: Choukri CHERRADI
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1/INTRODUCTION :
La construction est-elle une industrie ?
Le fait de rapprocher ces deux termes peut paraître paradoxal, en effet, le mot industrie fait
penser à l’usine avec ces installations fixes, permanentes ,et très mécanisées, alors que le mot
bâtiment évoque plutôt le travail en plein air sur des chantiers temporaires, très peu
mécanisés.
Pour répondre à cette question, on va essayer de définir tout d’abord le mot industrie par
opposition au mot construction.
On en conclu que la construction est bien une industrie qui produit des richesses par la mise
en œuvre de matières premières.
Cependant ce qui peut différencier la construction des autres industries c’est le fait que ce
n’est pas une production complètement organisée, évoluée, les raison sont multiples, en voici
quelques-unes :
A/ Les changements apportés par les maîtres d’ouvrages aux plans initiaux, souvent
les formes se corrigent en cours de construction.
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B/ Les modes de passations des marchés sont restés archaïques.
Le prix de vente est convenu avant que le produit ne soit fabriqué, et avant que l’entreprise
ne connaisse son prix réel. Or l’évaluation correcte des prix se révèle difficile parce qu’elle
est basée sur des hypothèses qui seront infirmées ou confirmées par le résultat final.
Malgré, tout cela, on assiste actuellement (surtout dans les pays développés) à une
organisation type industrielle :
Le cas du MAROC : le proverbe qui dit « quand le bâtiment va tout va » demeure une
réalité. Car le bâtiment joue un rôle primordial dans l’économie marocaine, en effet il occupe
en terme d’investissement plus de 50°/o du total.
a/ Le maître d’ouvrage :
C’est le producteur primaire ou celui qui décide de réaliser le projet, il peut être une
personne physique ou morale (ministère, collectivité locale…).il définit la commande conclut
le marché, assure le financement, procède aux paiements et reçoit l’ouvrage terminé.
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- L’autre avec l’entreprise.
b/ l’architecte :
C’est le conseiller technique et artistique que s’adjoint le maître d’ouvrage pour accomplir
certaines missions avant et pendant l’opération de construction entre autre :
c/ L’entreprise :
Elle est chargée de l’exécution des travaux, elle peut être une personne physique (entreprise
individuelle) ou une personne morale (société anonyme ou S.A.R.L…)
L’entreprise est liée au maître d’ouvrage par un marché de travaux. Elle n’est pas liée
contractuellement au maître d’œuvre mais s’engage envers le maître d’ouvrage à obéir à ses
directives.
L’entreprise vend son ouvrage contre un prix convenu d’avance, donc c’est un commercent
(de point de vue juridique) d’ailleurs elle est inscrite au registre de commerce.
L’entreprise peut être spécialisée dans une ou plusieurs activités, Son personnel comprend
trois catégories :
d/ Le bureau d’étude :
*Les ingénieurs spécialistes : ils établissent en détail certains points très particuliers de
l’ouvrage :
+plan d’exécution du B.A.
+problèmes d’acoustique.
+étanchéité.
+plomberie sanitaire et assainissement
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+chauffage, climatisation.
*les bureaux de métré : ils établissent l’avant métré, et font la vérification des
Situations pour le compte du maître d’ouvrage ou du maitre d’œuvre.
e/ Le bureau de contrôle :
*Passation du marché
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*Exécution et contrôle
Marché à prix global ou forfaitaire
Marché à prix unitaire
Marché mixte
*réception des travaux et règlements
4/PHASES DE PROGRAMMATION
La programmation vient en amont de tout projet de construction, elle définit les besoins à la
date prévue et en fonction du lieu choisi, les programmes doivent découler d’un compromis
entre les besoins, les priorités, et les moyens nécessaires, entre le maître d’ouvrage et
l’architecte chargé de la mise en place du programme.
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5/Désignation du Bureau de Contrôle pour procéder à la vérification de la conformité
des études et des plans techniques aux normes et règlements en vigueur.
APS APS
APD APD
PE DAO
5/PLAN DE COFFRAGE
Un plan de coffrage doit être au maximum conforme au plan d'architecture et satisfaire aux
exigences architecturales.
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Eviter les grands portés des poutres.
Eviter les grandes retombées des poutres dans les milieux visibles de bâtiment pour ne pas
influencer l'esthétique.
Un plan de coffrage permet de définir le sens de portée des planchers pour savoir le sens de la
poutraison et ainsi le pré dimensionnement des éléments porteurs de la structure.
6/PLAN DE FERRAILLAGE
Les planchers
Les poutres
Les poteaux
Les semelles
Pré -dimensionnement des poutres à section rectangulaire, il est préférable de fixer leur
largeur en fonction des contraintes architecturales et des dispositions constructives.
-Poutres porteuses :
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Pour les poutres isostatiques, en général, on adopte une
hauteur de
Le déclenchement de la phase d’exécution des travaux après adjudication du marché à une entreprise
est la notification par le maître d’ouvrage du commencement des travaux et notamment par
l’établissement de l’ordre de service numéro 1 qui consiste au démarrage des travaux, par l’entreprise
chargé des travaux, cette dernière doit fournir dans des délais prescrits :
Un certain nombre de documents qui doivent être approuvé par le maître d’ouvrage et la maîtrise
d’œuvre :
Un plan d’installation et d’organisation du chantier.
Un planning détaillé des travaux.
Une liste des matériaux et de leurs provenances etc.
Avoir une connaissance approfondie sur les matériaux et sur leur mise en œuvre.
Avoir une main d’œuvre qualifiée, une étude approfondie du projet, et une
Organisation optimale pour éviter les détériorations, les réfections et les retouches.
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Une organisation de chantier telle qu’elle :
En conclusion, on constate que l’organisation du chantier revient dans les deux points :
Petit chantier : les frais d’installation sont compris dans le prix forfaitaire.
Grand chantier : les frais d’installation figurent dans le bordereau des prix.
1 w.c
1 parc à matériaux
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1 bétonnière de 350à 500l
1 monte-charge
1 vibreur
1 machine d’agglos
Un magasin
Dumpers
Camion bennes
Compresseurs
Groupe électrogène.
Mais avant tout cela, il faut faire appel à un topographe pour faire délimiter le terrain et
implanter les différents blocs (bâtiments), ensuite on fait le traçage des pourtours et mise en
place des Chaises (gabaries).
En fin, on fait l’implantation des différents matériels (grue, centrale à béton…).
7-2/Organisation du chantier:
a/ Organisation administrative :
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Un conducteur de chantier
b/Organisation technique :
C’est pour cette raison que le maître d’œuvre met sur pied un planning général
d’avancement des travaux afin de coordonner l’action des diverses entreprises en fixant la
date de leurs intervention.
D’autre part, chaque entreprise doit étudier son propre planning (planning particulier)
8-1/PETIT CHANTIER :
a/ La bétonnière :
Ce matériel permet des gâchées allant de 100 à 150 l de béton, on parle alors de
bétonnière de 100 l, bétonnière de 350 l, ou bétonnière de 500 l.
Les matériaux sont généralement introduits, par jets de pelle en quantités imprécises
ou par brouette, faisant confiance au coup d’œil et à la précision du maçon. C‘est pour
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cela que la conception du béton dans ce matériel n’est pas adaptée pour assurer une
régularité suffisante (problème de reproductibilité).ainsi que le temps de malaxage est
approximatif.
b/ Le vibreur :
Cet outil est indispensable et il est exigé par les BET et les BC pour tout coulage
de béton (plancher, poteaux, semelle, longrine…).
En effet, ce matériel permet une bonne répartition du béton, et éviter les bulles d’air
dans le béton qui sont à l’origine de fragilisation de ce béton .il peut être à essence ou
électrique.
c/ Matériel de coffrage :
d/ Monte- charge :
8-2/GRAND CHANTER :
a/ Centrale à béton :
Lorsque les volumes et les cadences deviennent élevés, que l’on a besoin d’une
qualité régulière et que la durée de production sur un chantier est suffisamment
longue, on a alors recours à un matériel plus important qui nécessite une véritable
installation (centrale à béton prêt à l’emploi), ou une centrale mobile qui ne nécessite
que quelque installation de génie civile pour assurer le stockage des constituants.
les centrales à béton utilisent des cuves de 0.5 à 3.5m³ de capacité permettant
d’assurer une production de cadence comprise entre 15 à 120m³ /h.
Si le volume de béton est important, mais qu’il est mis en œuvre sur un chantier
de courte durée, il faut alors faire appel à un professionnel local de fabrication de
béton qui le fournit au chantier à partir d’une usine de béton prêt à l’emploi
(Usine B.P.E). Cette usine est munie d’une centrale à béton plus ou moins
importante qui aura à fournir des livraisons suivant les commandes des différents
chantiers , un béton prêt à l’emploi avec des composition en fonction des
commandes.
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utilisation.
Bennes :le béton est directement déversé dans les bennes qui sont alors
Prises en charge par des grues (mobile ou non).
c/ Les grues :
Les grues fixes :
Une grue comprend :
Un socle d’appui
Une voie de roulement comprenant des rails type ONCF
Un bâti surmonté d’un fut au tour : sorte de pylône quadri rectangulaire.
Une flèche.
Généralement, on désigne une grue par sa hauteur, et la longueur de sa flèche exp:40-20
Rotation : actuellement la majorité des grues sont orientées sur 360° ; une plate
forme de grue peut faire plusieurs tours au tour d’elle-même dans le même sens.
Le mécanisme de rotation est situé entre le châssis porteur et la plateforme.
Relevage de la flèche : actuellement, toutes les grues ont des flèches relevables
en charges. le relevage ou l’abaissement de la flèche permet de faire venir la portée
de la grue. Le mécanisme est constitué soit :
Pour une flèche treillis d’un ensemble : rail
Pour une flèche télescopique par un ou plusieurs vérins
La flèche télescopique : est constituée de caissons emboîtables les uns dans
les autres. Ce qui permet de faire varier à volonté la longueur de la flèche et
cela avec la charge. La flèche complètement rentrée permet les levages les plus
lourds.
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La section des caissons rencontrées est de 3 types : rectangulaire, trapézoèdre
ou octogonale.
Le télescopage des différents éléments est obtenu par un seul vérin à un effet.
La grue en fléchette : c’est une flèche additionnelle montée en tête de flèche
principale (télescopique en treillis).elle permet un levage supplémentaire.
2/Grue sur porteur : Elle est conçue spécialement pour les déplacements rapides sur route.
Elles ne se déplacent pas avec la charge, elle nécessite des stabilisateurs.
3/grue sur chenilles : ces grues sont spécialement conçues pour des levages lourds, elles
sont montées avec une flèche treillis et pour des terrains accidentés.
sky Horse : c’est un contre poids supplémentaire important à l’arrière de la machine qui
permet d’augmenter notablement la capacité de la grue.
le contre poids roule sur le sol par l’intermédiaire d’un châssis sur pneu et
tourne avec la grue.
Ringer : ce système est fondé sur le même principe : addition d’un contre poids arrière très
important, mais celui-ci circule sur un chemin de roulement circulaire centré
sur l’axe de rotation de la machine.
f/ Le matériel de coffrage :
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g/ matériels annexes :
Pompes : employées pour assécher les fonds de fouilles lors des intempéries.
Compresseurs : utilisés pour faire fonctionner les marteaux piqueurs, aussi pour démolir
Rapidement les blocs de béton ou de roches.
Les machines coupes fers, les cintreuses ….etc
8-3/Les coffrages :
Les coffrages sont des éléments le plus souvent provisoires, qui déterminent la forme et
l’aspect de l’ouvrage en assurant la stabilité du béton frais jusqu'à son durcissement. Par la
multiplicité des qualités qu’ils doivent présenter pour satisfaire la forme et l’aspect prescrit, le
temps de main d’œuvre nécessaire à l’opération de mise en place et de dépose, les coffrages
sont des éléments fondamentaux de la réalisation des ouvrages.
Il est important que certains éléments soient examinés avec soin dans les différents
stades : conception, condition de mise en place et de dépose, condition de réemploi, condition
de stockage.
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b/ Coût des coffrages :
Lorsqu’on se réfère au coût d’une partie d’ouvrage, il est fréquent de considérer le coût
des diverses prestations nécessaires pour réaliser 1m³ de béton de cette partie d’ouvrage, on
constate aisément que plus les formes de l’ouvrage seront complexes, minces ou élancées plus
la part du coffrage sera importante dans le prix du m³de ce béton.
La peau du coffrage : c’est la surface provisoire qui est en contact avec le
le béton, elle va déterminer son aspect définitif en lui
laissant son empreinte exemple : contreplaquée;
L’étaiement est constitué de tronc de sapin (chandelle) coupé suivant la hauteur nécessaire,
calé puis réglé par la suite. La stabilité de l’ensemble est assurée par des entrecroisements
formé de planches clouées en diagonale entre les étais.
Actuellement en utilise couramment des étais métalliques tubulaire (pour des hauteurs
faibles entre 3et 5m ou des éléments conçus pour être assemblés par 3 ou 4 éléments afin de
constituer des tours, le réglage s’effectue au moyen de vérins à vis (échafaudages)).
Leur conception est étudiée afin de permettre de nombreux réemplois, on peut les
classer en banche (coffrage métallique), table de coffrage, coffrage de tunnel.
Les banches : Elles sont conçues pour le coffrage des murs, les banches sont Les plus
souvent réalisées en structures métalliques soudées, équipées d’une peau en contreplaqué.
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Les banches sont rarement utilisées seules mais elles sont assemblées au moyen de
dispositifs qui doivent t assurer : la solidarisation des banches, une continuité de la surface,
une bonne étanchéité de ses joints. Elles sont équipés de passerelles permettant au personnels
de travailler en toute Sécurité.
Les tables de coffrage : elles sont constituées d’un plateau coffrant associé à un dispositif
d’étaiement, elles sont limitées par les caractéristiques de la structure à réaliser et par les
moyens de manutention à mettre en œuvre pour assurer leur déplacement entre chaque
opération de coffrage, leur amenées et leur enlèvements sur chantier.
9-1/TERRASSEMENT :
C’est un nom donné à tout mouvement de terre ou modification de reliefs : on parle
d’extraction ou déblai, apport ou remblais.
On distingue :
Les terrassements à l’air libre.
Les terrassements en galerie, en puits ou en sous terrain.
Les terrassements sous l’eau.
Aussi on a :
Les terrassements manuels : pour les travaux peu importants ou spéciaux,
l’enlèvement des déblais se fait à la brouette, à la pelle et pioche.
Les terrassements mécaniques : pour les travaux importants, et pour cela
On a besoin de :
Engins de surface : Niveleuse, Bulldozer…
Engins de fouille : pelle mécanique, excavateur à godets …
Engins pour travaux sous terrain ou sous l’eau.
a/ Décapage :
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C’est un enlèvement des couches superficielles (20 à 30cm), qui sont
impropre à la construction (désherbage, et débroussaillage).
et à son stockage sur chantier pour son réutilisation ultérieure en aménagement
des espaces verts, ou alors à son évacuation.
c/ Terrassement en puit :
Cette opération peut être faite manuellement, ou par des engins de fouilles
exp : excavateur à godet
e/ Terrassement en galerie :
f/ Réalisation de remblais :
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foisonnent.
V
Vo V’
9-2/LES FONDATIONS :
Les fondations sont constituées par la partie du bâtiment qui est en contact avec le
terrain, Reporte sur celui-ci le poids de la construction.
.
Elles transmettent au sol de fondation les effets de charges :
Verticales : poids propre, les surcharges
Horizontales : le vent par exemple.
Oblique : la paroi de la terre
Elles ont pour but de repartir sur le sol les pression exercés par les charges des
murs et des poteaux.
Donc avant d’entamer les fondations, une étude de sol s’avère obligatoire.
(faire des Sondages)
Elle sera réalisée en béton armé à 350 kg/m³.le dosage étant défini d’après
la formulation granulométrique.
cette semelle va reposer soit sur un béton de propreté de 10cm soit sur un
massif de gros béton ou de béton cyclopéen lorsque le terrain est en pente.
Le coulage de la semelle est réalisé lorsqu’on a placé et centré le ferraillage
et mis notre coffrage en bois.
On distingue :
Les semelles simples : avec ou sans redan.
Les semelles excentrées : pour les construction mitoyennes.
Les semelles en escalier
Les pressions sont égalisées, les tassements sont homogènes, et ils forment
chaînage entre les points d’appuis. Le radier peut être utilisé pour constituer un
sous-sol étanche en présence de la nappe phréatique.
Par contre les canalisations posent un problème sérieux ; autant que possible,
elles seront placées au-dessus du radier, c à d que le réseau enterré des
canalisation sera un réseau en élévation, en tuyaux de fente ou autre suspendu
au plancher haut. Si cela est impossible, la canalisation doit être placée sous le
radier ou dans un caniveaux.
B/ Prise de terre :
Tout le matériel électrique doit être relié à la terre. La prise de terre est réalisée par
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l’électricien, mais étant enterrée, elle s’effectue en même temps que les fondations.
Une prise de terre courante est constituée par un ceinturage au fond de fouille : c’est
un câble en cuivre nu, placé sous le béton de propreté.
C/ Maçonnerie en fondation :
9-3/LES DALLAGES :
Le sol d’un logement est placé directement sur le terrain, et des précautions
spéciales sont à prendre, tant pour contrer les remontées d’eau que pour assurer
l’isolation Thermique. Pour cela on a deux solutions :
Le dallage sur terre pleine : applicable pour les terrains secs et non argileux
Le plancher sur vide sanitaire : valable pour tous les cas et obligatoire si la
nappe phréatique est proche du sol, terrain en pente ou sol argileux, ou enfin la
zone est inondable.
Il est constitué par un plancher courant éloigné du sol de 30cm au moins (80cm au
moins si des canalisations traversent le vide).
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pleine Ou mieux encore en poutrelle préfabriquées avec hourdis.
En principe une cloison n’a pas pour mission d’assurer une protection
contre un incendie se déclarant dans une pièce mais il est souhaitable qu’elle
résiste un certain temps pour permettre l’arrivée de secours et l’évacuation des
personnes.
Cette classification doit préciser le temps (1/4h à 6h) pendant laquelle l’élément doit
conserver sa qualité.
C-4/étanchéité à la pluie :
Une cloison simple aura toujours une étanchéité à l’eau très faible. (L’eau peut
traverser les trous de briques et s’infiltrer) c’est pour cela qu’une cloison simple en
façade devra nécessairement subir un traitement d’étanchéité, sinon l’utilité de la mise
en œuvre d’une double cloison.
a/ règles générales :
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Un chaînage horizontal est prévu tous les 3m de hauteur ;
Des raidisseurs verticaux sont prévus tous les 5m de longueur ;
Au dessus des fenêtres et des portes, des linteaux sont nécessaires pour
supporter la maçonnerie située au dessus ;
Chaque fois que les niveaux supérieurs des ouvertures dans les murs sont les
mêmes, le chaînage supérieur prend la relève des linteaux.
a/ nus et repères :
L’enduit aux nus et repères est un procédé qui permet d’obtenir la meilleure
plénitude de la surface enduite.
Les repères sont de petites masses de mortier en saillie sur la paroi à enduire,
placées le plus près possible des angles, et dont la surface est dressée de telle sorte
quelle forme un ensemble avec les nus .Leur nombre variera avec les
dimensions de la surface à enduire, leur emplacement sera déterminé à la règle et
leur verticalité au fil à plomb.
Une fois les nus et les repères exécutés, on commence le mortier sur la paroi soit à la
truelle soit à la taloche (comme pour l’enduit sans nus ni repères).après on passe la
la règle (de 2m), tenue horizontalement.
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b/ l’enduit en une ou deux couches :
Pour une exécution de qualité, l’enduit s’applique en deux couches successives séparées
d’une journée : une couche de dégrossissage (dressage) et une couche de finition, de
façon que l’épaisseur finale de l’enduit soit en moyenne égale à l’épaisseur théorique
(15mm).
Dans la pratique, on rencontre dans les bordereaux des prix des marchés publiques ou
privés 3 types d’enduits :
Enduit intérieur sur plafond : la difficulté de mise en œuvre explique son prix
Plus élevé.
Enduit extérieur : c’est un enduit appliqué sur la façade qui implique des
Hauteur très élevée et qui nécessite la réalisation d’un échafaudage.
Le risque lié à cette hauteur et la difficulté de mise en œuvre qui explique
Son prix en principe plus élevé.
En fin, cet enduit peut être grillagé ou non, la couche de dégrossissage peut incorporer
des Grains du riz pour faciliter l’accrochage.
Aussi, un autre élément est souvent lié à l’enduit et c’est la baguette d’angle qui est
souvent réalisé jusqu'à une hauteur de 2m. Au-delà de laquelle, il n’y a plus de risque
d’altérer l’angle.
Cette baguette d’angle est constituée de fer galvanisé à angle vif et à ails déployés,
Terminé par un grillage pour faciliter son accrochage.
N.B : pour la réalisation de tout enduit, une imprégnation du support est préalablement
effectuée, ainsi qu’une couche de barbotine liquide qui va permettre d’améliorer
l’accrochage.
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Entre deux matériaux différents (le béton et les briques) il faut toujours prévoir un
grillage avant l’enduit, et ceci pour éviter les fissures au niveau de la jonction.
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