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NATHALIE VAN LAETHEM (HEC-ISA et IFG) est responsable de l'offre et de l'expertise marketing et webmarketing de Cegos. Expert en stratégie
morketing, plan marketing, marque et mix-marketing, elle accompagne et forme directeurs et responsables marketing en entreprise ou PME. Auteur
d'ouvrages de référence sur ces sujets, elle est aussi auteur du blog www.marketing-strategie.fr
MARIE-ALICE BOYÉ (ESCP Europe) est franco-irlandaise. Consultante et formatrice indépendante depuis 2007, elle a accompagné de nombreux
projets marketing et digitaux en France et à l'international (Europe, États-Unis, Afrique). Elle a aussi participé à la conception de la gamme webmarketing
de la Cegos, acteur majeur de la formation professionnelle.
VALÉRIE MARCH (EDHEC et MBA de UCLA, Los Angeles, États-Unis) a découvert le webmarketing en 1999 en intégrant une startup Interne! en
Californie. Passionnée par l'usage du webmarketing pour communiquer, elle a également co-fondé le site www.placedesreseoux.com. Elle s'est spécialisée
dans le conseil et la formation en médias sociaux.
NATHALIE SCHIPOUNOFF (CELSA et ESIEE) est une spécialiste du digital. Après plus de 15 ans dans des grands groupes comme Télé Diffusion
de France, Orange ou Lagardère Active [Psychologies Magazine) en tant que responsable éludes, responsable morketing, chef de projet ou directeur de
Business Unit Web, elle accompagne aujourd'hui les entreprises dans leur transformation digitale en management et stratégie.
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MODULE 1 • STRU CTU RER SA DÉMARCHE W EBM ARKETING
•FICHE 1 • Lese-contenus
•FICHE 2 • Lese-leviers de promotion
•FICHE 3 • Lesétapes d'un planwebmarketing
• FICHE 4 • Lewebet lastratégiemarketing
•FICHE 5 • L'e-mixmarketing
• FICHE 6 • L'innovationenwebmarketing
•FICHE 7 • Vinbound marketing
•FICHE 8 • Les médias paid, ownedet earned
MODULE 2 * CRÉER ET ANIMER UN SITE W EB
•FICHE 9 • Pour unsiteefficace
• FICHE 10 • Lestechniques decréationdesite
•FICHE 1 1 • Les systèm esdegestiondecontenu
• FICHE 12 • L'audit d'unsiteexistant
•FICHE 13 • Lesétapes decréationd'unsite
•FICHE 14 • Lecahier des charges d'unsite
•FICHE 15 • L'arborescenced'unsite
• FICHE 16 • L'ergonomieweb
•FICHE 17 • Les nom sdedomaine
• FICHE 18 • Lescontraintes juridiques
•FICHE 19 • Les spécificités des sitese-commerce
•FICHE 2 0 • Les plateformes e-com merce
• FICHE 21 • Les solutions depaiement enligne
MODULE 3 • GÉNÉRER DU TRAFIC AVEC LE SEARCH
ET L’AFFILIATION
•FICHE 2 2 • La stratégiedeseorcbmarketing
•FICHE 2 3 • Laconsultationd'uneagencede search
•FICHE 24 • Les règles d'or duSEO
•FICHE 25 • La rédaction «SEOfriendly»
•FICHE 26 • Lescampagnes deSEA
•FICHE 27» Les rouages deGoogleShopping
•FICHE 28 • L'affiliation
MODULE 4 - PILOTER DES CAMPAGNES DISPLAY
•FICHE 29 • Lefonctionnementdudisplay
•FICHE 30» Lesformatsdudisplay
•FICHE 31 • Les différents modèlesd'ochat
•FICHE 32 • Lereaf time bidding
•FICHE 33 • Leretargeting
•FICHE 34 • L'outil Display Planner
M O D U LES* MANAGER DES CAMPAGNES E-MAILING
•FICHE 35 • L'étoiledel'e-mailing
•FICHE 36 •Typologiedes e-mailings
•FICHE 37 • Les solutions deroutage
•FICHE 38 • Leplanfichiers
•FICHE 39 • La notiondedélivrabilité
•FICHE 40 • Pour une-mailingefficace
•FICHE41 • Les londing pages
•FICHE42 • Lestestsd'e-mailings
M O D U LES* MAÎTRISER LES MÉDIAS SOCIAUX
•FICHE 43 • Panorama des médias sociaux
•FICHE 44 • Lediagnostic médias sociaux
•FICHE45 • La stratégiemédias sociaux
•FICHE 46 • La родеFacebook
LES FICHES OUTILS
DU WEBMARKETING
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Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles .corn
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LD En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement
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<N le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre
@ français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
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D. © Groupe Eyrolles, 2015
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U ISBN : 978-2-212-55691-9
Sous la direction de Nathalie Van Laethem
Marie-Alice Boyé
Valérie March
Nathalie Schipounoff
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Compléments à télécharger
ous avez acheté cet ouvrage et nous vous en remercions. Vous pouvez à titre
Cet avantage est exclusivement réservé aux acquéreurs de cet ouvrage. Pour en béné
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S ommaire
Introduction 11
Les e-contenus 17
^ j g g j L'e-mix marketing 29
L'innovation en webmarketing 31
l'inbound marketing 35
L'affiliation 105
Twitter 178
Slideshare 195
Le blog 231
La géolocalisation 249
Glossaire 309
Index 323
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Introduction
Le webmarketing est une discipline passion hension, voire une expérience significative du
nante, variée et exigeante. Il demande d’être à la numérique. Et pour cause, les investissements
fois rigoureux et créatif, et de faire preuve aussi publicitaires srrr Internet progressent régulière
bien d’endurance que de spontanéité face aux ment, au point d’en faire le troisièm e média
opportunités à saisir. Internet est un flux perma préféré des annonceurs et le premier en terme
nent, comme un train lancé à grande vitesse sans de croissance. Huit Français sur dix surfent sur
arrêt possible a priori, mais dans lequel il est le Net depuis leur ordinateur quand ils ne le font
cependant possible de monter ou de descendre pas depuis leur smartphone, leur tablette et de
à tout m om ent... main bien d’autres objets connectés. Si vous
Que vous soyez communicant, marketeur, web- n ’êtes pas présent sur le web, vos salariés, vos
marketeur, futur directeur d’une business unit concurrents, vos prestataires mais surtout vos
web, en recherche d’emploi ou encore étudiant, clients y sont déjà.
cet ouvrage vous apportera les repères indispen Si la démarche webmarketing ressemble dans
sables et les méthodes utiles pour une bonne l’ensemble fortement à celle du marketing plus
stratégie webmarketing, de m anière pédago classique, ses leviers et les compétences requises
gique. Les communicants et marketeurs rompus sont en revanche différents et leur importance
au offline pourront se reconnaître dans la de ne cesse de progresser.
marche globale et les experts du webmarketing Au-delà du marketing des moteurs de recherche
- qui n ’ont généralement pas le temps au quoti (en particulier le référencement payant) et de la
dien de couvrir en profondeur l ’intégralité des publicité sur Internet - qui pèsent à eux seuls
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_0J compétences - y puiseront également les infor
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près de 2 m illiards d’euros d’investissem ent
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mations qui leur sont nécessaires, soit en pre côté annonceurs - , les leviers du webmarketing
LD nant connaissance d’un module dans son inté se sont diversifiés avec l’arrivée du mobile et des
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O gralité soit en allant d’une fiche à l’autre au gré
<N médias sociaux, et « verticalisés » en termes de
@ J de leurs besoins. com pétences et de savoir-faire. Qu’il s’agisse
Ol 0) Les enjeux liés au digital sont de plus en plus d’attirer, de conquérir ou de fidéliser ses cibles,
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cruciaux. On exige de plus en plus des marke le webmarketing peut avoir pour objectif de
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O teurs et des communicants une bonne compré prendre en charge la stratégie d ’un ou de
11
INTRODUCTION
plusieurs espaces de l’entreprise sur Internet, L’actualité d’Internet est très vivante et il est
avec les enjeux liés à la convergence sur mobile difficile d’en couvrir toutes les évolutions à un
ou tablette. Polyvalent, le communicant ou le instant donné. Quand bien même, les partis pris
marketeur est de plus en plus amené à élaborer dans cet ouvrage perm ettent de couvrir au
des stratégies webmarketing avec des budgets m axim um les besoins du webmarketeur, en
serrés pour accroître la v isib ilité d ’un site l’accompagnant dans ;
Internet, augmenter le trafic, voire son chiffre
■ L’élaboration de sa stratégie.
d’affaires. Il doit également développer une ré
■ La création et l’animation d’un site.
flexion complète pour nourrir la marque et son
positionnem ent en cross-canal. Car, bien en ■ La génération de trafic.
tendu, les possibilités offertes par le web vont ■ L’achat d’espace publicitaire.
bien au-delà du seul fait d’avoir ou non un site. ■ La gestion des campagnes d’e-mailing.
La question des contenus, de la charte et de la ■ L’utilisation des médias sociaux.
ligne éditoriales est en effet tout aussi saillante,
■ La mise en œuvre d’une stratégie d’influence
a fortiori quand la marque et ses dispositifs se
et de contenus.
déclinent sur différents canaux de vente, diffé
rents terminaux (PC, smartphone, tablette, etc.] ■ Les nouvelles opportunités offertes sur mobile
domicile, sur le lieu de travail ou en mobilité. conseils utiles pour éviter les déconvenues ou
tout simplement gagner un temps précieux !
Faut-il internaliser ou externaliser la fonction de
webm arketeur ? Q uelle organisation doit-on Bien entendu, les chiffres indiqués dans cet
m ettre en œuvre pour réaliser des objectifs ouvrage auront certainem ent déjà évolué au
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CÜ quantitatifs et qualitatifs souvent ambitieux au m om ent de sa parution. Sur le Net, plus de
regard des moyens alloués ? Fortes de nos années 1,5 m illion de vidéos sont vues chaque minute,
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de conseil et de formation auprès de respon 2 m illio n s de req u êtes faites sur G oogle,
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о sables communication, marketing et webmarke 300 000 comptes Facebook logués, 3 000 photos
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ting en Business to Business ou Business to u p lo a d é e s, 20 m illio n s de p h o to s v u e s, Æ
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Consumer et dans des secteurs professionnels 50 000 applications téléchargées... Alors oui, >-
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Ч- très variés, nous répondons ici à ces questions, impossible de suivre en temps réel les chiffres
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dans un format sim ple et opérationnel, sous clés des évolutions et des marées de cette nou Ô
uО forme de fiches classées par thématique. velle planète digitale ! Notre o b jectif est en
12
INTRODUCTION
revanche de vous apporter les sources indispen Pour terminer, voici un conseil formulé par le
sables pour vous tenir le plus à jour en toute chanteur B ru ce Springsteen, qui s ’applique
autonomie et surtout d’acquérir les connais p arfaitem ent au w ebm arketing : « T h e a u
sances et les méthodes qui vous permettront d ien ce is not brought to you or given to you.
d ’am éliorer vos perform ances, ain si que la It’s so m ethin g that you fight for. You can fo rget
qualité des relations avec vos clients et pros that, esp ecia lly i f y o u ’ve h a d so m e su ccess.
pects online. Getting an a u d ie n c e is HARD. Sustaining an
S ’il n ’existe pas de webmarketerrr parfait, on peut a u d ie n c e is HARD. It d em a n d s a co n sisten cy
dire qu’une équipe ayant mis en place une veille o f thought, o f p urp o se, a n d o f action over a
partagée, le droit à l ’erreur conjugué à une bonne lo n g p e rio d o f tim e. » (« Le p u blic n ’est ni
réactivité, sans oublier des objectifs clairement donné ni acquis. C’est une chose pour laquelle
définis en amont, le tout appuyé par un web- il faut se b a ttre .,, Vous pouvez l ’oublier a
analytics pour bien mesurer les résultats, peut fortiori si vous avez déjà connu du succès.
s’en rapprocher. La réussite d’une action de v^eb- Obtenir de l ’audience, c ’est D U R ; m aintenir
marketing tient avant tout à de bons arbitrages en une audience, c ’est DUR. Cela nécessite une
connaissance de cause et surtout au « test, learn cohérence de longue haleine dans la réflexion,
a n d correct » qui est la grande devise du web. l’élaboration des objectifs et la mise en œuvre
Force est de constater que les grands principes des actions » ; citation tirée du livre de Jeffrey
posent question au monde de l ’entreprise et Nous serons bien sûr attentives à vos retours
expliquent en partie la difficulté à digitaliser les d’expérience, vos com m entaires, vos sugges
organisations. Cet ouvrage ouvre modestement tions à la suite de la lecture de cet ouvrage. Nous
la voie pour une m eilleure intégration de la espérons qu’il vous sera utile au quotidien. Nous
webculture et des outils à orchestrer de manière vous souhaitons donc d’ores et déjà de belles
concrète dans votre quotidien de marketeur. e-aventures !
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Module 1
STRUCTURER SA DEMARCHE
WEBMARKETING
e webmarketing est un sujet relativem ent nouveau et en constante mutation.
L M éconnu et trop souvent perçu comme la sim ple anim ation d’un site Internet
ou l ’achat de m ots-clés sur Google, le travail du webmarketeur est en réalité très
com plexe.
Nous vous proposons ici des clés pour construire un plan webmarketing efficace en
structurant votre démarche pour tirer parti de toute la richesse des actions possibles.
Nous évoquerons en particulier l’intérêt de raisonner en termes d’e-leviers (référen
cem ent dans les moteurs de recherche, publicité en ligne, e-m ailing...) et d’e-contenus
(sites web, médias sociaux, vidéos...].
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Les e-contenus 17
La stratégie webmarketing 26
Le e-mix marketing 29
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L'innovation en webmarketing 31
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L. V inbound marketing 35
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I Les médias paid, owned et earned 38
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UNE PRÉSENCE MULTIPLE SUR LE WEB Slideshare, blogs...), un mini-site dédié le cas
échéant ou encore des applications web ou
Avec le développement des médias sociaux en
m obile. Ces lieux peuvent aussi intégrer des
particulier, que vous le souhaitiez ou non, votre site
sites, blogs, groupes ou pages tiers (ex. : blog
Internet n ’est plus votre seul lieu de présence en
hosting].
ligne. Il est important de prendre en compte cette
réalité et d’avoir une approche pro-active pour : l ' im p o r t a n c e d e s e - c o n t e n u s
■ Contrôler son e-réputation et éviter de voir
Dans ce contexte où les lieux d’expression sont
remonter dans les moteurs de recherche des
m ultiples, votre stratégie webmarketing doit
contenus au mieux peu représentatifs, au pire
avant tout êhe centrée sur les e-contenus plutôt
négatifs.
que sur les plateformes web ou mobile sur les
■ Développer sa visibilité en ligne en essayant
quelles ils seront publiés.
de m aîtriser les p rin cip au x contenus qui
pourraient vous être associés.
CONSEIL
Votre présence sur le web doit donc, à l’image O En publiant un même e-contenu à plusieurs en
du « m ultiplex » télévisuel, intégrer différents
droits on multiplie les chances qu'il soit vu et/
lieux de prise de parole : votre site mais aussi ou p a rta g é . Attention ce p e n d an t à a d ap te r
vos comptes et pages sur les différents médias votre contenu à la plateforme (par exem ple, le
sociaux {Linkedin, Facebook, Twitter, YouTube, nombre de caractères sur Twitter).
C a s p ratiq u e
O Vous a v e z réalisé une étude intéressante dans votre secteur d'activité. Vous pouvez alors en présenter les
résultats sous différentes formes :
- synthèse texte ;
- présentation PowerPoint ;
- infographie ;
U)
O) - vidéo ;
- graphique interactif.
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>• Ensuite, vous pouvez publier ces contenus :
1Л - sur votre site Internet ;
O - sur votre blog ;
ГМ - sur votre p a ge entreprise Linkedin ;
@ O - sur votre profil personnel Linkedin ;
% - sur Slideshare ;
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_ - sur le site de votre fédération professionnelle.
Vous d evez définir en amont des contenus pertinents et impactants en fonction de vos objectifs et de votre cible,
qui pourront alors être mis en ligne sur une ou plusieurs plateformes.
On entend ici ce terme au sens large, c'est-à-dire tout ce Gifs animés, images interactives,
R ich media qui intègre de l'image, du son ou de la vidéo, te mode vidéos, vidéos interactives, podcast
d'interaction peut être plus ou moins évolué. audio, réalité augmentée...
F Le fait d'utiliser des contenus tiers. Cette pratique est très Liste de liens, revue de presse/web,
courante et acceptée sur Internet, à condition de ne pas partage de contenus via les médias
A grégation
s'attribuer à tort le crédit de ces contenus. sociaux (ex. ; retweets), curations,
comparateurs...
F Tout ce qui relève de développements techniques plus ou Outils de recherche, outils de
Fonctionnalités moins complexes simulation, agents intelligents, agents
virtuels, applications, jeux...
_0J F Contenus disponibles en téléchargement Fiches pratiques, livres blancs,
ô Fichiers
L. échantillons/versions gratuites...
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F Tout ce qui émane des internautes (web 2,0) Avis, témoignages, photos/vidéos,
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I User Content questions/réponses, forums,
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<N communautés...
© F Tous les contenus rédigés Présentations, analyses, conseils,
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Textes
études de cas...
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O POUR RESUMER
D an s un contexte w eb à lieux multiples (sites, différents m édias so cia u x, etc.) il est essentiel d 'a v o ir
une stratégie a x é e sur une variété de contenus riches et intéressants.
• Pour cela , il est essentiel de prendre en com pte les différents form ats dispo nible s, form ant l'acro nym e
R A FFU T :
- Rich m edia : photos, v id é o s...
- A g r é g a t io n ; liens utiles, p ige , syn d icatio n ...
- Fonctionnalités : outils de recherche, de sim ulation, je u x...
- Fichiers : éléments téléchargeables.
- User Content : té m o ign ages, a v is, com m unautés...
- Textes : présentations, études de c a s ...
► fiche 61
La stratégie de contenu
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Avec 175 millions de sites actifs, 50 millions de pages Facebook et 120 millions de vidéos sur
YouTube, on ne peut pas espérer que la simple mise en ligne d'un contenu en garantisse la visi
bilité. Pour qu'il soit vu par les internautes ciblés, il faut que ceux-ci en connaissent l'existence.
Pour cela, il faut utiliser ce que l'on appelle des e-leviers de promotion de contenu.
nentes. Différentes possibilités existent pour intégré aux contenus du site via une stratégie
C a s p ratiq u e
O Vous ven ez de créer un site e-commerce. Sa n s promotion, le trafic vers celui-ci risque d'être m arginal. Vous
V)
OJ d é cid e z donc de mettre en place un plan d'actions impliquant différents e-leviers pour générer du trafic.
Ö Search : vous optim isez votre site pour qu'il soit bien positionné dans G o o g le (SEO ) et mettez par ailleurs en
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place une cam pagne d 'A d w o rd s (SEA) pour vous assurer de sa visibilité sur les termes les plus pertinents.
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Partenariats : vous contactez d'autres sites non concurrents m ais dans un univers connexe et leur proposez un
échange de visibilité. Vous faites appel à des sites affiliés (blogs, sites spécialisés, com parateurs...) qui mettent
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rs| en avant vos produits et que vous rém unérez avec un pourcentage de la vente (affiliation).
E-mailing : vous dé velo pp ez une base de données prospects et leur envoyez régulièrement des offres. O
E-réputation : vous pu bliez régulièrement sur les réseaux so ciau x des contenus susceptibles d'être partagés ou
oi repris par des blogueurs et autres influenceurs dans votre dom aine, que vous a v e z identifiés au préalable. o
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>a Display : vous achetez de l'espace publicitaire sur des sites éditoriaux de référence dans votre dom aine ainsi
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U que sur Facebook et le réseau d'affiliés G o o g le ovec un c ib la g e spécifique. (5
Mettre en place des accords d'échange afin que vos contenus soient Échange de liens, actions
Partenariats mis en avant par des partenaires auprès de leurs contacts : visiteurs con[ointes, co-branding,
de leurs sites, bases de données, contacts sur les réseaux sociaux. affiliation...
Envoyer des messages par e-mails ou par SMS à des contacts ciblés E-mailing, newsletter,
de votre propre bose de données ou de bases louées. sponsoring de newsletter...
Faire en sorte que l'on parle de vos contenus sur Internet : partage et Buzz, marketing viral,
E-réputation discussions via les réseaux sociaux, articles sur des blogs, des sites stratégies d'influence,
éditoriaux... actions sur les réseaux...
O
l’on appelle des « e-leviers », présentés dans le
tableau ci-dessus. POUR RESUMER
Lors de la préparation d'un plan d 'a c
Remarque : les médias sociaux peuvent être
tion e-m arketing, il est im portant de penser à
u tilisés pour actionner différents e-leviers :
actionner un ou plusieurs e-leviers pour faire
l’e-réputation bien sûr mais aussi le display, les en sorte que vos contenus soient visibles p a r
différents réseaux proposant des solutions pu les internautes ciblés.
blicitaires performantes. Dans certains cas les • C e s e-leviers sont au nom bre de 5 , form ant
médias sociaux peuvent même servir à créer des l'acro nym e S P E E D .
partenariats (par exemple des pages co-brandées]. - S e a r c h : v is ib ilit é d a n s les m oteurs d e
recherche (S E O , S E A , SEM ).
Tous les e-leviers ne sont pas nécessairement
pertinents pour promouvoir un même contenu. - P a rte n a ria ts : é c h a n g e s de v isib ilité , co -
b ra n d in g , affilia tio n ...
Il est important d’adapter les actions mises en
- E -m ailin g ; sur vos propres b ase s ou sur des
œuvre aux usages de ses cibles d’une part et,
bases louées.
d’autre part, de prendre en compte le format et
U) - E-réputation : stratégies d'influence, b u zz,
Ф le message de ses contenus pour les mettre en
m a rk e tin g v ir a l, p ré se n ce su r les ré se a u x
Ö
L_ avant dans un contexte adapté. L’e-réputation
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so c ia u x ...
est ainsi difficile à utiliser pour promouvoir des
1Л - D is p la y : b a n n iè r e s , p a v é , in te rstitie ls,
contenus trop commerciaux ou peu visuels. retargeting, publicité contextuelle...
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• C h a c u n de ces leviers a ses spécificités et
© g tous ne sont p a s toujours ad ap té s à vos besoins
Ol Ш m arketing.
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► fiche 58
Le buzz marketing
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ÉTAPE 1 - DÉFINIR SES CIBLES ■ Raconter votre histoire, vos valeurs (storytel
ling).
Le marketing s’appuie avant tout sur la connais
■ Animer la relation (fidélisation).
sance du marché et la définition de cibles prio
ritaires. Le webmarketing ne fait pas exception ■ Créer une communauté.
à cette règle.
Faire agir
En amont de votre plan d’actions, il vous faut
■ Générer une vente en ligne.
donc bien définir vos cibles :
■ Générer une vente hors ligne.
■ Internautes correspondant à vos critères de
■ Générer une prise de contact.
segmentation.
■ Développer l’usage (cross-selling, up-selling...).
■ Prospects pré-identifiés.
■ Collecter des données.
■ Clients.
■ Qualifier les contacts.
■ Clients fidèles.
■ Anciens clients.
CONSEIL
■ Prescripteurs, influenceurs. O T ire z parti des faib les coûts des contacts sur
Par ailleurs, vous pouvez affiner votre ciblage en Internet pour mettre en place une dém arche en
tirant parti des informations que vous fournit plusieurs étapes plutôt que de chercher à dé
clencher une vente directem ent (notion d 'in -
Internet sur les comportements des internautes.
b o u n d m arketing}.
Par exem ple, les personnes ayant ouvert vos
e-mails ou visité une page spécifique de votre site. ÉTAPE 3 - CONCEVOIR SES E-CONTENUS
ÉTAPE 2 - FIXER SES OBJECTIFS Penser en termes de
Vos objectifs peuvent être regroupés en trois « proposition de valeur »
grandes catégories : faire connaître, faire aimer Avant de choisir de développer un site Internet
QJ ou une page Facebook, il faut se poser la ques
et faire agir.
O
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> tion de ce que l ’on propose à l ’internaute.
Ш Faire connaître Qu’est-ce qui est à même d’être attractif pour lui
LD
I ■ Développer votre notoriété.
O tout en étant efficace pour vous en fonction de
(N
@J ■ Sensibiliser à un enjeu clé pour votre activité. vos o b je c tifs sur c e tte c ib le ? V otre site
■ Présenter un nouveau produit ou service. e-commerce, par exemple, n ’est a priori pas le
DI
Q. contenu le plus pertinent pour animer la rela
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Faire aimer
O ü tion avec vos clients et les fidéliser, ni pour
(J
■ Développer votre image de marque. développer votre notoriété.
Vous pouvez en effet sur Internet proposer dif Réfléchir au format de ses contenus
férents e-contenus à valeur ajoutée. Dans un environnement web où les modes de
■ Vente en ligne. n avigation sont atom isés (m édias sociau x ,
■ Produits ou services additionnels (ex. : mise agrégations, m ulti-device...), l’unité principale
E -c o n te n u s E -le v ie rs
Proposition
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24 Structurer sa démarche webmarketing
FICHE 3
LESÉTAPESD'UNPLAN
WEBMARKETING
naires].
Vos contenus peuvent être publiés en même
temps dans plusieurs endroits (ex. ; blog + page
Facebook). Notez qu’en multipliant vos lieux de
O POUR RESUMER
Un p la n w e b m a rk e t in g se c o n stru it
co m m e un p la n m a rk e tin g à p a rtir d e la
prise de parole sur Internet vous optimisez vos
définition de cibles et d'objectifs p a r cible.
chances d’être visible dans les moteurs de re
• La conception d'e-contenus est une étape clé
cherche.
trop souvent escam otée. A u -d e là des lieux de
Vous pouvez également utiliser un même lieu prise de paro le (sites, b lo g s, p a g e s Facebo o k,
pour différents objectifs et différentes cibles, à co m p te T w itte r...) les co n ten u s d e fo rm ats
condition que cela ne nuise pas à la clarté de v arié s doivent se définir en fonction de leur
vale u r ajoutée pour des internautes ciblés et
votre message et de votre ligne éditoriale.
leur pertinence en fonction des objectifs visés.
ÉTAPE 4 - ACTIONNER LES E'LEVIERS • Un plan d 'a ctio n s de prom otion intégrant
► Image ci-contre. différents e-leviers et/ou des actions hors ligne
Sans promotion, vos contenus - perdus au mi doit ensuite être e n v isa g é afin de faire en sorte
que ces e-contenus atteignent leurs cibles. Vous
lieu de milliards d’autres contenus disponibles
pouvez pour cela utiliser le m odèle R A F F U T /
sur le web - risquent de ne jamais être vus par
SP E E D .
votre cible. Vous devez donc prévoir d’actionner
0)
► fiche 1 POUR ALLER PLUS LOIN
>l
U Les e-contenus Erin Kîssane, Stratégie de contenu web, Eyrolles, 201 1.
LT)
► fiche 2
O
rsi Les e-leviers de promotion
► fiche 7
Ol
'i— œ
L'inbound marketing
>D. Q
O
.
UO (5
Trop souvent, le webmarketing n'est envisagé qu'en aval, comme un outil pour mettre en oeuvre
une stratégie préétablie. Or, avec l'impact considérable qu'a le développement des nouvelles
technologies sur les marchés (bousculant les usages, gommant les frontières, offrant de nouvelles
possibilités techniques et augmentant les exigences des consommateurs) le web doit désormais
faire partie intégrante de toute stratégie marketing.
et de travailler avec de nouveaux fournisseurs législatif sur le web qui peut être une menace
locaux ou internationaux. dans certains cas (ex. : téléchargement illégal
Si les réglem entation s n atio n ales restent de musiques ou de films).
U)
Cü identiques, il faut prendre en compte le vide
LU
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C a s p ratiq u e
@ O O Si nous connaissons tous l'im pact dram atique que le w eb a pu avoir dans le dom aine du tourisme par
i_ Q
_ exem ple, où de très nombreuses age nce s de vo y a g e ont dû mettre la clé sous la porte, il faut aussi savoir que
à 8 cela a modifié la donne sur des m archés tels que celui du développem ent informatique, où la nouvelle concurrence
d'acteurs asiatiques a obligé les acteurs français à revoir leurs stratégies.
O POUR RESUMER
Le w eb et le m obile ne sont p a s uniquem ent des outils de m arketing opérationnel. Il est im portant de
les intégrer en am ont de toute réflexion stratégique.
• D 'a b o rd p a rce que cela perm et de prendre en com pte les nouveaux u sage s et d'identifier de nouveaux
m archés potentiels acce ssib le s g râ c e à l'e-com m erce ou à une nouvelle gam m e tarifaire p a r exem ple.
• M a is aussi p a rce que ces nouvelles technologies ont un im pact sur les forces en présence d a n s les différents
m archés : des concurrents plus inform és, des nouveaux entrants potentiels plus nom breux, des produits de
substitution concurrentiels m ais aussi la possibilité d'optim iser ses ach ats au près de no uveaux fournisseurs,
ou de profiter du développem ent de no uveaux u sag e s tels que la consom m ation collaborative.
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C a s p ratiq u e
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O N oém ie Breen - responsable de projets numériques au musée du Louvre - explique que l'intégration des
nouvelles technologies permet de proposer une expérience plus riche aux visiteurs.
Le musée propose par exem ple des services de localisation au sein des salles g râ ce à son audio-guide sur
Ol CD
Q
_ N intendo 3 D S. Le projet Louvre-DNP Museum Lab développe égalem ent des dispositifs numériques expérim entaux
D.
qui offrent au x visiteurs de nouveaux modes d'interaction avec les œ uvres, g râ ce entre autres à l'utilisation de
la réalité augm entée, de reproductions virtuelles ou encore de systèmes immersifs.
O
les médias sociaux, via des campagnes e-mailing,
de display, des partenariats divers - pour attirer, POUR RESUMER
conquérir et fidéliser ses cÜents ( ► fiche 2). • S i e lle s so n t so u v e n t c a n to n n é e s à
l'asp ect prom otion, les nouvelles technologies
DE NOUVEAUX « P » peuvent être intégrées au niveau de chacun
des éléments du « m ix m arketing » :
Certains pensent que les bouleversements in
- en p e rm e tta n t la d é m a t é r ia lis a t io n d e
duits par les nouvelles technologies impliquent
certains aspects du produit p a r exem ple m ais
la remise en cause du modèle des 4P du mix- aussi en introduisant la notion de p e rso n n ali
marketing, introduisant de nouveaux éléments sation d a n s son offre ;
(de nouveaux P). - en d évelo pp ant de nouvelles structures de
■ People : avec les nouveaux enjeux du marke p rix ; yie ld m an age n en t, forfaits à l'u sa g e ,
achats g ro u p é s...
ting relationnel, la relation client est désor
- en e xp lo ra n t les nouvelles p o ssib ilité s de
mais considérée comme un élém ent-clé du
l'e-com m erce pour la distribution m ais aussi
mix, avec des salariés qui deviennent de réels
le « w eb to store » et le « store to w eb », ou le
porte-parole de la marque dans leur gestion recours à l'im pression 3D .
de la relation client et leur activité sur les
• C e s nouvelles technologies ont même intro
médias sociaux. duit de n o uve aux « P » au m ix traditionnel :
■ Process ; dans un contexte de dématérialisa « People » en référence à la relation client,
enjeu clé du m arketin g a u jo u rd 'h u i ; « P ro
tion des produits, des services et du réseau de
c e s s » ou « P re u v e » q u i d e v ie n n e n t d e s
distribution, les process prennent de l’impor
élém ents im p o rta n ts d a n s un c o n te xte de
tance pour garantir un produit/service consis dém atérialisation croissante.
Lf)
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tant et de qualité.
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L.
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LU
LO
tH ► fiche 4 POUR ALLER PLUS LOIN
O La stratégie webmarketing
rsl • Nathalie Van Laethem, Corinne Billon et Olivier Bertin,
@ ► fiche 20 L'Atlas du marketing, Editions d'Organisation, 2011. g
• Nathalie Van Laethem, Corinne Billon, Guénaëlle
ai Les plateformes e-commerce
Bonnafoux, Véronique Hermann-Flory et Valérie Lacroix,
LU
(D
Q.
>~ 3
Q. ► fiche 28 Les Fiches outils du marketing, Eyrolles, 2015. O
O O
U L'affiliation
R appelon s pour com m encer que la notion ■ L’innovation architecturale (ex. : le Piaggio
Innovation Innovation
de synthèse de rupture
CJ
C
Acteur : R& D et
marketing
3
O
Q.
OJ
3 Innovation Innovation
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LU
>a; incrémentale architecturale
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O
rg Acteur : R&D et
@J U techno-push
ic nr
.? 0)
1- Q.
è e Création de valeur pour l'entreprise
ô ^ TYPOLOGIE DE L'INNOVATION
@ Mesures
et analyse
(5) Décision
de généraiisation
optimisation,
abandon
ter à petite échelle, d’en tirer les enseignements, qu’elle soit technologique, organisationnelle,
d’optimiser les solutions pour pouvoir ensuite méthodologique, design ou purement marke
généraliser les plus performantes, celles qui gé ting : ip6, responsive design, retargeting, real
nèrent le plus d’adhésion, de buzz ou de trafic. time bidding, le code babe, un content system
LO
Les champions de cette méthode sont bien sûr m anagem ent dernière génération, une nouvelle
“5
>
LU
Google, eBay et Amazon, avec cette capacité
façon de mesurer les audiences hybrides... Le
m incroyable de se réinventer dans la continuité
futur est donc particulièrement difficile à pré
O tout en sachant stopper quand cela est néces
CM dire, mais rester à l’écoute de son écosystème et
@ saire. Il y a là de quoi s’inspirer...
des signaux faibles peut se révéler une véritable
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2
ai LA VEILLE ET l 'ÉCOUTE CLIENT source d’inspiration, à condition :
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O Sur le web, un nouveau service émerge chaque ■ de bien s’organiser. Impossible de nos jours
O
U
jour et une innovation en chasse une autre, d’espérer couvrir un domaine en étant seul en
com bler avec la bonne création de valeur le service apporté et ses caractéristiques).
O ô marque, par exemple) et bien sûr de fonctionna d’aller les chercher) et les six étapes se font de
U lités. Pour ce faire, mesurez et mesurez encore. m anière itérative où le buzz et l ’expérience
LD
Armand Colin, 2012.
I • Lev Manovich, Le Langage des nouveaux médias,
0
<N Les Presses du Réel, 2010.
@ • http://fing.org/2-Le-Pole-Prospective- O
4— >
sz • www.capdigital.com
01
'l- • http://experience-marketing.fr o
>
Ci. • www.terminauxalternatifs.fr/s
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C a s p ra tiq u e
U)
Ш O Dell, entreprise qui doit son essor à la vente directe et au x techniques de marketing direct traditionnel,
>•
Ш
s'est lancée très tôt dans une stratégie d 'in b o u n d m arketing. Dès 2 0 0 8 , au x Etats-Unis, l'entreprise a décidé
d'enrichir ses liens avec les petites entreprises en lançant une p a g e Facebook dédiée à l'usage des m édias
LO
t4 so ciau x par les (petites) entreprises.
O
r\l A cette époque, les petites entreprises am éricaines sentaient l'im portance que prenaient les m édias so ciau x mais
ne savaient pas nécessairement comment les utiliser. Dell a identifié ce besoin fort de com préhension et d'infor
mations et a décidé d'offrir sur cette p a ge Facebook des conseils pratiques et pertinents pour les entrepreneurs.
qi CD C e qui est rem arquable dans la dém arche de Dell, c'est qu'elle n'a pas cherché à créer une p a g e Facebook
Û
D
_
D. O orientée produit mais a bien placé l'apport de contenu à valeur ajoutée au centre de sa dém arche.
O
U
Ô En quelques mois, la p a ge a atteint plus de 4 0 0 0 0 fans - un record pour l'époque sur une cible BtoB.
Enfin, une fois le contenu développé, l’entre Il l ’opposait aux techniques de « perm ission
prise diffuse via ses propres espaces sur les m arketing », qui correspondent à V in b o u n d
réseaux sociaux (page Facebook, compte marketing.
Twitter, page entreprise Linkedin ou Viadeo...)
In b o u n d m arketing O u tb o u n d m arketing
U
Animation d'espaces sur les médias sociaux Référencement payant (SEM)
SEO (optimisation du référencement naturel Display (achat média - y compris sur les médias
des espaces et de leurs contenus) sociaux)
Relations blogueurs et infiuenceurs Affiliation ou campagnes à la performance
E-mailings ciblés sur listeopt-in (forteadéquation entre Location d'adresses e-mails
message et liste de destinataires)
E-mailings de masse (pas d'adéquation forteentre
if) Création de contenu de marque (brand content) les destinataires et le messoge)
OJ Création de contenu à valeur ajoutée : blogs,
podcasts, webinars, infographies...
>•
LU
lO Relations presse Achats médias (télévision, radio, affichage, presse)
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>~ 3
Q. O
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O POUR RESUMER
L'objectif de l'inbounc/ m a rk e tin g est de faire ve n ir le client à vous plutôt que de pousser vers lui un
contenu pu blicitaire vio de l'a ch a t m édia. Cette stratégie répond à la baisse d'efficacité des ca m p a g n e s
d 'a c h a t m éd ia classique.
• A u centre de la dém arch e in b o u n d se trouve la production d'un contenu à vale u r ajoutée, décliné sous
différents form ats et hébergé sur votre site, votre b lo g ou sur des plateform es de p a rta g e de contenu. La
diffusion de ces contenus est ensuite facilitée p a r un travail de référencem ent naturel et les e sp aces créés
p a r la m arque sur les réseau x so ciau x.
• In fine, \'in b o u n d m a rk e tin g perm et de dim inuer les coûts m oyens d 'acqu isitio n de leads.
• Il ne faut cependant p a s ab a n d o n n e r complètem ent \'o u tb o u n d m a rk e tin g , qui perm et toujours d'au gm enter
la notoriété d 'une m arque ou de no uveaux produits.
► fiche 43
Panorama des médias sociaux
► fiche 61
La stratégie de contenu
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U i!-!\
La notion d'e-réputation et l'émergence des espaces de marque sur les médias sociaux (par
exemple la page Facebook d'une marque) rappellent combien il est important d'inclure dans ses
plans de communication les trois types de médias suivants : p aid (achat média), owned (média
appartenant à la marque) et earned (média appartenant à des tiers).
PAID MEDIA - ce qui est écrit par des journalistes sur l’entre
prise, ses produits ou services. Sur Internet,
Il s’agit de l’achat média classique, qui corres
Vea rn ed est généré par les blogueurs, les experts
pond directement à une ligne budgétaire. Pour
influents et les clients de l’entreprise qui par
les médias online, le p aid m edia inclut le display,
tagent leur expérience de la m arque ou les
l’affiliation ou le SEM (liens sponsorisés). Le paid
existe également sur les médias sociaux puisque contenus produits par la marque. De toute évi
Facebook, Linkedin ou YouTube par exemple dence, il s’oppose au p a id m edia et s’obtient par
C a s p ratiq u e
if)
QJ O Q u a n d l'age n ce Buzzm an a lancé sa cam p a gn e TippExperience, basée sur une m écanique de vidéos
Ô
L.
virales (cam pagne « S h o o t the B e a r» ), elle a d 'ab ord acheté de la diffusion sur YouTube (paid } et orchestré
>
LU
une cam pagne de RP et e-RP pour lancer la diffusion de cette vidéo virale (earned).
1Л C e s efforts p a id et e a rn e d ont permis d'accélérer la diffusion préalable des vidéos et d'atteindre un plus grand
i-H nombre d'internautes au dém arrage, multipliant ainsi les points de rediffusion des vidéos.
0
iN Réalisée en 2 0 1 0 , cette cam p agn e reste emblém atique. La vidéo a été partagée plus de 3 8 0 0 0 0 fois sur
@ Facebook et Twitter et a enregistré 3 5 ,5 millions de vues sur YouTube. O
4—
1
sz A noter : pour estimer l'im portance de ¡'earned, les entreprises suivent la diffusion obtenue (par exem ple le nombre lS"
01 CD
de vues d'une vidéo) et calculent ce que cette diffusion leur aurait coûté si elles avaient dû acheter l'espace, ou
>
D. plus simplement le nombre de vues e a rn e d versus le nombre de vues p a id si elles ont fait de l'achat d 'esp a ce
CL
Z)
O
O
(J pour lancer la cam pagne.
ô
insatisfaits risqueraient d’utiliser ces outils pour ■ Offrir un service ou un produit qui enchante
générer un buzz négatif sur l’entreprise. ses clien ts au p oin t qu’ils aient envie de
Achat publicitaire
O)
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de la marque sur
les médias sociaux
O l CD
Q ■Bloqueurs
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>D. 13.
O
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LA CONVERGENCE DES MEDIAS PAID, OWNED, EARNED
O
partager leur ex p érien ce auprès de leurs
contacts sur leur propre profil Facebook par POUR RESUMER
exemple et en faciliter le partage sur les mé • Le m o d è le « p a id , o w n e d , e a r n e d »
dias sociaux (earned). permet d 'é la rg ir la palette d'outils à d isp o si
tion des entreprises pour com m uniquer avec
■ Produire du contenu à forte valeur ajoutée leur cible.
pour qu’il soit repris par des blogueurs ou des
• Le p a id m e d ia d é sign e l'a ch a t m édia.
internautes (earned).
• L'o w n e d m e d ia re gro u p e tous les e sp aces
ü n p arle égalem ent de co n verg en ce paid/ créés sur Internet p a r l'entreprise (p a r exem ple
owned/earned. En effet, sur le m ême média le site Internet ou la p a g e F a ce b o o k de la
m arque).
social (Facebook par exem ple], il est à la fois
possible d ’acheter de la p u blicité [p a id ), de • L'e a rn e d m e d ia inclut toutes les m entions
p o sitiv e s d e la m a rq u e en d e h o rs de ses
créer un espace au nom de la m arque [ow ned)
e sp a c e s ou le p a rta g e d e contenu p ro d u it
et de b én éficier d’actions positives de la part
p a r l'entreprise d a n s des e sp aces qui ne lui
des internautes m em bres du m édia (e a rn ed ) appartiennent pas.
( ► module 6).
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CREER ET ANIMER
UN SITE WEB
C
réer un site Internet peut prendre m oins d’une dem i-heure grâce aux
possibilités offertes par les différentes technologies. Son administration ne
nécessite pas non plus de com pétences particulières ; elle est à la portée
de tous grâce aux systèmes de gestion de contenu (ou co n ten t m a n a gem en t systems,
CMS).
L’enjeu est ailleurs ; com m ent créer un site weh efficace qui permette d’attirer, de
conquérir, de fidéliser les internautes dans un contexte où, depuis la création du
World Wide Web en 1989 par Tim Berners Lee, plus de 555 m illions de sites ont pu
être com ptabilisés ?
Nous vous proposons dans ce module des conseils pour créer un nouveau site ou
optimiser un site existant. Il est en effet indispensable de bien comprendre les étapes
de ce type de projet ainsi que les élém ents-clés à intégrer au cahier des charges, tout
en prenant en compte les règles de l ’ergonomie weh, les contraintes juridiques ainsi
LO
Q) que les m eilleures pratiques en termes de construction d’arborescence ou de choix
“5
>
LU de nom de domaine.
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41
Pour un site efficace 43
L'ergonomie web 64
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I Les solutions de paiement en ligne 80
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Q. O
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U
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CONSEIL
O Utilisez les menus secondaires (par exemple en
haut à droite) pour donner accès aux contenus
non prioritaires de votre site. O n peut ainsi donner
accès à une interface client sans polluer un mes
sage commercial à destination de ses prospects.
Utilisable Utilisé
Comme pour tout autre outil marketing, il est en
effet important de bien définir au préalable : LES3 UDESSITES EFFICACES
des fiches pratiques détaillant les différents dispositifs fiscaux; des modèles de contrats...
'i— Q-
>Q. O Z3
C e s contenus très utiles et ciblés attirent un trafic qualifié, à fort potentiel pour l'offre « petites annonces », coeur
O Ô
U de métier de ce site.
CONSEIL
APPREHENDER LES ENJEUX TECHNIQUES O Le développem ent des pages w eb faites dans
Rien n ’est plus rapide et facile que de créer un
les règles de l'art des standards doit permettre
site aujourd’hui, grâce notam m ent aux tech
des temps d 'a ffic h a g e ra p id e s (quelques se
n iq u e s b lo g co m m e c e lle de W o rd P ress co n d e s à peine) quelle que soit la solution
(► fiche 63) ou aux créateurs de sites comme technique ch o isie . C e la sous-entend que ce
wix.com ou weebly.com, pour n ’en citer que cho ix doit privilégier avant tout la qualité de
deux. l'expérience vécue lors de l'usage d'un site w eb
(UX) et bien entendu le référencement de ces
Mais choisir les bonnes techniques qui permet
p a g es par les moteurs de recherche (SEO ).
tront à votre site de tenir la charge, d'être bien
référencé par les moteurs de recherche, d’orga ANTICIPER LES EVOLUTIONS
niser, de classer et d ’archiver les contenus,
Sans entrer dans le détail du langage HTML, il
d’anticiper les évolutions à l’international et de
faut savoir qu’il diffère largement des simples
répondre aux enjeux de convergence liés à la
éditeurs de texte, car ce langage hypertexte à ba
mobilité ou aux réseaux sociaux, etc., est une
lises intègre des marqueurs qui facilitent notam
toute autre affaire ! Cela requiert des com pé
m ent l ’intégration rich m edia des contenus
tences liées tant à l’architecture réseau du site
(textes, sons, images, vidéos) dans les navigateurs.
(hébergement, couche métier, convergence, base
de données dynam ique...) qu ’au développe La version 5 de HTML est la dernière en cours
m ent du site et à son aspect graphique et ergo et regroupe dans le langage courant HTML5,
Ô quelle page de votre site en fonction notamment ■ La partie « métier », comprenant les fonctions
>
L.
LU de ses requêtes sur les moteurs de recherche. métiers spécifiques du site mises à disposition
m Une réflexion en termes de liens potentiels in du front sous forme de web services, par
O
(N te r n e s e s t s tr u c tu r a n te p o u r v o tre s ite exem ple, via un serveur d’applications in
© (► fiche 15), ainsi qu ’en term es d’arbitrage cluant notamment un single sign on (SSO) qui 2
Ol technologique, notamment sur les CMS (content permet de centraliser les authentifications, la LU
(D
Q
Z)
.
m a n a g e m e n t sy stem s) qui offriront plus ou gestion des profils utilisateurs, des fonctions O
D.
O
U moins de possibilités dans ce sens ( ► fiche 11). associées à ces profils, les statistiques du site. O
m êm e si vous n ’êtes pas en charge de la les parties « front » et « métier » de votre futur
site, et ce à partir d 'une exp ressio n de besoin
technique.
bien posée en am ont.
L’hébergement du site se fait le plus souvent
• Il sera plus sim ple ensuite de faire un co m p a
chez un prestataire tiers, mais peut aussi se ratif entre les différentes solutions proposées et
faire en interne en fonction des compétences de résister a u x a p p e ls des dernières tendances
existantes ou non dans votre entreprise. à la mode.
• Les critères de sélection, a u -d e là des ques
tions de coûts, sont ava n t tout de l'ordre de
la (n o n )d é p e n d a n c e , d e l'é v o lu tiv ité et de
l'ouverture des solutions choisies.
• Le ré fé re n c e m e n t d a n s le s m o te u rs d e
recherche (S E O ) et la qualité de l'expérience
vécue p a r les internautes (U X) sur votre site
sont les g a ra n ts de c h o ix technologiques en
phase avec le m onde et les standards du w eb.
LU
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Bi- Q
O
.
à i
<3 ^
Pour s'afficher sur le web, une page doit être codée en HTML. Il n'est plus nécessaire aujourd'hui
de maîtriser ce code ou d'utiliser un logiciel dédié pour pouvoir éditer son site. En effet, il existe
des solutions de gestion de contenu (confenf management systems ou CM S) qui permettent
d'administrer ses pages web sans connaissances techniques.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Avec un CMS, votre site est géré dynamique
ment. C’est-à-dire que les contenus s ’afficlient
en temps réel sur vos pages web alors que dans
le cas d’un site « statique » chaque page corres
pond à un fichier HTML dédié.
Les contenus des pages sont accessibles depuis
une interface d’administration.
L’éditeur proposé (ou « Wysiwyg »] peut inclure
plus ou moins de possibilités de mise en forme.
Le plus souvent, les fonctionnalités sont cal
quées sur celles de M icrosoft Word et vous
permettent de mettre facilement en forme vos
textes, d’insérer des liens, des images, des vi
déos...
Les co n ten u s sont alors au tom atiq u em en t
transformés en code HTML et stockés sur le
serveur dans une base de données associant ces
différents contenus à des emplacements prédé
finis dans des m odèles de page (ou « tem
plates », gabarits) fonctionnant avec des feuilles
de style CSS.
Ces tem plates peuvent être plus ou m oins
complexes. Ils peuvent avoir été choisis parmi
0)
LO
des modèles génériques qui ont été personnali
sés ou développés ad hoc sur la base de fichiers
LU
LO fournis par un webdesigner.
O
(N
CONSEIL
@
O L'installation d'un C M S a un im pact important
O
Qi
’C C
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Q
sur la structure d'un site, il est donc important
>Q . Z)
O
de décider de l'intégration de cette solution en
O
U
Ô
amont de votre projet. PRINCIPE DEFONCTIONNEMENT DESCMS
Ces solutions sont souvent appréciées pour leur Cependant, il se peut qu’une solution proprié
adaptation aux besoins spécifiques d’un secteur taire soit plus adaptée.
d'activité ou d'un profil d’utilisateur et peuvent Pour bien choisir son CMS il est donc recom
même être com plètem ent personnalisées. Par mandé de définir au préalable ses besoins en
ailleurs, pouvoir contacter directement l’éditeur terme de gestion de contenus.
de la solution peut être rassurant. Il faut cepen ■ Quels sont les contenus qui doivent être mis
dant faire attention au fait que le choix de ce à jour ? À quelle fréquence ? Par qui ?
CMS vous lie très fortement à son éditeur, ce qui
■ Quelles évolutions sont à prévoir (nouveaux
peut être problématique en particulier en cas de
contenus, nouvelles pages, catégories, fonc
faillite du prestataire.
tionnalités, services en ligne...) ?
Solutions open source ■ Le site doit-il s’interfacer avec d’autres logi
Ces solutions ont l ’avantage d’être paramétrables cie ls ou sites (m édias so cia u x , lo g icie ls
par différents prestataires, d’autant plus qu’elles co m m e rcia u x , co m p ta b le s, s o lu tio n s e-
sont souvent bien documentées. Par ailleurs le m ailing...) ?
in
QJ C a s p ratiq u e
Ô
>
L. O Pour l'ECTI [association de professionnels seniors), le cho ix d'un C M S propriétaire a été dicté par la structure
LU
du site ainsi que le profil des équipes d'administrateurs.
LD
i-H En effet, la volonté du siège étant de donner à toutes les branches régionales de l'association la possibilité de
O
iN personnaliser leurs espaces dans le cadre structuré d'un site « ombrelle », il fallait développer des profils utilisateurs
avec des droits d 'a ccè s spécifiques qui reflètent l'organisation régionale de l'association.
Par ailleurs, l'interface d'adm inistration se devait d'être extrêmement simple pour permettre une prise en main
oi O rapide par des utilisateurs seniors peu techniques.
>Q. CL
O
Z3
Enfin, il était important dans un contexte d'adm inistrateurs multiples d 'avo ir un interlocuteur dédié c h e z l'éditeur
UO Ô de la solution.
O POUR RESUMER
Les C M S ou co n ten t m a n a g e m e n t system s permettent de gérer les contenus de ses p a g e s w eb depuis
une interface d'adm inistration sans a v o ir besoin de co n n a issan ce s techniques spécifiques.
• Il existe une multitude de solutions : des solutions propriétaires, développées p a r des a ge n ce s ou sociétés,
et des solutions libres open source dont certaines sont très po pu laire s (ex, : W o rdP ress, Jo o m ia ou D rupal).
• Pour bien cho isir son C M S il est ind ispe nsab le de bien définir ses besoins en am ont.
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Q.
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U
SE MEHRE EN POSITION « USER » les classer (via un CMS), que la qualité du code
mais aussi les couches plus basses de l ’architec
Se placer en position « user », c ’est évaluer en
ture réseau ou de l’hébergement.
quelque sorte l’expérience utilisateur au moment
de la visite d’un site, en termes de : D ifficilem ent à la portée du tout-venant, des
outils permettent néanmoins de faire des audits
■ vitesse de téléchargement (home page, pages
de prem ier niveau comme ceux de rezoactif
du site, images] ;
grader ou w oorank en term es zone rouge,
■ qualité de la home page (compréhension du
orange, vert. La com préhension n ’en est pas
positionnement, réassurance, attractivité) ;
évidente pour une personne n ’ayant pas de
■ navigabilité (pertinence et efficacité des me
compétences techniques, mais ces mini-audits
nus, qualité des liens, aide fonctionnelle) ;
permettent déjà de mieux appréhender le péri
■ webdesign (graphisme, typographie, anima
mètre impacté par le SEO et les points bloquants,
tion, iconographie) ;
à optimiser ou déjà « SEO friendly », c ’est-à-dire
■ contenu inform atif (pertinence, source, fraî d’ores et déjà optimisés pour le référencement
cheur, ligne éditoriale, cohérence avec le site) ; naturel ( ► fiche 25).
■ structure du site (organisation des pages, des
dossiers, des contenus, hiérarchisation) ;
INVESTIR DANS LA QUALITÉ TECHNIQUE
LU VÉRIFIER LE SEO style d’un site via son URL sont bien compa
LD
I tibles avec les standards du W3C. Ils indiquent
O Le référencem ent naturel ou se a rc h e n g in e
(N
@J m arketing (SEO) constitue un enjeu majeur dès et qualifient les erreurs, voire les alertes (war
la conception du site. Il sera déterminant non ning). Tout bon développeur de site essaie de
^en ¿r
œ seulement en terme de visibilité mais aussi de produire des sites en phase avec ses recomman
Q.
>
D. O
O ü génération de trafic. Pour être efficace, il impacte dations et est censé avoir vérifié la qualité du
(J
aussi bien la façon de rédiger ses contenus, de site avant de vous le livrer.
gmail. • M a is un b o n a u d it d o it p e rm e ttre a u
m inim um d 'in v e s tig u e r non seulem en t d e s
in
QJ CONTRÔLER LE RANG DE POPULARITÉ questions ergonom iques et de parco urs client,
de qualités techniques a u x norm es W 3 C , de
Ô Les audiences « user centric » sont de moins en
>
L.
com patibilité S E O et de rang de popularité.
LU m oins nombreuses en open source. Hier des
LD
i-H
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Q.
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C i. O
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Certaines solutions permettent aujourd'hui de créer un site web en quelques clics (par exemple
avec WordPress). Il est cependant important de ne pas brûler les étapes pour que ce site soit
réellement efficace.
C a s p ratiq u e
O La société Investisseurs & Partenaires a choisi pour le développem ent de son site Internet (w w w .ietp.com )
de confier :
- la création des modèles de pages au graphiste responsable de la création de la nouvelle charte de l'entreprise
afin d'assurer une forte cohérence visuelle et de bénéficier des synergies avec la création des autres outils de
communication ;
- le développem ent technique à un intervenant spécialisé choisi à la suite d'un appel d'offre sur la base d'un
cah ier des charges prédéfini.
La rédaction a été réalisée en interne ainsi que l'intégration des contenus depuis le C M S mis en place sur le site
(Drupal), ce qui a permis d'allouer plus de ressources à la création d'éléments visuels impactants (shooting photo
sur le terrain par un photographe professionnel).
SI S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S IO SU SI 2
Phase 1 :
Préparation
U)
OJ
ô
>
L.
LU
LD
i-H
O ^ Phase 4 :
iN Développemenf
@ J
>- ^ Phase 5 :
O
ÎZl (
D Contenus
> Q_Z!
O ^ Phase 6 :
O (5
Cl
Recettage
U
NB : En fonction de la nature du projet certaines phases pourront être plus longues que d'autres.
C ré e r et an im er un site w eb 55
FICHE 13
ŒS ÉTAPES DE CRÉATION
D'UN SITE
CONSEIL
■ Développement des fonctionnalités techniques.
■ Paramétrage du CMS, si le choix est d’instal
O N 'h ésitez pas à prévoir une phase de « bêta
ler une so lu tio n de g estio n de co n ten u lest » en prévoyant dès le lancement du site une
mise à jour quelques semaines plus tard afin de
( ► fiche 11).
corriger d'éventuels bugs non identifiés lors de
la phase de recettage et optimiser le site en
PHASE 5 : CONTENUS
fonction de l'an a ly se des prem ières données
À noter : cette phase peut être réalisée en paral statistiques.
lèle de la phase 3.
■ P rép aration des co n ten u s m u ltim éd ias :
shooting, sélection des photos, création des
éventuelles illustrations et/ou éléments rich
m edia... O POUR RESUMER
La sim plicité de certains outils ne doit
■ Rédaction des textes en tenant compte des
pas faire o ublier que la création d'un site w eb
objectifs SEO (► fiche 25). nécessite un im portant travail de préparation
■ Traductions éventuelles. et de suivi de projet.
■ Intégration des contenus dans le site et adap • Un projet de création de site doit respecter
un certain nom bre d'étapes clés.
tation des formats si nécessaire.
- Préparation du projet pour déterm iner les
PHASE 6 : RECETTAGE besoins, les ressources, les contraines.
- Initiation av e c la p ré p a ra tio n d 'u n ca h ie r
■ Validations techniques.
des c h a rg e s détaillé et ch o ix des prestataires
- Tests d’affichage du site dans les différents qui peuvent être internes m ais d o iven t être
navigateurs (même avec les versions plus clairem ent identifiés et briefés.
anciennes] et sur mobile ou tablette. - C réatio n g ra p h iq u e d e s m odèles de p ages,
- Test des fonctionnalités et liens sur le site. - Développem ent technique du site.
_0J
ôL . ► fiche 9 POUR ALLER PLUS LOIN
>
LU
Pour un site efficace
Sébastien Desbenoit et Christophe Aubry, C ré e z votre
LD prem ier site web, Editions Eni, 2013.
i-H ► fiche 11
O Les systèmes de gestion de contenu
(N
► fiche 14 O
Ol Le cahier des charges d'un site
0
)
Q.
>Q. ► fiche 15 z>
O
O
U L’arborescence d'un site tD
les glissements calendaires ou budgétaires. Cet cahier des charges fait l ’objet de contributions
exercice perm et d ’arrêter un attendu qui ne pluridisciplinaires par les équipes techniques,
souffrira pas par la suite des tentations fortes de rédactionnelles, marketing, et peut être validé
vouloir toujours en faire plus ou mieux au fil des par la direction et le service achat, voire le ser
0)
LO La rédaction du cahier des charges se fait plutôt C’est un document qui pourra nécessiter plu
en interne et ne nécessite pas forcément une sieurs versions avant sa finalisation, compte
LU expertise web forte, mais cela n ’interdit pas de tenu des allers-retours potentiels entre ces diffé
m faire appel à un rédacteur externe plus ch e rents services. N’oubliez pas de lui donner un
O
(N vronné. Ce document doit être précis afin de intitulé avec une date et un numéro de version
contribuer à la qualité et à la bonne réalisation tout simplement, pour vous repérer.
Qi 0)
1—
de l’offre proposée en retour par le prestataire En fon ction des en jeu x fo n ctio n n els, de la
CL
O interne ou externe en charge d’effectuer le tra
Q. O complexité du site ou du recours à des techno
O Ô
U vail. Il est le garant des conditions exigées par logies spécifiques, l ’aide d’un expert du web en
Il s’agit notamment de préciser la configuration des solutions techniques déjà envisagées ? Des
« client » minimum en termes de terminaux, de langages préférés du fait de l’organisation de
navigateurs, de versions de ces navigateurs, de l’entreprise, de la sécurité, de l’hébergement du
débit et de résolution d’écran avec une résolu site, des enjeux à l’international ou de la conver
tion utile du site par défaut. Ces indications sont gence avec d’autres terminaux type mobile, ta
données à titre indicatif par la MOA. N’hésitez blette ou télévision connectée ?
pas à inviter le prestataire à conforter toutes les Parmi ces enjeux, la question du nom de do
inform ations utiles liées aux contraintes des maine à faire acheter par le prestataire ou à faire
outils ou du CMS afin qu’il soit bien le garant transférer sera abordée, ainsi que le référence
de la bonne maîtrise de ces contraintes. ment naturel auprès des moteurs de recherche.
Veillez aussi à être bien clair sur les versions
suivantes et extensions à venir. Un cahier des
Design
charges doit être dédié à la réalisation d’une Les attendus en termes de graphisme et de de
application ou à la version mobile du site par sign ainsi que la tonalité éditoriale seront men
exemple, mais leur existence ou la volonté de tionnés. Le zoning web sous forme de storyboard
les avoir parmi les livrables doivent être d’em ou des wireframes (maquette fil de fer) de la
blée annoncées pour la création du site web. hom e page, d’un exem ple de contenu et du
service majeur du site peuvent être à ce titre
Règles de gestion
Il faut également préciser les grandes règles de O POUR RESUMER
Le ca h ie r des ch a rg e s de la réalisation
gestion liées par exemple au mot de passe, au
d'u n site w eb est le docum ent de référence
règlem ent, à la facturation, à la gestion des
pour faire un brief et lan cer une consultation,
contenus... Bref, quelles sont les parties visibles
• Il ne doit p a s être confondu ave c le ca h ie r
et invisibles du site en fonction des statuts des des ch a rg e s des sp écificatio ns fonctionnelles
visiteurs. ou des spécifications techniques détaillées.
• C 'e st un docum ent qui est le g a ra n t de la
Calendrier
vision de l'entreprise et du chef de projet interne.
Le calendrier doit mentionner les livrables at
• Il ne nécessite pas forcément une expertise
tendus, à remettre pendant et après la concep w e b forte, m a is une a s sis ta n c e à m aîtrise
tion du site. d 'o u v ra g e peut se révéler utile, com pte tenu
des enjeux techniques qui lui sont associés par
Dimension juridique la suite et des écarts calendaires, budgétaires,
Soyez particulièrement attentif à la dimension v o ire fonctionnels souvent constatés entre la
juridique et à la propriété in tellectu elle des consultation, la livraison et la m aintenance du
site.
codes sources, des images, du design et à leur
transfert en cas de changement de prestataire en
cours ou post-réalisation.
À noter : un lexique peut aussi se révéler utile
pour l’utilisation des acronjmies ou le vocabu
laire.
ui>-
charges-de-son-site-web-1 3
LD
O
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LU
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Q.
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O
UO ü
IDENTIFIER LES CONTENUS CLÉS l’autre prendre en compte les besoins en terme
de SEO ( ► fiche 24).
Vos contenus clés vont dépendre de vos cibles
et objectifs prioritaires (► fiche 13). Il faut cependant prévoir que ces textes s’adaptent
aux contraintes de la lecture sur écran en pro
Pour les définir au mieux, une méthode consiste
posant différents niveaux de lecture : du survol
à imaginer une conversation avec un profil type
rapide avec des titres, chapôs, images signi
de votre cible. À chacune de ses questions il
fiants, à une lecture plus détaillée.
s ’agit de préparer une réponse rédigée qui se
traduit par un certain nombre de contenus clés ORGANISER LES CONTENUS
qui viennent étayer ces arguments.
La home page
CHOISIR LES FORMATS Une fois recensés les différents contenus et leurs
Chacun de ces contenus peut être décliné en un formats, l ’objectif sera dans un premier temps
ou plusieurs formats : images, vidéos, fonction de concevoir la page d’accueil du site. Cette page
nalités de recherche, simulateurs, fichiers télé est primordiale étant donné que plus d’un quart
chargeables... (► fiche 1) des visiteurs du site n ’en visitera pas d’autre...
Les contenus les plus visuels seront à prioriser On doit y retrouver l’ensemble des contenus clés
sur le texte même s’il est judicieux de prévoir —le cas échéant uniquement une annonce avec
un contenu rédigé en sus pour, d’une part, un lien vers un contenu plus complet en page
s ’adapter à tous les profils de visiteurs, et de intérieure.
C a s p ratiq u e
O Prenons l'exem ple d'un organism e de formation qui cible sur son site Internet en priorité les cad res d'entre
prise. Son objectif est de générer des contacts pour ses différents can au x de vente.
Im aginons les questions des internautes ciblés qui arrivent sur le site, afin d'identifier les contenus clés.
OJ Q u e stio n 1 : « Vais-je trouver la formation dont j'ai besoin ? »
ô
>
L.
LU
R é p o n se ; « O u i, nous proposons un très large ch o ix de formations. »
C o n te n u s clé s : N om bre de formations en catalogue, différents thèmes, fonctionnalités de recherche, liste outil
in d 'a id e au ch o ix...
O
IN Q u e stio n 2 : « Les formations proposées sont-elles de qualité ? »
@O R é p o n se ; « O u i, vous pouvez nous faire confiance sur la qualité de nos formations. »
>- C o n te n u s clés : Certification qualité, références, expertise des consultants...
Ol CD Q u e stio n 3 : « Devrai-je me déplacer jusqu'à Paris ? »
i- Q_
ORIENTER LA NAVIGATION
Chemins prioritaires
Il est indispensable de définir les chemins de
navigation prioritaires en limitant le plus pos O POUR RESUMER
L'arborescence d'u n site w eb doit être
sible le nombre de clics (au maximum trois).
pensée très différem m ent de celle d'un d o cu
A partir de ces chem ins conceptuels, il faut ment im prim é.
_0J identifier les liens internes nécessaires entre les • Elle doit s'articuler autour de contenus clés, en
O
>L.
LU
différentes pages du site. particulier visuels, et de liens contextuels sans
être conçue autour d'un plan linéaire prédéfini.
LD
I Il est important de proposer différents modes
O • Les menus peuvent en effet s'a ffra n ch ir de
<N d'accès en favorisant les liens dans les textes ou
la structure effective du site pour proposer une
@ dans la sidebar, les menus étant souvent moins
structure cohérente et des accè s plus directs O
Ol utilisés que les liens contextuels pour naviguer vers les contenus prioritaires. iSr
fQ
ü.
>Q. à l’intérieur d’un site. D
O
UO O
► fiche 14
Le cahier des charges d'un site
► fiche 16
L'ergonomie web
0)
O
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L.
LD
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>
n. O
O ü
(J
LIMITER LES CLICS s’y retrouver afin d’éviter de créer une expé
rience négative préjudiciable pour votre image
L’internaute est volage, il est prêt à quitter votre
de marque ou un taux d’abandon trop impor
site à la moindre occasion ! Donc, évitez les clics
tant.
inutiles. En moyenne, vous perdez 1 visiteur
sur 4 à chaque clic. ■ Im aginez tou s les types de v isiteu rs qui
peuvent venir sur votre site, avec leurs dif
■ Proscrivez les pages « tunnels » qui sont un
fé re n ts n iv e a u x de c o n n a is s a n c e de la
passage obligé pour l’intem aute sans lui ap
marque, des produits et du site (novice ou
porter de contenu. Exemple ; une page d’ac
cueil qui oblige au choix d’une langue. Optez expert) et leurs différentes attentes (pressé
CONSEIL
O N 'h ésitez pas à utiliser des ancres [liens internes
à une p a ge web) pour faciliter la navigation ou
if) sein des pages.
_0J
O LAMATRICE DES PROFILSVISITEURS
>
L_
LU
S ADAPTER A TOUS LES PROFILS
LD
i-H
DE VISITEURS Utilisez la navigation secondaire en haut de
0
rsi Les profils des internautes qui arrivent sur votre page à droite pour orienter les internautes
@ site sont très variés. Du visiteur régulier à l’in réguliers directement vers les contenus qu’ils O
JZ
01
'l-
tem aute arrivé là par erreur, il est important re c h e rc h e n t sans d ev o ir p asser par des O
>
D. - même si vous avez évidemment nne cible co n te n u s c o n n u s (ex. : a c c è s « E sp a ce
Q.
Z)
O
O (D
U prioritaire - de faire en sorte que tous puissent client »).
Proposez sur vos pages différents niveaux de Évitez les tâches répétitives pour l’intemaute,
lecture en utilisant entre autres des titres et en co n serv an t ses d onn ées par exem p le
des sous-titres signifiants pour permettre une (coordonnées, h istorique de com m andes,
lecture rapide. dernières pages consultées...).
>■
LU
U11
1—
O
(N
C a s p ra tiq u e
@ J
SZ . LU
O Un réseau de franchises a choisi de proposer au x visiteurs de son site de saisir leur code postal plutôt que
? CD de choisir une age n ce dans une liste. C e la a im pliqué un travail complém entaire en interne pour la constitution
i- Û
_
d'une table de correspondance a g e n c e /c o d e s postaux, m ais en garantissant une expérience plus fluide à
ËO OO
l'internaute cela a permis d'am éliorer le taux de transformation des visites en dem andes de devis.
U ^
Navigation
secondaire
Logo
Publicité
Navigation
Le web a beau être un média technologique, un - Lim ite z les c lic s en fa v o ris a n t les p a g e s
longues.
site web est avant tout un outil de communi
- P ro po sez différents nive au x de lecture pour
cation. Tout ce qui y est présent doit servir ses
vous ad ap te r à tous les profils de visiteurs.
objectifs marketing. Ainsi toutes les fonctionna
- Sim p lifie z autant que possible, en particulier
lités ainsi que les liens, contenus et espaces
en ce qui concerne les form ulaires.
proposés doivent :
- A d a p te z votre m ise en p a g e a u x contraintes
■ être directement utiles pour les internautes ; spécifiques de la lecture sur écran.
■ fonctionner parfaitement (un message d’er - N e cé d e z pas a u x tentations de la techno
reur ou une page « en cours de construction » lo gie et la n c e z les nouvelles fonctionnalités au
sont des expériences particulièrement déce fur et à mesure ap rès av o ir v a lid é leur valeur
pour l'utilisateur.
vantes pour les internautes et donc préjudi
• Il est égalem ent im portant d 'a n a ly se r ré gu
ciables en terme d’image pour une marque).
lièrem ent les statistiques de son site pour m ieux
c o m p re n d re les p a r c o u r s d e s v is ite u rs et
pouvoir les optimiser.
► fiche 67
Ergonomie mobile
in
ôL .
>
LU
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@ J
SI LU
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aj CL
âO üe
U -
Pour commencer, selon qu’il s ’agisse d’une acti brainstorming fructueux ! Raison de plus pour
vité personnelle, d’une association, d ’un site vérifier au plus vite la disponibilité du nom que
marchand, du lancement d’une marque ou d’un vous avez trouvé et s’il ne fait pas l ’objet d’une
site vitrine, sa nomination sera liée au choix de m arque déposée à l ’id en tiq u e ou sim ilaire
votre nom de domaine et à ses extensions qui (exemple pour l’identique : CocaCola pour une
protègent vos intérêts sur le web. L’arrivée des marque de vêtements, versus KoKaKola pour du
TLD (top level dom ain) va certainement révolu sim ilaire). Vous pourrez ensuite le déposer à
tionner le monde du web puisque le lancement riN PI via sa base de données sur http://bases-
l ’issu e de l ’a u to risa tio n ICANN (In tern e t Passer le nom envisagé aux filtres du « nom de
Corporation for Assigned Names and Numbers]. domaine disponible » sur le site de l ’AFNIC
Ainsi, si vous êtes plutôt un organisme public (Association française pour le nommage Internet
ou gouvernemental, l ’extension de votre nom de en coopération) et de « marque non déposée à
domaine sera « .gouv », si vous êtes localisé en l’identique » sur celui de l ’INPI réduit d’emblée,
France « .fr» , et si votre nom de domaine est de manière drastique, le champ des possibles et
aussi une marque, vous pouvez choisir pour plus encore quand les risques juridiques d’une
renforcer sa protection « .tm » pour trade m ark marque similaire sont évalués. Ces risques ne
(« marque » en français). sont pas à sous-estimer car de nombreux sites
in
(D ont déjà dû être débaptisés fante d’avoir pris ces
CONSEIL
Ш
O Dans ce nouveau contexte, il sera d'autant plus
précautions pourtant d’usage.
L’appel à un prestataire pour vous aider à trouver
1Л judicieux d'acheter les différentes extensions de votre nom de domaine pourra vous coûter entre
O
(N site (« .fr » et « .corn » en particulier). Bien sûr, 5 000 et 12 000 euros environ, hors prestations
@ cela implique aussi de s'interroger plus finement
juridiques liées à l’étude des marques similaires g
sur l'audience visée au-delà des simples ques lS"
Ol et à l’analyse des risques qui leur sont liés CD
Ч- tions du national et de l'international et dans tous
>D. les cas, de continuer à vérifier en amont que ce Certaines agences spécialisées procèdent avec
CL
Z)
O
O
U nom n'est pas déjà utilisé comme une marque.
ô
des logiciels développés en interne et qui sont
leur marque de fabrique. D’autres au contraire auprès de ses collaborateurs, qui seront à même
privilégient les approches pluridisciplinaires d’évaluer sa bonne adéquation avec la culture et
(sémiologie, sociologie, anthropologie, psycho l ’activité de l ’entreprise. Le point im portant
logie...), là où d’autres encore s ’évertueront à avant tout est que vous et vos collaborateurs
vous impliquer par l’animation de sessions de puissiez vous identifier à ce nom. Bref que vous
co-créativité. Une bonne connaissance de votre l’aimiez.
secteur d’activité reste un prérequis côté agence, Il peut être dangereux en revanche de se laisser
ain si qu ’un b rief clair sur les p erspectives tenter par les sirènes des agences sur les effets
d’évolution de votre site à intégrer le plus en de mode (qui existent aussi dans ce domaine)
amont. ou sur les néologismes. Il ne faut pas oublier non
plus que chaque nom peut porter en lui une
CONSEIL
O Si vous cho isissez de passer par un prestataire,
dimension ambivalente, voire sombre, en terme
d’évocations pour certains, mais que les actions
vérifiez bien votre contrat sur les aspects juri d’e-marketing, le web design et la b a se line
diques liés au x noms véritablement disponibles
éventuelle de votre site pourront compenser ce
et p rivilé g ie z les prestataires en cap acité de
problème. Bien entendu, cela suppose un mini
négocier des noms déjà déposés ou déjà pos
sesseurs d'une bourse de noms disponibles. mum de budget en e-communication à y consa
Il faut savoir que les dépôts de noms de dom aine crer, même si on ne s ’appelle pas Google ou
sont à la portée de toutes les bourses ou presque Sarenza.
(quelques d o llars seulement) et ont donc fait
Des outils collaboratifs vous permettent aussi de
l'objet d'un véritable marché et d'une course au
tester auprès d’une m ailing-list préqualifiée
dépôt des noms de dom aine courts, facilement
m ém orisables, voire de grandes m arques ayant (notamment pour des questions de confidentia
oublié de le faire. lité) votre ou vos projets de nom, sous réserve
La durée de ce dépôt n'est valable que pour une de les avoir déposés au préalable, au moins pour
année et à la date anniversaire il est indispensable les plus sensibles. N’oubliez pas que le marché
de le renouveler auprès de son hébergeur ou de
des noms de domaine est un vrai business, a
l'agence en charge. La capacité à saisir ou à
verrouiller de nouvelles opportunités fait donc aussi
fortiori parce que le coût du dépôt est très faible,
partie des critères de sélection d'un prestataire. quelques dollars la plupart du temps auprès des
hébergeurs.
TESTER LE NOM
i(fD) Par ailleurs, Google Trends ou Google AdWords
Par principe, il est toujours intéressant de tester peuvent vous inspirer à travers les requêtes
>
LU
(par un système de vote par exemple) le nom faites par les internautes dans le monde entier.
LD
O
Û.
à s
O POUR RESUMER
S i la typo lo gie de votre site est im portante, n 'o u b lie z p a s de penser a u x aspects suivants au moment
du ch o ix de votre nom de dom aine.
- Est-il dispo nible au prè s de l'A F N IC et W h o is en fonction des extensions de nom de do m ain e souhaitées
(« ,fr » ou « .corn » p a r exem ple) ?
- Est-il facile à m ém oriser et se prononce-t-il com m e il s'é crit?
- S a traduction est-elle aisé e à l'étran ge r ou sa signification com préhensive à l'identique ?
• P rivilég iez les noms courts ou faciles à taper, a fortiori d a n s le c a d re d 'une stratégie liée à la convergence
(m obile, tablette, télé co nnectée...).
• Evitez si possible les nom s com posés et le tiret, même s'il est l'un des seuls caractères sp é cia u x autorisés.
D ans le m eilleur des ca s, d é p o se z votre nom ave c et sans le ou les tirets.
• Pour m ém oire, les m ajuscules et les m inuscules sont indifférenciées et vous ne p o u ve z p a s e xcé d e r les
6 9 caractères.
• E n v isa g e z sa dé clinaiso n g ra p h iq u e potentielle on- et offline.
• N 'o u b lie z p a s de dépo ser votre nom pour le protéger d a n s la base m arques de l'IN PI et p révo yez un
budget récurrent pour une protection é la rg ie en Europe et à l'international, ain si que le renouvellem ent des
dépôts chaque année à date an niversaire.
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>
L.
LU
LD
i-H
O
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>Q. C
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O
UO 6
■ Lorsqu’il s ’agit d ’un extrait court avec men ■ Les sites Internet avec en particulier l’obliga
tion explicite de la source (considéré comme tion de faire apparaître un certain nombre
une citation). d’informations légales.
U)
_0J ■ Dans le cas de contenus dont l ’auteur a auto ■ La p r o s p e c tio n p ar v o ie é le c tr o n iq u e
O
>L.
LU
risé l ’utilisation publique (utilisation de la (e-m ailing, SM S) afin de lu tter contre le
LD licence Creative Gommons en particulier). Spam.
I
0
(N DEUX LOIS À CONNAÎTRE LES OBLIGATIONS LÉGALES
@ J
£01 La loi Informatique et libertés Afin de respecter la loi, vos obligations légales
œ
Q L’objectif principal de ce texte de loi est de en terme de webmarketing (hors cas spécifique
> zn-
D. O protéger les internautes d’une utilisation abu de l’e-commerce) sont donc principalement les
UO ô sive de leurs données personnelles. suivantes.
■ Toujours fournir des coordonnées valables ■ l ’existen ce de droits (ex. : « Vous pouvez
afin de permettre au destinataire de deman éditer ou supprimer ces informations »).
der la fin des so llicita tio n s (on parle de
« opt-out »).
U
Q)J C a s p ratiq u e
ÔL_
> O y a deux manières de collecter le consentement préalable de l'internaute :
LU
- L'opt-in dit « passif » : lui proposer de consentir et lui donner la possibilité de modifier ce choix.
LD
i-H Exem ple ; « Je souhaite recevoir des informations régulières sur vos produits et services » pré-coché. L'internaute
0
(N peut décocher pour ne pas donner son consentement.
@ L'opt-in dit « actif » : le laisser répondre sans guid er sa réponse.
o
Exem ple : « Souhaitez-vous recevoir des informations régulières sur nos produits et services ? O u i/ N o n » sans lS-
4—>
sz
01 option sélectionnée par défaut. CD
'l-
>
D. L'internaute doit activement choisir de donner son consentement.
CL
Z)
O
UO En général, un fichier constitué d'opt-in actifs est considéré comme plus qualitatif. ô
O POUR RESUMER
Vous d e v e z connaître vos o b ligatio n s légales en terme de w ebm arketing pour éviter des sanctions
lourdes.
• Elles im pliquent :
- d 'intégrer des mentions légales sur votre site ;
- lors de la collecte de données, de d é clare r votre fichier à la C N IL et de respecter les o b ligatio n s liées à
la loi Inform atique et Liberté ;
- po ur vos e -m a ilin gs et SM S , de p rop oser la possibilité de se d ésin scrire (opt-out) et de de m an d er le
consentem ent p ré a lab le des internautes (opt-in), sauf en BtoB, lorsqu'il s'a g it de clients de l'entreprise, et
d a n s le cas d'un d é m a rch a g e non com m ercial (organisatio n caritative p a r exem ple).
► fiche 77
La collecte de données
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Un site marchand doit certes être performant, robuste, bien achalandé et proposer des tarifs
attrayants. Mais il doit aussi convaincre l'internaute d'y revenir, optimiser son temps de visite, le
guider vers la commande avec des modes de paiement et de livraison gagnant-gagnant et si
possible faire croître son panier moyen... Autant dire que l'e-commerce ne s'improvise pas !
Pour commencer, il est utile de bien distinguer et modèles économ iques associés, qui néces
les marchands qui achètent et revendent et les sitent de se poser les bonnes questions en amont
pour bien positionner son site d’e-commerce
interm édiaires, c ’est-à-dire ceux qui m ettent
quels que so ien t le secteu r ou la cib le de
uniquem ent en relation les acheteurs et les
consommateurs.
vendeurs. D ’autre part, certaines entreprises
vendent ce qu’elles produisent. Leur modèle OPTIMISER l ' a s s o r t im e n t
d’affaires est dit « transactionnel », a contrario
B e a u c o u p de te c h n iq u e s p ro p re s à l ’e-
de ceux qui font simplement du relationnel.
marchandising permettent de personnaliser la
Q u’il s ’agisse de Business to Business ou de liste des produits et services mis en avant dans
Business to Consumer, différentes familles de un site d’e-commerce. En voici d’ores et déjà
sites sont à repérer. Un exem ple (parmi tant quelques-unes, sans oublier les techniques de
d’autres) est associé ci-dessous pour une m eil re cib la g e co m p o rte m e n ta l ou retarg etin g
leure compréhension de ces différentes typo ( ►fiche 33) et l’utilisation des cookies pour capi
logies. taliser sur l ’historique des clients, avec leur
■ Les m archands qui achètent et revendent consentement.
(ex. : pixmania.fr). ■ La mise en avant contextuelle ; résultats de
■ Les marchands qui font de la vente directe via recherche selon la navigation en cours, avec
if) mise en avant des produits selon les filtres
_0J le web (ex. : celio.com).
O appliqués par l’internaute.
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■ Les interm édiaires ou distributeurs online
(ex. : carrefour.fr). ■ La recommandation de produits : les résultats
LD
I son t g én éralem en t les p ro d u its les plus
0 ■ Les ventes privées (ex. : vente-privee.com ou
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consultés mais il est possible aussi de « pous
@ voyage-pri ve. corn). g
4—> ser » les plus stockés, les plus margés, ou une >-
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■ Les galeries marchandes (ex. : brandalley.fr). combinaison de plusieurs de ces éléments.
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D. ■ Les sites de CtoC ou de BtoC (ex. : groupon.fr].
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O ■ Les fonctions d’up-sell (« montée en gamme »)
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■ Les sites de troc (ex. : troc.com). et de cross-sell (« complément de produits et/
ou services ») : elles prennent en compte les Rendre l’information « contact » très acces
choix déjà effectués par le client et permettent sible sur le site.
d’augmenter le panier moyen. Développer une présence, même symbolique,
■ Le rayonnage dynamique ; augmente la pro dans le monde réel (téléphone, point relais...).
ductivité des chefs de produits et le compte Permettre au clien t de joindre l ’entreprise
d’exploitation en poussant par exemple sur pendant qu'il surfe (Click to Call).
des em placem ents stratégiques du site les
Le design joue aussi un rôle déterminant :
produits qui sont trop nombreux en stock.
valeur expérientielle de la visite. Les inter
■ L’e-merchandising calendaire : planification à
nautes surfent et achètent pour deux grandes
date des mises en avant de produits ou des raisons : la liberté et le plaisir.
nœuds d’arborescence.
■ Et toutes les techniques de suivi personnalisé CONSEIL
du client : liste de produits favoris, publique O « D 'abo rd un chiffre : le taux de conversion de
ou privée, commentaires, rappel des produits l'immense majorité des sites d'e-com m erce en
consultés, persistance du panier... France n'excède pas 1, voire 2 %. Dit autre
Bien entendu, pour une expérience utilisateur ment, 98 ou 9 9 % des visites sur un site ne sont
pas directem ent génératrices de chiffre d 'a f
réussie dès les premiers clics et pour créer de la
faires. Q u elle différence avec le monde phy
valeur pour le visiteur, le moteur de recherche
sique ! La réussite ne s'im pro vise p as. D eux
interne et les m enus déroulants du header questions doivent obséder l'e-commerçant :
doivent être performants et utiles. - Suis-je suffisamment différent de la concur
rence ? M a valeur ajoutée est-elle clairem ent
CRÉER DE LA VALEUR POUR LE VISITEUR mise en a v a n t? Est-elle suffisamment pertinente
Ne pas s’adapter aux spécificités du média Mettre en péril son image de marque en sous-
Internet, notamment par rapport aux nouvelles estimant l’importance du design et de l’ergo
attentes comme la personnalisation, la réacti nom ie ou la qualité de la livraison et des
vité, la gratuité (ou en tout cas l’impression de services. La sous-traitance n ’interdit pas le
faire une bonne affaire) et la convergence. Les contrôle et une charte com m une pour un
spécificités d’Internet sont bien entendu toutes maximum de cohérence.
les p ossibilités m ais aussi les contraintes
technologiques : si la part belle est de plus en
plus donnée aux photos, aux zooms possibles
sur les détails du produit ou au « 360° », la
O POUR RESUMER
Les s p é c if ic it é s d e l'e -c o m m e r c e à
règle numéro un reste la performance du site p re n d re en com pte co n cern en t le p a rc o u rs
c lie n t, l'a s s o rtim e n t, le m o d è le d 'a f f a ir e s
et sa capacité à donner le plus rapidement à
c h o isi et, p lu s im p o rta n t les re sso u rce s et
l’internaute ce qu’il est venu chercher,
contraintes internes, ain si que la gestion de
Cannibaliser ses autres canaux de distribu la cro issan ce .
tion en créant avec un site d’e-commerce sa • Le nom bre de sites d'e-com m erce qui se crée
propre concurrence directe : transformation chaque jour est conséquent en France, sixièm e
de ses clien ts et/ou panier m oyen m oins acteur m ondial en BtoC d a n s ce do m ain e. Pour
se différencier, l'expérience et la création de
élevé. A ce titre, la réflexion stratégique en
v a le u r p o u r l'internaute sont déterm inantes,
amont du lancement d’un site d’e-commerce
a in s i q u e l'im p a c t d e la lo g is tiq u e su r le
et le choix du modèle d’affaires sont particu
compte d'exploitation du site.
lièrement cruciaux.
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l’open source qui offre de vraies alternatives aux e-com m erce au système existant (stockage,
solu tio n s h isto riq u es p rop riétaires. Quatre comptabilité, facturation, logistique...) ;
grandes typologies de solutions sont aujourd’hui ■ l’évolution à l’international et en termes de
encore envisageables, et quel que soit votre convergence avec les mobiles ou les tablettes.
choix, étudiez-les hien avant de choisir l ’une
d ’entre elles. LES CRITÈRES POUR AFFINER
SON ENVELOPPE BUDGÉTAIRE
■ Les solutions développées en interne, comme
l ’ont fait Amazon ou Pixmania. Ce n ’est pas seulement à partir du chiffre d’af
faires escompté que l ’évaluation budgétaire va
■ Les solutions logicielles packagées :
pouvoir s’affiner. Un certain nombre de critères
- suites logicielles spécialisées (M icrosoft,
y concourent largement.
IB M ...) ;
■ Le choix d’une charte graphique ad hoc et
- modules de progiciels de gestion intégrée
l’importance de l’achat d’art (c’est-à-dire tous
(SAP, Oracle...).
les élém en ts su scep tib les de faire l ’objet
■ Les solutions hébergées de type SaaS ou ASP
d’une prestation artistique très souvent sou
(application service p rovider) : location à un
mise à des droits d’auteur, comme la photo
prestataire via Internet. Cela inclut l'héberge
graphie, l ’iconographie, la vidéo) ainsi que
ment, voire des outils de design et modules
des formats. Les internautes sont, sur le sujet,
de paiement (MyEShop, W iziShop...).
de plus en plus exigeants, d’autant que les
■ Les solutions open-source (plateform e de
réseaux comme Instagram ou Pinterest ont
c o m m e r c e é le c tr o n iq u e lib r e ) co m m e
fortement influencé le design des sites sur
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CD
Magento, Prestashop, Drupal e-commerce ou
l ’importance de la qualité des visuels. Bien
Joomla.
entendu, la possibilité de voir dans le détail
>
LJJ Ces choix sont à effectuer en fonction de : les articles ne doit surtout pas se faire au
1Л
■ la maîtrise des compétences internes en infor détriment de la performance du site.
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iN matique à court et moyen terme ;
■ La façon dont vous envisagez de générer du
■ la taille de l’entreprise ; trafic. Même si a priori cette question dépasse
i- Q_ ■ le volum e de transactions escom pté et le le ch o ix de la plateform e, la cap acité de
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O CD budget ; montée en charge est importante à anticiper.
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surtout si la solution retenue est bien « SEO çage avec vos ou tils site cen tric (Google
friendly » et évolutive. Analytics, Omniture, Weborama ou AT Inter
Le nombre d’articles envisagés à court terme net pour n ’en citer que quelques-uns) et les
et à moyen terme et les fonctions incontour indicateurs qui vous permettront de piloter
nables pour les décrire ou faciliter le choix de votre business en termes de taux de transfor
l’internaute. Le moteur de recherche interne mation, de conversions, de chiffre d’affaires
et toutes les techniques de searchandising mais aussi de marge brute et nette.
seront déterminantes.
La gestion de votre stock et le temps de trai
tem ent des com m andes, a fortiori si vous
envisagez de dépasser les 100 commandes
e POUR RESUMER
Pas de c h o ix à la légère de sa plateform e
de e-com m erce, q u 'il s'a g isse de la typologie,
par mois. A noter que moins de 5 000 sites
des fonctionnalités ou de l'évolutivité.
sur les 120 000 en France enregistrent plus de
• C e n'est p a s le seul C A e sco m p té ou la
1 000 transactions par mois ! En moyenne, les
technique qui doivent vous piloter d a n s votre
taux de transformation oscillent entre 1 % et
choix.
3 % dans le meilleur des cas. Le nombre de
• S i vou s ne m aîtrise z p a s la technique, ce
commandes est souvent tributaire des moyens n'est p a s une raison po ur ch o isir directement
alloués et des performances en e-marketing. une so lutio n co m p lètem ent e x te rn a lisé e ou
Ô stocks et des modes de livraison diversifiée • Restez v ig ila n t face a u x solutions « clés en
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>
Ш qui peuvent par exemple qualifier automati m ain » externalisées à faible coût : de nom
1Л breuses solutions e-com m erce ne prévoient p as
quement les adresses de livraison.
O les montées en c h a rg e et les étapes requises
ГМ Et bien entendu le webanalytics de votre site, pour la gestion du succès.
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sa qualité en termes de reporting et d’interfa-
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D'après la dernière étude de la FEVAD, plus de 80 % des acheteurs en ligne sont prêt à payer
avec leur carte de crédit, malgré une inquiétude toujours d'actualité au regard des risques liés à
la sécurité des transactions. La mise en place d'une solution de paiement n'est pas neutre en termes
de mise en œuvre et d'exploitation, mais aussi d'attractivité et de réassurance pour les internautes.
le paiement finalise l’acte d’achat. Il importe que ■ Authentification ; comment être sûr de l’iden
le consommateur soit en confiance. Sans cela, il tité du client qui achète ?
risque de ne pas aller jusqu’au bout de la tran ■ Intégrité : comment garantir la protection des
saction. données lors de la transaction commerciale ?
P arallèlem en t, la solution doit sécuriser le ■ Vie privée : comment rassurer le client sur
cybermarchand quant aux risques d’impayés. l’usage des dormées privées que le site collecte ?
Des problèmes de sécurité existent aux diffé
La sécurité des transactions à 100 % n ’existe
rents stades de la transaction et ne sont pas les
malheureusement pas, et elle a surtout un coût
mêmes selon que l’on est le client qui achète ou
difficilement estimable sans un audit précis des
l’entreprise qui vend.
besoins en la matière.
V)
OJ ► fiche 20 POUR ALLER PLUS LOIN
O
L. Les plateformes e-commerce
>
LU
• Henri Isaac et Pierre Voile, E-comm erce : de la
► fiche 73 stratégie à la mise en oeuvre opérationnelle, Pearson,
LD
i-H L'audience d'un site 2014.
O
iN • www.fevad.com/etudes-et-chiffres
• www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/ moyens-
de-paiement
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• www.richcommerce.fr
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O • www.smile.fr/Livres-blancs/E-business/E-commerce-
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GENERER DU TRAFIC
AVEC LE SEARCH
ET L'AFFILIATION
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énérer du trafic sur un site web, c ’est le nerf de la guerre. Car pas d’au
dience signifie pas d’intérêt, pas de visibilité, pas de conversion, pas de
propagation et vraisemblablement pas de business. C’est en fait la vocation
intrinsèque des sites web : attirer, conquérir pour mieux fidéliser, voire un jour moné-
tiser.
Les sources de génération de trafic sont m ultiples, avec bien sûr com m e leviers
possibles le display, les échanges de visibilités et les partenariats ou l ’e-mailing. Mais
les techniques dont la génération de trafic est véritablem ent la vocation et pour les
quelles les taux de transformation permettent même de générer du chiffre d’affaires
sont avant tout le search e n g in e nw rketing (SEM) et l ’affiliation.
if) Le SEM (ou « marketing des moteurs de recherche »] comprend non seulem ent le
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Ô référencem ent payant (SEA) mais aussi le référencem ent naturel (SEO). Ce dernier
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LU est de plus en plus im pacté par les réseaux sociaux qui sont devenus des moteurs de
LD
I recherche sociale à part entière. L’e-réputation, les com m entaires, les partages influent
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sur le référencem ent naturel. Pas étonnant que les trois sociétés qui ont contribué à
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leur essor soient aujourd’hui les m ultinationales incontournables d’Internet, à savoir
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i- Q_ Google pour le SEA et le SEO, Facebook pour le SMO et Amazon pour l ’affiliation.
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83
La strafegie de search marketing 85
plutôt par le SEÜ. Chaque expression en « long d’optimisation en précampagne et une meilleure
tail » génère certes moins de trafic, mais leur maîtrise du ROI, mais que son algorithme reste
cumul est souvent plus intéressant qu’une ex une boîte noire que seul Google contrôle et qui
beaucoup de trafic à court terme avec, du coup page de résultats du moteur. Il s ’agit du « quality
un coût par clic très élevé, puisque couverte le score », l’algorithme qui déterminera, en fonc
Le SEO, quant à lui, est beaucoup plus aléatoire, Si, en France, Google-H n ’est pas le réseau social
mais permet d’assurer une présence à terme sur le plus actif face à Facebook notamment, le fait
des requêtes très compétitives ou tout sim ple d’y assurer un page entreprise et une activité
ment stratégiques. régulière contribue indéniablement au SEO. Les
contenus sont rois en matière de référencement
CONSEIL naturel. De fait, plus les contenus d’un site web
O A vec une part de m arché supérieure à 9 0 % en
sont partagés, tweetés, indexés, likés, etc., plus
France, G o o g le dom ine largem ent le m arché votre influence sera prégnante dans les pages de
français des moteurs de recherche. Yahoo! et résultats (search en gin e result page).
Bing restent certes des alternatives complém en
Autre grand avantage de cette combinaison ga
taires, m ais au final surtout en fonction des
gnante, le SMO et le SEO permettent de toucher
usages des cibles pressenties, pour un éventuel
des publics très ciblés, influents dans votre
arbitrage budgétaire. A noter que l'e-réputation
et bien entendu l'activité sur les réseaux sociaux secteur et surtout propices à convertir vos cibles.
(en particulier Google-i-) vont influencer les posi
tions en référencement naturel.
« G o o g le positionne m ieux les sites populaires,
les sites de co n fian ce et les sites aya n t une
O POUR RESUMER
• S E M = S E A -H S E O -h S M O .
bonne réputation » (Matt Cutts, blogueur, res
• Le S E O (référencem ent naturel) et le S E A
ponsable de G o o g le W ebspam ).
(référencement payant) sont de u x approches qui
ne requièrent pas les mêmes compétences m ais
SEO ET SMOf INTIMEMENT LIÉS
dont l'objectif principal est de générer du trafic.
Le SMO (social m edia optimization) concerne • Les résultats du référencem ent p a y a n t sont
la présence sur les réseaux sociaux et l’engage plus im m édiats et « m aîtrisables » p a r rapport
ment qu’elle suscite chez les internautes. Depuis au référencem ent naturel.
2010 déjà, les experts en SEO et les blogeurs • C e dernier, qui requiert pourtant des co m
influents sont en effet convaincus que la pré pétences plu rid iscip lin a ire s, est b eau coup plus
alé a to ire m ais ses co n ve rsio n s sont de très
sence et l’activité sur les réseaux sociaux influent
bonne qualité, a fortiori s'il est com biné avec
sur les positions en référencement naturel. Elles
l'optim isation d 'une bonne présence et d 'une
pourraient m ême agir dans ce sens avec un activité sur les réseau x so cia u x (S M O ).
poids supérieur à 15 %.
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LU
► fiche 23 POUR ALLER PLUS LOIN
ta consultation d'une agence de search
LD
i-H • Olivier Andrieu, Réussir son référencement sur le web,
O Eyrolles, 2013.
iN ► fiche 24
• Consultez également :
@ tes règles d'or du SEO
- Le site d'Abondance : www.abondance.com 2
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► fiche 26 - Les experts #SEO , # S E A et #SM O sur Twitter LU
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>Q. Les campagnes de SE A - L'association des référenceurs européens ; IPEA Q.
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(Internet Positioning European Association) O
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O POUR RESUMER
Le se a rc h esL un métier co m p lexe qui reste très spécifique selon q u 'il s'a g it de S E O , de S E A ou de
S M O , même si les trois sont com plém entaires,
• M êm e si vous a v e z pris la décisio n de sous-traiter, il vous fau d ra un « bon vernis » pour piloter correctem ent
vos prestataires et pouvoir les pousser d a n s leurs retranchements. N 'h é site z p a s à prévo ir une form ation
p a r le prestataire lui-m êm e, des o rgan ism e s de form ation ou les moteurs de recherche. G o o g le propose p a r
exem ple des séances gratuites (dem i-journées) ave c G o o g le A c a d e m y et des certifications.
• N e n é g lig e z p a s la qualité du reporting, les outils de suivi et la ca p acité d'alerte de votre ag e n ce , c'est
le nerf de la guerre d a n s un do m ain e très fluctuant et évolutif.
• Un prestataire d a n s l'in cap a cité de vous transmettre des résultats au quotidien est un sig n a l fort sur sa
qualité et sa réactivité potentielle,
• D e m an d e z les C V des personnes qui vont suivre au quotidien votre compte et rencontrez-les.
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Le référencement naturel est un métier à part entière qui requiert à la fois des compétences
techniques, rédactionnelles et concernant le retour sur investissement. C'est un savoir-faire indis
pensable dès la conception du site mais c'est aussi un travail continu sur la durée, et dans lequel
il n'y a pas véritablement d'acquis.
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autre pour performer et sous réserve bien en Il est crucial de déterm iner en am ont votre
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tendu de vos moyens et de vos enjeux. stratégie. Celle-ci peut être focalisée sur une
v isib ilité « tous azim uts » pour générer un gez pas votre présence sur Google-f, même s’il
maximum de présence sur les moteurs de re ne connaît pas le même engouement en France
cherche avec un champ lexical très large. Le hut que d’autres réseaux.
est alors de générer une audience même non
qualifiée (objectifs en visiteurs uniques, VU) et
Les éléments techniques
ainsi préempter un territoire de communication T ech n iq u em en t, les m oteu rs p ren n en t en
vos contenus pour générer des pages vues et du ■ Les mots utilisés dans la page.
temps de session, par exemple. Vous pouvez ■ Le caractère unique de la page.
aussi jouer sur une liste de mots très resserrée
■ Les liens internes et externes du site (netlin-
en vue de générer des visites d’internautes
king).
qualifiés qui iront jusqu’à l ’acte d’achat. Tout
m L’ancienneté de la page.
dépend finalement de votre modèle économique
et de la typologie de votre site (simple site vitrine, ■ La langue du site.
site d’information, site d’e-commerce, etc,). ■ La balise de description.
OU d’autres outils) et checkez votre « page rank » même atteindre 80 %. C’est donc un e-levier non
global et par page. 11 s’agit d’un score habituel négligeable qui peut se révéler des plus straté
lement de 0 à 10 qui couvre le nombre de pages giques en fon ction de votre environnem ent
indexées et le nombre de liens pointant vers vos concurrentiel siu les contenus, voire les taux de
pages web. Il permet en théorie à Google d’aug transformation escomptés en leads ou en panier
menter les pages trouvées de votre site. Un score moyen si vous êtes un e-commerçant.
inférieur à 4 pour ime home page indique que
CONSEIL
vous avez des marges d’optimisation certaines
en SEO.
O « Le conseil que nous pouvons donner au x w eb
masters est de privilégier la création de sites de
Inscrivez-vous dans la durée haute qualité qui répondent au x attentes des
Le SEO n ’est pas un e-levier d’opportunité. 11 internautes et d'adopter des techniques de S E O
s’inscrit dans la durée avec une réflexion dès la white hat au lieu de mettre en œ uvre des tac
phase de conception d’un site et tout au long de tiques de spam agressives (G oogle). »
Que vous ayez internalisé ou externalisé cette outils comme « myposeo ». Plus aléatoire car
compétence, restez en veille pour surfer sur les moins maîtrisé, cette gratuité est son principal
nus en phase avec les requêtes des internautes Enfin, autre intérêt non négligeable, quand le
ou l’actualité de votre secteur. SEO est bien travaillé il permet d’obtenir une
audience plus qualifiée avec des taux de trans
SEO VERSUS SEA formation plus performants que le SEA qui reste
La génération de trafic via le SEO peut atteindre un moyen « d’acheter son audience » mais pas
plus de 40 % du trafic total et chez certains pure forcément de la conquérir dans le temps. Le SEO
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_0J players, qui ont démarré avant la bulle Internet est en fait l’e-levier qui doit prendre le relais du
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de 2000 avec parfois peu de moyens, il peut SEA si l’environnement concurrentiel le permet.
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O POUR RESUMER
Les 8 règles d 'o r du S E O à retenir sont les suivantes.
1. C la rifie z vos objectifs via des hypothèses de trafic en am ont et des stratégies en phase avec la typologie
de votre site et les concurrents en présence.
2. V é rifie z les parts de m arché des moteurs de recherche.
3. Restez v ig ila n t face a u x évolutions des moteurs de recherche.
4. M ettez-vous à la p la ce de l'internaute et ré d ig e z « S E O friendly ».
5. C e qui se dit et se fait sur votre m arque, vos produits, votre société sur les réseaux so cia u x im pacte
directement votre référencem ent naturel.
6. Pensez S E O techniquem ent dès la conception, le développem ent, la mise en ligne et l'exploitation de votre
site, voire son déploiem ent sur d'autres devices (convergence).
7. M ettez en place des m oyens de suivi et de mesure v ia vos outils de w ebanalytics.
8. Restez a g ile et réactif et d o n c en veille sur le sujet.
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La lecture sur les terminaux connectés et en particulier sur ordinateur et mobile est plus fatigante
que sur le papier, du fait du rétroéclairage notamment, mais surtout de la posture de l'internaute
qui n'est pas du tout la même que celle du lecteur classique. La rédaction de contenus pour le
web doit donc fortement différer de celle pour le print.
tour sur investissem ent. Il intervient dès la moins vite que sur un support papier. Huit inter
conception du site, de son développement et nautes sur dix ne font que parcourir rapidement
bien entendu de son exploitation. En fonction les pages comportant des textes. Moins de 2 %
des enjeux, le SEO pourra être confié en presta lisent mot à mot tout le contenu qui leur est pré
tion externe via des agences spécialisées pour senté. La plupart survolent plutôt les contenus. La
vous aider à optimiser votre référencement natu rédaction de ces contenus pour affichage à l'écran
rel et envisager la rédaction de contenus qui doit donc tenir compte de ce facteur majeur.
favorisent vos positions naturelles dans les ré
TOUT DIRE EN 6 QUESTIONS
sultats de requête des moteurs.
Il n ’existe pas de normes prédéfinies pour écrire
Une im plication des équipes en interne est
pour le web, mais une règle, « Tout dire en
toutefois de plus en plus indispensable car le
6 questions » :
SEO doit être une pratique régulière pour ne pas
dire quasi intrinsèque au mode de rédaction sur ■ Qui ?
et pour le w eb, qui est fon dam entalem ent ■ Quoi ?
orienté utilisateur. ■ Où?
Au regard de ses parts de marché en France, les ■ Quand ?
règles d’optimisation pour Google sont celles
■ Comment ?
qui s’appliquent le plus souvent. Sous réserve
bien entendu des pays où vous souhaitez opti ■ Pourquoi ?
m iser votre référencement naturel et des pra Pour vous familiariser avec des contenus « SEO
0)
LO
tiques propres à vos cibles que vous pourrez friendly », n’hésitez pas à analyser ceux réalisés
investiguer grâce aux outils de wehanalytics. par les sites qui performent en référencement
LU
m naturel, comme Doctissimo, aufeminin, AlloCiné,
LE PRINCIPE
O Psychologie, Evene, Sarenza ou Zalando, pour
rsi
L’internaute est le plus souvent en recherche n ’en citer que quelques-uns.
@ 2
active d’informations utiles et interactives, et ce
Qi
*1- dans un temps souvent plus limité. À ce titre,
RECOMMANDATIONS RÉDACTIONNELLES
LU
(D
Q.
3
Q. les moteurs de recherche qui privilégient en O
■ Le contenu est ROI : c ’est la valeur ajoutée de
U
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principe les usages et qui ont pour vocation de votre site !
A doptez un style cou rant (ni fam ilier ni (de préférence sans « duplicat content »),
soutenu), clair, simple et concis. plus leur référencem ent sera optim isé. Le
Structurez toujours le contenu de la page en SM O [social m ed ia optim ization) et votre
titres, chapeaux, paragraphes, etc. e-réputation contribuent à votre référence
ment naturel.
Les moteurs sont sensibles à la profondeur de
l’arborescence du site : plus on avance dans
le site plus le contenu doit être précis pour ne
pas dire unique. O POUR RESUMER
Il n ’y a pas de densité de mots-clés idéale : si • Restez en veille sur les sujets en lien avec
votre activité qui intéressent les internautes, en
elle est trop faible, votre contenu n ’est pas
fonction de leurs requêtes sur les moteurs de
pertinent pour les moteurs ; si elle est trop
recherche.
importante, il y a un risque de pénalité pour
• V é rifie z les parts de m arché des moteurs de
« spam ». L’outil « générateur de mots-clés » recherche et votre w eb a n a lytics pour effectuer
de Google Ad Words peut vous aider à optimi les bons arb itra g e s en fonction des pratiques
ser le choix de ces mots grâce aux idées pro de vos usagers.
posées par l’outil et les volumes de requêtes • F a cilite z la rédaction et la gestion de vos
associées pour chaque expression ou mot-clé. contenus p a r un co n te n t m a n a g e m e n t system
(C M S ) pensé en am ont « S E O frie n d ly » et
Essayez de vous mettre à la place de l’intemaute
évolutif d a n s ce sens.
et favorisez les liens internes et externes (sans
• Les bonnes pratiques en terme de rédaction
perdre l’internaute grâce à la technique du « no ne so n t p a s f ig é e s , la v e ille est là a u s s i
follow ») qui génèrent de la valeur pour lui. indispensable.
Chaque page doit être considérée comme une • La densité des m ots-clés n'est p a s la p a n acé e
landing page, une page potentielle d’atterris en m atière de rédaction « S E O friendly ».
sage, puisque l ’internaute peut arriver par • Mettez-vous toujours à la place de l'utilisateur.
de requêtes très variées ou de e-leviers par e-réputation de votre m arque, vos contenus,
v o s r é d a c te u r s , e tc ., c o n trib u e n t à v o tre
lesqu els vous l ’avez vous-m êm e so llicité
référencem ent naturel.
(display, e-mailing, SEA, etc.).
• La ré d a c t io n « S E O f r ie n d ly » est u n e
L’internaute est extrêmement volatile, pressé, c o m p é te n c e d é d ié e q u i n é ce ssite so u ve n t
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contraint par la qualité technique du réseau une form ation et de l'entraînem ent, incluant
et doit trouver le plus rapidement possible ce l'a n a ly se d e s p e rfo rm an ce s a sso cié e s. Pour
LU a u ta n t, la r é d a c tio n n 'e st q u 'u n é lé m e n t
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qu’il est venu chercher sur votre site.
tH parm i d'autres d a n s la perfo rm an ce q lo b a le
O Plus vos contenus sont partagés, commentés,
(N 1 SEO ,
OJ plus ils sont présents sur les réseaux sociaux
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Générer du trafic avec le search et l'affiliation 95
FICHE 25
LA RÉDAaiON
« SEO FRIENDLY >
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com m erciaux) et les liens contextuels. Cette Vous êtes le mieux placé dans ce sens pour ef
UO (5 fiche est consacrée aux liens sponsorisés. fectuer cette prem ière liste en lien avec les
contenus de votre site. Google met à votre dis Définir des publicités
position gratuitement le générateur de mots- pour chaque groupe de mots-clés
clés et Google Trends. Ils vous permettent entre Si vous utilisez la plateforme de Google, les
autres d’évaluer par région, par période et par groupes de mots-clés sont des « Adgroups ».
langue le nombre de requêtes effectuées par les Selon la géographie, les supports où vont s’affi
internautes à partir des m ots-clés de votre cher les résultats de la requête de l’internaute
choix. Google vous suggérera même une liste (ordinateur ou mobile, par exemple), la variété
d’expressions alternatives avec leur niveau de de vos produits ou de la thématisation de vos
co n cu rren ce {élevée, m oyenne, basse), soit contenus, il est recommandé de créer des an
d’acheteurs de ces mêmes mots-clés. nonces différentes pour chaque groupe de mots
associés.
Définir une enchère maximum
Ainsi pour un fleuriste en ligne, générer une
L’enchère maximum est appelée « CPC max »
seule campagne qui regroupera des roses, des
(coût par clic maximum).
tu lipes, des pivoines et des chrysanthèm es
L’objectif du SEA est de générer du trafic sur
n ’aura pas la même performance que s’il crée
votre site. L’idée est de partir d’une hypothèse
au minimum deux campagnes distinctes avec
comme : « À l’issue de ma campagne de SEA, je une annonce pour les roses et une seconde
souhaiterais générer 90 000 visites supplémen regroupant les autres espèces de fleurs, car les
taires ». requêtes pour les roses « écrasen t » à elles
A noter qu’une visite n’est pas égale à un clic. seules les autres demandes qui ne seront du
Une déperdition d’environ 10 % est des plus coup pas bien exploitées en termes de généra
envisageables entre le moment où l’internaute tion de trafic dédié.
clique sur le lien placé dans l ’annonce et l ’atter Chaque moteur a développé sa plateforme et son
rissage effectif sur une landing page de votre format d’annonce. Le format minimum prévoit
site. Cette déperdition peut être liée à différentes le plus souvent une ligne de titre, deux lignes
ca u ses, p rin cip alem en t d ’ordre tech n iq u e. de descriptif et une ligne d’URL d’affichage (qui
Donc, pour obtenir 90 000 visites, il vaut mieux peut être différente de l’URL de destination)
tabler sur 100 000 clics. avec un nombre de caractères maximum précisé
Par exemple, si vous avez im budget de 100 000 eu pour chacune d’entre elles.
in
QJ ros à l’année, vous connaissez donc à l’avance Des options vous perm ettent d’y ajouter des
Ô votre CPC max : 100 000 euros/100 000 clics av is, des v isu e ls, une m ap, selo n le lieu
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Ш escomptés = 1 euro le clic maximum. Selon bien d’affichage ch o isi lors de la programmation
LD entendu les mots-clés et les estimations de trafic
I de votre campagne. Vous pourrez égalem ent
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(N fournies par Google AdWords (plateforme de décider à l ’avance de la date de début et de
@ Google qui vous permet de lancer vos campagnes fin de votre cam pagne, du CPC max (coût par =
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sur ce moteur de recherche), ce CPC max aura c lic que vous ne sou haitez pas dépasser), LU
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>Q. l'élasticité nécessaire en fonction de la concur voire du budget par jour que vous souhaitez D
O
UO rence existante à l’instant T. y consacrer. O
CONSEIL
Connaître l’importance de la notion
de « pertinence »
O Evitez les stratégies de simple opportunité ou de
L’objectif d’une bonne gestion de campagne SEA « one shot » (coup) ca r le qualit/ score est sen
est de l ’optimiser au maximum en terme de vi sible à l'historique et à la récurrence ainsi qu'à
la date de dém arrage de la cam pagne.
sites en fo n ctio n du CFC m ax et de votre
N 'h é site z pas à optim iser, « fine tuner » vos
« quality score » (ou score de qualité). Ce score
cam pagnes : c'est du temps réel !
n ’est pas transparent puisque Gàaogle est le seul
Ap préhendez donc bien les critères et les outils
à en connaître l’algorithme qui va lui permettre de suivi en fonction de l'objectif fixé.
de classer par ordre de pertinence les annonces Si vous dé lé guez le S E A en externe, cela im
des différents annonceurs qui ont acheté ou plique bien sûr que vous fassie z confiance au
programmé le même mot-clé à l’instant T. prestataire, mais pas aveuglém ent : le reporting
doit être quotidien (via des alertes, par exemple)
Google ne privilégie pas celui qui a acheté le plus
ou au minimum hebdom adaire.
cher le mot-clé mais celui qui a le plus de poten
tiel de clics, ce qui lui permet de favoriser une
stratégie de volume plus gagnant-gagnant aussi
Se faire accompagner
bien pour le moteur lui-même et les annonceurs Il est utile de se faire accom pagner par une
qui ne paient qu’au clic, que pour les internautes. agence spécialisée de search, a fortiori si vos
budgets sont conséquents et votre temps dispo
Les moteurs vont classer l’annonce en fonction
nible à consacrer au SEA relativem ent peu
de plusieurs éléments.
élevé.
■ La pertinence entre le mot-clé et le contenu
Les outils proposés notam m ent par Google
du site.
AdWords (génération de mots-clés ou prévision
■ Le niveau de taux de clics (CTR) du mot-clé
de trafic) vous permettent de prendre en charge
acheté et de l’annonce correspondante.
directem ent vos cam pagnes pour des petits
■ Le CFC max fixé par l ’annonceur.
montants, avec une simple carte de crédit.
■ La pertinence de l ’URL de destination pour
Mais en fonction de l’environnement concurren
chacune des annonces.
tiel sur les mots-clés liés à votre secteur d’acti
■ Le budget quotidien que l ’annonceur souhaite vité et du « ticket d’entrée », une agence peut
dépenser.
suppléer un temps de charge estimé dans le cas
Lf) ■ La structure des groupes d’annonces. de campagnes importantes à plus de deux jours
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oL. ■ D’autres critères propres à l ’algorithme du par semaine pour une personne, pour optimiser
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LU moteur. votre budget SEA ( ► fiche 23).
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Générer du trafic avec le search et l'affiliation 99
FICHE 26
LES CAMPAGNES
DE SEA
O POUR RESUMER
Les 5 règles d 'o r du S E A à retenir.
1. C la rifie r son objectif vio des hypothèses de trafic en am ont.
2. V érifie r les parts de m arché des moteurs de recherche.
3. Rester vig ila n t face au tau x de déperdition entre clics et visites.
4. N e p as sous-estim er la ressource d isp o n ib le pour optim iser la c a m p a g n e pendant toute sa durée.
5. S e faire a c co m p a g n e r si besoin c a r le S E A s'ap p aren te p a r son système d'en chères au milieu de la
bourse et requiert des com pétences particulières et surtout du temps ! G o o g le prévoit même à ce titre des
certifications.
► fiche 74
Google Analytics
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mettre en avant une image, un prix et le nom du ser une campagne Shopping, votre compte
marchand associé aussi bien dans Google Shop Google Merchant Center doit être dans tous les
ping que dans les pages de résultat du moteur. cas associé à votre compte AdWords.
Outre l’optimisation dn référencement payant en Les campagnes Shopping affichent les annonces
terme de visibilité, Google Shopping permet sur pour une offre de produits dans une zone spé
tout de faire du chiffre d’affaires avec une renta cifique des pages de recherche Google, distincte
bilité souvent supérieure aux liens sponsorisés de celle des annonces textuelles, sur les sites
(SEA) ( ►images ci-dessous et page suivante). web des partenaires de recherche Google, ainsi
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que sur Google Shopping (mais pas dans tous tout vendeur, s’il veut être présent dans Google
les pays). Ces annonces [comme dans les illus Shopping ou sous forme de visuels en haut à
trations avec la robe décolletée noire) com gauche sur les pages de résultat Google, se doit
prennent des informations propres à un produit, d’ouvrir un compte dans Google Merchant Center
telles qu’une photo, un titre, le prix, ainsi que le et de le synchroniser avec Google AdWords.
nom de l’entreprise on magasin. Dans Google Merchant Center, vos flux corres
pondant aux différents produits vont pouvoir
RÉFÉRENCER SES PRODUITS
être créés et paramétrés. Il est possible de confier
DANS GOOGLE MERCHANT CENTER
cette tâche à des prestataires experts. En effet, il
Comme indiqué plus haut, Google Merchant est important de bien nommer chaque flux de
Center est rarrière-boutique de Google Shopping : données avec notamment le pays et la langue
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GOOGLE MERCHANTCENTER
associés. La qualité des données est une garantie uniquement » et dans les paramètres de la cam
pour Google Shopping d’apporter une expé pagne de choisir « Annonce pour une offre de
rience positive à l’utilisateur. produit ». Comme pour une campagne classique
Ces flux sont donc particulièrement détermi de liens sponsorisés, ciblez la zone géographique
nants dans la qualité des campagnes Shopping. et fixez votre budget quotidien journalier.
Google fait des suggestions dans ce sens pour les Si le compte Google Merchant Center est bien
optimiser. Il est important de suivre ces recom associé à votre compte AdWords, les informa
mandations. Google interdit également certains tions sur les produits pourront être utilisées
articles qui ne sont pas en phase avec ses valeurs. dans les extensions de l’annonce. Une fois le
Un règlement à ce sujet est disponible dans le calendrier défini et les éventuels groupes d’an
centre d’aide de Google Shopping. nonces déterminés, l’étape ultime sera de créer
Les p la te fo rm e s d’e- c o m m e r c e comme une « cible de prodnits » car cette segmentation
PrestaShop et Magento proposent des modules, pourra influencer le « quality score », sans ou
des extensions qui permettent de « charger » ses blier de bien paramétrer vos conversions pour
produits sur Google Shopping. L’objectif est de un bon suivi de campagne. Borme nouvelle : pas
maximiser les flux dans Google Merchant Center de mots-clés à chercher, pas de textes à rédiger,
en tenant compte des variantes de produits et il suffit de déterminer l’enchère et tout sera auto
des produits avec attributs. Le but est aussi de matisé !
tenter de minimiser le temps à y consacrer.
CONSEIL
O « N 'o u b lie z pas de vous inscrire sur dem ande
dans G o o g le M archands de confiance. Vous
O POUR RESUMER
Les campagnes Shopping sont devenues
pourrez ainsi obtenir le badge G o o gle M archands un levier certain pour les e-commercants de
de confiance et certifier la qualité de votre site détail.
e-commerce » (G regory Palayer, fondateur de
• Elles impliquent de maîtriser la vitrine
Upm yBiz).
(Google Shopping), l'arrière-boutique et ses
flux de données (Google Merchant Center) et
OPTIMISER SES CAMPAGNES
la plateforme qui permet de réaliser et suivre
DANS GOOGLE ADWORDS
les campagnes (Google AdWords).
if) L’objectif est de pouvoir gérer des campagnes • Les résultats de Google Shopping dépendent
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O aux enchères et aux coûts par clic centrées sur en grande partie de la qualité des flux et de
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LU la vente de détail. l'exhaustivité des données, mais leur rentabi
LO lité est souvent supérieure aux liens sponsorisés
i-H Pour créer une campagne il suffit dans Google
O classiques.
(N AdWords de sélectionner « Réseau de recherche
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► fiche 23 • www.le-webmarketeur.eom/2013/07/05/google-
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Achat
du produit
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S S LES PARTENAIRES DEL'AFFILIATION
terme de retours, c’est-à-dire soit en trafic Ces deux derniers items participent à la réussite
qualifié, en leads ou en chiffre d’affaires ; de l’animation du programme d’affiliation.
inscription à la newsletter, génération de
ventes, demandes de catalogues, etc.
Un budget d’affiliation doit avoir été débloqué.
Le site de l’annonceur doit être prêt à suppor
e POUR RESUMER
L'affiliation s'est structurée autour de
trois pôles : annonceurs, plateformes et affiliés.
ter une forte montée en charge du trafic en cas
Elle peut également être mise en oeuvre sans
de succès. intermédiaire.
Le choix des sites affiliés ou affilieurs doit • Elle se présente sous forme d'événements
être pensé en fonction de la valeur ajoutée et/ visuels (boutons, liens) ou le plus souvent sous
ou de la continuité de service pour l ’inter la forme du display (bannières, par exemple)
mais s'en distingue profondément par la
naute apportées par le partenariat généré par
pérennité, la maîtrise des coûts et le modèle
le contrat d’affdiation.
économique sous-jacent.
• L'affiliation est un terrain de jeu de négocia
CONSEIL
O Les affiliations de charme et de jeux sont celles
tion dont l'objectif est le « gagnant-gagnant »
affiiieur-affilié.
qui rapportent le plus mais le mieux pour votre • Les taux de transformation dépassent rare
site est de choisir des affiliations en lien avec le ment les 1 % mais l'affiliation est un canal de
thème de votre site pour créer une véritable distribution virtuel à part entière et abordable.
valeur ajoutée et/ou une continuité de service à
• Les critères de choix d'une plateforme
vos utilisateurs.
d'affiliation sont aussi bien la connaissance
de votre secteur, de vos cibles, l'étendue de
Des ressources en personnel doivent être attri
son réseau d'affiliés et la convergence avec
buées et des outils de mesure objectivés par les besoins de vos cibles que ses spécialités, sa
tagés entre affiliés et affilieurs ou via la plate couverture nationale et/ou internationale où
forme d’affiliation retenue, qui prendra une les pratiques, mais surtout les tarifs, diffèrent.
commission sur les transactions et la généra • Il faut également tenir compte de ses outils
tion de statistiques ainsi partagées de manière de tracking et de statistiques mais surtout de
plus neutre. sa capacité à optimiser le programme d'affi
liation pour un partenariat gagnant-gagnant
Des moyens de communication doivent être entre affilié et affilieur.
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mis en place en rapport avec les objectifs.
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tH ► fiche 73 POUR ALLER PLUS LOIN
O L'audience d'un site
rs i • www.affilieur.fr
PILOTER
DES CAM PAGNES DISPLAY
’achat d’espaces publicitaires en ligne est devenu pour les entreprises un inves
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U c5
107
Le fonctionnement du display 109
Régies
Les éditeurs
Portails Agences interactives Les annonceurs
Sites éditoriaux
FAI
Acteurs de la
mesure d'audience
le display acheté
via des places de marché automatisées (RTB)
bientôt > à 25 %
L'ECOSYSTEME DUDISPLAY
Choix des emplacements (home page, ru ■ l’audience utile, c ’est-à-dire la partie de l’au
brique, newsletter...). dience qui correspond à votre cible ;
Calendrier. ■ l ’affinité, c ’est-à-dire le rapport entre l ’au
Choix des indicateurs. dience et l’audience utile qui indique une
proximité du « support » avec la cible ;
Budget et arbitrage.
■ la pénétration d’un support exprimée en
CONSEIL pourcentage de la population cible ;
O Une campagne de display ne s'im pravise pas ■ le ROI en CPM ou CPC voire CPL (coût par
et malgré la forte réactivité des acteurs de cet lead).
écosystème, comptez entre deux et tro is se
Et optimisez les différents modèles de campagne
maines en terme de rétroplanning
soit en rémunération, en ciblage - par site, par
Par ailleurs le display, comme la télévision, fait
partie des achats d'espace média les plus mesu
audience ou par comportement (navigation et
LO
Q) rables, sous réserve toutefois d'être clair sur ses sites visités, mots-clés utilisés, usages, etc.) - et
objectifs et ses indicateurs. bien sûr en contrôle. Pour cela veillez bien à la
LU rotation des publicités, à votre part de voix et au
in Pour optimiser et challenger la proposition de
capping (nombre d’affichage maximum d’une
O plan media de votre agence, n ’hésitez pas à
fM création publicitaire auprès du même internaute
O passer en revue ; pendant sa session). O
Ol ■ l ’audience, avec le nombre de visiteurs lS-
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uniques potentiellement touchés ; Z)
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O POUR RESUMER
Le display (publicité en ligne avec achat d'espace) est fortement concurrencé par le SEA (achat de
mots-clés).
• Mais de nouveaux modes d'achat et de formats ouvrent de nouvelles opportunités pour les annonceurs,
comme les AdExchange en lien avec le RTB (real time b id d in g ) ou les Native Ads par exemple.
• L'objectif du display est avant tout de nourrir votre image de marque du fait des possibilités créatives de
ses formats, mais aussi de générer du trafic ou des clics voire des « Like/J'aime ».
• Si les bonnes pratiques du media planning classique s'appliquent, elles n'excluent pas le contrôle et la
veille sur un secteur en pleine mutation.
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Les formats classiques (bannière, méga-bannière, pavé) du display représentent encore 70 % des
formats, mais les opérations spéciales et les formats vidéo tirent la croissance de cet e-levier, pour
nourrir plus encore les lancements d'offre de manière créative et didactique. Véritable tendance à
la mode, le Native Advertising est une belle opportunité pour les éditeurs comme pour les annonceurs.
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FICHE 30
ŒS FORMATS
DU DISPLAY
formats premium et garantie du contexte de tions spéciales est leur caractère « sur me
diffusion, ce qu’elles ne font pas pour d’autres sure », ouvrant du coup le champ de la négo
formats. ciation, compte tenu de l ’attractivité et des
Pour les annonceurs télé c’est une véritable ex intérêts croisés potentiels entre annonceurs et
tension d’audience qui peut d’ailleurs fonction éditeurs.
ner dans les deux sens : prolongation d’une
Le Native Advertising
campagne télé sur le Net ou test online pour un
A cette typologie s ’ajoute encore le Native
élargissement plus mass media en télévision.
Advertising, pour lequel les éditeurs ont leurs
Les opérations spéciales propres formats et pratiques. Certains éditeurs
Aux formats classiques du display s’ajoutent les acceptent leur insertion dans certaines ru
opérations spéciales, très proches des partena briques, à des em placem ents précis, là où
riats, qui peuvent coupler des formats clas d’autres les ont généralisés.
siques, du publi-réactionnel, des jeux-concours Les Native Advertising s’insèrent directement
voire des opérations offline. Ces opérations dans les contenus des éditeurs de website ou des
peuvent être multi-écran, multi-tasking avec un réseaux sociaux, sans ruptiue de l’expérience de
couplage aussi télévision et web, renforcer la lecture pour la cible visée.
prise de parole des influenceurs avec une tri
bune d’échange ouverte ou des testimoniaux. DU BRANDING À LA PERFORMANCE
Le mode d’achat est plutôt de l ’ordre du forfait Si le premier objectif du display est de nourrir
que du CPM, mais l’un des attraits des opéra la marque en termes de notoriété et de visibilité.
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O Format standard dédié à la publicité Nouvelle forme de publicité qui
rsi et situé en marge du contenu permet d'inclure des formats
® =§ éditorial. d'annonceurs au cœur
des contenus éditoriaux.
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U LES NATIVEADS
le choix des formats peut favoriser aussi plus de Les formats rich media avec du son, des anima
performance. Le display offre à la fois de la tions, et surtout de la vidéo favorisent l’engage
puissance et de la couverture, de l’interactivité, ment, c ’est-à-dire la participation de la cible à la
du one-to-one avec un coût d’entrée certes vie de la marque online à travers des interactions
moins élevé que d’autres médias comme le ci qui vont de la rédaction d’un commentaire à
néma ou l’affichage. Les modes d’achat concur l’inscription à un service, en passant par le
rencés par le SEA ont fortement évolué du CPM partage de contenus à un tiers ou bien sûr sur
au CPC [► fiche 31). les réseaux sociaux.
En fonction des objectifs fixés, le display peut
Les tarifs
se mesurer en termes d’efficacité publicitaire
Chaque format est au tarif revendiqué par les
grâce à des indicateurs de performance comme
éditeurs ou les régies publicitaires qui les accom
la couverture, le nombre d’impressions, de
pagnent. Le tarif de l’achat d’espace média en
transformation, de trafic, d’interactions voire de
display varie en fonction principalement de
ventes et bien sûr de ROI, sans oublier des post
l’audience du site, de la rubrique ou de la page
tests.
visée, de la structiue de l’audience (présence ou
non de CSP-F par exemple), de l’emplacement, de
CONSEIL
O En display, la vraie question n'est pas forcément
la taille, de la typologie (avec ou sans rich media
par exemple) et parfois de la saisonnalité ou
de faire ou non de la déduplication, mais plutôt
d’événements particuliers associés au site (ex. :
où, comment et quand et surtout pour quel ob
jectif. L'idée est d'avoir une vision des parcours 10 ans, fashion week, événements sportifs, etc.).
gagnants à travers les différents leviers, supports Les tarifs sont affichés le plus souvent en CPM
et bien sûr formats.
(coût pour mille impressions) et en brut ; donc
Cela implique d'avoir les bons outils de mesure
hors remises liées au mandat ou au volume qui
en site centric et user centric, de tester, d'ana
lyser, de se remettre en question et de recom
peuvent atteindre 50 %, 60 %, 80 % voire 90 %,
mencer pour atteindre encore plus de puissance, compte tenu d’une hyperconcurrentialité du
d'affinité et d'efficacité budgétaire. marché qui se tend de plus en plus malgré sa
progression au global.
Le choix des formats est à mettre en lien avec
La performance se mesure donc principalement
des arbitrages budgétaires, mais aussi des choix
au CPM en display, mais la tendance forte va
if) créatifs pour plus d’impact auprès des cibles
_0J vers le CPC (coût pas clic) voire le RTB [real time
visées. Les prérequis restent en display un
ôL . bidding] (► fiche 32).
>
LU
message clair et cohérent qui donne envie de
LD s’informer, d’aimer ou d’agir sur les produits
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0 d’une marque d’annonceur.
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01 LU
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O POUR RESUMER
• L'achat d'espace publicitaire online est fortement conditionné par l'audience du support, l'emplacement
et les formats.
• Ces derniers sont très variés et se répartissent en grandes catégories comme le display classique, les
opérations spéciales ou le Native Adverstising, sachant que la vidéo offre le plus de potentiel en terme
d'engagement et qu'elle est fortement stimulée par une offre dynamique.
• Les contraintes techniques pour chaque format sont loin d'être neutres, ainsi que les outils de mesure.
L'arrivée en puissance de la « data » conduit le display vers des logiques de plus en plus axées sur la
performance et la gestion d'audience hyperciblée,
► fiche 31 formats-display
• http://fr.slideshare.net/tessierv/bilan-2013-
Les différents modèles d'achat d'espace
observatoire-de-lepub-sri-pwc
► fiche 32 • vAvw.sri-france.org
Le real t/me bidding • www.offremedia.com
► fiche 33
Le retargeting
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O CD
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L'interactivité du web ainsi que les multiples possibilités de suivi permettent des modes d'achat
d'espaces plus complexes que sur les médias traditionnels. O n peut ainsi à la fois choisir où et
quand une annonce s'affiche (en fonction des mots-clés sur la page, du profil de l'internaute qui
se connecte...) et conditionner la rémunération du support à une action (par exemple au clic).
Un plan webmarketing peut s’articuler autour comportemental de cet internaute soit connu, il
de l’achat de trois types d'espaces publicitaires. est cependant nécessaire que celui-ci :
■ soit connecté à im service web (média social,
1. Des espaces identifiés
webmail.,.). Le ciblage pourra alors se faire en
en fonction de l’audience du site
fonction des informations déclaratives ou
Vous définissez ainsi les sites les plus adaptés
comportementales liées à son compte. À noter :
pour votre campagne en fonction de leur au
cette identification peut être valable au-delà de
dience, de leur positionnement et de leur image
la consultation du service en question (ex. : vi
support (comme pour les médias traditionnels).
site des pages « Actualités » d’un portail après
2. Des espaces identifiés connexion et consultation de la messagerie) ;
en fonction des contenus sur la page ■ ou ait été marqué par des cookies de tracking
Vous définissez ainsi les thèmes ou mots-clés les lors de sa navigation ( ► fiche 33) ( ► tableau
plus pertinents. ci-contre).
Vous confiez ensuite à une régie - qui gère les
espaces publicitaires d’une multitude de sites,
DIFFÉRENTS MODES DE RÉMUNÉRATION
blogs, forums, réseaux sociaux - la gestion de 1. Payer en fonction
l’affichage de votre annonce sur des pages dont du nombre d’impressions
les contenus sont pertinents en fonction de Vous achetez l’espace publicitaire en fonction
thèmes ou mots-clés prédéfinis. du nombre « d’occasions de voir » par les inter
Votre annonce apparaîtra entre autres sur des nautes. Vous définissez avec la régie ou le site
pages à faible audience mais dans un contexte un CPM (coût pour mille annonces vues).
qui rend votre message plus pertinent. 2. Payer en fonction
3. Des espaces identifiés du nombre de clics
en fonction du profil de l’internaute Vous ne payez que lorsque l’internaute a cliqué
U) Vous définissez ainsi votre cible en fonction de sur votre annonce en fonction d’un CPC (coût
_0J
O
L. critères sociodémographiques et/ou du compor par clic) prédéfini.
>
LU tement des internautes sur le web (interactions 3. Payer en fonction
LD
I avec votre site, avec des sites ou pages tiers). de la réalisation d’une action
0
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Vous confiez la gestion de votre campagne à une Vous identifiez au préalable une action mesu
@
4—> régie adaptée à ce type de campagne. rable et déterminante par rapport à vos objectifs
2
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01
'l- Votre annonce s’affiche alors non pas en fonc (ex. : demande de devis, inscription à une
LU
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D.
3
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O tion du support mais en fonction de l’internaute newsletter...). Vous définissez alors avec la régie CD
U qui se connecte à la page. en charge de vendre l’espace au CPA (coût par
Voire annonce s'affiche Votre annonce s'affiche à côté Votre annonce s'affiche pour des
sur des sites pré-identifiés de contenus pertinents internautes prédéfinis
r Display Display ou publicité contextuelle Display, profiling, retargeting, social
Dénomination ou SEA (ex. ; Google Display media advertising
Network)
r Maîtrise de son image Pertinence du message Optimisation du ciblage
Avantages Qualité des supports Possibilité d'être présent même Personnalisation des messages
et des emplacements sur des sites difficiles à identifier
w Travoil d'identification Non-maîtrise de l'environnement Besoin de mise en place de cookies de
nécessaire de votre annonce tracking ou de se reposer sur un service
web nécessitant une identification (ex. :
Limites
médias sociaux)
Contexte légal
C a s p ra tiq u e
O Séverine Lecarf, responsable webmarketing à l'office du tourisme irlandais, nous explique que si l'office
continue à taire régulièrement des campagnes display au C PM pour développer son image (branding), il fait
aussi de plus en plus de campagnes tactiques avec des modes de ciblage plus précis (mots-clés, retargeting...)
sur un modèle plutôt CPC ou encore CPA, en payant uniquement au visiteur ou à la transformation sur le site.
action) ou CPL (coût par lead). Attention, dans vue. Vous pouvez ainsi définir un pourcen
ce type d’achat vous n’avez pas, ou très peu, de tage de part de voix. Votre annonce s’affiche
contrôle sur les sites et emplacements où votre alors en alternance avec d’autres annonces
annonce est affichée. sur le même emplacement. Par exemple, avec
À noter ; vous pouvez décider que l’action qui une part de voix de 25 % votre annonce est
détermine la rémunération de l’espace publici visible en moyenne 1 fois sur 4 à cet empla
taire est la vente en ligne. Il s’agit alors d’un type cement sur la page. Cela est proposé pour les
d’engagement plus complexe connu sous le nom achats d’espace en CPM en particulier et
OJ d’« affiliation » ( ► fiche 28) ( ► tableau page permet d’avoir accès à des emplacements à
suivante). forte audience/image (ex. : sur la une de titres
>
LU
de presse) tout en limitant son budget.
LT)
OPTIMISER SON RETOUR
O « Capper » le nombre d’impressions. Vous
(N SUR INVESTISSEMENT
pouvez définir un nombre d’affichages maxi
Il existe également des possibilités qui vous mum de votre annonce pour un même inter
Ol O permettent d’optimiser encore votre ROI. naute (défini en fonction de son adresse IP).
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O ■ Définir une part de voix. Votre annonce ne C eci est surtout proposé en CPM m ais
O
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doit pas forcément s’afficher à chaque page commence à être proposé aussi en CPC. Par
Principe Vous payez à la page vue Vous payez au clic Vous payez à l'action réalisée
Dénomination CPM (coût par mille) CPC (coût par clic) CPA ou CPL (coût par action/lead)
O
exemple, une annonce avec un « capping » à
3 sera vue au maximum 3 fois par un même POUR RESUMER
internaute. Cela vous permet d’optimiser La technologie web offre de nouvelles pos
l’audience réelle de votre annonce et de limi sibilités en termes d'achat d'espace dont il serait
dommage de ne pas profiter pour optimiser
ter les effets de déperdition, voire d’exaspé
l'efficacité de ses actions ainsi que son ROI.
ration potentielle liés à une trop forte répéti
- Possibilités de ciblage : en fonction du
tion d ’un même message sur une même
support mais aussi des contenus sur la page
cible. ou encore des caractéristiques de l'internaute
À cela s’ajoute encore, avec l ’accès immédiat pour lequel la page s'affiche.
à l’information, le fait de pouvoir optimiser an - Possibilités de rémunération ; au nombre
fur et à mesure ses campagnes en fonction des d'impressions (CPM) mais aussi à la perfor
mance (CPC) ou à la réalisation d'une action
résultats, et même de gérer son achat d’espace
prédéterminée telle que la complétion d'un
en tem ps réel via le r e a l iim e b id d in g
formulaire (CPA ou CPL).
( ► iBche 32).
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LU
► fiche 29 POUR ALLER PLUS LOIN
Le fonctionnement du display
LD • Habib Oualidi, Les Outils de la communication
i-H
O ► fiche 32 digitale, Eyrolles, 2013.
iN Le real time bidding • v/ww.iabfrance.com
g
► fiche 33
lS"
O) Le retargeting O
‘i—
>Q. ► fiche 34
Q.
Z)
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O
U L'outil Display Planner (5
■ Les vendeurs, en monétisant mieux leurs in de Facebook qui propose aussi une plateforme
d'ad-exchange.
ventaires.
Les acheteurs
enchérissent
OJ ✓
ôL . L'internaute La publicité
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visite une page s'affiche sur
web la page
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U LE PRINCIPE DU REAL TIME BIDDING
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■ Ces plateformes sont connectées à un logiciel
d’achat d’espace (d em an d sid e sei-ver) per POUR RESUMER
mettant le r e a l tim e bid d in g (les logiciels Le re a l time b id d in g est une technique
utilisés par les vendeurs d’espaces sont appe nouvelle mais en fort développement qui per
met l'achat et la vente d'espaces publicitaires
lés des supply sid e server).
en quelques fractions de seconde vio des
m Définir différents segments cibles en prenant places de marchés virtuelles.
en compte le profil des visiteurs. • Les formats proposés en RTB sont très
■ Prévoir une grande variété de formats et de variés : display mais aussi mobile, rich media,
créations pour s’adapter à la variété de l’offre vidéo, pre- roll...
proposée : display, rich media, vidéos... • Pour les annonceurs, c'est un bon moyen
d'optimiser leurs coûts ainsi que le ciblage de
LES FACTEURS DE SUCCÈS leurs campagnes.
• Parallèlement cela permet aux sites et régies
■ Tester différents « trading desk » et plate
de mieux gérer leurs inventaires.
formes d’ad-exchange.
• Les campagnes de re a l time b id d in g sont gé
■ Analyser les résultats afin d'optimiser les rées par des agences mandatées ou « trading
campagnes et capitaliser sur les informations desks » qui accèdent aux logiciels d'achats
recueillies pour personnaliser ses messages. (d e m a n d sid e se rv e rs) via des plateformes
d'ad-exchange.
■ Soigner les créations pour les faire ressortir
dans un contexte concurrentiel fort.
■ Prévoir un budget et un timing suffisants pour
pouvoir toucher les bonnes personnes au bon
moment.
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déjà visités. Or, plus on propose à l’internaute votre site sont sou ven t des p ro sp ects
Le retargeting est une technique qui pennet de comportement de l ’internaute permet d’en
servir à un internaute une publicité qui corres optimiser l’impact et les résultats (ex. : rappel
pond aux produits ou services qu’il a déjà visua des produits consultés).
if)
_0J lisés, pour augmenter ses chances d’achat.
O CONSEIL
L.
>
LU LE PRINCIPE O Pensez à respecter l'internaute. A ce jour, le
LD
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Si vous lancez une campagne de display qui a retargeting est souvent vécu un peu comme une
atteinte à la vie privée, voire une forme de
pour objectif de faire acheter un produit de votre
© O « persécution » ...
5^ site aux internautes, vous pouvez décider d’aug
Ol Q .
LU
A fin d'éviter ce risque en terme d'image, es
'i— œ menter les performances de votre campagne en sayez si possible de limiter le nombre de fois
Q. O achetant une prestation de retargeting à une régie
O (5 où l'internaute voit votre annonce en « cap-
U de sites Internet. pant » vos campagnes.
O
O
LE RETARGETING
■ Maîtriser vos coûts : les volumes limités sur très rarement car certains cookies sont devenus
cette cible qualifiée ainsi que le recours pos très utiles (mise en mémoire de ses mots de
sible au CPC, au capping, au RTB permettent passe par exemple...).
d’optimiser le retour sur investissement des Ces prestataires, qui gèrent les espaces publici
campagnes de retargeting. taires sur une multitude de sites, font alors en
sorte que l’annonce s’affiche en fonction de la
COMMENT ÇA MARCHE ?
présence de ce cookie dans l’ordinateur du visi
Les prestataires en charge de votre campagne
teur ( ► image ci-dessus).
mettent en place sur votre site un système per
mettant de tagger les visiteurs à l’aide de coo À PRENDRE EN COMPTE
kies. Depuis août 2011, Le « Paquet Télécom », une
A noter : les internautes peuvent facilement transposition en droit français de la directive
supprimer ces cookies en nettoyant leurs fichiers européenne (2009/136/CE) impose qu’avant
temporaires, mais dans les faits ils ne le font que d’installer un cookie dans la mémoire du navi-
V)
OJ
ôL . O C a s p ratiq u e
>
LU
Imaginons que vous ayez un site marchand et que vous mettiez en place une opération de retargeting.
Vous allez définir avec le prestataire :
LD
i-H - les pages de votre site sur lesquelles vous souhaitez mettre en place l'opération (panier, page produit...).
O
iN - le coût et le mode de rémunération (CPM, C PC ...) (► fiche 31) ;
Ensuite, vous lui fo urnire z un ensemble de créations d'annonces déclinées dans différents formats (bannières,
O
ai
pavés...). lS"
; La campagne est alors mise en place. CD
>Q. Vous ne saurez pas sur quels sites vos annonces vont s'afficher mais vous saurez pour qui elles s'afficheront :
Q.
Z)
O
O
U d'anciens visiteurs de votre site. ô
pratiques en terme d’application de cette loi • Il faut néanmoins faire attention à l'évolution
des contraintes légales et de leur mise en
sont donc amenées à évoluer prochainement.
application qui pourrait prochainement limiter
Parallèlement, Facebook permet récemment les possibilités d'utilisation des cookies de
depuis la plateforme de services Atlas de faire tracking qui permettent ce ciblage.
du retargeting sur la base du profil des inter
nautes connectés à son réseau. Ce qui peut être
une solution plus précise et plus efficace que les
cookies.
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Piloter des campagnes display 123
Initialement connu sous le nom de Google AdPlanner, l'outil de sélection et d'achat d'espaces de
Google a été révisé puis intégré à Google Adwords en tant que Display Planner. Ce réseau display
de Google est le plus important inventaire d'espaces publicitaires en ligne.
contextuels (sur le réseau Adsense), que des nombre d'im pressions associées aux mots-clés.
b an n ière s de tous form ats (via la régie A insi, il pourra également adapter sa stratégie
de mots-clés à son ciblage.
Doubleclick - rachetée en 2007), des annonces
Par exemple, un distributeur de vélos électriques
vidéos pré-, post- et inroll au sein de YouTube,
ciblant les plus de 4 5 ans choisira plutôt le
mais encore des annonces au sein des applica mot-clé « vélo à assistance électrique » pour le
tions sur les smartphones tournant sous Android. quel la cible est mieux représentée que le mot-
La portée du réseau display étant planétaire, clé « V T T é le c triq u e . » ( D a v id - F itz g e ra ld
exemple de sélectionner dans Google Ad Planner C’est l’un des grands atouts de Display Planner :
les sites ou les applications qui n’acceptent que pennettre à la fois l’achat d’espace et la prospec
les skyscrapers de grands formats, et il ne restera tion stratégique.
plus que quelques sites disponibles pour accep
ter ce format. Il faut donc se montrer souple et MESURER l ' im p a c t DE SA CAMPAGNE
disposer de plus d’un format afin de ne pas Display Planner propose un ensemble d’outils
mettre en péril la qualité du ciblage, qui reste de suivi de campagne afin de monitorer les an
l’objectif prioritaire d’une campagne. nonces qui sont imprimées, vues, cliquées. On
peut ainsi comparer les performances de chaque
OPTIMISER LES EMPLACEMENTS
annonce les unes par rapport aux autres et pour
EN FONCTION DU CIBLAGE
chaque annonce, quels sont les emplacements
L’une des qualités de Display Planner, en com qui donnent les meilleurs résultats.
paraison des régies classiques ou intégrées, ré
Un tableau de synthèse permet de visualiser le
side dans la diversité et la taille de l’inventaire.
nombre d’impressions d’une annonce sur les
Google dispose d’un historique de datas sur les
différents sites où elle a été programmée ainsi
audiences et les performances incomparable. Si
que le nombre de conversions. L’annonceur peut
bien que l'on peut par exemple trier les sites ou
alors calculer le taux de conversion et choisir de
les applications mobiles selon que telle ou telle
ne retenir que les emplacements optimisés.
cible y est présente et susceptible de cliquer sur
tel ou tel mot-clé. À noter qu’il est possible de déléguer le choix
des emplacements à Display Planner. G’est une
Si l’annonceur souhaite cibler les femmes âgées
bonne façon d’explorer durant la phase de test
de 18 à 24 ans intéressées par l’humour, il dis
la performance des annonces et des emplace
posera d’une liste d’emplacements (sites, appli
ments, pour ensuite choisir sur lequel on inves
cations mobiles ou vidéo) déterminés. Il pourra
tira la plus grande part de son budget,
également constater que la cible est davantage
présente sur mobile que sur ordinateur, et donc RESTER VIGILANT
envisager de développer une campagne vers des QUANT À l 'É v o l u t io n d e l ' o u t il
applications mobiles.
Chaque année, début septembre, Google modifie
les règles d’usage de ses outils de mots-clés. Le
CONSEIL
If)
O
J O « Il est recom m ondé comme p o ur G o o g le
but du moteur est d’éviter que des stratégies de
détournement l’emportent sur le bon usage des
>
LU
A d W o rd s de segmenter sa campagne en plu
outils proposés.
sieurs phases. La phase de test doit être employée
Li-1
i-H à vérifier les nombreux paramètres modifiables C’est également pour Google l’occasion de faire
O
rsi dans l'outil. Une fois lancée la campagne à
évoluer ses outils et de proposer de nouvelles
© o grande échelle, il est toujours possible d'optimi
fonctionnalités. Il faut donc rester vigilant à
Ol D
'i— (Q.
LU
ser. Pour ce faire, il est indispensable de "cap
chaque rentrée afin de contrôler si les cam
li per" et de prévoir plusieurs phases dans le calen
Q. O pagnes en cours n ’ont pas été impactées par ce
uo (5
drier de diffusion des annonces » [David-Fitzgerald
Prud'homme, consultant formateur). renouvellement des règles d’usage.
O POUR RESUMER
i^isplay Planner est la régie la plus importante aujourd'hui. Elle permet à n'importe quel annonceur de
gérer lui-même ses campagnes.
• Il faut pour cela ;
- bien déterminer en amont ses mots-clés de campagne et vérifier qu'ils correspondent aux cibles ;
- phaser sa campagne en commençant par une phase de test importante ;
- adapter les formats publicitaires à la cible et aux sites supports ;
- mettre en place un suivi régulier (alertes et rapports) ;
- rester vigilant face aux évolutions de l'outil annoncées régulièrement.
► fiche 32
Le real time bidding
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127
L'étoile de I'e-mailing 129
Typologie des e-mailings 133
■ La personne a-t-elle choisi de recevoir des Quelle est l’action proposée (lecture, achat,
informations de votre part ? (Ce qne l ’on ap jeu, complétion de formulaire) ?
pelle le « permission marketing ».) ( ►fiche 7)
CONSEIL
■ S ’agit-il bien d’adresses « opt-in » si vous êtes
en BtoC ? (Se renseigner sur les obligations
O Attention à bien adapter la fréquence de votre
if) événements de la relation client (achat, demande ■ Quand analyserez-vous les résultats (J-fl, J-i-3,
_0J
ôL . de devis, abandon de panier e-commerce, clics J+ 7...)?
> ou ouverture d’un e-mail précédent).
LU ■ Quelles sont les actions à envisager en fonc
LD
I Sous-questions : tion des actions des destinataires (ceux qui
O
(N
■ En quoi cet e-mail risque-t-il d’arriver dans ont ouvert ou pas, ceux qui ont cliqué ou
@O une boîte de réception pleine ? pas...) ?
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O POUR RESUMER
Malgré des performances en déclin, l'e-mailing reste un e-levier puissant, à condition d'avoir une
approche qui dépasse l'envoi en masse d'e-mails de vente directe.
• Pour réussir ces e-mailings il faut :
- avoir une réflexion en amont sur les destinataires pour une approche ciblée et adaptée à leurs attentes ;
- proposer des contenus riches, en particulier en termes d'information (versus vente) ;
- prendre en compte les spécificités de l'e-mailing pour optimiser son impact et éviter de passer en « spam » ;
- choisir le moment adéquat en fonction des usages de ses cibles, en prenant en compte le plus possible la
réalité de leur expérience client ;
- tirer parti des informations précieuses que fournissent les statistiques pour mettre en œuvre des actions
complémentaires.
► fiche 18 • www.sethgodin.com
► fiche 37
Les solutions de routage
► fiche 40
Pour un e-maiiing efficace
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UJ C a s p ra tiq u e
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O Pour augmenter l'efficacité de leurs newsletters, certaines entreprises n'hésitent pas à mettre en place des
(N « welcome pack ». Il s'agit d'une série d'e-mails envoyés à quelques jours d'intervalle après l'inscription de
@Æ O l'internaute.
ar ¿r Ces e-mails permettent d'identifier ce qui intéresse réellement l'internaute sur la base des articles sur lesquels il
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clique. Cette information est ensuite rentrée en base et les communications suivantes de l'entreprise prennent en
Q. O compte les préférences de l'individu. Cette logique d'identification de ce qui intéresse l'internaute sur la base de
U
O (5 ses clics est utilisée depuis longtemps par des sites d'e-commerce tels qu'Am azon.
■ E-mail envoyé le jour anniversaire d’un client lendrier de campagnes puisqu’ils sont envoyés
et contenant en plus des vœux d’anniversaire à chaque individu. Il est important de surveiller
une offre promotionnelle qui lui est réservée. la pression marketing (nombre d’e-mails en
■ E-mail envoyé à une date anniversaire de la voyés par l’entreprise à chaque internaute) en
\de de son enfant (3 mois, 6 mois...). intégrant tous les types d’e-mails et de vérifier
que les désabonnements n ’augmentent pas
■ E-mail envoyé suite à l’inscription à un webi
après la mise en place de scénarios de trigger
nar ou à un salon et visant à continuer à
e-mails par exemple.
donner envie de participer à l’événement
pour s’assurer de la participation de l’inter
CONSEIL
naute le jour J. O Les e-mails transactionnels se caractérisent par
Le trigger e-mail se distingue donc des types
le peu d'intérêt que l'entreprise y prête tradition
d’e-mails précédents parce qu’il est envoyé à nellement et par un taux d'ouverture élevé. O r,
chaque internaute de manière individuelle. Par ils peuvent être un espace intéressant pour ra
ailleurs, déclenché par l’action même de l’inter jouter des messages commerciaux directement
naute, il se montre plus pertinent. liés à l'achat que l'internaute vient de faire. Par
exemple : vous commandez un billet d'avion ou
De plus en plus d’entreprises intègrent des
de train sur un site de voyages, un lien vers une
trigger e-mails dans leur plan d’e-mailings. Bien liste d'hôtels dans la région vous est automati
utilisés, ils peuvent en effet se révéler particu quement proposé dans l'e-mail de confirmation
lièrement efficaces. Pour exécuter ce type de de commande.
tactique, l’entreprise doit avoir à disposition une N 'h é site z pas à revisiter tous les e-mails transac
solution de routage permettant de créer et tionnels qui sont envoyés aux internautes pour
vérifier que vous ne passez pas à côté d'occa
d’exécuter des scénarios d’e-mails (si l’inter
sions de cross-sell.
naute fait X, lui envoyer le mail Y) et aussi de
gérer la pression marketing pour ne pas surchar
ger la boîte mail de ses clients ou prospects. Bien
évidemment, une bonne connaissance client
reste la clé de scénarios adaptés. O POUR RESUMER
Aux types d'e-mails traditionnels tels
E-MAILS TRANSACTIONNELS que l'e-mail promotionnel et l'abonnement,
les entreprises ajoutent de plus en plus dans
iQnJ Les e-mails transactionnels regroupent tous les leurs dispositifs d'e-mailings des « trigger
Ô
e-mails envoyés à l’internaute suite à une tran e-mails », envoyés à chaque internaute de
L.
>
LU
saction effectuée sur le site : e-mails de confir manière individuelle. Ceux-ci permettent en
LD mation de commande ou de réservation, e-mails effet une plus grande affinité avec la cible de
I
0 communication et se révèlent plus efficaces.
(N de remerciement ou d’envoi d’un document (par
• Enfin, les e-mails transactionnels offrent
@ exemple un livre blanc). g
I des opportunités de ventes additionnelles >-
sz
01 À noter : e-mails transactionnels et trigger intéressantes.
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D.
e-mails ne peuvent pas apparaître dans \m ca O
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► fiche 40
Pour un e-maiiing efficace
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À QUOI SERT LE ROUTAGE ? Il est donc important pour faire ce choix de bien
définir au préalable vos besoins en termes de
Même si cela est techniquement possible, il est
quantité, de création et de gestion de bases de
fortement déconseillé de mener des campagnes
données.
e-mailing - même ponctuelles et même à peu de
contacts - directement depuis son serveur en Quantité
utilisant sa messagerie e-mail sans avoir recours Deux variables sont ici à prendre en compte.
à une solu tio n de routage p ro fession n elle.
■ Le nombre de campagnes :
Pourquoi ?
- Si vous prévoyez de ne pas envoyer plus de
■ Tout d’abord parce que vous prenez le risque un ou deux e-mailings dans l’année, vous
de vous faire catégoriser com m e « spam - avez sans doute intérêt à confier la réalisa
meur » et de voir de ce fait des e-mails impor tion et le routage de vos e-mails à un pres
tants arriver par la suite dans les courriers tataire extérieur (on parle alors de « full
indésirables de vos destinataires, service »).
■ Ensuite parce que vous devrez gérer manuel - Si vous comptez faire plus de campagnes,
lem ent une quantité de retours d’e-m ails : une solution « self service » peut être plus
erreurs, messages d’absence, réponses, etc., adaptée. Vous pourrez alors gérer directe
en prenant garde de bien respecter la volonté ment en interne l’envoi et/ou la création de
des personnes qui ne souhaitent plus recevoir vos e-mails.
vos courriers sous peine de payer une lourde ■ Le nombre de contacts. Les grilles tarifaires
amende ( ► fiche 18). proposées par les différents prestataires s ’arti
■ Enfin parce que vous n ’aurez alors pas accès culent en effet le plus souvent autour de cette
aux données statistiques qui sont essentielles donnée, que ce soit avec :
pour pouvoir juger du succès de votre opéra - un coût d’envoi fixe (fréquent dans le cas
in
QJ tion ou préparer des actions futures ciblées. du « full service ») avec éventuellem ent
Ô
L_ q u elq u es p a liers au -d elà d ’un certa in
> CHOISIR UNE SOLUTION ADAPTÉE
LU nombre d’envois ;
LD
i-H À SES BESOINS
O
rsi
- l’achat de crédits d’envois avec un coût par
Faire un choix parmi les multiples solutions de contact dégressif en fonction du volume ;
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routage sur le marché est difficile, car il existe - des abonnements dont le tarif mensuel est
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‘i— de nom breux acteurs recon nu s : Cabestan, défini par le nombre moyen d'e-mails en
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Q. D olist, E m ailv isio n , E xp erian -ch eetah m ail, O
O
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voyés par mois (ex. : Mailjet) et/ou le nombre CD
Mailjet, MailChimp, Sarbacane... de contacts dans votre base (ex. ; MailChimp).
O CONSEIL
Le c h o ix d 'u n e so lu tio n prépayée qui perm et
■ Pour respecter la loi (gestion des désabonne
ments).
d a n s le cadre d 'une enveloppe d 'e n v o is prédé
■ Pour respecter la confidentialité des bases
f in is (abonnement ou crédit) - de ré a lise r des
louées.
e n v o is q u a si-illim ité s, p lu s fle x ib le s et p lu s éco
no m iq u e s, perm et souvent de d é ve lo p p e r le s ■ Pour optimiser l ’efficacité de ses campagnes
usa g e s e -m a iling. (suppression des doublons, nettoyage et cor
rection des erreurs, des adresses obsolètes et
Création
erronnées...).
Quels sont vos besoins en termes de création
■ Pour développer votre connaissance client et
e-mailing ?
mettre en place des opérations ciblées (quali
S i vous comptez utiliser plus ou moins le même
fication des contacts, possibilité de segmenta
modèle de mise en page pour tous vos e-mails
tio n s co m p lex es, u tilisa tio n de d onn ées
vous avez tout intérêt à passer par une solution
com portementales...).
« self-service » qui permet d’éditer facilement
Les différentes solutions de routage proposent
un template prédéfini depuis un outil Wysiwyg.
Selon vos besoins, ces templates peuvent être des fonctioimalités de gestion de bases de don
créés par l ’éditeur de la solution ou importés nées plus ou moins complètes. Pour faire votre
Sachez enfin que certaines solutions de routage ■ Les ré s u lta ts en term e de d é liv ra b ilité
i_ CL
^ S
ô ^
O POUR RESUMER
Il e st in d isp e n sa b le d 'u t ilis e r une so lu tio n de ro u ta g e p ro fe ssio n n e lle à p a rt ir du m om ent où l'o n p ré v o it
de fa ire d e s e -m a ilin g s p o u r p lu s de 1 0 0 d e stin a ta ire s.
► f ic h e 3 8 • W A W .d o list.n et
• w w w .e m a ilv is io n .o r g
Le plan fichiers
• w w w .e x p e r ia n .fr
► f ic h e 3 9 • w w w .m a ilc h im p .c o m
La notion de délivrabilité • w w w .m a ilje t.c o m
► fic h e 4 0
Pour un e-mailing efficace
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Toutes les adresses ne sont pas égales et le pre s'a g it d a n s un p re m ie r temps d 'o p ter p o ur du
volum e a fin de se c o n stituer cette fameuse base.
mier enjeu est de collecter l ’adresse principale
N 'o u b lie z p a s le s « fic h ie rs re p o u s so irs » des
des internautes puisque ceux-ci en ont généra
p e rso n ne s qui ont demandé à ne pas re c evoir
lement au minimum deux, quand ce n ’est pas de m e ssa g e s p u b lic ita ire s. A uta nt s'é p a rg n e r
trois, voire plus ! Au total, le marché est estimé d 'a va n c e d e s n o n -o u v e rtu re s d 'e -m a ilin g en
à près de 70 millions d’adresses. L’adresse mail d é d o ub lo nna nt vo tre fic h ie r avec ces fic h ie rs
bases de données déjà existantes ou faire appel opt-in et p o ur non-respect des rè g les de collecte
in
Cü (collecte d é lo y a le , m é c o n n a issa n c e du d ro it
à des prestataires pour louer ou acheter des fi
d 'o p p o s it io n : ju s q u 'à 5 a n s de p ris o n et
> chiers d’adresses e-mail. Le marché de la vente
Ш 300 000 e u ro s d 'a m e n d e ) . V o ir le s a r
et location d’adresses e-mail est très concurren
LO ticles 2 2 6 - 1 8 et 2 2 6 -1 8 -1 du C ode pénal.
O tiel et compte différents volumes et niveaux de
(N
prestation possibles. Cela va de la simple loca Avec plus de 115 milliards d’e-mails commer
tion d ’adresses e-m ail au routage, voire à la ciaux envoyés à 40 m illions d’internantes par
Ol a>CL formation des équipes aux outils développés an, les taux d’ouverture n ’ont cessé de s’affais
Li
D. O pour créer des e-mails et/ou suivre les statis ser, avec des scores m oyens en dessons des
O ü
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tiques, en fonction des plaimings de routage. 20 %. La qualité de vos sources en matière de
fichiers, mais aussi la façon dont vous allez or clientèles d’entreprises, d’abonnés aux groupes
chestrer, mesurer et planifier votre opération de presse, d’organisateurs de salons, des méga
vont donc être capitales. bases, des brokers ou vos propres fichiers de
L’adage « Ne pas mettre ses œufs dans le même prospects et de clients que vous avez constitués
panier » s’applique parfaitement dans le cadre au fil des ans.
du plan fichiers d’un e-mailing. Le travail de
EXEMPLE DE PLAN FICHIERS
ciblage am ont est un prérequis ainsi que la
problém atique que vous souhaitez résoudre. Étudions l ’exem p le du plan fich iers d’une
Votre m a tière p rem ière est la q u alité des cam pagne réalisée lors du lancem ent d’une
adresses, qui dans l ’idéal (comme évoqué précé nouvelle console de jeux (tableau ci-après). Le
demment] doivent être les adresses principales critère d’appétence aux jeux vidéo est bien en
des prospects ou des clients visés. Les fichiers tendu plus important ici que celui de l’âge utilisé
fournis par les prestataires peuvent être des fi dans ce tableau et mériterait d’être complété par
chiers de compilation type La Poste ou FAI, de des critères de segmentation plus fins. Mais cet
Q uantité
exemple vous permettra de bien appréhender les CHOISIR LE BON TIMING ET TESTER
différentes étapes en amont d’une campagne.
À partir des rangs de recommandation attribués
■ Qualifier les sources. à chaque ftch ier-co m m e évoqué dans l’exemple
■ Capitaliser sur un historique existant ou non du plan hchiers ci-dessus - , l’idéal est de faire
avec le prestataire sous forme d’une note. Si un test avant d’envoyer l ’e-mailing à l’intégralité
vous avez déjà travaillé avec ce prestataire et des adresses. Ce test se fait sur un rang 2 ou 3
avez été très satisfait des résultats, vous lui suffisam m ent pertinent mais pas sur le plus
attribuerez par exemple une note de 4/5 ; si stratégique, pour préserver un m axim um de
vous avez été sim plem ent satisfait, la note chances de conversion sur les hchiers les plus
sera de 3/5. qualitatifs.
O
quée », soit un envoi non abouti ; mais il faut
bien distinguer les « hard bounces » (échec per POUR RESUMER
manent) des « soft hounces » (message d’erreur). La ré fle x io n en a m o n t et le s u iv i en aval
so n t in c o n to u rn a b le s p o u r c o n stitu e r un p la n
LO Le taux de réactivité correspond au nombre de
O) fic h ie rs d 'e -m a ilin g p e rfo rm a n t.
cliqueurs uniques sur le nombre d’ouvreurs
• Le pla n fic h ie rs est le ré su lta t d 'u n e ré fle x io n
LU uniques. s u r le s b a se s p rio rit a ire s que v o u s so u h a ite z
m tester.
Le taux de churn correspond au nombre de désa
O
rsi bonnés sur le nombre d’e-mails aboutis. • Il p e rm e t d 'id e n t if ie r g râ c e à d e s ra n g s
@ O de re c o m m a nd a tio n le s fic h ie rs à u t ilis e r en
% Pour être puriste, on calcule les NPAI également
p rio rité .
i- Û
_ sous forme de ratio traduit en pourcentage avec
• Il perm et éga lem ent de c a p ita lise r et d 'h isto -
à 8 le nombre d’e-mails non aboutis sur le nombre r is e r le s re to u rs d 'e xp é rie n c e .
d’e-mails envoyés.
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dans la boîte de réception de leurs destinataires utiliser un éditeur HTML (ex. ; Dreamweaver]
plutôt que dans la boîte de spams (courrier indé pour créer l ’e-mail et adopter une architecture
sirable]. en tableau.
On compare souvent ce travail à celui de l’opti Le poids de l’e-mail. Le lim iter à 60, voire
m isation du référencem ent naturel d ’un site 80 Ko maximum. Limiter la taille des images
Internet : le filtrage des e-mails repose sur des à 10 Ko, quitte à découper les grandes images.
algorithmes aux paramètres multiples et évoluant
fréquemment. En revanche, contrairement à ce
qui se passe avec les moteurs de recherche, il n ’y
O CONSEIL
Pour g a g ner en eificacité, fa ite s créer un modèle
a pas de solution dominante et chaque acteur de d 'e -m a il qui so it complètement o p tim isé po ur la
d é liv ra b ilité (sa n s m ots « n o irs » , etc.). A in s i,
la livraison des e-mails développe son propre
quand vo u s a v e z une campagne à d ép lo ye r,
algorithme, ce qui rend le travail de la délivrabi
vo u s p o uvez vous a p p uyer s u r ce modèle testé.
lité encore plus complexe que celui du SEO.
Restez cependant prudent, le s a lg o rithm e s anti
sp am s é v o lu e n t Un modèle fonctionnant correc
LES 5 PARAMÈTRES DE DÉLIVRABILITÉ
tement en ja n v ie r peut donc perdre de son e ffi
O CONSEIL
In c ite z les d e stin a ta ire s de vo s e-m a ils à placer
Le nombre de plaintes : il s’agit du nombre
d’internautes ayant déclaré que votre message
l'a d r e s s e d 'e x p é d it io n dans le u r c a rn e t était du spam. Sachez que les internautes sont
d 'a d re ss e s. C 'e st ce que l'o n a p p e lle « être bien moins patients qu’avant et qu’ils n ’hé
placé en liste verte » et cela g a ra ntit que vo s sitent pas à le faire au moindre doute.
e-m ails, p o ur un d e stin a ta ire donné, a rriv e ro n t
d ans sa boîte de réception.
Ces ad resses ne sont pas cen sées recev oir ba se de d o nnée s est trè s v is ib le et q u 'il fonc
tio n n e . U n in te rn a u te q u i ne p o u rra p a s se
d’e-mails mais sont disséminées sur Internet par
d é sa b o n n e r fa cilem ent v o u s d éc la rera comme
les FAI pour les aider à identifier les spam-
LO sp am .
O) meurs. Si certaines de ces adresses se retrouvent
>
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dans vos fichiers parce que vous avez de mau ■ La réaction des destinataires à la réception
LO vaises pratiques de collectes, vous risquez alors des e-mails. Si vos messages sont effacés sans
tH
O d’être perçu comme un spammeur. être lus ou s’ils sont rarement ouverts, vous
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@ Les réactions des destinataires
serez pénalisé.
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ai Les FAI observent la réaction des internautes à La réputation de l’adresse IP
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O vos messages. Pour définir s’il s’agit de spam, ils Lors d’un envoi, les FAI vérifient que l ’adresse ô
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s’attachent à deux critères. IP et/ou les noms de domaine utilisés ne sont
C a s p ratiq u e
O Po ur Planète m ic ro -en trep rises, o rg a n isa te u r du S a lo n d es m ic ro -e n tre p rise s et du S a lo n des se rv ic e s à la
p e rsonne , le s cam pagnes d 'e -m a ilin g so nt stra té g iq ue s p u isq u 'e lle s permettent de fid é lis e r les v isite u rs des
sa lo n s d 'u ne éd ition à l'a utre .
C o ra lie C hé ro n, directrice c o n se il c h ez En P ersonne, l'agence de com m unication de ces sa lo n s, nous exp ose
tro is des ac tio ns m ise s en place po ur o p tim ise r la d é liv ra b ilité des e-m ails.
1 . Le lien de désabonnem ent a p p a ra ît d é so rm a is en début et en fin d 'e -m a il de m anière à éviter q u'un internaute
fru stré ne déclare le s e-m a ils en sp a m s. A noter : ce changement n 'a pas entraîné d'augm entation du nombre
de désabonnem ents.
2 . C o ra lie n'h é site pas à p ré c ise r d ans son b rie f au w ebd évelo ppeur les mots à placer d ans le s b a lise s ALT.
En effet, il est devenu p rim o rd ia l d 'é v ite r tout mot « n o ir » d a n s les b a lise s, d 'o ù la nécessité d 'u n b rie f p ré c is.
3 . E n fin , l'é q u ip e a m is en place une campagne de réactivation des in a c tifs (les interna utes n 'o u vra n t p lu s les
e-m ails envoyés p a r le s sa lo ns). L'o b jec tif de ce type de campagne est de nettoyer la base de d onnées p o ur ne
re te nir que le s contacts réellem ent in té re ssé s p a r la com m unication.
Cette campagne s'a rtic u le autour de tro is e-m a ils consécutifs. Le p re m ie r présente à l'in te rn a u te une offre de
contenu à vo le u r ajoutée, le deuxièm e lui p ro p o se de mettre à jo u r son p ro fil et le tro isiè m e lu i demande e x p li
citement s 'il so uha ite to u jo u rs re c e vo ir les com m unica tions du sa lo n . S i au bout du tro isiè m e envoi l'inte rna ute
ne ré agit pas, il est re tiré de la base.
o
POUR RESUMER
T ra v a ille r la d é liv ra b ilté de v o s e -m a iis perm et d 'a u g m e n te r le s chances q u 'ils a rriv e n t d a n s la boîte
de réception de v o s d e stin a ta ire s p lutô t que d a n s le u r bo îte de sp a m s.
• Le tra v a il s u r la d é liv ra b ilité d evie nt de p lu s en p lu s com plexe c a r le s d e stin a ta ire s de v o s e -m a ils u tilise n t
d e s so lu tio n s de m e ssa g e rie trè s d iv e rse s. D 'a u tre p a rt, ces m e ssa g e rie s o n t re c o u rs à d es a lg o rith m e s de
p lu s en p lu s so p h istiq u é s, seul m oyen p o u r elles de ré p o n d re à la m a sse d 'e -m a ils en voyés q uo tid ie nnem ent.
- Les ré a c tio ns des d e stin a ta ire s (ex : ils sig n a le n t comme « sp a m s » v o s com m unica tions).
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Le champ « Objet » (ligne sujet) Vous pouvez également vous servir de ce champ
pour véhiculer un message complémentaire à la
64 % des personnes interrogées répondent
ligne sujet, par exemple en indiquant dans le
qu’elles décident d’ouvrir un e-m ail unique
champ expéditeur « Soldes Ma Marque ».
ment en fonction de cette ligne sujet. Trop sou
vent négligé au profit de la mise en forme de Là encore il est important de faire des tests pour
l’e-mail, le texte que vous allez mettre en « objet » identifier l’intitulé le plus efficace.
■ Dans les textes des mails ; contenus prioritaires de votre e-mail en haut
- Avec des cham ps personnalisés qui per à gauche.
m ettent d ’intégrer des données person
nelles dans le corps du texte (ex. : nom,
prénom, adresse...).
O CONSEIL
N 'h é s it e z pas à envo yer des e-m a ils qui so ie nt
- Avec des contenus personnalisés en fonc essentiellem ent com posés de textes. En effet, les
m essa g es le s p lu s im porta nts sont souvent de ce
tion de données déclaratives (situation
fo rm a t. O n a p a rfo is tend anc e à l'o u b lie r,
géographique, âge des en fan ts, secteu r
concevant le s e -m a ilin g s comme des m a ilin g s
d’a ctiv ité ...) ou com portem entales (pro
a lo rs q u 'ils peuvent p lu s se ra p p ro c h e r d 'u n
duits achetés, liens cliqués dans les précé
dents e-m ails...).
Composer un ensemble cohérent
UNE CRÉATION SPÉCIFIQUE
Comme dans un mailing print, votre e-mail doit
S’adapter aux differents modes être pensé coinme un ensemble qui inclut :
d’affichage ■ un expéditeur et une ligne sujet (équivalent
L’une des grandes d ifficu ltés à prendre en de l’enveloppe) ;
compte lors de la création d’un e-mail est la
■ un e-mail (équivalent de la lettre) ;
variété des manières dont celui-ci sera visualisé.
■ une ou des pages de destination (équivalent
■ En fonction des messageries, l’affichage d’un
des dépliants, brochures, formulaires...).
même e-mail peut varier énormément. Pensez
donc à faire des tests en utilisant différents outils Rassurer le destinataire
webmail (Yahoo!, Gmail, Orange, Outlook...). Les internautes sont, à juste titre, traumatisés par
■ Prenez en com pte la con su ltation via les le nombre de spams qu’ils reçoivent. À ce titre,
mobiles et les tablettes. Là encore des tests il est important de les rassurer sur la nature de
s’imposent. votre e-mail en leur rappelant :
■ Dans de nombreux cas votre e-mail apparaîtra ■ comment vous avez obtenu leur adresse. On
initialement sans les images, l’internaute de retrouve ainsi souvent en haut du message
vant choisir de les télécharger. Evitez donc les une m ention du type « Vous recevez cet
e-m ails co m p o sés u n iq u em en t d ’im ages e-mail parce que... ». Vous pouvez aussi le
íñ (d’autant que cela m ultiplie les risques de faire de manière plus subtile, en rappelant le
Ô passage en spam). On recommande plutôt de numéro client par exemple ;
L_
> mixer images et textes en prenant garde à ne
LU ■ qu’ils peuvent se désabonner (ce qui est par
LD
tH pas utiliser les images pour présenter des in ailleurs une obligation légale) (► f ic h e 1 8 ) .
0
(N formations importantes qui risqueraient alors Certains vont même jusqu’à mentionner en
@ de n’être pas visibles. bas du message leur numéro de déclaration à 2
4->
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01 ■ L’utilisation de la fonction « Preview » étant la CNIL. Cela n ’est pas une obligation légale
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D. assez répandue, pen sez à co n cen trer les mais plutôt une bonne pratique.
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O EXEMPLED'E-MAIL NON LISIBLESANS LES IMAGES
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O POUR RESUMER
• C ré e r d es e -m a ils im pa cta nts commence p a r un tra v a il s u r le texte de la lig n e su je t et le nom de
l'e xp é d ite u r. C e s cham ps souvent n é g lig é s so n t e sse n tie ls p o u r que vo tre e -m a il so it lu.
- d a n s le s d iffé re n te s fe nê tre s p re v ie w ;
► f ic h e 3 9
La notion de délivrabilité
► f ic h e 4 2
Les tests d'e-mailings
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Il est donc important d’avoir plusieurs landing tio n de 5 - 7 % à 15 % (source ; em a rke ting
Lf) sherpa).
_0J pages.
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C a s p ra tiq u e
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O Le géant info rm a tiq ue D ell a c h o isi de développer un gra nd nombre de land ing pages d éd iées p o ur se s
@J d iffé re nte s cam pagnes e-m a iling afin de p e rso n n a lise r le m essage, la m ise en fo rm e m a is a u ssi de fa ire des tests.
^en ¿r Cette action q u i, s i elle a pu être un peu com plexe, n 'a certainem ent pas été coûteuse, a p e rm is à D e ll d 'o p tim ise r
O se nsib lem ent son ta ux de tro n sfo rm a tio n . En effet, celui-ci a u ra it augmenté de p rè s de 3 0 0 % à la suite à ces
> Q.
Ci. O
actions su r le s la nd ing pages.
O ü w w w .d e ll.c o m
(J
■ Un titre signifiant qui permette à l’internaute ■ En reprenant les éléments clés de votre offre
de comprendre tout de suite de quoi il s ’agit (ex. : gratuit, facile, immédiat, personnalisé,
(pensez qu’il pourra avoir été distrait entre le exclusif...).
moment du clic et l’ouverture de la page). ■ En plaçant l ’appel à l ’action en haut de page.
TITR E CLAIR ET IM PA C TA N T
S O U S -T IT R E SIG N IFIA N T
1Л
E lé m e n t c o m p l é m e n t a i r e É lé m e n t c o m p l é m e n t a i r e
O
ГМ Petit texte avec Petit texte avec
des informations rassurantes des informations
ou de nature à renforcer rassurantes ou de nature O
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la crédibilité de l'offre. à renforcer la crédibilité
de l'offre.
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EXEMPLE DESTRUCTURE DE LANDINGPAGE
► fiche 42
Les tests d'e-mailings
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Il est extrêmement facile de faire des tests en e-mailing. Au-delà des tests de validation qui sont
essentiels pour vérifier que votre e-mail s'affiche correctement dans les différentes messageries
par exemple, il est donc recommandé d'en profiter également pour optimiser les résultats de vos
campagnes.
Le principe
Il s’agit de comparer les performances de plu
sieurs versions différentes d’une même campagne. B
Afin de pouvoir isoler le facteur déterminant, il
est essentiel de ne modifier qu’un seul élément
à chaque test et de bien définir l’indicateur de
performance à prendre en compte : taux de clic,
A u d ien ce te s té e
taux d’ouverture, taux de livraison.
C a s p ra tiq u e
O M a d a m e Vacances, m arque du group e Eu ro p g ro u p Vacances, un im porta nt g e stio n n a ire de résid enc es de
to urism e en France, a c h o isi de tester d es o b jets et contenus d iv e rs de m essa g es lo rs d 'u n e de se s campagnes
e -m a iling (avec l'u tilisa tio n de la plateform e D o list).
M adam e Vacances a a in si pu d é fin ir des facteurs clés de succès p o ur la lig ne sujet et id e n tifie r l'im p a c t de la
p o sitio n de c e rta ins élém ents au sein des e-m ails (« coups de cœ ur », o ffre s spéciales) su r le taux de clics.
Cette sé rie de tests lu i a p e rm is d 'a ug m ente r le ta u x de c lics de 1 3 % .
vw sw .dolist.net/cas-client-m adam e-vacances-lab-testing-voyance-nest-perm ise
ments complémentaires. Il est ainsi fréquent de de la location de fich iers à un broker afin
faire un split-run avec deux différents objets à d’identifier le ou les fichiers les plus pertinents
mais très utile. Pour limiter les développements possibilité de programm er une cam pagne à
com plém entaires, on peut tester uniquem ent l ’avance. C’est une boime occasion pour tester
l’im pact d’un titre, d’un visuel ou l’ordre de facilement les jours/heures d’envoi les plus favo
► fiche 40
Pour un e-mailing efficace
► fiche 41
Les landing pages
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MAITRISER
LES MÉDIAS SOCIAUX
lus d’un internaute français sur deux est présent sur Facebook et YouTube est
Ce module débute par un panorama des médias sociaux qui aide à m ieux comprendre
leurs principales typologies et la différence entre réseaux sociaux et médias sociaux.
Au-delà des outils, il est ensuite indispensable de définir sa stratégie sur les médias
sociaux en partant d’un diagnostic préalable menant à une SW OT (pour Strengths,
Weaknesses, Opportunités, Threats). Ces élém ents d’analyse permettent de choisir un
dispositif en adéquation avec les préférences de com m unication de votre cible et vos
objectifs de com m unication.
Pour chaque réseau social, vous découvrirez dans ce module une synthèse du profil
U)
des utilisateurs, des objectifs qu’ils servent et des facteurs clés de succès.
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Enfin, nous étudierons le rôle du community manager et l ’importance de la charte
>•
LU des médias sociaux.
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157
Panorama des médias sociaux 159
Twitter 178
Goog!e+ 185
Slideshare 195
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ô ^ PANORAMA DESMÉDIAS SOCIAUX ENFRANCE
deux avantages. D’une part, le contenu est hé g a rd e r à l'e s p rit que ce que v o u s p la c e z en
fa vo ri est généralem ent v isib le p a r tous et no
bergé sur la plateforme et c ’est donc elle qui
tamment p a r v o s concurrents. N e d éve lo p p e z
fournit la bande-passante, avantage non négli
donc pas de curation publique auto ur de suje ts
geable quand il s ’agit de vidéos. D’autre part, d 'e x p e rtise c o rre sp o n d a n t à d e s d é ve lo p p e
elles permettent la mise à disposition de conte ments p lu s c o nfid entie ls.
nus à des tiers sans qu’ils puissent modifier les
fichiers. Les lecteurs/spectateurs peuvent en PUBLIER
suite facilement repartager ce contenu, ce qui
Dans cette catégorie, on trouve tous les outils qui
aide à sa diffusion.
permettent de publier facilement du contenu siu
PARTAGER DES FAVORIS Internet.
Certains médias sociaux ont pour principal inté ■ Les plateformes de création de blogs : Word-
rêt de permettre à des internautes de collecter Press, Blogger (qui appartient à Google).
_0J des favoris et de les partager avec les autres ■ Les plateformes de micro-blogging : Twitter et
O
L.
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LU
membres. On les appelle souvent des « outils de TumblR (centré sur la photo, la plateforme
LD
curation ». appartient maintenant à Yahoo!).
I
O Le terme « curation » vient de l’univers des ■ Les wikis : Wikipédia, Wikia.
(N
@ musées. Un curator désigne en anglais un com 2
missaire d’exposition. Son rôle est donc, autour
CONVERSER, ÉCHANGER, DISCUTER...
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>Q. d’un thème donné, de sélectionner les œuvres Correspondent à cet usage les outils qui mettent Q.
3
O
O les plus représentatives. Quand vous faites de la les échanges au cœur de leur fonctionnement. O
U
C a s p ratiq u e
O Po ur sa communicaHon g lo b a le , O ra n g e B u sin e ss S e rv ic e s u tilise un m ix de m éd ias so c ia u x. La marque
n'h é site pas à a n im e r une présence active s u r le s p rin c ip a u x ré se a ux sa c ia u x : Tw itte r, Lin ke d in , G o o g le + et
même Facebook. E lle partage égalem ent du contenu su r S lid e sh a re , D a ilym o tio n et YouTube. En fin elle teste de
la curation v isu e lle s u r Pinterest. E lle complète son d isp o sitif de contenu par l'a n im a tio n p a r les c o lla b ora teurs
de b lo g s thém atiques permettant de dém ontrer son e xp e rtise d a n s des d o m a ines te ls que le cloud computing ou
la sécurité. Cette production de contenu est au cœ ur de l'a n im a tio n d 'esp a ces g o urm a nd s en contenu tels que
se s comptes Tw itte r ou Lin ke d in .
que l'échange se fasse par un jeu de questions- Enfin, notez également que les noms donnés en
réponses comme sur Quora ou bien par la voix exemple sont ceux cités les plus fréquemment
comme sur Skype. sur le marché français. Il est en effet important
■ Questions/réponses : Quora, groupes Viadeo de choisir les médias utilisés par votre cible, et
et Linkedin, communautés Google-P. ceux-ci peuvent varier en fonction de leur géo
graphie et de leur profil démographique (âge,
■ Voix : Skype, Google Hangouts.
genre...).
À noter : dans certains cas, une même platefonne
peut servir à plusieurs choses. Par exemple, il est
tout à fait possible dans Pinterest de télécharger
ses propres photos ou d’épingler des vidéos,
O POUR RESUMER
O n peut c a té g o rise r le s m é d ia s so c ia u x
mais la grande majorité des utilisateurs mettent a u to u r d es cinq p rin c ip a u x u sa g e s d es in te r
en favoris des photos qu’ils ont trouvées sur na utes : ré sea uter, p a rta g e r du contenu, p a r
ta g e r d es fa v o ris , p u b lie r et c o nverser.
Internet. Nous avons donc classé Pinterest dans
les outils de curation plutôt que dans les plate • C e s m é d ia s o ffre n t auta nt de so lu tio n s a u x
e n tre p rise s p o u r p a rta g e r d es c ontenus, a id e r
formes de partage de contenus.
à le u r d iffu s io n ou p o u r in te ra g ir avec une
com m unauté de c lie n ts ou de pro sp e c ts.
Ol
'i— ffl
>Q. DO.
O O
U
Pour définir efficacement votre stratégie sur les médias sociaux, il est utile de réaliser au préalable
un diagnostic afin d'observer la présence de votre entreprise sur le web, son e-réputation, les médias
utilisés par vos clients et prospects, ainsi que la stratégie médias sociaux des entreprises concurrentes.
if)
_0J
ôL . Exemples de questions à se poser pour réaliser Existe-t-il des com m unautés de fans auto
>
LU cette partie du diagnostic : formées et gérées ?
LD
I ■ Que disent les gens de l ’entreprise sur les Qui sont les influenceurs sur vos produits et
O
iN services ?
@ J médias sociaux ?
>- Fréquentent-ils des com m unautés de pairs
-C LU ■ Partagent-ils des problèmes de SAV ?
<D (ex. : des groupes Linkedin ou Viadeo actifs
U Û.
è S ■ Quels médias sociaux utilisent-ils ?
ou des forums sur Internet) pour trouver de
ô ^ ■ Dans quels espaces sont-ils le plus actifs ? l ’information ?
O CONSEIL
N e n é g lig e z pas la partie « écosystème » car elle
ÉTAPE 2 : l ' a n a l y s e s w o t
Les élém ents saillants du diagnostic 3C per
peut ré véle r des opportunités et menaces intéres
mettent ensuite de compléter l’analyse « SW OT
santes, notamment en BtoB. D eux exem ples pour
médias sociaux » de l’entreprise, qui vous aidera
illu stre r ce p ro pos.
- D es d istrib u te u rs ont créé le ur p ro p re page à déterminer les options stratégiques envisa
Linke din ou Facebook en s'a p p u ya n t fortement geables.
s u r l'id e n tité de l'e n tre p rise , v o ire s u r son nom. Pour rappel, le terme SWOT signifie :
C e la c o n stitu e une v é rita b le m enace p a u r
■ Strengths (forces).
l'im a g e de l'e n tre p rise .
- Pour un éd iteur de lo g ic ie ls de com ptabilité ■ Weaknesses (faiblesses),
ayant corn me prescripteurs des experts-comptables
■ Opportunities (opportunités).
par exemple, la présence active su r le s m édias
so c ia ux de l'O rd re des experts-comptables peut
■ Threats (menaces).
constituer une opportunité pour l'e n tre p rise et lui En se basant sur le diagnostic 3C, les éléments
d onner l'id é e, par exem ple, de développer un relatifs à l’entreprise (Company) permettent de
partenariat.
compléter les parties « forces » et « faiblesses »
FO R C E S FA IBLESSES
- E sp aces au n o m d e la m a r q u e :
résu ltats p eu satisfaisan ts,
pas d e lig n e éd ito ria le , a n im a tio n
irrégu lière
O P P O R T U N IT É S M EN A C ES
in
_0J - F éd éra tio n d e p rescrip teu rs la n ce - U sag e d e la m a rq u e su r les m éd ias
ôL . u n e initiative sur les m éd ias so cia u x so cia u x p ar les d istrib u teu rs
>
LU - S tra té g ie d e c o n te n u e m b ry o n n a ire
c h e z les c o n c u rre n ts - C o n c u rre n t X très a c tif sur Linkedin
LO
I - M a rq u e a p p r é c ié e par les ciie n ts (g r o u p e très actif, p a g e a n im é e )
O
<N (tra c e s p ositiv es sur In te rn e t)
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Bi- aÛj.
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Comme toute stratégie de communication, votre « stratégie médias sociaux » doit répondre à des
objectifs clairement définis, en lien précis avec une cible prioritaire pour l'entreprise. Par ailleurs, elle
doit s'appuyer sur un diagnostic établi préalablement permettant de ne pas céder aux effets de mode.
DEFINIR SES OBJECTIFS ■ En créant vos propres espaces sur les médias
sociaux (« o w n e d m e d ia » ). Une page Face-
On peut distinguer deux grandes familles d’ob
book ou un compte Twitter par exemple.
jectifs pour une présence sur les médias sociaux ;
■ En encourageant les clien ts, influenceurs,
la première concerne la marque et son image, la
seconde la conquête et la fidélisation du public. jo u rn alistes, blogueurs à p arler p o sitiv e
m ent de la marque sur les m édias sociaux
et/ou à rediffuser sur leur propre compte ou
1 M a rq u e ^ C o n q u ê t e / F id é l i s a t i o n I
profil de l ’inform ation que vous publiez sur
- D é v e lo p p e r la notoriété - C o n q u é r ir d e n o u v e a u x
d e l'e n tre p ris e clie n ts
votre site ou dans vos espaces médias so
ciaux. C ’est ce que l ’on appelle 1’« ea rn ed
- A s s e o ir o u m o d ifie r - G é n é r e r d e s le a d s
l'im a g e d e l'e n tre p rise m ed ia ».
- F id é lis e r les c lie n ts :
- A m é lio re r l'e -ré p u ta tio n fa ir e r e o o n so m m e r, fa ire
d e l'e n tre p ris e reco m m an d er Zoom sur le « ea rn ed m edia »
Les actions assim ilées au «r e a rn e d m ed ia »
Comme pour toute stratégie de marketing ou couvrent un large scope.
com m unication, il est plus efficace de détermi
■ Déploiement d’actions de SAV sur les médias
ner l’objectif prioritaire après avoir diagnosti
sociaux de manière à « tuer dans l’œuf » les
qué la situation de l ’entreprise ( ► fiche 44), Par
plaintes des clients mécontents en les traitant
ailleurs, l ’objectif doit se rattacher à une cible
dès qu’elles apparaissent.
de com m unication clairem ent définie. Enfin,
■ Mise en place d’un programme d’e-influen-
résister à l ’envie de traiter plusieurs objectifs à
ceurs dans la même lignée que ce qui peut être
la fois permet de travailler la pertinence de la
fait par l ’équipe de relations presse.
stratégie et du plan d’actions qui en découle.
■ Intégration sur le site Internet de fonctionna
CHOISIR SES ACTIONS lités facilitant l’engagement et le partage sur
les médias sociaux de manière à encourager
Penser « p a id , o w n ed , e a r n e d »
if) les clients à partager leur expérience.
_0J Lorsque vous concevez votre plan médias so
O ciaux, ne limitez pas votre réflexion à la création ■ Participation aux échanges dans des commu
>
L.
LU nautés de clien ts/ p assion n és existan t en
d’espaces au nom de la marque. En effet, vous
LD dehors de la marque.
I pouvez tirer profit des médias sociaux de trois
0
(N ■ Création d ’un programme « ambassadeurs »
manières différentes et complémentaires.
@
visant à renforcer les liens avec des clients g
4—>
JZ
■ Par de l’achat média (« p a id m e d ia » ). Cer >-
LU
01 fidèles, voire à coproduire des solutions et O
'l- tains réseaux sociaux offrent des possibilités a.
>
D. des am éliorations de produits/services avec D
O
de ciblage difficilement égalées par d’autres
O CD
U médias. eux.
les plateformes vidéo requièrent une produc ité ra tif p a r nature. En envisa g ea nt les re sso u rc e s
né c e ssa ire s et la d iffic ulté à é ta b lir ou p ré d ire
tion de contenu régulière ; si vous ne pouvez
le R O I des m éd ias so c ia u x, vo u s lim ite re z natu
pas dégager de moyens financiers et humains
re lle m e n t le no m b re de ré se a u x so c ia u x s u r
pour les produire, peut-être vaut-il mieux y
le sq u e ls in v e stir. V o u s p o u rre z a u ssi d écid er de
renoncer. De la même manière, si vous déci ferm er d es espaces ouverts antérieurem ent.
dez de faire de l ’achat média sur les réseaux
sociaux, sachez que certains réseaux n ’ont Les éléments à prendre en compte.
pas encore développé une offre en libre- ■ Le budget.
service et donc le ticket d’entrée reste élevé ■ Le planning.
- surtout pour de petites entreprises ou des
■ Les ressources humaines nécessaires.
acteurs du BtoB.
■ Quel département est responsable de chaque
■ De l ’état de maturité de votre entreprise vis-
action, lesquels sont supports.
à-vis des réseaux sociaux et de son organisa
■ Les outils à mettre en place :
tion. Si tous les écrits produits au sein de
l ’entreprise suivent un process de validation — pour surveiller l ’e-réputation de l ’entre
long, investir Twitter n ’est probablement pas prise ;
une bonne idée. — pour manager sa présence sur les médias
sociaux ;
ÉLÉMENTS CLÉS DU PLAN d ' a CTION
— pour assurer ime bonne gouvernance (process).
Préciser les actions
Définir les Key Performance
U) Une fois la stratégie définie, l ’étape suivante
_0J Indicators (KPI)
O
L.
consiste à définir plus précisément les actions
>
LU liées à ce plan, À titre d’exemple, si vous déci
Dans votre exercice de planification, il est im
LD
portant de définir ce que vous allez mesurer
I dez de créer des espaces au nom de la marque,
0 pour évaluer les résultats de vos actions sur les
(N vous aurez intérêt à vous poser les trois ques
@J tions suivantes.
médias sociaux. Ces « m etrics » doivent être
CONSEIL
O La q u e s t io n du r e t o u r s u r in v e s t is s e m e n t d e s
Un compte Twitter ayant pour objectif de
générer des leads par le partage d’informa
m é d ia s s o c i a u x e s t r é g u liè r e m e n t p o s é e e t re s t e tions à télécharger contre formulaire com
s o u v e n t s a n s r é p o n s e c l a ir e . S ' i l e s t e n c o r e d if plété : nombre de leads générés.
f ic il e d ' é t a b l i r c l a ir e m e n t c e R O I e t e n c a r e d a
Un programme e-influenceurs : nombre de
v a n t a g e d ' é t a b l i r u n R O I p o s it if , c e t é t a t d e f a it
c la r if ie r l ' o b je c t i f d e s a c t io n s s u r le s m é d ia s
s o c i a u x e t d e m e t tr e e n p l a c e u n t r a c k in g
m e t t a n t d ' e n é v a l u e r le s r é s u lt a t s .
p e r
e POUR RESUMER
Les m é d ia s s o c ia u x p e rm e tte n t de
r é p o n d r e à d e u x t y p e s d ' o b je c t i f s : le s o b je c t if s
Voici quelques exemples de metrics.
lié s à l a m a r q u e ( i m a g e e t n o t o r ié t é ) e t c e u x
■ Une action de SAV sur les médias sociaux : lié s à la f id é lis a t io n ou à la co n q u ê te de
nombre de problèmes identifiés, nombre de n o u v e a u x c lie n t s .
« p a id , o w n e d , e a rn e d » p o u r e n u t il is e r t o u t e s
journée ou plus.
le s p o s s i b il i t é s .
■ Un compte Twitter ayant pour objectif de
• E n f in , lo r s q u e v o u s d é t a ille z le s a c t i o n s à
démontrer l’expertise de l ’entreprise : nombre
m e t t r e e n p l a c e , n ' o u b l i e z p a s d e r é f l é c h ir a u x
d’abonnés, nombre de re-tweets et mentions, « m e t r ic s » ( K P I) a f i n d ' é v a l u e r le s r é s u lt a t s .
trafic généré vers le site de l’entreprise.
OJ ► fiche 60
ôL .
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LU
L'e-rép utatio n
LD ► fiche 61
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La s fra té g ie d e c o n te n u
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Û.
à 2
ô ^ REPARTITIONPARÂGE DES MEMBRES DEFACEBOOK ENFRANCE Source : Sociolbokers, 2014
C a s p ratiq u e
O E n o c t o b r e 2 0 1 4 , s u r le s d i x p a g e s d e m a r q u e r e g r o u p a n t le p lu s d e f a n s e n F r a n c e , h u it s o n t c e lle s d e
m a r q u e s a l im e n t a ir e s ( e x . : O a s i s , N u t e l l a o u R e d B u ll) , u n e d e m a r q u e t e c h n o lo g iq u e (S a m s u n g ) et u n e est
c e lle d ' u n d is t r ib u t e u r ( K ia b i) .
A titre d ' e x e m p l e , p r e n o n s la p a g e d e la m a r q u e O a s i s . E lle e s t e n p a r f a it e c o h é r e n c e a v e c l ' e n s e m b le d e la
c a m p a g n e d e c o m m u n ic a t io n « O a s i s B e F r u it » e t r e s p e c t e le s c o d e s d e c o m m u n ic a t io n d e s a c i b l e , f r i a n d e d e
« m ê m e » et d e d é t o u r n e m e n t . E lle s u r f e s y s t é m a t iq u e m e n t s u r l' a c t u a lit é d u m o m e n t e n m e t t a n t e n im a g e le s f r u it s .
R é s u lt a t : p lu s d e 3 m illio n s d e f a n s et u n t a u x d ' e n g a g e m e n t d e 0 , 4 % (« n o m b r e d e p e r s o n n e s q u i e n p a r le n t »
s u r le n o m b r e d e f a n s / « J ' a i m e ») - u n e p e r f o r m a n c e h o n o r a b le a u v u d u n o m b r e d e f a n s .
h t t p s :// w w w .f a c e b o o k .c o m /o a s is b e f r u it
représentent que 10,9 % des membres en France Par ailleurs, n’importe quel internaute peut
alors que les plus de 35 ans pèsent pour 37,3 %. suivre une page immédiatement sans que la
page n ’ait à donner son accord.
POUR QUELLE ACTIVITÉ ?
Les groupes ; créés avant les pages, les
Produire du contenu visuel groupes ont pendant quelque temps été utili
Facebook et ses membres privilégient les infor sés par les marques pour être présentes sur
mations visuelles. Il est donc préférable que Facebook. Ce n ’est plus du tout le cas. Un
vous arriviez à rendre plus visuelle votre activité groupe sur Facebook ne sera pertinent que si
pour réussir sur ce réseau, comme lorsque vous l ’entreprise veut véritablement créer un es
cherchez des photos pour illustrer un blog. pace d’échange. A noter : l’administrateur du
groupe s’exprime alors en son nom propre, la
Privilégier les pages aux groupes
marque est moins visible. En 2013, Facebook
ou profils
a annoncé que 50 millions de pages entre
Sur Facebook, il existe plusieurs modes de
prises étaient hébergées sur le réseau, dont la
présence : profil, page et groupe.
moitié appartenait à des petites ou moyennes
■ Les profils : quand un internaute crée son entreprises.
compte Facebook, il crée en fait un profil.
Même si certaines petites entreprises y sont CONSEIL
présentes sous forme de profil, cette pratique O
V
Q)J est en fait contraire aux conditions générales
S ' i l e s t n é c e s s a ir e d ' u t ilis e r u n p r o f il p o u r c r é e r
e t a n im e r u n e p ag e, g a rd e z à l'e s p r it q u e le
ôL_ d’utilisation de Facebook. En effet, pour le p r o f il d e l ' a n im a t e u r n 'e s t p a s c o n n u d e s f a n s
>
LU réseau, seul un individu peut créer un profil. de la page. N 'a y e z donc pas de f r e in par
LD
i-H r a p p o r t à c e la si v o u s d e v e z c r é e r u n e p a g e .
O ■ Les pages entreprises : c ’est le mode de pré
rsi Par a ille u r s , il e s t c o n s e il l é d 'a v o ir p l u s ie u r s
sence idéal pour une entreprise. Encouragé
a d m in is t r a t e u r s p o u r u n e m ê m e p a g e . E n e ffe t, O
par Facebook, il est beaucoup moins intrusif
Ol
‘i— pour les internautes qu’une présence sous
s i u n e p a g e n ' a q u 'u n a d m in is t r a t e u r e t q u e s o n
O
Q.
p r o f il e s t a c c i d e n t e l l e m e n t o u v o l o n t a ir e m e n t D
Q. O
O
forme de profil. En effet, une page n ’a pas s u p p r im é , il n e s e r a p a s p o s s ib le à l'e n t r e p r is e ü
U
accès aux données d’un membre de Facebook. d e r é c u p é r e r l a g e s t io n d e la p a g e .
O POUR RESUMER
F a c e b o o k d o i t a v a n t t o u t v o u s p e r m e t t r e d e f i d é l is e r v o s c lie n t s e t p r o s p e c t s id e n t if ié s , l a « c o n q u ê t e »
v e n a n t d a n s u n s e c o n d te m p s.
• P r i v i l é g i e z F a c e b o o k s i v o u s c i b l e z d e s p a r t i c u l i e r s o u d e s e n t r e p r e n e u r s . L e r é s e a u n 'e s t p a s p r i o r i t a i r e
p o u r u n e a c t i v it é B t o B .
t r o u v e r u n e l i g n e é d it o r i a l e q u i s ' a p p u i e n é a m m o in s s u r l ' i m a g e . . . o u n e p a s u t il is e r F a c e b o o k .
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ô S
LE CONTEXTE LE PRINCIPE
On estim e à m oins de 5 % le nombre de L’algorithme EdgeRank repose sur trois para
membres de Facebook qui consultent une page mètres : l’interaction avec les publications de
Facebook une fois qu’ils l’ont aimée. La majorité la page (« affinity »), le type de publication
des membres voient les informations publiées (« weight ») et la récence (« time decay »].
par la page à travers leur fil d’actualité (la page Dans l’illustration ci-après, on voit que l’algo
d’accueil de leur profil Facebook). Or, par défaut rithme régit l’apparition ou pas d’une publica
un membre de Facebook ne voit pas toutes les tion dans le fil d’actualités d’un membre de
publications émises par ses amis et pages suivies Facebook.
mais uniquement celles que l ’EdgeRank de
Facebook décide de placer « à la une ». L’enjeu « Affinity »
pour l’animateur de la page devient donc d’opü- La logique du score d’affinité est de montrer aux
miser ses publications pour qu’elles soient le internautes des publications qui a priori doivent
plus visibles possible. les intéresser.
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Il dépend en premier lieu des réactions de l’in- fan préfère les liens partagés aux photos, les
temau te par rapport aux publications antérieures publications basées sur le partage de liens auront
de la page. En effet, plus l’intemaute interagit plus de chances d’apparaître dans son fil d’ac
avec les publications de la page, clique sur les tualité.
photos ou « like » une publication et plus il a de Cela étant, le web est de plus en plus visuel. Il
chances de voir les publications suivantes de la reste donc pertinent de privilégier le partage de
page apparaître dans son fil d’actualité. Il s’agit photos, quitte à rajouter dans la description de
donc d’un score recalculé pour chaque publica la photo un lien vers votre site ou blog.
tion et pour chaque fan de la page.
CONSEIL
Le score est également affecté par les réactions
de l’ensemble des fans de la page. Quand une
O Q u a n d v o u s p a r t a g e z u n lie n v e r s u n a r t ic le d e
publication les fait réagir en masse, elle est v o tre s it e , p lu t ô t q u e de p u b lie r le lie n ve rs
s u r v o t r e s it e , im p o r t e z - la d a n s F a c e b o o k e t r a
cité répétée d’engagement de son audience par
jo u t e z u n c o m m e n t a ir e e t le lie n v e r s l ' a r t ic le
une page lui permet d’améliorer son score d’affi
dans la p a r t ie « d e s c r i p t io n » d e v o t r e p h o to
nité. ( a s s u r e z - v o u s é v id e m m e n t q u e v o u s a v e z b ie n
le s d r o it s d ' e x p l o it a t io n d e c e tt e p h o t o ) .
« Weight »
Facebook attribue une note à chaque type de À noter : en 2014, Facebook a de nouveau modi
publication. Historiquement, Facebook privilé fié son algorithme de manière à pénaliser les
giait certains types de publication par rapport à publications cherchant à forcer l’engagement en
d’autres : une photo ou une vidéo postée direc incitant trop directement à « liker », commenter
tement dans Facebook avait une m eilleure ou partager une publication (pratique dite du
« note » que le partage d’un lien vers une page « like-baiting »). Eviter absolument les publica
Internet. L’algorithme a été modifié et donne tions du type : « Heureusement c’est vendredi,
maintenant une part plus importante aux préfé si vous attendez le week-end avec impatience,
rences de chaque fan. En d’autres termes, si un likez ce post ! »
in
_0J C a s p ra tiq u e
O
L.
>
O Le F e s t iv a l d e c é r a m i q u e d u 1 1 “, é v é n e m e n t p a r i s i e n a n n u e l , n e d i s p o s e p a s d ' u n g r o s b u d g e t d e c o m m u n i
LU c a t io n e t u t ilis e s a p a g e F a c e b o o k p o u r b o o s t e r le v is it o r a t d u f e s t iv a l.
LD
rH M ê m e s i c e tt e p a g e F a c e b o o k v it to u t e l ' a n n é e , l ' a n im a t io n r e s t e s p o r a d i q u e e n d e h o r s d e la p é r io d e d u f e s t iv a l.
O
rsi C e p e n d a n t , p o u r r é e n c le n c h e r l'a t t e n t io n d e s f a n s e t t r a v a il l e r s o n E d g e R a n k , s ix s e m a in e s a v a n t l'é v é n e m e n t , le s
a n im a t e u r s d e la p a g e p a r t a g e n t c h a q u e jo u r la p h o t o d ' u n e p iè c e q u i s e r a e x p o s é e . Ils s a v e n t q u e le u r a u d ie n c e
e s t f r i a n d e d e n o u v e a u t é s e t d e p h o t o s d e b e lle s p iè c e s e n c é r a m i q u e .
Ol O R é s u lt a t s e n 2 0 1 4 : u n n o m b r e d e f a n s e n c r o i s s a n c e r é g u liè r e . D e p lu s , g r â c e à l' e n g a g e m e n t d e s f a n s e t a u
>
Q.
CL
Z3
O
r e p a r t a g e d e s a c t u a lit é s d e la p a g e , le s p u b l ic a t io n s o n t é t é v u e s p a r d ix -h u it f o is p lu s d e p e r s o n n e s q u e d e f a n s
O
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Ô d e la p a g e .
O A u d é m a r r a g e d e la p a g e , p u b l ie z p e n d a n t le s
e x e m p le ) e t le l a p s d e t e m p s e n t r e le m o m e n t
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■ Mais aussi informations comportementales page, votre site, mais aussi un post en particu
en fonction des pages qu’il suit ou encore de lier.
son historique de navigation sur Facebook ou Vous pouvez par ailleurs choisir de donner une
des sites tiers connectés via l’Open Graph. dimension sociale à cette publicité. L’utilisateur
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LES DIFFERENTS FORMATS SUR FACEBOOK ADS
verra alors apparaître sur la publicité le détail ■ Budget défini au CPC (► fiche 31), par jour
de ses amis qui « likent » déjà cette page. ou pour l’ensemble de la durée de la cam
Facebook vous propose pour cela une grande pagne.
variété de formats.
COMMENT ÇA MARCHE
■ Dans la colonne de droite.
Tout d’abord il faut savoir qu’afin d’acheter de
■ Dans la timeline.
la publicité sur Facebook il faut associer un ou
■ Version mobile. plusieurs moyens de paiem ent à un profil
Les campagnes peuvent être optimisées en personnel (qui doit être celui d’un des admi
temps réel !► image page précédente). nistrateurs de la page à promouvoir). À noter :
il est possible de faire gérer les campagnes
@ F a c e b o o k e n f o n c t io n d e s o n o b je c t if : d é v e l o p p e r la v i s i b il i t é d e s a p a g e e t s a b a s e d e f a n s .
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Il u t ilis e p a r a il l e u r s r é g u liè r e m e n t l a f o n c t io n « B o o s t » d e p u is la p a g e p o u r m e ttre e n a v a n t le s c o n t e n u s p u b lié s
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‘i— s u r c e tt e p a g e a f in d ' e n a c c r o ît r e la v i s i b il i t é a u p r è s d e s e s f a n s e t d e le u r s a m i s ( q u i s o n t p o t e n t ie lle m e n t d a n s CD
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s a c ib le ) e t d ' e n c o u r a g e r le s in t e r a c t io n s .
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C h a q u e m o is il a n a l y s e le s r é s u lt a t s c o m p a r é s d e c e s d if f é r e n t e s c a m p a g n e s a f in d e le s o p t im is e r . ô
En fonction du budget défini, une estimation du ■ avoir des possibilités de ciblage plus com
nombre de personnes qui seront atteintes est plètes : données déclaratives et comportemen
indiquée sous forme de fourchette. tales en fonction des relations de l’internaute
Après une courte étape de validation des conte avec la page (ex. : on peut cibler plus précisé
nus par Facebook, ce billet apparaîtra dans le fil ment les personnes qui ne sont pas fans de la
d’actualité des personnes ciblées avec une page et suivent des pages concurrentes). La
mention « billet sponsorisé ». portée potentielle de ces publicités sera alors
estimée en fonction des critères sélectionnés ;
Les résultats de cette promotion s’afficheront en
temps réel directement sur la page pour les ■ choisir les modalités de règlement : budget
personnes concernées, qui pourront à tout mo global, par jour, au CPC, au CPM, capping...
ment arrêter la campagne ou ajouter du budget. Facebook propose un outil de suivi complet
Vous pouvez aussi choisir de promouvoir votre permettant d’analyser en temps réel le détail des
page pour un budget fixe. Vous aurez alors la résultats de l ’ensemble de ses campagnes.
possibilité de cibler une population précise et
de définir la durée de la campagne. En revanche
la création et le format vous seront imposés.
c ib la g e , d e fo rm a t o u e n c o r e d e b u d g e t.
■ maîtriser le contenu de ses annonces ; possi
• Facebook p ro p o se deux m é th o d e s pour
bilité de tester différents visuels, d’éditer les
m e t t r e e n p l a c e c e s c a m p a g n e s : s o it d i r e c t e
textes, liens de destination, etc., ainsi que les
m e n t d e p u i s v o t r e p r o p r e p a g e , s o it v i a une
emplacements d’affichage (colonne de droite, in t e r f a c e p u b l i c i t a i r e d é d i é e , F a c e b o o k A d s .
fil d’actualité, mobile...) ;
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► fiche 31 POUR ALLER PLUS LOIN
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Les d iffé re n ts m o d è le s d 'a c h a t d 'e s p a c e
h t t p s : / / VAVW . fa c e b o o k . c o m / a d v e rti si n g
LD ► fiche 46
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@J ► fiche 47
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eux le font depuis leur mobile. ventes, augmenter la notoriété d’une marque ou
d’un produit. Ce type d’objectif justifie en géné
En France, Twitter bénéficie d’un fort taux de
ral l’achat d’espace publicitaire sur Twitter.
notoriété (94 % des Français âgés de plus de
15 ans ont entendu parler de Twitter]. En re Dynamiser le trafic d’un site Internet. Les
vanche, seuls 2,3 millions de Français l’utilisent médias en ligne incluent de plus en plus la
activement ; parmi lesquels 19 % tweetent tous possibilité de partager les articles sur Twitter.
L’intérêt pour eux est bien évidemment de
les jours (source : étude Pôle Aura Mundi).
générer ensuite du trafic entrant vers leur
ü n parle souvent de Twitter comme d’un outil
site.
d’influence. En effet, 69 % des journalistes
français consultent Twitter (source : enquête Générer de l’engagement avec des influen
OffreMedia, juillet-août 2013) et nombreux sont ceurs. Puisqu’ils sont présents sur Twitter, une
les blogueurs et experts présents et acüfs sur la présence active d’ime entreprise sur ce réseau
peut lui permettre de se rapprocher des jour
plateforme.
nalistes, blogueurs et experts du secteur.
QUEL USAGE POUR LES ENTREPRISES ? Générer de l ’engagement avec un public.
Les marques peuvent utiliser Twitter de manière Nous y sommes de plus en plus exposés à
extrêmement variée. C’est pourquoi il est impor travers les appels à l’action et au tweet des
tant de bien définir en amont l’usage que l’on émissions de télévision populaires.
veut en faire. Recruter des collaborateurs. Certains grands
■ Démontrer l’expertise d’une entreprise. Ob groupes n’hésitent pas à animer un compte
jectif particulièrement important pour les Twitter dédié au recrutement, sur lequel ils
if)
_0J entreprises BtoB qui veulent se positionner relayent toutes leurs offres d’emploi.
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L. comme leader dans un domaine d’expertise
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CONSEIL
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particulier (on parle d’ailleurs souvent de
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0 « thought leadership »]. M ê m e si v o u s h é s ite z à é m e ttre d e s tw e e ts e t à
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v o u s investir sur la p la te fo r m e , c 'e s t un outil d e
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■ Améliorer le service client. Cet objectif sera
v e ille p u issa n t. T o u te l'a c tu a lité d e v o tre s e c te u r O
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sz pertinent si des « twittos » partagent une ex
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d 'a c tiv ité tro u v e fo r c é m e n t é c h o sur Tw itter,
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périence négative avec la marque ou ses
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G a r d e z sim p le m e n t à l'e s p r it q u e p o u r fa ir e d e s
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O produits sur Twitter. La stratégie SAV consiste r e c h e r c h e s sur d e s m o ts-clés d a n s T w itter, vo u s ü
(J
en effet de plus en plus à traiter les problèmes d e v e z v o u s c r é e r un c o m p te .
C a s p ratiq u e
О L a s o c ié t é D e ll a d é c i d é d ' in v e s t ir le s m é d ia s s o c i a u x a p r è s a v o i r c o n n u d e s c r is e s d ' e -r é p u t a t io n , d e v e n u e s
d e s c a s d ' é c o l e . L 'u n d e s m é d ia s s u r le s q u e ls l'e n t r e p r is e s 'e s t to u t p a r t ic u liè r e m e n t in v e s t ie e s t T w itte r.
E n o b s e r v a n t la p r é s e n c e d e D e ll s u r T w itt e r , o n p e u t n o t e r la s p é c ia l is a t io n d e s e s c o m p t e s . E n e ffe t, D e ll n ' a
p a s h é s it é à d é p l o y e r d e s d i z a i n e s d e c o m p t e s s e g m e n t é s e n f o n c t io n d e :
- l' o b je c t if d u c o m p t e ( e x . ; S A V o u c o m m u n ic a t io n c o r p o r a t e ) ;
- la g é o g r a p h i e ( D e ll é t a n t p r é s e n t e d a n s d e n o m b re u x p a y s , l'e n t r e p r is e p o s s è d e d e s c o m p t e s d é d ié s pour
c h a q u e p ays) ;
- la c i b l e c lie n t ( D e ll s é p a r e le s c o m p t e s g r a n d p u b lic d e s c o m p t e s d é d ié s a u x p r o f e s s io n n e ls ) .
T o u t a u s s i in t é r e s s a n t e s s o n t le s e x p é r ie n c e s m e n é e s p a r l'e n t r e p r is e p o u r m o n é t is e r T w itte r. E n ju in 2 0 0 7 , D e ll
l a n c e u n c o m p t e T w itt e r , @ D e llO u t le t , d é d i é à la p r o m o t io n d e m a t é r ie l v e n d u s u r le s it e é p o n y m e . M a c h i n e s
r e c o n d it io n n é e s , f in s d e s é r ie , le s s t o c k s s o n t lim it é s e t l ' im m é d ia l e t é d e l' in f o r m a t io n s u r T w it t e r e n f a it u n m é d ia
to u t à f a it a d a p t é ;
E n u n a n e t d e m i, D e ll a g é n é r é 1 m illio n d e d o l l a r s d e r e v e n u s a d d it io n n e l s g r â c e à c e c o m p t e . Il lu i a e n s u it e
f a llu s ix m o is p o u r p a s s e r d e 1 à 2 m illio n s d e d o l l a r s d e v e n t e .
A c t u e lle m e n t , D e ll c o n c e n t r e s e s e ffo r ts s u r le t r a it e m e n t d e s p r o b lè m e s d e S A V s u r T w itt e r. D a n s le m o n d e , D e ll
t r a it e r a it 4 0 0 0 « t ic k e t s » s e r v i c e s c lie n t s s u r T w it t e r c h a q u e s e m a in e .
P . .— ^ r^crweele
É m e tte u r d u tw e e t Dlx-Katr* t m,r:
'ComrTientairernégalifs sur Jnlemet Comment y téporrdre ■? maneK-
communication fr/?p=912
T a c t iq u e : U n v e n d e u r d e v o itu re s utilise
# s o c ia ls e llin g p o u r e n tre te n iiJa -E e la tio n
e n tre 2 c y c le s d e v e n t e ( ^ . l y / C M 3 6 J
О CONSEIL
S i v o u s d é c i d e z d ' ê t r e a c t i f s u r T w it t e r , c o m
d’intégrer rURL raccourcie. Les URL souvent
longues entament le « budget » des 140 carac
m e n c e z la p r is e e n m a in p a r u n e p h a s e d ' o b tères du tweet.
s e r v a t io n . S u iv e z des t w it t o s q u i p a r le n t d e
a v a n t to u t u n m é d ia d ' in f lu e n c e , p e r m e t t a n t
de son compte, que l’on ait ou non acheté de la
aux m a rq u e s de c o m m u n iq u e r avec le s
publicité.
jo u r n a l is t e s , le s b l o g u e u r s e t le s e x p e r t s . C e l a
en f a it é g a l e m e n t u n e x c e l l e n t o u t il d e v e i l l e
p u is q u e le s in f o r m a t i o n s p assent en g é n é ra l
p a r la p la t e f o r m e .
• D e n o u v e a u x u s a g e s c o m m e n c e n t é g a le m e n t
p o u r g é re r d u S A V ou b ie n e n t r e r d a n s u n e
d é m a r c h e d e re c ru te m e n t,
• P o u r o p t im is e r v o t re p ré se n c e s u r T w it t e r ,
v o u s d e v e z im p é r a t i v e m e n t c l a r i f i e r le s o b j e c
t ifs e t la l i g n e é d i t o r i a l e d u c o m p t e , l ' a n i m e r e n
c r é a n t d e l ' e n g a g e m e n t a v e c d ' a u t r e s t w it t o s ,
e t e n f in e n v i s a g e r d e c r é e r p l u s i e u r s c o m p t e s
s i v o u s a v e z p l u s i e u r s o b je c t if s .
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Viadeo et Linkedin sont les deux réseaux sociaux professionnels de référence en France. Longtemps
considérés comme des outils pour la recherche d'emploi ou de collaborateurs, ces réseaux com
mencent à se faire une place dans le dispositif de communication des marques BtoB.
CHIFFRES CLES ET PROFIL DES MEMBRES loppé une offre large de solutions « recrute
ment » qui pèsent lourd dans leurs revenus.
Linkedin et Viadeo sont respectivement les
Mais ils sont également de plus en plus utilisés
premier et deuxième réseaux sociaux profes
par les entreprises BtoB pour communiquer
sionnels dans le monde. Si Viadeo reste le réseau
avec leurs clients, des prospects et leur écosys
rassemblant le plus de membres en France,
tème. Elles le font notamment à travers les pages
Linkedin est le plus actif avec un nombre de
entreprises et l’achat d’espaces publicitaires.
visiteurs uniques par mois supérieur à celui de
Viadeo. Focus sur les pages entreprises
A l’instar des fanpages sur Facebook, les pages
QUEL USAGE POUR LES ENTREPRISES ?
entreprises sur Viadeo et Linkedin permettent
Viadeo et Linkedin proposent aux entreprises aux entreprises de créer un espace qui leur ap
des solutions pour recruter des collaborateurs. partient et dans lequel elles peuvent publier des
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les direc informations de manière régulière. L’actualité
tions des ressources humaines se sont rapide publiée est ensuite « poussée » sur la page
ment emparées de ces outils et ont d’une certaine d’accueil des personnes qui se sont abonnées à
m anière montré la voie aux départements la page. La notion d’abonnement est similaire à
communication. Les réseaux ont ainsi déve celle de « suivre un compte » sur Twitter.
V ia d e o L in k e d in
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N o m b r e d e m e m b r e s d a n s le m o n d e 60 millions 300 millions
(2 0 14 )
N o m b re d e m e m b re s en F ra n c e ( 2 0 1 4 ) 9 millions 8 millions
Par ailleurs, quand un collaborateur de l’entre Linkedin dénombre plus de 3 millions de pages
prise met à jour son profil en rajoutant son expé entreprises sur le réseau. Viadeo n ’a créé la
rience dans l’entreprise, il est invité à la rattacher fonctionnalité « pages entreprises » qu’en 2012,
à la page de l’entreprise. Dans ce cas, le logo de les entreprises présentes par ce biais sont donc
l’entreprise apparaît sur son profil, avec un moins nombreuses et leurs pages restent sou
double intérêt pour l’entreprise. vent dédiées à la promotion de la marque em
■ Profiter de la visibilité offerte par l’activité de ployeur et au recrutement de collaborateurs.
ses collaborateurs sur ces réseaux.
Focus sur les groupes
■ Maîtriser un peu mieux ce qui est dit sur
À l’instar des forums, les groupes sont des es
l’entreprise à travers les profils des collabora
paces d’échange dans lesquels des membres de
teurs puisque en un clic, le lecteur du profil
Viadeo ou de Linkedin peuvent partager des
se retrouve sur l’espace maîtrisé qu’est la page
informations, réagir à des informations postées
entreprise.
par d’autres membres, poser des questions...
Tout membre du réseau peut créer un groupe
CONSEIL
O S u r V ia d e o c o m m e s u r L in k e d in , t r a v a il l e z le s
sur un thème qui l ’intéresse ou pour son entre
prise. La plupart des entreprises ont commencé
é lé m e n t s v is u e ls . N ' h é s i t e z p a s à c h a n g e r r é g u
par créer des groupes pour fédérer une commu
liè r e m e n t l ' im a g e d e c o u v e r t u r e d e v o t r e p a g e
v is u e l d e f a ç o n à c e q u ' e l l e s a t t ir e n t l ' œ i l d e s
de la communication de la marque. Peu d’entre
abonnés de la page quand ils c o n s u lt e n t le u r prises ont réussi à créer des groupes réellement
p a g e d 'a c c u e il. actifs.
C a s p ra tiq u e
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O H e w le t t -P a c k a r d a é t é la p r e m iè r e e n t r e p r is e à p a s s e r l a b a r r e d u m illio n d ' a b o n n é s à s a p a g e L in k e d in e t
ôL . c o n t in u e à ê t r e l' u n e d e s e n t r e p r is e s q u i e x p lo it e le m ie u x c e r é s e a u .
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> L 'e n t r e p r is e u t ilis e d iv e r s e s s o lu t io n s p o u r a u g m e n t e r s a n o t o r ié t é e t d é v e l o p p e r l' e n g a g e m e n t a v e c s e s c lie n t s .
- T a r g e t e d u p d a t e s : p u is q u e la p a g e e n t r e p r is e s 'a d r e s s e à l ' e n s e m b le d e s c lie n t s H P à t r a v e r s le m o n d e , il e s t
1Л
1-Ч im p o r t a n t p o u r e lle d e n e d if f u s e r c e r t a in e s d e s e s p u b l ic a t io n s q u ' à u n s e g m e n t d e s e s a b o n n é s (le s d ir ig e a n t s
O
ГМ d e p e t it e s e n t r e p r is e s o u le s p r o f e s s io n n e ls IT р о г e x e m p le ) .
@J - A c h a t d ' e s p a c e s p u b l ic i t a ir e s : c e r t a in e s c a m p a g n e s v is e n t à a u g m e n t e r le n o m b r e d ' a b o n n é s à la page,
le ¿r d ' a u t r e s l a n o t o r ié t é d e s o lu t io n s .
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Û.
R é s u lt a t : d e s é t u d e s m e n é e s par HP m o n t r e n t q u 'u n abonné à la page H P e st 2 , 5 f o is p lu s s u s c e p t ib le d e
â S r e c o m m a n d e r l ' e n t r e p r is e , e t s e s in t e n t io n s d ' a c h a t a u g m e n t e n t d e 5 0 % .
S S h t t p s :// w w w .lin k e d in .c o m /c o m p a n y /h e w le t t -p a c k a r d
CONSEIL
O S i v o u s d é c id e z d e c r é e r un g r o u p e , a s s u r e z -
jusqu’aux mots-clés contenus dans le profil].
Leurs solutions publicitaires étant sensiblement
vous que vous a p p o r t ie z une r é e lle v a le u r différentes, il peut être utile de les comparer.
a jo u t é e à s e s m e m b r e s e t q u ' il r é p o n d e à un
À noter également : Linkedin, à l ’instar de
b e s o in d ' in f o r m a t io n o u d ' é c h a n g e . E n e ffe t , le
Facebook, propose aux entreprises qui animent
m e m b r e d ' u n g r o u p e n e s e r a a v e r t i d e l' a c t u a
lité d u g r o u p e q u ' à t r a v e r s le s e - m a ils a u t o m a
des pages de sponsoriser certaines de leurs pu
t iq u e s q u ' il r e c e v r a . S i le c o n t e n u n e l' in t é r e s s e blications pour en augmenter l ’audience. La
p a s , le g r o u p e r e s s e m b le r a r a p id e m e n t à une publication apparaît dans le fil d’actualité du
« v il l e f a n t ô m e » . public cible avec la simple mention « publica
tion sponsorisée ».
ACHAT DE PUBLICITE
Viadeo et Linfcedln offrent tous deux la possibi
lité d’acheter de la publicité sur le réseau et dans O POUR RESUMER
• V i a d e o e t L in k e d in s o n t le s d e u x r é s e a u x
les e-mails envoyés aux membres. En revanche, s o c ia u x p r o f e s s io n n e ls d e r é f é r e n c e e n F r a n c e .
ils ne louent pas les adresses de leurs membres. P e r t in e n t s p o u r t o u t e s le s e n t r e p r is e s d a n s le u r s
e f f o r t s d e r e c r u t e m e n t , il s r e n f o r c e n t é g a l e m e n t
Vous pouvez choisir l’offre en libre-service qui
le d i s p o s it if d e c o m m u n ic a t i o n d e s e n t r e p r is e s
vous permet de gérer vous-même votre cam
B to B à t r a v e r s :
pagne comme pour les AdWords de Google ou
- le s p a g e s e n t r e p r is e s ;
bien vous adresser à la régie publicitaire de
- l ' a c h a t d e p u b l ic i t é c i b l é e ;
chaque réseau si votre budget le permet.
- la p r é s e n c e d e s c o lla b o r a t e u r s , n o t a m m e n t
Ces deux réseaux vous offrent un accès à un
c e u x q u i s o n t e n c o n t a c t a v e c le s c lie n t s ( a v a n t -
public professionnel et des options de ciblage v e n t e , c o m m e r c ia u x , b u s in e s s d e v e lo p m e n t ...) .
qu’il est difficile d’égaler ailleurs (elles vont
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À noter : vous ne demandez pas l’autorisation à intégrant notamment leur activité sur Google+,
un membre avant de le rajouter à un cercle. En ainsi que celle de leurs connexions et des pages
revanche, quand vous publiez une actualité, qu’ils ont rajoutés à leurs cercles (► image
vous pouvez la rendre complètement publique ci-dessous).
ou ne la publier qu’auprès d’un cercle. Dans ce Quand un internaute visualise les résultats en
cas, seuls les membres de ce cercle la verront. mode privé, les pages qui ont été commentées,
Si certains modes de fonctionnement rappelent partagées ou qui se sont vu attribuer un -i-l par
donc ceux de Twitter, Google+ vous offre davan un contact de l’internaute sont privilégiées.
tage de contrôle sur la visibilité de ce que vous
D’ores et déjà en France, une page partagée sur
publiez.
Google+ est indexée plus rapidem ent par
Il est intéressant d’observer que parmi les dix Google.
pages en français les plus suivies sur Google-i-,
on trouve cinq médias ; France 24, Le M onde, CONSEIL
Skyrock, NRJ et L’Obs, avec des audiences allant O S i v o u s n e s a v e z p a s e n c o r e si v o u s a l l e z u t ilis e r
de 190 000 abonnés à plus de 600 000. G o o g le + p o u r c o m m u n iq u e r , a s s u r e z -v o u s a
m in im a q u e v o u s a v e z b ie n in t é g r é s u r v o t r e s ite
OPTIMISATION POUR LES MOTEURS In t e r n e t o u su r v o tre b lo g le fa m e u x +1 de
DE RECHERCHE (SEO) G o o g le . Vous a id e z a in s i le s in t e r n a u t e s à
p a r t a g e r f a c ile m e n t le c o n t e n u d e v o t r e s it e o u
Google a une volonté forte d’intégrer une dimen
d e v o t r e b lo g s u r G o o g l e + .
sion « recommandation sociale » dans l’algo
rithme de son moteur de recherche. Les marques Enfin, pour intégrer Google-t- à une démarche
qui en sont conscientes se sont précipitées sur SEO, il est indispensable non seulement de créer
Google-i- pour cette seule et unique raison. sa page sur Google-i-, mais surtout de l’animer et
En 2014, Google a lancé en France dans la re d’entrer dans une véritable démarche commu
cherche Google la fonctionnalité « Search Plus nautaire. Vos contenus prendront de l ’impor
Your World ». Elle propose aux internautes tance aux yeux de Google s’ils sont commentés,
connectés à leur compte Google une vision en partagés et si votre page est « encerclée ». Le
core plus personnalisée des résultats de leurs simple ajout d’un bouton +1 à vos contenus ne
requêtes dans le moteur de recherche. Résultats suffit pas.
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B O U TO N S LIES A LA FO N C TIO N N A LITÉ « S E A R C H PLUS YO UR W O RLD
1 _______________
186 Maîtriser les médias sociaux
FICHE 51
G œ O LE +
C a s p ra tiq u e
O P o u r m é d ia t is e r lo r é o u v e r t u r e d e s a b o u t iq u e s u r le s C h a m p s - E l y s é e s , G u e r l a i n a o r g a n is é u n e p la t e f o r m e
H a n g o u t s o n A i r q u ' i l s o n t s t r u c t u r é c o m m e u n e v é r it a b l e é m is s io n d e t é lé v is io n .
- U n p a n e l d e b io g u e u s e s in f lu a n t e s b a s é e s a u x q u a t r e c o in s d e la p lo n è t e .
- U n e v i d é o p e r m e t t a n t d e d é c o u v r i r la b o u t iq u e e n t iè r e m e n t r e d é c o r é e .
- D e s in v it é s q u i p a r t a g e n t le u r r e l a t io n a u x p a r f u m s : N a t a l i a V o d ia n o v a ( m a n n e q u in é g é r ie d e la m a r q u e ) ,
T h i e r r y W a s s e r (le n e z d e G u e r l a i n ) . . .
- E t b ie n é v id e m m e n t u n e jo u r n a lis t e - m o d é r a t r ic e p o u r a p p o r t e r d e la f lu id it é a u x é c h a n g e s s u r c e p la t e a u v ir t u e l.
E n e ffe t, la g r a t u it é d e la f o n c t io n n a lit é H a n g o u t s n e d o it p a s f a i r e o u b l ie r l a n é c e s s it é d ' in v e s t ir p o u r e n a s s u r e r
le s u c c è s . A v a n t l' é v é n e m e n t , G u e r l a i n a m is e n p l a c e u n e c a m p a g n e d e r e l a t io n s p r e s s e e t in f lu e n c e u r s p o u r
in c it e r le s in t e r n a u t e s à s u iv r e l' é m is s io n . P a r a il l e u r s , le s H a n g o u t s o n t é té p e n s é s c o m m e u n é v é n e m e n t v is u e l.
h t t p s ://p lu s .g o o g le .c o m /-r g u e r la in
m a rq u e s est so n im p a c t s u r le r é f é r e n c e m e n t
O fusés sur YouTube.
rsi n a t u r e l d e le u r s c o n t e n u s .
• Les H a n g o u ts on A ir ( v is io c o n f é r e n c e s )
Les communautés
ai O Les communautés Google-t- fonctionnent de la
d e v ie n n e n t é g a le m e n t u n m oyen e f f ic a c e d e
1— CL
p r o d u ir e d u c o n t e n u v id é o e t d e n o u r r ir u n e
Q. O
O (5 même manière que des groupes de discussion c h a în e Y o u T u b e .
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ou des forums. En revanche, le profil un peu
in
0)
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LE PRINCIPE Pinterest
Basé sur le partage de favoris, Pinterest permet
Instagram
à ses membres d’épingler photos et images, vues
Créé initialement pour permettre aux mobi-
sur des sites Internet ou leur appartenant, sur
nautes d’am éliorer l ’apparence des photos
des tableaux virtuels. Ces tableaux sont par dé
prises avec leur portable et de les partager faci
faut publics.
lement, Instagram demeure une plateforme
mobile. Ses membres utilisent le service pour Dans la logique de Twitter, un membre de
partager leurs photos. Pinterest peut s’abonner aux tableaux d'autres
membres sans leur demander leur accord
À ce service de m ise en ligne des photos
(concept du « follow »). Il peut également réé
s’ajoutent de véritables fonctionnalités sociales.
pingler des photos ou les « aimer ».
Les membres peuvent se suivre entre eux et ai
mer les photos d’un autre membre. Enfin, Quand un membre épingle une photo vue sur
l’usage des hashtags permet aux utilisateurs de Internet, elle reste liée à la page source. Pinterest
taguer leurs photos et de trouver d’autres photos devient donc pour les sites Internet une source
sur une même thématique. de trafic additionnel : 80 % des épingles
L e s c h if f r e s c lé s
In s ta g ra m P in t e re s t T u m b iR
Chiffres monde 200 millions d'utilisateurs 70 millions de membres 200 millions de blogs
actifs par mois (MAU) inscrits
30 millions MAU
(membres octifs/mois)
Chiffres France 4,6 millions de visiteurs Moins de 1 million 4,7 millions d'utilisateurs
uniques par mois (2014) de membres en France actifs en France
0) (Pinterest reste très
anglo-saxon)
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Qui sont les membres ? Milleniums 80 % des membres sont Populaire auprès
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des femmes des adolescents et milleniums
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apparaissant dans des tableaux ont en fait été ■ UGC (u ser g e n e r a te d co n ten t) : montage
réépinglées par l’utilisateur. On parle donc sou d’opérations cross-media incitant par exemple
vent de curation visuelle en parlant de Pinterest. les fans d’une page Facebook à créer du
contenu sur Instagram, contenu qui sera en
TumblR suite repris par la marque en créditant son
TumblR est réellement assimilable à un blog créateur. Là encore, la définition d’un hashtag
visuel. Mais là encore, son fonctionnement in est indispensable.
tègre parfaitement une logique sociale. Tout
membre de TumblR peut facilement suivre un Pinterest
autre blog, « rebloguer » une photo vue sur un La typologie de ses membres actifs et le côté très
blog TumblR sur son propre blog, la commenter visuel de cette plateforme en font un outil à
ou l’aimer. prendre en compte pour toutes les entreprises
Les blogueurs de TumblR utilisent la plateforme possédant un site d’e-commerce ou une activité
à la fois pour partager du contenu visuel qu’ils très visuelle.
ont créé et du contenu issu de la curation. ■ Référencement naturel : les photos épinglées
L’expression du membre peut venir en grande dans Pinterest à partir d’un site Internet sont
partie des images, GIFs animés ou visuels qu’il autant de liens entrant vers ce site.
a identifiés sur Internet et partagés sur son blog.
CONSEIL
Dans ce dernier cas, le ton peut être décalé.
O S i v o u s n e s o u h a i t e z p a s in v e s t ir d e t e m p s p o u r
QUEL USAGE POUR LES ENTREPRISES ?
q u e v o t r e e n t r e p r is e s o it p r é s e n t e s u r P in t e re s t ,
it » a u x b o u t o n s d e p a r t a g e s o c i a u x p r é s e n t s s u r
restent secondaires en france, ils présentent un
v o t r e s it e .
intérêt pour se rapprocher de la cible des mille-
D a n s c e c a s , a t t a c h e z - v o u s é g a l e m e n t à p u b l ie r
niums et prennent plus de sens dans des caté
des p h o t o s d e q u a l it é , d e m a n iè r e q u e v o tre
gories de produits tels que le luxe, la mode, les p r o d u it s o it v a l o r i s é lo r s q u 'il e st p a r t a g é sur
loisirs créatifs ou la décoration. P in t e re s t .
C a s p ratiq u e
O E n 2 0 1 2 , S e p h o r a s ' e s l r e n d u c o m p t e q u e le s it e s e p h o r a . c o m r e c e v a it u n t r a f ic c r o is s a n t v e n a n t d e P in t e r e s t
e t q u e d e s m e m b r e s d e la p la t e f o r m e é p in g l a i e n t e t r é é p i n g l a ie n t le s p h o t o s d u c a t a l o g u e e n li g n e a in s i q u e
d e s t u t o r ia ls d é v e l o p p é s p a r la m a r q u e . S e p h o r a a d o n c d é c i d é d ' é t a b l i r la p r é s e n c e d e la m a r q u e s u r P in t e r e s t
e t d e b o o s t e r le r e c r u t e m e n t d ' a b o n n é s e n u t ilis a n t d e s c o n c o u r s s u r le c o m p t e , in c it a n t à s ' a b o n n e r a u x t a b l e a u x
e t à e n é p in g l e r le s c o n t e n u s . L a m a r q u e n ' a p a s h é s it é n o n p lu s à u t ilis e r s a b a s e d e d o n n é e s e - m a il p o u r in c it e r
s e s c lie n t e s à la s u iv r e s u r P in t e r e s t .
R é s u lt a t s :
- 320 0 0 0 a b o n n é s a u c o m p t e P in t e r e s t d e S e p h o r a e n o c t o b r e 2 0 1 4 ;
- e n m o y e n n e , u n a b o n n é a u c o m p t e P in t e r e s t d e S e p h o r a d é p e n s e q u i n z e f o is p lu s q u 'u n a b o n n é à la p a g e
F a c e b o o k d e la m a r q u e . ( P o u r in f o r m a t io n , la p a g e F a c e b o o k d e S e p h o r a c o m p t e 6 m illio n s d e f a n s ) .
w w w . p in t e r e s t . c o m / s e p h o r a
О
TumblR
Comme pour Instagram, une présence sur POUR RESUMER
TumblR pennet à une entreprise de se rappro A v e c u n w e b t o u jo u r s p lu s v i s u e l , I n s t a
r ô le c r o i s s a n t d a n s le s p l a n s d i g i t a u x .
nir son image.
• I n s t a g r a m p e r m e t a u x e n t r e p r is e s d e t r a v a i l
FAIRE DE LA PUBLICITÉ le r le u r im a g e , d ' im p l iq u e r d e s in f l u e n c e u r s
et d e f a c ilit e r la g é n é r a t io n d 'U G C (u se r
C’est un sujet à suivre sur ces trois plateformes
g e n e ra te d c o n te nt).
puisqu’elles font toutes des tentatives de moné
• P in t e r e s t o f f r e d e b o n s r é s u lt a t s e n t e r m e d e
tisation de leur audience. À titre d’exemple,
c o n v e r s io n , d e v e n a n t a i n s i u n v é r it a b l e o u t il d e
depuis septembre 2013 Pinterest teste la vente d é c o u v e r t e p r o d u it .
de publicités à travers ses « promoted pins » qui • T u m b lR p e r m e t a u x m a r q u e s d e p r o je t e r u n e
suivent le modèle des « sponsored tweets » de i m a g e c h o i s i e a u x m il l e n iu m s .
Twitter.
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> h t t p :/ /f r .b lo g .p in t e r e s t .c o m
• B lo g h t t p :/ / b lo g .ic o n o s q u a r e .c o m p o u r d e s e x e m p le s
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e t d e s b o n n e s p r a t iq u e s s u r In s t a g ra m .
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Chaque mois, YouTube seul enregistre près de 1 milliard de visiteurs uniques qui regardent plus
de 6 milliards d'heures de vidéos. Conscientes de ce phénomène, de plus en plus d'entreprises
utilisent la vidéo pour communiquer et YouTube, Dailymotion ou Vimeo pour en faciliter le partage.
que vous créez. C’est un moyen peu coûteux de trafic de ces plateformes.
C a s p ra tiq u e
O Le S a l o n des m ic r o - e n t r e p r i s e s o r g a n is e chaque année p e n d a n t l'é v é n e m e n t d e s in t e r v i e w s v i d é o de
c e r t a in s e x p o s a n t s et in t e r v e n a n t s e n c o n f é r e n c e . C e t t e p r o d u c t io n d e c o n t e n u p e r m e t a u S a l o n d e c o n t in u e r à
tn
OJ
c o m m u n iq u e r e t t a ir e v iv r e l' é v é n e m e n t m ê m e u n e f o is t e r m in é . E x p o s a n t s e t in t e r v e n a n t s b é n é f ic ie n t a in s i d ' u n e
v i s i b il i t é s u p p lé m e n t a ir e .
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L.
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P lu tô t q u e d e d é v e l o p p e r u n e w e b T V s u r le u r s it e , le s o r g a n is a t e u r s o n t p r é f é r é c r é e r u n e c h a î n e Y o u T u b e q u i
a c c u e i l l e t o u t e s le s v i d é o s , p r è s d e 7 0 0 à c e jo u r . C e s v id é o s s o n t e n s u it e o r g a n is é e s e n p la y - lis t , p e r m e t t a n t à
LD
I l' in t e r n a u t e d e s ' y r e t r o u v e r .
0
<N L 'in t é rê t p o u r l ' é q u i p e d u s a l o n e s t d o u b le .
@ - D ' u n e p a r t u n e é c o n o m ie p u is q u ' i l s n 'o n t p a s e u à d é v e l o p p e r t e c h n iq u e m e n t la w e b T V e t à u t ilis e r d e s s e r v e u r s
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1 d é d ié s à l a v i d é o . >-
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01 - D ' a u t r e p a r t , c e s v i d é o s s o n t e n g é n é r a l b ie n r é f é r e n c é e s s u r le n o m d e la p e r s o n n e in t e r v ie w é e . U n e n je u d e 0Q_
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D. « p e r s o n a l b r a n d in g » p o u r l ' in t e r v ie w é e t u n e o p p o r t u n it é p o u r le S a l o n d e g é n é r e r d e s v u e s a d d it io n n e l l e s v i a
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O le s r e c h e r c h e s s u r c e n o m . CD
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S i v o u s d é c i d e z d ' u t ilis e r d e u x p la t e f o r m e s p o u r
Autant de bons réflexes à adopter dès la mise en
d e s r a is o n s d e r é f é r e n c e m e n t , p r i v i l é g i e z l'u n e ligne d’une vidéo sur une chaîne.
des deux q uand v o u s d if f u s e z c e s v id é o s sur Une bonne pratique consiste également à créer
v o t r e s it e In t e r n e t o u q u a n d v o u s le s p a r t a g e z
un billet sur votre blog ou une page sur votre
s u r le s r é s e a u x s o c i a u x com m e Facebook. En
site Internet intégrant le player de la vidéo hé
e ffe t, p lu s u n e v i d é o e s t v u e e t m ie u x e lle e s t
r é f é r e n c é e . In u t ile d o n c d e s a u p o u d r e r .
bergée sur YouTube. Rajoutez sur cette même
page une retranscription des idées clés de la
Les trois plateformes possèdent des caractéris vidéo pour créer une page riche en contenu
tiques propres, présentées dans le tableau apprécié par Google.
F a ib le s s e s
U)
r Leader incontesté en terme de nombre de vidéos Image en général peu qualitative
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hébergées
YouTube
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Appartient à Google, ce qui a un impact
sur le référencement des vidéos dans Google
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O
r Challenger français du géant américain YouTube Audience inférieure à celle de YouTube
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D a ily m o t io n Travaille la qualité de l'environnement
de la vidéo
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r Clairement positionné sur tous les métiers Niche
Li et contenus créatifs et artistiques
O V im e o
D. Déficit de notoriété auprès du grand public
O
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Ö en France
O POUR RESUMER
Ces t r o is p la t e f o r m e s d e p a rta g e d e v id é o s p e rm e tte n t a u x e n t r e p r is e s d e p a rta g e r des v id é o s
p r o m o t io n n e l l e s o u in f o r m a t i v e s ( c o n t e n u d e m a r q u e ) .
• U n e e n t r e p r is e y e s t p r é s e n t e e n c r é a n t s a c h a î n e , c e q u i e s t g r a t u it . D e s o f f r e s p r e m iu m e x is t e n t s u r c e s
r é s e a u x e t p e r m e t t e n t d e c r é e r u n e n v ir o n n e m e n t m ie u x « b r a n d é » e t p lu s q u a l it a t i f a u t o u r d e s v i d é o s .
• Y o u T u b e r e s t e le l e a d e r m a i s D a il y m o t i o n o f f r e a u x e n t r e p r is e s u n e n v ir o n n e m e n t p lu s q u a l it a t i f . Q u a n t à
V i m e o , il r e v e n d i q u e u n p o s it io n n e m e n t d e n ic h e , d é d i é a u x v i d é o s a r t is t iq u e s e t c r é a t iv e s .
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CONSEIL
LE CONTEXTE O P e n s e z à d é c l i n e r t o u s le s c o n t e n u s q u e v o u s
De plus en plus d’entreprises BtoB réalisent que
p r o d u is e z e n p r é s e n t a t io n s P o w e r P o in t à hé
pour capturer l’attention de prospects ou être re
b e rg e r d a n s v o t re c h a în e S lid e s h a r e . Si par
connues comme leader dans leur domaine d’ex e x e m p l e v o u s p u b l i e z u n e é l u d e , p r é s e n t e z le s
pertise, elles doivent développer du contenu à r é s u lt a t s s o u s f o r m e d e c o m m u n iq u é d e p r e s s e
E Sdm
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Par Valérie MARCH
Ô
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b^ewcJééQA»' lue
>
Ш Auteur de • mt! -J- ■
peuvent ensuite être trouvées par les internautes tation pour qu’elle soit trouvée plus facile
via le moteur de recherche de la plateforme ou ment sur certains mots-clés stratégiques,
tout simplement via une recherche sur Google ■ Enfin, le nombre de vues et les réactions so
ou Bing. Comme beaucoup de médias sociaux, ciales {« J’aime ») influent sur le référence
Slideshare bénéfice d’un très bon référencement ment naturel.
naturel.
Quand vous mettez en ligne votre présentation,
Enfin, ces présentations peuvent ensuite être n ’oubliez pas qu’elle peut être rediffusée en
facilement intégrées à une page Internet {un dehors de vos espaces. Assurez-vous que votre
blog, par exemple) ou partagées sur les médias logo et le nom de votre entreprise y soient bien
sociaux (► image page précédente), présents. Rajoutez des informations contact (a
À noter ; Slideshare a été racheté par Linkedin minima l ’adresse de votre site Internet). Vous
en mai 2012 et les présentations qui y sont hé pouvez également rajouter un appel à l’action
bergées peuvent être ajoutées à un profil en fin de présentation, incitant par exemple les
Linkedin. internautes à se rendre sur votre site pour plus
d’informations.
UTILISER EFFICACEMENT SLIDESHARE
Comme pour toutes les plateformes de partage
de contenus, il est important d’adopter une lo
gique d’optimisation du référencement naturel
quand on télécharge une présentation dans O POUR RESUMER
S lid e s h a r e e st u n e p la t e f o r m e d e p a r t a g e
l’interface.
p a r t i c u l i è r e m e n t a d a p t é e p o u r le s m a r k e t e u r s
■ Le titre associé à la présentation doit contenir B t o B q u i d é v e l o p p e n t u n e s t r a t é g ie d e c o n t e n u .
au moins un mot-clé. • T é l é c h a r g e r v o s p r é s e n t a t io n s P o w e r P o in t s u r
e t d o n c l a v i r a l i t é t o u t e n m a î t r is a n t le c o n t e n u
donner envie de la découvrir et contenir
e t l'im a g e .
également des mots-clés
• En e ffe t, l'u t ilis a t e u r (u n b lo g u e u r par
■ Slideshare génère également une version e x e m p le ) q u i in t è g r e v o t r e p r é s e n t a t io n dans
texte de chaque présentation ; il peut être u n p o s t n e p e u t p a s l a m o d if ie r .
© s u p p o r t s d e w e b in a r s q u e d e s s y n t h è s e s d e c h if f r e s c lé s o u d e s é t u d e s d e c a s .
O
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sz O r g a n i s é e s e n d if f é r e n t e s c a t é g o r i e s , le s p r é s e n t a t io n s le s p lu s r é c e n t e s s e c o n c l u e n t t o u t e s p a r u n é c r a n d ' a p p e l
01
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à l' a c t io n ( a b o n n e m e n t à u n e n e w s le t t e r o u e n r e g is t r e m e n t p o u r u n w e b in a r ) . C e p a r t a g e d e c o n te n u à v a le u r o
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a jo u t é e e s t a u c œ u r d e s a s t r a t é g ie d e g é n é r a t io n d e l e a d s .
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Qu'il s'agisse de recruter des fans sur les réseaux sociaux, de générer du trafic additionnel ou de
faciliter l'inscription des internautes sur leur site, de plus en plus d'entreprises y intègrent des
boutons et des fonctionnalités liés aux médias sociaux.
des boutons invitant à suivre l’entreprise sur les tweets selon des paramètres que vous définissez.
médias sociaux. Vous pouvez par exemple créer un vridget conte
Sachez que les internautes confondent fréquem nant les tweets que vous émettez ou bien les
ment les liens de partage sur les médias sociaux tweets contenant le hashtag de l’événement que
vous organisez. Ce widget peut ensuite être facile
et les boutons les incitant à rejoindre un espace
ment intégré sur un site Internet ou dans un blog.
sur les médias sociaux. Lors de leur intégration,
attachez-vous donc à bien séparer visuellement Posts embarqués (« embedded posts »)
les deux types de boutons.
Vous pouvez intégrer une publication émise sur
■ Les boutons invitant à suivre la marque sont votre compte Twitter ou votre page Facebook
traditionnellement positionnés dans le ban directement sur votre site Internet ou sur un
deau du haut de page et donc présents sur blog. Lorsque l’intemaute clique sur la publica
toutes les pages du site. On peut les trouver tion, il est redirigé vers la publication hébergée
sur certains sites dans la colonne de droite. sur le réseau social d’origine.
■ Les liens de partage sociaux doivent, quant à
BOUTONS « CONNECT »
eux, être le plus proches possible du contenu
à partager : sous le titre de l’article, en bas ou Lorsqu’une partie de votre site n’est accessible
qu’après avoir renseigné un identifiant et un mot
à gaucbe de l’article.
de passe, vous pouvez proposer à l’internaute de
FONCTIONNALITÉS PERMEHANT se connecter à travers le compte qu’il possède
d ' in t é g r e r d u CONTENU GÉNÉRÉ sur un réseau social.
SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
Quelques exemples de boutons
Widgets « connect »
Sur Twitter, il est depuis longtemps possible de Sur Shdeshare, vous pouvez créer votre compte
créer un widget permettant d’agréger un fil de en cliquant sur un bouton« Login with Linkedin ».
DU 3 0 SEPT. AU 2 OCT, 2 0 1 4
9h-l6fr R tliii aM Congfèt PARIS
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â u c ie e sth i port de k i dance dons la
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e n t r e p r is e s o n t r e c o u r s à p lu s i e u r s t a c t iq u e s .
■ Un identifiant et un mot de passe en moins à
• I n t é g r a t io n d e l ie n s d e p a r t a g e s o c i a u x . Ils
retenir.
p e r m e t t e n t d e p a r t a g e r f a c i l e m e n t le c o n t e n u
m e n t e r l a v i s i b i l i t é d e l' e n t r e p r i s e e t d e g é n é r e r
■ Augmentation du taux de transformation des
d u t r a f ic e n r e t o u r .
visiteurs du site en « internautes identifiés ».
• B o u to n s p o u r re c ru te r d e s f a n s /a b o n n é s /
■ Dans certains cas l’entreprise, en récupérant f o llo w e r s pour le s e sp aces m é d ia s s o c ia u x
d e s in f o r m a t i o n s é m is e s à p a r t ir d e s m é d ia s
d’inscription au site. En effet, pour augmenter
s o c ia u x .
le taux de transformation du formulaire, les
• F o n c t io n n a l i t é s « c o n n e c t » p e rm e tta n t a u x
entreprises ont tendance à supprim er des
in t e r n a u t e s d e s ' i n s c r i r e à u n s e r v i c e e n u t i l i
champs. Mais cet intérêt peut dans certains
s a n t le c o m p t e d é j à c r é é s u r u n r é s e a u s o c i a l .
cas devenir une limite.
V
O )J
ôL . ► fiche 9 POUR ALLER PLUS LOIN
>
LU Pour un site efficace Bibliothèques de plug-in des principaux médias sociaux :
LD
i-H ► fiche 51 • Facebook : hltps://developers.facebook.com/docs/plugins
O
(N • Viadeo : http://widgets.viadeo.com
Google+
@ • Linkedin : https://developer.linkedin.com/plugins
O
► fiche 77 • Twitter : https://dev.twitter.com
Ol lS-
‘i—
La collecte de données • Google+ : ht1ps://developers.google.com/+ (CLU
>
Q.
• Pinterest : https://developers.pinterest.com n
O
U
O O
de maturité par rapport aux médias sociaux et gramme (quelle valeur pour les influenceurs,
effet impossible d’avoir une définition de poste ■ Com m uniquer en interne autour des pro
qui convienne à toutes les entreprises. grammes mis en place pour sensibiliser les
collaborateurs et les décideurs de l’entreprise.
En revanche, tout le monde s’accorde pour attri
buer au social media manager un rôle stratégique ■ Mettre en place un programme de formation.
alors que le community manager aura une respon ■ Coordonner les actions avec les autres dépar
sabilité plus tactique. Quand les deux rôles existent tements et créer des synergies pour optimiser
au sein d’une entreprise, le community manager l’impact des médias sociaux.
rapporte en général au social media manager. ■ Initier une démarche de gestion de crise avec
la communication corporate.
LE SOCIAL MEDIA MANAGER
■ ...
Son rôle est d’établir la stratégie médias sociaux
Comme vous le voyez la liste est longue et varie
de l’entreprise. Parmi ses tâches et domaines
en fonction des problématiques de l’entreprise.
d’intervention,.,
C’est la raison pour laquelle l ’une des premières
■ Diagnostiquer la présence des marques et leur missions du social media manager sera d’établir
e-réputation sur les médias sociaux. un diagnostic.
if) ■ Choisir les médias sociaux pertinents, définir
(D
les objectifs, les cibles de communication et
LE COMMUNITY MANAGER (CM)
>
LU la stratégie de recrutement pour chaque es Le com m unity m anager est responsable au
m pace. quotidien de l ’anim ation des com m unautés
O créées sur les médias sociaux - qu’il s’agisse
fM ■ Définir la ligne éditoriale de chaque espace.
OJ d’espaces publics sur les réseaux établis (page
S1
=
Z: ^
■ Choisir les indicateurs de mesure et conce Facebook ou compte Twitter) ou bien d’espaces
LU
i-
<DCL voir les tableaux de bord. appartenant à la marque. Son rôle est directe
à O ■ Trouver des solutions techniques : outils de ment impacté par les objectifs de la présence
ô S
veille, solutions de management des commu médias sociaux de l’entreprise.
O CONSEIL
Les entreprises réalisent de plus en plus que le
■ Anim er quotidiennem ent les espaces de la
marque. Publier dans les communautés, réa
community m anager doit avant tout être un bon gir aux publications des internautes, encoura
communicant. Parmi les qualités recherchées on ger les échanges pour créer de l’engagement.
retrouve :
■ Faire respecter les règles des communautés.
- des cap acités rédactionnelles. Le community
m anager représente la marque ; Le CM peut avoir un véritable rôle de modé
- des cap acités relationnelles. Il doit répondre rateur des échanges.
de m anière ap p ro p rié e au x internautes sans ■ Le CM peut avoir un rôle de monitoring et de
créer de conflit. Il doit égalem ent avoir un bon
défense de la e-réputation de l ’entreprise.
relationnel au sein de l'entreprise de m anière à
pouvoir trouver rapidem ent la bonne ressource
Dans ce cadre, il surveille les mentions de la
ou réponse et être très réactif. C e besoin peut marque, de ses dirigeants sur les médias so
inciter à privilégier un recrutement en interne. ciaux. Il intervient dans des échanges pour
N ous sommes donc bien loin de l'im age « du répondre aux questions que posent des inter
début » où le community m anager devait avant
nautes ou identifier des difficultés rencon
tout bien com prendre les rouages et les aspects
trées par des internautes dans l’utilisation du
plus techniques des m édias sociaux.
produit ou service com m ercialisé par son
Parmi ses responsabilités... entreprise.
in
Cü
O C a s p ratiq u e
Retour d'expérience de Delphine Leost, responsable m édias sociaux ch e z Yves Rocher ;
Bien que Delphine Leost occupe ce poste depuis janvier 2 0 1 2 , la nature même de ses missions a beaucoup
>
LU
évolué en deux ans. De missions asse z tactiques du début, son rôle a évolué au fil des mois vers une prise de
hauteur et une véritable réflexion stratégique. En cela, l'évolution de son poste reflète parfaitement l'évolution de la
LO
vision des m édias so ciau x au sein de l'entreprise. Ils sont maintenant considérés comme un m édia incontournable,
O
rsl avec leurs règles et leurs stratégies propres.
@ M ais « stratégie propre » ne veut pas dire isolée. Une des missions de Delphine consiste à « évangéliser » l'interne. Elle
O
tient à passer du temps avec le marketing produit ou les autres services de communication par exemple. L'objectif de lS-
Qi
'C ces rencontres : leur faire comprendre ce qu'elle fait et définir ensemble comment co-construire des actions efficaces O
>-
Q.
sur les médias sociaux. Pour Delphine, ce travail d'évangélisation est incontournable même s'il est rarement détaillé
CL
3
O
O
U
dans les descriptions de poste des community m anagers ou social media managers. O
O
par les axes stratégiques de la présence sur les
médias sociaux. POUR RESUMER
Le s o c ia l m e d ia m a n a g e r d é fin it la
Par exemple, si stratégiquement la défense de la
straté gie m é d ia s s o c ia u x de l'e n tre p rise et
e-réputation par la gestion du SAV en ligne se
la fait évo luer d a n s le temps. Il e n ca d re le
révèle être la priorité de l ’entreprise, il est pré com m unity m anager.
férable que le community manager soit rattaché • Le com m unity m a n a g e r anim e au quotidien
au service client. Il sera ainsi plus réactif. les com m unautés de la m arque. Il peut avo ir
à m a n a g e r l'e-réputation de l'entreprise et a
p arfo is en ch a rg e l'anim ation du program m e
influenceurs.
O)
>-
LU
LD
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à 8
Lorsqu'une entreprise structure son approche des médias sociaux, elle éprouve naturellement le
besoin de mettre en place des règles et des process. La charte des médias sociaux lui permet de
préciser des règles autour de l'utilisation de ses espaces et de sa marque sur les médias sociaux
et participe donc pleinement à ce travail de gouvernance.
visés (voir le tableau ci-après). trerons sur la charte destinée aux collaborateurs
de l ’entreprise.
^ Publics ^ Spécificités
O
marades.
CONSEIL
■ Partie 2 : « Do’s et Don’t ».
Pour créer une charte des m édias sociaux perti
nente, il est essentiel de l'adosser au diagnos
Dans cette partie, l’entreprise détaille une série de
tic 3 C et à l'analyse S W O T (► fiche 44). En règles ou de recommandations. EUes peuvent être
effet, lors de la réalisation du diagnostic, vous reprises dans un tableau de synthèse.
a lle z constater des faiblesses et des m enaces
- Don’t ; reprennent les actions interdites ou
liées à la e-réputation de l'entreprise. Il est impor
fortement déconseillées.
tant lorsque vous co ncevez la charte de prendre
en compte ces m enaces spécifiques, voire de les - Do’s : recommandations d’actions que les
rappeler dans la première partie du document. collaborateurs peuvent mettre en œuvre.
Par ailleurs, l'entreprise ne peut im poser que A ttention, aucune obligation car dans la
peu de choses à ses collaborateurs. Pour réussir plupart des cas, les collaborateurs agissent
sa charte il est do nc essentiel de mettre en valeur
en utilisant leur profil personnel sur les
l'intérêt de ce qui leur est recommandé.
réseaux.
Ш
LD
O
I
(N
O C a s p ratiq u e
A vec près de 2 7 0 0 0 0 collaborateurs, le groupe La Poste est plus exposé que d'autres entreprises. Pourtant,
sa charte m édias so ciau x ne compte que 5 pages et son lancement a été a cco m p agn é par un dessin anim é !
@J Une vidéo de sensibilisation particulièrement efficace, puisqu'elle montre aux collaborateurs de La Poste les réels
dangers des m édias sociaux en racontant l'histoire d'un collaborateur d'une entreprise fictive, ou comment une
« petite blague » peut avoir un impact dévastateur sur l'entreprise et ses salariés. Courte et traitée de manière
i- Û.
à s humoristique, la vidéo se centre sur l'im pact pour le collaborateur qui est à la source de la crise et ses collègues.
http://legroupe.laposte.fr/Profil/Le-Groupe-en-ligne/Reseaux-sociaux-et-plateform es-de-partage
<3 ^
dans le temps, de l’adapter. Par ailleurs, pré - par exemple des modèles d’images pouvant
voyez un véritable lancement de cette charte être utilisés et des consignes de nommage type
avec un accompagnement sur le terrain. des espaces. Cela est particulièrement important
■ Limiter la création de nouveaux espaces. L’une si vous possédez des filiales à l ’étranger et essen
des clauses les plus importantes stipule qui tiel pour les réseaux de franchisés ou d’adhé
peut créer un espace au nom de la marque ou rents.
la nécessité d’obtenir l ’accord de la communi
cation corporate (si c ’est son mandat) pour le
créer. Cette clause évite d’avoir à gérer des
O POUR RESUMER
• La charte des m édias so cia u x perm et à
espaces qui apportent de la confusion à la l'entreprise de clarifie r les règles d 'u sa g e et de
présence de l’entreprise sur les médias sociaux. prise de p a ro le sur ces m édias po ur différents
publics (collaborateurs, p a rte n aire s...).
■ Rester en veille. Une fois la charte déployée,
il est impératif de rester en veille de manière • Pour la rendre efficace, il est ind ispensab le
de l'a p p u y e r sur les constats du d ia g n o stic
à identifier les comportements isolés de col
3 C , d 'a c c o m p a g n e r son lancem ent, de la faire
laborateurs et les traiter individuellement.
évoluer en fonction des changem ents et des
risques et, enfin, de continuer à surveiller en
Documents annexes
perm anence les m édias so cia u x de m anière à
Intégrez dans la charte graphique de l’entreprise pouvoir en rappe le r les règles.
des indications concernant les médias sociaux
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MEHRE EN ŒUVRE
UNE STRATÉGIE
D'INFLUENCE
travers l ’usage des m édias sociaux, les entreprises ch erch ent souvent à
Dans ce module, nous nous concentrerons donc sur les m écaniques de création de
buzz, qui aident non seulem ent à créer du contenu viral m ais aussi à concevoir des
contenus incitant au partage sur les médias sociaux. Nous verrons également quel
rôle les influenceurs peuvent jouer, com m ent les identifier, les approcher et travailler
avec eux.
Enfin, après avoir constaté les effets positifs de la viralité sur Internet, nous aborde
rons la question de l ’e-réputation, avec pour objectif de m ieux en comprendre les
if) enjeux et pourquoi il est essentiel de la surveiller. Connaître les différentes typologies
QJ
Ô de crises permet également de leur apporter à chaque fois la réponse adaptée.
L.
>
LU
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Q.
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Q. O
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207
L f) Le buzz marketing 209
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o Les influenceurs 212
>
LU
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I L'e-reputation 215
0(N
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SZ
01
>
n.
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(J
Quel marketeur n'a pas rêvé de mettre en ligne une petite vidéo hilarante et de la voir faire le
tour de la toile en quelques heures, faisant connaître sa marque à des millers d'internautes sans
efforts et avec un budget limité ? Si le « buzz » est bien une réalité sur le web, il n'est pas si facile
à mettre en œuvre...
Trucks faire beaucoup de bruit sur la toile autour ■ L’originalité : innovations, effet de surprise,
d ’une v id éo où l ’a cteu r Jean -C lau d e Van transgression, hum our..,
1Л
O
L.
O C a s p ra tiq u e
Un fabricant am éricain de robots mixeurs, Blendtec, a utilisé ave c succès le b u zz marketing pour faire
>
Ш
connaître so marque et démontrer la puissance de ses robots.
Dès 2 0 0 6 , l'équipe marketing a choisi de mettre en ligne une série de vidéos dont l'originalité va susciter l'intérêt
LD
I des internautes. Intitulées « W ill it blend ? » (« C e la peut-il se mixer ? »), on y voit un supposé scientifique en blouse
O
blanche hacher dans un mixeur Blendtec une série d'objets du quotidien (des billes, un rateau...). En quelques
@J sem aines, les vidéos ont été vues plus de 5 millions de fois.
Depuis, Blendtec joue l'effet « série » et poste régulièrement de nouvelles vidéos transgressives : on les voit par
Ol
'i— Q exem ple « mixer » un iPhone ou un iPad. La chaîne YouTube de Blendtec compte aujourd'hui plus de 6 0 0 0 0 0
Û.
> Z3
Q. O abonnés, et la vidéo où ils mixent un iPad compte à elle seule plus de 12 millions de vues,
O Ô v/ww.youtu be.com /user/Blendtec
U
■ L’attente : effet d’annonces, teasers, suites, ser des contenus que les internautes peuvent
séries... avoir envie de partager. Il faut que cela les valo
De même, les contenus buzz marketing peuvent rise d’une manière ou une autre. Il s’agit donc
prendre une variété de formes : vidéo mais aussi pour les webmarketeurs de créer une réelle
images, jeux, fonctiormalités et même textes. connivence avec les internautes cibles.
faire beaucoup de bruit. Il ne faut pas oublier des contenus qui rebondissent sur ses besoins,
Il est important pour cela : En terme d’image. Surtout quand on fait appel
■ de ne pas faire reposer toute sa stratégie web à l’humour, il faut prendre garde à ne pas
marketing sur le buzz ; mettre à mal son image de marque. C'est un
Ecouter
L f) L’influence : une notion relative Pour identifier les influenceurs, il faut avant tout
_0J
O
L.
Il est important de comprendre que l’influence « écouter » ce qui se passe sur le web. C’est en
>
LU d ’un internaute et son intérêt webmarketing effet à travers l’analyse des différents échanges
LD
I pour une m arque est clairem ent relative et qu’on peut comprendre le rôle de chacun.
0
(N contextuelle.
Les Anglo-saxons parlent des vertus de la « se
@ Il serait sim pliste de penser qu ’il existe un O
4— 1 rendipity » dans ce contexte, c ’est-à-dire se
sz
01 nombre lim ité de personnes influentes sur le O
C
Z)L
'l- mettre en situation de recevoir l’information
>
D. web qu’il suffirait de contacter pour développer O
O plutôt que d'être dans une dém arche de re (5
(J sa visbilité. En réalité, il existe une multitude cherche.
Il s’agit donc d’un travail sur le long tenue en Il faut ensuite aller plus loin et analyser dans
parallèle d ’un travail de veille (► fiche 83) leurs activités les mentions, liens, commentaires
plutôt que d’une action ponctuelle. qui permettent d’identifier d’autres influenceurs
potentiels moins directement visibles lors des
Avoir une démarche progressive recherches.
Dans un premier temps il s ’agit de trouver les
Une fois cette « veille influenceurs » mise en
conversations pertinentes sur les différentes
place, il faut évaluer sur la durée les différents
plateformes.
profils en fonction de leur adéquation à vos
■ Des recherches dans les moteurs de recherche besoins d’une part, et de leur audience d’autre
comme Google permettent de faire remonter part : volum e (nombre de su iv eu rs...) m ais
une première sélection de blogs et de pages, aussi réa ctiv ité (likes, re-tw eets, com m en
c h a în e s , co m p tes ou groupes F aceb o o k , taires...).
Twitter, YouTube ou Linkedin intéressants. A
noter : il faut cependant rester prudents. TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS
Certains blogueurs peuvent être meilleurs en Initier la relation
SEO que d’autres sans pour autant être plus
Une stratégie d’influence doit se construire pas
influents ( ► fiche 24).
à pas. En prem ier lieu , il s ’agit de se faire
■ Les médias sociaux sont souvent les lieux les connaître des influenceurs afin de faciliter la
plus adaptés pour identifier les influenceurs. prise de contact. Vous pouvez ainsi vous rendre
En utilisant leurs fonctionnalités de recherche visible auprès d’eux :
on peut aller plus loin et trouver des comptes ■ en vous abonnant à leurs comptes ;
encore plus pertinents. Une recherche par
■ en « likant » ou commentant leurs billets ;
m ot-clé sur Twitter, par exem ple peut être
■ en les mentionnant.
particulièrement utile à cet effet (► fiche 49),
sous réserve évidem m ent que les in flu en Proposer des contenus intéressants
ceurs recherchés utilisent cette plateforme. Le plus important est ensuite ce que vous allez
■ Les blogs proposent parfois une sélection de proposer à ces influenceurs. Pour qu’ils aient
blogs sur le même sujet (blogroll) qui peut être envie de le partager il faut que votre contenu
source d’informations intéressantes. soit :
if)
QJ
Ô
L.
>
LU
LD
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rsi
O C a s p ratiq u e
Afin de com m uniquer sur un récent partenariat av e c une plateform e de cro w d fundin g, un acteur de
l'investissement solidaire a choisi de créer un document de synthèse à valeur ajoutée et de le partager avec
@ O
les influenceurs de son secteur.
>- Sur le thème de la finance participative appliquée à « l'im pact investment », ce document regroupe des données
en O statistiques, des analyses et perspectives. Le partenariat en question y est présenté comme une illustration de
i- Û.
> . Z3
cette nouvelle tendance.
O O C e contenu riche a ensuite été largem ent partagé par les influenceurs sur les différentes plateformes.
U ^
► fiche 60
L'e-réputation
► fiche 64
Le blog
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O C a s p ra tiq u e
Devant la croissance des m essages émis sur Twitter par des clients mécontents, plusieurs opérateurs télécoms
ont d écidé de créer des comptes dédiés au SA V sur cette plateforme.
Les community m anagers de ces comptes repèrent les tweets des clients qui rencontrent des difficultés et leur
adressent un tweet pour leur proposer de l'aide. La suite des éch an ges se fait généralem ent en m essage privé
sur Twitter de manière à récupérer les informations clients permettant une véritoble recherche de solutions par
le SA V de l'opérateur.
Exem ples :
https://tw itter.com /LA LIG N ED EFREE pour Free
https://twitter.com /woobees pour Bouygues Telecom
https://tw itter.com /SAV_N um ericable pour N um ericable
forums accessibles avec identifiant et mot de ■ Outils plus robustes : Adobe Social, Link-
passe.) fluence, RadianO, Synthesio, Sysomos, Trendy-
■ Quel est le degré de finesse des requêtes que Buzz.
vous pouvez mettre en place ? Cela sera par
Limiter les traces négatives
ticulièrem ent important si votre marque cor
Les entreprises confrontées à des traces néga
respond à un nom commun (pensez à des
tives combinent plusieurs tactiques pour en li
entreprises ou marques telles que « Total » ou
miter les effets néfastes.
« Free ») ou si vous avez de nom breuses
marques à gérer. ■ Mise en place d’un espace ou d’une démarche
■ Ergonomie de l ’interface et format des rap de SAV là où se plaignent les clients, de ma
ports que vous pouvez obtenir. nière à pouvoir traiter en urgence les sources
de m écontentem ent et éviter que certains
■ Budget : il existe des solutions gratuites (et
commentaires ne s’enflamment.
limitées) ou nécessitant un abonnement de
quelques dizaines d'euros par mois comme il ■ Incitation des consommateurs à donner un
existe des solutions beaucoup plus onéreuses avis sur le produit ou service dont ils viennent
(1 000 euros par mois et plus). De toute évi de faire l’expérience. L’objectif est d’inciter
dence, ce sera pour vous également un facteur les consommateurs satisfaits à s’exprimer eux
de choix. aussi, ce qui permet de contrebalancer les avis
1Ш
Л Certaines entreprises se dotent même de « social négatifs.
ôL_ media command center » qui n ’ont presque rien ■ Création de contenu de manière à multiplier
Ш
> à envier aux centres de contrôle de programmes sur la page de résultats de Google les résultats
LD
I spatiaux ! Vous en trouverez des exemples sur maîtrisés par l’entreprise (le blog par exemple
O
<N ce tableau dans Pinterest : www.pinterest.com/ peut servir cet objectif).
@ competia/social-media-command-center. 2
■ Création d’espaces m aîtrisés par la marque
Ol
‘i— Quelques exemples d’outils de veille. sur les réseaux sociaux et travail de commu
Ш
(QD.
3
Q. O
O ■ Outils à coût faible : Alerti, Mention, Hoot- nity management pour développer une com
U
ü
suite. munauté de fans prêts à défendre la marque.
■ Prise en compte des sujets de mécontentement Enfin, l’aspect médias sociaux et web 2.0 est
et amélioration du produit ou du service... m aintenant intégré dans les process dévelop
pés par les cellu les de crise dans les entre
Identifier les crises à leur démarrage prises.
Comme vous le voyez, toutes les crises ne sont
pas égales. Entre la crise grave qui va provoquer
une perte de confiance des clients et donc un O CONSEIL Les chartes des m édias so ciau x doivent s'a p
risque réel sur le chiffre d’affaires de l’entreprise
puyer sur les risques propres à l'entreprise. Pour
et un « fail » qui se traduit par de petites moque qu'elles soient pertinentes, leur rédaction doit
ries dans le m icrocosme des observateurs des être précédée d'un audit de l'e-réputation de
médias s o c i a u x ,i l y a un monde. l'entreprise et des usages des m édios sociaux
par les collaborateurs de l'entreprise.
Pour réduire les risques de crises liées au com
A titre d'exem ple, conscientes de l'importance
portement de leurs collaborateurs, de plus en
des m édias sociaux pour garder le contact avec
plus d’entreprises mettent en place des chartes les familles, l'armée am éricaine comme l'arm ée
des médias sociaux (social m edia gu id elin es) française n'interdisent pas au x militaires d'être
dans lesquelles elles détaillent ce qu’il est pos présents sur les m édias so ciau x. En revanche,
sible aux collaborateurs de dire et de faire sur dans leurs chartes, elles expliquent clairement
quel type d'inform ations ne peuvent pas être
les m édias sociaux. Ces chartes perm ettent
partagées ca r elles risqueraient de mettre en
égalem ent de rappeler aux collaborateurs la
danger leur vie et celle de leurs cam arades.
force du web 2.0 et les risques associés pour leur
propre réputation numérique comme pour celle
de l’entreprise (► fiche 57).
O POUR RESUMER
L'e-réputation correspond à l'im a g e que se font les internautes d 'une entreprise à travers les traces
laissées sur Internet p a r l'entreprise elle-m êm e ou les autres internautes.
• Surve ille r son e-réputation est devenu ind ispe nsab le puisque de plus en plus d'internautes s'exprim ent sur
leur exp érience client ou lisent et apportent du crédit à ces avis.
• M a n a g e r son e-réputation consiste pour une entreprise à la surveiller en utilisant des outils ad ap té s, à
mettre en place des actions pour stimuler les av is positifs et éviter les a v is négatifs et, enfin, à intégrer le
w eb 2 .0 d a n s son process de gestion de crise.
► fiche 59
Les influenceurs
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DÉFINIR SA STRATEGIE
DE CONTENU
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ue ce soit pour optim iser son référencem ent naturel, nourrir des espaces
dans les médias sociaux ou capturer des lead s via une logique d ’in b o u n d
m arketing, le développement de contenu prend une place toujours plus
Pour que cet investissem ent humain et/ou financier soit le plus efficace possible et
serve réellem ent les objectifs de l’entreprise, il est primordial de définir sa stratégie
de contenu ainsi que la ligne éditoriale des contenus et des espaces. Evaluer l ’intérêt
d’une stratégie de curation se révèle également nécessaire.
Enfin, pour certaines entreprises, l ’ouverture d’un blog peut faire sens. Vous trouve
rez dans ce module les clés pour bien le gérer, ainsi que des conseils pour développer
un réseau de contributeurs internes qui vous aidera à alim enter ce blog dans la durée.
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219
La stratégie de contenu 221
La curation 225
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LA S T R A T E G IE D E C O N T E N U
Г 6 1
Avec la montée en puissance des concepts ¿'inbound marketing et de brand content (contenu de
marque), de nombreuses entreprises se demandent quelle place faire à la production de contenu
dans leur plan de communication, quelles ressources y consacrer et surtout quels bénéfices en
attendre. Seule une véritable démarche stratégique permet de répondre à ces questions.
Conquête et
Marque
fidélisation de clients
1Ш
Л
Fidéliser les clients
>- Travailler
• Les faire
Ш l'image
1ЛI recommander
• Les faire reconsommer
O
IN
@ O Renforcer
>- le thought leadership
O) CD de l'entreprise
i- Q_
à O
ô s LES DEUX TYPES D'OBJECTIFS
O C a s p ra tiq u e
HubSpoi, la plateforme logicielle destinée aux marketeurs et communicants, fonde en grande partie son déve
loppement commercial sur la génération de leads via la distribution de contenu appétissant. Rien de surprenant
puisque c'est à HubSpot que l'on doit le terme d '« inbound m arketing ».
Au fil des années, cette plateforme a développé une large bibliothèque contenant des eBooks, des templates (de
présentation PowerPoint ou d'info grap hies par exem ple), des w ebinars, etc. Points communs à tous ces contenus :
ils sont gratuits, ont une forte valeur d'inform ation pour la communauté des marketeurs et, pour les obtenir, il
faut compléter un formulaire.
H ubSpot évalue tous ses efforts de développem ent de contenu et d'anim ation d 'espaces sur les m édias sociaux
au nombre de leads générés.
www.hubspot.com
Autre exem ple de stratégie de contenu : celle de RedBull. Autour de ses opérations de sponsoring à fort im pact
(souvenons-nous de l'opération RedBull Stratos et du saut libre de Felix Baum gartner de la stratosphère), RedBull
développe du contenu qu'il partage ensuite sur les m édias sociaux : vidéos, blogs dédiés, photos.
Pour RedBull, I' enjeu de sa stratégie de contenu est de continuer à ancrer l'im age du produit et à en augmenter
la notoriété.
www. redbu IIstratos. corn
Quels thèmes ?
La première dém arche consiste à définir sur
O CONSEIL
Lorsque vous travaillez sur un contenu, attachez-
quels thèmes vous devez axer votre contenu vous dans un premier temps au fond, à ce que
vous a v e z à dire et ensuite, dem andez-vous sous
{► fiche 63). Gardez hien à l’esprit le fait que
quelle forme il v a pouvoir être décliné. Vous
pour avoir une chance de susciter l ’intérêt et de
vo u s re n d re z souvent com pte q u 'un même
créer de la viralité, votre contenu doit être soit
contenu peut être décliné sous plusieurs formes.
divertissant, soit avoir une réelle valeur d’utilité Exemple : une étude que vous publiez peut donner
- ce qui est souvent le cas en BtoB. lieu à un communiqué de presse, une infographie,
une série de tweets contenant chacun un chiffre
DÉVELOPPER SA STRATÉGIE de l'étude et une présentation PowerPoint donnant
tous les détails que vous publierez sur Slideshare.
Pour développer et formaliser une stratégie de
contenu, utilisez les modèles SPEED et RAFFUT
Les e-contenants
{► fiches 1 et 2) ( ► schéma ci-contre).
Les contenus sont prioritairement hébergés sur le
E-contenus E-feviers
sociaiTX. Il peut également être poussé via une ■ Les articles de votre blog contiennent-ils une
o p é ra tio n a u p rè s d ’in flu e n c e u r s (le v ie r photo de manière à ce qu’un visuel accom
« e-réputation »], être intégré dans l’e-newsletter de pagne le lien lors d’un partage sur Facebook
la marque ou faire l’objet d’une campagne display. ou Linkedin ?
N’oubliez donc pas, lors du développement de
contenus, de vérifier qu’ils sont faciles à partager
Les metrics
et qu’une fois partagés on peut clairement les Le contenu développé nourrit les espaces pro
attribuer à votre marque. Pour le vérifier, posez- priétaires (« ow ned m edia ») et quand il est inté
vous les questions suivantes. ressant, partagé ou commenté sur les médias
sociaux, la marque bénéficie d’une exposition
■ Avez-vous bien intégré des boutons de par
1Л tage sociaux sur votre blog ? additionnelle (« ea rn ed m edia »).
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L. ■ Avez-vous bien rajouté votre logo et l’URL de Les premières metrics d’une stratégie de contenu
>
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votre site en bas de l’infographie ? sont donc liées à cette visibilité obtenue : le
1ЛI
nombre de vues d’une vidéo ou le nombre de
O ■ À la fin de la présentation PowerPoint ou du
<N
livre blan c, avez-vous intégré un appel à visites sur un blog.
@ O
>- l ’action incitant les internautes qui veulent en Quand l ’objectif prioritaire est la génération de
en CD
i- Q_ savoir plus sur vos solutions à se rendre sur leads, la marque mesure également le nombre de
à O votre site ? leads ou d’achats obtenus grâce à ces contenus.
ô s
O POUR RESUMER
De plus en plus d'entreprises développent leur propre contenu pour optim iser le référencem ent naturel
de leur site ou de leur b lo g, et égalem ent pour nourrir leurs e sp aces sur les m éd ias so ciau x.
• A v a n t de lan cer sa stratégie de contenu, il est essentiel de définir clairem ent les objectifs de la dém arch e :
travailler la m arque (im a ge, notoriété) ou bien gén é rer des leads et fidéliser les clients,
• Les form ats de contenus sont de plus en plus v arié s, du sim ple texte (un tweet ou un billet sur un b lo g p a r
exem ple), à la vid é o , en passant p a r le w e b in a r ou une présentation PowerPoint. C 'e st d 'aille u rs le form at
de ce contenu qui v a dicter le ch o ix de la plateform e de diffusion de contenu (YouTube pour une vid é o p a r
exem ple).
► fiche 7
L' inbound marketing
► fiche 8
Les médias paid, ow ned et earned
► fiche 63
La ligne éditoriale
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O CONSEIL
Q u 'il s 'a g is se d'un compte Twitter ou d'une
votre travail de sélection.
Scoop.it
Æ p a ge Linkedin ou Facebook, il est maintenant Cet outil de curation (www.scoop.it) permet de
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préférable pour anim er ces espaces de faire
sauvegarder des liens vers des pages web dans
appel à la curation plutôt q u 'à l'agrégation.
LD
H des dossiers appelés « topics ». Ces dossiers sont
En effet, face à la m asse d'info rm atio ns en
O
rsi ligne , les internautes recherchent m aintenant publics et accessibles sur Internet. Il est possible,
@J des experts, entreprises et personnes à suivre lorsqu’on rajoute un lien à l ’un de ses « topics »,
-C LU qui livrent des informations intéressantes, choi de le partager sur des réseaux sociaux tels que
ÛJ
Û. sies et non com m erciales sur des sujets donnés. Twitter ou Linkedin. L’ensemble des liens vers les
à s
5 ^ articles apparaissent par ordre anté-chronol ogique.
Pintereil
J»cqu »lin « L«rat C*nmic »tKMvn m Pan« Yummt O U » •C«raimc Caramic IntpirM by Natur«
Of* ub'vau
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PAGE PINTEREST DU BLOG ACTU CERAMIQUE
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1—1 Q C a s p ra tiq u e
O
iN Dom inique Palacci - fondateur de Stim shop, société dédiée au M obile To Store - utilise Sco op .it pour
@ conserver dans un même endroit des articles intéressants et mettre en avant son expertise sur ce sujet pointu.
O
Il a créé des topics dans Sco op .it en leur donnant des noms qui leur permettent d'être bien référencés. Par LÎ-
Oi exem ple, le topic sur le M obile To Store se trouve à l'adresse http://w 'A'w .scoop.it/t/m obiletostore. (1)
CL
>~ Bonne pratique : lors de l'ajout d'un article à un topic, il le pousse égalem ent vers ses comptes Twitter et Linkedin. Z)
Q. O
O
U w w w .sco op.it/u/do m iniqu e-p alacci Ö
o
POUR RESUMER
Le terme « curation » vient de l'a n g la is c u ra to r qui signifie « com m issaire d'expo sitio n ».
• La curation consiste à identifier du contenu intéressant sur un thème donné, po ur ensuite le partager.
• Il s'a g it d o n c d 'ap p o rte r de la vale u r en triant et en sélectionnant les inform ations les plus pertinentes, de
m anière à faire g a g n e r du temps a u x personnes qui suivent l'entreprise ou l'expert sur les m édias so ciau x
ou sur les plateform es de curation.
► fiche 63
La ligne éditoriale
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Qu'il s'agisse de créer des contenus ou de partager des contenus créés par des tiers, l'entreprise
se doit de définir clairement ses thèmes d'expression et souvent le ton qu'elle va employer ; c'est
ce que l'on appelle la ligne éditoriale. Sans une ligne éditoriale formalisée, l'entreprise court le
risque de ne pas servir ses objectifs prioritaires ou de projeter une image confuse.
O CONSEIL
Même si vous d é c id e z de développer peu de
contenu et d'utiliser la curation pour anim er vos
espaces sur les m édias sociaux, il est indispen
sable de définir votre ligne éditoriale. Elle guide
ainsi votre curation.
DEFINIR SA LIGNE EDITORIALE
1Л LES O&JECTIFS
_QJ Étape 1 : définir la cible
ÔL_ La définition d’une ligne éditoriale a deux objec Comme dans toute stratégie de contenu, il est
>
LU tifs. indispensable de savoir avant tout à qui l’on
1Л
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O ■ D ’une part, elle doit assurer que les contenus s ’adresse. A ttention, en fon ction du m édia
ГМ
créés servent les objectifs de communication choisi, la cible de communication peut varier.
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de l ’entreprise. Dans le cas d’une entreprise Une entreprise peut utiliser sa page Facebook
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‘i— BtoB qui souhaite projeter une expertise à pour fidéliser ses clients et sa page Linkedin ou CÜ
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Q. Viadeo pour recruter des collaborateurs. Dans O
travers un blog par exem p le, l ’exp ertise
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choisie doit être prioritaire pour l’entreprise. ces deux cas, les cibles diffèrent.
O C a s p ra tiq u e
Pour C o ra lie M asselot, responsable développem ent et comm unication digitale d 'A d rexo , la définition de la
ligne éditoriale du blog de la société a été une étape clé pour lancer le blog sur de bonnes bases. C e blog a
avant tout l'objectif de faire rayonner l'expertise de l'entreprise et d'enrichir la relation avec ses clients et pros
pects, leurs influenceurs ainsi que les partenaires de l'entreprise. C o ra lie voulait éviter de créer un blog corporate,
centré sur l'entreprise, pour s'orienter vers un blog traitant des sujets utiles pour sa cible de comm unication.
Le travail sur la ligne éditoriale s'est donc articulé autour de trois étapes.
- La définition de trois personas représentant trois types de clients différents.
- Un brainstorming im pliquant notamment des responsables com m erciaux en contact quotidien avec les clients de
l'entreprise. L'objectif prioritaire de cette session de brainstorming était de trouver des idées de sujets intéressant
les cibles de communication.
- La confrontation des sujets avec ceux couverts par les blogs lus par les cibles de com m unication, afin d'éviter
de développer des sujets sur lesquels il y a déjà pléthore de contenus.
Lorsque votre com m unication s’oriente avant Dans le contexte d’une ligne éditoriale, le tra
tout vers des clients et prospects, la définition vail des personas permet d’imaginer les sujets
de « personas » peut vous aider. Les personas et le type de contenus qui peuvent intéresser
sont des personnages fictifs qui représentent vos vos segments de clients. Il est en effet beaucoup
principau x segm ents de clien ts. À l ’origine plus simple d’imaginer ces sujets si vous avez
créée pour faciliter le travail des ergonomes sur une bonne représentation m entale de votre
les sites Internet, cette méthode est maintenant cible.
u tilisée plus largem ent en m arketing et en Etape 2 : lister les thématiques
communication.
Pour rendre votre ligne éditoriale facile à utili
ser, listez le type de sujets intéressant la cible de
O CONSEIL
Lorsque vous définissez les personas, n'hésitez
communication prioritaire de chaque media ou
chaque persona. Dans un deuxièm e tem ps,
pas à rajouter des détails sur des comporte
regroupez-les par rubrique.
ments, des altitudes un peu éloignés du sujet.
Vous dem ander quelle voiture votre persona Étape 3 : affiner et ajuster
conduit peut être loin de votre sujet mais cela
Une ligne éditoriale n ’est pas gravée dans le
vous permettra de m ieux im agin er cette per
sonne lorsque vous com m encerez à penser aux marbre. Il est important de pouvoir - si besoin —
U) sujets qui peuvent l'intéresser. la faire évoluer, notamment en mesurant et en
OJ
ôL . Une persona riche en détails vous aid e é gale observant les sujets qui fonctionnent le mieux
>
LU
ment à im aginer le type de contenus à dévelop pour l’audience cible.
LD per. Par exem ple, si votre persona lit principa
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O lement sur sa tablette, vous p riv ilé g ie re z les
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vidéos ou les im ages qui racontent une histoire.
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O POUR RESUMER
• D éfinir sa ligne éditoriale est un exe rcice ind ispensab le pour toute entreprise qui lan ce un blo g ou
développe ses propres espaces sur les m édias so ciau x.
• La ligne éditoriale définit les sujets et thèmes sur lesquels l'entreprise s'exp rim e, en g a rd a n t à l'esprit que
ce contenu doit à la fois servir ses objectifs de com m unication et intéresser ses cibles de com m unication.
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Un blog est un site Internet qui permet de publier régulièrement des billets - à la manière d'un
¡ournal de bord (log en anglais, d'où « weblog » devenu « blog »). Les blogs sont considérés
comme un média social du fait des interactions possibles avec les internautes (via les commentaires
en particulier). O n en dénombre plus de 150 millions à ce jour, mais beaucoup sont inactifs faute
d'animation régulière.
O CONSEIL
Il faut cependant savoir que l’ouverture d ’un
blog est contraignante.
W o rd P re ss offre tellement de p o ssibilités en
■ Il faut avoir des contenus à publier - et qui
termes de personnalisation, de fonctionnalités,
plus est des contenus intéressants. À noter ; de gestion de contenus, etc., que vous pouvez
il est important de publier régulièrement (la aussi utiliser cette solution pour la création de
fréquence id éale de p u blicatio n varie en sites Internet. O n estime ainsi que plus de 25 %
fonction des thèmes, des secteurs et des inter des sites en ligne à ce jour sont développés sous
W ordPress.
nautes cibles).
■ C’est un exercice périlleux pour une entre Vous pouvez choisir d ’utiliser WordPress de
in
QJ prise, Le blog est à l ’origine une prise de parole deux manières pour créer votre hlog.
Ö
L_ très personnelle qui s ’adapte généralement
>
LU
■ En installant vous-même WordPress sur votre
assez mal à un contexte « corporate » et né serveur. Cette solution est totalement gratuite
LD
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O cessite la définition d'une ligne éditoriale mais peut nécessiter quelques connaissances
<N
spécifique dépassant la com m unication de
@J techniques. Pour cela il vous faudra téléchar
marque. Ainsi, moins de 8 % des blogs en ger la dernière version disponible de Word
-C
Ol O ligne sont des blogs d’entreprise.
i- Q. Press depuis le site w w w .w ordpress.org.
à i ■ Les blogs ont beau faire partie des médias À noter : de nombreux hébergeurs proposent
sociaux, leur potentiel de viralité naturelle est des m odules de téléchargem ent WordPress
directement depuis leurs interfaces d’admi Intégrer des éléments sur les pages dans la
nistration. colonne de droite, de gauche ou le bas de page
■ En utilisant les services de WordPress.com (« widget »). Par exemple des articles récents,
qui vous propose d’héberger votre blog et des liens utiles, Facebook Like Box...
vous évite d’avoir à vous préoccuper de Paramétrer les options d’interaction, de par
l’installation technique du logiciel. Ce site tage, de lecture. Par exemple : les internautes
propose une solution gratuite ainsi que des doivent-ils s ’identifier pour pouvoir com
options payantes. À noter : les possibilités de menter ?
paramétrages techniques sur WordPress.com
Ajouter des fonctionnalités com plém en
sont plus limitées ; c ’est néanmoins tout à fait
taires pertinentes (« plugins ») ch oisies
suffisant pour la création d’un blog.
parmi plus de 25 000 existantes (par exemple,
Vous pourrez alors créer votre blog WordPress pour faire apparaître ses derniers tweets sur
en quelques clics ; son blog).
■ en lui donnant un nom.
■ en choisissant un thème parmi les centaines
de thèmes gratuits ou payants disponibles.
O CONSEIL
Même si le format classique d'un blog est asse z
■ en rédigeant vos premiers billets. simple - une liste de billets classés par ordre
anté-chronologique - vous pouvez choisir une
WordPress vous permet également d’aller plus mise en p age plus com plexe qui présente vos
loin pour optimiser votre blog. billets sur plusieurs colonnes, de m anière plus
■ Organiser vos billets par catégories (un même visuelle. Vous pouvez aussi mettre en avant un
billet en particulier sur la p a g e d 'accueil.
billet peut faire partie de différentes catégo
ries).
LES FACTEURS DE SUCCES
■ Créer des pages connexes pour les contenus
■ Avoir des contenus de qualité.
supports qui ne sont pas des « billets » (ex. ;
page « A propos », « Contacts »...). ■ Avoir une ligne éditoriale claire, adaptée au
format blog (ton plus personnel). La ligne
■ Personnaliser votre thème pour intégrer un
éditoriale doit également être en cohérence
logo, une image d’en-tête (« header »), une
trame de fond (« background »), etc. Les op avec les attentes de votre cible et le reste de
o POUR RESUMER
C ré e r un blog est très facile et peu coûteux, en particulier si l'on utilise W o rdPress le p rin cip a l
acteur du secteur.
• L'enjeu lors de l'ouverture d'un b lo g n'est d o n c p a s d 'o rd re technique m ais bien éditorial. Il faut être sûr
d 'a v o ir a sse z de contenus intéressants et une lign e éditoriale claire et cohérente.
• Enfin, il faut prévo ir d 'actio nne r des e-leviers pour dévelo pp er le trafic vers ces e-contenus.
► fiche 11
Les systèmes de gestion de contenu
► fiche 61
La stratégie de contenu
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O C a s p ra tiq u e
O ra n g e Business Services a été l'une des premières entreprises en France à structurer un réseau de contributeurs
internes pour ses blogs experts.
LD
i-H Pour motiver ses blogueurs - près de 3 0 0 personnes, toutes collaboratrices d 'O ra n g e Business Services - l'entre
O
rsi prise leur dédie un onglet sur son blog donnant accè s à une p a g e dédiée par contributeur. Sur cette p a g e on
trouve la b io graphie du blogueur, acco m pagn ée de sa photo et de la liste de ses articles.
® =§
Pour servir encore davantage le « personal branding » de chaque collaborateur, l'entreprise n'hésite pas à faire
Ol 03 apparaître sur la p a ge un lien vers le compte Twitter et les profils Linkedin et V iad e o de chaque contributeur. Il
Û_
> OD est égalem ent possible de s'abonner au flux RSS de ses articles.
Q.
O ô h ttp ://w w w .orange-bu sin ess.co m /fr/blo gs/blo ggers
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► fiche 61
La stratégie de contenu
► fiche 62
La curation
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formes de distribution incontournables, au fonctionnement complexe.
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O Enfin, le mobile et les tablettes offrent de nouvelles possibilités qu’il faut envisager :
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LU la géolocalisation et la réalité augmentée, par exemple...
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237
Applications et sites mobiles 239
L'ergonomie mobile 243
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Les App Stores 246
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La géolocalisation 249
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I La réalité augmentée 253
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A P P LIC A TIO N S E T S IT E S M O B IL E S
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Malgré le développement exponentiel des usages, seul un tiers environ des entreprises propose
actuellement des contenus optimisés pour les smartphones et tablettes. C'est dommage, car les
mobinautes sont particulièrement exigeants en termes de qualité et de rapidité des interfaces, et
les sites web classiques sont souvent difficiles à consulter depuis ces terminaux.
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PRINCIPES DU RESPONSIVE W EB DESIGN
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O C a s p ratiq u e
Dans le cas d'un hôtel qui souhaite proposer une interface de réservation adaptée aux smartphones, le
développem ent d'une w eb A p p est a priori le plus pertinent.
1Л
1-Ч En effet, cette solution permet de proposer des fonctionnalités adaptées au x contraintes et usages mobiles sans
O
<N pour autant devoir développer une application dédiée coûteuse et adaptée à chaque plateforme.
@J Par ailleurs, peu d'utilisateurs souhaitent conserver sur leur téléphone une application dédiée à un hôtel en
^ ¿r particulier et le processus de réservation nécessite une connexion Internet.
flj Enfin, cette solution permet de capitaliser sur les actions de promotions en ligne mises en œuvre par ailleurs
L- Û.
è S (sur G o o g le , dans les m édias so ciau x...) sans avoir à se soucier des problém atiques de référencement et de
promotion dans les A p p Stores.
ô ^
O POUR RESUMER
Il est essentiel de prop oser a u x m obinautes - qui sont de plus en plus nom breux et actifs - une
interface adaptée.
• Différentes solutions existent.
- D évelopper une ap p licatio n m obile. Si cette solution permet de prop oser des fonctionnalités riches, sa mise
en œ uvre est coûteuse et com plexe puisqu'il est nécessaire de prévo ir un développem ent spécifique pour les
différents systèmes d'exploitation ain si qu'une stratégie de prom otion sur les A p p Stores.
- A d a p te r son site a u x m obiles g râ c e au re s p o n s iv e w e b d e s ig n pour p rop oser une mise en form e qui
s'ad ap te autom atiquem ent a u x différents term inaux de lecture. L'inconvénient est de ne pas po uvo ir disposer
de fonctionnalités riches.
- C ré e r une « w eb A p p », site dédié pour les visiteurs m obiles qui propose à l'utilisateur une exp érience
proche de celle d 'une ap p licatio n .
- Etre présent d a n s les différents A p p Stores avec une ap plicatio n h yb rid e reposant sur des technologies
w eb non spécifiques à un système d'exploitation.
• Le ch o ix de l'une ou l'autre de ces solutions techniques devra se faire en fonction du service proposé et
des u sage s d e la cible, l'essentiel étant de prop oser a u x m obinautes une interface utile et facile d'utilisation.
► fiche 70
La réalité augmentée
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(5
LES BESOINS DES MOBINAUTES Pour ce type d’usages, il est essentiel de soigner
la fluidité de l’interface, le moindre petit accroc
Le contexte dans lequel un site ou une applica
dans le processus pouvant devenir une source
tion mobile est consulté est souvent très spéci
de frustration dans un contexte d’usage régulier.
fique : variété des lieux de connection, impor
tance des perturbations extérieures, connections Se divertir
Internet fluctuantes, etc. Il est donc important Le succès planétaire de jeux mobiles tels que
de bien comprendre les différents usages des A ngiy Birds ou C andy Crush parlent d’eux-
mobinautes pour mieux adapter son interface au mêmes. Mais au-delà des jeux, la consultation
contexte dans lequel elle sera utilisée. de médias sociaux ou la lecture d’articles en
On peut distinguer trois grandes catégories ligne répondent également à ce besoin de « tuer
d'usages mobiles : la recherche d’information, le le temps ». Ce qui compte alors le plus c ’est
gain de temps et le divertissement. l’attractivité du design et le confort d’utilisa
tion.
Rechercher des informations
Souvent lié à la localisation, cet usage peut im LES RÈGLES DE LA MISE EN PAGE MOBILE
pliquer aussi une notion d’urgence (si par Même s’il existe une grande variété de formats
exemple l’internaute est dans une rue et qu’il d’écrans du smartphone le plus basique (« fea
cherche la boutique la plus proche]. ture phone ») aux tablettes, en passant par les
L’importance va être alors la simplicité d’utilisa « phablets » (smartphones grand écran, contrac
tion de l’interface ainsi que la personnalisation tion de « phone » et « tablet »] - certaines règles
des réponses : en fonction de la géolocalisation, de mise en page sont applicables à tous les for
O CONSEIL
V e ille z à ne pas trop focaliser votre attention sur
ALLER A l ' e s s e n t ie l
Si la compréhension d’un texte lors de la lecture
l'iPhone.
sur l’écran d’un ordinateur est de l’ordre de
En effet, même si le smartphone d 'A p p le est
encore le plus utilisé sur le marché français, les 40 %, celle sur mobile n’excède pas les 18 % !
ventes sont en perte de vitesse au détriment de Il est donc important de limiter les perturbations
celles des terminaux Android (technologie déve visuelles pour que l’internaute puisse se concen
loppée par G o o gle). trer sur l’essentiel.
Les terminaux utilisant ce système d'exploitation
Voici quelques conseils.
sont par ailleurs largem ent m ajoritaires au ni
veau m ondial, où A p p le détient moins de 2 0 % ■ Mettre en page secondaire les contenus non
de parts de marché et W in d o w s et Blackberry prioritaires.
moins de 2 % ...
■ Limiter au maximum les textes (certains re
Pensez donc à faire des tests sur différents ter
commandent par exemple de ne pas mention
m inaux et systèmes d'exploitation avec une at
ner les auteurs lors de citations sur les ver
tention particulière pour Android,
sions mobiles par exemple).
UN ŒIL + UN DOIGT ■ Utiliser des signets et listes pour simplifier la
Pour reprendre l’expression de Luke Wroblewski lecture rapide.
dans son livre Mobile First, le mobinaute est ■ Aérer au maximum la mise en page.
avant tout « un œil et doigt ». En effet, la consul
PERSONNALISER SANS ÊTRE INTRUSIF
tation se fait souvent avec une seule main et d’un
regard distrait. L’interface proposée doit donc Les applications m obiles en particu lier
être adaptée à cette configuration. (► fiche 66) offrent des possibilités de person
nalisation très intéressantes : utilisation des
■ Proposez les liens sous forme de boutons
données de géolocation, de l’agenda, de la liste
(adaptés à la sélection par le doigt].
des contacts, de l’historique des achats et télé
■ Favorisez la navigation par défilement (verti chargements. .. Si cela peut être un moyen pra
cal ou horizontal). tique de simplifier les fonctionnalités d’une in
■ Limitez les saisies clavier et autres manipula terface, il faut cependant veiller à ne pas être
tions complexes. perçu comme intrusif.
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LU C a s p ra tiq u e
LD
i-H Pour faciliter l'intégration d'un mode de paiement à son application mobile, Uber - un réseau de chauffeurs
0
<N privés - propose d'utiliser lo fonction ap pareil photo pour simplifier la dém arche des mobinautes.
@ A in si, plutôt que de devoir saisir dans un formulaire son numéro de carte bancaire, la date d'expiration et le
g
A->
sz nom du détenteur de la carte, ce qui peut être fastidieux sur une interface mobile, le mobinaute peut prendre >-
l_U
01 une photo de sa carte. Uber utilise alors une fonctionnalité de reconnaissance de caractères pour récupérer O
‘i— a.
D
> les informations présentes sur ce support. Le mobinaute n'a plus qu'à valid er les informations et renseigner son O
Q.
O code C SV . O
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► fiche 16 POUR ALLER PLUS LOIN
LD
L'ergonomie web • Jean-François Nogier, Thierry Bouillot et Jules Leclerc,
O
fM Ergonom ie des interfaces : guide pratique po ur la
► fiche 66
Applications et sites mobiles conception des applications web, logicielles, mobiles et
tactiles, Dunod, 2011.
Ol a>
CL • Jerome Stiou, M obile M arketing, Eyrolles, 2013.
Li
D. O • Luke Wroblewski, M obile First, A Book Apart, 2011
O ü
U (en anglais).
Quelles que soient la qualité et l'utilité d'une application mobile, l'enjeu majeur reste l'optimisation
de sa présence dans les différents A pp Stores, ces plateformes de distribution incontournables et
toutes-puissantes. Comment faire pour être trouvable, trouvé, choisi parmi des centaines de milliers
d'applications disponibles ?
■ Apple App Store, qui a défini les standards. LES FACTEURS DE SUCCÈS
Première interface du genre lancée en paral
Dans ce contexte, il est crucial d’être bien réfé
lèle de l ’iPhone en 2008, elle recense plus de rencé et de prévoir, à l’instar du SEO sur le web,
1,2 milliard d’applications.
une stratégie pour optimiser sa visibilité dans les
■ Google Play (précédemment connu sous le App Stores. On parle parfois ainsi de « ASO »,
nom d’Android Market), qui avec ses 850 000 pour A pp Store Optimization.
applications disponibles devient une plate
Les résultats ne peuvent être garantis, mais voici
forme de plus en plus importante au vu de
quelques conseils utiles pour favoriser une
l’importance des terminaux sous Android.
bonne présence dans les App Stores.
Pour être référencée, une application doit res
Avoir une application de qualité
1Л
pecter un certain nombre de critères spécifiques
_0J
à chaque plateforme (ce qui nécessite le plus
Même avec un plan d’actions très agressif, si elle
O
L. est peu utilisée ou mal évaluée car inutile ou
> souvent des développements complémentaires)
Ш
mal conçue, votre application ne sera pas bien
LD et être validée par l’éditeur, un process qui peut
I positionnée dans les App Stores.
0 être long (compter entre 7 et 15 jours).
(N
@
n est donc important de bien réfléchir en amont
4—1 DES OUTILS DE RECHERCHE 2
sz à la valeur ajoutée proposée aux mohinautes et de LU
01
Les App Stores agissent comme des annuaires proposer des interfaces fluides, régulièrement (D
Q.
> 3
D. interactifs. Les applications y sont organisées O
O mises à jour pour prendre en compte les évolutions O
U par catégories et les plus « populaires » mises en technologiques et corriger les éventuels bugs.
o
POUR RESUMER
Être trouvable d a n s les A p p Stores est essentiel au succès d 'une ap p licatio n m obile.
• C e s plateform es qui permettent le téléchargem ent des a p p licatio n s sur les term inaux sont incontournables ;
il faut do nc intégrer les contraintes spécifiques à ch a q u e plateform e (A p p le A p p Store, G o o g le P la y .,.) et
passer p a r un processus de valid atio n qui peut être très long pour y être référencé.
• Il faut alo rs prévo ir une réelle stratégie d 'A p p Store O p tim iz a tio n (A S O ) pour être visib le au m ilieu des
centaines de m illiers d 'a p p lica tio n s recensées. D 'autant plus que la popularité d 'une ap p licatio n est un
élément essentiel des algorithm es utilisés sur ces plateform es et en particulier d a n s les moteurs de recherche.
• S i aucun résultat ne peut être g a ra n ti, certaines actions peuvent être entreprises pour favo riser le bon
référencem ent des ap p lica tio n s : qualité et p o id s de l'a p p lic a tio n , présentation, m ots-clés, interactions,
actions de prom otion.
► fiche 1 P O U R A LLER P LU S LO IN
Les e-contenus Jérôme Stioui et Thierry Pires, M arketing mobile : les clés
po ur intégrer efficacement le mobile dans sa stratégie
► fiche 2
marketing, Editions Eni, 2013.
Les e-leviers de promotion
► fiche 66
Applications et sites mobiles
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O C a s p ra tiq u e
L'enseigne de chaussures D olce a mis en place un ¡eu en m agasin fondé sur la géolocalisation.
La promesse du jeu est la suivante ; le client peut obtenir jusqu'à 1 0 0 % de remise sur l'achat d'une paire de
chaussures lors de sa prochaine visite dans le point de vente.
Il reçoit une remise de base de 10 % lorsqu'il consulte son application (le dispositif s'ap puie sur le service de bons
plans géolo calisés Plyce). Ensuite, à l'arrivée dans le m agasin, un dispositif à ultrasons permet de déclencher un
coefficient multiplicateur de la remise de base de 10 % , pouvant aller jusqu'à dix fois et donc le remboursement
de la paire de chaussures.
Pour rendre le dispositif encore plus ludique, le format du coupon envoyé au mobinaute est celui d'un coupon à
gratter sur le m obile avec horodatage.
réactiver en poussant vers eux des offres intéres exemple, n’hésitent pas à mettre en place des
santes. Cette finesse de connaissance de son « menus secrets » que seuls les initiés
client, qui lie la géolocalisaüon au big data, peut connaissent.
être une arme redoutable pour les commerçants Il faut également bien maîtriser le timing du
si elle est uülisée à bon escient. push offre et privilégier un affichage lorsque le
client est en magasin plutôt que de tenter de le
MOTIVER LES CLIENTS
spammer quand il arrive à proximité.
Lorsque l'on imagine des dispositifs mobiles
Le risque, si les acteurs de ce marché ne res
pour attirer des consommateurs en point de
pectent pas ces bonnes pratiques, est de se re
vente, on pense immédiatement aux promo
trouver confronté aux mêmes résistances des
tions. Pourtant, d’autres éléments peuvent aussi
consommateurs que celles dont on a fait l’expé
être motivants pour le client.
rience dans le domaine de l’e-mailing, vérole par
■ Gagner du temps : être tout de suite orienté le spam.
vers la bonne personne, pris en charge plus
rapidement.
■ Se sentir valorisé par la marque grâce à un
O CONSEIL
Dom inique P ala cci, président de Stim Shop, re
dispositif qui permet d’apporter une attention com m ande au x entreprises qu'il a cco m p agn e
particulière aux clients VfP (un pass coupe- d'éviter de forcer l'interaction avec l'a p p lic a
file, un accueil nominatif.,.), de leur offrir des tion. Toute technique qui impose ou automatise
l'ouverture de l'application par exem ple risque
avantages exclusifs (promotion réservée, ser
d 'a g a c e r le mobinaute, à l'instar des dispositifs
vices, accès rapide à la bonne personne,..).
de push promotionnels non sollicités.
Certaines marques réfléchissent également à
Pour lui, le maître-mot est l'apport de valeur au
des dispositifs pour réduire le churn en accor co nso m m ateur. S i ce d e rn ie r a pleinem ent
dant une attention particulière à des clients qui conscience de l'intérêt pour lui de télécharger
n’ont pas été satisfaits du service dans le passé. puis d'utiliser l'application, la partie est gagn ée .
Il s'ag it de mettre en place un scénario e n g a
■ Pouvoir se positionner comme un consomma
geant, fondé sur une réelle co n n a issan ce du
teur « malin » auprès de son réseau : pouvoir client et de son parcours. C o n n aissa n ce qui va
se « vanter » d’avoir des promotions ou des p a r a ille u rs p o u vo ir être e n ric h ie a v e c les
informations que les autres n’ont pas. Cer usages de l'application.
taines chaînes de restauration rapide, par
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O POUR RESUMER
La gé o lo calisatio n ap po rte a u x m arketeurs de nouvelles options de fidélisation de leurs clients et une
co n n a issan ce du parco urs client q u 'il est im possible d'obtenir p a r ailleurs (visite et transform ation}.
• Les exem ples d 'a p p lica tio n vont du com m erce à l'univers des services ou la culture.
• Le principal facteur de succès d'une ap p licatio n de géolo calisatio n est sa vale ur d'utilité ain si qu'un d e gré
de personnalisation et de pertinence qui réponde a u x attentes des clients. S a n s ce la , les m essages de la
m arque risquent d'être perçus com m e du spam .
• Q u a n d elle est bien utilisée, la gé o lo calisatio n permet do nc de proposer à ses clients une expérience
personnalisée et contextualisée. M al utilisée, elle peut deven ir le support de tactiques spam m antes com m e
cela a été le c a s po ur l'e-m ailin g.
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O C a s p ra tiq u e
S u r la b a se d e la g é o lo c a lisa tio n
L'application pour iPhone « Métro Paris » permet de localiser visuellement les stations de métro les plus proches
>
LU
quand vous vous b a la d e z dans Paris. Vous pouvez égalem ent voir apparaître des points d'intérêt tels que des
LD
i-H restaurants ou des m agasins. Cette application est disponible sur iTunes.
O
iN Sur la b a s e d 'u n o b je t
Arbonne vend des produits cosmétiques partout dans le monde. Afin de donner plus de renseignements sur ses
produits, l'entreprise a décidé de créer une application. Q u an d l'utilisatrice, après téléchargement de l'a p p lic a
Ol 0 tion, pointe son smartphone ou sa tablette sur un pot de soin anti-âge par exem ple, des informations viennent se
Q_
Z! surimposer au pot et permettent d 'avo ir plus de détails sur la fabrication de la crème.
Cl O
O (5 Voir le site de M erchlar pour la démonstration : m erchlar.com /w ork/arbonne-vision/video
U
255
Key performance indicators 257
Les tableaux de bord 260
L'audience d'un site 262
O C a s p ra tiq u e
Exem ple 1 : une vidéo virale
Prenons le cas d'une cam pagne de marketing viral ayant pour objectif de faire connaître un produit, te dispositif
utilisé est la conception d'une vidéo virale et l'achat de d isp la y pour lancer l'opération virale.
KPI : puisqu'il s'agit d'une cam p agn e de notoriété, la marque va avant tout mesurer le nombre de vues obtenu
in et faire ensuite le ratio du nombre de vues obtenues sur le nombre de vues payées, ou tout simplement calculer
Ö le nombre de vues « earned » (nettes de l'achat m édia initial).
L.
> Si par ailleurs la vidéo a fait parler d'elle, sur des blogs par exem ple, les retombées obtenues seront elles aussi
LU
évaluées et com ptabilisées, à l'instar de ce que l'on peut faire pour une opération de relations presse.
LD
i-H En revanche, si l'objectif de l'entreprise est d'augm enter les achats via cette cam p agn e virale, il est indispensable
O
iN qu'elle mette en place des outils de tracking et une m écanique permettant d'attribuer l'augmentation des ventes
à cette cam pagne.
Exem ple 2 : site d'e-com m erce versus site éditorial
Ol O Si vous a v e z un site d'e-com m erce, il est important pour vous de connaître le pourcentage de paniers abandonnés,
CL
>~ O
Z3
tandis que pour un site éditorial il est important d'augm enter le temps passé sur le site. Il faut donc adapter ses
Q.
O Ö KPI en fonction de ce que l'on propose et de ses objectifs.
U
Espaces sur médias Audience potentielle Nombre de fans pour une page
sociaux
Critères d'engagement Nombre de « retweets » sur compte Twitter
Ex. : page Facebook,
Génération de trafic Nombre de visites vers le site Internet de l'entreprise venant
page Linkedin
des espaces médias sociaux
Nombre de clics sur les liens traqués partagés sur les médias sociaux
modestement pour que cela soit réellement utile trafic et le taux de rebond de chaque page du
et passer plus de temps à analyser et recomman site, mais de toute évidence vous n’allez pas
Lf)
_0J der des actions pour continuer à optimiser vos suivre l’ensemble de ces données. En revanche,
O
L. résultats. vous pourrez tout à fait analyser en profondeur
>
Ш
Gardez à l ’esprit que les KPI ne doivent pas re les causes d’une augmentation ou d’une dimi
LD
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0 prendre l’ensemble des données traquées par les nution du trafic après avoir détecté une hausse
(N
outils de reporting. Pour un site Internet, il est ou une baisse du nombre global de pages vues
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sz en elïet possible de connaître avec exactitude le sur votre site. >-
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o POUR RESUMER
Les « indicateurs clés de perform ance » ou KPI permettent de suivre l'évolution de vos actions d'une
p é rio de à l'autre.
• Naturellem ent, le ch o ix des KPI dépend des objectifs de vos outils ou de vos cam p agn e s. Il est égalem ent
guid é p a r les outils de mesure dont vous d ispo sez. C 'e st la raison pour laquelle il n'existe p a s de liste type
de KPI vala b le pour tous les dispositifs de w ebm arketing.
• En fonction de votre situation propre, vous ch o isire z ceu x qui sont les m ieux adaptés.
► fiche 72
Les tableaux de bord
► fiche 73
L'audience d'un site
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Une fois vos KPI définis, il vous faut les organiser en tableaux de bord. Ces outils vous apporteront
une vision synthétique et évolutive des performances de votre site, de vos espaces sur les médias
sociaux et des actions webmarketing que vous mettrez en place. Ils permettent également de
partager ces résultats en interne.
DEFINIR SES TABLEAUX DE BORD nautes (ex. : temps passé) et les sources de trafic.
S’il s’agit d’un site d’e-commerce, des données
Plutôt que d’essayer de construire un tableau de
telles que le CA doivent apparaître également.
bord regroupant tous vos KPI, vous avez tout
intérêt à développer plusieurs tableaux de bord Tableau de bord pour les espaces ow ned »
évaluant les performances des actions proches sur les médias sociaux tels que la page Face-
possédant des KPT communs. book, la page Linkedin, le compte Twitter : il
■ Tableau de bord pour le site Internet et les mesurera l’évolution du nombre de membres
blogs : il permet d’évaluer l ’évolution du trafic ou de followers, l’engagement des fans et le
sur votre site, des comportements des inter trafic généré vers les autres espaces.
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(J LA LOGIQUE D'AMELIORATION CONTINUE
O CONSEIL
C om m en cez modestement en termes de niveau
sion fondée sur des résultats effectifs ( ►schéma
ci-contre).
N’hésitez pas à faire évoluer vos tableaux de
de détail et d'exhaustivité de vos tableaux de
bord. Vous d evez en effet les com piler et publier bord pour qu’ils soient à tout moment en adé
une fois p a r mois. quation avec vos besoins d’analyse.
Dans certains cas, il peut être utile d'adopter
deux niveaux de tableaux de bord : des tableaux
très sy n th é tiq u e s po ur co m m u n iq u e r a v e c
d'autres départements ou votre hiérarchie ; et
des tableaux plus détaillés pour ajuster vos a c
tions.
mailing sur vos fichiers. Ces campagnes enre du w ebm arketing dépendent de votre activité
et des objectifs que vous a v e z po ur vos actions
gistrent des KPI propres tels que le taux
(notoriété ve rsu s conquête de no uveaux clients,
d’ouverture ou le taux de réactivité ; il est
p a r exem ple).
donc utile de développer des tableaux de bord
• Pen sez v o s ta b le a u x de b o rd com m e des
spécifiques. Sur fichiers loués, vous pourrez outils de prise de dé cisio n, intégrés d a n s une
reporter les résultats obtenus (nombre de véritable lo g iq u e d'optim isation continue.
leads) dans le tableau de bord « achat média ».
La mesure de l'audience d'un site et la qualification du trafic sont indispensables pour développer
les visites ¡ournalières et adapter ses contenus aux centres d'intérêt des internautes. O n utilise pour
cela deux types de mesure : « site centric » et « user centric ».
^ 7 ^
Mesure Site Centric
U)
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Mesure User Centric
>•
LU
Tracking sur site via OJD /Nielsen Netrating /
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des tags Google Analytics, Google Ad Planner
O AT-Internet, Omniture
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@ Retargeting : \ O
Google remarketing.
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*1- Griteo ... Q_
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U MESURE DE L'AUDIENCE D'UN SITE
de marché - gratuit et relativement facile à ins tion qui primeront dans l’analyse. À noter quand
taller sur chaque page de votre site. D’autres même que dans la logique de la monétisation de
solutions payantes existent, plus performantes l’inventaire publicitaire c’est le panel de Nielsen
en termes de représentation et d’analyse mais NetRatings qui prévaut, compte tenu notamment
plus complexes à mettre en place, comme AT- de sa large diffusion chez les media plarmers en
Internet, Weborama ou Omniture pour n’en citer agence et dans les régies.
que quelques-unes. À titre d’exemple, la mesure d’audience « site
centric » via Google Analytics vous indiquera
O CONSEIL
Selon les outils de mesure utilisés en site centric,
1 million de visiteurs uniques avec x % de CSP-i-
pour le mois passé, là où Nielsen NetRatings
la term inologie des statistiques et des in d ica indiquera peut-être un moins ou un plus de visi
teurs peut varier ; n'hésitez pas à les interroger teurs uniques et une structure de l’audience
par principe. A in si, à titre d'exem ple, un visiteur
quelque peu déformée. Sur le marché publici
unique peut être com ptabilisé en co okies (vs
adresse IP, c'est-à-dire adresse de la machine)
taire, ce sont de toute façon les chiffres de
ou sur une durée variable d'un outil à l'autre. Nielsen NetRatings qui feront plutôt référence.
C e sont plus souvent les courbes de tendance
qui sont à observer plutôt que les data pour
INDICATEURS À SUIVRE EN PARTICULIER
elles-mêmes, qui sont intrinsèquement relatives En sus de l’analyse détaillée de l’origine de votre
aux méthodes de conceptualisation.
trafic et de la durée des sessions, il est conseillé
de suivre de près et de manière régulière les indi
MESURE DE LA QUALIFICATION :
cateurs suivants (et bien sûr les ratios associés).
« USER CENTRIC »
■ Les visiteurs uniques (VU) : calculés en coo
Cette mesure passe soit par des panels, soit par
kies ou via les adresses IP (plus proches de
des déclarations faites par les éditeurs. L’accès à
l’utilisateur), les VU désignent le nombre de
cette information peut être :
visiteurs ayant consulté le site au moins une
■ gratuit mais partiel, comme c’est le cas avec fois sur une période donnée (journée, se
Alexa qui propose un classement et une maine, mois). Les VU/mensuel sont l’indica
qualification de la cible sur une sélection teur le plus utilisé dans le milieu de la publi
(certes notoire) de sites dans le monde ; cité, pour la valorisation, voire la monétisa
AdPlanner, l’outil de media planning du ré tion des audiences.
if) seau de Google Display, ou l’OJD ;
_0J
■ Les visites : elles correspondent à la consul
ôL . ■ payant comme l’est le panel de Nielsen
> tation d’un site au cours d’une session (sans
Ш
NetRatings réalisé avec Médiamétrie, dans la interruption de la consultation « active » d’un
LD
I
O limite de la représentativité statistique des site de plus d’une demi-beure), quels que
IN
panélistes (25 000 personnes à ce jour). soient le nombre ou le volume de pages
@ O
x:D I
4-1 >-
LU Des écarts subsistent bien entendu entre la mesure consultées. Elles sont à mettre en perspective
(D
TU Q.
Z! « user centric » et celle obtenue via le « site cen sur une période donnée à définir, comme la
Q. O
O Й tric ». Là encore, ce sont les tendances d’évolu- journée, la semaine ou le mois.
U
Les pages vues avec publicité (PAP) : ce sont centric » parce q u 'e lle e st so u ven t é ta b lie s u r
les pages vues avec du display. Elles corres la b a se de p a n e ls ou d 'e stim a tio n s à p a rt ir
de la n a vig a tio n d es in te rn a u te s ou encore de
pondent à votre inventaire publicitaire.
d é c la ra tifs d es é d ite u rs.
Le taux de rebond : selon les outils, il corres
• La p re m iè re est donc de fa it la p lu s fia b le
pond au pourcentage d’internautes entrés sur s i le p a ra m é tra g e m is en place a été c o rre c
le site et qui sont immédiatement ressortis tem ent effectué. La seconde p e rm e t q u a n t à
être indiqué au global pour l ’ensemble du site a u tre s site s et b ie n entendu de fa ire sa v e ille
c o n c u rre n tie lle .
mais aussi page par page.
• La m e su re d 'a u d ie n c e est un d es d o m a in e s
Le taux d’abandon : il correspond au nombre
d e p ré d ile c t io n d u w e b a n a ly t ic s ( a n a ly s e
d’internautes qui ne finissent pas un proces du w eb et d es sta tis tiq u e s a sso c ié e s). S e lo n
sus —comme l’inscription à une newsletter, le le s o u tils elle peut être à la p o rté e de to u s,
téléchargem ent d ’un devis, la com m ande à c o n d it io n de s u iv r e ré g u liè r e m e n t le s
• B ie n e n te n d u , le s o u t ils q u i p e rm e tte n t
d 'é ta b lir ce s u iv i sta tistiq u e en site ou « u se r
centric » so n t p lu s ou m o in s p a ya n ts en fonction
d es fo n c tio n n a lité s et de la sé c urité o ffe rte s. A
titre d 'e xe m p le , G o o g le A n a ly tic s e st g ra tu it,
m a is inc o m p let p o u r a n a ly se r le d éta il du tra fic
généré en référencem ent na ture l.
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i-H
► fiche 74 POUR ALLER PLUS LOIN
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(N
Google Analytics
• Avinash Kaushik, Web Analytics 2.0, Eyrolles, 2 0 1 1 .
@ • www.ojd.com/chiffres
2
ZIQi • www.alexa.com
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• h ttp s://support.google.com/ad w ord s/agency/ (Q
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a n sw e r/9 6 3 6 2 ? h l= fr
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• www.mediametne.fr/lnternet ü
p o uve z c o nsulter toutes le s in stru c tio n s re la tive s LIER GOOGLE ANALYTICS ET ADWORDS
If)
_0J au fonctionnem ent et à la c onfigura tio n du code
de su iv i et à sa p e rso n n a lisa tio n . Il est so u h a i Par principe, configurez toujours les tags de vos
ô
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table de c o nfier cette tâche à votre w ebm a ster campagnes avec une structure claire de vos
LD ou à un développeur, même s i la m ise en place différents liens pour bien distinguer vos cam
i-H
O est à la portée d 'u n w ebm a rketeur a p rè s une
rsi pagnes webmarketing et mesurer pour chacune
©J fo rm a tio n. Les e rre u rs de con fig ura tio n sont en
d’entre elles leur impact sur le trafic ainsi généré
effet sig n ific a tiv e s s u r la qualité du su iv i.
et les conversions que vous aurez pris soin de
oi G P e n se z a u ssi à v é rifie r que G o o g le A n a lytic s
>Q. Û
O
.Z3 fonctionne correctement et q u 'il est bien in sta llé définir en amont [par exemple pour une conver
UO Ô su r toutes le s pages de votre site. sion par objectif : l’inscription à votre newsletter).
Pour les campagnes de SEA, liez bien entendu conversion que vous aurez pris soin de définir en
votre compte AdWords à Google Analytics. amont. Les possibilités sont quasiment illimitées
et peuvent vous faire gagner un temps précieux
INSTALLER LES CODES SOCIAL
et, plus important, accroître votre réactivité.
ANALYTICS ET E-COMMERCE
Pas uniquement réservé aux sites d’e-commerce,
le code de suivi e-Commerce vous permettra
bien sûr de suivre les confirmations de com
O POUR RESUMER
P a s de s tra té g ie w e b m a rk e tin g sa n s
w e b a n a lytic s p o u r m e su re r so n im pact.
mande, mais vous donnera également de nom
breux indicateurs pour valoriser, voire monétiser • G o o g le A n a ly t ic s re ste un ré fé re n t d a n s
le d o m a in e c a r il e st p e rfo rm a n t, g ra tu it et
les différentes actions menées sur votre site,
sim p le à m ettre en place s o u s ré s e rv e d e s
conune la concrétisation d’un prospect.
p o in ts su iv a n ts.
Pour vos campagnes SMO, ou tout simplement - B ie n d é lim it e r so n p é rim è tre d 'a c tio n et
pour mesurer vos actions sur Facebook, Twitter, la n a t u re d es d o nn é e s p o u r une bonne
- R e lie r G o o g le A d w o rd s à G o o g le A n a ly tic s,
MEHRE EN PLACE LES ALERTES sa n s o u b lie r le code S o c ia l A n a ly tic s p o u r le s
GOOGLE ANALYTICS ca m p agnes S E A et S M O .
ture des coûts associés est souvent opaque (tra autres médias sociaux, toutes les publications ne
vail interne versus prestataires externes, temps sont pas vues par tous les fans de la page. A titre
passé difficile à évaluer...]. Les résultats quali d’exemple, sur Facebook on parle de moins de
tatifs sur le long terme ne pouvant être attribués 10 % de fans exposés ( ► fiche 47). Il est donc
à une conversion immédiate, la performance sur important d’aller au-delà du nombre de fans
les médias sociaux doit plutôt être pensée en pour comprendre la visibilité réelle de ses ac
termes d’image, de notoriété et d’influence. tions.
Facebook propose ainsi des in d icateu rs de
LA TAILLE DES COMMUNAUTÉS
« portée » qui permettent de savoir combien de
Donnée présente sur tous les médias sociaux - qui personnes ont réellement vu les publications sur
plus est souvent publique —, le nombre de fans, la page : « portée organique » (combien de fans
d’abonnés, de followers et leur évolution a long de la page exposés aux contenus mais aussi de
temps été l'indicateur principal pris en compte personnes touchées grâce à la viralité du réseau]
pour mesurer l’efficacité des actions menées. et « portée payée » (combien de personnes tou
S i ce chiffre perm et d’évaluer une influence chées grâce aux publicités Facebook] ( ►schéma
potenbelle, il faut cependant faire attention aux page suivante).
effets pervers d’une « course aux fans » qui ne
prend en compte ni la qualification des contacts
LES INTERACTIONS
ni la qualité des échanges dans la durée. Enjeu en soi et vecteur de viralité, les interac
Cet indicateur doit donc être utilisé prudem tions sont un élément très important à monitorer
ment, en gardant en perspective le volume des sur les médias sociaux. Plusieurs types d’indi
cateurs existent, les principaux étant :
0)
LO
cibles potentielles en comparaison avec celui
des autres acteurs du marché. ■ le nombre de clics ;
LU
■ le nombre de « Like » ;
m LA VISIBILITÉ DES CONTENUS
O
rsi ■ le nombre de commentaires ;
Les contenus publiés sur les médias sociaux ne
@ O sont pas vus uniquement par les abonnés ou ■ le nom bre de partages, de « retweets » ou
% « repins ».
fans. Ils sont aussi vus par des tierces personnes
i- Û
_
à 8 du fait de la viralité inhérente à ces médias ou Facebook propose par ailleurs un indicateur agrégé
encore en conséquence d’actions de promotion relativement opaque (« Personnes qui en parlent »]
Payé
5 K-
0|---- ^ ^ ^ 1 1 1 1
—---------- ---------- ---------- ----------
24 26 28 30 03 05 07 09 11 13 15 17 19 21
I MAI )UIN
mais qui, étant public, permet de comparer le ni perm ettre de m ieu x com prendre s ’il s ’agit
veau d’interactions lié à différentes pages. d’in teractio n s p o sitiv es, à m êm e de servir
l’image de la marque, ou au contraire de conte
CONSEIL
O D a n s Facebook il est p o ssib le d 'o b te n ir des in
nus négatifs.
► fiche 49
Twitter
► fiche 71
Key performance indicators
► fiche 72
Les tableaux de bord
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Module 11
EXPLOITER
LES DONNÉES CLIENTS
1 n ’est pas si évident de se constituer une seule base de données clients, a fortiori
si l ’entreprise a évolué au gré des nouveaux canaux de vente et d’une m ultipli
cation des contacts clients qui ne s’est pas sim plifiée avec le web. Il est parfois
plus facile d’être performant pour un « pure player » (dont l ’activité est uniquem ent
dans le digital) que pour un « brick and mortar » (qui, lui, vient du monde physique),
car la tâche est plus simple au démarrage et les atouts du web dans ce domaine sont
conséquents.
En effet, jamais les marketeurs n ’ont eu l ’occasion d’obtenir autant de données sur
leurs clients. Internet laisse inexorablem ent des traces et l ’essor des réseaux sociaux
a ouvert des champs d’exploration en termes de connaissance client jusque-là diffi
ciles d’accès. Raison de plus pour prendre la pleine mesure de la responsabilité des
entreprises dans ce domaine, car il s ’agit de co n cilier « perm ission m arketing »,
confiance et création de valeur ajoutée, certes pour l ’entreprise mais d’abord pour
iQ
f)J
« servir » ses clients et ainsi m ieux les fidéliser.
O
L.
>
LU L’enjeu est donc avant tout de savoir pourquoi l ’entreprise a besoin de collecter des
LD
données clients et pour quoi en faire concrètem ent. Les enjeux du big data, en plein
O
rsi essor, im pliquent les notions de vitesse, de volumétrie, de variété, de véracité mais
@J
aussi et avant tout d’éthique.
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271
Les bases de données 273
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I Le b ig d a ta 282
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nées clients doit donc permettre a minima de letter pour les informations comportementales.
recenser (à faible coût) les clients afin de les faire Base de données clients pour les informations
revenir ou consommer de nouveau. transactionnelles.
À cela s’ajoute la nécessité, surtout pour des Sources tierces pour enrichir les informations
entreprises ayant des cycles de vente longs, de socio-démographiques ou entreprises (croise
capturer les prospects pour pouvoir ensuite les ment de bases de données).
transformer en clients. La base de données per
met ainsi de conserver les coordonnées des Typ e s d 'in fo rm a tio n s
mailings papier) et un nettoyage de la base des d’HubSpot, pour télécharger un livre blanc
l ’internaute laisse ses coordonnées.
adresses e-mails en « hard bounce » structurel
(erreurs sur l ’adresse e-mail telles qu’un espace ■ Achat : nombreux sont les sites de e-commerce
en trop). qui invitent leurs clients à créer leur compte
à l’occasion de leur premier achat.
CONSEIL
O Pour évite r la m ultip lic a tio n des a d re sse s e-mail
11 est cependant important de ne pas négliger
tous les autres points de contact avec ses clients
in v a lid e s d ans v o s ba ses de données, a ssu re z- ou prospects. Que se passe-t-il quand un client
vo u s que les fo rm u la ire s de collecte d 'a d re sse s té lé p h o n e au cen tre d ’appel : l ’op érateu r
e-m ail su r votre site com portent bien des v é rifi vérifie-t-il son adresse e-mail ? En magasin, les
ca tio ns s u r le champ e-m ail. Il est trè s sim p le
cartes de fidélité jouent aussi souvent le rôle de
d 'a jo u te r quelques lig n e s de code permettant de
p rim e p ou r o b te n ir les c o o rd o n n é e s des
v é rifie r que l'a d re sse ne com porte pas de « ; »
clien ts...
ou q u 'e lle se term ine bien en « .fr » et non en
« .f » , p a r exem ple.
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Cas pratique
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m S u r le site d 'H u b S p o t, lo rsq u e d ans la même se ssio n vo u s cherchez à télécharger p lu sie u rs liv re s blancs,
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(N vo u s d e ve z à chaque fo is com pléter un fo rm u la ire . M a is les in fo rm a tio n s qui vo u s so n t dem andées va rie n t
@ d 'u n téléchargement à l'a utre .
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Plutôt que de fa ire re m p lir un fo rm u la ire long lo rs de la prem ière demande de téléchargem ent, H u b S p o t a a in si lS-
opté po ur une montée p ro g re ssiv e en puissa nc e. En effet, p lu s un fo rm u la ire est long et le s cham ps c om pliq ués (U
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>~ (ex. : le numéro de S IR E T ) et p lu s vo u s risq u e z l'a b a nd o n de fo rm u la ire ou l'o b te ntio n de d onnées de m auvaise 3
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U qualité. O
O POUR RESUMER
U n e b a se de d o nn ée s q u a lifié e perm et à l'e n tre p rise d 'a d re s s e r éc onom iquem ent d es c lie n ts p o u r les
in c ite r à c o n so m m e r de nouveau e t/o u d es p ro sp e c ts p o u r le s a m e n e r à d e v e n ir c lie nts.
• Le tra v a il s u r une ba se de d o nn ée s s'a rtic u le en t ro is p h a se s : c ré a tio n , fia b ilis a tio n et e n ric h isse m e n t des
d onnée s.
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Sur le web il est très rare de déclencher une vente immédiate. Il est donc important de multiplier
les contacts avec les internautes. Même si de nouvelles techniques permettent de cibler précisément
les visiteurs de son site ou de ses espaces sur les médias sociaux, la collecte de données person
nelles est capitale pour qualifier ses contacts et construire une relation sur le long terme.
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Il vous Slifitt de renipèr cc hitniula«o
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EXEMPLE DE«POTDEMIEL»QUALIFIANf
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Se ule une a d re sse e-m ail est demandée p o ur l'in sc rip tio n .
en CD La marque se se rt a lo rs de la nature des lots p ro p o sé s pour q u a lifie r se s contacts au fu r et à m esure. P a r exem ple,
k- Û.
à O en p ro p o sa nt de g a g ner au c h o ix un sha m p o o ing « pour cheveux secs » ou « p o ur cheveux fin s » , un kit de
m a q uilla g e « g la m o u r » ou « nature » . . .
Respecter la loi
Sachez que la loi LCEN vous oblige à demander
le consentement préalable et explicite des in
O POUR RESUMER
e st im p o rta n t de collecter d es d onnée s
p e rs o n n e lle s a fin de p o u v o ir id e n t if ie r et
ternautes lors de la collecte de données pour
q u a lifie r se s contacts p o u r tra v a ille r la re la tio n
les recontacter. Il faut donc intégrer un champ d a n s la d urée.
« opt-in » à vos formulaires. Il existe cependant • D iffé re n ts m é c a nism e s de collecte e xiste n t :
des exceptions ( ► fiche 18). n e w sle tte r, je u x , v e rs io n s d 'e s s a i, c o n te n u s
e x c lu sifs ou p e rso n n a lisé s, etc.
► fiche 16
L'ergonomie web
► fiche 18
Les contraintes juridiques
► fiche 33
Le retargeting
► fiche 76
Les bases de données
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fixer au préalable des objectifs SM ART à cette ■ vérifier les besoins en termes de logistique
opération (spécifiques, mesurables, atteignables, (gestion des réponses au jeu, mise en ligne de
réalistes et avec un début et une fin en terme la liste des gagnants ou envoi d’e-mails, envoi
de timing). des gains...) ;
Un jeu-concours est souvent utilisé pour consti ■ tenir absolument les délais annoncés quant
tuer et qualifier une base de données, récupérer aux réponses ou aux envois de gains ;
des adresses e-mail avec opt-in ou générer du ■ anticiper un trop grand succès du jeu ;
trafic. Selon le type du jeu-concours, c ’est aussi ■ appréhender le cadre juridique, d’autant qu’il
un bon moyen pour faire découvrir ses produits. est du ressort du pénal.
Intérêt :
Objectifs
►
►Créer une interactivité
communication
►
►Collecter des données
►
►Faire du viral
Image/message ►
►Passer un message
Freins :
►
►loueurs « professionneis »
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►Contraintes réglementaires
Intérêt du jeu
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LU Lots jeu
inI Facteurs clés de succès :
0 ►
►Le bon mix jeu :
- intérêt lot / jeu
@ == - Objectifs communication
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►Ne pas faire trop compliqué !
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01 Collecte
de données
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s s LESOBJECTIFS D'UNJEU-CONCOURS
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tist », Son rôle est souvent proche des équipes données afin de répondre à une problématique
marketing et du CRM. Il consiste principalement dédiée. Certains cabinets sp écialisés recom
à mettre en place des bases de données big data m andent notam m ent la création d’un « data-
puis à analyser avec des algorithmes statistiques lab », avec des phases d’exploration et d’expéri
(« machine learning »] et des outils de datami- mentation - pour ne pas dire d’apprentissage.
ning les données en temps quasi réel. Le but est Les compétences requises nécessitent certes de
ainsi d’accroître la connaissance des clients,
l’analyse de données mais surtout de la conduite
d’initier et de conduire des études sur les bases
de projet ou de la restitution décisionnelle.
de données de l ’entreprise et d ’interagir en
temps réel avec les clients. Le rôle du datascien- Bref, le big data ne peut être l ’apanage du mar
tist est donc essentiellement de « fouiller » les keting seul. La fiabilité des données et des indi
données et de « faire parler » les statistiques. cateurs a en effet pour vocation d’être au service
de la performance de l’ensemble de l’entreprise.
CONSEIL
O « Il faut d 'a b o rd fa ire l'in v e n ta ire des données
d isp o n ib le s et de c e lle s qui m anquent, p u is
c o n stru ire une v isio n g lo b a le de ce que l'o n
O POUR RESUMER
Le b ig d a ta n 'e s t p a s le « n o u v e a u
vo ud ra it fa ire (intuition). Vient ensuite l'e x p lo ra
p é tro le » du XXI® siè c le , c a r il ne s 'a g it p a s
tion afin de com prendre q uels comportements les
d 'u n e d e n ré e f o s s ile é p u isa b le , m a is p lu tô t
données recèlent, p u is les m o d élise r. Il est enfin
l'in v e r s e : e lle e st m a s s iv e , in é p u is a b le ou
temps de c o n struire ou d 'a lim e n te r des applica
p re sq u e , et d yn a m iq u e .
tio n s temps réel avec tout ceci : p e rso n n a lisa tio n
• Les t ro is V q u i le c a ra c té rise so n t ; v ite sse ,
de site s Internet, de m a ils, je u x v id é o ...
v o lu m é trie et v a rié té d es d o nn ée s collectées.
L'im p o rta nt est de ne ja m a is se perd re d a n s les
données, ni perdre de vue l'o b je c tif g lo b a l. • S e s im pa cts concernent a u ssi b ien le m a r
La nouveauté du big data est de ra c c o urc ir les ke ting que d es d o m a in e s a u s s i v a rié s que la
cycles d 'u tilisa tio n des d onnées grâce a u x pro- sa nté, le s je u x , l'in d u s t rie , la c rim in a lité , etc.,
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GAGNER EN EFFICACITE
e webmarketing concerne de plus en plus de domaines et nécessite de plus en
L plus de com pétences. Cela conduit les marketeurs offline à s ’investir dans le
digital du fait du cross-canal et les webmarketeurs à prendre du recul, compte
tenu de la verticalisation du métier.
Pour autant, les moyens en termes hum ains, m atériels ou budgétaires ne suivent pas
toujours les ambitions affichées pour le digital. Gagner en efficacité en interne comme
en externe devient donc déterminant pour pouvoir jongler entre l ’opérationnel et le
stratégique, mesurer ses actions, rester créatif et à l ’écoute d’un marché en perpétuelle
évolution ; bref pour rester dans le flux constant du web.
Pour ce faire, il est important de souligner qu’étant donné les enjeux et l’évolutivité
rapide du webmarketing, la force vient avant tout de l ’intelligence collective. Le
webmarketeur ne doit surtout pas s ’isoler, car il ne pourra pas assumer seul l ’intégra
lité des tâches. Un webmarketeur seul ne saurait être parfait, mais une équipe peut
le devenir ; et cette équipe, c ’est en fait toute l ’entreprise qui va progressivement se
digitaliser.
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Les différents rôles d'une équipe webmarketing 287
La veille 293
Un community manager junior, en stage ou en Quant à la rédaction des fiches produits, elle est
contrat de professionnalisation, apportera égale en général effectuée par les chefs de produits ou
ment des leviers complémentaires en termes de des rédacteurs.
visibilité sur les réseaux sociaux mais aussi de
CONSEIL
génération de trafic sur le site {« clic to web »)
grâce à l ’u tilisation de Facebook Ads par
O Une exp érience en agence de search est un v ra i
opérations spéciales, l’affiliation ou encore les tences de chef de projet, notamment pour le
échanges de visibilité. Cela nécessite de réelles mobile qui requiert des savoir-faire et une exper
qualités commerciales —savoir négocier, possé tise à part entière.
der un bon carnet d’adresses — mais aussi le Pour un site e-commerce, on pourra faire appel
souci des chiffres et la volonté de construire un aux compétences d’un e-merchandiser dont le
relationnel de qualité, c’est-à-dire dans la durée rôle est de savoir mettre en avant les produits
et gagnant-gagnant pour les parties prenantes. en ligne et donner envie de les acheter. Tout se
Le community management pourra être renforcé joue dans l’art d’optimiser les performances
à mesure que sa charge de travail augmente, car commerciales, aussi bien en termes d’organisa
en sus de la conquête via les réseaux sociaux, sa tion de l’offre que de sa mise en scène, son ergo
mission prendra de plus en plus d’importance nomie et ses fonctionnalités d’aide et d’informa
lorsqu’il devra animer la communauté existante tion.
et répondre à ses attentes, voire les anticiper.
Si les prérequis de la relation client ont bien été
pris en compte dans la conception initiale du
projet digital, un chef de projet CRM et/ou un
responsable de la fidélisation pourront faire leur O POUR RESUMER
L 'é q u ip e id é a le en w e b m a r k e t in g
entrée en scène à plein-temps.
r e q u ie r t t r o is p ô le s d e c o m p é te n c e s : la
Un nouveau métier va également se développer ré fle x io n stra té g iq u e , la g é n é ra tio n de tra fic
dans les années à venir : il s’agit du « chargé et la fid é lisa tio n .
Ces relations, quand elles sont mal posées et se sentent supérieurs et nous le font sentir
soumises à de fortes pressions calendaires ou comme si nous étions leurs exécutants. »
m a n ag ériales, fo n t sou ven t l ’o b jet de sur ■ « Ils ont sans doute un bon réseau en interne
chauffes... mais on ne sait pas ce qu’ils font, ni comment,
En caricaturant de manière «h u m oristiqu e», ni pourquoi. »
voici la vision de chacune des parties, à com ■ « Ils ont de bonnes idées mais elles sont irréa
mencer par la façon dont les équipes techniques listes ! »
perçoivent les équipes marketing et communi ■ « Ils nous demandent parfois d’assister à leurs
cation [exemples récoltés au cours d’expériences réunions projets mais on ne sait pas pourquoi
multiples en entreprise). on est là : pas d’ordre du jour, pas de déci
■ « Les marketeurs ? Ils arrivent tard, vers 9 h 30 sions, pas de compte rendu... Mais alors
quand ce n’est pas 10 h ... » qu’est-ce qu’ils parlent pour ne rien dire ou
■ « On ne sait pas qui fait quoi dans leur dé pour s’écouter ! C’est souvent une sacrée
partement et de toute façon, globalement, à perte de temps de mon point de vue. »
part dépenser de l ’argent, faire des Power Et voici, là aussi de manière caricaturale, la façon
Point et nous expliquer la vie, je ne vois pas dont les équipes marketing ou communication
exactem ent à quoi ils servent dans l ’entre voient les équipes techniques.
p rise... » ■ « Ils sont très experts mais je ne comprends
if)
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■ « Leurs expressions de besoin, si on peut rien à ce qu’ils me racontent. »
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appeler ça des expressions de besoin, sont ■ « C’est toujours non, ou plus tard, ou on verra
LD plutôt floues. » ou en v2, et encore quand on a une réponse... »
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(N ■ « Ils son t sans doute experts m ais ils ne ■ « Quelle que soit la taille de la demande il
@J maîtrisent pas leur propre processus ! » faut remplir des fiches ou des fichiers Excel,
£CTi lS des formulaires type x22 à n’en plus finir et
O ■ « Tout est toujours urgent ou pour le lende
Û.
^ S main. Ils sont à côté de la plaque sur les dé que l’on met plus de temps à remplir qu’à
lais. » réaliser la demande elle-même. »
« À partir de 18 h, pas évident de tronver la Pourquoi ? Parce que c ’est aussi une question de
bonne personne et c ’est forcément quand ça maturité des technologies : le weh a près de
ne marche pas... » vingt-cinq ans déjà ; les enjeux du référence
ment naturel et de la visibilité se sont complexi
« En réunion ils n’interviennent que pour
évoquer des problèmes ou des retards. » fiés, et plus encore l ’architecture technique,
compte tenu des performances requises des
« Avec moi tu peux être sûr que ça ne marche
CMS, des bases de données dynamiques, des
pas... Et dès qu’ils arrivent : ça marche... »
appels à des webapplications complémentaires
« C’est comme quand tu construis une mai
ou à de l ’interface avec des couches métier
son : les délais et les budgets vont forcément
existantes dans l’entreprise, par exemple.
déraper. Ça va te sauter à la figure à un mo
La démultiplication des points de contact, le
ment ou un autre, tu ne sais juste pas quand. »
parcours client de plus en plus cross-canal avec
« Ce qui était réalisable hier devient une se
bien sûr le mobile, les tablettes, la télé connectée
maine après une demande irréaliste, comme
et demain d’autres terminaux encore vont com
si tu avais demandé la lune alors que c’est
plexifier en partie les arbitrages technologiques.
juste une modification de l’existant. »
D’autant qu’il faut également tenir compte des
« Ils ne nous préviennent pas assez en amont, impacts éventuels de l’international et de la
U) donnent peu de visibilité sur ce qu’ils font. » gestion des droits des utilisateurs du site avec
(D
« On se retrouve toujours devant le fait ac leurs différents statuts.
>•
LU compli : telle fonction qui n ’a pas pu être La France a particulièrement été attaquée par le
UT intégrée, tel service qui sera en V2, etc. » « malware » (logiciel malveillant) et le « phishing »
O
fN « J ’ai l’impression qu’ils font exprès d’em (hameçonnage pour récupérer de manière illi
@ ployer des termes que je ne comprends pas : cite les numéros de cartes bancaires), ce qui n’a 2
O l ils ne font aucun effort pour se faire com fait que renforcer les volontés de sécuriser au
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prendre simplement. » maximum les accès web. O
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CONSEIL
O S i vo u s le p o uvez, n 'h é site z pas à su iv re une
normes liées à l’accessibilité, aux différences
entre les navigateurs (Firefox, Internet explo
petite form a tio n H T M L ou W o rd P re s s , ou à te n ir rer, Chrome...] et leurs versions, au référence
vous-même un blog par exem ple, a fin de p a rle r ment et en principe à l’ergonomie.
au m inim um le même langage que les techni
La programmation et le développement ;
ciens [« Il y a ceux qui parlent d 'In te rn e t et ceux
qui le font., »). souvent confiés à un développeur web, il
V o us g a g n e re z en lé gitim ité a u p rè s des éq uipes s’agit de la réalisation technique et du déve
techniques si vous a v e z vous-même un peu de loppement informatique du site. C’est lui qui
sa v o ir-fa ire . Cela vous permettra a u ssi de m ieux traduit en partie l’expression de besoin en
ap pré he nd er le champ des p o ssib le s.
cahier des charges fonctionnel technique, en
respectant les bonnes pratiques du codage. Le
Pour simplifier, le métier des techniciens web
développement des CMS recentre de plus en
peut se découper en trois grands domaines.
plus ce métier sur l ’analyse versus la pro
■ L’intégration : il s’agit de composer la mise en
grammation. À noter que le développeur web
page du site web via des CSS ou feuilles de
peut avoir un homologue spécialisé dans le
style et de traduire les maquettes forrrnies par
mobile.
les graphistes dans le langage HTML {hyper
text m a rk u p lan gu age] en respectant les
Affichage de la page
URL
w w w .cegos.fr
Navigateur
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Serveur
Code Html 5 & responsive
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Fichiers (.htm l, .php, .gif, .png, .sw f...)
1— CL Bases de données (M ySQ L,...)
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U LECADRETECHNIQUE
gagner sur le terrain de la concurrence et au au c o n tra ire l'o p p o rtu n ité d 'e n g a g n e r s u r la
d urée.
près des clients.
• P a rm i la je u n e g é n é ra tio n d e w e b m a r-
■ Partage d’objectifs et de critères communs sur
k e te u rs, c e rta in s c o n ju g u e n t d é jà la d o u b le
la performance, par exemple. compétence, du fa it même de le u r fo rm a tio n
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► fiche 13 POUR ALLER PLUS LOIN
0 tes étapes de création d'un site • http://m etiers.lnternet.gouv.fr/
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@ ► fiche 14 • h ttp :/ /o w n i.fr/ 2 0 1 1/04/14/lnlernet-et-la-technique-
2
I lunivers-des-possibles/
sz Le cahier des charges d'un site
01 • www.atlnternet.com/glossaire-2
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> ► Glossaire 3.
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Cooles help us 4 ilM r out semcas 5y usng pur $*tvic«s you ag^H lo> out use of cookies l| EVERNOTE
leam nx^t
J resu iiais sirriiaires c a c i -,
Nous vous conseillons donc l’emploi d’Evernote, Ces contenus sont stockés dans un espace sécu
qui est un outil très pratique pour archiver et risé sur le serveur Evernote, dans un nombre
organiser ses contenus - notes, photos, pages illimité de « carnets de notes » prédéfinis. Ils
web, documents, vidéos, etc. Avec plus de sont indexés en fonction des mots-clés automa
10 millions d’utilisateurs, Evemote est un acteur tiquement identifiés par Evernote dans les
majeur sur le web. Différentes versions sont contenus mais aussi en fonction d’« étiquettes »
proposées, gratuites et payantes. Grâce à des qui peuvent être ajoutées m anuellem ent à
fonctionnalités de « capture » intégrées à votre chaque note. Vous pouvez alors y accéder de
navigateur et/ou votre téléphone mobile ou votre n’importe quel terminal à tout moment.
tablette, vous pouvez facilement collecter les À noter : Google propose ime solution similaire,
infonnations qui vous intéressent à tout instant. intitulée « Google Keep ».
in Cas pratique
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O m a g in o ns l'e xe m p le d 'u n architecte qui u tilise Evernote p o ur a rc h iv e r et retro uve r facilem ent toutes se s idées
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LU et so u rc e s d 'in sp ira tio n . Il e n re g istre d ans Evernote d ep uis son téléphone des photos de monuments ou d 'o b je ts
LD q u i l'in sp ire n t et u tilise ensuite le s étiquettes p o ur p o u v o ir les re tro uve r facilem ent. Lo rs de se s na vig a tio ns Internet,
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O il e n re g istre également v io Evernote w eb C lip p e r les im ages et pages w eb qui l'in té re sse n t.
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CONSEIL
O L 'e x te n sio n p o u r n a vig a te ur Inte rne t Everno te O POUR RESUMER
w eb C lip p e r permet, en sélectionna nt l'o p tio n L'enje u p rin c ip a l de la v e ille a u jo u rd 'h u i
• C e s contenus so n t a lo rs a c c e ssib le s d e p u is
n 'im p o r t e q u e l s u p p o rt à n 'im p o r t e quel
m om ent et peuvent m êm e être p a rta g é s avec
d es c o lla b o ra te u rs.
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Par leur facilité de mise en place et leur coût extrêmement compétitif, les études online ont littéra
lement bouleversé - pour ne pas dire « révolutionné » - le monde des études. La « phase terrain »,
c'est-à-dire la collecte de données, est également devenue beaucoup plus accessible.
n ’avaient pas auparavant. Il est ainsi plus facile l’étude et à sa dimension quantitative, la formu
lation du questionnaire est une étape impor
de « prendre la température » et de limiter les
tante et décisive car la qualité des données re
risques liés aux lancements ou aux innovations.
c u e illie s en dépend fortem ent. O n lin e, le
La démarche experte des études - à savoir la
niveau d’attention est moindre ainsi que la pa
qualité d’un échantillon et sa représentativité, la
tience. Les formulaires doivent donc être plus
formulation neutre et bienveillante des ques
courts que par téléphone ou qu'en face à face et
tions ou des guides d’entretien, le traitement des
ne pas dépasser les 5 à 7 minutes grand m axi
données ou des insights et leur interprétation -
mum, sous peine de perdre beaucoup d’inter
reste en revanche entière.
viewés en route. La mise en page du formulaire
RÉALISER UNE ÉTUDE QUANTITATIVE doit être conviviale et attractive, tout en restant
neutre par rapport au thème d’investigation. Les
D ifficile d ’échapper à un échantillon de 60,
astuces ergonomiques doivent être au rendez-
voire 100 interviewés au minimum pour avoir
vous pour plus d ’efficacité (ex. : p lace des
une représentation suffisante statistiquement et
boutons « Annuler » et « ’Valider » à ne pas in
pouvoir faire des tris croisés significatifs (recou
verser).
pement des données à partir de deux questions
ou deux variables différentes ; par exem ple : Le cadre de l ’étude et le com m anditaire, le
l’âge et l’intention d’achat). En terme de recru temps nécessaire, ce à quoi vont servir les résul
tement, les cibles des joueurs sont souvent allé tats, la préservation de l ’anonymat doivent être
chées par les questionnaires en ligne mais elles des plus explicites dès le début du formulaire.
ne sont pas à privilégier car leurs com porte Les consignes pour chaque question (ex. : une
ments sont justem ent trop « typiques » et ne seule réponse possible ou plusieurs choix pos
QJ correspondent pas à ceux de la population plus sibles) doivent être claires et annoncées avant
Ö chaque question. Les questions de sélection en
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L.
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« classique » des internautes.
amont permettant d’assurer les quotas représen
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I Les bonnes pratiques
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tatifs de l’étude ne doivent pas se substituer aux
La problématique de l’étude doit être posée avec renseignements dits « de signalétique » qui sont
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4—> soin ainsi que les questions auxquelles elle est toujours positionnés en fin de questionnaire
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01 supposée répondre. Attention à ne pas confondre quand l ’interviewé se sent plus en confiance sur
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O objectif marketing et objectif étude : « Comment les questions et les thèmes abordés. Un ques
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gagner des parts de marché » versus « Quels sont tionnaire démarre par une question généraliste
pour aller vers les questions plus engageantes ou échecs, anticiper le comportement des consom
délicates. mateurs qui s’est complexifié, irmover ou faire
des pré- ou post-tests.
Google formulaire
Les étapes successives pour réussir une étude
Google Drive offre avec sa fonction « Google
qualitative sont les suivantes.
Formulaire » la possibilité de réaliser un son
dage gratuitement dont la matrice est personna ■ Bien identifier la problématique de l ’étude.
O
plateforme dédiée, un paramétrage de l ’outil
ainsi qu’une animation réactive et dynamique. POUR RESUMER
Les qualités requises pour mener à bien une étude
Les études online, en particulier quan
titatives, sont devenues plus accessibles
qualitative sont des compétences en psychologie,
techniquement et en terme de coût. Certains
en psychologie en entreprise, voire en sociologie. outils proposés notamment par Google sont
Dans un autre registre, celui des réseaux sociaux, même gratuits.
Facebook offre le plus grand panel d’internautes • Mais bien entendu, la démarche d'étude
au monde avec 1,3 milliard d’inscrits, dont plus nécessite la maîtrise des outils statistiques et
de 30 m illions en France. Les possibilités de d'échantillonnage, sans parler de l'interpréta
tion des données.
com ptage notam m ent à travers la rubrique
• En qualitatif, les « bulletin boards » ont
« Créer sa publicité » dans le footer du site sont,
permis d'ouvrir des études plus collaboratives
disons-le, impressionnantes et quasi inégalées, encore avec les interviewés.
d ’autant q u ’elles sont gratuites. À ce titre,
• Facebook offre quant à lui un panel inégalé
Facebook est un outil de connaissance clients et pour cibler assez finement des profils, aussi
de tests remarquable. bien en termes de comptage, de connaissance
des cibles que de réaction à des tests ou à de
la cocréation auxquels les aficionados de ce
réseau social qui regroupe plus de 1,3 milliard
d'internautes dans le monde (30 millions en
France) se prêtent au final aisément.
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Besoin unique
Objectif autonome
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Borné (début / fin)
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La clé du succès : le facteur humain
CD Au delà des méthodes, des budgets et des outils !
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Les spécificités du World Wide Web Consortium, technique, car les dom aines à recouvrir dé
dont l’objectif est de promouvoir « un seul web passent les compétences d’un simple marketeur.
partout et pour tous » et les métiers de plus en Le plus souvent le responsable webmarketing
plus spécialisés du web conduisent à des étapes contribue à la rédaction de ce document en tant
propres à ce domaine. que représentant des utilisateurs et des intérêts
marketing et communication de l’entreprise.
Dès l ’expression du besoin les dim ensions
techniques (même succintes) doivent donc être Dans sa forme, le cahier des charges fonctionnel
abordées a in si que le m odèle écon om iqu e est généralement accompagné de l’arborescence
pressenti. On doit tout d’abord indiquer dans du site et des storyboards (maquette des pages
quelles conditions l ’internaute va pouvoir accé p rin cip ales). Il fait appel à la contribu tion
der au site : avec un navigateur d’une vieille d’expertise graphique, éditoriale, technique,
smartphone dans le métro ou une tablette avec sation, voire juridique ou financière. Pour les
équipes techniques plus spécifiquement, ce ca
la fibre, par exemple.
hier des charges pourra être encore approfondi
Le choix du modèle économique va impacter les
et « traduit » en un troisième document dédié :
espaces à lui dédier, les plans de taggages ou les
le cahier des charges fonctionnel technique dé
choix liés aux bases de données et au e-CRM ou
taillé.
des emplacements réservés à de la publicité,
pour ne citer que quelques exemples. Les étapes à respecter
Plus l’expression de besoin est claire, plus elle Voici les différentes étapes pour compléter un
anticipe les évolutions potentielles d’une ver cahier des charges fonctionnel générique, qui va
sion 2 ou 3 du site, plus votre site, votre projet, nourrir et préciser par la suite les conditions de
ne sera pas à revoir dans son ensemble. Bien réalisatio n d’un site web, sa refonte, ou la
entendu les questions de visibilité étant accrues, conception d’un site mobile.
les objectifs en terme de référencement naturel ■ Il est important de bien s’interroger en amont
doivent être intégrés dès la conception du site. sur l ’architecture de l ’information, énumérer
L’expression de besoin cristallise les demandes les contenus nécessaires et les catégoriser. En
des utilisateurs, les hiérarchise et pose les diffé parallèle, on peut mener une réflexion sur la
rents parcours des utilisateurs internes ou ex ligne éditoriale du site afin de définir une
0)
LO
ternes du projet digital. charte éditoriale en fonction des cibles prio
ritaires visées.
Ш LE CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL
1Л ■ À l ’appui de ces élém ents, des pistes gra
O Une fois l’expression de besoin établie, un cahier phiques pourront être élaborées. Ces pre
ГМ
des charges fonctionnel (CdCf) doit être rédigé. mières pistes pourront être déclinées sur un Æ
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Le responsable webmarketing peut garder le nombre de pages limitées. Le choix de ces >-
ai leadership sur sa rédaction, mais il se fera ac pages est justifié par leur représentativité par
LU
1)
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Q. O
com pagner soit d ’une assistance à m aîtrise rapport au site souhaité. De ce fait, elles per
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d’ouvrage, soit d’un chef de projet généraliste ou mettent d’aborder les principaux composants
du site (système de navigation, style de gra s’agit de s ’assurer que quels que soient les
phiques liés aux contenus, aux formulaires, navigateurs et leurs différentes versions le site
etc.) et d ’établir l ’identité visuelle du site apparaîtra sans déficience en termes d’aspect
envisagée ( ► schéma ci-dessous). ou de performance. Le cahier des charges a ici
Une fois validée, la charte graphique définitive pour vocation de préciser le nombre et la typo
sera appliquée à chaque « template » (gabarit logie des templates et les intentions souhaitées
de page), en veillant à leur bonne intégration. en termes graphiques et d’intégration selon les
C’est presque un métier à part entière puisqu’il navigateurs à privilégier.
Fil d'Ariane
Espace de contenu
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Navigation
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Û. Pied de page
S S EXEMPLE DESTORYBOARD
Les différents parcours utilsateurs seront tra ment sur les performances du site] avant de
duits en fonctionnalités potentielles et décli pouvoir tester soit en version bêta fermée soit
nés en fonction des statuts associés (ex, : quels en version bêta ouverte, et ainsi obtenir le
droits sont ouverts pour quelles fonctionnali point de vue des usages et de la satisfaction
tés pour un visiteur du site, un membre de la des in tern au tes dans un en v iro n n em en t
communauté, un client, un contributeur, un technique stabilisé. N ’oubliez pas de prévoir
administrateur.]. Les questions liées à la col dans le cahier des charges le fait de documen
lecte des données pendant la navigation sur ter et d’archiver tous les écrits, un back-up du
le site, leur stockage, leur traitement et leur code source, de la charte éditoriale, de la
restitution seront explicitem ent abordées afin charte graphique avec une bibliothèque gra
de clarifier les besoins du management de la phique associée. Si ces demandes ne sont pas
relation client (CRM) et de la connectivité indiquées, les prestataires oublient trop sou
avec les bases de données déjà existantes. vent la rem ise de ces élém ents en fin de
Bien entendu les besoins en termes statis p ro jet. E lles co m p ren n en t égalem ent les
tiques (webanalytics) sur l’utilisation du site sources graphiques classées et commentées,
ou du projet digital seront également posés et les visuels et l’iconographie du site néces
explicités dans le CdCf. saires en cas d’évolution future du site.
À partir de là, une réfiexion sur l’architecture
CONSEIL
réseau peut être menée. Elle visera à répondre
aux intentions en terme d’hébergement pour
O En conduite de projet dons le digital, il est
quelle montée en charge en fonction de l ’au fondamental de bien séparer le fond (les conte
d ien ce so u h a itée, qu el d ép lo iem en t sur nus) de la forme (mise en forme, supports et
technologies associées) et de préciser ses inten
m obile, sur tab lette, qu elle version pour
tions et ses souhaits au plus près des fonction
l’international, quelle connexion aux infras nalités, voire du rendu, à réaliser. C'est l'objet
tructures existantes de l ’entreprise, etc. La même du cahier des charges qui formalise plus
réflexion sera égalem ent alim entée par les encore l'expression de besoin initiale.
sou h aits fo n ctio n n e ls en term e de CM S Si le fait de suivre étape par étape les consignes
(co n ten t m a n a g e m en t sy stem ) et de plate indiquées dans cette fiche est bien un prérequis,
forme de e-commerce si besoin. n'hésitez pas à prévoir et à inclure dans le ca
hier des charges le rendu attendu via des
Les recommandations en terme de dévelop
in storyboards ou des maquettes animées, voire
QJ pem ent pourront alors être abordées à ce des mini-développements grâce aux éditeurs de
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L_ stade dans le cahier des charges (ex, : privilé sites gratuits.
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gier uniquement une version en HTML5). L'objectif est d'éviter des erreurs d'ergonomie
1Л
O Enfin, les conditions de déploiement seront ou de navigation, des écarts entre la vision de
ГМ la MOA (maîtrise d'ouvrage) en charge de la
précisées. Elles permettront par exemple de
© conception et la МОЕ (maîtrise d'œuvre) en O
prévoir une version en préproduction tech lS"
Ol charge de la réalisation. Le facteur clé de succès
nique. Les conditions et les critères seront O)
‘i— est de pouvoir insuffler de l'agilité dès la CL
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Q. O
posés par écrit pour tester en temps utile une
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conception jusqu'à l'exploitation du projet. ô
version dite « alpha » (c’est-à-dire unique
Certaines SSII utilisent traditionnellem ent la ■ la collaboration avec le client (interne ou ex
méthode du CMMI (capability maturity m odel terne) versus des négociations contractuelles
integration) qui fait référence dans le monde de sans fin ;
l’ingénierie et des directions informatiques. A ■ une ouverture au changement versus le suivi
l’autre extrême, il n’y a parfois tout simplement d’un plan rigide.
« aucune méthode » avec au m ieux un début Bien entendu l’un ne remplace pas l'autre de
d'expression de besoin du type « Je souhaiterais manière aussi excluante, et le choix de la m é
juste vendre des bijoux sur Internet » et beau thode de projet est aussi une question de culture
coup d’insouciance ou une confiance aveugle d’entreprise. Dans tous les cas, les aléas, les
dans les prestataires pour garantir le respect des imprévus, les enveloppes budgétaires ou les
délais et des budgets ainsi que la performance délais élastiques risquent d’être au rendez-vous,
attendue d’un site web. justement parce que le projet digital vient re
Les m éthodes agiles qui m ettent au centre mettre en question l’organisation et les pratiques
l’utilisateur sont à privilégier, car sur Internet ce jusqu’alors reconnues dans l’enterprise.
sont les usagers qui donnent leur verdict et
Les enveloppes de départ, les compétences re
créent les usages. Les éditeurs sur Internet es
quises sont généralement sous-estimées parce
saient surtout de suivre, voire de rattraper ces
qu’Intemet est encore trop souvent dans l’ima
usages et d’essayer de les monétiser.
ginaire des décideurs quelque chose de « facile »
Parmi les méthodes agiles, la plus connue (ou la et de « pas cher ». La communication et l’agilité,
plus à la mode) est la méthode SCRUM, qui c ’est-à-dire essentiellement la capacité à rebon
procède par « sprint » et une communication dir et à appréhender cet écosystème en perpé
très fluide entre les membres de l’équipe. Les tuel changement sera l’un des facteurs clés de
autres méthodes agiles sont celles du DSDM, succès. La bonne nouvelle pour les marketeurs,
RAD, XP. Le manifeste « agile » privilégie : c ’est qu’avec les projets liés au digital, le client
■ les individus et les interactions versus les et l’usager reviennent au centre de nos préoccu
process et les outils ; pations.
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e POUR RESUMER
La conduite de projet dons le digital est très centrée « utilisateur » et de ce point de vue elle privilégie
plutôt les méthodes dites « agiles ».
• En fonction de la complexité du projet qui est envisagé et des métiers requis pour le réaliser, la conduite
de projet nécessite tout d'abord une expression de besoin qui récapitule et hiérarchise les demandes des
utilisateurs.
• Les spécifications plus détaillées tenant compte des aspects graphiques, design, techniques, marketing,
voire financiers, et donc pluridisciplinaires, sont rassemblées dans un document nommé « cahier des charges
fonctionnel » (CdCf).
• Pour les équipes techniques, il sera même plus approfondi encore et traduit en cahier des charges
fonctionnel technique détaillé.
• Plus le cahier des charges est précis et accompagné de visuels, de storyboards, voire de maquettes
animées, plus en principe les risques d'écart entre la vision initiale et la réalisation se réduisent.
• En effet, un des grands écueils en conduite de projet dans le digital est ce décalage criant entre l'idée de
départ et le projet une fois réalisé.
• Les méthodes dites « agiles » en conduite de projet digital permettent de réaliser des « sprints » et de livrer
par étape, en évitant les enchaînements séquentiels au profit d'un travail itératif et plus collaboratif entre les
différentes équipes ou expertises de l'entreprise.
► fiche 14
Le cahier des charges d'un site
►fiche 24
Les règles d'or du SEO
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l’affaire, c ’est que très souvent les annonceurs demande de l ’annonceur, tandis que la copy
attendent d’être challengés par leur agence tan stratégie est en quelque sorte la réponse de
dis que, de leur côté, les agences s’attendent à l’agence. C’est aussi une « marque de fabrique »
avoir des dem andes p récises et un niveau de l ’agence, c ’est pourquoi ce document diffère
d’implication fort de la part de l’annonceur. Un souvent d’une agence à l’autre. Mais on y re
brief ne peut donc s ’apparenter à un simple trouve généralem ent les élém ents suivants :
coup de fü, à moins d’être particulièrement in l’analyse du contexte concurrentiel, la reformu
souciant ou d’avoir une foi aveugle dans son lation de la problématique client, les objectifs
agence, ce qui revient en fait au même ! e-com m u n icatio n , la cib le, la prom esse, la
preuve, le ton et les contraintes.
Il ne faut pas non plus confondre le brief avec
le cahier des charges. La différence peut paraître Le brief client est également à distinguer du brief
subtile, mais le cahier des charges est censé être créatif, qui est un document souvent interne à
plus précis dans son objet et destiné à la réali l’agence et qui permet de « traduire » la copy
sation d’un support comme un site web ou une stratégie aux créatifs.
application mobile. Le brief a, quant à lui, une Si la démarche reste globalement la même que
dim ension plus créative et stratégique. Il va dans le monde offline, les enjeux du World Wide
perm ettre aux prestataires de résoudre une Web et les métiers de plus en plus spécialisés
problém atique de com m unication posée par du digital et du cross-canal conduisent à des
(D l ’annonceur et pour laquelle il a besoin de spé spécificités pour ce type de brief. Par exemple,
cialistes et d’experts en interne et/ou en externe pour le search, c ’est le seul brief dans lequel il
Ш dans des domaines spécifiques (e-mailing, ré est recom m andé de préciser une enveloppe
LO
seaux sociaux, search, etc.). budgétaire, puisque justement l’un des objectifs
O
(N
Il n ’est pas nécessaire d’être soi-même expert dans du brief d’une agence de search est de pouvoir
le domaine pour rédiger un brief, mais il s’agit de la sélectionner ou la pousser dans ses retranche
Ol CD
Q. formuler le plus clairement possible ses objectifs et ments pour optimiser la gestion de ce budget en
D. ses attentes en termes de résultats et de satisfaction. achat de mots-clés.
Sites
Blogs
Fonctionnalités Plateformes
e-objectifs
SM A RT Files d'échanges
4 User Content
Applications
Widget
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Exemples ; Sites tiers
• Vidéos sur YouTube 7
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i-H • Curation sur Twitter ?
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rsi • Wiki sur son site dédié 7 Exemples :
• Communauté sur site 7 • Push via Twitter, Facebook, article de blog... 7 =
•FAQ sur Facebook 7 • Utilisation des médias sociaux pour optimiser son SEO 7 O
• jeu social sur mobile 7 • Emails via groupes sur réseaux professionnels 7
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‘i— • Blog 7 • Display sur Facebook 7
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306 Gagner en efficacité
FICHE 85
LE BRIEF
D'UNE AGENCE WEB
Pour définir vos e-cibles, les critères de segmen Vous pouvez bien entendu indiquer le rétro-
tation classique sont inopérants dans le digital, planning adapté aux contraintes de votre société
et nous vous invitons à aller plus loin que les ou des processus de décision et de validation en
simples critères liés au sexe, aux CSP, à la loca interne.
lisation. Concentrez-vous aussi sur les équipe Concernant le budget, en général seul celui du
ments et les centres d’intérêt ainsi que sur les SEA (comme évoqué ci-dessus) peut être indi
critères plus comportementaux. qué, en particulier en phase de consultation.
L’ex p érien ce dém ontre que les écarts d’un
CONSEIL
O Pour définir vos e-cibles, cartographiez-les et
prestataire à l ’autre sont parfois très grands et
que, si vous annoncez dès le départ votre budget
distinguez bien les visiteurs, les utilisateurs, les le prestataire aura la fâcheuse tendance de s ’y
acheteurs, les prescripteurs, les influenceurs, les
aligner. Vous vous privez en fait d’un compara
sponsors, les experts, etc., pour pouvoir les
tif et de la possibilité d’obtenir les meilleures
prioriser.
Concernant les clients, allez le plus loin possible offres au plus près du marché. Bien entendu, un
en terme d'activités, d'usages et de comporte devis détaillé est en revanche vivement souhaité
ments. Vous pouvez vous aider de « personas » en retour afin que vous puissiez comparer poste
pour les décrire et mieux les incarner encore. par poste les enveloppes budgétaires si vous
Bien entendu, votre webanalytics et vos bases
interrogez plusieurs agences, ou réaliser simple
de données vous seront utiles pour pouvoir
ment un comparatif avec des actions similaires
réaliser ce travail incontournable.
passées ou déjà en cours.
Précisez bien dans votre brief les éléments qui Réclamez le CV des personnes pressenties pour
vont vous permettre d’évaluer la qualité de la vous accompagner au quotidien ainsi que plu
création à venir. À ce titre d’ailleurs, vous sieurs références de clients que vous pourrez
pourrez à nouveau vous appuyer sur la copy contacter par principe. Entre annonceurs non
stratégie en vérifiant que le ton, les contraintes, concurrents l’entraide est utile pour challenger
la promesse, l ’affinité avec la cible communica un prestataire sur ses qualités créatives, tech
tion seront bien retranscrits dans la création. niques, en SEO, ou simplement sur sa réactivité
N’oubliez pas la typologie des formats souhaités, et son style relationnel ou rédactionnel.
notamment en terme de rich media, ou les for
in
QJ
N’oubliez pas de clarifier toutes les questions de
mats pressentis si le display fait déjà partie pour confidentialité, de cession des droits d’auteurs,
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vous des incontournables. ainsi que les responsabilités en terme d’achat
LD
i-H Il sera important également de préciser les im d’art (images ou rich media). Demandez à récu
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iN pacts potentiels ou souhaités en terme de cross- pérer les codes sources ainsi qu ’une b ib lio
@J media ou cross-selling, l’orientation de la prise thèque graphique, si ce n ’est pas déjà mentionné
:c01 ¿r de parole et ses déclinaisons potentielles. dans le contrat cadre qui vous lie à ce prestataire.
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D. O
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(J
O POUR RESUMER
Le brief client se distingue du brief créatif, de la copy stratégie, de l'expression de besoin et du cahier
des charges.
• Cest un document essentiel pour définir la demande de l'annonceur et poser la problématique d'e-communication
ou e-marketing au prestataire sollicité.
• Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour le rédiger, mais une bonne culture web est recommandée
notamment du fait des spécificités du digital en terme de leviers et d'indicateurs.
• La démarche est en partie similaire à celle d'un brief offline, mais veillez bien à ne pas confondre objectifs
et moyens dans le digital et allez au-delà des critères classiques de segmentation pour définir vos cibles. Les
aspects comportementaux sont particulièrement importants à ce titre.
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par les moteurs de recherche permettant d’affi Algorithme
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cher de la publicité sur leur moteur de recherche Programme informatique utilisé par les moteurs
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et leur réseau de partenaires en fonction des de recherche pour indexer les pages d’un site
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mots-clé recherchés (voir SEA). web. Chaque moteur possède son propre algo
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fM rithm e im pliquant de nom breux paramètres
Aflîliation
@J (voir Indexation, Moteur de recherche, SEO).
^ lS- T e c h n iq u e m a r k e tin g p e r m e tta n t à un
•1-S’ CD
Q. e-com m erçant (affilieur) de diffuser son cata App Store
q! 2 logue de produits sur des sites Internet (affiliés). Plateformes de di.stribution des applications mo
O CD
U ^ Selon les cas, les affiliés sont rémunérés par une biles. Elles sont le plus souvent gérées par les
309
G L O S S A IR E
contenu d’une page web, ajoutée dans l’en-tête de Désigne les entreprises traditionnelles faites
la page au moyen de marqueurs HTML. « de brique et de mortier » par opposition aux
entreprises virtuelles, qui ne possèdent pas de
Bannière
magasin physique. S ’applique, dans son sens le
S yn o n y m e de « ban deau » ou « b an n er ». plus strict, à des entreprises de la distribution.
Format publicitaire le plus répandu sur Internet,
Buzz
situé le plus souvent en haut des pages web.
Propagation d’une information par le bouche-à-
Base de données oreille [voir Viral).
o;
Regroupement en un ensem ble structuré des
Capping
>•
LU
inform ations nécessaires à une ou plusieurs
Moyen technique destiné à limiter, générale
LD applications de l’entreprise (vo/r Data warehouse,
O m ent grâce aux cookies, le nombre maxim al
(N CRM).
d’affichages d’un objet publicitaire au cours
@ 2
Big data d’une période. Un capping de 2 sur 24 heures
O
1-
l Bases de données extrêmement larges dont la permettra par exemple de n ’afficher une ban
LU
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3.
>D . O
compilation et l’analyse permettent d’identifier nière que deux fois pour chaque visiteur pen
O
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O
des tendances et des profils de comportement. dant une journée complète.
310
G L O S S A IR E
Se dit d’une entreprise traditionnelle, le plus Coût par action. Modèle de paiement de la pu
souvent du secteur de la distribution, ayant blicité. Coût d’une action faisant suite à la diffu
ajouté des activités en ligne (click) à son modèle sion d’un objet publicitaire sur le site visé par
classique (mortar). l ’annonceur. Le type d’action est à déterminer
en fonction de la campagne.
Cloud computing
CPC
Informatique distribuée où les échanges sont
gérés et centralisés par des serveurs distants, les Coût par clic. Modèle de paiement de la publi
applications et données étant stockées non plus cité. Coût d’un clic sur un objet publicitaire
sur un ordinateur local, mais sur un « nuage » conduisant effectivement au site visé par l ’an
CMS CPM
C o ntent m a n a g e m en t system . Synonym e de Coût pour m ille. M odèle de paiem ent de la
« système de gestion de contenu ». Systèm e pubhcité. Coût pour l’achat de mille affichages
permettant aux entreprises et aux organisations d’un objet publicitaire ou d’un ensemble d’objets
de gérer rapidement et facilem ent le contenu d’une même campagne et d’un même annon
d’un site web, ceur.
CNIL Crawler
U) Commission nationale de l’informatique et des S 3 monymede« spider »ou« robot ».Composante
_0J
O libertés. Autorité administrative indépendante d ’un m oteur de rech erch e visitant les sites
L.
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LU
française chargée de veiller à ce que l ’informa Internet afin d’en analyser le contenu, et d’ali
i-H tique ne porte atteinte ni à l’identité humaine, menter ainsi en données les index du moteur de
O
rsi ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni recherche.
©J aux libertés individuelles ou publiques.
Creative Gommons
Ol
'i— 0) Cookie Creative Commons est une Association à but
CL
Q. O Fichier texte placé, à l’occasion d’une consulta non lucratif américaine qui a pour objectif de
O Ö
(J
tion, par le serveur du site ou un tiers autorisé développer la créativité et le partage légal sur le
311
G L O S S A IR E
web. L’utilisation des licences gratuites Creative besoin pour la prise de décision [voir CRM et
Commons permet aux créateurs de contenus de Base de données).
définir les droits d’utilisation de leurs images,
Display
de leurs textes, de leurs vidéos, etc.
Publicité graphique sur Internet (voir Bannière).
CRM
DNS
Customer relationship management. Ensemble
D om ain N a m e System . Systèm e perm ettant
des opérations de marketing ou de support ayant
pour but d’optimiser la qualité de la relation client, d’établir une correspondance entre une adresse
l’agrégation. Le partage de ces contenus doit moyen d’Internet entre des adresses identifiées.
être effectué dans le respect de la propriété Les e-mails peuvent être envoyés/reçus, consul
LO
■ d’un client de messagerie à travers un logiciel de
O) Datawarehouse
messagerie électronique en local sur un termi
Structure informatique dans laquelle est centra nal ;
Ш
1Л lisé un volume important de données consolidées
■ d’un webmail, directement par une interface
O à partir des différentes sources de renseigne
ГМ du web depuis un navigateur.
@ ments d’une entreprise (notamment les bases de
données internes). L’organisation des données E-mails push promotionnels
2
ai est conçue pour que les personnes intéressées E-mails porteurs d’offres se caractérisant par un
LU
(D
Q_
>~ 3
Q. O
O aient accès rapidement et sous forme synthé envoi de masse à une base de données de desti O
U tique à l’information stratégique dont elles ont nataires.
312
GLOSSAIRE
Form at d ’an im ation v ecto riel sur Internet. site web sur un serveur, afin de le rendre acces
Forum Hébergeur
Espace virtuel rassemblant des sujets de discus Entité ayant pour vocation de mettre à disposi
sion et les échanges en découlant. Le forum peut tion des internautes des sites web conçus et
être structuré par rubriques. Il est généralement gérés par des tiers.
modéré, a priori ou a posteriori par un adminis
HTML
trateur en charge de la gestion technique et
H ypertext M arkup Language. Format de don
éditoriale du forum.
nées conçu pour représenter les pages web. C’est
in
Cü Geek un langage de balisage qui permet d’écrire de
Synonyme de « technophile ». Anglicisme dési l’hypertexte, d’où son nom.
LU
LO gnant une personne passionnée, voire obsédée,
Hypertexte
O par les nouvelles technologies.
(N
Lien sur lequel l ’internaute [ou le mobinaute]
Hard bounce peut cliquer, et qui rehe un mot, une expression
Ol CD
Q. E-mails qui ne sont pas arrivés à destination ou une image d’une page ou d’un document à
D. pour m o tif de refu s p erm an en t (v o ir S o ft une autre partie de la même page ou du même
bounce. Taux de livraison]. document, ou à un autre fichier.
313
G L O S S A IR E
IM Landing page
Instant messaging. Synonyme de « messagerie Synonyme de « page d’atterrissage ». Page par
instantanée ». Service de messagerie en temps laquelle un internaute entre sur un site. C’est un
réel, offrant la possibilité aux utilisateurs de terme notamment utilisé pour les campagnes de
consulter la liste des correspondants avec les publicités,
quels ils sont simultanément en ligne, pour LCEN
communiquer immédiatement avec eux (voir
Loi pour la confiance dans l’économie électro
Chat).
nique. Loi française transposant la directive
Inbound marketing européenne 2000/31/CE du 8 juin 2000, adoptée
le 8 janvier 2004, visant à cadrer l’économie
Stratégie webmarketing consistant à faire venir
numérique (voir Opt-in, Opt-out).
le client à soi via la création de contenus de
qualité, le travail sur un référencement naturel Lead generation
et la création de communautés sur les médias Synonyme de « génération de leads » (pros
sociaux, plutôt que de transmettre des contenus pects). Action permettant de récupérer les
promotionnels non sollicités (voir Outbound coordonnées d’un prospect.
marketing).
Lead nurtming
Indexation Actions de communication (envoi d’informa
Un document est indexé lorsqu’il est inscrit tions complémentaires ou appel par un com
dans les bases de données d’un moteur et qu’il mercial) permettant à une entreprise d’entretenir
est possible de le trouver via une recherche sur sa relation avec un prospect (ou lead). L’action
celui-ci. est souvent ciblée en fonction de l’observation
des comportements antérieurs du prospect (par
Internet
exemple le téléchargement d’un livre blanc). Ces
Réseau de télécommunication international re techniques sont adaptées à toutes les entreprises
liant des ordinateurs à l’aide du protocole IP. Ce qui fonctiorment sur des cycles de vente longs.
réseau sert principalement de support à la
transmission de pages web, de courriels et de Long tail
314
G L O S S A IR E
Microblogging Newsletter
Dérivé allégé du blog, qui permet de publier des Lettre d’information électronique envoyée de
contenus textuels en format court (moins de 140 manière plus ou moins régulière dans les boîtes
à 200 caractères) et sans titre (ex. : Twitter). e-mail, souvent utilisée dans une démarche de
Mot-clé fidélisation.
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G L O S S A IR E
■ les médias (sites, newsletters, espaces sur les H ypertext Preprocessor. Langage de programma
m éd ias so cia u x ) qui a p p a rtien n en t à la tion s’exécutant côté serveur et permettant la
marque [Owned] ; création dynamique de page web. Le rôle du
■ tout ce qui est généré par les bloggueurs, les PHP et des autres langages djmamiques (ASP,
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GLOSSAIRE
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G L O S S A IR E
blicité sur les moteurs de recherche ». Campagnes Synonyme de « site web ». Ensemble de pages
d’achats de mots clés sur les moteurs de re hyperliées entre elles et mises en ligne à une
in données et/ou des fichiers à la demande d’autres E-mails qui ne sont pas arrivés à destination
QJ pour m o tif de refus tem poraire [v o ir Hard
Ô ordinateurs qui lui sont connectés.
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bounce, Taux de livraison).
LD
Session
I Spam
0 Période durant laquelle l’internaute visite Internet
(N
E-mail, SM S ou MMS non sollicité envoyé à un
@ via un navigateur ou une application Internet.
O
I très grand nombre de personnes sans leur accord
sz
01 Site centric préalable. Le spam tient son nom d’rme marque (U
>
D. Méthode de mesure d’Internet qui consiste en de pâté de mauvaise qualité qui était vendu aux
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un comptage du trafic au niveau du site. États-Unis.
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G L O S S A IR E
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G L O S S A IR E
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GLOSSAIRE
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Index
Les numéros renvoient aux principales fiches traitant du sujet.
Contenus 1
Contraintes juridiques 18
AFNIC 17
Cookies 33
Alertes 36
Courrier indésirable 39
Android 66
CPA 31
App Store 66, 68
CPC 31
App Store Optimisation 68
CPL 31
Appel d’offre 13
CPM 31
Apple App Store 68
Cross-sell 19
Applications mobiles 66
CSS3 10
Arborescence 15
Curation 43
B
Bêta test 13 Dailymotion 43, 53
Blog 64 Deezer 43
Blogger 43 Développement 13
Blogroll 59 Diagnostic 3c 44
Blogneurs 59 Drupal 11
Boutons de partage 55
Buzz marketing 58
E-commerce 5, 19
E-mail 40
U) Cahier des charges 14 E-mailing 35, 36
_0J
Capping 31 E-mails push 36
O
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LU
Champs personnalisés 40 E-mails transactionnels 36
LD
Charte des médias sociaux 57 E-marchandising 19
I
0 Chemins de navigation 15 E-réputation 45
(N
@J CMS 11 EdgeRank 47
CNIL 18 Ergonomie 16
£01
œ Community manager 56 Expérience client 6
Q.
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D. O
UO (5
323
INDEX
M
Facebook 43 Maîtrise d’ouvrage 14
Fidélisation 3 Marketing viral 58
FlickR 43 Marque déposée 17
Follower 49 Médias sociaux 43
Formulaires 16 Menus 15
Mix-marketing 5
Mobile First 66
Géolocalisation 69 Modèles économiques 19
Gmail 51
Google+ 43, 51 N
Google Does 51 Navigation 15
Google Hangouts 43 Newsletters 36
Google Play 51, 66, 68 Noms de domaines 17
Graphisme 13 NPAI 38
Groupes 50
Groupe sur Facebook 46 O
Guérilla marketing 58 Objet 40
Obligations légales 18
H Open source 11
Hangouts 51 Opt-in 18
Hangouts On Air 51 Opt-out 18
Hébergement 10 Outbound 7
Home page 15 Ouverture 40
HTML 10
I Page Facebook 46
In b o u n d m arketing 3 Pages entreprises 50
Influenceurs 44, 59 Paid, owned, earned 45
Innovation 6 Part de voix 31
INPI 17 Pearltree 43, 62
Instagram 43 Personnalisation 40
Picasa 43
U) Pinterest 43, 52
_0J
O JavaScript 10 Places de marché électronique 19
>
L.
LU Joomla 11 Plan fichiers 38
LD Plateformes d’ad-exchange 32
I
0 Plateformes e-commerce 20
(N
@
Landing pages 41 Pré-test 42 O
4—>
sz LCEN 18 Profils 46
01 Ligne éditoriale 45 O
'l- Propriété intellectuelle 18 Q_
>
D. Linkedin 43, 50
Z)
O
UO (5
Loi informatique et libertés 18
324
INDEX
Q Tests A/B 42
Trading desk 32
Quora 43
Traitement infonnatique de données 18
R Trigger e-mails 36
TumblR 43
Re-tweet 49
Real time bidding 32 Twitter 43, 49
Twitto 49
Recettage 13
Responsive design 10
Responsive web design 66
u
UGC (user generated content) 52
Retargeting 33
Up-sell 19
Routage 37
V
Viadeo 43, 50
Scoop.it 43, 62
Vimeo 43, 53
Skype 43
Slideshare 43, 54 w
Social media guidelines 57
W3C 10
Social media manager 56
Web Apps 66
Solutions de paiement 21
Wikia 43
Spam 39
Wikipedia 43
Split-run 42
Wireframe 14
Spotify 43
WordPress 11, 43, 64
Storytelling 3
Wysiwyg 11
Stratégie marketing 4
Stratégie médias sociaux 45 Y
SW OT 44
YouTube 43, 51, 53
Z
Templates 11
Zoning web 14
Tests 42
U)
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Dans la même collection
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