unité dont l’objectif est d’assurer le développement durable de l’activité avicole dans le respect de
l’environnement.

En vue de renforcer la compétitivité du secteur et de contribuer à l’amélioration socio-économique de


la commune de DJOUAB, il est préconisé que ce projet puisse obtenir l’autorisation demandée, et de
son part, le promoteur (DJENDI BACHIR) est invité à instaurer les mesures préconisées dans cette
étude.

Fait à : Beni Slimane le : 11-11-2020


Le Bureau D’études & Cabinet D`Expertise

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ANNEXES

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